Quels rapports entre big Pharma et la pandémie?

Avec un certain courage, l’émission « Temps présent » du 10 septembre dernier de la RTS 1 a montré les abus et terribles dérives immorales des grands groupes pharmaceutiques dont, hélas ! Novartis et Roche font aussi partie.

Décrivant les manœuvres parfaitement déloyales et les tromperies meurtrières auxquelles se sont déjà livrées les Pharmas, l’émission de la RTS a contribué, à juste titre, à encourager la méfiance viscérale que l’on commence à éprouver devant les médicaments et les conseils de certains milieux pharmaco-médicaux.

L’énorme tricherie de Gilead soutenu par M. Trump, à propos du remdesevir, ce médicament contre le corona

Comment la RTS a-t-elle pu filmer l’accord « patriotique » entre M.Trump et Gilead et découvrir les tricheries de Gilead afin de tirer le meilleur profit du remède qu’elle gardait dans ses tiroirs en attente d’une occasion financière favorable ? C’est remarquable.

On aimerait savoir pourquoi M. Trump a cessé, d’un jour à l‘autre, de se vanter de prendre de l’hydroxychloroquine chaque jour depuis le début de la pandémie et ce qu’il est advenu depuis le moment où on nous avait annoncé qu’il avait été testé positif (je ne parviens plus à retrouver la date de cette annonce publique aux nouvelles d’un soir).

Sachant les énormes intérêts financiers en jeu et les pratiques parfaitement malhonnêtes des pharmas, on ne peut avoir aucune confiance en un vaccin trouvé à la va-vite

On comprend que Heidi. News, dans un article du 11 septembre, puisse écrire : « 78% des Américains craignent que la politique joue un rôle plus important que la science dans l’approbation du futur vaccin ».

Cette crainte est valable à l’égard de toute découverte d’un grand groupe pharmaceutique.

L’émission « Temps présent » a aussi mis le doigt sur les pressions exercées sur les milieux médicaux mais surtout scientifiques qui sont largement soutenus financièrement par les pharmas.

Il ne s’agit pas de prétendre que tous les scientifiques ni les tous les milieux médicaux sont des « vendus », ce que je ne crois pas, mais il faut avoir conscience des pressions financières et mentales énormes exercées. Certains savent qu’ils compromettraient les fonds reçus pour leurs laboratoires, ou leur réputation, s’ils disaient la vérité. Et les hommes politiques qui doivent prendre des décisions ont en face d’eux des groupes dont la puissance financière est parfois égale ou supérieure au PIB de leur propre pays.

Puisse la prochaine émission de Temps Présent rappeler en détail qui finance l’OMS et dans quelles proportions, maintenant que les USA lui ont retiré leur soutien!

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

25 réponses à “Quels rapports entre big Pharma et la pandémie?

  1. Merci pour vos messages documentés et impartiaux. C’est du “baume au coeur” toutes les semaines.
    Meilleures salutations.

  2. Chère Madame Sandoz,
    Ce fut un plaisir de vous entendre dimanche dernier aux Beaux Parleurs donner la réplique à Madame Calmy-Rey et Monsieur Slobodan Despot, un régal. La veille avait lieu la manifestation à Genève à la Place des Nations, dont les médias n’ont pas fait grand bruit, “Pour le retour à la liberté”. Une des pancartes affichait : “La liberté d’expression s’arrête là où commence la vérité qui dérange”, une autre portée par une dame âgée non masquée : “Les vaccins, c’est pas anodin”. Et aujourd’hui-même Swissinfo.ch titrait : “Le CHUV profite de la manne de Bill Gates”. Je vous remercie et félicite donc de poser les bonnes questions sur ce blog !

  3. Sauf erreur c’est Max Weber qui a défini le souverain comme “celui qui a le pouvoir de faire proclamer l’état d’urgence”.

    Eh bien, maintenant nous sommes fixés: en Suisse, le souverain est connu: il s’appelle Roche et Novartis. Car c’est uniquement pour les beaux yeux de Big Pharma qu’Alain Berset et le Dr Pittet ont proclamé l’état d’urgence enSuisse et entendent le prolonger, allant jusqu’à prévoir la possibilité d’imposer la vaccination obligatoire.

