Les Réverbères de la Mémoire pour éclairer le passé de la tragédie arménienne et les défis du présent

Pierre Hazan,

Enfin, après de longues années, les Réverbères de la Mémoire, une œuvre de l’artiste français Melik Ohanian, a trouvé refuge à Genève le 13 avril dernier. Il a fallu que le parlement genevois en 1998, puis le parlement suisse en 2003, reconnaissent d’abord le génocide des Arméniens. Il a fallu ensuite la détermination des porteurs de la mémoire du génocide, de la Ville de Genève et, en particulier, du Fonds municipal d’art contemporain (FMAC), pour qu’un monument qui évoque le génocide arménien et avec lui le mal que l’homme peut infliger à son prochain, puisse être choisi. Finalement, il a fallu surmonter les retenues des uns et des autres liées souvent à la crainte d’indisposer les autorités turques. Celles-ci avaient fait savoir leur opposition farouche à ce monument, refusant – pour combien de temps encore ? – d’assumer une page sombre de leur histoire. Pourtant, l’histoire de chaque pays n’est-elle pas faite à la fois de moments de grandeur, mais aussi de périodes dramatiques ?

Sur les fûts des lampadaires, l’artiste Melik Ohanian a reproduit des fragments d’un texte de la psychanalyste Janine Altounian qui se lit de bas en haut. – photo Frédéric Burnand                

Il est salutaire que Genève et la Suisse aient donné refuge aux Réverbères de la mémoire. Car la tragédie arménienne comme toute tragédie nécessite un travail de mémoire. Celui-ci est d’autant plus essentiel qu’il se heurte toujours à un négationnisme qui reste vivace. Rappelons qu’en octobre 2015, – soit un siècle après le début des massacres – la Suisse s’est faite condamner en appel par la Cour européenne des droits de l’homme pour avoir brimé la liberté d’expression d’un homme politique turc, qui, sur le sol suisse, avait nié la réalité du génocide arménien.

Le traité de Lausanne sacrifie la création d’un Etat arménien

La tragédie arménienne nous interpelle d’autant plus qu’elle préfigure les événements qui vont se succéder tout au long du 20ème siècle jusqu’à nos jours, et en particulier, les persécutions des minorités et les politiques de nettoyage ethnique, sous l’œil souvent indifférent des monstres froids que sont les Etats. Les grandes puissances coloniales de l’époque, la France et la Grande-Bretagne se sont partagées les dépouilles de l’empire ottoman au Proche-Orient (accords Sykes-Picot de 1916), alors que, non loin de là, se poursuivaient la déportation et le meurtre de centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants. Dans cet océan de malheur, quelques trouées de lumière eurent lieu, malgré tout, avec le développement à la fois de la protection des réfugiés et du droit international humanitaire. C’est dire que la tragédie arménienne et ses prolongements sont inséparables de l’histoire de la Suisse et du monde contemporain.

C’est sur le sol suisse que des décisions capitales ont été prises, dessinant l’actuelle carte de la Turquie après les massacres des Arméniens dans les années 1915-1916. En 1923, le traité de Lausanne, négocié au château d’Ouchy, satisfait le pouvoir kémaliste, en sacrifiant la création d’un Etat arménien dans le nord-est de la Turquie actuelle. Un Etat arménien, qui pourtant avait été promis par les puissances victorieuses de la première guerre mondiale lors du Traité de Sèvres de 1920. Mais le traité de Lausanne effaça celui de Sèvres…

C’est encore le traité de Lausanne qui, dans la foulée des promesses trahies aux Arméniens ainsi qu’aux Kurdes, institue des échanges obligatoires de populations entre la Grèce et la Turquie. Plus d’un million et demi de Grecs ottomans et près de 400.000 musulmans de Grèce, « baïonnette dans le dos », durent abandonner leur foyer respectif pour rejoindre leur supposée mère-patrie qu’ils n’avaient jamais vue. Ainsi, les grandes puissances de l’époque laissèrent faire le génocide des Arméniens, puis cautionnèrent une politique de nettoyage ethnique, politique dont nous vîmes encore les ravages jusque dans les années 1990 lors des guerres de l’ex-Yougoslavie, puis très récemment, avec les persécutions dont sont encore victimes différentes minorités en Syrie et en Irak, dont les Yézidis.

