Le livre « L’islam conquérant – Petit guide pour dominer le monde, Textes – Histoire – Stratégies » de Shafique Keshavjee fait parler de lui. Ayant lu les interviews de l’auteur dans lesquels il affirmait par exemple « qu’il n’y a pas de différence entre l’islamisme et l’islam »[1] ou que « pendant trois siècles, aucun chrétien n’a tué qui que ce soit »[2] c’était manifestement une œuvre à tendance missionnaire et hostile à l’islam et aux musulmans. Mes suppositions se sont largement confirmées, bien au-delà de ce que j’aurais pu imaginer et je propose ici mon analyse commentée de l’ouvrage.
J’aurais aimé échanger de vive-voix avec M Keshavjee, malheureusement il a refusé le débat avec moi dans le cadre de l’UP Vevey comme il avait déjà refusé le débat aux Terreaux. Poser des questions insistantes sans vouloir en discuter les réponses me semble une démarche peu honnête.
Le contexte
Concernant le contexte de la publication, le premier élément qui attire l’attention est la maison d’édition, à savoir l’Institut pour les questions relatives à l’islam (IQRI), une organisation proche du Réseau évangélique suisse. Selon Philippe Gonzalez, chercheur à l’Université de Lausanne et expert des courants évangéliques, cet ouvrage serait donc proche d’une perspective évangélique qui développerait un agenda politique particulier en Suisse et ailleurs.[3] A cet égard, c’est Daniel Marguerat, ancien doyen de la Faculté de théologie de Lausanne, qui laisse entendre que le timing de la publication en serait également une conséquence puisque la Fédération évangélique vaudoise et l’Union Vaudoise des Association Musulmanes (UVAM) viennent de déposer une demande d’intérêt public auprès de l’Etat de Vaud.[4]
La réception
Quant à la réception du livre, force est de constater que parmi les institutions et les experts, elle a été particulièrement négative. Les églises reconnues ainsi que l’Arzilier, Maison du dialogue, pourtant cofondé par M Keshavjee, ont pris leur distance. Des personnalités politiques comme Jacques Neirynck[5] ou spirituelles comme Jean-Marc Tétaz[6], Armin Kressmann[7] ou des chercheurs tels que Philippe Gonzalez[8] ou Wissam Halawi, professeur d’histoire culturelle et sociale de lʹIslam et des mondes musulmans à l’Université de Lausanne[9] ont été sévèrement critiques sur la vision et la scientificité de l’ouvrage.
A présent, une seule personnalité, à notre connaissance, à pris la défense de M Keshavjee, il s’agit de Daniel Marguerat cité ci-dessus. Cependant, il le contredit sur ses thèses fondamentales, ainsi affirme-t-il que M Keshavjee « ne cesse de répéter qu’il y a de nombreuses familles dans l’islam, de multiples manières d’être musulman, et qu’il y a des pacifistes. », en réalité, c’est la thèse évidente et principale de M Keshavjee, l’islam serait violent et conquérant dans son essence même[10].
Mais le désaccord entre M Keshavjee et son défenseur porte également sur son intention, pour M Marguerat « ce livre témoigne sans doute d’une réticence évangélique face à l’islam », alors que l’auteur du livre nous assure que : « ce n’est pas d’abord le chrétien qui parle, mais le chercheur qui veut être honnête intellectuellement. »[11]
Le contenu
La vision du monde de l’auteur
« L’homme est un loup pour l’homme. »
Quant au contenu du livre, il me semble important tout d’abord d’exposer la conception de l’Homme et la vision du monde de l’auteur à travers son écrit. M Keshavjee fait preuve d’une vision déterministe et manichéen[12], voire annonciateur de l’Armageddon[13]. Ainsi, sur sa toute première ligne de texte, son introduction commence par « Nous vivons dans un monde féroce. », suivi de la citation « L’homme est un loup pour l’homme. »[14]. Il affirme que « durant tous les siècles de l’histoire humaine, des collectivités on été en lutte les unes contre les autres. », qu’« un “système suprême” est une “vision du monde” qui cherche à dominer, encadrer, neutraliser ou expliquer toutes les autres visions du monde. »[15] et que « chaque être humain, sans même s’en rendre compte, est habité par le rêve d’un “système suprême.” »[16] Pour M Keshavjee « les textes fondateurs de l’islam encouragent et justifient la violence de son système, les textes fondateurs du christianisme la limitent et l’orientent vers l’amour de chaque personne. »[17], et « alors que dans l’islam, l’alliance avec Allah est un pacte de soumission, global, prescriptif et militaire, dans le judaïsme et le christianisme, l’alliance avec le Dieu de la Bible est une alliance de libertés. »[18], « l’islam est à la fois une spiritualité communautaire, un projet politique et une stratégie militaire qui a l’obligation de dominer les autres nations. En cela il se différencie de tous les autres systèmes qui ont une visée locale ou suprême.»[19]
Ces quelques exemples mettent en lumière la vision sombre, violente et dichotomique du monde et de la nature humaine que véhicule l’auteur. Une fois enfermé dans cette logique, il est bien entendu difficile de tirer une conclusion autre que celle présentée dans le livre. Le fait que l’auteur utilise de manière exclusive le terme Allah (arabe pour Dieu) en parlant de l’islam et le terme français, donc Dieu, en parlant du christianisme ou du judaïsme n’est qu’une notule qui illustre sa volonté de souligner l’altérité.
L’approche
Sur le fond ensuite, on peut résumer la démarche de l’auteur de manière suivante : cherchez le pire de ce qui existe dans le vaste univers de l’Islam et présentez-le comme l’unique et véridique essence de la religion. Présentez deux, trois contrépreuves et dévoilez-les comme faisant partie de la dissimulation, utilisée comme tactique avec le seul et unique but de dominer le monde : « La possibilité donnée au musulman de la “dissimulation” de ses intentions rend problématique tout dialogue avec lui. Le protagoniste musulman dit-il la vérité ?… », « sous la paix est camouflée une guerre. »[20] Prenez ensuite, les plus belles choses dans le vaste univers du Christianisme, occultez le reste, et présentez-les comme l’unique et véridique essence de la religion. Présentez ensuite deux, trois contrépreuves et disqualifiez les comme étant seulement l’expression d’une mauvaise compréhension de ceux qui les pratiquent. Pour souligner ses propos, M Keshavjee nous présente une théorie triptyque entre a) le normatif, donc les sources, b) l’interprétatif, donc l’interprétation que les Hommes en font et c) l’effectif, ce qu’ils en mettent en œuvre. Cela l’amène ensuite de constater que « Le christianisme […] a souvent été vécu comme un système terrifiant qui écrase. Et cela loin de ses idéaux. Malgré la beauté du “normatif“, la violence de “l’effectif” a pu être désastreuse. »[21] et que « Des enseignements normatifs exemplaires n’induisent pas forcément des comportements effectifs exemplaires. Cela est vrai en particulier dans l’histoire des Eglises chrétiennes. Et des enseignements blâmables n’induisent pas forcément des comportements effectifs négatifs. Cela est vrai dans la pratique concrète de nombreux musulmans. »[22]
Tous dangereux
La pose de ce cadre théorique permet ensuite à M Keshavjee d’entamer la pièce centrale de sa thèse et d’alerter : Attention, ils sont tous dangereux !