    Tout ça alors que l’épidémie est finie et s’est transformée en grippe saisonnière, puisqu’il n’y a presque plus d’hospitalisations et encore moins de morts.

    On sait déjà qu’en 2020 la mortalité par infections pulmonaires sera plus basse que les années précédentes. Qu’est-ce qu’on attend pour cesser completement cette mascarade?

  4. Dans une économie capitaliste, les entreprises optimisent le retour sur investissement pour leurs actionnaires. Il n’y a pas de durée clairement définie pour ce retour sur investissement, mais il s’échelonne entre 3 mois (publication trimestriels des chiffres et dividendes aux US) à 5 ans (durée moyenne de la mission d’un CEO) , grand maximum 10 ans (plans stratégiques, pour ceux qui en ont).

    Le libéralisme économique très large de ces cinquante dernières années a permit l’émergence de méga corporations sans réel contre-pouvoir étatique ou judiciaire.

    Les pharmas ne se comportent pas mieux ou moins bien que les financières, militaro-industrielles, pétrolières ou autre géants du numérique, et optimisent le retour sur investissement de leurs actionnaires. Leurs optimisations est juste plus dérangeante en temps de crise sanitaire.

    Trump n’a jamais été déclaré positif au SRAS-CoV-2, il occupait le terrain médiatique avec une prise “préventive” de HCQ. Le faisait-il vraiment, ou pas, n’est même pas important. Comme il est encore plus clair maintenant qu’à l’époque que l’HCQ est inefficace, et que ça ne faisait plus le buzz, il est juste passé à autre chose. Trump fait du Trump.

    Je ne ferais pas l’amalgame trop vite entre les agissements malhonnêtes des pharmas, et les médicaments que les pharmas produisent. Ces produits restent parfaitement nécessaires à la gestion de la santé publique.

    Pour le vaccin contre le SRAS-CoV-2, je vous rejoins dans la crainte qu’un vaccin soit poussé pour des raisons politiques. C’est déjà le cas d’ailleurs. Le vaccin russe Gam-COVID-Vac aka Sputnik V n’est pas passé par une phase III, alors que la phase II n’a porté que sur 76 participants, Vladimir exploitant l’impunité totale en cas de problème pour montrer la grandeur de la Russie scientifique. Alors que l’ami Donald est mal en point dans les sondages et a durement besoin de bonnes nouvelles, je pense qu’il y a un gros risque qu’un produit soit mis à disposition à cause de pressions plutôt que de résultats scientifiques validés. Des directeurs d’entreprises pharma vienne de promettre qu’il garderont les plus hauts standards, ne reste qu’à espérer qu’il s’y tiennent (business-standard.com/article/international/us-european-covid-19-vaccine-developers-pledge-to-uphold-testing-rigour-120090900255_1.html ) .

    La prise en otage de la recherche publique mais plus généralement la privatisation de bénéfices ou biens publics vous saute à la figure maintenant, mais il y a d’autres exemples comme le business model des revues scientifiques ou le sponsoring de structures “too big too fail” privées. Ceci est possible grâce a un intense travail de lobbyisme, en Suisse comme ailleurs. En tant qu’ancienne Conseillère Nationale PLR, je m’étonne de tant de candeur voire d’effarouchement dans vos prises de positions sur l’économie ces dernières semaines.

