TEDx : ça c’est Fait! Et quelle expérience…..

Imagine… Tu reçois un appel qui bouleverse ta vie. Les organisateurs de TEDx t’appellent en début d’année et te proposent une opportunité en or : devenir conférencière lors du prestigieux événement TEDx Fribourg. Mon cœur bondit de joie lorsque j’apprends la nouvelle. On me demande souvent, comment tu as fait, tu as payé ? Comment ils ont entendu parler de toi ? Eh bien, ils m’ont repérée lors du Forum des 100 en 2021 https://www.forumdes100.ch/, et depuis, ils ont suivi attentivement mon parcours. Quelle reconnaissance incroyable !

 

Rapidement, nous plongeons dans le vif du sujet. Nous discutons du thème de l’événement, “Imagine, Impact, Innove”, et de la manière dont je peux y apporter ma touche personnelle. Et devinez quoi ? Je suis de retour à Fribourg, là où tout a commencé pour moi ! J’ai quelques mois devant moi pour préparer cette conférence qui s’annonce épique. L’excitation est à son comble.

 

Le sujet de mon intervention TEDx est je l’espère captivant : “Confidences d’une chasseuse de Têtes à la recherche de Supers Héros”. Pourquoi ce choix ? Parce que le métier de “chasseur de têtes” ne laisse personne indifférent, et j’ai toujours eu envie de révéler une facette différente de cette profession souvent méconnue. Je veux partager mon expérience, ma rencontre avec des candidats exceptionnels. Au fil du temps, j’ai compris que les meilleurs talents ne se cachent pas nécessairement derrière les diplômes les plus prestigieux ou les CV les plus éblouissants. Non, ils se distinguent par leurs compétences uniques et leurs traits de caractère singuliers, comme l’authenticité, la résilience et l’agilité.

 

La préparation d’une intervention TEDx est une expérience à part entière, à la fois rigoureuse et enrichissante. J’ai plongé tête la première dans les recherches sur mon sujet, collectant des exemples et des histoires qui soutiennent mon message. Et croyez-moi, les histoires, j’en ai des milliers à raconter. Ensuite, j’ai couché mes idées sur le papier, rédigeant un brouillon de ma présentation. Puis, j’ai consacré de longues heures à peaufiner chaque mot, veillant à ce que mon discours soit clair, concis et captivant. La limite de temps était fixée à 18 minutes, mais mon premier essai en faisait plus de 20 ! J’avais tellement à dire, tant d’histoires à partager. Alors, je me suis fixé l’objectif ambitieux de réduire mon discours à 15 minutes, en gardant l’essentiel de mon message.

Les organisateurs de TEDx ont joué un rôle primordial dans la préparation de mon discours. Leur expertise et leurs conseils précieux m’ont aidée à structurer mon contenu, à captiver le public et à présenter mes idées de manière claire et percutante. Ils ont également organisé des séances de coaching pour m’aider à peaufiner mon discours et à le présenter avec confiance et assurance.

 

J’ai visionné beaucoup de TEDx talks mais plus je les regardais, plus cela me stressait https://www.ted.com/playlists. J’ai arrêté et me suis concentrée sur ce que j’avais à dire. J’ai répété ma présentation de nombreuses fois et le matin même devant mon miroir (super gênant !) J’avais très peur d’avoir le souffle court… d’oublier des mots… de ne pas savoir où mettre mes mains.

Le stress et la pression étaient inévitables. Pour y faire face, j’ai essayé de me concentrer sur les éléments que je pouvais contrôler, comme ma préparation et mon temps de parole. J’ai choisi avec soin « mon costume » pour que je me sente à l’aise dans mon rôle. J’ai également pratiqué des techniques de respiration et de méditation pour rester calme et concentrée avant mon discours. J’avais la chance d’avoir une petite loge à ma disposition qui m’a été très utile.

J’ai attendu mon tour et puis suis montée sur la scène. La lumière rouge, le silence, les regards m’ont d’abord beaucoup impressionnée. En regardant les photos après, je vois que je suis tendue les premières secondes. Les poings fermés, les épaules remontées, je ne dégage pas du tout la confiance espérée ! Je me suis finalement détendue, j’ai oublié un mot, mais ce n’était pas grave, j’ai rebondi et donné le meilleur de moi-même…. et voilà: https://youtu.be/-tedx-nathaliebrodard

Faire un Tedx talk était dans ma « challenges » liste. On m’a demandée quel serait le prochain… J’ai quelques idées… et vous ?

 

PS: au 30 juin, les blogs sur le Temps seront terminés, je ne sais pas encore où j’hébergerai le prochain, mais n’hésitez pas à me suivre sur les réseaux sociaux 👉🏼

https://linktr.ee/nathaliebrodard?utm_source

“Podcasts : I’m back Baby!”

Qui d’entre vous est fan des podcasts ?

Vous savez, ces émissions audio qui vous permettent de vous immerger dans des conversations inspirantes ou d’apprendre de nouvelles choses.