« L’islam, dans ses textes fondateurs, est à la fois a. une spiritualité communautaire, b. un projet politique et c. une stratégie militaire. »[23]. « Des musulmans fins connaisseurs de la stratégie militaire déployée par Mohamed et les premiers califs pour étendre l’islam des origines, s’efforcent à leur tour d’être fidèles à ces prescriptions et de les transmettre autour d’eux. », « ils veulent que leur islam domine le monde. »[24] « Il est devenu un lieu commun de différencier islam et islamisme, le premier étant respectable, car apolitique, tolérant et pacifique, le second étant problématique, car politique, radical et polémique. Rien dans les textes normatifs de l’islam ni dans son histoire effective ne justifie une telle opposition. »[25]
Si jusque là certains voudraient encore considérer que peut- être M Keshavjee ne parle pas de tous les musulmans, mais seulement d’une frange radicale, c’est sans compter avec la détermination de l’auteur… : « Le fait que des soufis (musulmans mystiques) […] aient enseigné, admirablement, que la guerre véritable est intérieure et non pas extérieure, ne change rien. Ces mêmes soufis, que l’occasion se présentait, pouvaient parfaitement allier intériorité mystique et combat militaire. »[26] car « aujourd’hui, une majorité de musulmans en occident se définit peut-être comme “apolitique” ou “pacifique”. Mais qu’en sera-t-il demain lorsque les enseignements fondateurs de l’islam seront revalorisés et mis en pratique ? »[27] Vous n’y croyez toujours pas ? C’est parce que « l’islam conquérant progresse camouflé. Et l’aveuglement d’une partie des élites occidentales est interpellant. »[28]
La guerre civile
Pour M Keshavjee, « dès la mort de Mohamed, les armées musulmanes sont parties en guerre, “en imitant leur chef“. Et, depuis, la guerre n’a jamais cessé. »[29] « Ce qui “protège“ encore l’Occident, c’est que la production technologique de l’armement de pointe est aujourd’hui entre ses mains. »[30] Mieux vaut être vigilant nous assure l’auteur, car « aujourd’hui, des partenaires musulmans peuvent vous assurer que ces textes violents, qu’il faut replacer dans leur contexte historique, sont dépassés. Mais tant que ces textes ne sont pas mis en lumière, réinterprétés, voire bannis, rien n’assure que demain des citoyens musulmans, voulant être fidèles à leurs sources, ne les réactivent. Et dans ce cas, une guerre civile est assurée. »[31] Cela explique probablement le timing de la publication en phase avec la demande de reconnaissance de l’UVAM, car « une reconnaissance politique des communautés musulmanes, sur la simple parole de leurs responsables affirmant qu’ils se conforment aux “droits de l’homme“, serait suicidaire. »[32] En conséquence, M Keshavjee se permet même de proposer des mesures discriminatoires et anti-démocratiques : « Un des grands défis aujourd’hui est que beaucoup de nos contemporains […] veulent […] traiter l’islam de manière égale aux autres religions. Ils considèrent que cette religion est formellement une religion égale aux autres. Et, pour éviter toute forme de discrimination, ils affirment que l’islam comme religion doit être traité de manière égale aux autres religions. »[33] C’est ici qu’il faut se rappeler les propos de M Gonzalez (voir Contexte ci-dessus), selon lesquels les cercles de M Keshavjee développeraient un agenda politique particulier en Suisse et ailleurs.[34] Inévitablement on pense aux liens entre l’extrême droite, des réseaux évangéliques et des leaders autocrates du style de Trump et Bolsonaro. Et c’est à ce moment là qu’on se rend compte que les idées de l’auteur sont dangereuses pour nos valeurs et notre démocratie.
Conclusions
En résume, le texte de M Keshavjee nous dit que l’islam, dans son essence, serait violent et conquérant et que de ce fait, tous les musulmans seraient potentiellement dangereux. S’ils sont d’apparence apolitique et pacifique c’est qu’il s’agit d’une stratégie de dissimulation. Le livre fait preuve d’une violence inouïe à laquelle je ne m’attendais pas.
« Voilà l’antichrist, celui qui nie le Père et le Fils »
La vision de l’auteur est profondément essentialiste et manichéenne, elle fait preuve d’une forte conscience missionnaire. Après avoir rappelé avec insistance que l’islam rejetait l’idée de la Trinité, M Keshavjee nous dévoile un autre élément profond de sa pensée : « ils [les musulmans] devaient connaître cette parole incisive du Nouveau Testament : Voilà l’antichrist, celui qui nie le Père et le Fils »[35]
Dans ce livre, M Keshavjee nous propose une vision de l’histoire qui serait le produit de l’action d’un groupe occulte agissant dans l’ombre pour dominer le monde. Pour lui, « une étude sereine de l’histoire peut pousser à la conclusion suivante : la Première Guerre mondiale n’a pas commencé en 1914, mais en 630 quand Mohamed envoya ses troupes à la conquête des autres empires. Et cette guerre ne s’est jamais arrêtée depuis. »[36]
Des fausses accusations contre une communauté religieuse en reprochant à ses adeptes de vouloir conquérir le monde à travers un complot, et ceci dans l’objectif de convaincre les responsables politiques à plus de fermeté avec cette communauté, c’est un déjà-vu : M Keshavjee nous présente une ébauche du Protocole des Sages de Sion pour les musulmans.
Par souci de « brièveté » nous n’avons pas mis en lumière les nombreuses erreurs factuelles ou conceptionelles ni les fausses cohérences dans le livre présenté.[37] Mais il m’est important de souligner, dans une vision humaniste du monde et des Hommes, que tout comme les chrétiens sont capables de lire l’ancien Testament à la lumière du nouveau, les musulmans le sont pour lire les Sourates médinoise à la lumière des Sourates mecquoises.
Force est de constater que depuis 50 ans de présence musulmane organisée en terre vaudoise[38], aucun problème particulier directement lié à celle-ci a pu être constaté. Au contraire, les membres de l’UVAM ont cofondé les principales institutions du dialogue interreligieux dans le Canton, à savoir l’Arzilier et le groupement Musulmans Chrétiens pour le Dialogue et l’Amitié (MCDA), ils fournissent des services d’intérêt public de manière bénévole depuis 20 ans[39] et ils se sont engagés avec les autorités dans une démarche longue et lourde de reconnaissance étatique, confirmant ainsi leur volonté d’être un acteur citoyen dans l’intérêt de toutes et tous.
Je n’ai connaissance d’aucune personnalité ou responsable musulman du Canton de Vaud qui aurait autant péché par calomnie ou autant nuit au dialogue interreligieux dans notre Canton que M Keshavjee. J’aimerais donc lui rappeler la citation suivante d’un des Prophètes les plus importants en islam, Jésus de Nazareth :
« Qu’as-tu à regarder l’écharde qui est dans l’œil de ton frère ? Et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ? »
[1] https://www.24heures.ch/vaud-regions/L-Etat-de-Vaud-ne-peut-pas-ignorer–la-violence-contenue-dans-le-Coran/story/23119439
S’inscrivant ainsi dans la même logique d’un Eric Zemmour, d’un Sami Aldeeb ou encore d’un Kevin Grangier.