Dans un registre plus positif, c’est à Genève, en 1924, que la défunte Société des Nations – dont le siège se trouvait à quelques centaines de mètres de l’emplacement des Réverbères de la mémoire – a accordé une protection internationale, le passeport Nansen, aux apatrides et rescapés arméniens pour faciliter leur quête d’une terre d’asile. Certains trouvèrent refuge en Suisse.

Adolf Hitler: « Qui se souvient encore du massacre des Arméniens ? »

C’est aussi par le sang versé des Arméniens, que le droit international humanitaire – cher à Genève et à la Suisse – s’est développé pour rendre compte de cette nouvelle et monstrueuse réalité de la guerre : le fait que les populations civiles soient devenues un objet d’annihilation. En effet, alors que les massacres avaient commencé, la France, la Grande-Bretagne et la Russie ont dénoncé dans une déclaration commune en 1915 « le crime contre l’humanité et la civilisation » commis alors contre les Arméniens. A l’exception d’un orateur qui lors de la Convention à Paris en 1794 avait évoqué le crime de « lèse-humanité » pour qualifier la traite esclavagiste, c’est la première fois que le concept de crime contre l’humanité fut affirmé aussi clairement.

Mais si les puissances occidentales et la Russie à l’époque se sont offusquées des massacres des Arméniens, elles ne sont pas intervenues pour autant. Ce qui fit dire à Adolf Hitler, le 22 août 1939, soit quelques jours avant l’invasion de la Pologne : « Qui se souvient encore du massacre des Arméniens ? ». S’exprimant devant le haut-commandement allemand, il incitait ses généraux à faire preuve d’une extrême brutalité envers les populations juives et slaves dans les territoires que les nazis s’apprêtaient à conquérir à l’Est, en leur promettant une totale impunité, garantie, pensait-il, par la passivité du monde lors des massacres des Arméniens.

C’est un juriste polonais, Raphaël Lemkin, qui, comparant l’abandon des Arméniens lors des persécutions et des massacres de 1915-1916 et celui des juifs durant la deuxième guerre mondiale, qui, dans son livre Axis Rule over Occupied Europe, forgea en 1944 le terme de « génocide » (un néologisme dérivé du grec genos – genre, espèce- et du latin –cide, tuer). Il voulait ainsi capturer conceptuellement et juridiquement une nouvelle réalité monstrueuse de la guerre – l’extermination des populations civiles – pour mieux la combattre. Lemkin fut, du reste, l’infatigable artisan de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948.

Tragiquement, ni la force du droit international, ni les leçons de la souffrance des Arméniens il y a un siècle n’ont constitué un garde-fou suffisant contre de nouvelles horreurs. Nous ne le savons que trop alors que des millions de Syriens et d’Irakiens ont connu et connaissent à l’heure où ces lignes sont écrites une guerre impitoyable qui n’en finit plus.

Les Réverbères de la mémoire nous invitent à faire le lien entre la tragédie d’il y a un siècle et les turpitudes du présent, parfois dans les mêmes régions où périrent tant d’Arméniens.

Pierre Hazan

Pierre Hazan est conseiller senior en matière de justice de transition auprès du Centre pour le Dialogue Humanitaire, une organisation spécialisée dans la médiation des conflits armés. Il a couvert de nombreux conflits comme journaliste avant de se spécialiser sur les questions de justice dans les sociétés divisées. Il a été chercheur à la Faculté de droit de Harvard et a travaillé au Haut Commissariat aux droits de l’homme. Pierre Hazan est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la justice pénale internationale.