Eh bien, sachez que vous n’êtes pas seul ! Selon une étude eMaketer de juillet 2021 sur la consommation mondiale de podcasts, le nombre d’auditeurs de podcasts dans le monde a régulièrement augmenté et devrait encore croître dans les années à venir. En 2020, le nombre d’auditeurs de podcasts dans le monde s’élevait à 332,2 millions d’internautes, alors que ce nombre est passé à 383,7 en 2021. En moins de 3 ans, le nombre d’auditeurs mondiaux de podcasts a augmenté de 70 %, et leur nombre devrait atteindre 504,9 millions d’ici la fin de l’année 2024 :https://blog.digimind.com

Cela montre à quel point le podcasting est devenu populaire et fait partie intégrante de nos vies! Que vous soyez en train de faire du sport, de cuisiner ou de vous rendre au travail, il vous suffit de brancher vos écouteurs et de vous laisser transporter. Il y a quelque chose de “magique” dans le fait d’entendre des voix authentiques et passionnées partager leurs histoires. Lorsque nous écoutons un podcast, nous nous connectons d’une manière différente avec les idées et les émotions qui sont partagées. Les voix nous invitent à une véritable proximité avec les invités. C’est cette intimité qui rend les podcasts uniques et  captivants. J’ai d’ailleurs été invitée à partager une partie de mon histoire dans le podcast “Cash ma Queen” de l’Illustré, où je parle de ma relation avec l’argent Cash ma queen

Pour tous les goûts et passions?

L’un des aspects les plus intéressants des podcasts est leur diversité. Il existe littéralement un podcast pour chaque passion, chaque intérêt et chaque domaine d’activité. Que vous soyez intéressé par l’entrepreneuriat, le développement personnel, la créativité, le foot, l’histoire ou tout autre sujet, il y a de fortes chances que vous trouviez un podcast qui répondra à votre soif de connaissances. C’est un véritable trésor de contenus à portée d’oreilles!

J’ai décidé il y a quelques années de créer mes propres contenus : Talk to me you are Fabulous est né! https://open.spotify.com/ttmyaf

Alors, imaginez-vous assis autour d’une table, prêt à entrer dans l’univers “fabuleux” des personnes qui font la différence en Suisse romande.  Mon objectif était de partager des moments privilégiés avec ces personnalités d’une manière différente, plus authentique et humaine. Je voulais aller au-delà des interviews traditionnelles et créer une véritable connexion, un échange sincère où les invités se sentent à l’aise pour se livrer. Chaque épisode est une rencontre intime, une immersion dans leur monde, et je suis continuellement émerveillée par la richesse de ces expériences.

J’ai commencé cette aventure seule avec des équipes d’indépendants qui filmaient ces rencontres, je m’occupais du montage!  https://www.youtube.com/ttmyaf . Je transformais ensuite ces vidéos en podcast que je partageais sur les différents réseaux. Et depuis le début d’année, je me suis associée avec le Temps et la banque Cité Gestion, nous interviewons 5 personnalités par année avec deux capsules par invité. Les interviews sont plus courtes, mais cela vous donnera certainement envie d’en savoir plus sur nos invités!

Alors, si vous n’êtes pas encore un fan de podcasts, je vous encourage vivement à essayer. Plongez dans ce monde fascinant, de connaissances enrichissantes et de connexions humaines. Abonnez-vous à des podcasts qui vous passionnent et préparez-vous à être émerveillé par les opportunités qui s’offrent à vous. Une chose est sûre : une fois que vous aurez goûté à l’univers des podcasts, vous ne pourrez plus vous en passer.

Voici quelques idées de podcasts intéressants de la région!

N’hésitez pas à m’écrire pour me présenter d’autres podcasts intéressants!

Je vous embrasse NB

 

 

“Headhunters, candidats et Banques : ” Digne d’une Commedia dell’arte”

Ces dernières semaines, le marché bancaire a été particulièrement tendu. La colère et la tristesse ont côtoyé l’incompréhension. Mais cette tension ne s’arrête pas uniquement aux banquiers et collaborateurs de banques. En effet, les départements des ressources humaines sont également à cran. Le management leur demande de recruter des talents que tout le monde veut https://www.letemps.ch/banques-revent-recuperer-talents-credit-suisse . Ils reçoivent des dossiers de candidats à double ou triple, de différentes sources, doivent faire la police entre les différents cabinets… C’est digne d’une comédie à l’italienne !

Dans ce contexte, comment ne pas fustiger les cabinets de recrutement ou chasseurs de têtes ?? Cette profession est souvent critiquée et au moment où je vous écris, je vous avoue que je comprends.  Je comprends que certains d’entre vous aient des réserves, surtout quand on tombe sur des malfrats sans scrupules qui harcèlent, mentent et pratiquent l’envoi de CVs sans l’accord des candidats. Ceux qui proposent des profils inadaptés aux besoins des entreprises ou qui s’inventent des relations avec les associés ou dirigeants de banques qu’ils n’ont évidemment pas.

Mais sachez que ces pratiques peu éthiques ne reflètent pas la profession dans son ensemble. Il y a toujours des brebis galeuses dans n’importe quel métier, n’est-ce pas ? Je suis fière de ce que nous faisons pour nos clients et nos candidats et aujourd’hui je peux me regarder dans un miroir et me dire que ce nous faisons fait du sens. La joie sur les visages de nos candidats et clients lorsque nous avons conclu un engagement vaut tout l’or du monde. Nous travaillons avec passion, éthique et professionnalisme. Cette éthique nous fait certainement perdre du business, mais nous préférons rencontrer, échanger avec nos candidats, plutôt que de balancer une liste de noms provenant de linkedin.

La réglementation dans tout ça?

En Suisse, les cabinets de recrutement doivent normalement respecter certaines règles et disposer d’une licence délivrée par le Seco (Secrétariat d’État à l’économie). Cette réglementation garantit un certain niveau de qualité et d’éthique dans les pratiques des cabinets de recrutement. Le SECO peut infliger des amendes allant jusqu’à 100’000 francs suisses aux entreprises qui collaborent avec des cabinets de recrutement illégaux. Il me semble que malgré ces restrictions, peu de contrôles sont effectués… Certains cantons sont plus stricts que d’autres et on les connait 😉.  Mais où sont-ils aujourd’hui par rapport à ces approches non éthiques ?

