Compenser rapidement le rejet de la loi CO2

Il existe certainement une manière rapide et efficace de diminuer la production de CO2 en attendant le remplacement de la loi rejetée, c’est de freiner le recours au « tout numérique ».

On pourrait immédiatement revenir aux factures papier qui ont l’avantage d’être conservées ailleurs que dans le « cloud » producteur généreux de CO2 et dont on ignore l’usage réel.

On pourrait arrêter immédiatement le recours au QR code pour tout ou rien, collecteur de données stockées – où ? Vive la production de CO2 ! – et facilement piratables, vendables, violables.

On pourrait diminuer le recours au télétravail tellement producteur, lui aussi, de CO2.

Et après tout, si on recourait moins aux courriels – souvent inutiles – et plus au courrier, peut-être que cela permettrait à la poste de retrouver son vrai rôle de service public au lieu de réduire nos malheureux facteurs au rang d’envahisseurs des trottoirs avec leurs chuintantes jaunes à remorque.

Enfin, une petite amélioration des services de transports publics, notamment CFF, inciterait à ne plus utiliser forcément sa voiture pour éviter d’attendre vainement sur des quais et devoir consulter une « application » plus ou moins à jour pour savoir ce qui remplace le train qui n’arrive pas ou dont les rares wagons sont « surbondés ».

Etc., etc..

Peut-être qu’une mini-réflexion sur le sujet ne serait pas inutile…. Mais évidemment très « rétrograde ».

 

 

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

36 réponses à “Compenser rapidement le rejet de la loi CO2

  1. Réflexions intéressantes. Moi qui pensais que l’envoi d’un courriel était bien moins énergivore que celui d’un lettre papier avec enveloppe, ai-je tort ? Dans le numérique, ce qui me paraît énergétiquement être le pire, c’est la télévision et les vidéo. Je n’aime pas le QR-code, mais sa production de CO2 me paraît anecdotique. Où trouver une vraie étude à ce sujet. Peut-être que Le Temps ou Heidi News pourrait nous proposer qqch ?

    Les CFF pourraient au moins nous proposer un demi-tarif gratuit pour que l’on ose, sans trop de surcoûts, prendre le train de temps à autre !

  2. Vous proposez de : “Freiner le recours au « tout numérique”.
    C’est un bon début de réflexion, mais l’état, démissionnaire de toutes tâches “rébarbatives” qui auraient pu engendrer une hernie à l’un de ses fonctionnaires, se repose uniquement sur le tout numérique et ne compte pas revenir en arrière.
    Pourquoi? car elle délégue la tâche aux citoyens et se contente de regarder si les formulaires sont bien remplis et si il ne manque pas une virgule. Exemple: Demande RHT Covid ….
    Ou encore mieux, le service de l’agriculture du Valais par exemple: Ils forcent le paysan à remplir des tonnes de formulaires, presque uniquement en ligne sur un site de l’état, et si il manque une virgule vous ne recevez pas vos subventions vignes, agricoles ou élevage.
    Le dictat par l’incompétence du fonctionnaire!
    Par contre nous avons tous les WE un nombres de bobos des villes qui viennent en montagne avec des vélos électrique dont nous exportons les émissions CO2 dans les pays pauvres qui produisent ces batteries, en voiture électrique dont le recyclage des batterie sera aussi exporté dans des pays pauvres …. etc etc…

  3. J’ai bien peur qu’une “mini-réflexion” ne suffise pas et qu’une longue nous emmène au-delà du point de non-retour. Et je ne parle pas du réchauffement climatique qu’on veut faire passer pour une conséquence des activités humaines, ce qui est loin d’être scientifiquement prouvé. Je parle de la destruction systématique de l’écosystème global par le déversement de 18 tonnes de plastics à la minute dans les mers et les océans, par la surpêche, par l’épuisement des sols en monoculture et, finalement par la surpopulation mondiale qui n’arrête pas de grossir au rythme de 1 milliard tous les 15-17 ans.