    1. Décidément, vous persistez de manière diabolique dans l’erreur, car c’est de toute évidence une erreur délibérée. Je sais qu’il est difficile (et j’admets que cela m’arrive aussi) de réviser son jugement lorsqu’on a eu des parti-pris régulièrement confirmés par des études publiées dans des revues scientifiques “sérieuses“, fussent-elles bidon.
      Je vais donc proposer à tous les lecteurs la consultation d’un site web qui se contente de compiler les études – plus d’une centaine – menées jusqu’ici sur l’HCQ. Certaines de ces études se sont penchées sur son administration précoce (avec ou sans azithromycine et/ou zinc), d’autres sur la thérapie en phase tardive, d’autres enfin sont de simples méta-analyses. Plus de la moitié de ces études ont déjà été “peer-reviewed“, comme on dit en français… Vous pouvez cliquer sur chaque étude pour y lire l’abstract et ensuite consulter la page d’origine de la publication.
      Et devinez quoi ? Si l’administration en phase tardive et à des doses non conseillées est effectivement loin d’être convaincante (60% de résultats positifs seulement), en revanche TOUTES les études où l’HCQ a été administrée en phase précoce, comme cela était déjà préconisé par les Chinois, puis par l’IHU Marseille dès le mois de février, ont montré un effet positif. Toutes. 100%.
      Cette compilation est en ligne depuis le mois de juin (elle est en constante mise à jour) et elle continue d’être abondamment référencée. Sauf, bien entendu, dans les médias mainstream de notre cher pays (eux aussi too big to fail, on dirait, car abondamment subventionnés par la manne fédérale de la voix de leur maître, comme cela a encore été confirmé tout récemment) qui préfèrent tresser les louanges d’hurluberlus de l’UNIL – qui se sont entre-temps ridiculisés grâce aux énormes biais démasqués dans leur “étude”.
      La compilation en question se trouve sur la page c19study.com
      Donc voilà. Fin de partie. Chaque fois que je lirai une ligne affirmant qu’ “il est encore plus clair maintenant qu’à l’époque que l’HCQ est inefficace“, je pousserai un grand éclat de rire. Et comme vous semblez du genre têtu, je sens que je vais beaucoup rigoler.

      1. HCQ ou pas HCQ n’est pas le problème ici. C’est un épiphénomène. Même si il était autant efficace que ce qui disent certaines études, ce médicament ne ferait qu’atténuer, un bien en soit, l’impact du Covid-19, mais ne stopperait pas la pandémie.

        Si j’avais l’occasion d’éditer ma réponse initiale pour éviter cette bataille de tranchées inutile ici, je reformulerais comme suit:

        “Trump n’a jamais été déclaré positif au SRAS-CoV-2, il occupait le terrain médiatique avec une prise “préventive” de HCQ. Le faisait-il vraiment, ou pas, n’est même pas important. L’HCQ ne faisait plus le buzz, il est juste passé à autre chose. Trump fait du Trump.”

        Je pense que vous n’avez pas fini de rigoler… Profitez, paraît-il que c’est bon pour la santé.

  5. Excellent Madame Sandoz ! Une fois de plus, vous mettez le doigt où ça fait mal. J’espère que la RTS entendra votre appel et y donnera suite…

  6. Alors là, bravo ! Vous avez mis le doigt sur LE problème Covid19.

    Le rôle des big pharma n’est pas de soigner mais de maximiser le volume de ventes et augmenter les marges. C’est normal et cela ne doit pas choquer: c’est une condition de survie dans notre système.

    Le problème, c’est la gouvernance de tout l’écosystème (formation, recherche, hôpitaux, médecins, régulateur, politique, etc). Et là, il est clair que les big pharma sont sorti de leur rôle et disposent d’une puissance de feu financière qui a généré de graves conflits d’intérêts.

    La santé n’est pas un business comme un autre. Et pourtant, notre avons cru que la loi du marché était capable d’autoréguler ce secteur d’activité pour le bienfait du citoyen lambda.

    Nous avons maintenant la preuve que cela ne fonctionne pas: si la fonction de cet écosystème est d’améliorer la santé de la population à un prix abordable en développant les traitements adéquats. C’est raté ! Aucun laboratoire n’a mis la priorité sur un traitement contre les virus de type SARS ces dernières années. Idem pour les traitement de substitution pour pallier à la résistance aux antibiotiques.

    Par contre, Roche ne s’est pas privé de recycler la molécule du Tamiflu (qui ne se vendait pas trop) du frais du contribuable en profitant de l’aubaine de la pandémie de grippe…

    Certain prônent une nationalisation de ces sociétés afin de leur rendre, d’autres un redécoupage pour pouvoir mieux les contrôler.

    Ce qui est certain, c’est que, sans aucune réforme, notre capacité à anticiper et répondre efficacement à de futures pandémies continuera à s’affaiblir… un peu comme un système immunitaire déficient mais au niveau collectif…

  7. La pandémie sert de révélateurs dans de multiples domaines de la santé (dépendances, influences et puissances des pharma), et sans surprises, l’OMS arrive juste à exister en parlant de la pandémie.