[2] https://www.24heures.ch/vaud-regions/L-Etat-de-Vaud-ne-peut-pas-ignorer–la-violence-contenue-dans-le-Coran/story/23119439
[3] https://lafree.ch/info/suisse/lausanne-pas-vraiment-de-debat-aux-terreaux-autour-du-dernier-livre-de-shafique-keshavjee
[4] https://www.24heures.ch/vaud-regions/temps-musulmans-sortent-silence/story/29833980
[5] https://blogs.letemps.ch/jacques-neirynck/2019/05/12/un-musulman-est-un-suisse-comme-un-autre/
[6] https://www.24heures.ch/vaud-regions/La-vision-de-l-islam-de-Shafique-Keshavjee-est-une-caricature/story/22014139
[7] http://www.ethikos.ch/10992/lislam-conquerant-lettre-ouverte-a-mon-ami-shafique-keshavjee
[8] Voire présentation dans le cadre du débat aux Terreaux à Lausanne
[9] https://www.rts.ch/play/radio/babel/audio/islam-conquerant-les-objections-de-wissam-halawi?id=10277430
[10] lire le développement ci-dessous
[11] https://www.24heures.ch/vaud-regions/L-Etat-de-Vaud-ne-peut-pas-ignorer–la-violence-contenue-dans-le-Coran/story/23119439
[12] une attitude consistant à simplifier les rapports du monde, ramenés à une simple opposition du bien et du mal
[13] combat final entre le bien et le mal.
[14] Page 23
[15] Page 23
[16] Page 24
[17] Page 185
[18] Page 187
[19] Page 194
[20] Page 114 et suivantes
[21] Page 161
[22] Page 164
[23] Page 28
[24] Page 29
[25] Page 61
[26] Page 118
[27] Page 64
[28] Page 118
[29] Page 107
[30] Page 118
[31] Page 166
[32] Page 64
[33] Page 194
[34] https://lafree.ch/info/suisse/lausanne-pas-vraiment-de-debat-aux-terreaux-autour-du-dernier-livre-de-shafique-keshavjee
[35] Page 176
[36] Page 130
[37] Par exemple le fait de citer qu’« Il n’existe pas une seule mosquée bâtie en Occident sans une contribution de l’Arabie à son financement. », page 51 ; l’age d’Aïcha, épouse du Prophète qui selon l’auteur aurait eu 6 ans au moment du mariage, page 55 ; le tableau à la page 36 qui dit que plus on rajoute de sources à la sharia plus elle devient dangereuse
[38] La première mosquée membre de l’UVAM a été créée en 1970
[39] Projets sociaux et d’intégration, aumônerie, etc.
Je soutiens entièrement cette analyse fouillée de Pascal Gemperli.
Nous avons un problème pratique. Dans la Suisse, qui a réussi à maintenir la paix confessionnelle, la communauté musulmane représente la troisième confession, numériquement parlant. Elle ne peut être discriminée sous aucun prétexte, comme une analyse partisane des textes. Elle est paisible et bien intégrée. Cela seul compte. Tout le reste nuit à la paix civile, bien suprême de la Confédération. Je ne m’exprime pas ici en tant qu’homme politique ou scientifique mais en tant que chrétien. Il n’y a qu’un seul Seigneur célébré par les juifs, les chrétiens et les musulmans. Toute querelle est blasphématoire.
Les chrétiens ont commencé par mépriser et suspecter les juifs, puis les ont massacrés avec une excellente conscience. Tel est l’enjeu lointain de livres comme “L’islam conquérant”. L’auteur n’en a pas conscience mais il a nui au dialogue interreligieux.
Deuxième confession numériquement parlant : la première est la chrétienne et la deuxième la musulmane
Cordialement
Cher Monsieur,
Je tiens beaucoup à préciser que mes mails, ne sont destinés qu’à promouvoir un débat d’idée transparent, démocratique et fraternelle.
Pour moi, la meilleure manière des se parler en tant qu’amis, c’est le dialogue sincère.
Si je pratiquais les non dits et les silences, ce serait la preuve que je ne suis pas sincère dans mon dialogue.
À tous mes amis, qu’ils soient musulmans, chrétiens ou d’une autre religion, je préfère parler en toute honnêteté, sans arrière pensées et sans cacher les textes ou les actes qui me posent problème.
J’ai cette certitude : il n’y a que le dialogue sincère et sans tabou, qui peut amener à une véritable fraternité.
Dans mon pays, l’Algérie, nous avons vécu deux décennies tragiques. Et malheureusement, les prescriptions coraniques ont joué un rôle importants dans ces tragédies.
Ces tragédies se sont reproduites en Syrie et en Iraq.
Nous nous voulons pas que ces tragédies puissent continuer : nous avons une responsabilité immense envers nos enfants et nos petits-enfants.l
Assumons cette responsabilité dans le dialogue fraternel.
Cher Professeur,
Vous dites : « Les chrétiens ont commencé par mépriser et suspecter les juifs, puis les ont massacrés avec une excellente conscience. ». Permettez-moi de donner cette précision : les auteurs de ces crimes ne peuvent être considérés comme chrétiens : ils n’ont pas le droit de se revendiquent de Jésus-Christ. Pour la simple raison qu’à travers leurs crimes, ils ont trahi Jésus et son message : « Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Évangile de Matthieu : 5. 43-48)
Des chrétiens qui ressente la haine envers les autres, ou ceux qui tuent ou massacrent, ne trouveront aucune parole du Christ ou de ses apôtres qui justifierait leurs actes criminels. En conséquence, ils ont trahi le message de l’Évangile et n’ont pas le droit de se dire chrétiens. C’est une usurpation de leur part. Ils vivent et agissent en contradiction avec le message du Christ.
Si ceux qui commettent des crimes ne peuvent plus se dire chrétiens, de même les terroristes du djihad ne sont pas des musulmans. C’est un peu facile de ne retenir pour une religion que les bienfaits qu’elle a produit.
Le scandale de la Shoah c’est que les bourreaux étaient tous chrétiens de formation, catholiques, réformés ou orthodoxes et que cette formation ne les a pas prémuni contre le crime qu’il commettait. J’ai été élevé dans les années 30 dans un collège où les juifs étaient considérés comme déicides. Quand j’ai découvert à douze ans dans la rue des enfants comme moi portant l’étoile jaune, je l’ai attribué à une vengeance manifeste de Dieu. J’ai reçu sur ce point une mauvaise éducation mais je n’étais pas le seul.
Je pense qu’il y a un malentendu. Ce que je dis, c’est que ces chrétiens ont trahi Jésus et son message.
Quand l’église enseignait que les juifs sont déicides, elle trahissait aussi le message du Christ. Cette accusation de déicides ne figure pas dans l’Évangile ou la Bible. Et d’ailleurs l’église l’a retirée de son enseignement et a demandé pardon aux juifs.
