Parentalité et santé mentale : le cas du déni de grossesse

Le déni de grossesse est une thématique relativement méconnue, pourtant 2 à 3 accouchement sur 1000 seraient concernés par un déni partiel ou total. Les personnes qui rencontrent cette situation sont confrontées à l’incompréhension, voire à la stigmatisation, qui rendent encore plus difficile le vécu autour de cet événement. En conclusion de son stage en communication-médias à STOP SUICIDE, Camille Dunand a exploré le sujet en profondeur et vous partage dans cet article la synthèse des connaissances actuelles sur le déni de grossesse.

 

Le déni de grossesse, qu’est-ce que c’est ?

Le déni de grossesse est défini dans la littérature comme la non-reconnaissance d’une grossesse au-delà du premier trimestre pouvant se prolonger jusqu’à l’accouchement[1]. En Suisse il est possible d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse jusqu’à 12 semaines de gestation, ce qui revient au premier trimestre. Après cela il est impossible d’y avoir recours de manière légale ce qui rend complexe la situation de déni de grossesse.

Chaque trimestre de la grossesse constitue une phase importante dans la préparation de l’arrivée d’un.e enfant. Le premier trimestre est caractérisé comme les mois d’ouverture sur « l’état d’être », à travers lequel le changement corporel au niveau psychique s’intériorise. Le second trimestre est caractérisé par la représentation mentale de l’enfant, l’émergence des fantasmes et autres imaginaires qui entoure la grossesse. Le dernier trimestre quant à lui est considéré comme celui de préparation à la séparation, à l’accouchement et la naissance de l’enfant[2]. La découverte tardive de la grossesse chamboule ces différentes étapes de grossesse et peut engendrer des conséquences à la fois physiques et psychologiques pour les parents.

 

De quoi parle-t-on ?

Le déni de grossesse est parfois confondu avec d’autres problématiques entourant la grossesse. Voici quelques distinctions importantes à connaître : 

Déni de grossesse : On n’a pas conscience d’être enceinte, ni psychiquement ni physiquement.

Grossesse nerveuse : On pense être enceinte mais on ne l’est pas (grossesse présente au niveau psychique mais non physique)

Dissimulation : On a connaissance de sa grossesse mais on la dissimule à l’entourage

Accouchement sous X : On prend la décision d’accoucher dans l’anonymat

 

Il existe deux cas de déni à distinguer. Le premier que l’on appelle « déni partiel de grossesse » qui a lieu lorsque l’on découvre la grossesse après le premier trimestre mais avant la fin de la gestation. Le second que l’on nomme « déni total de grossesse », se produit lorsque la grossesse est découverte au moment de l’accouchement. Dans les deux cas la découverte de la grossesse peut engendrer des conséquences psychologiques qui peuvent être similaires et/ou distinctes.

 

Les processus psychiques associés au déni de grossesse [3].

Le processus de grossesse s’effectue à la fois au niveau physique et au niveau psychologique. Lors d’une grossesse dite « classique » le.la parturient.e est conscient.e de son état physique ce qui lui permet de voir sa grossesse et de la vivre pleinement. À l’inverse lors d’un déni on fait face à une inconscience, le processus psychique de grossesse ne s’opère pas ce qui l’empêche d’avoir une grossesse visible et de vivre pleinement son processus de gestation.

Schéma du processus psychique lors d’un déni de grossesse (source image)

Lorsque ce blocage s’effectue au sein de notre psychisme, celui-ci ne nous envoie pas les signes de grossesse habituels. Dans la plupart des cas de déni, des saignements menstruels réguliers continuent, et il n’y a pas d’apparition de symptômes de nausées, ni de prise de poids notable. Lorsque certains signaux apparaissent ils sont mis sur le compte d’autres causes comme le stress, au travail, la vie de famille, voire des maladies [4].

