Peut-on encore avoir confiance ?

Au début de l’année 2020, j’ai été invitée par le groupe PwC pour participer à leur conférence et vœux de rentrée autour de la thématique : « Préserver la confiance en 2020 ». A ce moment là, l’épidémie que l’on vit aujourd’hui était encore loin. Mais la réflexion que j’avais amorcée pour l’occasion est, me semble-t-il, toujours d’actualité. En voici une version condensée et actualisée pour ce blog auquel je pensais déjà, résolution de bonne année oblige, et confinement chez soi permet (enfin).
Commençons par un dicton : on dit souvent de la confiance qu’elle est difficile et longue à acquérir mais qu’elle peut se perdre en un instant. Et le chemin de la reconquête sera difficile. Quand on l’a perdue, peut-on la retrouver ? Construction sociale ou vertu cardinale, peut-on encore faire recours au terme même de confiance ? Que signifie aujourd’hui pour tout un chacun, jeunes, retraité.e.s, grévistes, activistes, salarié.e.s, chef.f.e d’entreprise, manager avoir ou faire confiance aux autres et à l’avenir dans un contexte non seulement écologique et social mais également sanitaire aux abois ?

Se fier à « autre » que soi : une construction sociale

Car la confiance, étymologiquement, signifie cum / fidere c’est à dire se fier par la foi –concept proche – à un autre que soi. C’est abandonner sa part de croyance exclusive en soi pour s’abandonner à la bonne volonté dont dispose l’autre d’agir dans un sens qui permettra de fonder cette confiance, de l’honorer et de créer les bases de relations sociales solides et pacifiées.

En philosophie morale, politique, économique, la confiance est la base de la relation entre les personnes ; entre les citoyens ; entre les institutions. Effet, sans confiance, il ne peut exister de relations sociales : il faut bien qu’une personne fasse le premier pas de foi en l’action future de l’autre pour que la réciprocité inhérente à la confiance s’opère. Dans la sphère privée, cela se traduit par faire confiance à un époux, une compagne, des enfants / adolescents, un groupe d’ami.e.s, des collègues de travail, à sa propre aptitude à tenir ses promesses comme le rappelait Kant.

Dans la sphère publique, il est dans le fondement même de nos sociétés dites modernes, que sans la certitude que l’Etat les défendra en cas de danger, les citoyens, dans la lignée d’une interprétation très caricaturale de Hobbes et de son Léviathan, ne s’en remettraient pas à un pouvoir plus fort que leur droits individuels et pour paraphraser Rousseau, il n’y aurait plus de raison à les « forcer d’être libres ».

Dans la perspective même de nos modèles économiques passés et présents, comment comprendre le système certes de nos échanges marchands et non marchands sans un crédit au sens de foi que l’on accorde à une monnaie dite officielle qui ne réduit pas un simple intermédiaire dans l’échange ?

La monnaie est une institution par excellence qui suppose la confiance, pour peu qu’on l’appréhende de manière non limitée à un intermédiaire des échanges dans une optique exclusive de circulation des biens, mais dans la perspective anthropologique de sa genèse. En effet, dans toutes les sociétés, comme l’explique Servet, la monnaie fait lien : les monnaies ne sont pas nécessairement des contre-parties de bien ou de service mais se saisissent dans des relations d’interdépendance au sein de communautés. Ce faisant, elles favorisent l’émergence de liens – au-delà des théories du don et du contre-don.

En 2007, la crise de confiance est ce que les autorités bancaires ont le plus redouté : que se passe-t-il lorsque les agents économiques retirent leur épargne, investissent massivement dans de l’or, dont le cours part à la hausse, changent leurs euros contre des francs suisses, ne font plus confiance à leurs banques tout court ?

