Avant la fin du mois, faire un point sérieux et public de la situation

Voici bientôt une année que nous naviguons à vue en matière de pandémie. Il est hors de question de continuer à tuer la vie pour « protéger les hôpitaux » comme le répètent les scientifiques.

Une première question vient à l’esprit à ce propos : quelles sont les mesures prises, à prendre ou au moins envisagées pour éviter à l’avenir que la surcharge des hôpitaux et du personnel soignant soit à nouveau la cause d’une destruction de la vie d’une population ? – N’y a-t-il aucun moyen envisageable en dehors des quarantaines, fermetures souvent incompréhensibles de lieux de vie, menaces de tester tous les enfants à l’école, au risque de les soumettre à une tension considérable, traçages impossibles à partir d’un certain nombre de personnes, communications semant la peur, scènes de piqûres et de fouille-nez à la télévision comme si nous étions des animaux de l’émission « les nouveaux vétérinaires » ?

Tant de questions

Quelles sont les mesures envisagées d’une manière générale pour assurer le fonctionnement des hôpitaux en cas de catastrophe naturelle avec des milliers de blessés ? Comment augmenter le personnel soignant ? Quelles méthodes de soins ou quels remèdes sont déjà pratiqués avec succès afin de juguler la maladie dès ses débuts, voire de fortifier l’état général des personnes afin de les rendre plus résistantes en attendant les vaccins ? Est-il interdit aux scientifiques officiels de se prononcer autrement que pour entretenir le catastrophisme, la peur générale et la culpabilisation des jeunes en particulier ?

Il y a des questions de pur bon sens qui ne sont jamais posées. Les parlementaires sont-ils dénués de toute curiosité ?

Pourquoi cache-t-on les prix négociés avec les Pharmas pour les vaccins ? Est-ce seulement pour des motifs de diplomatie internationale ? Qui finance la publicité dans les journaux en faveur de la vaccination – par exemple, page entière, à trois reprises au moins, dans Le Temps, où la professeure Solange Peters déclare « Je me ferai vacciner » ? Les Commissions fédérales des finances ou/et de gestion devront s’assurer que ce n’est pas l’argent public qui assume les frais de publicité.

Est-il logique de commencer par vacciner les personnes du 3e ou du 4e âge – dont je fais partie (mais je ne me suis pas encore précipitée, pour plusieurs raisons) – avant le personnel soignant, les enseignants et toutes les personnes actives professionnellement bien plus exposées au risque d’une contamination que celles, précisément, qui peuvent rester assez sagement chez elles ?

Il ne s’agit pas de prétendre que la gestion de la pandémie est facile, mais quand une société est en train de mourir de la protection imposée, il faut qu’elle puisse au moins donner un consentement éclairé.

 

 

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

100 réponses à “Avant la fin du mois, faire un point sérieux et public de la situation

  1. Chère Suzette,
    Merci pour ce nouveau billet qui soulève tant de questions élémentaires qui auraient dû être posées depuis longtemps par nos parlementaires et par la horde de journalistes que compte notre pays. Mais c’est hélas un suivisme et un amorphisme extrêmement décevants qui prévalent.
    En passant, je suis curieux de voir comment sera considérée la pétition “Stop Lockdown” qui en quelques jours a déjà récolté près de 230000 signatures ?

    1. Comment sont vérifiées les signatures ? Si en quelques jours 230’000 signatures sont récoltées, sans doublons, cela ne doit pas être difficile de le faire par voie d’initiative poulaire aux signatures vérifiées.

      Lorsque dans un contexte de progression du variant anglais vous aurez levé les mesures de protections, je crains que la pétition “Stop Carnage” ne récolte beaucoup de signature.

  2. @Mme Sandoz : Les questions que vous posez sont d’autant pertinentes que Bill Gates a déjà annoncé urbi et orbi (vidéo disponible sur youtube) que la prochaine “plandémie” sera encore plus terrible que l’actuelle.

  3. Brillantissime synthèse, merci chère Madame !

    Espérons que nos édiles s’en inspireront pour réfléchir et agir.

    Bien à vous,

    Michel Vernaz

  4. Madame,
    Votre demande est parfaitement justifiée ! Mais sera-t-il possible pour le Conseil fédéral d’y répondre d’ici la fin du mois comme vous le souhaitez ? Et sinon lui, qui d’autre de crédible dans la situation actuelle pourrait le faire ? De plus, les incertitudes actuelles liées à l’émergence de plusieurs nouveaux variants de ce virus ne sont guère favorables à une réflexion sereine sur la gestion de cette crise qui n’en finit pas.
    Lorsque vous dites que nous naviguons à vue depuis une année, vous avez raison. Mais je me permettrais cependant de distinguer la gestion de la première vague de celle de la deuxième. Au printemps 2020, mis à part quelques pays asiatiques, personne n’était malheureusement préparé à cette pandémie et la Suisse a lutté de façon honorable à mon avis, le Conseil fédéral ayant bien utilisé les compétences que lui demande la loi sur les épidémies. Et en comparaison internationale, quant aux coûts humains et économiques, notre pays s’en est alors très bien sorti. Mais tout à basculé durant l’été lorsque les cantons ont souhaité piloter la suite tout en ne prenant vraisemblablement pas assez au sérieux les avertissements alors sensés de la task force fédérale. Et le résultat de ce pilotage à vue, comme vous le dites si bien, ne s’est pas fait attendre puisque le bilan de cette deuxième vague ne nous placera certainement pas parmi les meilleurs du monde en terme de souffrances humaines et de coûts pour les générations futures. Je ne serais pas étonné que dans un avenir proche un rapport sur cette crise regrette que le Conseil fédéral n’ait pas gardé ses compétences initiales.
    Permettez-moi une dernière remarque toute personnelle : avec un gouvernement comportant des Conseillers fédéraux tels que K.Furgler, F.Cotti ou P.Couchepin par exemple et avec des présidents de partis nationaux tels que F.Steinegger ou P.Bodenmann par exemple, la Suisse ne serait pas à encore naviguer à vue depuis bientôt une année.

  5. La première des choses à faire est de regarder ce qui fonctionne ailleurs. Et que constatons-nous ?

    Que les pays qui

    – appliquent un confinement strict mais court
    – réouvrent ensuite largement
    – exigent un traçage obligatoire pour tous et des tests aux frontières
    – tracent de près le peu de nouveaux cas (puisque la fermeture a étouffé la propagation)
    – contrôlent les quarantaines

    vivent presque normalement. Et sans masque.

  6. Vous avez mille fois raison: une analyse complète de la pandémie devient incontournable. Trois exemples de problèmes qui m’ont interpellé: notre Service de santé national traiterait toujours les informations cantonales par fax, un outil du moyen âge. Pourquoi les cliniques privées ont-elles été mises à l’écart de la crise sanitaire? Pourquoi la prévention, notamment le dopage de nos défenses immunitaires, n’est jamais évoquée?

    Ce n’est qu’un échantillon des questions que le citoyen lambda se pose. Merci pour votre combat pour plus de clarté.

    Daniel Mange

    1. Les cliniques privées n’ont pas à Genève été mis à l’écart lors de la “deuxième vague”. Le médecin cantonal use et abuse de courriel en violation de la loi sur la procédure administrative et des normes protégeant la personnalité.

    2. @Mange “(…)traiterait toujours les informations cantonales par fax, un outil du moyen âge.” écrivez-vous
      Pas d’accord avec vous… Un message par fax est très rapide et sonore à son arrivée chez le destinataire.. Il m’est arrivé d’envoyer des documents par mail… la ou les personnes à qui ils s’adressaient ne les lisaient parfois que plusieurs heures, voire plusieurs jours après leur réception… Il y a des documents que vous devez scanner pour envoyer par internet “en pièce jointe” ce qui prend du temps alors que par fax , le document est envoyé avec une grande rapidité, tel quel sans autre forme de procès (excusez-moi d’avoir fait une entorse au sujet proposé par Mme Sandoz..)

  7. Chère Madame, comme d’habitude vous posez les bonnes questions. Et comme d’habitude, il n’est pas sûr que ceux à qui vous les posez prennent la peine d’y répondre…
    Tel est désormais l’état de notre démocrature.

  8. 1 réponse à toutes vos questions: investir dans l’armée au même niveau du PIB que dans les années 80.

    Nous aurions des hôpitaux de campagne, des stocks de masques, … A la place, l’armée a dû reprendre en urgences la pharmacie de l’armée aux incompétents de la protection civile en mai et corriger leurs erreurs de la dernière décennie…

    La Suisse allait mieux quand ses citoyens étaient des soldats, pas des civilistes en télétravail dans un home…

    1. “La Suisse allait mieux quand ses citoyens étaient des soldats”? Et les femmes suisses alors, partie négligeable? Ou est-ce que la Suisse allait aussi mieux selon vous quand celles-ci ne s’occupaient dans le même temps que des 3 “K” (Kinder, Küche, Kirche) ?! 🙂

      1. Les femmes sont admis à l’armée suisse depuis 1934, bien avant leur droit de vote. Et elles y font un super travail. Elles, au moins, ne cherchent pas des excuses psy pour ne pas accomplir leurs obligations….

        Elles sont géniales.
        Ta façon de voir les choses prouve juste que tu perpétues (inconsciemment?) un système patriarcal.

        1. Au courageux anonyme (qui se permet de tutoyer et insulter quelqu’un qui, lui, écrit sous son véritable nom): réponse d’une mauvaise foi crasse! Justement, je m’élevais contre votre façon de prétendre que pour être un bon citoyen il faut avoir été soldat, ce qui exclut la grande majorité des femmes. Le contraire d’une vision patriarcale que VOUS par contre semblez cultiver! Entre parenthèses, j’ai eu l’occasion, malgré mon âge (75 ans) de remplir mes obligations militaires en compagnie de (quelques) femmes, le corps de troupe auquel j’avais été affecté ayant été un des premiers à en incorporer régulièrement. Effectivement, très motivées et compétentes (mais une TOUTE PETITE minorité, et non la majorité des femmes; les autres n’étant alors pas de bonnes citoyennes ?!)!

    2. Mais quelle bonne idée. D’ailleurs les spécificités Suisse telles que l’arme de service à la maison ont été d’une grande utilité durant la pandémie. Ajoutons la contamination dans les dortoirs lors de vague 1 (qui ont ensuite travaillé dans les hôpitaux) et télé-armée (avec pseudo-Zoom qui fonctionne pas) lors de vague 2. Scénario idéal pour gagner un prix au prochain festival du film d’humour.

      Au fait, on fait une fondue géante ce soir dans l’abri anti-atomique obligatoire (très utile contre le Covid car les restos sont fermés) avec une trentaine de potes, vous vous joignez à nous ?

  9. C’est un plaisir de lire votre message. Oui, il faut le consentement de la population! Et beaucoup de personnes souhaitent une approche plus proportionnelle – qui permette de vivre, de soutenir la santé de la population (système immunitaire, santé du corps et du mental, alimentation équilibrée).
    Ces vaccins expérimentaux ne devraient pas être présentés comme une solution miracle. Il n’y a pas de solution miracle. Nous devons vivre avec les maladies et virus qui nous entourent. Nous faisons partie de la vie. De même que nous sommes soucieux de l’écologie – par amour de la nature, nous devons être soucieux de l’écologie de l’être humain. C’est un travail de longue haleine, et les vaccins une fausse solution, si nous vivons dans un environnement toxique.
    Le prolongement indéfini du confinement nous tue, il ne soigne pas. Il n’améliore pas notre immunité. Il fait très mal à notre vie sociale. Or nous sommes des êtres sociaux. Nous avons besoin de vie sociale pour notre équilibre. Et qu’on ne vienne pas nous dire que ce sont les seul réseaux sociaux qui font une vie sociale équilibrée! C’est un mensonge.

    1. “(système immunitaire, santé du corps et du mental, alimentation équilibrée)”. Vous avez oublié l’homéopathie !

