Suite aux différentes déclarations sorties dans la presse et/ou faites par l’ancien espion américain Swnoden, Madame Angela Merkel joue les vierges effarouchées !
C’est incroyable avec quelle naïveté les chefs d’états européens ont appris cette nouvelle ou, plutôt, cette information ; que chaque personne touchant de près ou de loin au monde de la sécurité connaissait déjà depuis de nombreuses années.
Les surveillances téléphoniques et informatiques d’états et de personnes clés font partie du jeu et de l’influence sur les négociations (amis comme ennemis). Cela fait parti de la recherche standard du renseignement afin d’être mieux préparé à négocier et éviter une surprise.
Etant donné que la recherche du renseignement et de l’information est vieille comme le monde, il s’agit simplement pour un chef d’état de se prémunir en se protégeant contre l'éventualité d’être suivi, écouté, observé, etc. Mais ce sont de grands naïfs apparemment !
Crypter son téléphone mobile et ses mails avec des systèmes adéquats et non standards permet d’atteindre un minimum de sécurité. Mais il est vrai que cela ennuie les chefs d’état, car ces équipements de communication sont un peu plus gros et plus lourd à transporter. Par contre, passer des informations confidentielles d’Etat en clair par téléphone ou par mails est un crime et une irresponsabilité de celle ou celui qui le fait ! Madame Merkel crie t’elle au scandale pour couvrir son irresponsabilité ?
Et ses collègues européens ? Le naïf et paumé Hollande ou le jovial et dragueur Berlusconi ? Seuls les Anglais rigolent, car comme les Américains, ils se promènent avec la valise téléphone comprenant les systèmes d’encryption adéquats. Tout porte à croire que les Russes comme les Chinois en font autant.
Et les Suisses dans tout ça ? Pas de raison de s’affoler. Une ancienne conseillère fédérale voulait téléphoner en Suisse depuis l’Ambassade de Suisse au Liban et quand le responsable de la sécurité militaire lui demanda d’utiliser le téléphone crypté, elle refusa en s’énervant sous prétexte que son téléphone mobile était plus simple à utiliser !
Pour des opérations critiques, quelques soient les acteurs, confier la sécurité à Microsoft, Cisco, Check Point, etc., toutes des entreprises américaines ou israélienne, revient à confier les clés de sa voiture ou de sa maison à son voisin. Le prétexte, dans le domaine de la sécurité de faire confiance aux géants de ce monde, en pensant que c’est du standard et que cela va mieux fonctionner, c’est offrir une clé universelle à tous ses voisins comme à ses ennemis.
Par contre, pour le gouvernement et l’armée suisses, faire confiance à une PME romande ou tessinoise en sécurité des systèmes d’information paraît bien « léger » pour les dirigeants et décideurs bernois. Dommage ! Car, au contraire de la grande multi-nationale, c’est en faisant confiance à nos entreprises suisses et à leurs compétences pointues dans le domaine de la sécurité des systèmes d’information que nous parviendrons à un réel niveau de sécurité.