 

Les fausses croyances et idées reçues

Comme pour de nombreuses problématiques touchant à la santé mentale, beaucoup d’idées reçues circulent à propos du déni de grossesse. Ces mythes alimentent le tabou et la gène que les personnes concernées peuvent éprouver, ce qui les empêchent de parler librement de leur vécu et de leurs ressentis. Il est donc essentiel de défaire ces fausses croyances pour lutter contre la stigmatisation du déni de grossesse.

 

  • « Une grossesse ça se voit forcément »

C’est faux. Lors d’un déni, la grossesse est invisible à l’œil nu. Schématiquement cela se passe ainsi : lors d’une grossesse dite « classique » le fœtus est positionné à l’horizontale à l’inverse lors d’un déni de grossesse le fœtus se positionne à la verticale. Le fœtus se loge dans la partie postérieure de l’abdomen ce qui fait que la grossesse se déroule à ventre plat et ne se voit pas[5].

Dans un déni de grossesse, le fœtus se positionne différemment que dans une grossesse “classique” (source image)

 

  •  « Pas de risque, c’est une maladie et c’est rare » [6]

Le déni de grossesse n’est pas un phénomène rare comme beaucoup le pensent. La littérature existante à ce sujet s’accorde pour dire qu’en moyenne sur 1000 accouchements viables 2 à 3 cas de déni de grossesse ont lieu[7]. Les dénis partiels de grossesses sont toutefois plus fréquents que les dénis totaux de grossesses qui représentantes selon les études existantes 1 cas sur 2 500 naissances[8]. Le déni de grossesse n’est à la fois pas un phénomène rare, mais ce n’est pas non plus une maladie et peut toucher toutes les personnes enceintes en âge de procréer. Il n’existe pas de profil type : la majorité des cas « ne présentent ni pathologie psychiatrique, ni de traumatisme sexuel immédiat [9]».

Proportion des dénis partiels et totaux parmi 75 cas de dénis (source image)

 

  • « Il suffit de prendre un moyen de contraception »

Selon une étude de la psychiatre périnatale Susan Hatters Friedman, 6% des dénis de grossesse ont lieu malgré le recours à une contraception[10]. Certes, il est moins fréquent de subir un déni de grossesse en étant sous contraception mais les cas existent. Les moyens de contraception actuelles oscillent entre une fiabilité de 90% à 99% (en fonction des méthodes choisies), de ce fait il existe toujours un risque. Il arrive également que des personnes supposées stériles tombent enceintes et doivent faire face à un déni de grossesse. Ce cas-là est d’autant plus complexe lorsqu’on se croit stérile et que l’on part du principe de ne jamais pouvoir tomber enceinte.

 

  • « Les dénis de grossesse finissent souvent par un infanticide »

Un infanticide désigne l’homicide volontaire d’un enfant et plus particulièrement d’un nouveau-né. Lorsque cet acte est réalisé par l’un des parents dans les 24 heures après la naissance, le therme employé est néonaticide [11]. Ce sont des cas qui sont « rares », et se produirait entre 0.07 et 2.1 fois pour 100 000 accouchements selon les études actuelles [12]. Ces cas sont souvent associés dans l’imaginaire collectif aux dénis de grossesse. Pourtant, la grande majorité des cas de dénis de grossesse ne sont ni suivis par un néonaticide, ni par un infanticide[13]. Selon les données actuelles « moins d’1% des dénis « totaux » sont suivis d’infanticides et moins de 0.2% des dénis partiels » [14]. Pour autant dans la plupart des situations d’infanticide ou de néonaticide, l’entourage des parents du nouveau-né n’avait pas connaissance de cette grossesse, celle-ci pouvant relever à la fois de déni ou de dissimulation [15].