Une perte de confiance généralisée

Précisément, l’année 2019 s’est vue caractérisée dans nos sociétés démocratiques occidentales par une crise généralisée de la confiance, une crise amorcée avec les gilets jaunes en France et latente depuis des décennies, mais qui a vu son paroxysme atteint en Europe avec les marches pour le climat. Quand les jeunes, nos jeunes, celles et ceux qui assurent la relève de la perpétuation de notre espèce et, accessoirement, celle de notre système de protection sociale en tant que société solidaire dans son organisation, ne font plus confiance à nos institutions politiques, bancaires, éducatives mêmes quant à les protéger et leur assurer un avenir tout court, que penser, que faire, comment réagir ?

En politique, une vague verte a pris le dessus, symbolisant autour du clivage droite-gauche, un déplacement de la problématique autour de terrien-destructeurs et de lutte juste pour la survie de l’humanité. Mais beaucoup de jeunes qui ont manifesté ne sont pas allés voter, refusent encore de le faire tandis que d’autres au contraire s’engagent en politique. Les sondages qui sortent de manière récurrente, montrent que la population, en Suisse et ailleurs, ne croient pas – ou très faiblement- aux politiques pour faire bouger les lignes. En revanche la majorité des interviewé.e.s croit aux mouvements citoyens…aux autres donc.

Cela signifie –t- il qu’il reste un espoir ? Peut-on encore faire confiance ? En cas d’effondrement bancaire, par exemple, comment l’Etat assurerait-il notre besoin de nous nourrir ? Comment pourrions-nous partager des denrées insuffisantes ? Pourrions-nous continuer à avoir foi en notre prochain pour assurer notre survie commune ?

Les scénarios des séries de Netlix ne manquent pas de produire des imaginaires horrifiants pour nous rappeler la barbarie dont nous détenons en tant qu’êtres humains le palmarès sur terre. Mais quid d’autres solutions ? De notre capacité à nourrir le loup blanc en nous, celui dont le grand-père indien disait à son petit fils d’après un conte ancestral, qu’il ne tient qu’à nous de nourrir, face à l’autre loup sombre cette fois que nous abritons et qui se nourrit et grandit de nos peurs.

Or, malgré toutes les peurs primales que peuvent éveiller en nous l’épidémie que nous traversons en ce mois de mars 2020, les politiques ont montré leur capacité de se mobiliser au-delà des partis, en gestion coordonnée européenne et mondiale. Et cela, malgré les lacunes et les réserves formulables, rassurant. Reste à savoir si, une fois trouvé un vaccin (on y croit), nous recommencerons comme avant (comme les banques classiques l’ont fait après 2008) ou pas.

En tant que mère, enseignante, citoyenne avec mes propres limites physiques, culturelles, émotionnelles, psychiques et spirituelle, j’ai de sérieux doutes. Et pourtant, je reste persuadée, en tant que philosophe aussi, que le sens de la question doit se déplacer : ce n’est pas seulement une question de légitimité de confiance, mais aussi de devoir.

Le devoir de se faire confiance

Quand un soldat ne fait pas ce qu’on lui demande en temps de guerre, qu’il désobéit, on peut en invoquer philosophiquement parlant à un devoir moral autre que la seule obéissance. En même temps, sans l’obéissance, le système lui-même s’effondre : pour faire confiance, pour invoquer le devoir de faire confiance, il est donc fondamental de recourir au principe de transparence des informations.

Nos enfants, nos jeunes ont le devoir d’être informé.e.s, comme elles et ils le demandent sur l’état actuel de nos ressources naturelles ; mais pas seulement : il est de notre devoir aussi de leur re-donner confiance en l’avenir quel qu’il soit, en leur montrant aussi, à côté du pire possible, comment l’éviter encore partiellement à travers des pistes de solution qui sont déjà mises en œuvre et qui seules pourront nous permettre de sortir du désastre écologique donc humain qui se profile.

Cela suppose un Etat fort, qui inspire la confiance, qui renforce son capital public, un investissement du secteur privé face à ses responsabilité, une confiance dans les mouvements sociaux et les initiatives citoyennes.