Est-ce possible dans l’islam. Est-ce que c’est légitime de demander aux musulmans de retirer les versets qui incitent à la haine et à la violence et à demander pardon aux victimes.
J’aimerai demander à l’UVAM de retirer ces versets du Coran et de ne plus enseigner, comme l’Eglise a retiré ses prières de haines envers les juifs.
Je citerai les versets du Coran qui demandent explicitement de ne pas aimer les non musulmans.
Les chrétiens et les juifs sont explicitement cités et déshumanisés comme étant les pires créatures :
(Coran, S5, V51) : « Ô croyants (musulmans) ! Ne prenez pas pour amis sincères (proches ou confidents) les Juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes. »
(S98, V6) : « Les infidèles parmi les chrétiens et les Juifs qui ont reçu les Écritures (Torah, Psaumes et Évangile), ainsi que ceux qui parmi eux associent à Allah d’autres divinités iront au feu de l’Enfer, pour y demeurer éternellement. De toute la création, ce sont eux les pires des créatures. »
(S8, V55) : « Les pires bêtes, auprès d’Allah, sont ceux qui ont été mécréants et qui refusent toujours de croire (en Allah et en Mahomet). »
Le Coran va plus loin : il instaure la haine et l’inimité entre les musulmans et l’ensemble des mécréants prescrit une interdiction explicite de l’amitié envers les infidèles :
(S60, V4) : (Adressez-vous ainsi aux infidèles) : « Nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors d’Allah. Nous vous renions. Entre vous et nous, l’inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu’à ce que vous croyiez en Allah, seul. »
(S60, V1) : « Ô vous (musulmans) qui avez la vraie foi ! Ne prenez pas pour proches (ou amis) mon ennemi et le vôtre, leur offrant l’amitié, alors qu’ils ont nié ce qui vous est parvenu de la vérité. »
(S9, V23) : « Ô vous les croyants (musulmans) ! Ne prenez pas pour proches amis et protecteurs, vos pères et vos frères s’ils préfèrent l’incroyance à la foi. Et quiconque parmi vous les prend pour alliés… ceux-là sont les injustes. »
(S58, V22) : « Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s’opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leurs pères, leur fils, leurs frères ou les gens de leur parenté. »
Quelle est la position des musulmans, en particulier les responsables et les associations représentatives de l’islam, sur ces incitations claire à la haine envers les infidèles. Peut-on continuer d’enseigner ces versets, même à des enfants ?
Cher Monsieur,
Vous dites : « Je citerai les versets du Coran qui demandent explicitement de ne pas aimer les non-musulmans. »
Le Coran ne demande jamais explicitement de ne pas aimer les non-musulmans en général. Il demande de ne pas trop s’approcher de ceux parmi les non-musulmans qui combattent ces derniers. C’est normal et évident. C’est une manière superficielle de sortir un verset du Coran pour ensuite dire que c’est cela, les musulmans. Une étude approfondie amène à la conclusion que le Coran parle ici de la partie des chrétiens que vous-même accusez d’avoir trahi la Parole du Christ, car, pour un musulman, Jesus et Mohammad sont frères et porteurs de la même Parole divine. Si les musulmans devraient se méfier d’absolument tous les chrétiens, pourquoi et comment se fait-il que des musulmans croyants dans le canton de Vaud aient cofondé une association d’amitié et de dialogue (MCDA, Musulamans et chrétiens pour l’Amitié et le Dialogue) et dont moi-même, musulman pratiquant, je suis leur secrétaire ?
Si je faisais comme vous, en tant que musulman et en m’adressant aux chrétiens, ne pourrais-je pas sortir par exemple Matthieu 10,34-36 ? : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. 35. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère. 36. et l’homme aura pour ennemis les gens des sa maison. » En m’appuyant sur ces Paroles du Christ, je pourrais m’adresser à mes coreligionnaires musulmans et leur dire : « vous avez lu ce texte terrible, c’est cela les chrétiens ! » En énumérant le nombre de morts par « l’épée » et justifiés par l’Église en s’appuyant sur la Parol divine de Jesus lors de ces derniers 2000 ans, je pourrais conclure que tous « ces chrétiens » ont bien appris leur texte ! Vous allez certainement m’apprendre que je n’ai rien compris en interprétant Mt. 10,34-36 de cette manière. Et vous auriez effectivement raison de me répondre de cette manière. Le problème ce ne sont pas les textes agressifs, le problème est que l’écrasante majorité des êtres humains s’en fout complètement et ne fait que suivre ses propres passions.
Je vous invite de cesser ces demandes de sortir ou d’abroger des Paroles du Saint Coran, car cela est tout simplement ridicule. Si vous trouvez qu’il y a des Paroles agressives dans le texte fondateur de l’Islam qui vous dérangent, demandez plutôt à Dieu de vous expliquer cela, je suis absolument certain qu’Il vous répondra ! Le Saint Coran ne demande jamais d’être agressif avec les non-croyants ou avec des gens d’une autre religion. Il demande de combattre l’injustice et les agresseurs qui commettent des crimes, comme par exemple ceux dont vous parlez. En fin de compte, cela ressemble fortement au principe de la neutralité armée de la Suisse.
En réponse à Monsieur THOMAS BISCHOFF
Cher Monsieur,
Je ne fais que citer les préceptes du Coran, comme beaucoup d’autres personnes qui s’interroge d’une manière légitime :
https://1drv.ms/b/s!Am5XygoBtRIihWNwc1HAySeuuN9b
Nous voulons un avenir de paix et d’amitié pour nos enfants et nos petits-enfants. Nous espérons que les versets qui ne sont pas compatibles avec le vivre ensemble, ne soient plus enseignées à nos enfants. Il y va de l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. Dans ce texte, nous ne parlons pas des musulmans en tant que personnes. Nous les aimons et nous les respectons.
Nous parlons de l’islam en tant que doctrine et nous attendons de la part de nos amis musulmans, des réponses à notre questionnement légitime.
Effectivement le Coran prescrit explicitement de ne pas aimer les non musulmans.
En premier lieu, le Coran déshumanise les non musulmans :
• (Coran S98, V6) : « Les infidèles parmi les chrétiens et les Juifs qui ont reçu les Écritures (Torah, Psaumes et Évangile), ainsi que ceux qui parmi eux associent à Allah d’autres divinités iront au feu de l’Enfer, pour y demeurer éternellement. De toute la création, ce sont eux les pires des créatures. »
Les chrétiens comme les autres mécréants ne sont qu’impuretés ou souillures :
• (Coran S9, V28) : « Ô vous (musulmans) qui croyez ! (Sachez que) les associateurs (les mécréants, les juifs ou les chrétiens qui associent le Père, le Fils et le Saint-Esprit) ne sont que souillures (ou impuretés). »
• (Coran S8, V55) : « Les pires bêtes, auprès d’Allah, sont ceux qui ont été mécréants et qui refusent toujours de croire (en Allah et en Mahomet). »
Le Coran demande explicitement de ne pas aimer les non musulmans, au seul motif de leur foi :
• (Coran S5, V51) : « Ô croyants (musulmans) ! Ne prenez pas pour amis sincères (proches ou confidents) les Juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes. »
• (Coran S60, V4) : (Adressez-vous ainsi aux infidèles) : « Nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors d’Allah. Nous vous renions. Entre vous et nous, l’inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu’à ce que vous croyiez en Allah, seul. »
Je pourrai vous citer bien d’autres versets.