8 réponses à “Les Réverbères de la Mémoire pour éclairer le passé de la tragédie arménienne et les défis du présent

  1. Voici une réflexion qui explique bien les ravages du négationnisme sur une société saturée de violence.
    https://armenianweekly.com/2018/05/04/akcam-turkeys-denial-defines-its-present/
    Ce texte est écrit par un des plus importants historiens actuels, qui se trouve être turc, Taner Akçam et qui travaille inlassablement depuis plus de vingt ans à éclairer les épisodes les plus durs de l’histoire ottomane et turque.
    Les preuves sont si nombreuses et si accablantes à propos de la campagne d’extermination menée contre les Arméniens par les autorités ottomanes en 1915-1917 qu’il n’est pas utile de les nommer toutes en quelques lignes (quitte à se faire attaquer par un Maxime Gauin). On peut renvoyer aux travaux d’Yves Ternon, de Raymond Kevorkian, de Vahagn Dadrian, de Taner Akçam, d’Erik J. Zürcher parmi beaucoup d’autres. Sans parler des milliers de témoignages oraux et écrits de survivants. Et on peut parler aussi du simple fait qu’il n’y a plus d’Arméniens en Anatolie, que le patrimoine a été systématiquement détruit durant tout le siècle, que le mot “arménien” est souvent une insulte en Turquie. Bref, la simple décence voudrait qu’un silence respectueux au minimum accompagne la mémoire de tous ces morts et la souffrance de ceux, descendants des rescapés, qui en subissent le déni encore aujourd’hui.

    1. 1) Taner Akçam n’a aucune formation d’historien. Il est en docteur en sociologie, doctorat obtenu dans ses conditions irrégulières, puisque un des codirecteurs de thèse, Vahakn Dadrian, s’était fait radier de la State University of New York (pour agression sexuelle en situation de récidive) avant même l’inscription de son étudiant en thèse. Par ailleurs, c’est un citoyen allemand et un nationaliste kurde, ce qui ne disqualifie pas son discours, mais disqualifie l’usage mensonger du terme « turc » à son sujet.
      J’ai expliqué, y compris dans une revue Routledge et dans une revue Oxford, sans jamais être démenti, que l’usage des sources par Taner Akçam est d’une malhonnêteté invraisemblable. http://turquie-news.com/spip.php?article30765 (pour une version française). Et je ne suis pas le premier : par exemple, en 2008, dans l’« Armenian Weekly » justement, Hilmar Kaiser, docteur en histoire, lui, a expliqué, exemple à l’appui, que l’usage des sources turques par le sociologue Akçam « n’est pas du tout universitaire » (is totally unscholarly). http://khatchigmouradian.blogspot.com/2008/03/interview-with-hilmar-kaiser.html https://gakg5sv2p13fjr0q1hulkabr-wpengine.netdna-ssl.com/wp-content/uploads/2009/02/AW_Apr08.pdf (pp. 17-18). Il n’eut pas plus de réponse que moi. On doit également à Hilmar Kaiser une démolition en règle d’un ouvrage de Vahkan Dadrian, parue dans le « Journal of the Society for Armenian Studies », rien de moins (pour le reste des manipulations du sociologue Dadrian, voir Guenter Lewy, « The Armenian Massacres in Ottoman Turkey », Salt Lake City, University of Utah Press, 2005).

      2) Yves Ternon n’est pas un historien non plus, mais un chirurgien de formation. Il n’a jamais travaillé de sa vie dans un dépôt d’archives (du moins sur la question arménienne), il a publiquement soutenu le terrorisme arménien et il a utilisé, en témoignant sous serment pour des terroristes de l’ASALA (cour d’assises de Paris, janvier 1984), une citation attribuée de manière mensongère à Kemal Atatürk, et cela, presque deux ans après que James Tashjian eut démontré, dans « The Armenian Weekly » (20 mars 1982) et l’« Armenian Review » (James Tashjian, “On a ‘Statement’ Condemning the Armenian genocide of 1918 Attributed in Error to Mustafa Kemal, Later ‘The Ataturk,” Armenian Review, XXXV/3-139, automne 1982, pp. 227-244) que Kemal Atatürk n’avait jamais prononcé cette phrase.

      3) J’ai expliqué, exemples à l’appui, que Raymond Kévorkian n’hésite pas à manipuler ses sources, comme lorsqu’il consacre sept pages au procès du docteur Ali Saib, le décrit comme un monstre, en se fondant exclusivement sur les « témoignages » d’Arméniens lors du procès de décembre 1919… et en omettant de signaler que ce procès s’est soldé par l’acquittement du médecin ! Raymond Kévorkian a dû également admettre que sa politique, comme ex-directeur de la Bibliothèque Nubar, consistait à ne pas accepter les historiens comme moi (alors que le archives ottomanes sont ouvertes à tous : Ara Sarafian, Hilmar Kaiser, Taner Akçam, Garabet Krikor Moumdjian, etc., y ont travaillé, à partir de 1991).

