Le vélo électrique: une réelle alternative à la voiture.

Que vous soyez parent, senior, pendulaire ou dirigeante d’entreprise, cet article peut vous concerner. En effet, vous pourriez troquer vos moyens de transports individuels motorisés (ou ceux de votre entreprise) pour un vélo électrique et tous ses avantages. Pour les déplacements quotidiens (loisirs, trajets professionnels, livraisons, etc.), le vélo électrique est un réel concurrent à d’autres moyens de transports plus polluants et plus gourmands en espace et en énergie. Aujourd’hui, la Suisse connaît des records de vente de ces vélos à assistance électrique. Mais comment savoir lequel choisir et qui peut nous accompagner ?

Passer de la voiture au vélo électrique offre de nombreux bénéfices

En 2020, 171’100 vélos électriques ont été vendus en Suisse et les chiffres ne cessent de croître. Le vélo à assistance électrique permet l’accès au vélo pour de nouvelles catégories de personnes (seniors, pendulaires aux trajets longs, familles avec remorques, etc.) et fait concurrence à la seconde voiture, voire à la voiture principale d’un ménage. Évidemment, troquer sa voiture pour un vélo électrique n’est pas possible pour tout le monde. Mais pour celles et ceux qui le peuvent, c’est un moyen de transport en or. Il offre les mêmes avantages que le vélo normal, mais ouvre le champ des possibles, surtout dans un pays pentu comme le nôtre, et permet des distances beaucoup plus longues, surtout pour les moins sportifs d’entre nous.

Rapidité des parcours – Le vélo électrique est le moyen de transport le plus rapide pour les distances de 8 à 12 km. Les pendulaires suisses parcourent en moyenne 14 km pour arriver au travail, et cela signifie moins de bouchon, moins de problèmes de parking.

Economies d’énergie – Le vélo électrique est l’un des moyens de transport dont l’impact environnemental est le plus faible (cf. diagramme ci-dessous).

Economies financières – comparé à la voiture, le vélo électrique coûte peu : pas d’essence, pas de parking, peu de frais d’entretien, peu de frais d’électricité, peu d’assurance.

Santé – Pour celles et ceux qui troquent leur moyen de transport motorisé pour un vélo électrique (et non pour celles et ceux qui troquent leur vélo pour un vélo électrique), cela améliore leur santé. De l’avis des médecins, c’est même une activité modérée particulièrement adaptée pour se maintenir en forme.

Qualité de vie des autres habitants – Bien sûr, le vélo électrique améliore la qualité de vie des habitantes et habitants aux abords des axes de circulation : moins de bruit, moins de pollution.

Quelques retours intéressants d’utilisateurs

L’Office fédéral de l’énergie a réalisé une étude «Diffusion et conséquences des vélos électriques en Suisse» en 2014 dont voici quelques bribes. L’étude nous apprend tout d’abord que l’expérience des utilisateurs du vélo électrique est très appréciée : environ 93% des propriétaires de vélos électriques ont déjà recommandé l’achat d’un vélo électrique à autrui. Pour 80% des propriétaires, le vélo électrique est le principal ou le second moyen de transport en importance dans le cadre de la mobilité quotidienne. Suite à l’achat d’un vélo électrique, les personnes interrogées recourent nettement moins souvent à certains autres moyens de transport, comme la voiture : un peu plus de 60% des personnes possédant une voiture indiquent utiliser ce véhicule «moins souvent», voire «beaucoup moins souvent». Les distances moyennes parcourues par les personnes interrogées sur leur vélo électrique représentent 2600 km par personne et par année. L’analyse des modifications d’utilisation des personnes interrogées montre qu’environ 16% des distances parcourues, soit un peu plus de 400 km, résultent d’un trafic nouveau. Il s’agit en particulier d’excursions à vélo qui n’étaient pas effectuées avant l’achat d’un vélo électrique. Les 84% restants (2200 km) proviennent du transfert d’autres moyens de transport. Les principaux transferts proviennent de la voiture (en moyenne près de 1000 km par personne), des transports publics (570 km) et du vélo conventionnel (420 km).

