Le matériel de vote est arrivé ce matin 7 février. Enfin quelques informations concernant l’assurance dentaire vaudoise obligatoire !
Cette fois, je peux lire que, outre la mise sur pied d’une nouvelle assurance dont le financement sera assuré par un prélèvement sur les salaires ou les revenus, comme pour l’AVS (pourcentage encore à déterminer, naturellement ! C’est tellement plus sympathique quand c’est une surprise !), « l’Etat met en place un dispositif de prévention en matière de santé bucco-dentaire et un réseau de policliniques dentaires régionales ».
On peut deviner aussi que le remboursement des traitements se fera ultérieurement avec un principe de points ou au forfait à l’acte, garantie de tonnes de paperasses et d’une diminution de l’écoute du patient.
Et en route l’usine à gaz déshumanisante !
NON à la tyrannie de la minorité et au triomphe de l’arbitraire.
La page 5 du livret explicatif de l’objet du vote nous informe très honnêtement que « les études à disposition estiment entre 5 et 10 % le taux de renoncement de la population aux soins dentaires pour raisons financières » et précise « que l’on ne dispose pas de statistiques officielles portant sur le seul canton de Vaud ».
Voilà du travail sérieux ! Une usine à gaz pour tourner dans le vide ! On comprend pourquoi la campagne avant le vote est si calme.
Les « pour » n’osent pas dire la vérité et les « contre » croient – peut-être un peu trop vite ! – que le bon sens l’emportera spontanément.
Il n’est pas encore trop tard pour rappeler de voter NON!
Voici ce que l’on pourrait dire aux électeurs: vous avez aimé la LAMAL, vous allez adorer la loi vaudoise sur l’assurance dentaire obligatoire.
Un peuple qui a le bonheur de pouvoir s’exprimer par les urnes devrait toujours voter contre toute obligation quelle qu’elle soit.