La frénésie qui règne dans le monde du travail ne durera pas éternellement et tout rentrera bientôt dans l’ordre. Il est important de rappeler que la situation actuelle est exceptionnelle et que nous sommes en pleine période de transition. Bien que les banques cherchent à recruter les meilleurs dans les plus brefs délais, il est important de garder à l’esprit que les décisions prises doivent être réfléchies et sur le long terme. Nous travaillons pour l’avenir, et c’est en se concentrant sur les besoins à long terme de l’entreprise ou de la banque que nous pourrons aider à bâtir des équipes stables et performantes.

Point de vue des candidats

Comme dit Jean De la Fontaine “Rien ne sert de courir, il faut partir à point.” La patience est une vertu, n’est-ce pas? On l’oublie parfois. En effet, dans cette période de frénésie, il peut être tentant de se précipiter sur la première offre d’emploi qui se présente. Cependant, il est essentiel de prendre le temps de réfléchir à ses choix professionnels et de ne pas se précipiter. Prendre des décisions hâtives peut mener à des erreurs qui peuvent être difficiles à corriger par la suite. Prenez donc le temps de réfléchir à vos aspirations professionnelles et à vos priorités avant de vous engager dans une nouvelle opportunité. Et soyez vigilant par rapport aux vendeurs de rêves…Vous n’avez qu’une carrière.

Je vous embrasse

NB

Est-ce que tout ce qu’on fait a vraiment du sens ??

J’ai eu la chance d’être invitée comme conférencière à plusieurs reprises pour échanger sur la diversité de nos rôles. Que vous soyez un homme ou une femme, nous devons tous jongler avec une multitude de rôles. Est-ce que chacun d’eux est nécessaire ? Est-ce qu’ils nous remplissent, nous rendent heureux ?

L’une de ces conférences avait pour titre : « Sommes-nous des Super-Héroines ?? »  La soirée, comme vous pourrez vous en douter, s’adressait à des femmes. Le but était le partage d’expériences et l’identification de nos rôles, ceux qui nous plaisent, ceux qui nous stressent, ceux qui nous ressemblent et ceux que nous n’aimerions plus jouer.  Dans quel rôle sommes-nous le plus épanouis et quel temps accordons-nous à ces rôles précisément ?

Est-ce que je me considère comme une super-héroïne ? Il y a l’image figée sur les réseaux et bien entendu la réalité de tous les jours. Comme beaucoup d’entre vous, je jongle entre ma vie privée et professionnelle.  J’ai choisi de devenir une entrepreneur il y a maintenant 13 ans, alors que je revenais du Moyen Orient avec mon mari et mes deux très jeunes garçons.

A ce stade de ma vie, j’ai écouté la petite voix qui m’a fait prendre la route de l’indépendance.  Je ne me suis pas posée beaucoup de questions, mais je me suis lancée dans l’eau froide et j’ai nagé. J’ai pris le courage d’affronter les refus et de construire ma petite entreprise. Chaque jour, chaque année, est une nouvelle étape et je continue à jongler avec mes différents rôles. Comme vous, certainement, je me remets sans cesse en question. Il y a toujours une partie de moi qui n’aura jamais confiance et qui recherchera toujours plus ou différent. Et il y a des jours ou on à l’impression que rien ne fonctionne, le black out. La course sans cesse à vouloir être parfaite. Mais pourquoi et pour qui surtout ?

Lors de cette conférence entre femmes, je me suis rendue compte, que ces merveilleuses participantes étaient toutes dans des situations différentes de la mienne, mais pas si différentes que ça. Elles étaient grand-mère à la retraite, employée de banque, épouse, mère célibataire, ….

Toutes avaient des rôles qui leur prenaient plus de temps que d’autres et ces rôles n’étaient pas forcément ceux qu’elles chérissaient. Mais il y a une chose qui ressortait assez fortement, c’était le manque de temps qu’elles prenaient pour elle. Elles n’y pensaient juste pas….. Je parle des femmes, mais je pense qu’aujourd’hui beaucoup d’hommes constatent les mêmes choses. Les rôles ont foncièrement changé ces dernières années et nous ne pouvons plus les généraliser.

Alors, Mesdames, Messieurs, pourquoi ne pas s’offrir du temps, ne serait-ce qu’un jour, qu’une heure où nous prendrions un peu de recul pour nous ressourcer et nous poser ? Cela nous permettrait peut-être de relativiser et de repartir avec les bonnes énergies. Le fait de prendre du recul vous permettra de vous pencher sur vos divers rôles.

Est-ce que vous avez déjà tenu un agenda ou un journal de toutes les activités que vous effectuez par jour ? Posez-vous la question, quels sont les rôles qui m’épanouissent et combien de temps je leur accorde ?

Certains rôles ne sont pas gravés dans la pierre et peuvent être changés ou abandonnés.

Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’il pourrait advenir de pire si vous cessiez par exemple de vous engager bénévolement pour une association? Que se passerait-il si vous décidiez de ne plus répondre à chacun des appels de votre mère?

Vous constateriez que rien de vraiment grave ne se produirait dans la plupart des cas.

Il est bien entendu que nous devons vivre et que certains rôles ne peuvent pas être échangés.  En revanche, il peut être utile de s’apercevoir que certains d’entre eux ne sont pas obligatoires et que les laisser un peu de côté n’est pas si grave que ça.