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Pour faire son choix : définir ses besoins et disposer de critères d’évaluation

Avant tout, il s’agit de définir vos besoins. Est-ce un vélo destiné à des déplacements quotidiens ou à des loisirs ? Quelles sont les distances à parcourir ? Quels types de routes et de revêtements sont pratiqués ? Transporterez-vous des marchandises ? Si oui lesquelles ? Des enfants ? Si oui combien ? Quel est votre budget ? Est-ce pour une utilisation privée ou pour des trajets de votre entreprise ? Voici quelques-unes des questions à vous poser qui guideront vos choix et aideront les spécialistes à vous accompagner dans votre achat. Mais quelques critères vous permettront quand même de faire un choix.

25km/h ou 45km/h – Tout d’abord vous devrez choisir entre un vélo 25km/h ou 45 km/h ? Ce dernier convient surtout aux personnes qui effectuent chaque jour un trajet de plus de 8 à 10 km pour se rendre au travail, en empruntant de grands axes routiers et est surtout conseillé aux cyclistes aguerris. L’Association transport et environnement a rédigé un guide intitulé « La sécurité commence à l’achat : Guide pour l’achat du vélo électrique ». Il donne plusieurs critères à évaluer. Un premier conseil est d’être bien accompagné par un spécialiste pour cet achat, et de bénéficier d’un bon service après-vente.

Le moteur – le moteur central est aujourd’hui pratiquement devenu la norme. Le moteur placé au centre de gravité donne des sensations de conduite qui sont très proches de celles que procure un vélo usuel.

La batterie – la distance pouvant être parcourue avec une seule charge de batterie est difficile à prévoir : elle dépend de la topographie du parcours, du poids du cycliste et du degré d’assistance du moteur, les indications d’autonomie données par le fabricant peuvent facilement varier de 30% suivant l’utilisation. Mais généralement, tous les types de vélo électrique offrent une autonomie de 30 à 50 km. Les batteries au lithium-ion (Li-ion) se sont généralisées, au point qu’aujourd’hui elles sont les plus répandues : elles se déchargent moins rapidement que les accus au plomb ou au nickel.

Les freins – en moyenne, les vélos électriques sont plus rapides et plus lourds que les vélos usuels. Il est donc plus important encore que les freins soient efficaces. Les freins à disques sont plus fiables, notamment en cas de pluie ou de neige, et ils réduisent la distance de freinage.

L’éclairage – les vélos électriques rapides doivent disposer d’un éclairage puissant : trop souvent, ils sont aperçus trop tard par les autres usagers de la route.

Ergonomie – il est essentiel d’essayer le vélo pour sentir si on se sent à l’aise ou pas.

Deux tests pourront guider votre choix

En 2021, A bon entendeur, Bon à savoir et Kassensturz ont fait tester en laboratoire dix modèles de vélos électriques disponibles en grandes surfaces ou sur Internet. Découvrez le résultat.

En 2022, A bon entendeur et le TCS ont testé neuf vélos électriques rapides. Critères du test : puissance du système d’entraînement du moteur, durée de vie de la batterie, construit de manière qualitative, agréable à conduire et facile à utiliser, freins fonctionnent bien, éclairage suffisamment puissant. Découvrez le résultat.

Quelques infos pratiques

  • Découvrez les 80 communes qui offrent une subvention pour l’achat d’un vélo électrique.
  • Participez à des cours de conduite pour exercer des comportements adéquats sur la route.
  • Evaluez si votre ville est cyclophile. C’est en effet un élément central pour la pratique du vélo, car le manque de sécurité routière est un obstacle important à plus de pratique du vélo.

Entretien avec Yohan Barbey, responsable Partenaires mobilité chez Tandem, Lausanne.

Tandem est un magasin de vélo électrique, mais pas seulement. Depuis 2020, parce que les demandes d’entreprises et de collectivités publiques souhaitant troquer certaines voitures de fonction pour des vélos électriques étant en hausse, Tandem a engagé un responsable des partenariats mobilité.