Car, parallèlement, la Nature peut-elle faire confiance en l’Homme ? Au regard de ce qu’on lui fait subir, en se basant sur la réalité bien explicites des données des scientifiques, la Nature continuera-t-elle à nous permettre ne serait-ce que de respirer, en évitant notamment aux plantes de ne pas subir de stress hydrique avec des températures s’élevant à plus de 2 degrés d’ici la fin du siècle ? La Terre pourra-t-elle encore nous nourrir, pas simplement en Suisse mais dans le monde ?

Pour le savoir, je pense que c’est à nous de faire immédiatement le pas et le pari à la fois de soutenir celles et ceux qui font déjà pour nous procurer les bases de la résilience, une résilience qui peut s’apprendre collectivement : avec la permacircularité notamment, de projets inscrits dans les limites planétaires ; avec l’agroécologie, la bio-dynamie ; les écoles en forêts ; l’urbanisme durable pour protéger et intégrer levivant au sein de villes ; le biomimétisme et le low tech ; les monnaies locales et les banques de temps; les coopératives de transition écologique et nouveaux modèles de développement qui émergent sur les territoires et les régions ; les entreprises locales en gouvernance horizontale ; l’ensemble des actrices et acteurs qui, en intelligence collective, rassemblent sans concéder à la haine sociale ni à la peur de l’autre.

Ce sont ces acteurs, souvent de l’économie sociale et solidaire qui permettent souvent aujourd’hui d’agir en réseaux, en circuits courts, et de nous nourrir aujourd’hui. Amplifiées, cumulées avec d’autres outils et leviers de politiques publiques, ces pistes pourraient nous permettre de limiter le choc du « droit dans le mur » dans lequel nous fonçons tête baissée.

Cela suppose alors de nous faire confiance intérieurement, à un niveau profond : accéder à une transition intérieure sans laquelle la paix, l’absence de peur, de colère et de déni ne seront pas sublimées par la force de la joieet de la résilience.

Croire en soi, c’est reconnaître sa vulnérabilité d’abord, faire acte d’humilité, de besoin de connexion et d’interdépendance avec les autres sans lesquels nous ne parviendrons à rien.

Les acteurs politiques seuls ne feront rien et doivent faire confiance à celles et ceux qui, sans forcément les élire d’ailleurs, assurent la relève dans leurs régions, dans leur pays, afin de les soutenir et de les encourager en leur accordant le droit d’expérimenter de nouveaux modèles économique durables et solidaires.

Les acteurs économiques ne ferontrien sans l’engagement des politiques à les soutenir sur du long terme, et pas seulement en période électorale ou en période de crise sanitaire pour éviter les effets catastrophiques d’une récession parvenue trop abruptement.

Et sans les associations, les bénévoles, les grands-parents, les précaires qui connaissent continuellement la sobriété subie et les limites de l’émancipation dite citoyenne, en vivant le confinement dans leur être, nous n’intègrerons pas l’idée de richesse dans la diversité (permacircularité sociale).

C’est bien des uns des autres que nous devons aussi apprendre pour retrouver le sens de la confiance les uns dans les autres et pour la survie de l’ensemble, à l’instar des soignant.e.s, des producteurs / livreuses, de celleset ceux qui alimentent aujourd’hui les rayons de leurs commerces encore ouverts à l’alimentation, héroïques en ce moment qui prennent soin de nous. L’éthique du care, le soin à l’autre, aux vivants, de même nature que celui attendu vers la Terre.

Vive le cercle !

A l’avenir, plutôt que les syllos, nous pouvons faire confiance à la notion de cercle qui a fait perdurer les savoirs ancestraux depuis des millénaires : autour d’un cercle, chacun.e est à la bonne place. Chacun.e. a le droit et le devoir de s’exprimer sur ses attentes, sur ce qu’il est prêt à faire pour que les autres aussi lui fasse confiance.