Arrêtons de nous mettre autant de pression… Le fait de nous accepter comme nous sommes avec dignité, humilité, en respectant nos limites et en écoutant un peu plus de ce nous souhaitons, nous amènera vers plus d’épanouissement personnel et professionnel.

Il s’agit d’assumer activement la responsabilité de la manière dont nous façonnons notre vie. De ne pas nous laisser guider par les urgences d’autrui, mais de mettre nos propres urgences et désirs au premier plan, puis d’harmoniser nos vies en conséquence.

Je vous souhaite de tenir les rênes de votre vie entre vos mains et de concevoir vos rôles de manière à ce qu’ils enrichissent votre vie. “Façonnez votre environnement, sinon il vous façonnera !”

Je vous embrasse,

NB

 

 

 

 

 

La RSE: “BS” ou incontournable de la marque employeur? 

Il y a 15 ans, je travaillais dans une agence de communication en pleine progression, dans le quartier branché de Covent Garden à Londres (https://www.we-worldwide.com/). J’ai adoré cette époque pendant laquelle je me déplaçais dans le monde entier pour recruter des candidats dans le domaine de la communication. J’ai fait la connaissance de passionnés, d’exaltés, qui avaient rencontré George Clooney ou le Dalaï Lama. Et c’est surtout à cette période que j’ai découvert le monde de la Corporate Social Responsibility ou RSE.

La responsabilité sociale des entreprises (RSE) désigne les initiatives qu’elles prennent dans les domaines suivants: social, environnemental et économique. Ces thématiques sont devenus très en vogue. Malheureusement, la montée en puissance et la popularité de la RSE induisent un nouveau risque : celui de l’instrumentalisation. Pour améliorer leur image, des entreprises sont tentées de miser sur une RSE de façade, en oubliant un peu vite que le manque d’honnêteté peut avoir de lourdes conséquences sur le long terme. « Le RSE washing » est une mauvaise stratégie qui peut coûter cher. https://www.sami.eco/greenwashing

Que vous soyez patron d’une PME ou d’un grand groupe, vous savez qu’aujourd’hui, vous avez besoin d’un environnement stable et responsable pour assurer votre succès à long terme. Que se passe-t-il si les entreprises n’ont pas mis en place une politique RSE ou ne la pratiquent pas ? La société risque d’accuser une perte de consommateurs, mais cela aura également un impact sur sa capacité à attirer les meilleurs talents.

 

 

Nous le voyons tous les jours, les candidats d’aujourd’hui recherchent des employeurs ayant une stratégie de RSE claire et efficace. Ils souhaitent être employés par des entreprises transparentes qui font “du bien”, tout évidemment en réalisant des bénéfices.

L’étude Global Talent Study a montré que plus de  +50 % des employé(e)s en Suisse désirent travailler pour une entreprise qui partage les mêmes valeurs qu’eux/elles en matière de durabilité. Votre engagement profitera donc également à l’attractivité de votre entreprise. https://sengager-pour-le-climat-et-gagner-en-attractivite-en-tant-quentreprise/.

Vous l’aurez compris, la RSE peut jouer un rôle important dans l’attraction et la rétention de talents. Mais avant de faire l’objet de campagnes de communication externes, la RSE doit avant tout être une réalité en interne. Une des meilleures façons pour votre PME de se lancer en RSE est d’effectuer un sondage auprès de vos employés pour vous dire ce qu’ils pensent de votre implication sur les questions environnementales et sociétales et où ils estiment que des améliorations sont à effectuer. On ne peux pas être un acteur responsable dans son réseau de parties prenantes si on n’a pas une culture d’intégrité à l’intérieur. Une entreprise avec une culture toxique n’a pas les compétences ni les fondements moraux d’agir d’une manière crédible.

En vous basant sur vos valeurs et celles chères à votre personnel, vous serez en mesure de créer une véritable culture de travail permettant de proposer des services et des produits qui servent mieux la planète et ses habitants.

Alors on en parle?

NB

Repose-toi ma chérie, c’est la journée de la femme, tu feras demain !

La semaine prochaine, plus précisément le 8 mars, nous allons célébrer, comme toutes les années, la journée internationale des droits de la femme. Je vois déjà certains d’entre vous lever les yeux au ciel….Et mes fils de me demander pourquoi tout ce ramdam autour de cette journée et autour des femmes ? Est-ce que ce n’est pas tous les jours la journée internationale de la femme?

Ateliers, conférences, manifestations… En 2023 cette journée sera célébrée de façon foisonnante grâce à de multiples rendez-vous en Suisse Romande et ailleurs… https://www.femina.ch/8-mars-2023.

Ah, la femme ! Valait-il bien lui dédier une journée pour célébrer son avènement à une égalité bien malmenée encore, depuis la lutte ouvrière en 1917 jusqu’à l’obtention de son droit de vote en 1971 en Suisse, l’un des derniers pays à avoir accordé cet ultime privilège aux femmes en Europe. Faut-il rappeler également que le travail des femmes n’est pas valorisé autant que celui des hommes. Selon le Forum économique mondial, si l’écart de rémunération entre les sexes s’est légèrement amélioré, il faudra 132 ans pour le combler au niveau mondial (https://www.weforum.org/reports/global-gender-gap-report-2022/digest).

Alors, vous allez peut-être être inondés d’articles, initiatives et autres, mais tant que nous n’arriverons pas à une certaine égalité, il faut en parler, non ?