    2. Madame,
      vous avez le mérite de vous tourner vers l’avenir, cela fait un an déjà que notre économie, notre société se délitent, et qu’est-il proposé pour construire un futur tenant compte de ces risques à venir? J’ai lu qu’il était demandé par le conseil d’Etat vaudois un crédit additionnel de 2,83 millions pour les extérieurs du pole muséal lausannois cela contribuera t il à assurer notre “autonomie sanitaire” tout comme les dépenses publicitaire de l’OFSP en faveur d’une vaccination inprogrammable à ce jour pour la grande majorité d’entre nous?
      Merci de formuler si bien nos interrogations, prenez soin de vous.

    3. @Samy : Merci, vous avez tout dit de manière claire et rationnelle. Et êtes le premier à relever l’inânité des inoculations d’un produit dont on ne connaît rien de leurs effets à moyen et long terme. Déjà que les dizaines de décès de personnel soignant aux USA, en GB et ailleurs consécutifs à l’injection des mARN diminue leur nombre ce qui n’est peut-être pas trop bien pour le système de santé. En effet, l’Etat préfère miser sur des produits aux effets durables inconnus plutôt que de se soucier de l’éducation alimentaire afin de se forger un système immunitaire performant. Le corps humain est merveilleusement bien équipé en défenses immunitaires mais il faut faire le nécessaire pour le garder en état de fonctionnement. Conseiller aux gens de rester à la maison ou de ne sortir se promener que masqué comme un bandit et empêcher le soleil de nous aider à synthétiser la vitamine D, premier rempart d’un bon système immunitaire, me paraît d’une imbécillité accomplie. Mais la majorité de la populace est moutonne et lorsqu’on voit des premiers de classe mettre le masque alors qu’ils sont tout seul dans leur voiture ou en forêt, on se dit qu’Einstein avait décidément vu juste…

      1. @Eric D.

        Ha ha ha, jamais lu un truc pareil: pour renforcer votre merveilleux système, je vous conseille Ebola ou le VIH… ce qui ne vous tue pas, vous rend plus fort n’est ce pas ? Pour rappel, pré-vaccins et antibiotiques, l’espérance de vie tournait autour de 50-60 ans.

        Cela dit, vous avez raison, vu qu’on manque de doses, il faut le réserver à ceux qui en ont besoin donc votre propagande est plutôt utile. Merci.

        1. Que les antibiotiques, l’hygiène, l’eau potable, le chauffage des bâtiments, les égouts et une alimentation de qualité aient contribué à améliorer radicalement l’espérance de vie, tout cela est prouvé et très bien documenté. De même pour la médecine d’urgence et les soins dentaires.
          En revanche, que les vaccins aient eu un grand rôle là dedans, c’est beaucoup moins clair. Des personnes non vaccinées vivent aussi longtemps que les vaccinés lorsque leur condition de vie est bonne. Mais bon, je ne veux pas choquer vos croyances.
          Les pays qui vaccinent le plus, ne sont pas forcément ceux où la population est en meilleure santé. Les vaccins ont des effets secondaires, cela aussi est prouvé scientifiquement.
          Donc, la vaccination est un acte médical qui doit être réalisé selon la santé des uns et des autres. Et pas un acte magique qui par sa seule existence magique guérirait tout le monde par miracle. D’autant plus pour des vaccins expérimentaux, pour lesquels le recul scientifique est très réduit. Prudence est mère de bien des vertus, notamment médicales!

  10. “Est-il logique de commencer par vacciner les personnes du 3e ou du 4e âge ”
    ……………………………………
    Ce n’est peut être pas logique pour nous , le peuple qui ne doit que suivre , obéir et se taire sous peine d’accusation de complotisme, mais c’est une logique pour les autorités – scientifiques et/ou politiques – qui en réalité ne sont pas vraiment sûrs de efficacité des vaccins ni de leurs effets secondaires vu que le recul manque quant à la recherche, les tests et les résultats sur long terme, . Tous les vaccins depuis celui de la rage jusqu’au BCG ont été mis sur le marché après plusieurs années de tests .
    Alors, en vaccinant du Covid d’abord “les vieux” ,s’il y a un problème et que certains d’entre eux passent l’arme à gauche quelque temps après la vaccination, on pourra mettre ce drame sur leur état de santé qui de toute façon allait les emporter d’un jour à l’autre . J’entends déjà certains me qualifier de complotiste. Pourtant, il est permis de se dire que les personnes âgées auraient pu rester confinées
    le temps de vacciner le personnel soignant en priorité puis le reste de la population et les personnes âgées en dernier lieu, puisque de toute façon confinées elles ne risquaient pas une contamination. Leur confinement aurait alors été plus court. Il me semble que ce scenario est on ne peut plus logique.. mais “on” ne pouvait pas prendre le risque d’effets secondaires encore inconnus ,sur la population plus jeune…

    1. Sauf que l’on va dire aux jeunes en bonne santé de se faire vacciner d’ici l’été et qu’on ne saura rien de plus quant aux éventuels effets secondaires sérieux à moyen et long terme à ce moment.

      Il n’est pas dénué de sens et d’humanité de vouloir protéger les plus faibles, qui, vaccinés, pourront avoir des contacts avec les plus jeunes.

  11. Les scientifiques d’abord naviguent à vue …
    Le principe repose d’abord sur un service sanitaire opérationnel dans toutes circonstances et vous seriez la première à vous plaindre s’il ne fonctionnait plus !
    Donc il faut réduire les prises en charge à cause du covid19 , soit en limitant les contacts , soit par le vaccin. Selon les statistiques médicales bien documentées depuis 1 an, nous connaissons les personnes à risques qui engorgent les hôpitaux et par voie de conséquence, celles qui doivent être vaccinées en priorité ! De la pure logique …

  12. Merci Madame Sandoz, de continuer à mettre l’information au centre, face à la ‘comm’ politique et journalistique (?), et la publicité dissimulée. De concert aujourd’hui avec Jamal Reddani, des yeux s’ouvrent peut-être…

  13. Chère Suzette, je serai heureuse d’en discuter avec vous.
    Beaucoup de concepts médicaux et scientifiques énoncés dans ce blog restent imprécis. Le format du blog ne s’y prête certainement pas.
    Rien n’est plus complexe que de combiner les aspects épidémiologiques, sociaux et sociétaux, additionnés aux vulnérabilités individuelles, pour chaque décision stratégique.
    Je me retrouve cependant, avec un certain étonnement politique, dans vos questionnement sur le marché des médicaments en général, et spécifiquement du vaccin. Ainsi que sur cette immense inquiétude pour un monde qui souffre, à l’arrêt – constat qui a spécifiquement motivé ma campagne pour la vaccination, financée par l’OFSP.

    1. Cette campagne n’est que propagande dès lors qu’elle ne fait pas savoir que l’on ne connaît pas grand chose quant aux effets secondaires sérieux à moyen et long termes des deux vaccins autorisés. Ce alors que des effets inconnus à court terme surgissent dans le cadre, par exemple, de la pharmacovigilance française. L’ampleur et le nature de ce que signale la pharmacovigilance française n’est sans doute pas de nature à conclure à ce qu’il y a lieu de mettre fin aux vaccinations, mais met en exergue le fait que ces vaccins n’ont pas fait à ce jour l’objet d’une étude phase III, seul des résultats intermédiaires de phase III ayant été publiés. L’OFSP en permettant la publication d’une notice qui ne mentionne pas ce point ne fait que dissimuler.

      Cette campagne tend à violer un principe cardinal : le consentement éclairé du patient.

      En face des risques, inconnus, il y a des bénéfices. Ceux-ci sont indiscutables et importants pour tout une catégorie de la population. Mais il est bien difficile de faire une balance bénéfices/risques lorsqu’on ne connaît pas l’un des termes de la balance.

      Le bénéfice d’une vaccination n’est pas la même pour tous. Il dépend notamment du risque que fait courir la maladie. Risque de mortalité. Risque de morbidité. Un centre de vaccination n’informe pas de ces risques individualisés. De nombreux médecins sont incapables ou n’ont pas la volonté de le faire.

      Pensez-vous viser avec votre campagne pour la vaccination ceux qui présentent le moins de risques face à la maladie ? Pouvez-vous faire injecter un vaccin aux effets à moyen et long termes inconnus sur un sujet jeune et en bonne santé ? S’agissant de cette catégorie vous devriez consacrer vos efforts au port du casque par les conducteurs de deux roues. Cela aurait plus de sens.

      Votre honorable confrère Siegrist clame l’innocuité établie de ces deux vaccins. Elle n’a aucune crédibilité. Ce d’autant plus qu’elle avait été surprise par l’efficacité des vaccins à ARN messager médicinaux. Ce qui est une raison de plus pour ne pas croire en ses capacités de prédictions.

      1. Bonsoir CEDH. Merci de votre clairvoyance. Mes petites enquêtes tout à fait privées démontrent aussi que lorsque nous demandons des précisions écrites en ALLERGOLOGIE et IMMUNOLOGIE par rapport aux potentiels dangers de ces très nouveaux vaccins lorsqu’un(e) patient(e) a déjà 1 ou 2 passeports d’allergies diverses, et des valeurs immunologiques hors-normes en permanence (rapport CD4/CD8 très élevé, tout à fait viable mais à ne pas trop “chatouiller” sans nécessité absolue), c’est le désert des réponses écrites ……. Donc un désert de réponses adéquates pire que le désert de Gobi et qui en dit très long sur la mentalité médicale 2020-2021.
        En d’autres termes, zéro prise de position écrite = zéro certitude, voire encore un zéro pointé absolu dans le respect des patient(e)s ! Et ce désert de réponses des spécialistes rejoint certaines directives OFSP complètement à côté de la plaque (cf. mon précédent petit commentaire).
        Par contre, il est très important de souligner que ma pharmaco-toxicologue personnelle (une professeure vraiment respectable et digne de confiance) a répondu très rapidement et très honnêtement par, je cite “NO-ONE KNOWS” ………
        Et que, triste ironie, les futur(e)s vacciné(e)s sont devenu(e)s des “client(e)s” dans les formulaires en français du Canton de Zurich. La traduction de l’anglais “patient” est devenue “client(e)s”. Bravo je dois dire. Un(e) client(e) de la Migros ou de la Coop, d’Esselunga ou encore de Tigros ou d’une institution universitaire lambda, avec carte de fidélité c’est certain.
        En vous souhaitant une agréable soirée, je vous laisse en tirer les conclusions qui s’imposent.

      2. Il était question de la Professeure Claire – Anne Siegrist dans l’un des commentaires et je dois avouer qu’il me paraît de plus en plus difficile de lui faire confiance. En effet,
        j’ai lu dans le Temps du 4 janvier 2021 que l’OFSP n’écartait pas la solution des applications Apple pour les carnets de vaccination, mais préfèrait que ces données soient stockées dans l’application helvétique myViavac.
        tps://www.letemps.ch/economie/carnet-vaccination-chez-apple-non-merci-dit-suisse

        J’ai ouvert sur le web la page de myViavac :
        Le carnet de vaccination électronique
        tps://www.mesvaccins.ch/
        Et j’ai cherché qui avait fondé cette entreprise conseillée par l’OFSP pour créer les carnets de vaccination électroniques:
        tps://www.moneyhouse.ch/fr/company/viavac-gmbh-5190818661/management
        et il s’agit de la professeure Claire-Anne Siegrist. Vous aviez dit conflits d’intérêts?
        Je reste perplexe.
        Marianne Strahm

      3. Bonjour et merci beaucoup CEDH. Nous sommes rarissimes celles et ceux à nous préoccuper des effets secondaires de ces vaccins. Qui restent à ce jour un peu comme de très grands prématurés dont le pronostic est réservé ! Mon honnête Prof. de pharmaco-toxicologie a bien noté noir sur blanc “no-one knows”. Rarissime commentaire. Donc sous peu il y aura de belles bagarres inter-spécialités et me réjouis d’avance d’observer ce phénomène hélas connu dans ce milieu mais jamais correctement soigné (un peu comme un “cancer” du corps médical). Tout est question de pouvoir et de domination sur nous autres les pauvres ères ! Alors si seulement cette pandémie pouvait amener une vraie, profonde et radicale révolution dans le comportement des médecins, ce serait formidable. Je ne peux m’étendre car suis en voyage (mais oui c’est tout à fait possible et très recommandé malgré mon âge). Bons messages d’ailleurs. eab

    2. Merci Madame
      Je serais aussi intéressée par votre opinion sûrement fondée sur des éléments auxquels le commun des mortels ne pense pas

  14. Madame le Professeur,

    En bref, vous nous suggérez que l’on nous cache tout et qu’il existe une solution miracle, que vous ignorez ou nous dissimulez, et que l’avenir est prévisible.