 

Les conséquences du déni

  • Conséquences physiques [16]

Lors d’une grossesse dite « classique » le corps se modifie et se transforme  au fil des trimestres de la grossesse. Ce processus de transformation est à la fois physique, psychologique et hormonal et va modifier l’image de soi et l’image renvoyée au monde extérieur. Selon le psychiatre Paul Schilder « l’image du corps humain, c’est l’image de notre propre corps que nous formons dans notre esprit, autrement dit la façon dont notre corps nous apparaît à nous-même. » [17]. Lors d’une grossesse « classique » la transformation se fait sur neuf mois, ce qui laisse le temps de se familiariser à son nouveau corps et d’accepter cette nouvelle image de soi [18].

Lors de la prise de conscience du déni, le corps se transforme très rapidement (source image)

Dans le cas d’un déni, lorsque celui-ci est levé et que la personne a conscience d’être enceinte, le corps se transforme radicalement en l’espace de quelques heures, sans transition, comme-ci le déni n’avait jamais existé. En très peu de temps, la personne doit à la fois accepter l’idée de l’arrivée d’un nouveau-né, et apprivoiser un changement de corps soudain et une nouvelle image de soi.

 

  • Conséquences psychologiques

Nous sommes toutexs différent.e.x.s, nos réactions, ressentis, sentiments diffèrent d’une personne à l’autre. Dans les cas de déni de grossesse de nombreuses conséquences psychologiques peuvent subvenir mais pas nécessairement. Chaque personne aura sa propre réaction, l’important lors de la découverte du déni est de rester à l’écoute et de prêter attention aux signaux et aux besoins de toutexs.

 

Honte et culpabilité

Un sentiment de honte et/ou de culpabilité peut apparaitre pour différentes raisons. Un sentiment de honte de ne pas s’être aperçue de la grossesse. De culpabilité liée au non suivi obstétricale durant la grossesse, de la consommation d’aliments non conseillés ou de la potentielle consommation d’alcool, médicaments, de tabac et/ou produits illicites ou néfastes pour la santé. Cela peut s’ajouter à un sentiment d’angoisse et de peur que le déni puisse avoir des conséquences sur la santé du nouveau-né.

 

Refus et incompréhension

Face à une telle situation, de l’incompréhension peut se mettre en place. Le déni peut se poursuivre après la levée de celui-ci et évoluer vers un « déni de l’enfant », qualifié aussi de « déni absolu » [19]. Une position de refus peut s’opérer : refus de l’enfant, refus de la grossesse, refus du déni en lui-même. Comme décrit précédemment, les mois de la grossesse permettent d’accompagner les futurs parents d’accepter et de se préparer à l’accueil d’un nouveau-né. Lorsque ceux-ci sont raccourcis voire inexistants, l’acceptation de l’enfant est mise en péril. Ceci concerne en premier lieu la personne enceinte, mais les situations de déni peuvent également affecter l’entourage de la personne concernée. Le second parent ou les autres proches peuvent pareillement refuser cette situation et se positionner dans un déni en étant incapables d’admettre la réalité [20].

 

Traumatismes

La découverte du déni peut avoir un effet traumatisant. Lors d’un déni total de grossesse, l’accouchement peut avoir lieu dans des conditions particulièrement difficiles : endroits inappropriés, seul.e.x, sans assistance médicale. Dans ce cas précis cela peut mettre en danger la vie de la mère et celle de l’enfant en cas de complication, tout en pouvant engendrer des traumatismes. Une décision hâtive concernant la garde de l’enfant devra être prise, ce qui peut également être cause d’un traumatisme. Dans le cas où le nouveau-né reste sous la garde des parents biologiques, le lien parents-enfants peut être compliqué, voire l’enfant peut faire remonter des souvenirs traumatisants aux parents.

 

Dépression post-partum et troubles de l’attachement

La dépression post-partum est une maladie dont les symptômes sont similaires à ceux d’une dépression hors grossesse, ajouté à un désintérêt pour l’enfant et un dénigrement de l’estime de soi. Voir notre article « Parentalité et santé mentale : le cas de la dépression post-partum » pour plus de détails à ce sujet.

