Une lenteur parfaitement légitime

La rue, la grande majorité des partis politiques, la presse, et naturellement les Etats étrangers reprochent au Conseil fédéral la lenteur de sa prise de décision. C’est ignorer le rôle de deux particularités helvétiques : la neutralité et le gouvernement collégial.

La neutralité sur le plan international 

Ce n’est pas une notion de science dure, et même si le droit international en fixe les contours, son contenu n’est pas défini en détail. Un Etat neutre assume une responsabilité non seulement envers sa population – comme chaque Etat – mais encore, à cause de sa neutralité, envers les Etats attaquants autant qu’envers les Etats attaqués, en même temps qu’une responsabilité envers les « autres Etats » (je mets tout au pluriel pour garder un point de vue général). Toute décision de politique étrangère en matière de sanction, par exemple, impliquera donc une appréciation d’ensemble particulièrement délicate, plus affinée, éventuellement, que celle prise par les Etats non neutres. Ces derniers sont tenus avant tout à l’égard des Etats membres de leurs alliances éventuelles – conclues à l’origine dans l’intérêt de leur population. La seconde situation, celle des Etats non neutres, est moins complexe que celle des Etats neutres.

Le gouvernement collégial

Peu de guerres, à ma connaissance, sont déclenchées par des pays à gouvernement collégial. Sauf le pays attaqué dont le gouvernement, collégial ou non, doit prendre une décision très rapide – puissions nous n’avoir jamais à vivre cette situation ! – les autres Etats doivent peser le pour et le contre pour décider de la meilleure attitude à avoir par rapport aux pays en guerre. Cette pesée d’intérêts – où la question de la paix intérieure du pays est aussi importante que celle de la paix extérieure – exige une confrontation entre les cultures et sensibilités nationales lesquelles s’affrontent au sein des membres d’un collège gouvernemental : cet affrontement des intérêts intérieurs – qui exige un peu de temps – est  peu connu  des pays à gouvernement non collégial.

Il n’est pas certain que ce soit toujours la meilleure décision qui soit prise en fin de compte, car la solitude du pays neutre au gouvernement collégial, donc peu dirigé par les coups de cœur, est souvent blâmée et condamnée, car non comprise. Elle exige, comme nous l’avons déjà écrit, beaucoup de courage et d’intelligence. Malheureusement, elle ne garantit pas forcément plus que dans les autres Etats, le discernement final.

 

 

 

 

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

29 réponses à “Une lenteur parfaitement légitime

  1. Comment se peut-il qu’un pays dit neutre, s’en prenne à des artistes russes, qui vivent ou exercent sur son territoire ? Pourquoi licencier musiciens, chef d’orchestre…qui ne sont en rien responsables des décisions politiques de leurs dirigeants.
    L’empressèrent des festivals et de la presse, à mettre au pilori la Russie, à ne voir que des gentils du côté ukrainien, me laisse songeuse …..

    1. @Bollinger Nicole : “Pourquoi licencier musiciens, chef d’orchestre…qui ne sont en rien responsables des décisions politiques de leurs dirigeants.” Parce que TOUT LE MONDE doit prendre parti pour l’Ukraine, si vous vous taisez, c’est que vous êtes “poutinien”… C’est un peu comme “le genou à terre” des footballeurs pour montrer leur soutien au mouvement Black Lives Matter”, contre le racisme. Le joueur qui ne s’exécutait pas était donc jugé comme raciste…Obligation nous est faite, de penser , ou de s’exprimer comme la doxa

      1. Marie-France, sans oublier le joug sanitaire dont les préceptes ont échappés à la lenteur séculière est calculée ni à ce qu’ils qualifie de “neutralité” et qui n’est rien d’autre qu’une excuse pour piller des pays dirigés par les clients des banques des lobbies qui inondent les couloirs du palais fédéral.

        Pendant que les démocraties prennent leurs décisions en soignant les différents intérêts financiers qui les orientent, nous voyons que ce que nous appelons “états autoritaires” ne traînent pas en lenteurs, par exemple, dès maintenant je choisis une banque qui garanti mes transferts avec le système CIPS en lieu et place de SWIFT, ce qui va simplement échapper et renforcer ce contre quoi notre conseil fédéral misait depuis des décennies.