Et le Coran ordonne de combattre les non musulmans au seul motif de leur foi, comme vous pouvez le constater à travers le seul exemple de ces deux versets :
(S9, V29) : « Combattez (la traduction rigoureuse de “Qatilou” est : combattez dans le but de tuer) ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager (Mahomet) ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité (l’islam), parmi (les chrétiens et les Juifs) qui ont reçu les Écritures (c’est-à-dire la Torah, les Psaumes et l’Évangile), jusqu’à ce qu’ils versent la capitation de leurs propres mains, après avoir accepté l’humiliation. »
(S9, V123) : « Ô vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu’ils trouvent de la dureté en vous. Et sachez qu’Allah est avec les pieux. »
Ces seuls deux exemples montrent que le combat est ordonné au seul motif de la foi : il n’y aucune référence à quelconque agression de la part des chrétiens ou des juifs.
Nous aimerions avoir la réponse sur ces versets et les préceptes qu’ils enseignent. Notre but est d’avoir un dialogue sincère et fraternel.
Je suis entièrement d’accord de vous rencontrer et de discuter avec vous. Le fait de demander une réponse précise sur less nombreux versets du Coran et les nombreux Hadiths de Mahomet, n’a qu’un seul but : lutter contre la violence des textes.
Cher Monsieur THOMAS BISCHOFF
Suite de ma réponse sur votre commentaire :
“Le problème ce ne sont pas les textes agressifs, …
Je vous invite de cesser ces demandes de sortir ou d’abroger des Paroles du Saint Coran.”
Il ne s’agit pas de n’importe quel texte. L’islam enseigne que le Coran est la Parole éternelle de Dieu, valable en tout temps et en tout lieu. Dans ce texte sacré, les passages où Allah parle à l’impératif, constituent des commandements valables pour l’éternité, en tout temps et en tout lieu.
Le but fondamental consiste à nous poser cette question : ” Quelles sont les conséquences de l’enseignements de ces commandements d’Allah, sur nos enfants ?”
J’aimerai beaucoup connaître votre réponse sur ce verset qui établit un pacte éternel entre Allah et ses fidèles.
Le Coran, dans le verset 111 de la Sourate 9, précise ainsi le Pacte éternel entre Allah et ses fidèles :
« Avec certitude, Allah a acheté aux croyants, leurs âmes et leurs biens, en contrepartie Il leurs donne le Paradis. Ils doivent combattre dans le sentier d’Allah : ils tuent, et ils se font tuer. En vérité, ( la garantie du Paradis) constitue une promesse solennelle dans laquelle Allah s’est engagé Lui-même pour l’éternité. Et qui est plus fidèle qu’Allah à son Pacte (Engagement) ? Réjouissez-vous donc de l’échange que vous avez fait : Et c’est là une réussite suprême (un très grand succès) pour vous. »
J’aimerai beaucoup connaître votre avis sur ce verset fondamental dans le Coran.
Il est le seul verset où Allah s’engage d’une manière solennelle à garantir le Paradis à ses fidèles.
Si on fait une comparaison avec l’Évangile, je citerai ce passage où Jésus établit la nouvelle alliance avec tous les êtres humains :
” Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, répandu pour la multitude en rémission des péchés. » ( Matthieu, 26:27-28)
Je pense que le dialogue sincère et fraternel, autour de ces textes, est la meilleure voie pour la compréhension réciproque.
C’est ainsi que je conçois un vrai dialogue inter religieux.
Cher Professeur,
Vous avez pris un excellent exemple. Effectivement, l’Eglise enseignait que les juifs sont des déicides. Aujourd’hui, l’Eglise a reconnu qu’elle avait trahi le message du Christ. Elle a retiré ces accusations et a demandé pardon.
Nous espérons que nos amis musulmans aient la même attitude envers les versets qui posent problème.
L’Eglise a reconnu que cette accusation des juifs comme déicides, était en contradiction totale avec le message du Christ.
Non seulement il n’y a aucun passage de l’Évangile qui affirme que les juifs dans leur ensemble, sont déicides.
Mais en plus, cet enseignement de l’Eglise remet en cause le message d’amour universel et de pardon du Christ.
En effet, même vis à vis de ceux qui le crucifiaient, Jésus a eu ces paroles :
“Père, pardonne-leurs car ils ne savent pas ce qu’ils font.” (Évangile de Luc, 23,34)
Puisque Jésus a non seulement pardonné aux juifs qui le tuaient, mais il a ordonné d’aimer même les ennemis, comment l’Eglise a-t-elle osé remettre en cause ce pardon du Christ et condamner les juifs.
L’Eglise trahissait ce message de Jésus :
« Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Évangile de Matthieu 5, 43-48)
Cela montre que la violence de l’Eglise est en contradiction totale avec le message du Christ.
Aujourd’hui, l’Eglise a reconnu ses fautes, a demandé pardon et a retiré ces textes de son enseignement.
Cela montre que les personnes courageuses qui avaient dénoncé ce comportement de l’Eglise, avaient raison d’agir ainsi.
Nous espérons que les personnes qui demandent aux autorités musulmanes de retirer les textes qui posent problème, seront entendues de la même manière.
La religion, instrument de pouvoir, pourrit le monde, de la crucifiction de Jésus, en passant par les croisades jusqu’à la Shoah et les évangélistes de Trump, via les pseudos islam de Daech et autres prétextes.
Il faut arrêter avec ces âneries. Chacun est libre de son culte, mais ce n’est pas à l’Etat d’en être le sponsor.
Quand le Pape, qui paraissait brillant, suggère de maintenir en vie un pauvre gars (le français Lambert) depuis dix ans dans le coma, on parle de quoi là?
Cher M. Gemperli,
Malheureusement, M. Keshavjee n’a rien dit de nouveau et a seulement fait un constat auquel nous sommes tous confrontés dans le monde depuis Mahommed: le prophète lui-même s’est montré d’une violence inouïe, et n’a montré aucune compassion envers ses opposants, avec l’excuse suprême de dire qu’il était “le messager d’Allah », qu’il ne faisait que reproduire la parole d’Allah. Dans nos cours d’Histoire, nous avons eu l’exemple de la conquête de l’Espagne par les musulmans, qui instaurèrent un système où les habitants (chrétiens et juifs ), n’avaient les pas tout à fait les mêmes droits, mais par contre beaucoup plus d’obligations, et notamment le paiement de la djizîa جزیه ( impôt annuel collecté sur les dhimmis – jeunes hommes non-musulmans) . Et aujourd’hui nous avons une bel exemple de ce que l’Islam conquérant – avec l’Arabie Saoudite, l’Iran ou DAESH – , fait subir à sa population, imposant la mort et la désolation.