    On a besoins des pharmas peut-être parce que la recherche européenne n’a pas été soutenue. Le libéralisme n’aime pas que l’Etat s’occupe de choses que le privé peut faire. Mais la santé, c’est stratégique puisqu’il y a une dépendance du “consommateur” liés à des maladies, il n’y a pas le choix.

    L’Europe doit réinvestir dans ce qui est stratégique pour diminuer sa dépendance face aux Etats ou faces à des entreprises qui ont des monopoles (médicaments, technologies,…). Mais les libéraux, PLR/UDC en Suisse défendent plus des intérêts que les citoyens.
    Si les entreprises deviennent vertueuses, alors je changerai d’avis…

  8. Pour définitivement déciller les yeux =>

    1) Ce soir mardi 15.09.20 sur Arte: BIG PHARMA: LABOS TOUT-PUISSANTS =>

    “Pour comprendre l’impuissance politique, la lecture du philosophe québécois Alain Deneault et de la somme qu’il a consacrée à Total (Lux Editeur) est un grand moment. Il décrit les mécanismes qui font des multinationales des entités supérieures aux Etats et l’amoralité parfaitement légale qui se déploie sous les réglementations insuffisamment contraignantes” (nouvelobs.com/tv/20200915.OBS33341/big-pharma-labos-tout-puissants-l-horreur-pharmaceutique.html)

    Cf. aussi: “Cette enquête éclairante, réalisée avant la crise sanitaire du moment, fruit d’un an de travail, fait froid dans le dos et jette un pavé dans la mare de la politique de santé publique.”
    franceculture.fr/emissions/la-fabrique-mediatique/la-fabrique-mediatique-du-samedi-12-septembre-2020

    2) MALADIES À VENDRE

    film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/34644_1

    nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20121024.OBS6819/deuil-caprices-chagrin-l-invention-de-nouvelles-maladies.html

    3) LOBBYTOMIE. COMMENT LES LOBBYS EMPOISONNENT NOS VIES ET LA DÉMOCRATIE

    editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Lobbytomie-9782707194121.html

    4) LE PRIX DE LA DÉMOCRATIE

    fayard.fr/documents-temoignages/le-prix-de-la-democratie-9782213704616

  9. L’objectif de toute entreprise privée étant de maximiser ses bénéfices, il est normal que les entreprises, pharmas y comprises, envoient leurs lobbyistes grassement payés auprès de nos parlementaires de milice afin d’influencer leurs opinions et faire pencher la balance législative en faveur de leurs mandants. Ceci se répercute jusqu’au niveau de nos sept “sages” qui, après tout, ne sont que des humains tout aussi influençables et manipulables que tout un chacun. Raison pour laquelle l’obligation de se faire vacciner (que se soit avec le vaccin produit par Moderna pour lequel la Confédération a fait une réservation de millions de doses ou un autre tout aussi inefficace avec des effets secondaires effroyables) est acquise selon moi sauf sursaut improbable de la population dont la majeure partie croit aveuglément aux affirmations gouvernementales, guidées par des scientifiques à la solde de l’industrie pharmaceutique. L’avenir sera sombre, je le crains…

  10. Chere Madame Sandoz, si vous alliez plus loin que Le Temps, ou la RTS, qui sait, risquez-vous jusqu’a la SRG?
    Vous verriez que le Temps Present que vous encensez (tout en critiquant ces gauchistes du Service public) “Big Pharma”, est un montage TP, produit par d’autres services publics europeens (FR2, Arte et bla).

    Alors d’accord, que fait notre SRG, sinon travailler pour sa caisse de retraite
    🙂

    P.S. TV 5 Monde + envoie de nombreux sujets interessants, de quoi au moins s’interesser a la francophonie, pour ceux qui ne parlent que francais.

  11. Bonjour Mme Sandoz

    Je n’ai pas le souvenir d’avoir lu que M. Trump aurait été infecté par le sarscov 2. Si cela avait été le cas, peut-être aurait-on définitivement compris de quoi parlait M. Conway ex conseillère du président lorsqu’elle nous expliquait, en avril, que le covid -1 .. ne risquait pas de revenir ..