        Ce virement que bon nombre d’utilisateurs va adopter fissa va exactement à l’encontre des effets produits par toutes ces décisions immatures votées par les membres du CF.

        Dans mes précédents commentaires concernant le covid, j’avais annoncé clairement que la cause de toutes ces chimères n’étaient rien d’autre qu’une réalité économique qui allait s’avérer désastreuse pour l’occident. La Chine, l’Inde et la Russie pour qui nous devions compter pour les moindres fournitures s’est enfin alliée contre les errances occidentales, ces injections pfizer n’ont pas fonctionnées pour la moitié des habitants de la planète, tout comme nos monnaies n’auront bientôt plus cours dans nos échanges pour nous garantir en fournitures.

        Nous nous sommes exclus du monde et nous ne nous en rendons pas compte, n’est-ce pas merveilleux, ces lenteurs et ces palabres lobbiesques ?

    2. La neutralité n’a rien à voir là-dedans. Tout simplement parce que ce n’est pas la Confédération (ou l’Etat en général) qui s’en prend à des artistes russes.
      Les entreprises privées ou les individus sont libres de faire ce qui leur plaît.

  2. La marge de manoeuvre de la Suisse est devenue très mince. Elle a longtemps joué avec le principe de neutralité pour défendre très habilement ses intérêts. Mais, la donne politique est totalement boulversée par l’aggression russe contre l’Ukraine. L’Union Européenne ne veut plus être le géant économique et le nain politique, il en va presque de sa survie. Elle a réagi avec une fermeté qui surprend même les dirigeants russes. La Suisse n’avait comme option que de suivre la ligne tracée par l’Union Européenne et, dans une moindre mesure, par l’Otan. C’est un changement historique qui met la Suisse pied au mur. Les rodomontades de l’UDC n’y changeront; hélas pour la Suisse et ce n’est que le début, l’Europe mollasonne appartient au passé. Le temps est à l’orage.

    1. “Elle (l’UE) a réagi avec une fermeté qui surprend même les dirigeants russes”
      Mais justement, n’en fait-elle pas un peu trop pour se “rattraper” de ses années de faiblesse? Pour se donner l’illusion de sa force de son poids dans le monde ? Une fanfaronnade..
      Avez-vous entendu Bruno Le Maire, le ministre français de l’économie ? Ses propos agressifs contre la Russie ont choqué beaucoup de monde , à droite comme à gauche. Des propos qu’ensuite il regrette car “contre productifs qui n’aident pas à la désescalade”. Trop tard, les mots ont été entendus à Moscou ! Et avez-vous entendu Mme Ursula Von der Leyen , présidente de la commission européenne, déclarer “vouloir que l’Ukraine nous rejoigne ( dans l’UE)” Ce n’est pas à elle à décider de cela, c’est aux 27 autres Etats membres.. C’est une provocation de plus envers Poutine. Poutine est fou ? Très certainement a-t-il “pété les plombs ” Mais alors, on n’excite pas, on ne provoque pas un fou, on lui parle calmement pour l’apaiser et on discute, on lui fait des propositions, on n’envoie pas , comme ça des anathèmes pour montrer nos muscles … qui ne sont pas si forts que ça ! Aucun sens de la diplomatie ces “Européistes” !

      1. Pas grand chose à rajouter sauf que Poutine n’est pas aussi fou que certains le crient et veulent le faire croire. Pour trouver de la débilité au plus haut niveau il faut regarder à l’ouest de l’Atlantique.

        1. Absolument ! Tout à fait d’accord avec vous, et je suis certaine que bien des responsables politiques et même journalistiques, pensent comme vous et moi, mais pour qu’ils osent le dire…il faut un peu de courage, sortir des clous et ma foi, c’est risqué !!