 

 

IMAGINEZ…

Cette femme qui tente de se frayer un chemin sur le long marathon de la vie familiale et carrière professionnelle, et tout cela si possible en talons aiguilles, ou presque ! Cessons cette utopie et revenons à la réalité. Il n’en reste pas moins que le chemin est parfois long et les femmes peinent à décrocher des postes de dirigeantes ou de d’administratrices au sein d’une économie qui n’est pas encore prête à les accommoder (grossesse, retour de maternité, flexibilité quand les enfants sont petits, ménopause…).

Mais qu’arrive-t-il, lorsque finalement elles atteignent ce sommet ? Ces femmes sont alors confrontées à d’autres difficultés. Ce qui amènent certaines d’entre elles à s’essouffler. Selon des données de Lean In et de McKinsey (https://women-in-the-workplace) 43 % des femmes dirigeantes ont déclaré se sentir épuisées, contre 31 % des hommes. Et certaines d’entre elles, avant de toucher le fond, choisissent de quitter le navire pour souffler ou simplement travailler dans un environnement plus proche de leurs valeurs. Cette tendance pourrait compromettre des décennies de progrès en matière d’égalité et de renforcement du leadership féminin sur le lieu de travail.

Le problème reste qu’il y a trop peu de femmes dans des rôles de leadership. Évidemment il n’y a pas que les femmes qui quittent leur C Level job, des hommes talentueux le font aussi ! Mais du fait que nous ayons si peu de femmes dans des rôles de management, nous analysons différemment leur départ. Si nous avions plus de femmes dirigeantes, premières ministres et leaders, lorsque l’une d’entre elles quitte son poste pour ne rien faire ou faire autre chose, on ne le ressentirait pas comme une telle perte. On célébrerait cette décision !

 

Et dans le monde de l’entrepreneuriat :

Dans le monde des entrepreneurs, principalement masculin, le fait d’être une femme est à double tranchant. Il peut apparaître comme une force lorsque l’on vous rencontre, et que l’on vous trouve sympathique, intelligente et « charmante », autour d’un petit four et d’un verre de vin, mais être une femme peut s’avérer plus compliqué ensuite, car on vous attend au tournant, avec vos compétences et vos talents, et c’est là que le chemin s’escarpe (s’escarpin !!!! ) car il faut prouver pourquoi vous êtes meilleure et gagner la confiance. Et c’est précisément à ce moment-là que l’on peut vraiment faire la différence !

 

 

Je pourrais vous raconter mille anecdotes de mon expérience en tant que femme dans un monde d’hommes. Ces anecdotes me font surtout sourire. Il y en a quelques-unes qui m’ont laissé un goût amer, mais les choses changent depuis quelques années et les anecdotes se font plus rares ou différentes.

Mesdames, si vous êtes dans la salle levez vous !

Nous sommes depuis plusieurs années à la recherche de talents féminins pour des conseils d’administration ou des postes exécutifs et je constate encore et toujours que malgré les demandes et nos efforts, il est difficile de trouver ces talents. Où êtes-vous mesdames ? Je rappelle que même si vous ne cochez pas toutes les cases du descriptif de poste, vous pouvez « tenter » votre chance ! Vos collègues masculins ne se gênent pas et ça fonctionne ! Si cela correspond à ce que vous recherchez dans votre vie professionnelle, donnez-vous l’opportunité et les moyens de casser les plafonds de verre.

 

Et finalement, le 8 mars est une date comme les autres, célébrons les femmes tous les jours en leur donnant la possibilité d’évoluer, grandir et prendre leur place au top tout en respectant les différentes phases de leur vie.

Et vive la diversité !

NB

 

Le jour où j’ai rencontré Monsieur Guy Parmelin…

Depuis le début de ma carrière, je rencontre des hommes et des femmes avec des parcours professionnels intéressants, passionnants et parfois hors du commun.  Des rencontres qui me bouleversent, m’intriguent ou qui m’inspirent. J’ai eu envie de partager ces histoires pour que d’autres puissent être inspirés, motivés, intrigués…. Je ne savais pas vraiment par où commencer, mais l’idée d’une série de vidéos a fait son chemin. Parler d’humain à humain, de leur parcours, de leadership, de ce qui les touchent… sans tabou. J’ai trouvé un caméraman, puis un deuxième et « en voiture Simone » !

« Talk to me you are Fabulous » est née. Comme pour tout, je l’ai fait au début avec les moyens du bord, en éditant moi-même les épisodes le soir, le weekend et les publiant sur ma chaine Youtube:  Talk to me you are Fabulous! Un peu « Geek », j’ai pris beaucoup de plaisir à le faire, mais ça devenait impossible sur le long terme. Nous avons tourné un dernier épisode pendant le covid et puis j’ai dû m’arrêter. Je devais me concentrer à 300% sur mes petites entreprises et m’assurer que nous allions sortir de cette période difficile.

Lors du Forum des 100 de 2021 (Forum des 100 – édition 2021) en discutant avec quelques personnes du Temps, je leur parle du concept de TTMYAF. L’alchimie est là et on se dit qu’il y a peut-être quelque chose à faire ensemble. À moi maintenant de trouver un sponsor pour qu’on puisse proposer un projet à la hauteur de nos ambitions. Je n’avais jamais cherché de sponsor auparavant ! C’est toujours un peu délicat d’aller frapper à la porte de ses clients pour leur demander de l’argent, quel que soit le projet. Il fallait que je trouve un sponsor avec qui je partageais les mêmes valeurs et qui croyait au projet. J’ai contacté 3 dirigeants de la région que je connaissais bien et c’est en discutant avec l’un d’entre eux (de Cité Gestion) que j’ai su que nous avions trouvé notre sponsor. Nous étions complètement alignés!