Plus nous avançons dans le temps, plus nous nous rendons compte que l’Islam représente en ce moment plus de 80% des problèmes rencontrés dans notre société, notamment grâce à ses revendications constantes.
Parviz Golmohammadi
Cher Monsieur,
En mentionnant le paiement de la djizîa vous auriez pu ajouter le fait que cet impôt supplémentaire dispensait les chrétiens de servir dans l’armée des musulmans. Cela les dispensait donc de risquer leurs vies en combattant, en tant que chrétiens, dans une armée musulmane et ne représente en soi aucune discrimination.
Et pourquoi ne devaient-ils pas servir dans l’armée? Vous n’êtes sûrement pas sans ignorer que les chrétiens, tout comme les juifs, n’étaient pas autorisés à porter les armes. A votre avis pourquoi?
Ne serait-ce pas pour éviter que ces deux communautés vivant dans un monde islamique extrêmement tolérant ne se rebellent?
Cher Monsieur,
Le Coran prescrit pour les Dhimmis, qu’ils acceptent de perdre toute souveraineté sur leur propre nation, qui sera occupée et colonisée par l’islam.$
S’ils résistent à l’occupation musulmane par les armes, alors ils seront tués et leurs femmes réduites à l’esclavage sexuel.
S’ils acceptent sans résistance, ils sont soumis aux paiement du tribut et doivent accepter de vivre dans l’infériorité et l’humiliation. Ils sont considérés comme des êtres humains de seconde catégorie :
(S9, V29) : « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager (Mahomet) ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité (l’islam), parmi les chrétiens et les Juifs qui ont reçu les Écritures (c’est-à-dire la Torah, les Psaumes et l’Évangile), jusqu’à ce qu’ils versent la capitation de leurs propres mains, après avoir accepté l’humiliation en état d’infériorité (en arabe : Saghirines). »
En fait, Allah ordonne à ses fidèles de combattre l’ensemble des mécréants où qu’ils se trouvent :
(S9, V123) : « Ô vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu’ils trouvent de la dureté en vous. Et sachez qu’Allah est avec les pieux. »
Le Coran précise le but du combat et de la guerre vise le triomphe de l’islam :
(S8, V39) : « Et combattez les infidèles jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus de dissension religieuse, et que la religion appartienne entièrement à Allah. »
Cette violence est justifiée ainsi dans le Coran :
(S2, V191) : « La dissension religieuse est plus grave que le meurtre. »
Dans cette guerre, Allah ordonne à ses fidèles de ne pas demander la paix quand ils sont les plus forts :
(S47, V35) : « Ne faiblissez donc pas et n’appelez pas à la paix alors que vous êtes les plus hauts, Allah est avec vous et Il ne vous frustrera jamais (du mérite) de vos œuvres. »
Le Coran prescrit explicitement le triomphe de l’islam sur toutes les autres religions :
(S9, V33) : « C’est Allah qui a envoyé Son messager Mahomet avec la bonne direction et l’islam, la religion de la vérité, afin qu’elle triomphe sur toutes les autres religions. »
Ces passages du Coran, posent de réels problèmes. Il est très important d’ouvrir un vrai dialogue sur les prescriptions et les commandements du Coran.
Cher Monsieur,
Merci de votre message que j’ai lu avec beaucoup d’attention. Comme indiqué par M. Vuilliomenet, la peur existait chez les musulmans que les non-musulmans, les dhimmis, tournent les armes contre les musulmans. En plus dans la dhimmitude, il existe des degrés: juifs et chrétiens sont considérés comme moins pires que les bouddhistes, hindouistes, zen ou autres, car ils ont un livre sacré. Alors que les autres comme les Bahaïs ont le droit de se faire tuer sans pouvoir protester. Voici le lien qui vous montre le meurtre d’un Bahaï en Iran et la relaxation des tueurs par la (in)-justice islamique iranienne: les bahais étant considérés comme des gens n’ayant pas de livre, leur meurtre par des musulmans est toléré http://www.bbc.com/persian/iran-40269097.
D’ailleurs encore aujourd’hui, en 2019, les lois des deux plus grands pays musulmans, Arabie Saoudite et Iran, empêchent les non-musulmans de construire des églises ou synagogues, et les dhimmis n’ont pas accès aux places de travail réservés pour les musulmans en Iran (fonctions publiques, industrie nucléaire etc…). Voici un deuxième lien qui vous permet de voir cela: http://www.bbc.com/persian/iran-44861338.
Voyant ce qui se passe dans les pays musulmans ou la sharia est loi, pensez-vous vraiment qu’il faut reconnaitre l’UVAM comme une communauté d’intérêt public? Je vous signale que l’UVAM est une association, Union Vaudoise des Associations Musulmanes. Est-ce que en tant que tel on peut reconnaître une union des associations ou il faudrait reconnaître la mosquée sunnite X? Et qui nous garantit que les musulmans sauront se défaire des sourates violentes de l’islam? Reconnaître l’islam reviendrait pour moi, en tant que personne originaire de l’Iran, comme laisser un parti d’extrême-droite a diffuser des idées et une philosophie haineuses. Pourquoi ne pas simplement stopper la reconnaissance des communautés religieuses? Tout ceci est en fait une histoire de l’argent, surtout maintenant que le Qatar commence a fermer le robinet.
En vous souhaitant une très bonne journée.
Merci
Parviz Golmohammadi
“Quelle est la position des musulmans, en particulier les responsables et les associations représentatives de l’islam, sur ces incitations claires à la haine envers les infidèles? Peut-on continuer d’enseigner ces versets, même à des enfants ?”
J’aimerais beaucoup que M. Gemperli, Mme Ruiz et d’autres répondent à ces questions au lieu de s’indigner du livre de M. Keshavjee sans lui opposer d’arguments sur le fond.
Chère Madame,
nous avons répondu déjà 1001 fois à cette question, il suffit d’écouter. Ces versets sont aujourd’hui dépassés, caduques, non-applicables, inutiles, comment aimeriez-vous que je le disse ?
Le problème n’est pas là, le problème est que vous nous faites un procès d’intention et quoi qu’on disse vous ne l’acceptez pas. Le problème est chez vous, pas chez nous.
bonne journée
Qui fait autorité en la matière? Est-ce Monsieur Gemperli, citoyen suisse converti à l’islam pour des raisons amoureuses ou les centres de la connaissance de l’islam comme l’université cairote al-Azhar?
A l’heure d’aujourd’hui, ceux qui aimeraient faire évoluer l’islam vers les lumières sont minoritaires et servent d’idiots utiles à l’islam orthodoxe.