  4. Et vous allez remplacer votre blog par un plog (le “p” est pour papier) dans la foulée ?
    Évidemment !

  5. Une fois de plus, vous êtes pleine de bon sens, Madame Sandoz.
    Je suis 100% d’accord avec votre commentaire pour faire baisser le CO2.
    J’aime lire vos messages. Vous, au-moins, vous avez le courage de vos opinions .
    Merci et continuez ainsi.
    Mes meilleures salutations.
    Marylou Dubelly Reymond

  6. Pour info, Madame Sandoz, presque tous les véhicules que vous appelez les “pétéradantes jaunes à remorque” sont électriques. Ils envahissent les trottoirs mais ne pétaradent plus.

  7. Commençons par des méthodes plus coercitives contre les vrais pollueurs en Suisse ! Pourquoi ne pas légiférer par exemple sur les milliers de tonnes de CO2 émis par les atomiseurs et autres sulfateuses des vignes ? Et les émissions des hélicoptères ?
    Un atomiseur c’est 20 litres de fuel par jours pour quelques hectares de traitement, une pollution sonore de presque 100 db (un FA18 c’est 130 db). Il faut plus de 15 traitements par année dans ces vignes, et sachant que le cantons de vaud à plus de 4000 hectares ca vous laisse des centaines de milliers de tonnes de CO2 juste pour des vignes dont le vin manque de plus en plus de qualité comme on peut le voir en terme d’exportation puisqu’il n’est que trés peu vendu sur les grandes tables du monde.

  8. On peut certainement se permettre de l’introspection pour identifier dans le numérique et le reste ce qui peut être fait pour diminuer notre production de CO2. Par contre on ne peut pas simplement affirmer que le courrier papier est moins producteur de CO2 que le courrier numérique, sinon on en reste au niveau des disscussion du café du Commerce. Une courte étude sur Internet (désolé; je n’ai pas de livre sur le sujet) montre que la situation n’est pas claire entre le courrier papier et le numérique.
    Et en ce qui concerne le télétravail il faudra que vous m’expliquez comment je génère plus de CO2 en travaillant sur mon ordinateur depuis mon domicile qu’en faisant mes 120km quotidiens pour travailler devant mon ordinateur chez mon employeur

  9. Bonjour Madame Sandoz,
    Un grand merci pour votre billet un brin trop provocateur.
    Vous qui êtes pleine de bon sens : pourquoi est-il si difficile de voir la diminution de la production CO2 comme un investissement là ou c’est possible ; par exemple, si je mets une pompe à chaleur dans mon immeuble, j’ai probablement un retour sur investissement positif après 10 ans. Cela donne du travail en Suisse; améliore la balance commerciale et diminue la production de CO2.
    C’est peut-être un détail au niveau du pays ; mais cela nous fait avancer pas à pas.

  10. Et donc si on commençait par renoncer à alimenter des blogs dont l’utilité est toute relative 🙂 ?!

  11. Faisant partie des “fans” de Mme Sandoz, je pars de l’idée que son blog du jour est du super deuxième degré, voire plus, donc tendant vers l’infini. Plaider pour la fin du tout numérique, c’est plaider aussi pour la disparition des blogs, dont la clientèle est constituée uniquement d’internautes. Bon, le gag m’a bien fait rire, on en redemande…

  12. Il peut être utile de regarder les choses d’un peu plus près pour les comprendre. Tout d’abord, la consommation électrique induite par l’informatique n’est pas une fatalité: pour effectuer une même tâche, le processeur de votre PC consomme environ 32 fois plus que celui de votre tablette. Question d’architecture… On peut encore descendre sensiblement plus bas en utilisant des accélérateurs. C’est un exemple de gaspillage qui peut être généralisé: dans le domaine des transports, il existe des véhicules de tourisme qui consomment 2,5 fois plus que d’autres. Et même parmi les plus économiques, les deux tiers de l’énergie sont utilisés pour vaincre le frottement des pneus. Mesurez l’hygrométrie de votre appartement en hiver: si vous avez moins de 50% sans humidificateur, cela signifie que vous gaspillez de l’énergie dans des courants d’air.
    Plutôt que de taxer pour réserver le gaspillage au riches, il faut adapter sa moralité pour lutter drastiquement contre le gaspillage qui, petit à petit, est devenu phénoménal.