De quoi s’agit-il au juste, quel est votre cahier des charges ?

Les entreprises sont en effet de plus en plus nombreuses à se questionner sur la manière la plus rapide, économique et écologique de permettre le déplacement de leurs employés. Le vélo électrique devient aujourd’hui un moyen de transport réellement attractif et elles ont besoin de personnes qui les accompagnent dans cette transition. Quels vélos choisir pour mes besoins ? Combien en acheter ? Quels aménagements spécifiques pour les parkings à vélos électriques ? etc. Autant de questions qui nécessitent des réponses adaptées à chaque contexte. C’est la raison pour laquelle mon poste a été créé et que des aménagements ont été effectués dans nos locaux.

D’autres acteurs que les entreprises et collectivités publiques font appel à vous pour ces compétences liées au vélo électrique ?

Ces compétences que nous développons aujourd’hui sont utiles à d’autres en effet : des architectes par exemple commencent à nous solliciter pour avoir des conseils sur les aménagements à intégrer dans leurs projets de maison ou d’immeubles et qui sont nécessaires aux vélos électriques. En effet, le vélo électrique ne s’arrête pas à l’objet, de nombreux autres éléments doivent être bien conçus pour que son utilisation soit le plus facile possible.

Quels sont vos retours des employés qui s’y mettent ?

Beaucoup d’entre eux n’ont jamais pratiqué le vélo électrique et appréhendent parfois de s’y mettre. Mais très rapidement, ils prennent plaisir à en faire. Nous observons que certains d’entre eux vont même jusqu’à acheter un vélo électrique pour se rendre au travail. C’est un des bénéfices de ces vélos mis à disposition par l’employeur : cela permet de faire le premier pas, de tester et de prendre goût à cette nouvelle forme de mobilité.

Quels genres d’entreprises font appel à vous ?

Aujourd’hui, nous avons une grande diversité de clients dont les employés doivent se déplacer : des architectes pour leurs visites de chantiers, des médecins qui bougent d’une clinique à une autre, des policiers qui font leurs rondes à vélos, des livreurs, des étudiants qui doivent passer d’un site à un autre, et même des garagistes qui troquent leurs voitures de prêt contre des vélos de prêt !

Monitorez-vous les impacts écologiques et économiques de ce passage de la voiture au vélo électrique pour ces entreprises?

Oui, nous avons par exemple calculé que les 40 vélos électriques mis à disposition des employés de Romande Energie sur leurs différents sites ont parcouru près de 10’000 km en 9 mois de service. Et donc de nombreux km motorisés économisés !

 

Hélène Monod

Rédactrice

7 réponses à “Le vélo électrique: une réelle alternative à la voiture.

  1. Ce que je retiens de cet article, c’est qu’on continue à promouvoir un système de consommation qui nous amène tranquillement à notre perte. Peut-être n’ai-je pas bien compris.
    Le coût écologique de construction d’un vélo électrique est presque le double de celui d’un vélo normal. Celui d’une voiture électrique correspondant à 10 x celui d’un vélo électrique. Sans parler de la durée de vie des batteries et du marketing apportant son lot de modification de câblage et de forme de batterie (intégrée dans le cadre, mais seulement et certainement pour un modèle et une année précise).
    Il existe déjà de nombreux vélos prenant la poussière dans le garage de nombreuses personnes s’achetant un vélo électrique actuellement. Ces vélos ont déjà coûté à l’environnement et coûteront encore quand les nouveaux acquéreurs s’en débarrasseront à la déchetterie du quartier. Déchetterie qui certainement les recyclera en les envoyant à l’étranger par bateaux cargo.
    Certaines personnes marchent 10 km tous les jours pour de l’eau à peine potable et nous, nous devons acheter un vélo électrique dernier cri pour la même distance, pour travailler dans un bureau climatisé, devant un écran d’ordinateur en mangeant notre bol de quinoa bio du Pérou tout en croyant faire bien.
    On est bien loin d’une économie circulaire.
    Le monde est fou ou quelque chose doit m’échapper.