Le déni de grossesse est un facteur de risque pouvant donner lieu à une dépression post-partum. Comme nous avons vu précédemment, une grossesse est à la fois une gestation physique et psychique. Lors d’une grossesse dite « classique » les parents planifient « de s’attacher à l’enfant et ce, avant même sa naissance » [21]. Lors d’un déni la gestation psychique commence tardivement et peut intervenir comme un « choc », l’attachement à l’enfant peut se voir perturbé et des cas de dépression peuvent submerger.

 

Prise en charge et prévention

Devenir parent n’est pas une chose facile : bouleversement du quotidien, nouveaux rôles,  adaptation et apprentissage doivent se mettre en place. Ce processus demande du temps, et lors d’un déni ce temps n’est pas offert. Un accompagnement multidisciplinaire du corps médical doit se mettre en place au moment de l’annonce et doit être poursuivi après l’accouchement. Un suivi en PMI (Protection maternelle et infantile) ainsi qu’un suivi gynécologique et psychologique est primordial. Une sage-femme libérale peut également intervenir, comme soutien à la parentalité mais également en prévention à des possibles risques de dépression, pensées suicidaires et autres troubles psychologiques pouvant intervenir dans les cas de déni de grossesse [22]. Cet accompagnement devra également aider les parents à comprendre les potentielles raisons qui peuvent expliquer ce déni et permettre une discussion autour des différents sentiments pouvant les traverser. Il doit aussi aider à la mise en place d’un lien avec le nouveau-né, et à réfléchir à comment aborder la question avec l’enfant dans le futur.

Il n’est pas toujours possible de prévenir un déni de grossesse, mais on peut limiter ses conséquences. Tout d’abord, il faut déstigmatiser le sujet en informant et en déconstruisant les tabous, les fausses croyances et les préjugés. De plus, il faut être conscient.e que lorsque changements ou signes non habituels apparaissent, il est conseillé d’aller consulter un.e professionnel.le de la santé.

En parallèle à cela, le corps médical doit considérer l’idée qu’une femme (ou personne trans ou non-binaire) en âge de procréer venant pour des douleurs abdominales ou d’autres symptômes liés habituellement à la grossesse peut être en situation de déni. Il est alors important d’investiguer cette éventualité pour éviter ce risque le plus tôt possible.

 

Les ressources d’aide

Numéro d’urgence

  • Police 117
  • Ambulance 144
  • La main tendue 143

Ressources en santé sexuelle

Pour les parents et futurs parents

Films abordant le sujet

  • Sofia
  • L’enfant que je n’attendais pas

Podcasts 

 

Références bibliographiques

[1] Seguin, S., Golse, B., Apter, G. (2013). « Déni et négations de grossesse: Une revue de la littérature » dans La psychiatrie de l’enfant, 56(1), 267-292.

[2] Marinopoulos, S. (2008). « Le déni de grossesse et ses manifestations psychiques » , p. 159-67.

[3] Grobet, M., Capelle., X., Willems, T., Triffaux, J. M., Gaspard, U., Kridelka, F. (2020). «  “Je ne suis pas enceinte!” A propos du déni de grossesse… » dans Revue Médicale de Liège, vol. 75.

[4] Lansac, J., O’BYRNE, P., Masson, J. M. (2010). « Le déni de grossesse » dans Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction, Collège Nationale de Gynécologues et Obstétriciens Français, vol 39, p. 1-342.

[5] Anne-Claire N. (2021).  « Manuel de psychologie clinique de la périnatalité » dans Elsevier.

[6] Chaulet, S., Juan-Chocard, A. S., Vasseur, S., Hamel, J. F., Duverger, P., Descamps, P., & Fanello, S. (2013, December). « Le déni de grossesse: étude réalisée sur 75 dossiers de découverte tardive de grossesse » dans In Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, vol. 171, No. 10, p. 705-709.