  13. Aucune petite réflexion n’est jamais inutile, et généralement salutaire.

    Le phénomène de l’augmentation exponentielle des données en circulation ne permet hélas plus de traiter et/ou de donner accès à ces données sur des supports papier pérennes, comme il y a dix ans. Les quantités actuelles de données nécessiteraient des tonnes, exponentielles, d’impression supplémentaires papiers, non seulement à l’échelle des entreprises technologiques (ou s’appuyant sur elle) mais aussi rien qu’à l’échelle des modestes artisans et habitants du quartier… quand bien même ils évolueraient déjà dans la sobriété numérique…. A chaque technologie ces avantages comparatifs, l’avantage environnemental du papier se déclinerait-il au fil des variantes de publications souvent consultées, et rarement modifiées ?…. Vers une définition plus complète et plus exhaustive des avantages comparatifs environnementaux du papier ainsi que des situations dans lesquelles le privilégier ?

    Une réflexion; prolongation non inutile, de plus…. ..et qui se prêterait, semble-t’il, davantage au format numérique.

    Quand au droit à ne pas posséder de machine numérique, sera-t’il un jour inscrit dans la constitution ? …Voilà qui permettrait à certains esprits indépendants (bientôt “Terroristes”) de continuer à exister au-delà du seuil de leur disparition/absence d’entité numérique !

  14. Aucune petite réflexion n’est jamais inutile, la réflexion est généralement salutaire. L’’augmentation exponentielle des données en circulation de même que la fréquence de leurs mise-à-jour ne permet hélas plus de traiter et/ou de donner accès à la plupart des données quotidiennement nécessaires sur des supports papier pérennes, comme il y a dix ans. Les quantités actuelles de données nécessiteraient des tonnes, exponentielles, d’impressions supplémentaires papier, non seulement à l’échelle des entreprises technologiques (ou s’appuyant sur elles) mais aussi rien qu’à l’échelle des modestes artisans et habitants du quartier… quand bien même ils privilégieraient déjà dans la sobriété numérique…. Cependant, à chaque technologie ses avantages comparatifs : L’avantage environnemental du papier se déclinerait-il au fil des variantes de publications souvent consultées, et rarement modifiées ?…. ; seule une définition plus complète et plus exhaustive des avantages comparatifs environnementaux du papier, ainsi que des situations dans lesquelles le privilégier, permettrait de préconiser sérieusement son utilisation à des fins de protection environnementale. Voilà une autre réflexion (prolongation non inutile) ..mais dont les échanges se prêteraient, pour le moins, davantage au support numérisé (…Blog). Quand au Droit, celui par exemple, de ne pas posséder de machine numérique, sera-t’il un jour inscrit dans la constitution, afin de protéger le citoyen contre l’obligation un jour, de divulguer toutes ses informations à des sous-traitants tiers (sur mandat de l’état), faute d’alternative étatique indépendante, et organisée ? …Voilà qui permettrait à certains esprits indépendants (bientôt “Terroristes”) de continuer à exister au-delà du seuil de leur disparition/absence d’entité numérique (voire “Virtuelle” selon ce que l’on entend par là) !

