Salon EBACE de Genève, Pilatus annonce avoir déjà livré plus de 30 PC-24 depuis la première livraison à la clientèle en février 2018. Le PC-24 numéro de série 101 appartenant à PlaneSense, a déjà volé plus de 1’100 heures ses 15 premiers mois de fonctionnement. La flotte de 24 PC dans son ensemble a cadencé jusqu’à plus de 5’000 heures de temps de vol entoute sécurité. Un résultat impressionnant pour le jet d’affaires qui vient d’être lancé par l’avionneur suisse Pilatus.
Le PC-24 Super Jet Polyvalent décolle
Dans l’ensemble, 30 PC-24 sont actuellement en service dans le monde, dont trois PC-24 utilisés comme appareils d’évacuation sanitaire pour le Royal Flying Doctor Service de l’Australie. Pilatus prévoit sur la livraison d’environ 40 PC-24 en 2019, et augment leur production pour 50 avions l’année suivante.
Oscar J. Schwenk, président du Pilatus, se réjouit du succès du PC-24: « La demande pour le PC-24 est phénoménale. Dès le premier jour, il y a eu un vif intérêt de divers segments de clientèle partout dans le monde. Les commentaires des 30 premiers opérateurs PC-24 est extrêmement positif, avec une mention spéciale pour la polyvalence de l’avion, sa cabine spacieuse, calme et l’incroyable performance du PC-24. Ces remarques plus le degré élevé d’attention que l’avion toutes les commandes de confirmer notre stratégie choisie PC-24 » .
Certifié pour les pistes non pavées et approches à forte pente
L’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) et la Federal Aviation Administration (FAA) ont déjà certifié le PC-24 pour une utilisation sur des pistes non pavées. Travailler pour obtenir post-certification pour d’autres surfaces, y compris l’herbe, est en cours. Le PC-24 a également été certifié pour les approches raides, au besoin, par exemple pour l’approche à London City Airport. Le premier PC-24 du Royal Flying Doctor Service de l’Australie (DRf Opérations centrales) avec le numéro de série 118 est arrivé en Australie le 29 Avril 2019. Quelques jours plus tard, les premiers atterrissages sur des bandes non pavées se sont déroulées dans Kingoonya, un petit presque colonie agricole totalement abandonnée dans l’arrière-pays central de l’État australien de l’Australie du Sud.
Le carnet de commandes à nouveau ouvert
En 2014, Pilatus a vendu 84 PC-24 dans l’espace d’un an. Le carnet de commandes a ensuite été fermé jusqu’à la réception des commentaires des premiers opérateurs de PC-24.
Pilatus et ses centres agréés prennent maintenant des commandes pour le nouveau PC-24, avec des positions de livraison programmées pour la fin 2020 et 2021. Le prix de base du PC-24 est de 10,7 millions de dollars des États-Unis.
Face à la concurrence
Le Jet de Pilatus, le PC-24 un avion de de taille moyenne avec une section transversale légèrement plus grande qu’un Cessna Citation XLS +. Certes, il a 7 pouces moins de marge au centre de la cabine, mais, c’est parce qu’il a un plancher plat continu plutôt qu’un 8-in, soit une allée perdue. La zone d’assise principale est plus longue de 2,7 pieds que sur la Citation XLS +, ce qui permet de loger confortablement six personnes dans un intérieur exécutif standard. Avec 500 cu, la taille de l’habitacle à lui seul place le PC-24 dans une catégorie de biréacteurs de taille moyenne peu peuplée, alors que le Gulfstream G150, le Hawker 900XP et la plupart des citations de taille moyenne ne sont plus en production. Le PC-24 occupe donc une place de choix.
Le PC-24, tout comme le PC-12 dispose de plusieurs qualités exclusives qui le font évoluer dans une classe à part. L’une des caractéristiques concerne les 17 pieds carrés de la porte de soute arrière qui pivote vers le haut pour donner accès à un espace de 90 pieds cubes. Compartiment de chargement à l’arrière et pressurisé. L’intégration de la grande porte dès la conception de l’avion n’était pas une mince affaire, compte tenu du système de pressurisation de 8,8 psi de l’avion et du budget strict de poids à vide. La proximité du bord de fuite des ailes et des entrées d’air du moteur montées à l’arrière de la porte de chargement a posé de nombreux défis aux ingénieurs de Pilatus.
