La douleur sans nom

Un de mes amis a perdu il y a quelques jours son fils âgé de 24 ans.

La langue française dénomme orphelin celui qui a perdu son ou ses parents et veuf l’homme dont l’épouse est décédée. Les mêmes mots se déclinent au féminin. Or, aucun terme ne désigne celle ou celui qui a perdu son enfant. La douleur est peut-être trop grande pour que les mots puissent la qualifier.

Comme l’écrivait Victor Hugo, faire des enfants, c’est donner des otages au destin.

Ciao Raffaele

Philippe Kenel

Docteur en droit, avocat en Suisse et en Belgique, Philippe Kenel est spécialisé dans la planification fiscale, successorale et patrimoniale. Social démocrate de droite, il prône l’idée d’une Suisse ouverte sachant défendre ses intérêts et place l’être humain au centre de toute réflexion. Philippe Kenel est président de la Chambre de Commerce Suisse pour la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg à Bruxelles et de la Ligue Internationale contre le Racisme et l’Antisémitisme (LICRA) en Suisse.