    1. Votre raisonnement tient tout à fait la route dans l’absolu mais gardons à l’esprit que nous vivons dans un monde qu’on ne pourra pas changer du jour au lendemain. Autrement écrit, la semaine de 3 jours en télétravail, ce n’est pas pour tout de suite. Dans un monde dans lequel on doit se rendre “dans un bureau climatisé” comme vous dites, il faut des moyens de transport et le combo vélo électrique + transports publics, lorsqu’il permet de se passer d’une voiture individuelle, reste un excellent compromis. L’idéal reste la marche et le vélo classique, la “vraie” mobilité douce en somme, mais habitant dans une vallée latérale (peut-être est-ce aussi votre cas à en juger par votre patronyme?) il est particulièrement ardu de ne compter que sur ces deux alternatives écologiques au quotidien.

      Il faut lutter contre la surconsommation et l’impact climatique dans des domaines comme le textile (le problème de la Fast fashion), l’électronique (obsolescence programmée, marketing agressif) ou encore l’alimentaire (gaspillage, provenance des aliments, surconsommation de viande), lorsqu’on parle de mobilité en revanche il me semble qu’il y a un équilibre à trouver entre l’enjeu climatique et les autres considérations. C’est-à-dire que pour atteindre une société parfaitement écologique, il faudrait que nous vivions tous en ville et que nous renoncions à partir en vacances (même les trains consomment de l’électricité qui n’est pas toujours renouvelable). Je ne pense pas que ce soit une voie à suivre.

      C’est peut-être un constat accablant mais la société est encore tellement imprégnée de l’idée que la mobilité passe par la sacrosainte voiture individuelle (certains pensent faire un geste pour la planète en achetant une Tesla!) que je trouve l’essor du vélo électrique plutôt réjouissant.

    2. Vous préconisez de prendre le vélo pour des trajets professionnels, livraisons, etc…. Je livre mes légumes depuis Morges à Lausanne qui va bientôt m’interdire l’utilisation de mon véhicule 4×4 que j’utilise pour livraison et dans mes champs !
      Madame, je pense que vous êtes dirigé par les dogmes des Verts qui imposent aux autres ce qu’ils ne font pas eux-mêmes en venant polluer nos montagnes avec leurs vélos électriques qu’ils changent chaque année car il y a un plus puissant qui arrive sur le marché !
      Et que dire des dirigeants de Romande Energie qui ont presque tous une grosse bagnole pour venir au bureau. Avez-vous déjà fait la liste de ces donneurs de bonnes leçons chez vous ? NON donc faut vraiment arréter de nous pondre ce genre d’article pour uniquement faire du greenwashing pour permettre a Romande Energie de vendre l’électicité plus cher aux industries qui en ont de plus en plus besoin ….

      1. Bonjour Monsieur,

        Nous prenons bonne note de votre message qui a retenu toute notre attention. Pour rebondir sur votre propos, Romande Energie n’est bien évidemment pas infaillible dans sa démarche. Cependant, dans un contexte de transition énergétique et d’urgence climatique, nous ambitionnons de faire de la Suisse romande la première région décarbonée de Suisse. Pour ce faire, nous nous devons de donner également l’exemple et travaillons chaque jour à décarboner nos activités et celles de nos collaborateurs. Ainsi, en termes de mobilité, outre le remplacement progressif de notre flotte de véhicules thermiques par des véhicules électriques, il n’est pas rare que les séances de direction se fassent à distance et que les directeurs se déplacent à vélo.

        Cordialement,

        Romande Energie.