[7] Grobet, M., Capelle., X., Willems, T., Triffaux, J. M., Gaspard, U., Kridelka, F. (2020). «  “Je ne suis pas enceinte!” A propos du déni de grossesse… » dans Revue Médicale de Liège, vol. 75.

[8] Bayle, B. (2016).  « Les enjeux psychologiques du déni de grossesse » dans Vocation Sage-femme, No 120, p. 10.

[9] Bayle, B. (2016).  « Les enjeux psychologiques du déni de grossesse » dans Vocation Sage-femme, No 120, p. 10.

[10] Friedman, S. H., Heneghan, A., & Rosenthal, M. (2007). Friedman, S. H., Heneghan, A., & Rosenthal, M. (2007). “Characteristics of women who deny or conceal pregnancy” dans Psychosomatics48(2), 117-122.

[11] Tronche, A. M., Villemeyre-Plane, M., Brousse, G., Llorca, P. M. (2007, November). « Du déni de grossesse au néonaticide :hypothèse diagnostiques autour d’un cas » dans Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, vol. 165, No. 9, p. 671-675.

[12] Seigneurie, A. S., Limosin, F. (2012). « Déni de grossesse et néonaticide : aspects cliniques et psychopathologiques » dans La Revue de médecine interne33(11), 635-639.

[13] Dayan, J., & Bernard, A. (2013, August). “Déni de grossesse, infanticide et justice » dans  Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, Vol. 171, No. 7, p. 494-498.

[14] Dayan, J., & Bernard, A. (2013, August). “Déni de grossesse, infanticide et justice » dans Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, Vol. 171, No. 7, p. 494-498.

[15] Seigneurie, A. S., Limosin, F. (2012). « Déni de grossesse et néonaticide : aspects cliniques et psychopathologiques » dans La Revue de médecine interne33(11), 635-639.

[16] https://www.kinousses.com/blog/suis-je-en-train-de-faire-un-deni-de-grossesse/

[17] Schilder, P. (2017). « L’image du corps » dans Socio-anthropologie, (35), 159-168.

[18] Minjollet, P., & Apter, G. (2016). « Le corps du déni » dans Le déni de grossesse, un trouble de la gestation psychique, p. 89-106.

[19] Alby, V. J. (2018, June). « Déni de grossesse et don d’ovocytes » dans Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, Vol. 176, No. 6, p. 593-596..

[20] Navarro, F., Delcroix, M., & Godeau, E. (2011). « Le déni de grosesse à l’adolescence » dans Revista de Psicologia da Criança e do adolescente, p. 147-164.

[21] Ott, M., & Schmid, E. (2010). Comment favoriser le processus d’attachement mère-enfant dans les premiers jours post-partum suite à un déni de grossesse? , Doctoral dissertation, Haute Ecole de la Santé La Source.

[22] Delet, J., & Monthieux, A. (2021). « Prise en charge du déni de grossesse en Martinique » dans Sages-Femmes20(2), 23-26

STOP SUICIDE

En 2000, un jeune collégien genevois se suicide. Face à cette tragédie des étudiant.e.x.s organisent une marche silencieuse et décident à l’issue de celle-ci de fonder l’association STOP SUICIDE. En réaction au silence institutionnel et au manque d’action pour prévenir le suicide des jeunes, ils et elles se sont donné.e.x.s pour mission de parler et faire parler du suicide.

Une réponse à “Parentalité et santé mentale : le cas du déni de grossesse

  1. Un livre élucide enfin les mécanismes du déni de grossesse. Il s’agit de Sandwich aux sentiments, de Patrick Sandoz, publié aux éditions Le Lys Bleu, 2022. Une présentation vidéo du livre est disponible sur YouTube:: http://www.youtube.com/watch?v=j6T5RwbXNag
    Ou bien chercher “Patrick Sandoz déni de grossesse” sur Youtube.

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