Infantino est un modèle d’intégration

Quel est le rapport entre le vendredi 26 et le dimanche 28 février 2016 ?

Le 28, le peuple suisse se prononçait sur un sujet ayant trait à l’intégration des étrangers et le 26 était élu à la présidence de la FIFA, Gianni Infantino, pur produit de l’immigration italienne en Suisse.

Pour que des jeunes étrangers aient envie de s’intégrer dans leur pays d’accueil, il est fondamental qu’ils aient l’impression de pouvoir, en travaillant, y réussir socialement. Rien de tel pour le prouver que des exemples médiatiques et vivants.

Or, Gianni Infantino est l’archétype de cette réussite. De parents italiens d’origine modeste, il est parvenu à l’âge de 45 ans à devenir, grâce à ses nombreuses qualités, notamment celle d’être un grand travailleur, le patron du football mondial.

Cette réussite doit être mise en exergue par tous les milieux qui luttent pour l’intégration. En effet, cet exemple qui fait appel au sport le plus populaire parmi les jeunes de notre pays démontre que la Suisse, si l’on croit à la valeur travail, permet à un jeune immigré de s’y intégrer et de prendre l’ascenseur social.

Gianni, complimenti e in bocca al lupo !

Philippe Kenel

Docteur en droit, avocat en Suisse et en Belgique, Philippe Kenel est spécialisé dans la planification fiscale, successorale et patrimoniale. Social démocrate de droite, il prône l’idée d’une Suisse ouverte sachant défendre ses intérêts et place l’être humain au centre de toute réflexion. Philippe Kenel est président de la Chambre de Commerce Suisse pour la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg à Bruxelles et de la Ligue Internationale contre le Racisme et l’Antisémitisme (LICRA) en Suisse.