Car nous devons nous faire confiance suffisamment confiance pour nous avouer que nous ne le faisons pas toujours ; cela implique de partager et non opposer nos peurs, nos attentes, nos doutes et nos espoirs. Nos besoins d’espaces pour discuter de notre propre intériorité, pour créer, avec tous ces artistes qui souffrent professionnellement de la crise aujourd’hui aussi et dont nous avons plus que jamais besoin pour co-créer le monde de demain.

Tel est précisément l’autre pendant des discours sur la collapsologie que, à mon grand regret, on n’entend pas suffisamment. Le but est bien d’atteindre la résilience, l’espoir et la foi en un renouveau de notre capacité à interagir, avec la Nature et avec les autres vivants.

Comme le disait Omraam Mikhail Aïvanhov dans l’une de ses conférences que me relatait tout récemment le journaliste Philippe Le Bé :

« Il existe des réponses à tout ce que la tristesse et le découragement peuvent objecter. Encore faut-il accepter de regarder autrement les choses, de raisonner autrement : devant chaque événement, chaque situation, arrêtez-vous un moment pour considérer les deux aspects : négatif mais aussi positif.

Ressentir une chose et penser en est une autre, mais souvent la sensation déteint sur la pensée. Parfois vous vous sentezépuisé, ce qui n’a rien d’anormal ; mais voilà que cette sensation déclenche en vous des pensées des sentiments de découragements, de tristesse, de désespoir. Eh bien non, dans ces moments-là, c’est au contraire la pensée qui doit agir sur la sensation.

Rien ne peut vous justifier de vous laisser aller à des états négatifs. Mais, direz-vous, je suis dans cet état parce que les gens m’ont trompé, ils m’ont trahi, ce n’est pas moi qui… Si, c’est vous : vous raisonnez mal, personne ne vous force à être dans cet état. Même si des gens ont voulu vous nuire, vous n’êtes pas obligé de subir passivement leur méchanceté et d’ajouter encore à cet inconvénient le malheur de perdre votre amour et de vous dessécher. »

Pour conclure, je dirai que l’autre pendant de la confiance c’est l’espoir. Et l’ennemi de la confiance c’est le désespoir et la peur. A nous de transformer ces émotions incontournables en nourriture consistante pour le loup blanc en nous et aider nos jeunes à devenir des guerrier.res pacifistes oeuvrant à la mise en place de projets bien réels et durables qui permettront à notre espèce de conserver une place raisonnable au cœur du vivant.

Sophie Swaton

Philosophe et économiste, Sophie Swaton est enseignante-chercheure à l'Institut de géographie et durabilité de l'Université de Lausanne où elle coordonne le master en fondements et pratiques de la durabilité. Elle préside également la fondation d'utilité publique ZOEIN, signifiant vivre en grec, qu'elle a créée en 2017 pour promouvoir en Suisse et à l'étranger des initiatives solidaires de transition écologique et solidaire (https://www.zoein.org). Sophie Swaton co-dirige également la collection "Nouvelles Terres" aux Presses Universitaires Françaises, partenaire éditorial avec la Revue de la pensée écologique de la fondation Zoein.

12 réponses à “Peut-on encore avoir confiance ?

  1. Le fondamental, celui de la méchanceté de homo sapiens notamment à cause du cadre qu’il s’est bâti, est analysé par Thierry Patrice sur le site de l’université de Nantes.

  2. Et vous avez été invitée par pwc pour dire ça ?

    Sans blague.

    J’espère que c’était à titre gracieux au moins.

