Jésus au Salon du livre de Genève

“Jésus revient…en Suisse”, récit philosophique,  au Salon du livre de Genève.

Vendredi 24 mars 2023, en présence de l’auteur, de 10h00 à 16h00.

Au plaisir de vous rencontrer au stand des Éditions Cabédita!

 

Résumé et quatrième de couverture

Ce 8 novembre 2024, personne ne l’attend. Pourtant il est revenu. Discrètement. Jésus a choisi la Suisse, à commencer par Lausanne, pour un retour sur notre planète, toujours plus chamboulée par des pandémies qui n’en finissent pas, un climat qui se détraque et une biodiversité qui s’effondre.

Coaché par trois sages de l’Agartha, mystérieux territoire sacré au cœur spirituel de la Terre, l’Envoyé a quelques petites semaines pour dénicher douze nouveaux disciples, de Genève au Jura, à qui il va faire vivre une «grande Expérience», le soir de Noël, sur la mythique prairie du Grütli. Riches de cette initiation, dotés de facultés nouvelles comme le furent les apôtres, ces douze femmes et hommes pourront témoigner qu’un autre monde est possible sur Terre.

Motivation de l’auteur et public ciblé

Inquiet comme beaucoup d’entre nous sur l’avenir des êtres humains, l’auteur fait advenir un Jésus contemporain, venu préparer l’aboutissement réussi de cette humanité perturbée. Jésus qui vient préparer le retour du Christ en gloire: une invitation souriante, inédite… à se renouveler?

Points clés

Un Jésus encore plus humoristique que dans la Bible… mais tout aussi crédible en 2024 – Des personnages et des thèmes en résonance avec les grands courants philosophiques ou religieux, mais avec leur mystère et leur parfum propres – Réalité rêvée – Visite d’un monde secret à faire venir au grand jour – Expérience d’une transformation.

L’auteur

Né à Casablanca en 1954, Philippe Le Bé, de nationalités française et suisse, est journaliste indépendant et chroniqueur à l’Écho Magazine, après avoir été collaborateur de l’ATS, Radio Suisse Internationale, la Tribune de Genève, Bilan, la RTS et l’Hebdo. Il est l’auteur de deux autres romans: Du vin d’ici à l’au-delà (L’Aire) et 2025: La situation est certes désespérée mais ce n’est pas grave (Édilivre). Publié en 2016, ce dernier roman mettait en scène une pandémie provoquée par un virus provenant de Chine dès 2020…

Éditions Cabédita

 

DUO DE PRÉSENTATION DU LIVRE SOUS LA FORME D’UN SKETCH AVEC MARIE-PASCALE LE BÉ

 

INTERVIEW DE PHILIPPE LE BÉ PAR RADIO CHABLAIS

https://www.radiochablais.ch/podcasts/podcast-detail?idPodcast=46317

 

INTERVIEW DE PHILIPPE LE BÉ DANS MÉDIALOGUES DE LA RTS

https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/jesus-revient-et-en-plus-il-revient-en-suisse-25816879.html

 

Philippe Le Bé

Désormais auteur, Philippe Le Bé a précédemment été journaliste à l’ATS, Radio Suisse internationale, la Tribune de Genève, Bilan, la RTS, L'Hebdo, et Le Temps. Il a publié trois romans: «Du vin d’ici à l’au-delà » (L’Aire),« 2025: La situation est certes désespérée mais ce n’est pas grave » (Edilivre) et "Jésus revient...en Suisse" (Cabédita)

8 réponses à “Jésus au Salon du livre de Genève

  1. Merci, vous êtes brillants, si seulement cela pouvait devenir une réalité !

  2. “Coaché par trois sages de l’Agartha, mystérieux territoire sacré au cœur spirituel de la Terre, l’Envoyé a quelques petites semaines pour dénicher douze nouveaux disciples, de Genève au Jura, à qui il va faire vivre une «grande Expérience», le soir de Noël, sur la mythique prairie du Grütli. Riches de cette initiation, dotés de facultés nouvelles comme le furent les apôtres, ces douze femmes et hommes pourront témoigner qu’un autre monde est possible sur Terre.”

