voiture électrique

Voitures électriques : mythes et interrogations

Avec leur succès grandissant, les voitures électriques génèrent beaucoup de questions et d’idées reçues. Voici quelques précisions intéressantes fournies par SuisseEnergie :

Pour en savoir plus : www.suisseenergie.ch/stories/tendances-du-marche-2021

Romande Energie

Energéticien de référence et premier fournisseur d'électricité en Suisse romande, Romande Energie propose de nombreuses solutions durables dans des domaines aussi variés que la distribution d’électricité, la production d’énergies renouvelables, les services énergétiques, l’efficience énergétique, ainsi que la mobilité électrique.

6 réponses à “Voitures électriques : mythes et interrogations

  1. M’étant intéressé à la voiture électrique j’ai été sidéré par le poids de celle-ci. Étant propriétaire de voiture dite de classe moyenne inférieure, j’ai constaté qu’un véhicule de même taille électrique pesait environ 600 kg de plus, et comme je fais beaucoup de déplacement en montagne, j’en ai déduit que l’autonomie réelle en montagne était certainement largement inférieure à celle annoncée. Donc pour le moment je suis dans l’impossibilité d’acquérir ce type de véhicule.

    1. Le surpoids dépend de la taille de la voiture. J’ai une Renault Zoé qui pèse 1500 kg à vide, à comparer aux 1150 kg d’une Clio (350 kg de plus). Je viens de terminer 2 semaines dans les Grisons, ayant parcouru 1260 km avec 154 kWh d’énergie, soit 12.2 kWh / 100 km, équivalent à une conduite en plaine (12.1 kWh/100 km). 45 kWh supplémentaires ont été générés dans les descentes, ce qui représente le 30% de l’énergie finale consommée.
      Conclusion: en montagne, ce que l’on surconsomme en montée, on le récupère quasiment totalement en descente. Seule une voiture électrique le permet. Si vous montez et descendez, l’autonomie totale est assez proche de la plaine.

  2. Vous avez raison la montée vide la batterie, mais la descente la remplit (avec une perte). C’est pour cela que j’ai une hybride, j’utilise le moteur thermique pour les montées. Vous direz que c’est irrationnel sur le plan énergétique, ma batterie transporte mon moteur et mon réservoir et mon moteur thermique propulse ma batterie. Bien incapable de faire de savants calculs, je constate que je mets 40litres d’essence chaque 1000 à 1200 km. Je le vois sur mes finances quand le litre fleurte avec 1.80/l. Il faut dire que je recharge ma voiture grâce à des panneaux solaires. En tout cas je n’emets pas beaucoup de CO2.

  3. Ce que les Verts Suisse ne disent pas car ils n’en ont pas les compétences c’est que les voitures électriques sont ULTRA polluantes au moment de leur conception déja ! Sans compter la pollution due au déchet des pneus des lavages des lubrifiants (!) etc…. La fabrication des batteries est une aberration en termes d’émission de CO2 et personne ne s’en préoccupe. Surtout pas nos élites qui se cachent derrière les promesses des constructeurs …. Que dire du travail des enfants congolais qui travaillent au alentours des les mines d’extractions des terres rares dont quelques entreprises Suisses ont les droits d’exploitation? Bref on continue de marcher sur la tête!

    1. Vos informations sont partiellement erronées:
      – une voiture électrique (hormis la batterie) est plus simple à fabriquer qu’une thermique
      – elle pollue beaucoup moins durant sa durée de vie (pas de perte d’huile ni de particules ni de gaz toxiques)
      – son bilan CO2, fabrication de batterie incluse, est 2 à 3 fois meilleur qu’une voiture thermique.
      – elle contient moins de terres rares qu’une voiture thermique (rappel: le lithium, Nickel et Cobalt ne sont pas des terre rares. On trouve les terres rares dans les pots d’échappement de catalyseurs et les aimants permanents des petits moteurs électriques… le moteur asynchrone à cage d’écureuil de la voiture électrique n’en contient pas)
      – l’extraction du lithium n’est pas plus polluant que l’extraction de nombreux métaux usuels comme l’aluminium ou le fer.
      – Le seul métal qui pose problème est le Cobalt, don l’extraction informelle emploie encore effectivement des enfants. Mais les teneurs en Cobalt des batteries ont fortement baissé et les fabricants sont en train d’abandonner ce métal.

  4. Votre démonstration est pertinente et les populations Ouighours et les enfants CONGOLAIS ou RWANDAIS qui sont exploités pour l’extraction de lithium et de certaines terres rares vous en remercient !
    Votre discours ressemble à celui des VERTS qui se voilent la face par rapport a ce problème d’exploitation des populations!

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