En réalité, l’UVAM et tous ceux qui gravitent autour n’ont aucune légitimité en ce qui concerne le dogme. Ils peuvent pratiquer l’islam à la carte, mais lorsque les intégristes auront plus de poids, les “modérés” rentreront la tête dans les épaules et se tairont au lieu de combattre.
je vous l’explique volontiers, concernant l’autorité: l’islam fonctionne un peu comme le protestantisme, il n’y a pas d’autorité entre le croyant et Dieu. L’autorité est donc individuelle, respectivement locale au sein d’une communauté organisée en fonction de son dégrée et étendu d’organisation. Ainsi, nous avons une manière de vivre l’islam au Mali, une autre en Indonésie, encore une autre en Turquie ou au Maroc et finalement une dans le Canton de Vaud qui convient aux réalités de la société vaudoise.
L’islam, par l’intermédiaire des gouvernements qui sont à la tête des pays musulmans, ainsi que par les services consulaires de ses pays dans le reste du monde, dispose d’une immense pouvoir pour appliquer les lois discriminatoires de la Charia, même dans nos pays européens.
Et ces lois ne différent pas d’un islam à l’autre : il suffit de se référer à l’Organisation de la Coopération Islamique regroupe le 57 pays musulmans qui représentent l’immense majorité des musulmans.
Cette organisation mondiale très puissante, a ses propres chartes, qui sont officiellement conformes à la Charia, et elle possède sa propre Déclaration islamique des droits de l’homme, qui est également conforme à la Charia.
Les mosquées et les instituts islamiques en Europe, enseignent et justifie comme lois divines, les prescriptions de la Charia, puisqu’elles se basent sur la Parole d’Allah dans le Coran .
Ce n’est que dans les pays où ils n’est pas au pouvoir que l’islam se dit ouvert et prétend qu’il respecte la liberté et la diversité.
On pet prendre un exemple très simple : ceux qui mangent en public pendant le moi de Ramadan, dans les pays musulmans sont agressés et souvent condamnés par la justice.
Quand je vous avais demandé l’abrogation des versets qui incitent à la haine et à la violence, vous m’aviez répondu qu’il n’en étais pas question.
Suite à votre article : “« La magie de la rencontre » ou comment Mulhouse prévient l’extrémisme”, je vous avais demandé :”Si on continue à enseigner ces versets en tant que Parole éternelle d’Allah, alors on leurs enseigne l’incohérence la plus totale. On leur dut une chose (il ne faut pas rejoindre les Djihadiste) et son contraire (ceux qui combattent avec les Djihadiste, occuperont les rangs les plus hauts au paradis et tous les péchés qu’il ont commis leurs seront pardonnés).
J’aimerai beaucoup savoir la manière dont les imams gèrent ces contradictions et ces incohérences.”
Vous m’aviez répondu : “à mon avis votre point de vue est très, très, très minoritaire et, à mon avis, faux et peu utile, je vous encourage à le reconsidérer.
dans mes 15 ans comme musulman je n’ai jamais rencontré un/e musulman/e qui partage votre lecture de la chose.”.
J’ai du mal à comprendre : est-que l’UVAM est d’accord de déclarer d’une manière officiel que les versets du Coran et les Hadiths qui instaurent des discriminations, ou incitent à la haine et à la violence, sont abrogés ?
Merci pour votre réponse.
M Bouberguig, avec tout le respect, vous êtes fatiguant.
Je répondrai volontiers une n-ième fois à cette question lors d’un débat avec M Keshavjee.
que la paix soit avec vous
Très bonne excuse pour refuser de répondre.
Le fait de poser en toute honnêteté des questions, cela me rend fatigant à vos yeux.
Comme tous les autres citoyens qui posent les mêmes questions, nous ne méritons pas de réponse à vos yeux.
Vous promettez de répondre un jour …..
Que la paix soit sur vous
Monsieur Gemperli, donc pour vous le Coran n’est pas la parole d’Allah, valable en tout temps et en tout lieu?
Chère Madame, mais qui vous a raconté cela ? Bien sûr que non. Le Coran, parole de Dieu, a été révélé pour des situations très spécifiques, à des moments très spécifiques et dans un contexte très spécifique, bien évidemment cela ne fait pas foi telquel dans d’autres contextes.
Soit vous ne connaissez pas du tout le contenu du coran, soit vous avez bien retenu les leçons de ceux qui vous ont enseigné les bases de l’islam, entre autres le mensonge comme arme de guerre contre les mécréants.
Cher Monsieur,
Pouvez-vous nous citer un verset qui limite les commandements d’Allah à un contexte limité dans le temps et dans l’espace ?
En fait, le Coran affirme qu’Allah établit des règles valables en tout temps et en tous lieux. Je prendrai l’exemple de l’obligation faite au non musulman de se convertir à l’islam et de quitter sa religion s’il veut épouser une musulmane.
Tariq Ramadan va encore plus loin : dans sa conférence, il explique qu’il ne faut pas faire confiance au non musulman qui se convertit à l’islam pour épouser une musulmane :
https://www.youtube.com/watch?v=ueoU1T_hRgo
Le Coran ne laisse aucune place au doute :
(S2, V2) : « C’est le Livre au sujet duquel il n’y a aucun doute ».
(S12, V1) : « Tels sont les versets du Livre explicite. »
(S15, V1) : « Voici les versets du Livre qui sont d’une Lecture explicite. »
Le Coran précise qu’il n’y aura jamais de changement à la Parole d’Allah et aux prescriptions qu’Il a instaurées dans le Coran.
(S17, V77) : « Telle est la règle appliquée par Nous à Nos messagers que nous avons envoyés avant toi. Et tu ne trouveras pas de changement en Notre règle. »
À titre d’exemple, l’ordre de combattre et de prendre le butin, est bien formulé d’une manière éternelle :
(S48, V20-23 et 28) : « Allah vous promet un autre butin que vous ne seriez jamais capables de remporter …Et tu ne trouveras jamais de changement à la règle d’Allah. »
Un autre exemple : l’ordre de tuer les hypocrites est aussi prescrit pour l’éternité :
(S33, V60-62) : « Certes, si les hypocrites, ceux qui ont la maladie au cœur…Ce sont des maudits. Où qu’on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement : Telle était la loi établie par Allah envers ceux qui ont vécu auparavant et tu ne trouveras pas de changement dans la loi d’Allah. »
Le Coran précise à plusieurs reprises que les commandements d’Allah sont valables pour l’éternité :
(S35, V42-43) : «Jamais tu ne trouveras de changement dans la règle d’Allah, et jamais tu ne trouveras de déviation dans la règle d’Allah. »
(S10, V63-64) : « Et Il n’y aura pas de changement aux paroles d’Allah.. »
Le Coran prescrit l’obéissance totale aux préceptes éternels du Coran :
(S24, V51-52) : « La seule parole des croyants, quand on les appelle vers Allah et Son messager, pour que celui-ci juge parmi eux, est : “Nous avons entendu et nous avons obéi”. Et voilà ceux qui réussissent. Et quiconque obéit à Allah et à Son messager, et craint Allah et Le redoute… alors, voilà ceux qui récoltent le succès.”
La lecture du Coran apporte un démenti formel à tous ceux qui affirment que les commandement d’Allah sont liés à un contexte limité dans le temps et dans l’espace.