    Vous nous suggérez de vacciner en priorité des personnes sans facteur de risque, alors que l’on ne sait pas si la vaccination protège les autres et nous invitez à dépenser plus pour la santé. Vous politicienne libérale qui avez toujours lutté pour les diminuer ! Là, vous naviguez à vue.

    Lorsque l’on compare les cantons et la progression du variant dit anglais, les mesures actuelles sont un peu insuffisantes pour protéger l’appareil hospitalier et ce à brève échéance. Il n’est donc pas possible d’amplifier l’appareil hospitalier. Quelles mesures prendre ?

    Appliquer celle que nous avons édictées avec rigueur. Je connais une GAFA genevoise qui pourrait amplifier le travail à distance. Il faut lutter contre le je-m’en-foutisme (cela dépend des quartiers, ceux qui ne sont pas de votre bord étant les pires) et, il s’agit là des clients et des passants, mais aussi des commerçants. Passer aux FFP2 et/ou exiger, en alternative, des masques trois plis chirurgicaux portés à la CDC (bien plus efficace).

    Exiger des commerçants une ventilation adéquate et la vérifier (par teneur de CO2 modulé par une éventuelle filtration HEPA). En contrepartie, les commerces vertueux pourraient ré-ouvrir. Préparer l’ouverture des terrasses.

    Je ne sais pas où vous habitez maintenant. J’ai souvenir de vous avoir aperçu, après l’Unil et les CFF, près d’un petit parking de la banlieu aisée de Lausanne. Il doit être plus facile d’y vivre que de vivre dans une HLM.

    Bonne continuation et bonne santé.

  15. Chère Madame,

    Merci de rappeler ces remarques de bon sens mais tout le monde ne semble pas en être pourvu.
    J’appartiens aussi au 3ème âge et ne suis pas pressée de me faire vacciner (les médecins que je connais non plus).
    Vous n’avez pas abordé une question qui me taraude: pourquoi la Suisse n’a-t-elle commandé que 3 types de vaccins, 2 à ARNm et Astrazeneca? Commander un vaccin plus classique, comme le Spoutnik 5 me semblait plus judicieux.

      1. Spoutnik V n’est pas plus “classique” que le vaccin Astrazena. C’est la même technologie. Les vaccins “classiques” à virus neutralisés disponibles sont deux (je crois) vaccins chinois.

  16. Dans un billet précédent, je vous avais interpellé, en vous demandant quelles mesures _concrètes_ et différentes des variantes sur les mesures actuelles vous préconiseriez pour éviter l’engorgement des hôpitaux. Vous n’y aviez pas répondu. Pourquoi? Parce que vous savez qu’il n’y en a pas.

    Courant septembre, vous teniez des propos similaires (“Le grand cirque des crachoirs” du 20 septembre 2020 ou “Et si on nous disait la vérité” du 28 septembre 2020). Une deuxième vague, 8’000 morts et des vaudois évacués du CHUV sur Zurich par hélicoptère plus tard, vos propos faussement naïfs, et vos questionnements maintes fois répondus ici-même sonnent mal. Faites-vous exprès de ne pas comprendre? Ne comprenez-vous vraiment pas? Remuez vous les problèmes sans que la solution ne soit un but, à la façon de l’UDC des grandes années et dans une démarche populiste?

    1. Bonjour,
      Pourriez-vous prouver que les mesures de fermetures proposées ont effectivement permis d’éviter l’engorgement des hôpitaux?
      Car à ce jour, je n’ai rien lu qui ne prouve scientifiquement que les mesures de fermeture prises font baisser l’épidémie. Comparez les pays, et leurs diverses mesures et vous verrez qu’il n’y a pas de lien de causalité avéré entre les mesures prises et l’évolution de l’épidémie.
      En revanche, ce qui est sûr, c’est que ces mesures font couler l’économie et mourir toute la vie sociale. Le taux de suicide explose, le taux de dépression aussi. Là, c’est sûr qu’il y a un lien causal. De plus, l’endettement sera bientôt hors de contrôle.
      Donc oui, Madame Sandoz a tout a fait raison de poser des questions. Même si ces questions dérangent votre confort mental, elles sont légitimes.

        1. @ Calimero
          Désolé, mais je ne suis pas sensible à la culpabilisation émotionnelle……

      1. La corrélation de l’annonce des mesures et des courbes de contamination saute aux yeux, mais vous avez raison, corrélation et causalité ne vont pas toujours en paire. Alors, on fait de vraies études… juste un exemple, parmi d’autres, Google est votre ami sinon: ww.medrxiv.org/content/10.1101/2020.06.08.20125765v2.full

        Pour aller vite: “Conclusion The present work showed an intrinsic effect of lockdown to decrease hospital burden, but its efficacy on hospital burden may have been increased if established sooner.”

        Si l’anglais est un problème, deepl est votre ami aussi.

        Ce qui dérange mon confort mental, ce n’est pas la question, c’est le fait de la reposer encore et encore en croyant que la réponse changera comme par magie. Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir comme dit le proverbe

        1. De telles études hypothétiques ont malheureusement une valeur très limitée. L’auteur D.Ternant est d’ailleurs spécialiste de pharmacologie. Absolument pas formé pour faire de la statistique appliquée aux épidémies. Si c’est tout ce que vous avez, c’est bien peu. De plus, cette étude théorique date du mois de juin 2020. De l’eau a coulé sous les ponts depuis. Où l’on voit maintenant que la stratégie qui pouvait sembler efficace un premier temps, ne l’est pas dans la durée.
          Vous pouvez prendre les courbes de mortalité des divers pays (euromomo.eu) et les comparer aux diverses mesures des divers pays. A ce titre, on voit bien que la Suède a un meilleur résultat que la Suisse fin 2020. Alors qu’à l’été, la situation suédoise paraissait catastrophique comparée à celle de la Suisse. D’ailleurs, la connaissance d’une épidémie en cours ne saurait être définitive, bien des facteurs entrant en ligne de compte. A ce jour, le confinement ne me parait pas une mesure efficace. Vous pouvez aussi citer l’étude de John Ioannidis, qui est assurément un grand spécialiste du domaine .Mais il sera difficile de vous dissuader, vu que vous avez déjà des réponses définitives.

          1. Donc vous accordez plus d’importance à la personne, qu’au contenu. D’un point de vue du contenu, l’étude de Ioannidis est très discutable, notamment à cause justement de l’utilisation de la sainte Suède, qui n’a pas été cet îlot de liberté fantasmé et dont les résultats sont au final très mauvais. Pour rappel, il y a eu plus de morts par habitants qu’en Suisse qui n’a pas brillé, et _10x_ plus de morts par habitants que ses voisins la Finlande et la Norvège.

            Et vos sources et chiffres concernant l’évolution du nombre de suicides?

          2. @Samuel
            Assurément, il faut accorder plus d’attention à une étude publiée par un grand spécialiste du domaine, qui a reçu de multiples prix pour ses travaux dans le domaine. Le fait qu’il contredise des politiciens aux manettes en fait d’ailleurs un chercheur courageux – car il met sa réputation en jeu. Vous pouvez en discuter à la marge, mais vous n’avez pas sa réputation, ni son expérience dans le domaine.
            Quant à la Suède, sa surmortalité 2020 toutes causes confondues (la crise ayant aussi engendré des morts d’autres maladies, par manque de soins ou détresse psychique) est moins importante que la surmortalité en Suisse. Donc oui, la Suède a globalement mieux géré la crise que la Suisse, et ce en préservant son économie.
            Cela ne signifie pas que la Suède ait tout réussi. Il y a bcp à critiquer dans sa gestion des EMS au printemps (en Suisse aussi d’ailleurs). Mais le fait de chercher des mesures proportionnelles était très réaliste pour affronter une telle crise sur le long terme, ce qui évite des mesures en yo-yo comme en Suisse. Quant à la Norvège, elle semble avoir été bcp moins confrontée à l’épidémie. Comme le montrent les cas du Danemark ou de l’Allemagne, un rattrapage peut vite arriver et bouleverser des chiffres qui semblaient parfaits. Donc je serai plus prudent sur le résultat à long terme. L’épidémie n’est pas terminée.
            Lorsque le virus circule énormément dans une population, ce qui fait au final la différence, c’est la santé générale de la population (âge, obésité, diabète, santé cardiaque, qualité de l’alimentation, hygiène des mains et de la bouche, etc.) et la qualité des hôpitaux et des soins – et, j’ajouterais, la cohérence et proportionnalité des mesures pour la population.
            Enfin sur le suicide, les chiffres consolidées ne sont pas encore connus (ils arrivent en général avec un certain décalage), mais les agences spécialisées (suicides des jeunes, psychologues, hôpitaux psychiatriques) ont tiré la sonnette d’alarme. Vous pouvez faire comme si rien n’était et vous enfermer dans le déni. Le nombre de dépressions semble en grande augmentation selon les professionnels du secteur. Et cela ne peut pas nous laisser indifférents. La bonne santé est aussi psychique. Un confinement de plusieurs mois ou années ne peut que détériorer gravement la santé psychique des populations et induire de la violence dans la société – en plus de détruire toute l’économie. Confinement général, dont l’efficacité à long terme n’est justement pas prouvée selon le grand professeur J.Ioannidis. Soigner et isoler les malades, oui!

          3. @Samy
            L’économie suédoise ne s’en sort pas mieux que l’économie suisse, si j’en crois les courbes du chômage ou de l’indice boursier principal.

            Je n’ai jamais nié les dégâts psychologiques liés au confinement ni le besoin de santé mental. L’augmentation fort probable des suicides, non chiffrée pour le moment, sera je pense cependant marginale par rapport au morts directes du Covid dont les chiffres sont disponibles (ou indirectes par manque de soins somatiques dont les chiffres ne sont pas disponibles à ma connaissance). Nous en discuterons une fois les chiffres validés. Partageant votre avis sur le fait que la pandémie n’est pas terminée, je retombe sur mon questionnement initial à Mme Sandoz… que proposez-vous de mieux que les mesures actuelles?

          4. Je pense qu’il faut absolument apprendre à vivre normalement avec la covid. et réintroduire le principe de responsabilité des firmes pharmaceutiques pour les effets négatifs des vaccins anti-covid. Je ne comprends pas que les Etats aient pu accepter de prendre cette responsabilité à leur charge.

          5. Bonjour, en réponse à Prof. S. Sandoz (23.02.2021 – 21h17) qui répondait à Samuel (23.02.2021 – 10h24), je pense exactement comme Prof. S. Sandoz: apprendre à vivre normalement avec le virus (ni le premier ni le dernier sur Terre), responsabilisation accrue des Pharmas envers tous les produits sortant de leurs expérimentations trop souvent légères, et éradiquer la triangulation virale Politique-Business-Industrie.
            En réponse à Samuel, les chiffres des suicides seront maquillés en chiffres d’autres causes de mort. Comme d’habitude, selon la méthode “propre en ordre”. J’imagine bien que vous êtes déjà conscient que la “poussière sous le tapis” fait partie intégrante de la science, de la naissance d’un protocole jusqu’à la publication d’une étude, malgré le système “peer-review” qui a démontré ses faiblesses et immenses lacunes à de trop nombreuses reprises. Nul besoin de revenir sur ce sujet qui nous a bien fait rigoler au printemps dernier.

            J’aimerais rappeler ici que, depuis plus d’un demi-siècle, les très nombreuses victimes humaines d’expérimentations médicamenteuses foireuses sont abandonnées à leur triste sort dans ce pays. Des chiffres bien cachés dont on ne saurait faire état publiquement !
            Personne ne vient jamais en aide à ces victimes et surtout pas le gouvernement, même lorsque l’erreur est notifiée dans les dossiers médicaux. Bien au contraire les médecins, toutes spécialités confondues, adorent commenter les dommages infligés – j’ose même ici mentionner que certains médecins “jouissent” des mutilations médicamenteuses imposées. J’en ai les preuves écrites.

