Les calculs d’apothicaire auxquels se livrent certains opposants à ou déçus de la double majorité me font parfois sourire – c’est une œuvre pie que de mettre les autres de bonne humeur ! – car ils rappellent les vérifications auxquelles s’adonnent les responsables de l’organisation d’une assemblée générale d’actionnaires ou même simplement d’une association civile : chaque membre présent a-t-il bien une procuration pour représenter x actionnaires et tant d’actions ou x associés. Le mandataire (représentant) aura alors éventuellement x voix.
Rien à voir avec la fonction parlementaire car chaque élu ne représente pas des « voix » mais est chargé, par des électeurs (= le peuple) de contribuer à la recherche du bien commun en utilisant ses connaissances professionnelles, culturelles, linguistiques, historiques, géographiques etc…, en apportant sa sensibilité cantonale propre. Dans le cas du Conseil national, c’est une sensibilité connue ou espérée par le pourcentage de citoyens ayant soutenu la liste et peut-être en plus favorisé la personne par un cumul. Pour le Conseil des Etats, où l’élection est généralement majoritaire, la personne élue l’est parce qu’une majorité des votants ont considéré que cette personne candidate correspondait mieux que d’autres à la conception générale du bien commun qu’ils se font pour leur canton.
On est très loin de l’arithmétique commerciale.
Certes, le contenu du bien commun n’est pas défini de la même manière par tous, mais la grande majorité des élus cherchent à le trouver, d’où les compromis, les consensus, les échecs parfois. Et c’est la connaissance que chaque élu possède du canton et du milieu dont il vient mais aussi de l’ensemble du pays qui lui permettra d’apprécier les chances de succès de la solution retenue au final, en cas de referendum, et donc de décider s’il la soutient ou non au Parlement. L’efficacité de chaque parlementaire dépend de lui seul et non pas du nombre d’habitants de son canton.
Qu’enseigne-t-on au cours d’instruction civique à l’école ?
L’instruction civique n’est plus enseignée en tant que telle dans les écoles. En revanche, on apprend la démocratie à des enfants deux ans et demi à trois ans dans des crèches lausannoises…
Le PARLEMENT serait-il donc une Sasociassion, ou betoufas vaudois?
Ce n’est de loin pas improbable, lorsque un Parmelin AOC, monte sur la plus haute marche.
Quelle misère, ces vieux émérites, d’ailleurs, tu tapes ton comment, tu arrives sur Google, le pied, quoi, bravo, le Temps délateur, bonne continuation et chance, il y a du boulot!!!!
Merci encore pour votre article.
Vous posez la question:
Qu’enseigne-t-on au cours d’instruction civique à l’école ?
…
Mais ce jour vous devriez aussi poser la question :
Combien de nos politiciens au National (246) ont retenu quelque chose des cours d’instruction civique?
En effet, les Mazzone, Chevalley, Nantermod etc… étaient visiblement en fond de classe, tout proche du chauffage, et de la sortie …
Moi, ce qui me fait bien rire.
Pendant 4 ans,
– c’était démocratique de dire (sans preuve) que Trump avait gagné grâce à des fraudes russes;
Aujourd’hui,
– c’est antidémocratique de demander à des tribunaux de se prononcer sur des preuves avérées ou phantasmées de fraudes électorales.
Ce que c’est drôle de lire la presse unanime sur tant de points… et à demander toujours plus de subventions alors qu’ils écrivent tous la même chose, du Temps à Gauchhebdo…
1) Avez-vous lu le rapport Mueller? Avez-vous vu sa déposition devant le congrès?
2) Barr himself a dû expliquer à Donald que non, il n’y avait aucune preuve de fraude massive.
Non, il n’y a pas deux poids deux mesures, juste une seule et même réalité, avec des faits.
Encore plus drôle:
en 2016, Trump est élu sans gagner le vote populaire. Mais “c’est très bien ainsi le système est parfait”.
En 2020, Trump n’obtient ni la majorité populaire, ni la majorité des grands électeurs, “le système est pourri, j’ai gagné largement un point c’est tout”.
“Qu’enseigne-t-on au cours d’instruction civique à l’école ?”
Google est votre ami!
Demandez-lui “instruction civique Vaud” Le premier lien est une réponse du Conseil d’État suite à une session des jeunes. Ils semblent donc être intéressés par la chose.
Vous voulez plus de détails quand aux contenus des cours actuels? Aucun problème:
Googlez “plan étude romand citoyenneté”
Lors d’une session parlementaire, d’une AG ou lors d’une votation, on compte des voix, qu’on soit de droite, de gauche, beauf ou bobo de Paris, 1+1 = 2. C’est cette arithmétique couplée à des sensibilités des élu.e.s, nullement questionnées, et des gros écarts de représentativité (du moins sont-ils perçus par beaucoup) qui fait qu’on a, par exemple 2 PLR au CF, et 0 Vert et ceci pour longtemps encore a priori. (qui parle de 9 ou 11 CF??)
Personne ne dit que l’efficacité d’un parlementaire dépend de son canton d’origine, en revanche la probabilité qu’une personne a être parlementaire elle dépend de son canton d’origine 🙂 . Cette perception du problème existe et ressort après un nombre croissant de votations et d’élections auprès d’un nombre croissant de citoyens. Dire qu’il n’existe pas est du “wishful thinking”. Les années à venir s’annoncent pleines de défis. Y trouver des solutions ou de meilleures arguments que “c’est comme ça depuis 170 ans” sera nécessaire pour faire front.