    Par ailleurs, on ne voit pas comment le President aurait pu contracter un virus qui n’existe pas, selon certains et alors qu’il prend à titre préventif chaque jour un peu de Panacée.

    J’ai appris tout dernièrement, via un proches de la manif’ de ce samedi que le port du masque serait un symbole faisant partie de rituels sataniques et qu’il marquerait la soumission.

    Comme le port d’un masque d’hygiène est conseillé par l’OMS on comprend mieux là pourquoi un des manifestants accuse sur un panneau, l’OMS de satanisme (c.f. photo dans le Temps.ch et explications détaillées sur fox news) et pourquoi la personne dont je tient ce scoop est lui-même un anti-OMS fervent et fiévreux.

    « On comprend » aussi dès lors mieux pourquoi les USA ont quitté l’OMS.
    Hem ..

    Malheureusement, ce genre de vision, au sens hallucinations, semble infuser lentement mais sûrement dans notre société. Je lis ou entends parfois des commentaires hallucinant si pas hallucinés.

    D’autre part, bien que ne partageant pas ce point de vue, je comprends que dans l’esprit d’un fondamentaliste ultra, seul les bénéfices comptent dans une entreprise. Peux importe si on déborde des limites de l’honnêteté.

    Force est dès lors de conclure que l’Escroquerie est de mise et généralisée en affaires. En cela y compris dans la Pharmacie.

    Cependant, il me semble retrouver dans ce discourt un côté gauchisant pour ne pas dire une vision carrément socialiste du fonctionnement de la société libérale.

    Il y est suggère que nous vivons dans une société profondément malade, que seul un changement radicale nous permettra de retrouver renaitre à la « Pureté ».

    La solution suggérée aux problèmes serait une mise sous tutelle des entreprises par l’Etat. Etat qu’il faudra lui-aussi « nettoyer» au préalable puisqu’il serait sous influence des big pharmas ..

    Communisme ? Peut-être, mais dans une société littéralement allergique à ce monstre là, une vison socialisante de la société associée de près à l’Etat /Nation mène vers une autre monstruosité : le National-socialisme. Resterait dès lors qu’a croiser « un leader ».

    Il y a certainement des choses à dire, sur lesquelles réfléchir et agir, mais attention aux conclusions hâtives.

    Portez – vous bien

  12. Bonsoir Madame Sandoz. Votre prise de position va dans le même sens que la déclaration collective de chercheurs et professionnels médicaux sous le titre “Halte à la fraude scientifique” et publiée dans Libération du 2 sept. (voir liberation.fr/debats/2020/09/02/halte-a-la-fraude-scientifique_1798277). Ils mettent en évidence les pressions que subissent les scientifiques et auxquelles certains succombent. Evidemment ces pressions proviennent de ceux qui ont le pouvoir, l’argent.
    Nous vivons ces temps une lutte d’influence entre scientifiques et économistes/financiers très intéressante et qu’il convient de suivre et analyser !

    1. Une correction est nécessaire. La déclaration collective “Halte à la fraude scientifique” publiée dans Libération n’a pas pour sujet des pressions de pouvoir économiques/financiers subies par les scientifiques.
      Non, il s’agit d’une dénonciation de pratiques multiples intolérables par des scientifiques fraudeurs. En particulier, il est dénoncé que des scientifiques partiellement interdits de publication pour cause de fraude scientifiques sont promus à des postes importants et peuvent même décider de la carrière d’autres scientifiques.
      A chacun de lire cet appel dans Libréation dénonçant les multiples dérives par certains scientifiques fraudeurs et de la nécessaire réponse politique.

      1. Vous avez raison M Otten, mais en filigrane il est bien sous-entendu qu’une (bonne) partie de ces dérives sont liées aux besoins financiers ou aux pressions extérieures, forcément d’ordre économiques ou financières.

        1. Monsieur GUYMC,
          Les causes de ces fraudes scientifiques peuvent être classées ainsi pressions extérieures en dehors du monde universitaires (économiques, financières, politiques, voir religieuses), pressions internes au système académique (pression de publier pour avancer sa carrière) et facteurs internes aux chercheurs (besoin de reconnaissance et etc).
          Les pressions extérieures financières sont en fait rares mais peuvent être de grande ampleur (ex: tabagisme et maladie cardiaque et probablement maintenant avec l’huile de palme) et d’importance pour la société. Dans la masse de la recherche, comme dénoncé dans le Libération, ce sont bien souvent le système académique et les chercheurs qui génèrent la fraude “sans facteurs externes”. Les sondages des chercheurs eux-mêmes et le manque de replicabilité des données scientifiques en sont bien des preuves tangibles.