            En résumé, les “dommages collatéraux” ou “sacrifices humains sur l’autel de la science des pharmas”, cela fait désordre, donc personne ne souhaite aborder le sujet avec le sérieux qui s’impose. Néanmoins, une jeune politicienne bernoise, Flavia Wasserfallen, consciente de l’immensité du problème Pharmas, va tenter d’améliorer ce status de déni de la réalité. Souhaitons lui bien du courage.
            Et lorsque j’écris “apprendre à vivre normalement malgré XYZ”, de sais exactement de quoi de parle depuis 60 fois l’année Covid ………

            Alors si je vois que mon propre pays continue à gravement déraper et finalement édicte des Lois dictatoriales en matière de vaccins et/ou autres obligations “contre-nature”, je retourne vivre ailleurs, c’est-à-dire là où personne ne viendra contraindre ma liberté de choix et de pensée. Et pourquoi se voiler la face ? La Suisse n’est plus du tout un “paradis” mais est devenue un véritable “enfer” pour une bonne partie des classes moyennes et à faibles revenus.
            “In somma”, du point de vue politique, une vraie “commedia dell’arte” dont les Pharmas tirent très habilement les ficelles.
            Mais “bon sang de bonsoir”, réveillez-vous helvètes anesthésiés par de belles paroles soigneusement apprêtées pour vous investiguer tout crus !
            Et entre-temps portez-vous bien.

          6. Ce que l’on peut dire avec certitude et que l’on a pu apprendre des précédentes crises, c’est que les suicides ne surviennent que très rarement pendant les périodes très difficiles.
            C’est parfois des années après que certaines personnes choisissent de mettre fin à leur vie et souvent plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Donc il est très difficile de faire des statistiques sur ce sujet très sensible.
            Par contre, une chose m’a interpellée dernièrement de la part d’un psychologue interviewé par un ou une journaliste de la RTS, celui-ci a confirmé que vu le manque de perspectives actuelles, de nombreux jeunes gens font des dépressions assez sévères et malheureusement selon ce praticien, 20 à 25 % de ces personnes vont refaire une seconde dépression. Comme ce psychologue parlait d’une population jeune, c’est d’autant plus préoccupant et c’est bien là qu’il faudra être très attentifs et ne pas minimiser les dégâts collatéraux de ces directives.

          7. @Suzette Sandoz

            Vivre avec est une chose, mais comment allez-vous “passer la bosse” de la phase transitoire durant laquelle cette maladie sera mortelle pour 1 à 2 % de la population et submergera le système de santé? En l’assumant et en renonçant aux mesures actuelles?

            Je pense que le politique à vite calculé qu’il est largement plus avantageux de prendre le risque très hypothétique que les vaccins amènent des problèmes à long terme, plutôt que d’assumer le problème immédiat de 100’000 morts en Suisse

          8. @Eliane AB

            Je n’ai jamais nié le problème de la santé mentale et des suicides. Aussi triste soit-elle, elle ne représente qu’une fraction des des morts somatiques directes et indirectes de la covid.

            En effet, nous ne rediscuterons pas des études et de leur perception ici.

            Le problème que vous remontez sur les victimes d’expérimentation médicamenteuse n’est pas le problème ici (cf whataboutisme).

            Nous ne sommes pas en dictature. Des contraintes nous sont imposées, mais c’est parce qu’elles permettent le vivre ensemble. Des contraintes vaccinales existent, et personne ou presque de s’en offusque. Votre pays utopique n’existe pas à mon avis, mais si vous le trouvez, indiquez-le moi, sincèrement.

            Je réitère que les vaccins ne représentent qu’une paille dans le coût de cette pandémie (on couvre l’achat des vaccins (les plus chers) pour toute la Suisse en 2 jours de coûts liés à la pandémie), et que les vaccins ne représentent qu’une grosse paille dans le chiffre d’affaire des pharmas (60 milliards en comptant très large, sur 1’200 mia de chiffre d’affaire annuel).

          9. Bonjour à Samuel (24 février 2021 à 12 h 46 min): en réponse à votre réponse: Si vous souhaitez connaître une contrée pas trop regardante en matière de vaccins (mais excellentissime du point de vue d’une spécialité médicale qui me concerne), j’y ai déjà vécu et, hélas, je suis revenue chez moi pour la “famille”. Je pense que c’était une erreur car j’avais une grande liberté ainsi qu’une paix quasi royale du point de vue “santé”.
            Le cas échéant, il vous faudra apprendre deux autres langues (zone bilingue).
            Pour ma part, aucun souci à l’horizon, c’est déjà de la pure routine ….. Chaque apprentissage est bienvenu + excellent du moment que la liberté fondamentale est préservée. La liberté c’est la base de la vie. En ce moment, mon pays est une prison dont les murs “dorés” s’effritent sûrement et durablement.
            Pas du tout à mon goût. Portez-vous bien !

          10. @ Samuel
            Vous mesurez l’état économique d’un pays à son indice boursier? Désolé, mais c’est grotesque. Dans ce cas, la gestion de Trump a été excellente, puisque la bourse américaine a flambé en 2020… Quant au chômage, il y avait plus de chômage en Suède avant la crise. Donc c’est un très mauvais indicateur pour savoir si la crise 2020 a été bien gérée.
            L’évolution du PIB en 2020, du taux de chômage en 2020 et de l’endettement public en 2020, sont des indicateurs un peu plus fiables. Mais c’est en 2021 que l’on va voir les fruits de la gestion des uns et des autres.
            La flambée des indices boursiers est au contraire actuellement un indice très inquiétant, vu le contexte – signalant des problèmes de fond très graves (perte de confiance dans l’épargne, problème des taux négatifs ou proches de zéro, etc.). Bref, plutôt une fuite en avant qu’un indice de bonne santé de l’économie.
            Madame Sandoz vous a bien répondu pour le reste – la seule solution est un retour à une forme de normalité et de responsabilité. Il n’y a aucune autre issue raisonnable. Malheureusement, j’ai l’impression que l’on va continuer dans le déraisonnable, pour ne pas se dédire.

          11. @Samy
            L’indice boursier est un des deux indices que je mentionne, oui. Je ne prétends pas à une corrélation parfaite, mais vous ne pouvez pas non plus prétendre l’inverse.
            Pour le chômage, j’ai utilisé tradingeconomics.com/sweden/unemployment-rate . Vous y verrez une augmentation de près de 2 points sur la période de 2020 à maintenant. Je n’ai aucun problème avec les indicateurs que vous citez.

            De plus, n’oubliez pas que je n’utilise pas ces indicateurs pour juger de l’état absolu de l’économie, mais pour évaluer le différentiel entre la Suisse et la sainte Suède que vous mentionniez. Les biais de ces indicateurs ne sont donc importants qu’en deuxième ordre!

            Je réitère donc que nous souhaitons tous ou presque un retour à la normalité, mais que le faire dans les plus bref délais sans mesure d’accompagnement consiste à s’asseoir sur 100’000 morts en Suisse. Je rappelle qu’en plus du drame humain, il faut penser au manque à gagner économique, car la saturation hospitalière décalera l’histogramme de la mortalité vers le bas. On ne fera pas qu’économiser l’AVS de “ces vieux qui nous coûtent”.

          12. @Samuel
            Et voilà, faute d’arguments, vous nous ressortez le coup des 100’000 morts si on ne suit pas vos conseils. Sauf que rien ne vient prouver vos prévisions autoréalisatrices – qui sont comme un raisonnement circulaire.
            Depuis le début, j’insiste sur le fait que c’est la santé générale de la population qui fait la différence lorsque le virus circule bcp. Sinon expliquez-moi pourquoi l’Afrique est si peu atteinte. Et l’Inde? Confinent-t-elles correctement? Vraiment?
            Personne ne comprend complètement ce qui arrive, mais les plus dangereux sont ceux qui pensent que ce qu’ils ont mal fait en 2020, fonctionnera de mieux en mieux. Non!
            Commencez par observer les diverses courbes de pays – notamment la courbe de la mortalité qui est la plus fiable. Et ajoutez y les mesures. Et voyez comme il n’y a pas de corrélation concluante entre les deux. Au lieu de répéter des mantras. Prenez l’exemple de l’Espagne! Confinement de fer. Et? C’est la Sainte Espagne?

          13. @Samy,

            Je vous propose déjà d’intégrer une minute de silence pour les 10000 morts Covid (du jamais vu qui ne semble pas vous émouvoir). Ensuite de travailler comme bénévole en Afrique ou en Inde pour mieux appréhender la réalité dans certains pays.

            Une fois revenu, vous pourriez alors travailler à la réhabilitation des cas Covid avec séquelles longues ou permanentes (25 % des cas). Cela vous donnerait peut-être les pièces manquantes à votre reflexion…

            L’économie quand a elle se porte bien même si le fait de ne pas avoir pu faire du shopping en présentiel a été terrible pour la population. Les indicateurs de reprise et l’immobilier sont au top. On attend même une reprise de l’inflation avec une croissance d’enfer. Il fait espérer que vous supporterez alors un impôt spécial pour redistribuer cette richesse avec les secteurs plus touchés comme la culture et la gastromonie ?

        2. @Samy

          C’est sûr 100’000 morts ne représentent rien du tout et que l’argument est des plus faibles.

          Vous avez une guerre de retard en sortant l’exemple africain. Les raisons ont été expliquées maintes fois (S. Sandoz: par des commentaires) sur ce même blog (prenez l’âge moyen et médian comme point de départ).

          Le cas de l’Espagne n’est pas remarquable vis-à-vis de de ses voisins. De gros pics qui s’atténuent dans les semaines qui suivent justement les confinements.

          1. @Samuel
            Tous les pics finissent par s’atténuer – confinement ou pas. La question, c’est est-ce que le confinement est efficace pour sauver des vies à long terme.
            Avec vos “prévisions”, je ne doute pas que “si” l’Espagne n’avait pas confiné, vous auriez prédit 1’000’000 morts.
            Mais le gros problème, c’est que vos “prévisions” n’ont rien de scientifique.
            La démarche scientifique commence par observer les faits. Et seulement ensuite d’essayer de comprendre ce qui se passe. De changer un paramètre et d’essayer de voir ce qui change dans les résultats.
            …..

          2. @Samy

            Le fait qu’un pic finisse par s’atténuer n’est que la définition d’un pic. Elle ne dit rien sur sa hauteur ni de la problématique de l’efficacité du confinement comme nous ne connaîtrons heureusement jamais la hauteur du pic si aucune mesure n’était prise.

            Je pense qu’un million de morts en Espagne sans la moindre mesure est un ordre de grandeur raisonnable. L’Espagne c’est 70k morts pour 3M de cas détectés sur une population totale de 45M. En faisant l’assomption qu’il y a eu deux fois plus de cas que de cas détectés, et que la saturation hospitalière double la mortalité 45/(2*3) * 70k *2 = 1.05 M.

            La démarche scientifique se base sur un cycle Observation -> Théorie -> Prédiction -> Expérience -> Observation…
            Il y a des gens malades du Covid (o)
            Les gens se contaminent entre eux par contact rapprochés (t)
            Si on limite les contacts, le nombre de gens malade devraient diminuer (p)
            On met un place un confinement et mesure le nombre de gens malades (e)
            Le nombre de gens malade diminue (o)
            soit le confinement a un effet positif, soit il y a un autre facteur (t)

            Vous comme moi avons une démarche scientifique

    2. Prof. Sandoz, j’ai souvent et longuement répondu à vos questions, en étayant et documentant. Auriez-vous la possibilité, comme suggéré par la charte des blogs du Temps, de “favoriser la discussion en prenant part aux commentaires” afin que nous puissions comprendre pourquoi vous vous entêtez, malgré les évidences, à revenir avec “vos propos faussement naïfs, et vos questionnements maintes fois répondus.”