  3. Pourquoi seraient-ils médiocres lors du Covid, et soudainement intelligents et dignes à l’occasion de cette guerre lointaine ? Non, c’est la même logique du déclin et de la dégénérescence qui prévaut, et le spectacle d’une décadence est d’autant plus pénible et ridicule qu’il s’accompagne de beaucoup d’arrogance. A quoi devait ressembler la Rome décadente ? Corruption, confusion des esprits et retournement des valeurs, immigration de masse, etc., les ingrédients devaient être plus ou moins les mêmes qu’aujourd’hui. Sauf que les Romains, même décadents, croyaient encore dans leurs dieux. Comment l’Europe s’est-elle relevée, après cet affaissement d’un empire ? Grâce au tout jeune christianisme. Ce n’est plus un bon président qu’il nous faudrait à présent, mais un nouveau messie. Nous en sommes là. La grande faiblesse de l’Europe moderne face à la Russie : son manque de foi.

  4. Va-t-on nous regarder de travers si nous lisons Tolstoi ou Dostoievski? Gogol ou Boulgakov?

    1. …! Croyez-vous que W. Poutine envoie les livres de Tolstoi, Dostoievski, Gogol ou Boulgakov en Ukraine? Non, il envoie des bombes sur les hôpitaux, les écoles et les enfants? Et si cela ne vous suffit, …, sachez que les terribles milices tschtechènes sont déjà là pour faire le “sale boulot”: empêcher que les jeunes soldats russes ne désertent et traquer les derniers résistants ukrainiens avec les méthodes que l’on connait. Quant à vous, lisez la Pravda, cela vous convient mieux.

    2. Chère Madame, Tolstoï, Dostoïevski et Gogol sont des valeurs sûres. Encore faut-il savoir s’en servir. Or, la lecture qu’en font les imposteurs et les menteurs du Kremlin et tous leurs zélotes aveuglés par la mascarade de pan-slavisme que leur dicte un tsar de carnaval à l’idéologie variable est trompeuse. Il ne suffit pas de ressortir le répertoire des classiques russes du XIXe siècle, que tout étudiant, même débutant, de langue et littérature russes connaît, pour se convaincre qu’on en a le monopole. Or, que font Poutine et ses acolytes, sinon instrumentaliser les auteurs du siècle classique de la littérature russe et ré-écrire l’histoire russe à leurs propres fins?

      Vous en faut-il la preuve? Puisque vous citez Gogol, si vous l’avez lu vous savez sans doute qu’il était Ukrainien. Or, Poutine et sa clique, plus inspirés par les vapeurs du pétrole et de la banque que par l’ivresse des livres, n’ont-ils pas cessé de vouloir en faire un auteur russe? A vous de juger.

      1. Gogol est considéré dans le monde entier comme écrivain russe depuis bien avant l’existence de Poutine !L’Ukraine, comme en fait toute l’Europe ,a une Histoire très mouvementée et complexe; des mouvements de populations durant des siècles. On a oublié semble-t-il la Guerre faite à la Serbie pour qu’elle se sépare du Kosovo.. les bombardements de l’OTAN.. “pour “les beaux yeux des Kosovar” ou pour permettre aux USA d’installer au Kosovo leur plus grande base militaire hors USA. Bon une base de l’OTAN , mais l’OTAN c’est les USA.. Ce que je trouve assez terrible, c’est que ceux qui détiennent le pouvoir décident de qui est gentil , qui est méchant , en faisant fi de l’Histoire des peuples ..

        1. En effet, Gogol ne peut être que Russe puisque l’Ukraine est le berceau de la Russie. Mozart n’est-il pas aussi considéré comme compositeur allemand, bien avant qu’un petit caporal moustachu et paranoïaque l’ait germanisé, alors qu’il était autrichien comme lui? Joseph Conrad ne passe-t-il pas pour un écrivain anglais, alors qu’il est polonais? Le Russe Vladimir Nabokov pour un auteur américain? Henri Troyat, membre de l’Académie française, n’était-il pas russe aussi? De même Nathalie Sarraute, Joseph Kessel, le controversé Gabriel Matznef, Vladimir Vollkov, Nina Berberova, le journaliste Pierre Lazareff et bien d’autres.

          Rousseau et Voltaire sont-ils considérés dans le monde entier comme des écrivains suisses?

          Instrumentaliser les auteurs, artistes, journalistes et savants à des fins politiques et idéologiques est monnaie courante. Est-ce moins une imposture pour autant?