      4) C’est bien beau d’invoquer les « témoignages », mais encore faut-il savoir de quoi on parle. Certains sont mensongers, comme ceux utilisés contre Ali Saib, ou comme celui de S. Tehlirian lors de son propre procès, à Berlin (comparez simplement le compte-rendu sténographique dudit procès avec « Opération Némésis » de Jacques Derogy et surtout « Sacred Justice » de Marian Mesrobian MacCurdy). D’autres sont utilisables, mais avec des précautions, comme celui d’Abraham Hartounian, qui mêle le vrai et le faux, d’autres encore n’ont jamais fait l’objet (à ma connaissance) d’une quelconque remise en cause, comme ceux de Torkom Istepanyan et James K. Sutherland (Hagop Sarkissian), mais justement, Istepanyan récusait absolument l’accusation de « génocide », et celui de Sutherland/Sarkissian est de fait incompatible avec une telle qualification.
      Quant à Verjiné Svazlian, pour avoir lu la fraction traduite en anglais des témoignages qu’elle a collecté, je me demande si elle se rend compte du coup qu’elle a porté à sa propre thèse avec ces sources-là. Mais il faut lui reconnaître qu’elle a publié aussi ce qui ne lui convenait pas. Le couple Touryan Miller, lui, nous a donné la preuve directe de sa malhonnêteté : si on compare leur article de 1982 à leur livre de 1993, on trouve un témoignage qu’ils ont censuré entretemps, or ce témoignage est explicitement très difficile à concilier avec l’accusation de « génocide » (Donald E. Miller et Lorna Touryan Miller, « Armenian Survivors: A Typological Analysis of Victim Response », « Oral History Review », X, 1982, pp. 62-63).

      5) J’ai démoli l’argument « Mais il n’y a plus d’Arméniens en Anatolie », sans jamais, là encore, m’attirer la moindre réponse sur le fond. Ce sont les nationalistes arméniens qui ont provoqué l’exode la fin 1921, vidant la plaine de Çukurova de la plus grande partie (mais non de l’ensemble) de sa communauté arménienne ; c’est l’armée grecque qui a forcé la population chrétienne d’Anatolie occidentale à partir, durant l’été 1922. https://www.academia.edu/6848071/HOW_TO_CREATE_A_PROBLEM_OF_REFUGEES_THE_EVACUATION_OF_CILICIA_BY_FRANCE_AND_THE_FLOW_OF_ARMENIAN_CIVILIANS https://www.academia.edu/22746646/Victims_of_their_Nationalists_Armenians_and_Greeks_in_Western_Anatolia_1905-1922 https://www.academia.edu/35312332/Revisiting_the_Fire_of_Izmir Quant aux églises arméniennes d’Anatolie, plusieurs sont debout et ont été restaurées, contrairement aux mosquées d’Arménie (une seule, iranienne et non turcique, est en état de recevoir des fidèles). De la même façon, il ne reste plus de Turciques en Arménie, alors qu’ils représentaient 80 % de la population du khanat d’Erevan en 1828, et 51 % de la population du Zanguevour en 1917.

  2. Ces réverbères qui sont si bien accueillis par le public genevois, font, malheureusement, couler beaucoup d’encre chez les négationnistes, soutenus par un Etat turc, omnipuissant, membre du G20 et de l’OTAN.
    Il est illusoire de vouloir convaincre ces quelques négationnistes irréductibles, mais les preuves du génocide des Arméniens perpétré dans l’empire ottoman sont si nombreuses que leurs positions deviennent risibles. Certes, certains gouvernements intimidés par les chantages économico-diplomatiques exercés par la Turquie, ne reconnaissent pas ce génocide de manière officiel, afin de préserver leurs intérêts.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9nocide_arm%C3%A9nien