Aménagement facile
L’intérieur permet un aménagement rapide est un des nombreux autres atouts du PC-24 qui lui permet de se distinguer. En quelques minutes, une partie ou la totalité des fauteuils et des meubles peuvent être retirés ou repositionnés, ce qui permet de reconfigurer l’avion en tant que passager à quatre places sur plus 200 pieds cubes. En mode « Combi de fret » ou en mode avec une cabine de double-club pour huit personnes ou de 10 sièges. Touts les fauteuils peuvent facilement être enlevées pour permettre une conversion en missions de fret aérien ou d’ambulance aérienne (MEDEVAC).
Des prix adaptés
En se qui concerne la gamme de prix on débute à 9 millions de dollars. Il faut noter que même avec un intérieur « Luxe » le PC-24 est le seul avion d’affaires dont le prix est inférieur à 23 millions de dollars. De plus, il est le seuil appareil qui offre quelque soit le choix d’aménagement une unité de référence inertielle au laser, un élément clé d’un système de navigation compatible RNP 0,1. Le cockpit est construit autour d’une suite avionique développée sur un concept de Pilatus baptisé « Advanced Cockpit Environnement » (ACE), avec quatre écrans de 12 pouces et un système de vision synthétique. Pilatus vise une certification Single Pilot (un seul pilote) IFR (vol aux instruments).
Motorisation et une révolution sur l’APU
Le contrôle strict du poids a permis à Pilatus d’équiper le PC-24 de deux moteurs à réaction légers Williams FJ44-4A-QPM, ce qui a permis d’économiser plus de 400 lb par rapport aux turbofans traditionnels des avions intermédiaires. Le fait de pouvoir utiliser des moteurs plus légers a eu un effet d’entraînement sur le poids global de la cellule, des structures de support, des ailes et du train d’atterrissage.
Les APU sont pratiquement incontournables dans les avions de taille moyenne, mais Pilatus ne pouvait pas se permettre les 300 livres de poids du troisième moteur. Ainsi, il a travaillé avec Williams pour développer un nouveau mode de puissance silencieuse (QPM) pour que le moteur droit qui réduit le régime au ralenti au sol permette de continuer de fournir une alimentation électrique suffisante pour le climatiseur ou les chaufferettes électriques lorsque l’avion est stationné.
Le moteur droit, fonctionnant avec le QPM, semble également faire moins de bruit qu’un APU typique, soit une bonne nouvelle pour les voisins de l’aéroport.
Un cycle de vie étendu
Le résultat final de la campagne d’économie de poids a permis d’amélioré la vie de la structure de avec un gain de près de près de 1000 lb selon les dernières estimations de Pilatus. Un PC-24 typiquement équipé pèse toujours environ 1 000 lb de moins qu’un Citation XLS +. De plus, le PC-24 dispose d’un potentiel de 30 000 heures de vol et Pilatus propose déjà des programmes d’extension de durée de vie qui permettront au PC-24 de voler bien au-delà des 30 000 heures, soit des possibilités supérieures à son concurrent brésilien l’Embraer Phenom 300.
Quelques chiffres
A ce jour, le PC-24 a déjà accumulé plus de 80 ventes, soit les trois premières années de production de l’avion. Cela comprend une version exécutive pour Jetfly et le gouvernement suisse, et une version EVASAN pour le Royal Flying Doctor Service de l’Australie. Avec une distance de décollage de 820m et une distance d’atterrissage de 770 m, le PC-24 est destiné à être utilisé également sur des pistes non revêtues (neige, herbe, sable). Le jet offre un rayon d’action de 3’610 km avec quatre passagers (3’300 avec six passagers) et une vitesse de croisière maximale de 787 km/h. Il peut emporter jusqu’à 10 passagers en cabine pressurisée.
Quelle perfection, merci Pascal.
Tout le monde aurait envie d’en avoir un personnel 🙂
C’est le ex-CEO de Nestlé, Mr. Brabeck qui en a un, non?
A piloter, ce doit être un rêve!
Moi, je n’envie pas ceux qui peuvent s’en offrir un, mais ils devraient simplement avoir plus soin des “autres”, autant d’un point de vue climatique, que du point de vue basique de l’humain
Bons vols
Bon, l’ami Pascal, je suis un visuel et je n’avais pas lu le texte.
Mais je m’offre volontiers comme correcteur, moyennant un vol de fou en Pilatus PC7.
Oui, la perfection, c’est aussi valable pour la langue!
(vous avez pompé ce texte sur leur site?)