    On vous lit toujours avec plaisir et, dans la mesure où votre nouveau livre se présente comme une version humoristique de l’histoire biblique, il donne envie sans doute de le lire. Mais on peut aussi se demander ce qu’au regard du thème biblique le royaume d’Agartha vient y faire quand on sait, comme Umberto Eco l’a rappelé dans son article paru dans le “New York Times” du 21 juillet 20226,que le mythe de l’Agartha était surtout prisé, avant de l’être par les amateurs de jeux vidéos, par les nazis dans leur manie de l’occulte:

    “It is widely rumored on the Internet that the Hollow Earth theory was taken seriously by top-ranking Nazis who believed in the occult sciences. In some circles of the German navy it was purportedly believed that the Hollow Earth theory would make it easier to pinpoint the exact position of British ships because, if infrared rays were used, the curvature of the Earth would not have obscured observation.

    Hitler allegedly sent an expedition to the Baltic island of Rügen where a Dr. Heinz Fischer trained a telescopic camera toward the sky in order to spot the British fleet sailing on the interior of the convex surface of the hollow Earth. It is even said that some V1 missile shots went astray because their trajectory was calculated on the basis of a hypothetical concave surface instead of a convex one.” (Umberto Eco, “Outlandish theories: Kings of the (hollow) world”, New York Times”, 21 juillet 20226 -https://www.nytimes.com/2006/07/21/opinion/21iht-edeco.2260751.html).

    Voir s’envoler un voile quasi mystique du plateau du Grütli, que chacun est libre de ressentir comme il le souhaite au cours de ses visites sur ce haut-lieu de l’histoire suisse et selon ses prédispositions du moment, sur la page de couverture de votre livre est sans doute fort plaisant mais associer cette fantaisie et celle de l’Agartha à un événement aussi capital que la réunion du général Guisan, fort peu réputé pour avoir eu des penchants occultes, et de son état-major pour planifier la résistance militaire de la Suisse face à la menace nazie est-il très historique et même vraiment spirituel, qui plus est venant d’un journaliste chevronné? Si c’est pour évoquer le caractère quasi mystique que peut prendre aux yeux de certains le plateau du Grütli, la comparaison avec un mythe prisé par les nazis est-elle vraiment opportune?

    Me méfiant par nature de l’occultisme sous toutes ses formes et ne doutant pas que le lecteur n’en est pas dupe, votre plaisante évocation, que j’aurais sans aucun doute plaisir à lire, me fait plutôt penser aux “Pâques new-yorkaises”, le premier poème de Blaise Cendrars dans lequel le Chaux-de-Fonnier en mal de bourlingue veut faire partager la crise mystique qu’il aurait éprouvée dans ses errances le jour de Pâques au pied des gratte-ciels de Manhattan, qu’il décrit comme “ruisselants de reflets byzantins”. Or, son poème se révèle être, en fin de compte un peu mièvre et pas très byzantin comme le soulignait Michel Butor dans un cours sur les écrivains français en Amérique qu’il a donné s l’université de Genève en 1974.

    Bonne chance quand même à votre livre au Salon de Genève, dont on attend avec intérêt quelque nouvelle révélation – occulte ou pas.

    1. Merci de votre commentaire! Si vous lisez mon livre, magnifiquement préfacé par un ami prêtre, vous verrez qu’il n’y a rien d’occulte. Comme vous, je me méfie de l’occultisme qu’il ne faut pas confondre avec la recherche de la connaissance, une voie qui exige une grande humilité et qui écarte toute tentative de pouvoir. Concernant le mythe de l’Agartha, je vous invite à lire Saint-Yves d’Alveydre dont les travaux sur la synarchie ont été dévoyés, récupérés €t travestis par des personnes qui, contrairement à ce que je viens d’écrire, ne cherchaient que le pouvoir et la domination. Cela dit, mon livre est un roman, rien de plus. Je n’ai pas la prétention de convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit.Comprenne qui pourra…et qui voudra!