    Mais vous, lecteurs, vous pouvez faire votre propre opinion en visitant l’exposition itinérante « Fragments » au parc Trembley. *voir horaires ci-dessous
    Cette exposition dont le sous-titre est : « Le génocide des Arméniens et l’œuvre suisse vus par la presse », retrace l’histoire de ce peuple durant ces pages sombres. Vous pourrez ainsi prendre connaissance, à la lecture des journaux romands d’il y a un siècle, des récits des journalistes suisses sur la réalité de ce génocide ainsi que de l’aide que les Suisses ont apportée aux victimes.
    Ces nombreux journalistes qui témoignent, parfois avec nombreux détails à l’appui, de cet événement tragique, n’avaient tout de même pas tous des délires identiques.
    Tous les documents de l’exposition sont disponibles, dans la bibliothèque national suisse, à tout public intéressé par la question.
    https://www.nb.admin.ch/snl/fr/home/themes/les-collections-numeriques/collections-numerisees/la-presse-numerisee.html
    Il est évident que la Turquie contrôle ses propres archives, mais, heureusement, elle ne contrôle pas les archives des pays occidentaux.
    http://www.imprescriptible.fr/documents/archives/

    Je profite de cette tribune pour rendre hommage à Hasan Cemal, journaliste-écrivain turc, petit-fils de Djamal Pacha, qui formait avec Talaat et Enver Pacha, le triumvirat représentant l’autorité suprême de l’empire.
    Après avoir investigué sur l’histoire de son pays et plus particulièrement de celui de son grand père, Hasan Cemal a reconnu courageusement les faits au péril de sa vie et publia en 2012, l’ouvrage « 1915: Ermeni Soykırımı » (en français 1915 : Génocide Arménien) qui a eu un énorme retentissement en Turquie.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Hasan_Cemal
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Djemal_Pacha

    *Vous pourrez visiter jusqu’au 17 juin l’exposition itinérante « fragments » à côté des Réverbères de la mémoire (dans un container jaune en bordure du parc Trembley sur la rue de Moillebeau)
    Horaire : du mardi au vendredi de 16h à 18h et samedi, dimanche de 14h à 18h.

  3. C’est une très belle œuvre qui se fond très bien dans le parc Tremblay et semble y être appréciée. Il était par ailleurs grand temps qu’une telle œuvre trouve place à Genève capitale mondiale des droits humains. Car il ne faut jamais oublier les courageux défenseurs des droits humains turcs qui ont reconnu et reconnaissent le génocide des Arméniens. C’est aussi une manière de leur rendre hommage. De rendre hommage à leur courage. Car ils et elles risquent beaucoup.

  4. Je conseille aux négationnistes du Genocide des Arméniens de lire les archives Turques si toutes les archives du monde ne suffisent pas à les illuminer par une vérité éclatante.
    Ces archives montrent d’une façon indéniable l’element Le plus important qui caractérise un crime et surtout un genocide à savoir l’intention.
    Il m’est indifférent pour établir le crime de savoir exactement combien d’Armeniens ont été tues mais dans quel but et pour quelle raison?
    L’intention et les calculs détaillés trouvés par la petite fille de l’epouse De Talaat Pasha représentent la preuve irréfragable de ce crime et de ce genocide.
    Si les réverbères et si la mémoire deviennent aussi un acte de trahison, selon les standards fluctuants des négationnistes, il serait honorifique de porter ce qualificatif au nom de la vérité et surtout au nom de la prévention.

  5. Veuillez pardonner toute inexactitude découlant de cette traduction Google de mon anglais original. Le professeur Guenter Lewy (qui était un croyant du «génocide arménien» avant d’avoir fait une enquête objective, comme le professeur Bernard Lewis) a découvert lors de la rédaction de son excellent livre de 2005: «De nombreux érudits arméniens utilisent des preuves sélectives ou déforment record … “avant de désigner Vahakn Dadrian comme le pire des délinquants (Dadrian a été le mentor de Taner Akcam, qui a hérité de l’absence totale de scrupules de Dadrian). Hormis une exception rare (correction: l’exception “extrêmement rare”) telle que Robert John (que l’étonnant Maxime Gauin a pointé dans sa réfutation contre Pierre Hazan, fanatique et non professionnel, voir le lien de Celal Bayar, ci-dessus), Arménien sur ce sujet est presque impossible.