          Aujourd’hui, “Ekho Moskvie”, l’un des derniers media russes indépendants, après avoir été interdit d’antenne, a décidé de se saborder. Ceci plutôt que de se laisser récupérer, et donc “naturaliser” par le pouvoir.

          Quant aux bombardements de la Serbie par l’OTAN, c’est vrai: ils ne constituent pas moins des crimes de guerre que ceux de Poutine sur les villes d’Ukraine. Dans ce genre d’affaire, qui donc a les mains propres?

  5. Pour confirmer ma pensée exprimée plus loin : la réponse de l’ancien président russe Dmitri Medvedev aux propos belliqueux de Bruno Le Maire ne s’est pas fait attendre : « Surveillez votre langage, Messieurs ! Et n’oubliez pas que les guerres économiques se transforment assez souvent en vraies guerres ».

    1. @ Marie France
      Tout à fait d’accord avec vous et il existe des lobbyistes puissants pour faire consommer des guerres. Tous les pays de l’UE membres de l’OTAN vendent des guerres à l’OTAN. L’armement est la seule industrie qui ne connait pas de récession. Il suffit de lancer des troubles ou une pseudo révolution civile quelque part. Voilà, je pense que l’idée d’un conférence internationale sur le désarmement et la dissolution de l’OTAN n’aura aucun preneur.

      Pandémie et vaccins en ont été un test formidable en grandeur nature. Nous chanterons tous en chœur sans fausse note.

      Les professionnels du renseignement nous en parlent ici.
      ttps://truthout.org/articles/arms-industry-sees-ukraine-conflict-as-an-opportunity-not-a-crisis/

      Ce commerce très lucratif est assuré d’avoir la relève de consommateurs de guerres. On les forme au berceau.
      ttps://www.globalresearch.ca/military-training-for-young-children-at-ukraines-neo-nazi-summer-camp-recruitment-of-ukraines-child-soldiers-financed-by-us-nonlethal-military-aid/5472801

  6. Notre “Neutralité” relève du folklore, qui amuse certains et qui énerve d’autres! Je me demande si ce n’est pas par SMS que les instructions nous arrivent de Washington et et Berlin pour une mise en œuvre de plus en plus immédiate! Une semaine de retard ressemble à un rébellion, c’est énorme, dans un monde qui va toujours plus vite!

    1. @SPARK qui écrit : “Notre “Neutralité” relève du folklore, qui amuse certains et qui énerve d’autres! ”
      Dans son livre “Le livre de ma mère” Albert Cohen raconte combien sa mère admirait la Suisse ; elle disait que si tous les pays dans le monde étaient comme la Suisse , neutres, il n’y aurait pas de guerre.. c’est logique. “Elle était enthousiaste de ce petit pays , sage et solide, elle rêvait d’un empire mondial suisse “

      1. Elle avait parfaitement raison. D’ailleurs selon la charte de l’ONU, les membres s’engagent à ne jamais faire la guerre les uns aux autres au risque d’être exclus. C’est encore mieux que la neutralité passive. Mais la charte n’est pas respectée !

  7. Mon commentaire de ce matin a été censuré parce qu’il ne correspond pas à la norme de la neutralité suisse? Commentaire, par ailleurs, correcte. Je suis surpris par ce manque de tolérance de Mme Sandoz.

  8. Comme dit le président des USA, “même la Suisse” prend des sanctions !
    Donc : Même le cancre du fond de la classe se met dans le rang !
    Un moment de honte est si vite passé ….
    Tiens ça me rappelle des moments peu glorieux pour la Suisse d’un autre temps.

  9. Neutralité Suisse, celle qui a offert le coffre fort à Hitler et littéralement “chié” sur les victimes de ce monstre. Mais vous le savez très bien “Miss la morale”.

