L’Europe est engluée dans son passé. Elle n’arrive pas à tourner la page des erreurs, voire horreurs du siècle précédent. Non seulement elle se laisse sans cesse culpabiliser par le génocide national socialiste, quand bien même les auteurs sont plus que probablement tous morts aujourd’hui, mais elle éprouve le besoin d’effacer les traces sombres de son histoire. Elle annule rétroactivement des condamnations pénales de personnes, des jugements rendus en application de lois qu’elle réprouve maintenant. Sur cette lancée, l’Allemagne vient de décider d’annuler les jugements pénaux prononcés contre des hommes pour des pratiques homosexuelles à l’époque où la loi pénale les sanctionnait.
Oser assumer son histoire
Tout se passe comme si l’Europe n’avait pas le courage d’assumer son histoire (terriblement semblable à celle de tous les autres continents !). Elle ne veut pas la regarder en face mais l’effacer au nom d’un devoir de mémoire qui ressemble plus à une thérapie de groupe qu’à un aveu courageux et lucide.
Tant qu’elle cherchera à effacer son histoire au lieu de l’assumer, l’Europe n’aura pas d’avenir. Les jeunes générations ne méritent pas de rester engluées.
Bonjour,
Je partage entièrement le point de vue de Madame Sandoz.
Cordialement
Egin TELQIU
Une fois de plus Mme Sandoz met le doigt où ça fait mal.
Ou bien l’histoire est mal enseignée, quand vraiment elle l’est; ou bien le politiquement correct nous force à assister à ces spectacles masochistes de mea culpa qui octroient de “belles âmes” à des gens qui n’ont pas de cervelle.
Mais Schiller écrivait avec raison: “Mit der Dummheit kämpfen Götter selbst vergebens “
En fait il faudrait se poser la question du pourquoi cette repentance imposée par la pensée unique en Europe. Ne sert-elle pas un dessein caché inavouable ?
L’Europe souffre surtout d’une haine paranoïaque du christianisme, source comme chacun sait de tous les maux (*). On fait donc son ‘mea culpa (!) ‘, ce qui revient en clair à juger et condamner des gens qui ne sont plus là pour se défendre.
Madame Sandoz, vous pouvez ajouter que c’est en refusant d’assumer son passé, et d’en prendre des leçons, qu’on refuse d’autant plus de regarder l’avenir en face.
(et soit dit en passant la ligne de pensée du Temps est de s’obstiner à vouloir nous engluer avec elle, en culpabilisant le peuple souverain de la Suisse d’une manière analogue à cette ‘repentance’ dont vous parlez).
(*) dans cet exercice de ‘repentance’ on met d’ailleurs volontiers en avant des milliers de morts de 5 siècles de croisades, de croisades, d’abus de pouvoir d’autorités religieuses catholiques etc, en passant comme chat sur braise sur les quelque 200’000 à 400’000 victimes de seulement 5 années de la Révolution.
Dès qu’il est question d’homosexualité, Madame Sandoz ne peut s’empêcher de mettre son commentaire acerbe. Il y a déjà plusieurs années que les Etats réprouvent leurs lois fascistes ou grâcient a posteriori les personnes. On ne l’a pas entendue lorsque cela concernait les Juifs. Mais dès qu’il s’agit des homosexuels, elle sort de son trou. Sans doute grade-t-elle les séquelles de sa génération. Tout comme tout le monde était antisémite en 1930, tout le monde était homophobe lorsqu’elle était jeune.
L’UE n’est elle pas un diluant? A la place de lutter de manière concrète pour résoudre ces propres problèmes, certains politiciens essaient de les faire disparaître dans ce machin appelé UE.
L’Europe va même faire la guerre hors d’Europe sous la pression de la France, pays colonialise et guerrier.
Partout ou la France va faire la paix donc la guerre, on retrouve les interêts de ce beau pays, l’industrie guerrière). Quelle symbole l’affaire de la Guyanne, européene! Que dire de l’Europe extra européenne et colonialiste: rien. Les medias unisono, nous rappele que sans les fonctionnaires de L’UE il y aurait la guerre entre D et F!!!
Souvent des noms comme AREVA, TOTAL, Dassault, Thales sont impliqués d’une façon ou d’une autre dans ces pays, le hasard sans doute!
Chère Madame Sandoz,
À l’issue de son remarquable ouvrage “Terres de sang”, l’historien américain Timothy Snyder renouvelle dans les dix ou quinze dernières pages de sa conclusion la question du sens qu’il y a à faire mémoire des génocides nazis et plus encore staliniens. Peut-être est-il encore trop tôt pour que l’Europe, à peine deux générations après, puisse prendre la hauteur nécessaire, et qu’il faut pour cela l’aide d’anglo-saxons à l’évidence moins directement touchés par les séquelles des occupations que nos pays voisins ont connues (des Pyrénées à Saint-Pétersbourg et à la Caspienne)…