  17. Encore une bonne question que vous posez ! Elle est dure, mais nous montre la vraie réalité !
    ” La non-préparation de la Suisse dans le cas d’une catastrophe naturelle ou d’une pandémie ”
    On peut voir que notre conseil fédéral par les voix de Mme Keller Suter et Mme Amherd n’ont rien su anticiper comme on pouvait s’attendre de nos dirigeants.
    Malgré le soit-disant Exercice de Sécurité de la Confédération sous l’égide de Mme Keller Suter d’octobre 2019 oû il était question de risque de pandémie, elle n’a pas su prendre les mesures. Idem pour Mme Amherd qui a pourtant été avertie par les services secrets Suisse d’une menace en provenance de Chine car eux même informés depuis le 20 novembre 2019 par Taiwan !
    Et que dire de notre conseiller fédéral M. Berset qui n’a pas su faire en sorte que nous ayons assez de masques, de protection pour nos hopitaux, et qui maintenant se mord les doigts car il n’a pas prévu assez de vaccins contrairement a Israel qui en 4 semaines a vacciné 3millions de personne et nous mêmes pas 250’000 !
    Quand est ce qu’ils vont sérieusement prendre les choses en main ?
    JAMAIS puisqu’ils sont trop occupés à sauvegarder leur place de Conseiller Fédéraux !
    Pour information, LE PEUPLE Suisse en a marre, il est brimé par ces demi-mesures, ces atermoiements, frustré par ces imprécisions, déçus par cette incompétence à tous les niveaux de notre administration !
    Il faut changer les choses, notre gouvernement et ceux qui gravitent autours car nous n’auront pas la réponse à votre question!

    1. Vous avez parfaitement raison d’autant plus que c’était facile à gérer. Preuve en est la situation dans les autres pays: Italie, Espagne, USA, France, Brésil, Afrique du Sud. Tous des sans fautes. Il n’y qu’en Suisse que nous avons connus de tels problèmes, n’est ce pas ? Est-ce vous prêt à vous rapprocher de la Chine pour apprendre à mieux gérer une telle crise ? (bon c’est tout l’inverse de cee que prône Mme Sandoz mais ça semble fonctionner).

  18. Que faut-il penser des chiffres suivants de l’OFSP:
    Age – Mortalité
    72% de mortalité pour les personnes de plus de 80 ans
    20% de mortalité pour les personnes de 70 à 79 ans
    Soit plus du 90% de mortalité pour les personnes de plus de 70 ans.
    Qui faut-il protéger ou confiner ?

    Age – hospitalisation
    Près de 80% des hospitalisations concernent des personnes de plus 60 ans.

    Encore une fois… Qui faut-il protéger ou confiner ?

    1. Vos chiffres bruts par classe d’âge sont faux. Très faux. Cette maladie tue beaucoup moins.
      Quant à votre addition, dénuée de sens, 72% + 20 % = 92 % elle serait comique si ce n’était le sérieux du sujet.
      Bonne journée.

      1. Cher Lepompon,
        Pour rester factuel, les chiffres sont vérifiables sur le site de l’OFSP selon le lien suivant:
        tps://www.covid19.admin.ch/fr/epidemiologic/case
        Les données peuvent être téléchargées:
        tps://www.covid19.admin.ch/api/data/20210215-yzu2wurj/downloads/sources-csv.zip
        Bien évidemment, ces chiffres ne concernent que la mortalité/hospitalisation liés au COVID.
        Merci pour vos commentaires.
        Bien à vous.

        1. Bonjour Thierry,

          Les données que vous nous indiquez ne concernent pas la mortalité par classe d’âge et votre curieuse addition demeure inexpliquée.

          Bien à vous.

          1. Bonjour Lepompon,
            Me référant au fichier “COVID19Death_geoRegion_AKL10_w” voici en résumé les résultats de la mortalité par classe d’âge.
            La période commence en semaine 9 en 2020 et se termine en semaine 6 en 2021.
            Bien à vous.

            altersklasse_covid19 geoRegion datum sumTotal %
            0 – 9 CH 202106 2 0.02%
            10 – 19 CH 202106 0 0.00%
            20 – 29 CH 202106 3 0.03%
            30 – 39 CH 202106 9 0.10%
            40 – 49 CH 202106 29 0.32%
            50 – 59 CH 202106 154 1.71%
            60 – 69 CH 202106 539 6.00%
            70 – 79 CH 202106 1754 19.53%
            80+ CH 202106 6492 72.28%
            Total 8982 100.00%

  19. Pour la fin du mois ? Mais c’est sans compter le comportement irresponsable de nos autorités chère Madame.
    En effet, en plus qu’on continue de nous mentir sur les masques, les vaccins, les médicaments, la sécurité en général, le citoyen est confronté à l’arrogance de nos soit-disants élites de l’administration ! (sans parler des politiciens plus intéressés à leur carrière qu’aux intérêts du citoyen!)
    Mon expérience: Au tout début de cette pandémie, avec 21 de mes amis “sportifs” en pleine forme, médecins, ingénieurs, anciens militaires, nous avons proposé de nous mettre à disposition de l’office fédéral de Mme Amherd (armé et sécurité civile) car il manquait de bras dans différents domaines.
    Nous avons été proprement “jetés” par son administration !!!
    Ils n’avaient pas besoin de nos compétences dans le domaine sanitaire, d’aide à la population, aux personnes agées, etc… etc…
    Nous mettions nos compétences à la disposition de notre nation. C’était mal connaitre l’incompétence de notre administration….
    Voilà une expérience, qui vous donnera peut-être la réponse à votre question:
    Ils ne feront pas de point de la situation sérieux avant la semaine des 4 jeudi ! car ils n’en ont pas les compétences ni le courage!

    1. Bonjour Ronald et merci beaucoup de votre commentaire. La terminologie que vous utilisez rejoint parfaitement ma pensée (et ma modeste contribution aux excellents textes de Prof. S. Sandoz) soit:
      – Comportement irresponsable de nos autorités: nous le savions depuis longtemps mais, juste là maintenant, la goutte a franchement débordé du vase ! Une très grosse goutte. Un tsunami de bêtises et de menaces. Lorsqu’un gouvernement est responsable et applique des décisions réfléchies et censées, nul besoin de menacer la population générale. L’adhésion est “soft” presque automatique.
      En médecine, nous écririons dans le dossier du patient OFSP “cas désespéré”……
      – Car durant des décennies, l’OFSP a déjà démontré sa parfaite incompétence face au lobby des assurances-maladies qui dirigent vraiment et engrangent des réserves sans discontinuer. Cet office gouvernement souffre par ailleurs d’une épouvantable lenteur décisionnelle, assortie à de graves lacunes intellectuelles. Via divers tests récents effectués pour le plaisir, cette incompétence s’est encore passablement confirmée. Alors qui est très malade en ce moment et devrait être boycotté/confiné/mis en isolation thérapeutique ?
      – Les médicaments dangereux et les crimes camouflés des Pharmas: Une très vieille histoire qui ne pourra pas être réglée tant que les Pharmas achèteront en vrac scientifiques-médecins-pharmaciens-politiques et maquilleront habillement les résultats des études préliminaires. Nul besoin de repréciser tous les scandales connus y relatifs (et je ne peux citer d’autres que je connais, non publics à ce jour).
      – Les politiciens n’ont plus aucun charisme ni aucune vision prometteuse vers de vrais changements sociétaux. Et sous la surface de belles paroles, il n’y a qu’un vide sidéral.

      Je suis désolée que votre groupe de bénévoles avec d’excellentes intentions ait été si mal reçu. Mais, dans le fond je ne suis guère étonnée. Liquéfaction systématique de tout ce qui pourrait être utile.

      Le nivellement par le bas devient très préoccupant tant il est devenu commun.

      Portez-vous bien !

  20. « Quand une société est en train de mourir de la protection imposée… »

    Quand une population commence à se fatiguer, et supporte de moins en moins les mesures nécessaires à endiguer la propagation d’un virus pouvant mener à un désastre collectif, les psychologiquement plus faibles sont les premiers à manifester le désir de fuite, de négation du fléau, à remettre en question la nécessité des régles de prévention, de l’efficacité non démontrée d’un vaccin. Les injonctions du corps médical sont alors perçues comme une atteinte inadmissible à la liberté personnelle, le remède est suspecté d’être plus dangereux que le virus, ayant pour premier but d’enrichir les pharmas. C’est ainsi que l’on s’éloigne progressivement de la réalité, pour les plus fragiles déjà totalement dès la première annonce de la situation : « Le virus n’existe pas… »

    « Il faut que cette société puisse au moins donner un consentement éclairé… »

    Rouvrons les restaurants, les lieux de loisirs, de rencontre, les cinémas, tous les magasins sans distinctions. Nous oublierons le virus, c’est le seul remède pour qu’il n’existe plus.

    Existent aussi celles et ceux qui s’intéressent à la « chance » que peut apporter cette pandémie pour qu’ensuite nous menions une vie « plus raisonnable ». Et la raison dans le présent, où est-elle ? Tabler sur une sortie de pandémie pour projeter un futur meilleur, c’est atteler la charrue devant les bœufs sans se préoccuper des sabots qui s’enfoncent dans le sol. Mais soyons optimistes, ces creux dans la boue n’ont pas la profondeur d’un ravin, et plus loin l’horizon semble loin de vouloir s’effondrer.

    La chance dans le présent, presque tout le monde l’a encore, à côté d’une minorité de malchanceux morts ou en vie avec des pertes d’équilibre et de sensation gustative. Ces séquelles sont moins graves que, pour tous les autres, perdre le goût de la vie. C’est un bonheur de croquer dans une bonne pomme avant de crever, c’est cela notre vraie chance.

    Là est la chance que vous offrez, Madame Sandoz, en choisissant de vous pencher exclusivement sur les effets secondaires de la prévention et des remèdes. Et vous recevez des échos favorables en bon nombre. Je me souviens d’un blog précédent où une commentatrice avait donné une réponse des plus simple, proche de : « Moi, Madame, je veux des mesures de prévention parce que c’est mon droit de vivre que je protège ! » Cette réaction spontanée passait-elle à côté d’une prise de conscience de toutes les composantes de la vie, et d’un travail de raisonnement nécessaire afin de ne pas prendre des décisions à double tranchant ? Pensez-vous que l’animal qui veut sauver sa peau a pour ennemi son instinct ? Oui cela arrive parfois, quand un être humain veut le soigner : Il griffe et mord. Vous, Madame Sandoz, qui griffez-vous, qui caressez-vous ? Pas les scientifiques en tout cas, qui tuent la vie pour protéger leur château… Alors qui ? Le public, direz-vous. Oui, celui qui a besoin d’être rassuré par l’hôtesse qui sait calmer les passagers de l’Airbus en train de perdre de l’altitude, elle-même n’a pas peur.

    1. Excellente contribution et excellente chute.

      Quant à moi les mesures je les supporte, dans les deux sens du terme. Les cantons les plus touchés par le variant anglais devraient faire comprendre à la Suisse que l’amélioration de la situation sous le régime actuel est terminée. Les mesures doivent être mieux appliquées. Améliorées. Renforcées rapidement.

  21. C’est évident: nous sommes dans un cul de sac: le Remdesivir étaient une arnaque, le vaccin n’aidera pas beaucoup mieux à cause de la multiplicité des variants, de la spécificité des vaccins et de la lenteur de la production. Bref, nos politiciens avides de solutions rapides et faciles se font systématiquement rouler par la pharma dont ils attendent un miracle. Viens le moment douloureux où il faut penser à long terme en envisager des remises en cause. La remise en cause implique la possibilité d’un contrôle des frontières et donc le remplacement de la main d’oeuvre frontalière dans les hôpitaux. La remise en cause implique la fermeture pour une longue durée des boîtes de nuit. Elle implique aussi la mise en place d’un programme pour une solution durable pour les activités culturelles. Elle implique un recensement des personnes à risque. Elle implique peut-être aussi la recherche de l’homme providentiel: le scientifique chevronné qui aura pu faire ses preuves par ses résultats afin de remplacer tous les prétentieux. Elle implique peut-être l’expérimentation. Elle implique sans doute pour l’Etat de constitue un noyau d’excellence de recherche et de production pharmaceutique pour éviter d’être à la merci de groupes mondialisés qui ne partagent pas forcément nos intérêts… Peut-être en collaboration avec des voisins fiables qui partagent des intérêts similaires. Enfin, à toutes fins utiles, s’intéresser à d’autre partenaires (Chine, Russie).