    Donc, les trois dernières réponses ci-dessus, surtout après avoir lu la façon dont Maxime Gauin a exposé l’amateurisme et le manque d’érudition de Pierre Hazan, n’avaient absolument rien à voir avec la vérité. Leur seule obligation est de faire avancer leur propagande.

    RAFFI GARIBIAN a l’audace de pointer vers des articles de Wikipedia. Wikipedia est un site illégitime. Toute personne ayant les chiffres et la ténacité peut détourner un sujet sur Wikipédia, ce que les pro-Arméniens ont réussi à faire avec succès. Une correction factuelle de la part des zélotes ne durerait pas une minute, sur ce terrible site.

    “Vous pourrez lire les histoires des journalistes suisses …” C’est exactement ce qu’ils sont, “des histoires”. Est-ce que l’un de ces journalistes suisses a été témoin de quelque événement génocidaire que ce soit? Ils n’auraient pas pu, parce qu’il n’y a pas eu de génocide. Si quelque chose a été vu, c’était de la souffrance, et la souffrance n’est pas un génocide. (Les journalistes de Wesstern n’ont vu que la souffrance arménienne, ignorant la souffrance de tous les eles.)

    “Il est évident que la Turquie contrôle ses propres archives …” (impliquant peut-être que la Turquie a falsifié ses documents? Même Taner Akcam serait en désaccord) “… mais, heureusement, elle ne contrôle pas les archives des pays occidentaux” suivi d’un lien présentant des passages accablants et accablants d’archives étrangères. (Incluant également les archives ottomanes, avec un exemple des “Dix Commandements”, qui était un faux présenté aux Britanniques, et rejeté par les Britanniques lors de leur enquête de 1919-21 pour le Tribunal de Malte.Ce faux ne fut jamais dans les archives ottomanes , parce que ce n’était pas un document ottoman, le site “imprescriptible.fr” a perdu toute sa crédibilité de cet exemple.)

    Comme pour les journalistes suisses, rares sont ceux qui ont été témoin de quelque chose de premier plan. Ce sont les opinions de chrétiens fanatiques, qui ont accepté la parole de leurs interprètes arméniens, ou simplement des pensées terriblement préjudiciables qu’ils ont eues à eux-mêmes, comme un Louis Martin, qui a écrit: «Le sang arménien à coulé à torrents; barbarie there atteint ce degré d’horreur Les Jeunes Turcs, en leur délire, ont juré. ” Quelle horreur que les pensées concoctées de racistes puissent être utilisées comme «preuves» de l’imaginaire «gencoide arménien».

    La section des archives américaines présente des pensées de Leslie Davis, exceptionnellement biaisée, de filiation missionnaire. Quand les Britanniques n’ont pu trouver aucune preuve ailleurs pendant leur enquête pour le Tribunal de Malte, ils ont finalement examiné ces archives américaines au milieu de l’année 1921 et ont tout rejeté, car ils ne pouvaient trouver que des «opinions personnelles».

    M. Garibian présente sa propre haine en écrivant comment Hasan Cemal a publié un livre de soutien au génocide arménien “au péril de sa vie”. en 2012, une année où la Turquie avait déjà été inondée par cette propagande vicieuse. (L’idée ici est que la Turquie est une nation si peu civilisée, quiconque pense même au “génocide arménien” sera assassiné.) Hasan Cemal n’a offert aucune preuve, parce qu’il n’y a aucune preuve, parce qu’il n’y a pas eu de génocide. Son grand-père, Jemal Pacha, a sauvé de nombreuses vies arméniennes. Il a fait exécuter deux officiers turcs pour avoir blessé des Arméniens, ce qui prouve qu’un génocide aurait été impossible.