De quoi parle-t-on? 

Le concept reste le même, nous continuons nos rencontres d’humain à humain. Nous allons interviewer 5 personnalités par année. Les noms et les idées ne manquent pas. Avec qui commencer? Il fallait que le premier invité fasse la différence, qu’il marque les esprits et le nom de Monsieur Guy Parmelin a été prononcé! Avec ma plus belle plume, je compose en quelques minutes un courriel qui lui explique le concept. Je ne pensais sincèrement pas qu’il accepterait cette rencontre, j’avais honnêtement très peu de chance…. Je lui ai évidemment mentionné dans ce cet email, que je n’étais pas journaliste, mais que d’humain à humain, j’avais envie que nous partagions un moment ensemble. Un jour après l’envoi de ma demande par mail, son équipe de communication me revient avec une réponse positive. Je suis restée prudente… j’attendais de le rencontrer pour me réjouir, mais quel privilège !

En route pour le Palais Fédéral!

Pour différentes raisons, je n’étais pas sûre jusqu’à quelques heures avant la rencontre que cela puisse réellement se faire. Mais finalement, sous une pluie battante, nous nous dirigeons vers le Palais Fédéral. Je m’étais évidemment préparée pour la rencontre, mais je dois avouer que j’étais un “tantinet” nerveuse.

Se retrouver en face de ce grand monsieur, m’a évidemment impressionnée. Le format était clair et nous n’avions pas beaucoup de temps. J’avais envie de rebondir sur ses réponses, d’aller plus en profondeur dans nos discussions, mais ce n’était pas le concept. Étant donné la fonction, je me devais d’avoir un format un peu plus scolaire, tout en essayant de découvrir Monsieur Parmelin d’une manière différente. Le temps passe très vite et la discussion est passionnante. Nous finissons avec une visite de ce magnifique bâtiment et avec le sourire sur nos lèvres. C’est fait ! J’ai interviewé Guy Parmelin. L’équipe du Temps a été incroyable. Bienveillance, professionnalisme, créativité… une équipe de choc pour un projet de dingue !

Forum Horizon

La vidéo a été partagée au Forum Horizon il y a quelques temps en présence de Monsieur Parmelin.  A la fin de la conférence, je lui ai demandé ce qu’il avait pensé de la vidéo Vidéo – Talk to me you are Fabulous – Guy-Parmelin. Il était content. Nous avons rit sur le fait que j’étais certainement la plus tendue des deux pendant cet entretien.

Mais quel magnifique démarrage pour cette nouvelle édition de « Talk to Me You are Fabulous » ! Je me réjouis des prochains entretiens avec ces personnalités romandes qui font la différence. Qui sera le ou la  prochain(e) selon vous?

A très vite…

NB

Avons-nous besoin de trouver un sens dans ce que nous faisons ?

J’ai beaucoup de chance. En tant qu’entrepreneur dans les ressources humaines, je crée du lien. J’apporte de la valeur aussi bien aux entreprises qu’aux candidat(e)s en alignant les besoins des uns et des autres. Tout cela donne un sens à mes activités. Il y a quelques années, je me suis dit, que je pouvais faire plus en aidant des candidats différemment. J’ai créé l’association “Hire Me I’m Fabulous”. Cela fait maintenant 5 ans et c’est une magnifique aventure.

Je ne le fais ni pour la visibilité, ni pour les tapes dans le dos. Je n’en n’ai pas besoin. Cette association m’apporte beaucoup plus. Du SENS. Pourquoi ? Car nous donnons de la visibilité et un réseau à des personnes qui en ont besoin. J’ai donc la chance de pouvoir faire un métier qui me plait et qui me donne la possibilité d’y trouver un sens.

 

L’argent ne fait pas le bonheur, on le sait !

Je me rends compte, à force de côtoyer des hommes et des femmes occupant des postes à valeurs ajoutée, que l’épanouissement professionnel reste un défi même pour les plus formés, compétents.Je constate que les cadres et les employés (hautement qualifiés) ne changent plus d’emploi pour un meilleur salaire. Vous connaissez l’adage “L’argent ne fait pas leur bonheur”. Il est certes une nécessité pour subvenir à ses besoins, mais est rarement le critère numéro 1 pour changer d’emploi.

La perte de sens dans son travail, ou le « brown-out », n’est que le énième terme décrivant ces mal-être au travail. Dès lors que la rémunération n’est plus le moteur numéro 1 pour attirer les talents et les garder, qu’est-ce qui peut les retenir? Quels sont les ingrédients indispensables à leur épanouissement professionnel? De nombreux candidats m’ont donné un argument simple: «Je ne me sens plus en adéquation avec ce que je fais. J’ai envie de trouver un poste qui se rapproche de mes valeurs, qui ait un sens.»

Chacun de nous est habité de valeurs ; dans un monde en changement accéléré, elles sont souvent un socle de stabilité dans nos vies.

 

Osez l’introspection… 

 

 

La vie professionnelle est long fleuve tranquille ou presque !  Votre motivation diminue, aller travailler le lundi matin devient un effort. Peut-être que votre activité n’est plus en lien avec vos valeurs ? Nous tendons tous à rendre le monde meilleur pour nous et surtout nos enfants et nos valeurs sont une sorte de boussole pour se diriger vers ce but.