    1. Il y a un début de vérité dans votre commentaire… l’anomalie n’est peut-être pas le virus mais notre société ?

      1. La remise en cause implique beaucoup de courage et un peu de lucidité. C’est déjà une vertu quelque peu oubliée, trop facilement contrée par les trompettes de doctrines économiques à quatre sous. La Suisse a renoncé à maintenir des sites de développement et de production de vaccins… question de rentabilité parait-il… même argument pour le gel alcoolique ou le stockage de masques. Aujourd’hui, il semble que nos plus grands espoirs résident dans nos start-up locales: la production d’anticorps par l’IRB et la désinfection des sinus… C’est une chance que la totalité de la matière grise n’ait pas été délocalisée.
        C’est certain, nous avons trop vite oublié qu’à force de devenir plus complexe, notre société devient aussi plus fragile. Elle a donc d’autant plus besoin d’investir dans sa sécurité. Les épidémies n’ont jamais cessé, l’histoire n’est pas finie… Qui dit sécurité dit Etat résolu et compétent + citoyens à l’écoute.
        Il serait inacceptable que tout redevienne comme avant. Nous savons trop bien que l’épreuve la plus significative reste à venir.

    2. @GWASKELL Vos propositions quant aux remises en cause….
      Je me souviens , il y a bientôt 30 ans, de ces Cassandre ( j’étais de celles-là) qui mettaient en garde contre “l’ouverture” tous azimuts “au monde “, un monde sans frontière, où chacun serait partout chez lui. Echanges de travailleurs, délocalisations d’entreprises; le brassage de population ,comme l’économie mondialisée devaient construire un monde nouveau , pacifique où la pauvreté aurait disparue. Le paradis quoi..
      On sait le sort réservé aux Cassandre.. Le mot “populiste” n’avait pas encore été inventé, mais elles- les Cassandre- furent qualifiés de bien pire ! Alors aujourd’hui, elles se taisent, elles ne veulent pas tirer sur l’ambulance mais elles bouillonnent quand elles observent que ce sont ceux-là même qui nous ont conduit aux difficultés que nous rencontrons aujourd’hui , qui nous somment de mieux nous conduire, de ne plus-ou moins- voyager, de donner la priorité aux productions locales… ils sont persuadés avoir totu à coup découvert la roue !

      1. Le monde avance en zigzag, mais il avance. Bien qu’ayant toujours regardé la mondialisation d’un oeil suspicieux, je dois avouer qu’elle nous a sauvés d’un péril imminent qui était la surnatalité. Elle a fortement baissé en regard de ce qu’elle était il y a 40 ans. La scolarisation des femmes et leur accès sur le marché de l’emploi a produit un effet inespéré. Il reste à contrer ce projet néolibéral qui est la disparition des Etats souverains, et par là, l’asservissement des citoyens. Derrière le néolibéralisme, il y a des valeurs précisément à l’inverse des miennes.

  22. Professeure Sandoz, merci infiniment pour ce clairvoyant billet qui met les points sur les “i”, là où pratiquement plus personne n’ose vraiment donner un avis sincère. Car une nouvelle époque d’obscurantisme moyenâgeux a débuté partout sur Terre il y a un peu plus d’un an …. Hormis dans les lignes de votre blog cela va sans dire.

    Voici un point de vue très dur, fruit de plus de 40 ans dans les tréfonds du très cruel, terre à terre et cynique univers hospitalo-universitaire (en bref, tout ce qui n’est jamais public) et que nous serons peut-être que deux à vraiment partager sans acerbes critiques ! Ce n’est pas très grave car les critiques aiguisent le caractère et permettent toujours de faire avancer un débat, quel qu’il soit.

    Illusion parfaitement entretenue de la vie physique éternelle: les médecins et scientifiques de tous bords savent très bien s’y prendre pour – sans aucune conséquence juridique – berner, investiguer et parfois mutiler sans nécessité la délicate masse humaine naturellement inquiète et en quête de solutions ou simplement de réponses, le cas échéant. En d’autres termes, être en permanence sous l’épée de Damoclès “santé” peut amener à des périodes très troublées. Le catastrophisme que vous citez fait partie intégrante de toute pratique médicale; ou automatiquement faire peur, car cela facilite grandement l’adhérence à un traitement quelconque ou à divers protocoles sans aucune contrepartie pour la personne investiguée, hormis pour la science et pour devenir un minuscule chiffre dans des statistiques et courbes diverses dans des publications (avec ou sans facteur d’impact).
    Alors que si nous naissons une fois, automatiquement nous mourrons une autre fois (apoptose).
    Dans mon entourage, il n’y a point d’immortels. Sinon cela se saurait depuis belle lurette.
    Mais laissons planer un doute sain car il n’est jamais interdit de rêvasser.

    Revenons à nos moutons et au cadre de la pandémie actuelle, c’est-à-dire la violation complète d’un des points du serment d’Hippocrate, soit “Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences”. Or, nous observons tout le contraire depuis un peu plus d’un an ! Nous devons tout supporter et admettre sans broncher, sans nous plaindre, tous les tâtonnements (et vraies grosses gaffes) des médecins/scientifiques et bien sûr, la boucler, sinon des sanctions pleuvent immédiatement.
    Cher Serment d’Hippocrate, reprenons “Je respecterai toutes les personnes, LEUR AUTONOMIE ET LEUR VOLONTÉ, SANS AUCUNE DISCRIMINATION SELON LEUR ÉTAT ET LEURS CONVICTIONS”. En d’autres termes, de la théorie à la pratique courante il y a comme un gigantesque fossé, puisque notre autonomie est actuellement complètement verrouillée, notre volonté est muselée et nos convictions personnelles (donc privées) vont à l’encontre de ce que les nouveaux dictateurs de cette planète ont décidé pour nous autres, dans une concertation parfaitement unilatérale (et sans nous demander notre avis via une modeste votation par exemple). Tout ce “package” soi-disant pour nous sauver (?!). Mais qui ose décider pour moi et à ma place ? Il est irréel d’observer comment d’autres, prétendument plus compétents, décident à notre place, pour notre vie qui n’appartient qu’à nous, exclusivement.

    Dans tous les cas, en matière de relations humaines, ils(elles) sont parfaitement et complétement incompétent(e)s. J’ai souvent entendu dans les couloirs hospitaliers la petite phrase assassine “être à côté de la plaque”. Mais qui est à côté de la plaque en ce moment ? Réfléchissons-y intensément et la réponse nous sautera immédiatement aux yeux.

    Revenons à ce mariage habillement conclu entre Politiques / Barons de la finance / Industrie des Pharmas / Scientifiques-médecins: cette nouvelle forme de polygamie dirigeante fait tout ce qui lui plaît et surtout, oui surtout réprimer, punir, nous emprisonner dans nos logis, nous empêcher de circuler dans diverses échoppes, de voyager même sur de courtes distances, avec en prime nous menacer de sanctions et nous priver de tout ce qui constitue un “être humain au grand complet”, c’est-à-dire évidemment les indispensables relations sociales, garantes de notre bon équilibre émotionnel et donc de notre santé qui restera toujours un tout indissociable. Certes même si les médecins nous préfèrent en pièces détachées car les pièces détachées induisent moins de réclamations et de contestations.
    Soit une année complète d’interdits, arrivés en tsunamis réguliers, et qui prennent leurs aises en s’installant durablement.
    Cette polygamie d’intérêts est parfaitement réfléchie et organisée, permettant ainsi d’imposer et d’emblée éliminer toute velléité de réflexion et/ou d’indépendance (exactement comme au Moyen-Âge envers les serfs). Depuis peu, nous sommes face à une seule et unique forme de pensée. Tout le reste doit être éradiqué, comme le ou les virus, le ou les microbes, l’une ou l’autre des maladies existantes.
    Or il est impossible d’éradiquer complètement virus et microbes (voir citation en fin de texte) sinon notre verte et bleue planète Terre serait déjà moribonde depuis des années-lumière.

    Hôpitaux: Les plaintes émanant des institutions publiques de soins n’ont jamais cessé depuis un cinquantenaire. Le personnel (toutes catégories confondues) n’est jamais content, il n’y a jamais assez de matériel, les salaires ne sont jamais assez élevés, les horaires sont toujours trop harassants alors qu’ils ont largement été allégés pour tous les groupes de travail en rotation. Par contre, il est absolument vital de facturer même les signatures électroniques sur des ordonnances informatisées, car cela rapporte de l’argent une signature électronique ! Et les finances c’est le nerf de la guerre toutes époques confondues.
    Alors comme au Casino et à la roulette “rien ne va plus” mais depuis 50 ans au moins.
    Pourtant, nous reconnaissons fort bien les progrès qui ont été réalisés. Et nous en sommes content(e)s. Comment est-ce possible alors que les plaintes pleuvent non-stop depuis si longtemps ?
    D’urgence il faut reprendre les choses en main, mais avec à la clé une révolution des mentalités. Car cette incessante litanie de plaintes est épuisante et parfaitement contradictoire, surtout dans un pays aussi doté que la Suisse.

    Dans le cas qui nous occupe, il faut vraiment être peu éveillé(e)s ou en permanence sous barbituriques pour ne pas voir cette évidence : Depuis une année, tout a été pensé, millimétré pour nous ASSERVIR, pour contrôler nos moindres faits et gestes et tenter de nous obliger à signer à l’aveugle de nouveaux protocoles mondiaux de contrôle vaccinal voire même de contrôle absolu sur nos vies.
    Et dont on nous tait superbement, avec arrogance, donc délibérément, les potentiels effets secondaires à moyen et long terme (aucun débat contradictoire valable à ce jour et même le taux d’adhérence des journalistes spécialisés reste suspect tant il est unilatéral).
    Réfléchir autrement au 21ème siècle = s’opposer à la nouvelle polygamie dirigeante donc s’exposer à la potence. Il y a même des tentatives d’éradication pure et simple du “simple “bon sens” que vous soulevez dans votre texte.

    Après cette crise, allons-nous voir l’émergence de l’eugénisme ? Une formule qui pourrait beaucoup plaire, après avoir fait disparaître toutes les faiblesses si humaines de notre corps physique.

    Néanmoins, au jour d’aujourd’hui, il n’est plus possible d’accepter qu’un microscopique groupe de SCIENTIFIQUES, de POLITIQUES et de SPONSORS continue à diriger nos vies et à TOUT DÉTRUIRE en décidant de nous ENFERMER et de nous OPPRIMER comme c’est le cas actuellement.

    Les nouveaux despotes ont clairement en tête une mise sous tutelle légale de tous les habitant(e)s de notre pauvre planète, au profit d’un infinitésimal nombre de dirigeants qui souhaite tout décider pour nous et surtout nous priver de notre bien le plus précieux, la liberté. En tuant dans l’œuf tout acte de rébellion.

    Alors oui, j’adhère complètement à l’éradication immédiate des mesures d’asservissement et de soumission de la population. Et à renverser complètement la logique de la vaccination comme vous le notez. Je fais aussi partie des personnes potentiellement à risque selon les nouveaux critères établis (bizarrement très différents d’un Canton à l’autre – cherchez l’erreur !). Et pourtant je n’ai développé aucune peur ni aucune crainte, bien au contraire, une gigantesque méfiance s’est d’emblée insinuée au plus profond de ma conscience par rapport à ces vaccins bien trop fraîchement mis sur le marché pour être complètement honnêtes/innocents !
    Cette carapace naturelle est peut-être le fruit de la fréquentation professionnelle du très cruel et terre-à-terre univers hospitalier universitaire durant de très très longues décennies. Allons savoir … à force de frottements, la peau devient du cuir !
    Mes enquêtes en 4 langues ont d’ailleurs prouvé l’absence de vraies réponse dans des cas choisis bien précis puisque l’allergologie et l’immunologie restent désespérément muettes face à des questions bien trop pointues. Ces spécialités s’expriment abondamment via les médias (donc oralement) mais dès qu’il faut écrire certains éléments, il n’y a plus âme qui vive. Étrange ? Incongru ? Chacun(e) y trouvera sa propre réponse. J’ai établi mes conclusions qui resteront privées quoi qu’il m’en coûte.

