Evitons les amalgames et prenons du recul pour comprendre

Trois « attentats » le même jour, y-a-t-il une corrélation ?

Le premier, en Tunisie, servant à attiser la terreur en faisant fuir les touristes et affaiblissant un secteur économique permettant à la Tunisie de survivre, voire de progresser.

Le second, au Koweit, touchant des musulmans en prière dans une mosquée.

Le dernier, en France, commis par un « fou », en premier lieu contre son patron et dans un deuxième temps, sans préparation, afin d’essayer de mourir en martyre, contre une central de production chimique.

Y-a-t-il effectivement un lien entre les trois événements ? Apparemment non ! Mais parfois cela tombe bien. Pour l’Etat islamique comme pour le président français toujours à la recherche de points pour son image.

Des attaques entre ethnies contre des mosquées il y en aura toujours. Surveiller toutes les plages du monde, c’est impossible. Et des actes isolés, il y en aura malheureusement toujours aussi. Par contre, ne soyons pas naïf. Il faut :

  • oser mettre sous surveillance les personnes à risque (1 et 2),

  • éviter, pour chaque évènement, d'en faire la plateforme de propagande des islamistes par du bla-bla médiatique,

  • donner les moyens à nos Etats (défense, polices, services secrets, etc.),

  • travailler conjointement entre états désireux de lutter activement contre le terrorisme,

  • mettre en place une politique claire et contrôlée pour les migrants. 

 

 

Sandro Arcioni

Sandro Arcioni, Dr ès sciences, lieutenant-colonel, expert en stratégie et en cyberdéfense, directeur de mupex Sàrl et enseignant-chercheur dans le domaine de la gouvernance.