Osez l’introspection, osez le changement, il sera nécessaire pour ne pas s’émousser et surtout rester motivé et enthousiaste.

Comme dans un mariage qui bât de l’aile, le mécanisme est similaire. Quand les valeurs sont trop divergentes, il devient difficile de continuer main dans la main. Pour retrouver cette étincelle, il est primordial de connaitre ses propres valeurs et celles de son entreprise. Prenez un peu de temps et réfléchissez sur ce qui vous fait ou faisait vibrer, ce qui compte pour vous.

 

Et pour les plus pragmatiques ?

Vous touchez votre salaire à la fin du mois et vous êtes content (ou pas ?) Ne cherchez pas à vous mastiquer le cerveau par rapport au sens de ce que vous faites ? Pas de soucis ! L’épanouissement ne se limite pas au travail et heureusement ! “Nous avons tous (ou presque) des amis peu stimulés par leur emploi, mais qui le gardent parce qu’ils apprécient leurs collègues, ont un bon salaire ou des avantages non négligeables. Il ne s’agit cependant pas d’opposer forcément le sens et d’autres critères, qui peuvent se combiner. Il s’agit de dire que le poids donné au sens n’est pas universel” https://www.letemps.ch/economie/sens-travail

Il est tout à fait possible de bien effectuer son travail et de s’épanouir plus spécifiquement en dehors, de vivre ses valeurs au travers de ses loisirs, de sa famille ou encore d’associations ou de comités bénévoles.

Mais vous, avez-vous trouvé du sens ?

« L’expérience candidat – une danse à deux »

L’expérience candidat, quèsaco ?

C’est l’ensemble des émotions (rappelez-vous mon précédent billet sur le thème des émotions : https://blogs.letemps.ch/nathalie-brodard/2022/12/21/les-emotions-signes-exterieurs-de-faiblesse/), ou sentiments et impressions que va susciter le processus de recrutement auprès d’un candidat.

En tant que spécialiste du recrutement, j’ai vu passer de nombreux candidats qui revenaient d’un entretien catastrophés par l’attitude de potentiels employeurs. Rater son rendez-vous n’est pas le seul apanage des candidats. Les employeurs aussi peuvent faire fuir de bons éléments par leur attitude : snobisme, manque de respect ou d’intérêt, propos ou questions déplacés.

Outre les questions indélicates d’un potentiel employeur, il y a également le «ghosting », qui revient  malheureusement trop souvent dans les feedbacks négatifs. Pour rappel, le ghosting consiste à ne plus donner de réponse, à s’évaporer dans la nature comme une fantôme (ghost). Imaginez, un candidat qui va à un entretien, puis à un deuxième et qui ensuite ne reçoit plus jamais de réponse, ni de la part des ressources humaines, ni du manager. Ça ne devrait pas arriver. La pratique est pourtant fréquente. Selon les résultats d’une étude menée en 2022 par Greenhouse Software, 75 % des candidats ont déjà été “ghostés” après un entretien.  https://www.courrierinternational.com/article/recrutement-le-ghosting-dans-le-milieu-professionnel

Ce n’est pas si difficile de dire à une personne qui a pris le temps de venir dans vos bureaux pour vous rencontrer, qu’il n’a pas été choisi pour le poste, plutôt que de le « ghoster », non ? En tant qu’adultes, nous pouvons accepter que nous n’ayons pas été choisi.  La non-réponse est très difficile à accepter et surtout à comprendre pour le candidat, quel que soit son niveau de séniorité.

On parle aujourd’hui d’«expérience candidat » : qui se traduit par les perceptions de ce dernier en fonction de la façon dont il a été traité lors du processus de recrutement. Traité correctement, même s’il n’obtient pas le poste, le candidat va conserver une image positive de la société. Laisser une bonne impression devrait occuper l’esprit de toute personne qui recrute, car même si la finalité du recrutement est ailleurs, donner une image professionnelle aura des répercussions sur votre marque employeur. Comme dit Jeff Bezos «votre marque est ce que les gens disent de vous lorsque vous n’êtes pas dans la pièce ».

Alors « La marque employeur » un effet marketing ? 

 Les stratégies dites de « marque employeur » se sont largement généralisées ces dernières années. Elles permettent de se différencier sur le marché de l’emploi et de se montrer sous son meilleur jour sur divers canaux. Mais ce marketing RH ne suffit pas à attirer les talents. Aujourd’hui, les candidats vérifient la réputation des entreprises via les sites internet spécialisés, les médias, mais ils vont avant tout se renseigner auprès de leur réseau : amis, anciens collègues, mais aussi chasseurs de têtes ou consultants connaissant l’entreprise.

 

 

« Walk the talk !« 

Effectivement, on voit de très beaux slogans. On vend de l’Authentique, du Respect, de l’Humain, très souvent un esprit d’entrepreneur, du bonheur au travail. Tant mieux, mais qu’en est-il réellement ? Parfois, les plans marketing autour de la « marque employeur» se transforment en messages creux. La réalité est souvent très différente. Pourquoi ? Parce qu’une « marque employeur », ce n’est pas juste le miroir idéalisé d’une institution. Comme dans beaucoup de situations, ce sont les actes qui font la différence.

Le recrutement est « un art ». Lorsqu’une entreprise sabote un processus de recrutement, c’est la réputation qui en pâtit. D’autant que c’est bien connu : il est très difficile de « rattraper » une première mauvaise impression.