  15. Chère Mme Sandoz, certes vos propositions méritent réflexion – mais à mon avis, le télétravail économise les déplacements, c’est donc plutôt favorable du point-de-vue énergétique.
    Mais à mon avis, il faut maintenant saisir l’occasion pour réfléchir calmement – au lieu de faire passer des lois absurdes dans l’urgence: parce qu’IL N’Y A PAS D’URGENCE! Malgré tous les articles et reportages alarmistes sur l’état de la planète, nous ne sommes pas dans une crise climatique: Dans tous les rapports du GIEC (IPCC) on ne parle nulle part de crise, de catastrophe ou d’urgence! Il faut maintenant peser le pour et le contre de toutes les mesures:
    – Est-ce vraiment judicieux de faire miner autant de cobalt (par des enfants congolais!) et du lithium pour des voitures électriques, pour arriver à des montagnes de vieilles batteries non-recyclables?
    – Faut-il miner tout le néodyme (en Chine en des conditions environnementales désastreuses) pour faire des éoliennes qui vont décimer des oiseaux, des chauves-souris et des insectes pour finir dans des décharges?
    -Faire produire des cellules solaires (également en Chine) qui vont bientôt créer des montagnes de déchets non-recyclables?
    – Produire du bio-fuel au lieu de la nourriture?
    – Gaspiller de l’énergie pour capter le CO2?
    Et tout ça en espérant “stabiliser” le climat? (Le climat n’a jamais été stable…)
    Les mesures sont mauvaises, alors que la science n’est pas du tout unanime (lisez “Unsettled” de Stephen Koonin!)
    Réflechissons et prenons que les décisions qu’on ne regrettera pas d’ici 20 ans!

    1. M. Peter F. “Peser le pour et contre de toutes ces mesures”.
      Oui sans doute, il faut réfléchir calmement mais surtout, il ne faut pas oublier la principale énergie utilisée, le pétrole et ses dérivés.
      Car ces énergies fossiles représentent de gigantesques intérêts qui n’ont pas du tout envie d’être remis en question…
      Donc réfléchir calmement, mais rien glisser sous le tapis !

  16. Merci chère Madame de nous rappeler quelques “fondamentaux” en espérant que les activités du climat ainsi que les édiles de nos partis politiques les entendent … même un tout petit peu !

  17. Chère Madame Sandoz,
    Je constate que vous vous êtes résignée à ne plus contester cette loi sur les bases du débat scientifique. Pourtant, je me souviens de billets sur ce blog hébergeant d’excellents débats scientifiques sur le sujet (de mémoire: “la paille et la poutre”). Se référer également au récent transfuge ex climato-alarmiste, Steven Koonin, ancien conseiller scientifique de l’administration Obama, reconnaissant que (je cite): ” l’accumulation du CO2 causée par l’utilisation de combustibles fossiles exerce un effet physique faible au sein du système climatique » ou que « les projections climatiques et d’événements météorologiques futurs reposent sur des modèles dont on peut démontrer qu’ils sont inadaptés ». On voit une nouvelle fois que le débat est loin d’être clos et cela mériterait un petit rappel de votre part, ce qui à nouveau ne manquerait pas de susciter un débat nourri sur la question. On voit dès lors, que le gouvernement nous assène des choses basées sur des évidences qui n’en sont pas et que tout un chacun peut vérifier sur internet. Rien que ce fait mériterait la démission du CF in corpore pour son manque de compétence.

  18. Chère Madame

    Rêver on peut toujours et c est souvent sur le passé.
    Plaisanter et rigoler aussi selon ce que l on lit dans notre vie souvent trop sérieuse.

    Juste qu ici dans le carton de ZH les facteurs et factrices ne chevauchent pas des engins pétaradants et qu on n entend même pas arriver puisqu’ils sont tous électriques.

    Bonnes réflexions;-)

  19. Il me semble que beaucoup de “solutions” que vous exposez sont au contraire de nature à faire exploser les émissions de CO2 et gaz affiliés. Le changement de comportement doit avoir lieu à une autre dimension.
    Entre votre blog et les échanges qu’il suscite, et une impression papier + distribution + courrier des lecteurs, que pensez-vous qui émet le plus de Co2? (ok, maintenant que M.Wilhem ne participe plus aux discussions, on économise peut-être les envoi vers et de l’Amérique du Sud).
    A titre d’exemple, le commerce via les plate-formes en ligne, en dépit de l’incroyable bal des colis retournés, reste nettement moins gourmand que des magasins physiques.
    Par contre, il est des activités numériques qui sont effectivement très douteuses quand à leur pertinence: BTC, réseaux associaux, streaming… Et des e-mails pour tout et n’importe quoi, en effet (catastrophiquement rédigés la plupart du temps). Si seulement on arrivait à éradiquer l’incroyable quantité de spams (des propositions existent, mais pas encore LA solution).