    KRIKORIAN nous dit comment “Genève (est) la capitale mondiale des droits de l’homme”. La biographie de Pierre Hazan en haut à droite nous dit qu’il a travaillé à un bureau pour les droits de l’homme. Il n’est jamais reconnu dans ce monde raciste que ce soient les Arméniens REBELLES (Mustapha Kemal Dictateur, 1936, de Philippe De Zara: «La culpabilité des Arméniens ne laisse aucun doute») qui avaient conduit l’authentique campagne d’extermiantion systématique de ces années horribles. Les Arméniens ont assassiné en masse plus d’un demi-million de Turcs, de musulmans et de juifs, comme même deux américains aux préjugés turcs (Niles et Sutherland) ont été choqués de découvrir, à partir de leur enquête sur place en 1919. (http: // louisville .edu / as / history / turks / Niles_and_Sutherland.pdf) Comme un demi-million égalait également le nombre total de morts pour les Arméniens (Même les propagandistes britanniques Lord Bryce et Arnold Toynbee a convenu que la population arménienne d’avant-guerre était de 1,5 million à 1,6 million; il y avait plus d’un million de survivants. S’il vous plaît soustraire), qui sont morts principalement de façon non violente de causes telles que la famine et la maladie, cela signifie que les Arméniens ont tué – avec INTENTION – plus de dix fois plus d’Arméniens qui ont été assassinés par des renégats.

    Les «droits de l’homme» sont SIGNIFICATIFS lorsqu’un groupe humain est valorisé par rapport à un autre groupe humain. Le prévenu Pierre Hazan a-t-il jamais écrit sur les victimes des Arméniens? Genève ou la Suisse ont-elles déjà reconnu quel était le véritable génocide de cette période terrible?

    Enfin, VICKEN BAYRAMIAN a conseillé aux «négationnistes du génocide des Arméniens de lire les archives turques» (on ne peut «nier» ce qui n’est pas un fait, on ne peut que «rejeter» ce qui n’est pas un fait. il faut trouver la “preuve”); ceux-ci aussi biaisés qu’il devrait certainement prendre ce conseil, parce qu’il n’y a pas de fin aux documents dans les archives ottomanes démontrant comment le bien-être des Arméniens était sauvegardé.

    “La petite-fille de Talaat Pacha représente une preuve irréfutable de ce crime et du génocide.” Un mensonge absolu. Ce que cette petite-fille et la femme de Talat (qui n’allaient certainement pas ajouter à la dénigrement injuste de leur proche en Occident) étaient des chiffres indiquant le nombre d’Arméniens relogés, principalement loin de la zone de guerre, vers des villages plus éloignés. 350 000 à 500 000 Arméniens, principalement de la région de l’ouest, ont été exemptés de la relocalisation, un autre fait qui détruit la possibilité d’un génocide. (Ces Arméniens de l’Ouest rejoignirent les Grecs après la guerre, quand les Grecs menèrent leur propre campagne d’extermination systématique, tuant 640 000 Turcs, Musulmans et Juifs, un autre épisode de “droits humains” que Pierre Hazan n’a jamais écrit.) Talat Pacha Le “livre noir” appelé ne peut contenir aucune preuve de génocide, parce que la réinstallation temporaire n’a rien à voir avec le génocide. Le livre (s) enregistre également la relocalisation temporaire de 702.905 Turcs. Ces Turcs étaient-ils aussi des victimes du génocide?

    Peut-être viendra-t-il un jour où au moins un Arménien aura l’honneur d’aborder ce sujet avec honnêteté et humanité, mais à en juger par la malhonnêteté de RAFFI GARIBIAN, KRIKORIAN et VICKEN BAYRAMIAN, ce jour ne semble pas être en vue.
    .

  6. Les bénévoles préjugés pour accepter des mensonges des Dashnakistes partent à parler de génocide arméniens sans évoquer aux évènements principales précédents et ceux qui sont succédés au cours des année de la Guerre I. Plus particulièrement les positions prises et des actions initiées par des Allies; ainsi que le leadership du Parti Dashnakist sont tellement remarquables. Person n’a dit que rien succédée ; la guerre est déjà une catastrophe terrible. Les Arméniens éxodés sont des victimes d’une trahison de ceux qui sont de leurs peuple.

    Si on évoque aux évènements d’une façon neutre et scientifique on verrait que ceux qui sont arrivés aux Arméniens sont à cause des Allies (les gouvernements de Grande-Bretagne, de France et de Russe tzariste) et sans dispute à cause des irréalistes Dashnak Nationalistes, comme Khachaznouni le dit. Il a été ‘the first’ Premier Ministre du Gouvernement de la République d’Arménie et Il était un des leaderships du Dashnakist Party à l’époque.

    Ça vaut mieux d’étudier de plus près par qui et comment on financent ces mensonges de génocide depuis plus de cent ans…

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