NON à la loi fédérale sur la radio et la télévision

La prochaine votation sur la modification du 26 septembre 2014 de la loi fédérale sur la radio et la télévision est un leurre.

Une fois de plus, lorsque l’Etat se mêle, par l’intermédiaire de l’OFCOM dans ce cas, de créer des lois sur des redevances, on arrive toujours à un résultat irréfléchi et allant à contre courant de l’économie.

En effet, cela fait des années maintenant que nous sommes entrés dans l’ère de l’économie relationnelle et Google en est un exemple les plus marquant parmi tant d’autres.  Les télévisions et radios en sont également au cœur mais ne veulent pas le reconnaître et l’Etat n’a malheureusement rien compris au système.

Même de service public (faudrait-il encore évaluer l’objectivité des radios et TV publiques pour pouvoir l’affirmer), les chaînes de radios/TV se financent par de la publicité et, malheureusement encore par des taxes (Billag pour la Suisse) que l’on peut assimiler à un « racket » de l’Etat sur le consommateur qui n’a pas choisi d’écouter ou regarder telle ou telle émission.

De plus, cette manne de l’Etat, apportée sur un plateau en or à nos TVs et Radios nationales, ne fait qu’entretenir une certaine médiocrité. Partout où il y a assistanat, l’esprit d’entreprenariat ne sera nullement encouragé et la médiocrité entretenue.

La redevance radio/TV n’a aucune raison d’être, comme beaucoup d’autres taxes d’ailleurs.

En conséquence,  un NON sec à la modification de la loi fédérale sur la radio et la télévision dans les urnes le 14 juin prochain en sera un premier pas dans ce sens.

 

 

 

Sandro Arcioni

Sandro Arcioni, Dr ès sciences, lieutenant-colonel, expert en stratégie et en cyberdéfense, directeur de mupex Sàrl et enseignant-chercheur dans le domaine de la gouvernance.