  10. Le CF n’a pas été lent comme on pouvait le déplorer – Une petite semaine pour prendre des décisions qui engagent la Suisse sur une durée difficilement appréciable et pour des conséquences, tout autant incalculables – cela a même été presque du spontané.
    Dans les faits, la neutralité n’existe pas, et pour la Suisse, cette neutralité lui a été imposée et en contre partie, les pays environnants lui épargnent les agressions. C’est un coffre fort des guerres qu’on ne violera pas. De même, si on parvient à faire accepter une Ukraine neutre, ce serait probablement contre son gré et contre sa nature, parce qu’elle veut vraiment en découdre avec son histoire et sa position d’état failli plusieurs fois dans l’histoire ancienne et récente. Le culte de l’héroïsme a besoin de guerre et d’ennemis.

    Dans le cas présent, très dépendante de l’UE pour son commerce extérieur, la Suisse ne peut que s’incliner et accéder à aux décisions de ses voisins occidentaux au nom du réalisme commercial et économique. Mais aussi la peur de subir des sanctions dirigées contre elle nommément…Pour neutralité immorale, inconvenante et mal à propos.
    Entre parenthèse: la seule neutralité praticable serait une impartialité implacable comme la justice qui implique de monter un dossier complet d’instruction (ça prendrait du temps) et de faire délibérer par une instance internationale (si possible impartiale aussi). Ensuite de quoi, les postulats pour la paix pourraient commencer à être examinés. Sans garantie pour cette isuue.

    Indépendamment de ce triste évènement en Ukraine, l’enjeu me semble porter bien plus loin que ce conflit régional. Pascal Décaillet souligne l’indécence de Mme Von der Leyen de vouloir réarmer l’Allemagne (pas l’Ukraine) en voulant faire débloquer 100 milliards d’Euros.
    Je suppose donc qu’elle veut saisir l’occasion pour profiler son pays au leadership du continent européen au cas où la confrontation avec la Russie ferait tomber l’OTAN (si la pression populaire exprime la volonté des Européens et leurs désirs de paix), l’Allemagne, affranchie de la tutelle oppressante des USA, serait la première direction en Europe pour décider avec la Russie ou contre elle de sa destinée. Nous aurions un Empire Européen comme autrefois vivant de ses vassaux.
    Admettons que l’OTAN soit maintenue, les USA seront tenus pour inutiles, puisqu’ils ne se sont pas impliqués dans leur défense contre la Russie par le proxy ukrainien, l’Allemagne, de toute façon, par son rôle de coordinateur dans la collecte d’armes et des finances dans l’Union pour l’Ukraine, apparaîtra comme seul pays capable d’exercer son autorité et ses initiatives qui la place devant tous les autres états.

    Nous n’aurons pas fini de connaître des tensions bellicistes de la part de nos voisins qui voudront défaire et refaire leurs alliances et régler les comptes de leurs frustrations.
    Tous, des pays souverains, mais pas indépendants. Ce sont les autres qui décident de qui peut prendre des libertés.

  11. “naturellement les Etats étrangers”
    Pardon, Madame, c’est du blablabla, pas digne de vous. QUELQUES PEU d’Etats étranger. La (grande) majorité des pays n’a pas pris des sanctions contre la Russie et encore beaucoup moins d’Etats étrangers reprochent à la Suisse de n’avoir pas prise des sanctions plus rapidement. D’ailleurs, je doute fortement que le monde aille considérer la Suisse comme pays neutre dans le futur.

    1. A ceux qui reprochent la lenteur de la Suisse à prendre des sanctions envers la Russie: je trouve cela injuste car le CF , vu le système collégial, a réagi assez rapidement. Nous ne sommes pas un Etat monarchique comme la France où le président de la République, surtout l’actuel, décide de tout sans en référer à ses ministres et encore moins au Parlement, au peuple ! Effectivement quand un seul décide , à la tête d’un Etat, la décision est plus rapide , mais elle comporte quelques dangers car la décision se prend, bien souvent sous l’effet de l’émotion.
      “Le gouvernement monarchique a un grand avantage sur le républicain : les affaires étant menées par un seul, il y a plus de promptitude dans l’exécution” (Montesquieu ) (L’esprit des lois “(???)

  12. La vérité sur les crimes de l’armée ukrainienne sur sa propre population de l’Est; déjà 14’000 morts!

    ttps://odysee.com/@Poilàgratter:3/DONBASS:9

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