    Face à l’absence intégrale de logique, mais à l’implacable avancement du bonapartisme politico-médico-financier, je me fais énormément de souci pour les futures générations (donc aussi pour mes futurs petits-enfants, arrières petits-enfants) …. Tous les sacrifices de nos ancêtres, toutes nos luttes passées n’auront servi à rien et toutes nos libertés durement acquises pourraient purement et simplement être gentiment dissoutes pour disparaître à tout jamais. Très inquiétant et particulièrement perturbant.

    Avec en face de nous, de nouvelles entités déployant de nouvelles armes de pouvoir absolu et qui se regroupent pour encore mieux nous maîtriser. Le cas échéant nous éliminer et en premières lignes les réfractaires. Les pogromes sont-ils en train de ressusciter ? Je laisse la question ouverte.

    Au plaisir de vous lire encore (avant mon déménagement dans une autre contrée nettement plus saine d’esprit) !

    A relire du point de vue histoire de la planète: Impossible Extinction: Natural Catastrophes and the Supremacy of the Microbial World. Charles S. Cockell (microbiologiste).
    A revoir pour rire, film de Luc Besson Le 5ème élément: scène de fin …… les Dieux de l’univers manipulant les simples pions que nous sommes, au cas où nous l’aurions oublié durant une microseconde.

  23. Encore une fois Madame Sandoz a posé les bonnes questions.
    Nous montrer pendant des mois et quotidiennement des personnes se faire enfiler des écouvillons dans le nez n’aura eu aucun intérêt pour la population en général. Cela aura même été très agaçant.
    Les mesures prises par le Conseil Fédéral auront eu un impact terrible pour les 20-30 ans, notamment ceux qui terminent une formation, qui ne trouvent pas d’emploi et qui n’ont plus de perspective, c’est tragique. Malheureusement, peu de responsables politiques ou de scientifiques semblent avoir réalisé que leur moral est au plus bas. C’est très préoccupant.
    Nous avons envoyé une délégation de scientifiques dans la région de Wuhan, en Chine, pour connaître l’origine du virus. Honnêtement, si nous l’avions fait tout de suite, nous n’aurions déjà pas obtenu grand-chose mais 15 mois après le début de la pandémie, c’est ridicule. La seule chose qu’on aura apprise, c’est que le pangolin n’y est pas pour grand-chose dans la transmission de la maladie à l’homme, ce serait plutôt la chauve-souris dans un premier temps et peut-être le porc qui comme chacun sait possède un patrimoine génétique proche du nôtre qui nous aurait contaminé et pourquoi pas aussi une erreur dans un laboratoire. Telles ont été les conclusions d’une délégation française. Ces scientifiques auraient tout aussi bien pu faire ces déductions tranquillement installés sur leur canapé.
    Nous avons en Suisse des hôpitaux fort bien équipés en matériel de pointe et c’est tant mieux mais nous avons été choqués de constater le manque de lits dans les services de soin intensifs au point que nous nous demandons ce que nous aurions fait en cas de catastrophe naturelle. A-t-on envisagé d’améliorer la situation de ce côté-là ? A-t-on aussi envisagé de former davantage de personnes pour travailler dans ces services. Allons-nous faire en sorte d’être plus indépendants sur le plan sanitaire ? Cela aura un coût mais certainement moins élevés que ce que les générations futures auront à assumer suite à cette pandémie.
    Dans un monde globalisé où la moindre épidémie peut dégénérer en une pandémie, quelles sont les mesures prises pour réagir très rapidement, notamment quel sera à l’avenir le rôle de l’OMS pour prévenir les pandémies ? Certains scientifiques à juste titre évoque aussi une aberration écologique. En effet, dans certaines régions du monde on pratique la déforestation à outrance ce qui fait fuir les grands prédateurs qui assuraient un équilibre entre les espèces. Là aussi, il y a bien du travail.

    Finalement, le peuple suisse aura été dans son ensemble très discipliné, il aura suivi ces directives très consciencieusement mais en échange il n’aura obtenu que très peu de réponses aux questions légitimes qu’il soulève.
    On préfère lu soumettre des courbes, des statistiques, des images sans intérêt comme je l’ai mentionné plus haut.

    Meilleures salutations à toutes et à tous.

  24. Faire le point d’ici 2 semaines… vite lever les mesures. “Tuer la vie”, “sacrifier”, “dictature”, “ilfaut et yaka”

    Ce blog a trouvé son public, peu perturbé par l’indigence en terme de vision, soulagé par la méthode “tête dans le sable/vivons comme avant” comme un enfant par des bonbons. La fin de la pandémie y était annoncée l’été dernier réclamant la fin du peu de mesures en vigueur à l’époque.

    Nous convergeons cependant sur un point: il est temps de prendre de la hauteur et de faire le point.

    Le virus s’est répandu à une vitesse incroyable dans les moindres recoins de la planète grâce à la densité de la population et notre frénésie de croissance dans un monde marchand globalisé. Il a profité de nos divisions et de la médiocrité de nos leaders populistes pour s’adapter, muter, mieux nous comprendre. Il a été plus performant.

    Nous avons résisté au début puis la division, l’égoisme et la lassitude ont achevé de faire voler en éclat les quelques parades à peu près crédibles dont nous disposions dont la vaccination.

    SARS-COV2 a donc gagné la partie et est assuré de survivre durant les prochaines décennies. Contrairement à nous, il a fait son travail et va remodeler notre société.
    La quête de croissance sans limite soutenue par une consommation frénétique nous ont fait oublier la fragilité de notre condition avec l’illusion d’une protection à toute épreuve par la science.

    Il y a toujours eu des épidémies mais pas dans un monde de presque 8 milliards d’individus vivant majoritairement dans des mégapoles et dotés d’une mobilité sans limite. Une société où l’on parcourt parfois plus de 250 Km quotidiennement pour aller travailler puis se ressourcer le week end à plus de 1000 km est le rêve de tout micro-organisme, surtout si l’on est socialement très actif et que l’on cotoie des centaines de personnes par jour.

    2020 marque donc un retour de presque un siècle dans le passé. Certes, la vie continue mais ce ne sera plus jamais pareil. L’espérance de vie que nous pensions toujours à la hausse comme la bourse va en prendre un coup ainsi que la qualité de vie en général. Notre société n’a pas su contrôler ce virus et devra apprendre à vivre avec certaines conséquences.

    Il est cependant encore temps d’améliorer notre futur en ayant une attitude honnête et rationnelle dans l’analyse de nos erreurs passées.

    Votre approche qui oppose le “rouvrir/fermer” et “laisser-circuler/tester-tracer-isoler” ne nous sortira pas de cette situation. Des mesures plus ou moins strictes continueront à émailler la vie sur la planète en fonction des mutations du virus et de notre capacité à contrôler les chocs selon le degré d’efficacité du millésime vaccinal et notre capacité à l’administrer dans le délais.

    Il y aura une alternance de bonnes et de mauvaises périodes. Il est d’ailleurs intéressant de constater que ce blog joue un rôle de voyant indicateur qui s’allume chaque fois que les choses s’améliorent en demandant “la fin des mesures” et s’éteint quand la situation se dégrade.

    Serrons-nous capables d’aller au delà d’une analyse superficielle pour sortir de ce cercle vicieux ? Changer nos valeurs, repenser notre société pour faire façe aux autres défis qui nous demandent de coexister avec notre environnement ?

    C’est là que je suis un peu inquiète en vous lisant, tout semble tellement verrouillé par de vieux schémas et croyances qu’il est difficile de concevoir un autre futur. Il faudra du temps pour changer et accepter mais plus nous attendrons, plus les conséquences seront importantes avec des limitation sur nos libertés.

  25. Bonjour à nouveau Professeure Sandoz,
    Si j’ose un nouveau commentaire “léger” illustrant parfaitement l’absurdité des décisions OFSP, signalons que la RSI – via son excellente émission Patti Chiari – a révélé ce qui était permis versus interdit dans les magasins encore ouverts. Voici ce petit florilège d’apagogie:
    1. Pour les dames, le rouge à lèvres, le maquillage, les faux-cils et les parfums sont autorisés, mais pas franchement utiles en cas de confinement dans nos prisons domestiques.
    2. Pour les messieurs, les rasoirs manuels sont permis, mais attention les rasoirs électriques sont interdits d’achat ! Mais bon sang, où se cache la différence ? Peut-être qu’un Monsieur galant pourrait me l’expliquer car j’avoue mon ignorance.
    3. Nouveau-nés (NN de 0 à 12 mois) et petits enfants (nos chers petits-enfants par exemple) dès 1 an (12 mois et quelques minutes de plus): les vêtements pour NN sont autorisés. Attention à partir d’un an, vêtements & chaussures sont interdits à la vente. En d’autres termes, soit nos chers petits-enfants doivent STOPPER leur croissance pile-poil à 11 mois 364 jours et ATTENDRE, soit ils doivent continuer à porter des vêtements et chaussures de bébé trop serrés et malcommodes. Aucune invention de ma part, c’est écrit noir sur blanc dans la liste des interdictions OFSP !
    4. Les enfants apprécient les jouets. Normal me direz-vous. Attention pas possible ! Les jouets sont interdits à la vente. Par contre, nous pouvons acquérir sans difficulté des jouets pour nos animaux de compagnie et les transmettre aux enfants privés de jouets. Quoique ?! Je ne sais pas mais c’est tout de même incongru cette priorité OFSP envers les animaux domestiques et cette extraordinaire mise au rencard des futures générations humaines ?
    5. En hiver, il est de bon ton de porter des gants (laine, cachemire, cuir doublé, etc.) pour protéger nos mains du froid glacial. Ah mais non l’OFSP a décidé que c’était interdit ! Par contre, nous pouvons acquérir des gants de jardin sans aucune difficulté. Oui alors pourquoi pas, mettons nos gants de jardin avec nos jolis manteaux hivernaux ou doudounes bien rembourrées. Il y aura sûrement des couleurs assorties en stock c/o Jumbo, Hornbach ou Obi.
    6. Les valises : en pleine époque de pandémie, il est tout à fait possible d’acheter des valises, tous formats confondus. Mais à quoi pourraient-elles bien servir si l’OFSP nous interdit une bonne partie des déplacements et virées auxquels nous sommes habitué(e)s ? Quelqu’un pourrait-il m’éclairer ?
    7. Les journaux, revues sont autorisés à la vente. Par contre les livres (aussi du papier me semble-t-il) sont interdits. Absurde ? Peut-être ne suis-je pas au courant des infinitésimales différences entre papier et papier. C’est fort possible. Seul l’OFSP connaît cette différence qui ne saute pas aux yeux des lecteurs assidus.
    8. Enfin, un exemple amusant de dérive absurde dont vous me pardonnerez la teneur : Les accessoires sexuels (vibromasseurs, pénis synthétiques, etc.) sont tout à fait autorisés à la vente.
    Ah bon, je ne sais pas mais j’aurais franchement préféré pouvoir acquérir de bons gants en laine d’agneau bien chaude pour m’éviter des gerçures propres à l’hiver. L’OFSP a fait son choix ! Que pouvons-nous y faire sinon en rire.

    Voilà, l’émission complète en italien : pas besoin de traduction, c’est clair comme de l’eau de roche contrairement aux documents OFSP.
    tps://www.rsi.ch/la1/programmi/informazione/patti-chiari/Inchieste/inchieste-andate-in-onda/La-spesa-delle-contraddizioni-13817125.html
    Un bel après-midi.

    1. Mon dieu tout fout le camp ma chère Madame ! Ce serait bien plus simple de tout fermer ! Pour les journaux, il était difficile de les interdire alors que le papier toilette est en vente n’est-ce pas ? Ah, ces fonctionnaires… mais visiblement ils ont atteint leur objectif de vous divertir afin de vous éviter de sombrer dans une terrible dépression, plutôt sympa, non ?

      1. Bonsoir Huguette, merci de votre texte. En temps normal, je préfère clairement d’autres distractions et n’ai aucune tendance à la dépression. Pas du tout dans ma nature profonde !
        Portez-vous bien et gardez bon moral.

      2. “Pour les journaux, il était difficile de les interdire alors que le papier toilette est en vente…”

        Dans mon enfance, les journaux servaient de papier toilette. On ne va quand même pas les interdire… D’autant moins qu’avec les imprimeries qui font faillite les une après les autres, victimes de la révolution virtuelle, il sera difficile de les remplacer par des fichiers PDF.