Finalement, c’est assez simple : un (futur) employeur doit faire ce qu’il dit ou vend et pas autre chose. Et cela se vérifie dans tous les départements : de la réception, aux ressources humaines, aux dirigeants de la société…. Les actes seront beaucoup plus efficaces que les paroles le fameux « walk the talk » (en d’autres termes : passer des paroles aux actes)!

Je vous souhaite en ce début d’année, santé (le plus important), succès et de magnifiques rencontres, quelles soient lors de vos prochains recrutements ou simplement dans votre vie de tous les jours.

NB

 

Les émotions : signes extérieurs de faiblesse?

Au début de ma carrière, on m’a dit qu’il n’y avait pas de place pour les émotions dans le « business » et encore moins pour une femme dans un milieu d’hommes. Peut-on vraiment travailler dans les ressources humaines en annihilant ses émotions ?  Permettez-moi d’en douter.

Je vis tout à 300%, ma vie, mes rencontres, mes joies et mes déceptions. J’ai beaucoup de peine avec l’injustice. Je me souviens d’une conversation, un après-midi en plein confinement, avec un client qui ne souhaitait pas « honorer » ses engagements et nous payer pour le travail que nous avions fourni. La conversation arrivait après de nombreux courriels et était notre dernière possibilité de trouver un accord. Il est resté sur son piédestal et a maintenu ses positions avec beaucoup d’arrogance et de mauvaise foi : « shit happens ». Ce jour-là, j’ai eu envie de prendre mon manteau et de partir de façon théâtrale en claquant la porte. Je suis finalement parvenue à conserver mon calme et terminer cet entretien en cachant le flot d’émotions qui me traversait. J’ai pris un peu de recul, analysé la situation et entrepris les actions nécessaires.

Colère, tristesse, déception, honte font partie de notre quotidien et sont des sentiments universellement ressentis. Pourtant le monde du travail les perçoit comme négatifs et comme étant l’expression d’un signe extérieur de faiblesse. Les seules émotions tolérées sont la joie, la compassion, l’empathie et l’enthousiasme.

Le mot “émotion” vient du latin “emovere” qui signifie mouvement. Une émotion est donc une énergie qui nous met en mouvement. Connaître l’étymologie du mot permet de comprendre le message que les émotions nous communiquent à travers le corps. L’idée de vouloir cultiver uniquement les émotions positives et de réprimer les négatives est séduisante, mais illusoire. Quelle que soit la nature de l’émotion, son intensité reste la même.  “Il peut arriver qu’une réaction émotionnelle soit inadaptée, mais il est tout à fait rationnel d’avoir peur lorsqu’il y a un danger ou de se mettre en colère quand on nous insulte. Les émotions sont un des éléments qui influencent notre prise de décision” David Sander https://www.letemps.ch/sciences/emotions-souvent-rationnelles.

 

Comment éviter le « pétage de plomb » ?

Une de mes sociétés accompagne des dirigeants d’entreprises dans des mandats de gestion de ressources humaines et également dans le développement de leur leadership. Le facteur émotions fait partie des défis à relever. Nous aimons penser que nous maitrisons tout, y compris nos émotions. Apprendre à les reconnaitre, nous permet de mieux canaliser leur énergie pour avancer et de construire des relations plus saines et honnête avec nous-mêmes et les autres. Car à trop vouloir brider nos émotions et les enfouir dans nos entrailles, elles finissent par ressortir. C’est l’explosion, “le pétage du plomb” ou l’usure émotionnelle, voire le burn out.

Alors comment gérer certaines situations à fort potentiel émotionnel, telles que la non-reconnaissance de votre travail, la mauvaise foi d’un collègue, l’incompétence de votre hiérarchie ou encore l’injustice de la part de votre direction ou les critiques injustifiées ?

Il faut tenter de prendre du recul. Plus facile à dire, qu’à faire, surtout lorsque la situation est déjà tendue! Chacun peut trouver une méthode qui fonctionne, que ce soit une marche à l’extérieur, l’écoute de son podcast préféré, la méditation, ou en encore une discussion avec un ami… tout est bon finalement pour s’arrêter et se poser les bonnes questions, en toute conscience, sur la suite des événements.

 

Les émotions sont universelles et nous les retrouvons partout.

Je ne pouvais pas parler d’émotions sans parler de sport. Je suis un “autre animal” lorsque je suis devant mon petit écran à regarder notre équipe nationale en coupe du monde  ou un match de tennis. Et qui dit tennis, dit évidemment le « one and only » Roger. Que de chemin parcouru depuis l’adolescent colérique qui “explosait” et cassait à répétition ses raquettes. En reconnaissant mieux ses émotions, il a su les apprivoiser pour en faire une force. En les transformant en alliées, il a pu tout naturellement vivre et partager avec son public et son meilleur adversaire (Rafa) les émotions puissantes qui accompagnent le changement lié à une fin de carrière. Et quelles émotions! https://www.24heures.ch/federer-des-visages-et-de-lemotion-dont-je-me-rappellerai-122337513786

Que ce soit dans votre vie de tous les jours ou dans le monde professionnel, je vous souhaite d’apprendre à reconnaitre et apprivoiser vos émotions qu’elles soient positives ou négatives. J’espère que vous prendrez du recul et que vous pourrez naviguer dans un monde professionnel en étant conscient de l’énergie contenues dans tout ce que vous ressentez : joie, colère, tristesse, etc. Ainsi vous arriverez à être vous-même. Les émotions ont à la fois le pouvoir de nous rapprocher des autres que de nous en éloigner. Elles contribuent dans tous les cas à rendre nos relations et notre vie uniques.