    3. Bon, j’adore votre commentaire.
      Non le monde n’est pas fou, c’est juste que certains sont idiots. Tout simplement.
      Et si je suis provocateur c’est volontaire.
      Les belles âmes écolos qui s’émeuvent de la forêt amazonienne alors que ça parcourt la terre en jet privé, on va pas citer les L di C et autres prince h et meg….
      A londres lors d’une manifestation une importante figure écolo a été épinglée pour son discours très écolo et voler en avion privé.
      Les emails, que nous utilisons tous, ce blog, abrité dans un serveur quelque part, est destructeur de la planète si on pousse le raisonnement jusqu’au bout.
      Combien de ces belles âmes écolos vont arrêter d’utiliser un ordinateur, leur smartphone, leurs emails ?
      L’extraction du lithium utilise des quantités d’eau gigantesques, les avocats qu’ils aiment mettre dans leurs salades pour paraitre fitness et healthy aussi.
      Je lisais, je sais plus ou, que si le Royaume uni se débarrasse du jour au lendemain de toutes ses voitures à essence pour rouler seulement en électrique, cet effet serait immédiatement annulé par le nombre de naissances annuels d’un pays comme l’inde ou la chine.
      Quelqu’un entend toutes ces belles âmes écolos parler de contrôle du nombre de naissances ?
      Et ainsi de suite.
      Ce n’est pas que le monde est fou, c’est juste qu’une poignée de lunatiques s’est mis en tête de vouloir sauver la planète surtout en pointant du doigt ce qui les arrange, jamais ce qu’eux font.
      C’est ainsi quand les gens font de l’idéologie au lieu de vivre la réalité.
      La réalité ne les intéresse pas, et si la réalité donne tort à mon idéologie, c’est la réalité qui se trompe.
      Voilà le monde occidental, des benêts, des silencieux, quelques éclairés, et surtout, gouvernés par des ânes.

      1. Bel article. Pendant 2 ans j’ai hésité à vendre ma voiture contre Stromer ST5(Stromer ou rien, j’ai un vieux Moor de 1984 que je sors jamais…)
        Il faut une démographie responsable, une limite d’immigration (déjà votée!) et contre la surpopulation qui est un problème social, énergétique et écologique !
        Trop de monde (superficie/population); les infrastructures ne suivent plus (attente soins malgré coûts, transports et routes bondés, logements peu disponibles et onéreux, écoles saturées etc)
        L’Europe veut sauver le monde mais tant que USA~Chine~Inde feront peu ou que la population mondiale baissera pas, cela sera futile.
        Je mange déjà plus de viande ni poisson, plus d’avion depuis 2019 et pas avant fin d’année prochaine.
        Jamais les gens accepteront une mobilité antérieure aux années 60.
        Avec des horaires défavorables hors T.P.; domicile ou lieux à atteindre excentrés, parents âgés, relation à distance sans véhicule, ça sera une dernière petite auto thermique en 2025 et pas un monstre électrique fastidieux jusqu’en 2038. A la retraite, les T.P. que j’utilise déjà le plus possible. Mais pas plusieurs véhicules (entretien, assurance, place…)
        Le vélo n’est pas judicieux personnellement même pire que T.P. (travail, sorties, météo, courses…)

  2. Dans la course à la protection du climat, les personnes qui ont passé le cap des 65 ans devront rester à la maison comme des poissons dans leur aquarium. Si leur revenu de retraite est limite, le taxi est exclu, à moins de manger du pain, des cervelas et de la confiture vers la fin du mois. Quant aux transports publics, c’est mieux que rien à condition d’avoir du courage pour faire le voyage debout accroché à une barre, puis des parcours à pied entre les correspondances, mais plus sécurisant quand même que le vélo électrique…

    Je rêve d’un vélo électrique à trois roues, construit sur un châssis à cabine ayant la forme des premiers berlingots Tetra Pack (quatre faces triangulaires). Génial pour conserver le lait frais, il le serait aussi pour protéger les vieilles personnes éprises de liberté. Ce petit véhicule léger à armatures de profilés alu aurait sa carrosserie en toile de tente… L’idée n’est pas nouvelle, elle avait du succès dans les années cinquante ! Mais à cette époque on n’avait pas encore ces merveilleux moteurs électriques compacts et puissants à aimants Néodyme ni les légers accus Lithium-ion, les voiturettes étaient mues par des moteurs de scooters.

    Rêvez à cette mobilité pour tous les âges que je voudrais voir revenir, cliquez ici, puis sur « Virtual tour »

    http://www.microcarmuseum.com/

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