L’intérêt pour la biodiversité a augmenté en 2021. Quelques nouvelles encourageantes aideront à rester positif.ve pour 2022. Du global au local, voici une sélection énergisante pour nous et la nature.
Les entreprises pionnières se fixeront des objectifs pour la nature/biodiversité
Le Conseil mondial des affaires pour le développement durable (WBCSD en anglais) a renforcé ses critères d’adhésion. Cette faîtière regroupe les entreprises les plus avancées en durabilité. D’ici à fin 2022, ses membres devront publier leurs objectifs pour restaurer la nature. Ces nouvelles exigences sont un signal très fort à l’ensemble du secteur privé et des consommateurs. Elles devraient faire de la biodiversité un thème obligé de la durabilité en entreprise.
Les consommateurs veulent un secteur privé qui s’engagent pour la nature
L’année dernière a vu l’émergence du concept de Réveil écologique, après analyse des recherches effectuées sur Google (selon The Economist – WWF) : un intérêt mondial des consommateurs pour une économie plus durable. En 2022, la durabilité reste une demande des consommateurs (selon Forbes). Finalement, un leader de l’analyse des tendances prévoit que la demande pour la nature restera élevée, avec p.ex. la végétalisation de son domicile ou la pratique d’activités de plein air.
Le temps est venu pour un cadre international qui permette une conservation de la nature plus efficace
La nature ne connaît pas les frontières et l’effondrement de la biodiversité se produit partout. Après trois reports, cette année devrait voir la naissance d’un nouvel accord mondial pour la biodiversité, à la COP15 des Nations Unies. Les gouvernements sont sous pression pour fournir un accord qui soit à la hauteur des enjeux. Les ONG et les entreprises fourniront probablement les solutions qui bénéficieront autant à l’économie, à la nature, qu’aux humains.
Si même un citoyen amène les parlementaires à se former sur l’urgence écologique
En juillet, le Parlement suisse sera formé sur l’effondrement de la biodiversité par des scientifiques. C’est l’aboutissement d’une grève de la faim menée par un citoyen hors partis. Cette session spéciale devrait être une nouvelle étape dans la sensibilisation des législateurs et est totalement inédite dans ce pays.
En plus de micro-forêts, beaucoup de nouveaux arbres croîtront en ville de Genève
Les arbres et forêts sont des solutions importantes pour combattre simultanément le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité. Cette année, l’un des hauts-lieux de la coopération multilatérale, Genève, plantera 900 arbres en de nouveaux lieux. Cela en complément de deux micro-forêts qui furent plantées à fin 2021. Le développement de ces forêts urbaines imitera celui de forêts naturelles et les nouveaux arbres réduiront les îlots de chaleur.
Les villages apportent aussi leur contribution
Penser global et agir local devraient aussi être possible à l’échelle locale. Un village suisse de 2’000 habitants a créé une commission climat & environnement (voir PV du 06.06.21 ci-après). Ce groupe préparera la mise en œuvre de mesures financées par le village et soutenues par les autorités régionales. Un tel programme est la dernière pièce du puzzle pour un monde plus durable !
Alors restez à l’écoute et sortons prendre l’air !
Bonjour,
On verra de quels partis seront les parlementaires qui viendront à la session sur “l’effondrement de la biodiversité par des scientifiques”. Si c’est qui en ont besoin ou ceux qui soutiennent la démarche.
Merci pour votre article mais tout cela reste déclaratif. C’est difficile de mettre en avant les actes concrets car ceux-ci se mettent en place lentement.
Bonne journée
Bonjour,
Effectivement, cette session n’est pas l’assurance que la prise de conscience s’effectuera. Elle braquera néanmoins les projecteurs médiatiques sur le Parlement, au sujet d’un thème inhabituel pour lui.
Tout cela n’est pas uniquement déclaratif et je ne puis entrer dans le détails dans le format exigé par ce blog. Les actions du secteur privé sont réelles même si elles n’ont pas encore l’ampleur requise. Si on compare la vitesse d’évolution des politiques entre le secteur publique et le secteur privée, il y a aucun doute. Les entreprises évoluent beaucoup plus vite que les politiques publiques. Ces dernières appliquent des approches qui datent des années 80 et 90. C’est bien la preuve que la conservation de la nature est un sujet qui devrait impliquer tous les acteurs de nos sociétés.
Bonne journée.