  20. Il est évident que le rôle du numérique dans la production de CO2 est non négligeable.
    Pendant toute cette période de Covid et de télétravail, si certaines personnes étaient très occupées, il s’avère que d’autres se sont quelque peu inventé du travail. Un exemple : vous envoyé un courriel très banal à tous vos collègues et vous lancez ainsi un échange numérique sans fin. Sans parler des vidéos intéressantes ou non que tout le monde s’envoie quotidiennement sans se préoccuper de savoir si elles ne sont pas trop énergivores. On comprend vite qu’une telle consommation dans nos pays occidentaux est très problématique.
    Bien entendu nos responsables politiques détestent aborder le sujet et on est en droit de se demander pour quelle raison. Je trouve cela bizarre et pose la question. En ce qui concerne les partis des » verts » et » verts libéraux », par définition, les plus écologistes d’entre nous, il serait souhaitable qu’ils soient transparents (puisque l’adjectif est à la mode) sur leur consommation numérique. Chantal

  21. Rétrograde peut-être mais c’est aussi le chemin de la raison, du pragmatisme… Autrefois on parlait de sagesse. Y en a-t-il encore en politique?

  22. Vous soulevez là un point très intéressant, et loin d’être rétrograde. Bien au contraire, la sobriété numérique est d’une brûlante actualité, mais c’est un sujet mal-aimé qu’on a tendance à vouloir mettre sous le tapis pour des raisons évidentes. Question énergie, il y a bien les e-mails, l’utilisation de l’ordinateur, la numérisation tous azimuts, etc., mais il y a surtout l’usage immodéré des téléphones portables et de leurs images et vidéos. Et qui a envie de se passer de son portable? Le réseau sature, la consommation de courant explose, tout comme la production d’objets faits pour être connectés en permanence (mirage de la 5G) et remplacés rapidement, et par voie de conséquence, les émissions de GES augmentent aussi. Le Shift Project a fait un travail remarquable sur cette question (projet Lean ICT), que vous trouverez sous: ttps://theshiftproject.org/lean-ict/.

  23. Matière à penser:

    1) “Les problèmes les plus importants et les plus urgents de la technologie d’aujourd’hui:
    (….) la réparation des maux et des dommages occasionnés par la technologie d’hier.”

    Dennis Gabor, Prix Nobel de physique, en 1971

    2) “A l’heure actuelle, on parle de 35 milliards d’équipements numériques utilisés par 5 milliards d’humain. Dans 4 ans, en 2025, ils seront 65 milliards”

    (“4 gestes pour viser la sobriété numérique”, LMD, 30.05.21)

    3) “Un monde virtuel, une pollution bien réelle”

    ttps://wp.unil.ch/allezsavoir/un-monde-virtuel-une-pollution-bien-reelle/

  24. Tant qu’on y est , autant revenir aux tablettes de signes cunéiformes qui économiseront le papier , et puis utiliser des coursiers à pied pour ne pas consommer de pétrole …
    C’était beaucoup mieux avant …

    1. Oui, je me suis fait la même réflexion: autant remplacer les voitures de tourisme (automobiles à usage privé) par chevaux et calèches. C’est plus direct et nettement plus efficace.

  25. Une chose est sûre : en Suisse, la consommation finale d’électricité par tête, la consommation finale d’énergie par tête, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre par tête suivent toutes les trois une courbe descendantes depuis 2005, même si l’usage des outils numériques n’a cessé de croître fortement durant cette même période.