      1. Merci à vous pour votre réponse. J’ai lu la préface de l’Abbé François-Xavier Amherdt, qui est en effet très belle. J’ai aussi fait une rapide recherche en ligne sur Saint-Yves d’Aleydre et constaté que ses travaux ont été, comme vous le relevez, dévoyés à des fins tout autres que scientifiques ou théologiques par des gens beaucoup moins honnêtes et intègres que lui. Petit détail: il ne mentionne nulle part le mythe de l’Agartha dans son oeuvre, sinon dans des écrits posthumes qui auraient fait l’objet de polémiques quant à leur authenticité, selon l’article de Wikipedia qui est consacré à cet auteur.

        Un dernier mot sur la fiction. Loin d’être réduite à la fonction de “divertimento”, elle peut jouer un rôle pédagogique certain, et pas seulement. Les révolutionnaires russes des années 1860-80 n’y avaient-ils pas recours pour contourner la censure tout en faisant le procès des réalités politiques et sociales de leur temps? Aujourd’hui, ne permet-elle pas de masquer le document?

        Quoi qu’il en soit, votre riche table des matières mettrait l’eau à la bouche au plus endurci des sceptiques. Comment résister à une promenade à travers Lausanne en si bonne compagnie et avec un tel Guide?

        Cordialement,
        LD

        1. Décidément, cher Monsieur, vous lire est un plaisir et un enrichissement! Saint-Yves d’Alveydre mentionne l’Agartha en détail dans son livre “Mission de l’Inde en Europe”. Tous ses écrits ont par ailleurs été synthétisés dans un livre sur la Synarchie écrit par Jacques Weiss que j’ai rencontré plusieurs fois à Paris dans les années 1970. Dans le dernier chapitre de son ouvrage “Bêtes, hommes et dieux. A travers la Mongolie interdite 1920-1921”, Ferdinand Ossendowski fait lui aussi allusion à l’Agartha. Enfin, le philosophe et pédagogue franco-bulgare Omraam Mikhaël Aïvanhov que j’ai également rencontré dans les années 1970 a plusieurs fois mentionné l’Agartha dans ses conférences. Voilà pour mes sources. C’est dire si l’Agartha alimente l’imaginaire collectif depuis bien des années!

          1. Merci pour ces précisions, qui m’aident à mieux comprendre la genèse de votre livre.
            La “Mission de l’Inde en Europe” figure en effet parmi les oeuvres posthumes de Saint-Yves d’Alveydre, qui ont fait l’objet de polémiques, en particulier entre Ferdinand Ossendowski, que vous citez, et René Guénon. N’est-ce pas la preuve qu’il est parfois difficile de s’entendre sur la nature de l’Ineffable?

            Si je ne connaissais pas les travaux de Jacques Weiss, en revanche le personnage de Ferdinand Ossendowski m’est plus familier, ne serait-ce que par son passé de contre-révolutionnaire russe, ceci pour avoir fait quelques recherches à titre personnel sur cette période.

            Comme vous le relevez, le mythe de l’Agartha, comme celui de l’Atlantide et des Lémuriens, a la vie dure dans l’imaginaire collectif. De Louis Jacolliot (1873), qui semble le premier à l’avoir mentionné, au cinéma (Iron Sky 2, Sequel, 2018), à la musique (le DJ et producteur Afrika Bambaataaet, 1998), aux jeux vidéos (Agharta Corp, 2013) et à la B.D. (La Déesse noire de Mike Mignola, John Arcudi et Guy Davis, 2009) en passant par S.-Y. d’Alveydre (1910), F. Ossendowski (1922), René Guénon (1927) et Umberto Eco (Le Pendule de Foucault, 1988), ses promoteurs ont toujours su exploiter avec habileté la crédulité humaine.

            Quant au plaisir de vous lire et à l’intérêt que suscitent vos articles, ils ne sont pas moins partagés.

  3. Erratum: à la ligne dix de mon commentaire, lire “le “New York Times” du 21 juillet 2006” (et non 20226).
    Avec mes excuses pour cette erreur de frappe.

    L.D.

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