  26. Ciel, Mam Suzette,

    Vous aime bien et croyez bien que c’est sincère, comme votre alter ego émérite, Neyrinck et malgré vos scuds.

    Il n’empêche que je vous reconnais un talent pour brasser de l’air de bois avec la langue, les deux.
    Vous êtes quand même les deux des champions, pour provoquer des comments sur ces blogs 🙂

    D’ailleurs, vous deux, sont politiques, ou ex. Ceci explique-t-il peut-être cela?

    P.S. Ceci dit et sans méchanceté, on se demande bien comment ce quotidien à quat sous, va devenir “de référence”, malgré ses sponsors milliardaires, autant qu’éphémères…?

    Toute ma révérence, votre Altesse 🙂

    1. Le Journal des Seigneurs continuera à vivre, grâce à la dépendance de ses braves qui vident leur tirelire pour payer leur abonnement. Vos maîtres instruits et cultivés vous allongent une réconfortante tape sur l’épaule, la bonne volonté mérite d’être récompensée.

      1. Ce journal survivrait encore mieux s’il facturait au tarif de la publicité les commentaires ineptes (c’est un euphémisme) de certains de ses lecteurs, qui profitent de l’espace disponible sur les blogs pour faire parler d’eux.

        1. Des anticorps facilitant synchroniques des virus de la dengue aux anticorps facilitants diachroniques du sars-cov-2. Quelles remarques avez vous à nous faire ? Merci de nous éclairer.


        2. (Signé: Un inapte heureux, autant que gratuit, courageux sans pseudo et qui néanmoins leur fait une grande promotion, à ces blogs)

          P.S. je ne réclame pas un abo gratuit, rassurez-vous et vous le savez sans doute, le.la blogueur de bételgeuse a toute latitude de publier ou non, alors…, merci de parler de moi, ce n’est que votre projection, car moi, je tue le temps 🙂

  27. Ces questions que vous posez, croyez-vous sincèrement que nos politiciens ne se les ont pas posées? Je pense que ça fait une année qu’ils se posent ces questions, qu’ils lisent des rapports à n’en plus finir, qu’ils discutent avec différents experts, qu’ils y passent des nuits blanches …… mais qu’il n’y a évidemment pas une solution toute simple et surtout sans dommages collatéraux. Ce que cette crise a bien mis en évidence c’est l’égo surdimensionné chez bien des personnes, qui se croient toutes tellement plus intelligentes que leurs voisins…..

    1. Chère Tulipe,

      Personne ne doute que les politiciens sont des gens très concernés par toutes ces questions et je suis certaine qu’ils ne bénéficient que de très peu d’heures de sommeil et il faut leur en savoir gré. Du moins ceux qui sont directement concernés par cette crise.

      Toutefois, ce que l’on peut regretter, c’est le manque d’informations intéressantes qui nous sont communiquées. En effet, nous aimerions savoir ce que nos autorités ont l’intention de mettre en place dans le futur pour éviter le mieux possible ce genre de crise. Bien entendu, dans un monde globalisé, c’est difficile d’éviter une pandémie mais vous savez comme moi que l’on ne pourrait pas se permettre de vivre une deuxième fois une telle situation.

      Vous me direz que c’est un peu tôt pour nous livrer ce genre d’informations, mais je pense que le citoyen lambda accepterait beaucoup mieux toutes ces frustrations si il était mieux informé.

      J’aurais une dernière remarque, j’ai été frappée de constater que lors de ces bulletins d’information, la RTS ne mentionne que certains pays d’Europe, quasiment toujours les mêmes. Par contre, les pays situés plus à l’est ne semblent pas intéresser grand monde. Comment gèrent-ils cette pandémie ?

      Une belle journée à tous.

      Chantal Gétaz

    2. @Tulipe qui écrit :”Ces questions que vous posez, croyez-vous sincèrement que nos politiciens ne se les ont pas posées? Je pense que ça fait une année qu’ils se posent ces questions, qu’ils lisent des rapports à n’en plus finir, qu’ils discutent avec différents experts, qu’ils y passent des nuits blanches ……”
      ……………………………………
      Que dites-vous du “rapport alarmant que Berset a préféré ignorer ” ? (24 Heures de ce jour)

  28. Bonjour Tulipe, merci de votre commentaire. En fait les égo surdimensionnés se retrouvent principalement et depuis bien trop longtemps parmi
    1. Le corps médical et les scientifiques. Une famille particulière de “je sais tout mieux” par rapport à la masse informe des stupides manants pourtant majoritaires et bien sûr “j’investigue et applique des protocoles” sans me préoccuper des effets secondaires indélébiles et des répercussions non étudiées sur cette même masse informe d’humains.
    2. Les dirigeants partout sur notre planète avec une maligne propension à la répression systématique et à l’étouffement de la moindre révolte. Un peu comme on étouffe dans l’œuf un pertinent second avis dans une équation médico-chirurgicale complexe.
    3. Les experts de tous bords qui passent le plus clair de leur temps à se contrarier en se battant par médias interposés. Actuellement, les experts nous noient très sûrement dans des contradictions aussitôt pardonnées.
    Utopiquement, j’aurais beaucoup apprécié une vue “consensuelle”, en général à la mode dans bien des domaines. Le consensus qui permet toujours d’avancer dans n’importe quel débat est devenu en peu de temps “répression” / “punition” / “soumission”.
    Pour les futures générations, ce n’est pas la bonne méthode. Enfin à mon avis. Portez-vous bien !

  29. Renforcer l’immunité, tout en combattant la dépression… quoi de mieux que les bains en eau froide ou glacée? Cette émission de 36,9 de la RTS fait le point. Alors, partante? Des groupes de “givrés” existent et se baignent tout l’hiver dans nos lacs suisses. Une initiation et une préparation idoines sont bien sûr nécessaire. Et les cardiaques s’abstiendront! tps://www.youtube.com/watch?v=rD9uxe6ceeI

  30. A partager, pour nous éclairer (?), de la matière à penser:

    1) « Le Covid-19 n’est pas une pandémie. C’est une syndémie (…) L’interaction du Covid-19 avec la hausse mondiale continue ces trente dernières années des maladies chroniques et de leurs facteurs de risques, dont l’obésité, l’hyperglycémie et la pollution atmosphérique, a créé les conditions d’une tempête, alimentant le nombre de morts du Covid-19. » Et les scientifiques à l’origine de l’étude d’ajouter que « de nombreux facteurs de risques et maladies non transmissibles étudiés dans ce rapport sont associés avec un risque accru de formes graves de Covid-19, voire de décès ».
    ww.philomag.com/articles/syndemie-deja-malades-avant-de-tomber-malades

    3) ” La crise du coronavirus est (…) aussi une crise du jugement, une crise de la compréhension qui frappe presque tous les pans de notre existence.”
    Ibrahima Fall, ww.forbes.fr/management/coronavirus-manifestation-dune-crise-systemique-du-management/

    3) ” Cette situation a été créée par le manque de préparation, de coopération, d’unité et de solidarité à l‘échelle mondiale. (…) Le monde avait besoin d’un multilatéralisme en réseau, fondé sur des liens et une coopération solides entre les organisations internationales et régionales, les institutions financières internationales et autres alliances et institutions mondiales ”
    Antonio Guterres, tps://news.un.org/fr/story/2020/09/1078142

    4) “Les crises générales sont impudiques, elles déshabillent les rois et passent les sociétés aux rayons X, nous en montrant l’esprit.”
    Régis Debray, ww.marianne.net/agora/les-mediologues/le-dire-et-le-faire-par-regis-debray

    5) En juil-août 2020: “Le bilan de l’actuelle pandémie ne sera pas seulement sanitaire, économique et social, il sera aussi et peut-être surtout politique, et ce pour deux raisons. La première est qu’on pourra comparer finement le déroulé et les effets des mesures prises par les différents États ou régions et s’interroger sur le cheminement qui a conduit les décideurs à orienter l’action dans une voie plutôt qu’une autre. À mi-chemin d’un tel bilan, le phénomène le plus frappant est bien entendu une étonnante cacophonie. Ce qui introduit la seconde raison : une telle pandémie était annoncée depuis longtemps et les États étaient donc en mesure de s’y préparer, avec des moyens déjà éprouvés dans d’autres cas, en particulier à l’occasion de l’épidémie de Sras en 2002-2003.
    (….) La consommation de viande de brousse et le recul de la forêt en Afrique font craindre une flambée d’Ebola.”

    ww.books.fr/prochaine-pandemie/

    En février 2021: “Ebola: nouvelle alerte en Guinée”: ww.lepoint.fr/afrique/ebola-nouvelle-alerte-en-guinee-14-02-2021-2413928_3826.php

  31. Concernant les vaccins, et le sidérant lobbying, pour déciller les yeux:

    0) LOBBYTOMIE. COMMENT LES LOBBIES EMPOISONNENT NOS VIES ET LA DÉMOCRATIE
    ww.franceculture.fr/oeuvre/lobbytomie-comment-les-lobbies-empoisonnent-nos-vies-et-la-democratie

    1) « Les pharmas sont inondées par l’argent du contribuable. Elles ont d’ailleurs souvent attendu de l’être pour se lancer dans la course contre le Covid-19. (…) En Europe, on ne saurait rien des tarifs payés par les administrations publiques pour les vac-cins sans une bourde d’une politicienne belge qui les a publiés sur Twitter (avant de retirer son billet). Des firmes ont inclus des clauses dans leurs contrats leur permettant de suspendre une livraison si un Etat révèle un prix.” (LT)

    Cf. aussi: “Les entreprises pharmaceutiques font d’importants profits alors que leurs vaccins sont largement issus de fonds publics. L’opacité règne dans le secteur et l’accès aux soins demeure inégalitaire. La crise sanitaire n’a pas engendré les changements qu’elle laissait entrevoir”

    ww.letemps.ch/economie/pandemie-ne-regle-lancinants-problemes-pharma

    2) “On est capable d’imposer à tous les citoyens une restriction inédite de libertés mais on serait incapables de fixer des règles aux big pharma ?” tps://twitter.com/ManonAubryFr/status/1359472989583134720

    3) “Les brevets freinent l’accès aux vaccins”, ww.letemps.ch/economie/brevets-freinent-lacces-aux-vaccins

    4) “A l’époque, la direction générale de la santé (DGS) avait admis avoir sollicité les cabinets McKinsey, Accenture, JLL et Citwell. Grâce aux éléments transmis (…) , on sait désormais que trois sociétés de plus ont été mises à contribution par le ministère : CGI, Deloitte et Roland Berger. Depuis que le SARS-CoV-2 s’est propagé dans le pays, vingt-huit commandes différentes ont été effectuées – la première l’ayant été dès le 12 mars 2020 –, avec une nette accélération depuis décembre et le lancement de la campagne vaccinale. D’autres prestations ont été réalisées à la demande de Santé publique France (…) . Les interventions des consultants, qui sont essentiellement de courte durée (moins de trois mois), ont des coûts disparates : de 25 000 à 3,2 millions d’euros. C’est McKinsey qui se taille la part du lion avec trois prestations représentant une facture légèrement supérieure à 4 millions d’euros (soit 35 %, rapporté au total). ”
    tps://www.lemonde.fr/politique/article/2021/02/11/le-ministere-de-la-sante-epaule-par-sept-cabinets-de-conseil_6069576_823448.html

    Et aussi: “MCKinsey, Deloitte, etc.: L’État français est à la fois souvent critiqué sa bureaucratie inefficace et fortement attaqué lorsqu’il fait appel au secteur privé pour sous-traiter des expertises, comme cela a été le cas pour la stratégie de vaccination. Que dit cette collaboration de l’action publique ?”

    tps://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/entendez-vous-leco-emission-du-lundi-15-fevrier-2021?actId=ebwp0YMB8s0XXev-swTWi6FWgZQt9biALyr5FYI13Or-MOGxBOar3IoxhS96B7ic&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=639471#xtor=EPR-2-[LaLettre15022021]

    ww.franceculture.fr/emissions/la-bulle-economique/qui-pour-encadrer-le-recours-aux-consultants-prives-dans-le-public

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