    Valeurs en watts par tête, de 2005 à 2019, pour la consommation finale d’électricité :
    880.0 881.4 868.3 874.2 847.5 872.2 845.5 839.5 837.2 801.1 802.8 791.8 789.9 772.9 761.5

    Valeurs en watts par tête, de 2005 à 2019, pour la consommation d’énergie finale :
    3’744 3’710 3’580 3’664 3’546 3’662 3’379 3’458 3’513 3’201 3’213 3’228 3’191 3’096 3’085

    Émissions de gaz à effet de serre en tonnes de CO2 équivalent par tête, de 2005 à 2019 :
    7.46 7.37 7.05 7.15 6.87 7.01 6.41 6.51 6.55 5.98 5.86 5.83 5.68 5.46 5.39

    Nous sommes sur la bonne voie … sans devoir revenir aux tablettes d’argile !

  26. “l existe certainement une manière rapide et efficace de diminuer la production de CO2 en attendant le remplacement de la loi rejetée, c’est de freiner le recours au « tout numérique.”

    Comme le suggère un de vos lecteurs, il existe une manière encore plus radicale de diminuer le recours au tout numérique, c’est de supprimer les blogs. Il n’aura d’ailleurs échappé à personne que celle qui bat, et de loin, tous les records en courriels sur le sien, c’est vous. Moralité: faites ce que je dis mais pas ce que je fais.

    Libre à vous de préférer voir vos tiroirs encombrés de factures, dont la loi impose qu’on les conserve pendant dix ans, plutôt que de les enregistrer sur un “nuage” (cloud) – qui, soit dit en passant, consomme moins d’électricité qu’une machine à laver, un four à micro-ondes, une poêle à frire électrique, un fer à repasser ou un séchoir à cheveux.

    Libre aussi à vous de taper votre courrier sur une vieille machine à écrire – pourquoi pas une Torpedo modèle 1913? – en y insérant et retirant feuilles de papier et de carbone avec corrections par typex, de le glisser dans une enveloppe affranchie et de vous déplacer jusqu’à la prochaine boîte aux lettres pour l’expédier plutôt que de faire le tout, sans frais ni efforts inutiles, sur votre traitement de texte.

    Quant au télé-travail, malgré tous les inconvénients qu’il implique pour certains , sans lui la moitié de l’économie mondiale, paralysée depuis plus d’un an par un virus invisible de moins d’un dix-millième de millimètre, serait en faillite depuis longtemps. On peut en dire autant du télé-enseignement.

    Oui, la liberté a un prix, et celui-ci se mesure non pas en francs, mais en capacité d’adaptation aux nouveaux outils. Mais à vous lire, il semble que vous préfériez la captivité.

    Quel sera le plaidoyer de votre prochain blog – le retour à la cavalerie?

    1. “L’intelligence, c’est la faculté d’adaptation” disait, semble-t-il, André Gide

      1. En effet, c’est une citation de Gide. Piaget dit aussi que l’intelligence, c’est l’adaptation. Et rejoint ainsi Aristote, qui observait que même les cailloux et les mauvaises herbes, par leur faculté d’adaptation à leur milieu, étaient dotées d’une forme d’intelligence.

        Mais avec les progrès de l’intelligence artificielle, il semble que la stupidité naturelle ne soit pas en reste.

        Quant à Serge Gainsbourg, il pensait, comme ma grand-mère, que mieux vaut passer pour con que pour trop intelligent:

        “La connerie, disait-il, c’est la décontraction de l’intelligence. Alors, parfois, je me permets d’être con sciemment.”

  27. Ayant fait un doctorat en science de l’environnement votre argumentaire me pique les yeux. Mais c’est encore pire quand je lis les autres posts sur votre blog. Restez svp dans votre domaine de compétence. Vos croyances vous regarde mais de la à dire que la planète est réchauffée par le saint esprit ou que le télétravail pollue davantage c’est une insulte à la science et à vos lecteurs.

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