Marre de l’islamisme

Et si on parlait d’autre chose que d’islamisme, de musulmans etc…¨

On a déjà dû subir la campagne du maire londonien musulman dont on nous a expliqué qu’il était pratiquant mais soutenait le mariage pour tous et l’avortement, comme si on ne pouvait être un citoyen « éligible » que si on défendait des thèses qui ne sont même pas forcément majoritaires dans tous les pays de tradition chrétienne. C’est étonnant de constater à quel point la religion est devenue une « affaire publique » alors qu’elle est considérée par la majorité des gens comme une question « privée ». En fait, on le sait bien, la religion menace toujours de devenir une affaire publique quand elle est récupérée par ceux qui exercent ou veulent exercer le pouvoir. L’Etat islamique non content de semer la mort et la terreur au nom de je ne sais quelle aberration fondamentaliste menace de réussir à pervertir la démocratie occidentale dans la mesure où, pour mieux s’en distancier, on pourrait en venir à revendiquer un siège dans un des trois pouvoirs parce que l’on est juif, catholique, réformé ou musulman (modéré !). J’allais écrire : « Dieu nous en préserve ! »

La constitution vaudoise reconnaît, avec beaucoup de finesse, « la dimension spirituelle de la personne humaine » ; elle consacre ainsi le respect de la conviction religieuse éventuelle de chacun mais évite d’en faire une arme de guerre. Qu’on se le dise aussi dans la presse et qu’on laisse les services secrets faire leur éventuel travail pour arrêter les fous et les empêcher de nuire. Il y a des citoyens normaux et utiles dans tous les courants religieux.

 

Le 9 mai 2016

Suzette Sandoz

Suzette Sandoz est née en 1942, elle est professeur honoraire de droit de la famille et des successions, ancienne députée au Grand Conseil vaudois, ancienne conseillère nationale.

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