  13. La dose de cynisme que les managers des entreprises évoquées (Gilead, et.) doivent posséder pour satisfaire le cours des actions, le bonus et les dividendes est stupéfiant. Avec ma mentalité de médico-scientifique retraité, je nage évidement aux antipodes.

  14. Aujourd’hui, il existe une interrogation fondamentale: il semble que la baisse de létalité du coronavirus soit liée à ses mutations. Bon, je ne suis pas sûr que le débat à ce sujet soit totalement clos. Cependant, si c’est le cas, cela signifie qu’il est nécessaire de différencier les souches pour pouvoir discriminer les souches les moins dangereuses. Où en sont les recherches? Qui va de l’avant avec cela? Existe-t-il une carte en fonction de la létalité des souches? Qu’en est-il d’un dépistages discriminant?
    On aimerait bien que la Pharma nous montre qu’elle est à la pointe, même si cela risque de compromettre le succès d’un éventuel futur vaccin.

  15. Je suis déçu par le manque d’objectivité de Mme Sandoz. Je suis d’autant plus déçu que j’apprécie en général ses contributions aux débats et son art de se focaliser sur ce qui est pertinent et important.
    Ses critiques et généralisations hâtives de l’industrie pharmaceutique ne correspondent pas à l’esprit libéral qui la caractérisent. Elle en rajoute dans son article paru ce jour dans le Matin Dimanche. Concrètement, dire que l’influence politique des sociétés pharmaceutiques est maléfique, c’est aussi absurde et populiste que de dire que les politiciens -présents et passé- sont tous pourris.
    La bonne nouvelle est que Madame Sandoz a sans doute été en bonne santé depuis le début de la crise du Covid, car si elle avait dû être hospitalisée, elle serait reconnaissante à l’industrie pharmaceutique et elle n’utiliserait sans doute pas le mot “maléfique”.
    Avec tous mes bons voeux.

  16. Mme Sandoz mêne un procès d’intention sur les futurs vaccins contre le COVID-19 avec une telle phrase: “on ne peut avoir aucune confiance en un vaccin trouvé à la va-vite”. Madame Sandoz confond la rapidité et l’intensité des efforts des inombrables efforts académiques, start-up et pharmas contre le COVID-19 et un soit-disant laxisme des autorités chargées d’approuver un futur vaccin.
    La Food and Drug Administration (FDA) chargée d’approuver les médicaments a clairement déclarer qu’une approbation de vaccin ne se fera pas au rabais. Les dirigeants des pharmas ont fait de même publiquement. Aucun n’a intérêt à se trouver lié à un scandale éventuel de vaccin ni efficace ni sûr.
    Avoir une vaccination sûre et efficace contre le COVID-19 est un enjeu de santé publique majeur. Gardons de diaboliser à l’avance de possibles vaccins et traitements car issus de l’industrie. Demandons plutôt des informations sûres et compréhensibles et menons le débat.
    “Quand aurons-NOUS un vaccin contre le COVID-19 ? Comprendre la question, y répondre et voter ?” est un commentaire que je viens d’écrire sur le sujet.

  17. Je suis bien d’accord avec vous Monsieur Wagner, mais Mme Sandoz est une avocate, pas une juge, et comme telle, elle peut, voire aime, défendre des positions qu’elle ne partage pas. Dans le cas présent, elle lance l’hameçon pour voir comment ça mord. On pourrait appeler cela de “l’analyse d’opinion expérimentale” ou de la “sociologie expérimentale” ! Et pour avoir des résultats, ça doit être un peu populiste, évidemment.

    (Madame Sandoz, je sais c’est un (non) procès d’intention, vous pouvez ne pas le publier – mais au moins ne conservez pas ce commentaire)

    1. Pour éviter toute accusation d’usurpation de titre, je précise que je ne suis pas avocate.
      S. Sandoz

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