Les lois coraniques qui établissent l’inégalité homme-femme ( (héritage, interdiction faite à la musulmane d’épouser un non musulman, discrimination de l’enfant adoptif etc…) restent appliquées dans leur sens littéral encore aujourd’hui. L’Organisation de la Cooperation Islamique qui regroupe les 57 pays musulmans confirme l’application des ces commandements du Coran pour l’éternité. Ces commandements sont appliqués dans le monde musulman et même en Europe par les services consulaires de ces pays musulmans.
Excellente remarque de Florence.
La réponse de Monsieur Gemperli est assez étonnante surtout lorsqu’on sait ce qui peut arriver à quiconque met en doute l’origine divine du coran (vu qu’il n’est pas ce livre sacré, je ne vois pas pourquoi je devrais mettre une majuscule).
En réalité, Monsieur Gemperli utilise les recherches historiques sur l’islam comme l’a fait, par exemple, Wissam Halawi dans ses interventions dans le procès stalinien contre Shafique Keshavjee organisé par les adeptes cocufiés du dialogue inter-religieux. Le problème, et Monsieur Gemperli le sait pertinemment, est que parmi les croyants, rares sont ceux qui ont accepté les thèses historiques, préférant se réfugier dans les fables islamiques et mohammadiennes.
A chaque musulman que vous rencontrerez, demandez-lui si le coran est pour lui la parole d’Allah et Mahomet son prophète, le parfait modèle du musulman à suivre (les réponses affirmatives vous prouveront qu’il n’existe pas de contexte de temps et de lieu, c’est une invention moderne).
Nul n’est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre… relisez mon commentaire ci-dessus. Le Coran est parole de Dieu qui nécessite une mise en contexte historique. Et puisque les mêmes circonstances historiques ne sont plus présentes aujourd’hui ces versets ne sont plus applicables. Pas très compliqué pour quelqu’un/e de bonne foi.
Montrez nous les versets coraniques qui prouvent vos propos!
Mais vous êtes plus coraniste que les musulmans. J’espère vous ne listez pas la Bible ou quelque soit votre livre de la même manière que vous lisez le Coran.
il n’y a pas que le Coran dans la vie, faut rajouter un peu de bon sens.
mais si vous insistez je vous invite à consulter mon livre suivant, il y a un chapitre sur l’interprétation du Coran avec les sources respectives
https://www.exlibris.ch/de/buecher-buch/deutschsprachige-buecher/pascal-gemperli/islam-and-peace/id/9783638662543
Le coranisme est une hérésie dans le sunnisme. Rappelez-nous l’importance de la sunna pour la majorité des musulmans. La sunna, c’est bien le recueil des faits et gestes de Mahomet qui servent ceux qui établissent le fiqh (règles de la charia).
Par exemple, si l’homme de loi était coraniste, il ne condamnerait pas la femme adultère à la lapidation mais à la flagellation. C’est un exemple parmi d’autres.
Un autre exemple qui nous vient de la sunna, c’est la condamnation à mort de ceux qui ose se permettre de critiquer le coran ou Mahomet. Des membres de Charlie Hebdo en ont fait les frais, des femmes et des hommes courageux sont sous protection pour que vos coreligionnaires qui, eux, ont compris le Coran et la Sunnah, n’aillent les assassiner.
“Le Coran est parole de Dieu qui nécessite une mise en contexte historique.”
Donc votre dieu, selon son humeur, change d’avis! C’est bien ce que vous laissez entendre en parlant de contexte historique, est-ce que je me trompe?
Je rappelle que la parole d’Allah est incréé et valable en tout temps et en tout lieu! Sauf que manifestement la loi d’Allah a été arrange au gré du narcissisme de Mahomet. N’est-ce pas Aïcha qui critiquait ainsi son mari?
“Aicha a rapporté :
J’étais jalouse des femmes qui s’offraient au Messager de Dieu et je disais : « comment une femme peut-elle se donner ainsi ? » Puis, Dieu a révélé : « tu fais attendre qui tu veux d’entre elles et tu héberges chez toi qui tu veux. Puis il ne t’est fait aucun grief si tu invites chez toi l’une de celles que tu avais écartées » (33.51). J’ai dit : « il me semble que ton Seigneur se hâte de satisfaire tes désirs ». (Sahih Mouslim, n°1464)
Aicha est allée jusqu’à dire directement à Muhammad : « Tu prétends que tu es l’envoyé d’Allah ? Pourquoi tu n’agis pas avec justice ? » (Ali ibn Abu Bakr al-Haythami Volume 4, pages 420 et 421 (Hadith 7694)). Ce qui lui a valu d’être giflée par son propre père, Abu Bakr.”
https://aslamtaslam.wordpress.com/2015/04/17/quand-aicha-discredite-lislam-et-le-coran/
Monsieur Gemperli, nous ne demandons pas mieux que de vous croire lorsque vous dites que ces versets sont dépassés. Mais votre désir de donner une belle image de l’islam ne fait pas oublier vos amitiés qui, elles, n’inspirent pas confiance. L’UVAM s’affiche avec des Frères musulmans tels que Hani Ramadan, Tariq Ramadan (invité d’honneur à vos assises en 2016), Hassan Iquioussen ou Moncef Zenati, Mohamed Karmous qui préside l’une de vos associations a bénéficié des largesses du Qatar…
Voir “Les bénéficiaires suisses de Qatar Charity et le réseau des Frères musulmans” et “Le radicalisme dans les mosquées suisses” de Mireille Vallette, “Qatar Papers” de Christian Chesnot et Georges Malbrunot, “Les mosquées radicales, ce qui s’y dit, ce qui s’y lit” de Joachim Véliocas.
Donc non, nous ne pouvons pas avoir confiance tant que vous fréquentez des gens qui nous haïssent, nous et notre mode de vie.
Qui ne dit mot consent!
Je pense que cette maxime n’a jamais été aussi vrai.
Pour info! Elle n’a pas encore transpiré en Romandie.
A Winterthur, des élèves musulmans incitent, quand ce n’est pas qu’ils obligent, les non-musulmans à faire le ramadan. Cela se passe dans une école primaire.
https://www.20min.ch/schweiz/news/story/-Schueler-motivieren-sich-gegenseitig-zum-fasten–24236253
Qui nous garantit que cela ne pourrait pas se faire dans n’importe quelle classe en Suisse romande malgré une reconnaissance de communautés musulmanes, surtout lorsqu’on se rend compte avec effroi que cela ne pose aucun problème particulier à une association d’enseignants.
Les échangent bien nourries entre auteurs et commentateurs intelligents et avisés me donnent l’impression que nous sommes à l’aube d’une guerre des religions en Europe, elle a peut être commencée d’ailleurs. Les juifs vivent et pratiquent leur religions sans faire du bruit en Europe. Les autres devraient faire pareil ou les autorités doivent l’imposer à tous, afin que la religion redevienne une affaire personnelle et confidentielle.
Je ne pense que par bonté on ne voulait pas de chrétiens dans l’armée ou pour qu’ils ne meurent pas aux combats. Les causes sont: d’abord pour ne pas leur apprendre à se battre et puis parce qu’on n’est pas sûr de leur loyauté.