Pluie d’hommages pour Angus Deaton, prix Nobel d’économie 2015. A l’unisson, les médias saluent le récipiendaire à noeud papillon de la prestigieuse distinction suédoise. “Un Nobel au plus près des individus” pour Le Monde, tandis que Bilan salue un “Nobel d’économie iconoclaste“. Si la grande presse salue volontiers les travaux faits sur la consommation, et en particulier celle des pauvres, elle oublie de relever que les conclusions de ses travaux ne sont pas sans impact concret pour les citoyens.
Un enfant monstrueux…
Pour Deaton, il sied d’analyser la consommation de très près et de ne pas s’en tenir aux traditionnels modèles – inopérants au vu de la multiplicité des comportements possibles. En clair, il faut se pencher sur des bases de données géantes. L’enfant monstrueux de Deaton s’appelle donc le Big Data. Oubli réparé ce matin sur France Culture par l’économiste français Patrick Arthus, directeur de la recherche et des études de Natixis. Merci qui?
Photo: Reuters