    1. Bonjour et merci pour votre message qui me permet d’apporter une précision importante : en effet, beaucoup de gens en interne dans des grands groupes comme PwC et d’autres groupes d’ailleurs aujourd’hui, se posent, grâce à leurs jeunes en interne notamment et les valeurs différentes qu’elles et ils véhiculent, les bonnes questions sur le droit dans le mur dans lequel nous allons. La réflexion sur la crise écologique et sociale (dont les gilets jaunes) a été posé avec brio et sans détour par l’un des associés du groupe en préambule – pas par moi- ; et ils souhaitaient de la part des conférenciers un message carte blanche dont je me suis permise simplement de prendre toute l’amplitude. Je reste persuadée que ce n’est pas en restant confinée, sans blague aussi, dans l’entre-soi qu’un autre imaginaire verra bien le jour, mais en allant discuter sur les fronts avec toutes celles et ceux qui souhaitent justement changer la donne et enfin concrétiser la transition. Le monde économique est donc au coeur de la question, et aujourd’hui plus encore au premier plan des débats. Et pour la petite histoire sympathique, j’ai reçu un joli stylo caran d’ache (CH) et une très bonne (à confirmer) bouteille de vin rouge qui seront au bénéfice de mes équipes de la fondation Zoein dès que nous pourrons reprendre la joie d’un apéritif partagé en présence ! Belle journée et bon courage aussi..

  3. Va venir, sans doute, le temps de l’humilité et si celà nous est impossible, un temps de dictature précédant une WWIII.

    Mais restons optimistes 🙂
    comme réalistes!

  4. MERCI beaucoup pour cet article, très intéressant et inspirant.
    C est très très important (essentiel) d avoir les réflexions des penseurs, des humanistes, des philosophes, des journalistes, des spirituels, des humains de tous les jours….merci de contribuer à nourrir la pensée, à encourager à réfléchir.

    La transmission, le partage, la réflexion… de précieuses clés pour s’ouvrir au monde et qui peuvent soutenir l éclosion de jours meilleurs (en terme de valeurs collectives)

    merci

  5. Bonjour Sophie,
    Le Covid-19 est un révélateur de cette plateforme d’échange qui représente d’un côté la confiance et ce qui traduit d’autre part le lobbying d’intérêts matériels et financiers. Entre ce que l’on croit être la réalité et les fake news, difficile d’y voir clair. Merci de créer une plateforme pour ouvrir un climat de confiance et d’espoir.

  6. Bonjour Sophie,
    Merci de créer une plateforme où on puisse mieux comprendre ce qui résulte de l’espoir et la confiance par rapport à toutes les nouvelles provenant des intérêts financiers et politiques à court terme, quicrée un invraisemblable climat d’incertitude et de peur.

    1. Bonsoir et merci Charles, je suis complètement d’accord sur l’importance de cette plate forme aussi qui permet de clarifier les désaccords, les enjeux et les espoirs. Tout de bon !

  7. Merci Sophie pour cette prise de hauteur, bien salutaire en ces temps de décompte incessant des morts quotidiens.
    Je me permettrai d’ajouter ‘très humblement ) une dimension à la confiance: C’est le contrôle ( au sens d’éclairement de la confiance). Nos institutions ont toutes failli dans cette crise. Non parce qu’elles sont fondamentalement “mauvaises” mais parce qu’elles sont irrémédiablement dévoyées par la dictature du court terme qui est la base et le talon d’Achille de nos sociétés.
    Une bonne façon d’insuffler de la confiance à nos jeunes serait, il me semble, de construire dans nos systèmes politiques des contre-pouvoirs citoyens en charge de contrôler au fil de l’eau, selon des critères à définir- pas facile, d’accord) les décisions prises et l’évolution des institutions. Une de nos femmes politiques avait lancé l’idée des jurys citoyens. Un autre exemple: ATD QM s’active pour qu’un système d’évaluation soit mis en place, indépendant des institutions, pour que toute loi soit évaluée, préalablement à sa délibération, selon son impact à court et long terme sur les 10% les plus pauvres.
    Cet aspect du contrôle citoyen me parait absolument fondamental pour donner une chance à la confiance de se reconstruire.

    1. Cher Jean-Paul,
      Merci pour cet éclairant apport sur les initiatives de ATD QM toujours extrêmement pertinentes. Je partage complètement cette nécessité d’initiatives citoyennes en contre poids. Bien solidairement

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