Office fédéral de la santé, sexe et gaspillage

Ainsi donc, grâce à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), on sait enfin tout, tout, tout sur la vie sexuelle des Suisses (du moins de ceux qui ont constitué la statistique) ! Et pour quel motif ? Pour mieux « cibler la prévention » ! Ben voyons. Il y a quand même une nuance importante entre 4 ou 5 amants ou seulement 2 ou 3 ! Il s’agira sans doute ultérieurement d’affiner les statistiques selon les convictions politiques, la formation professionnelle, l’orientation religieuse ou philosophique, le régime alimentaire, la fréquence d’utilisation du smart-phone, les goûts artistiques, l’acuité visuelle, l’alopécie, etc…. L’affaire est bigrement sérieuse. Voilà de l’argent bien investi !

On se rappellera que, lors d’une campagne contre le sida, l’OFSP avait dû changer d’affiche ou de slogan, tellement c’était mauvais et choquant ! On se souviendra aussi que, grâce à l’initiative contre la sexualisation à l’école, l’OFSP a renoncé à ouvrir à Lucerne un centre pour l’éducation sexuelle à l’école. Qu’attendent nos parlementaires pour couper généreusement dans le budget de cet office dont une partie de l’activité est totalement inutile, voire néfaste ? Il y a des économies intelligentes à faire. L’objet en est tout trouvé.

Le 24 novembre 2016

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

4 réponses à “Office fédéral de la santé, sexe et gaspillage

  1. Madame, je ne peux pas être plus en désaccord avec ce que vous dites. C’est sûr que couper dans le budget de la prévention contre les IST ne risque pas de vous poser problème. Peut-être que l’investissement dans les maisons de retraites ou dans les bas de contention vous concerne plus et représente un meilleur investissement.

    Message de quelqu’un qui a encore une vie sexuelle

    1. le nommé Olivier a peut-être une vie sexuelle, mais il n’a reçu visiblement aucune éducation, vu la manière grossière dont il s’attaque à Mme Sandoz.

  2. Il y a des Suisses qui ont une vie sexuelle, et oui du coup je pense que c’est intéressant de l’étudier. Ceux qui n’en ont pas sont priés de ne pas faire la morale aux premiers.

Les commentaires sont clos.