Je n'ai pas cherché à les contacter, ces Jean-Marc Chappuis, patron de Coop Immobilier, Philippe Conod, avocat, Laurent Margot, juge, ou Sylvia Bracher-Grossenbacher, responsable du centre commercial de la Maladière (Neuchâtel) et vice-présidente de la commission Miss Neuchâtel-Fête des Vendanges. C'eut été inutile. Dans le Matin Dimanche de ce jour, Christophe Passer dit avoir cherché à contacter la plupart d'entre eux par mail et messages, mais en vain. Je connais Christophe et j'ai confiance en lui.
Mais de quoi parle-t-on ? De Florence Bourdin, libraire indépendante, la "David" de l'histoire et du centre Coop de la Maladière, le "Goliath" de l'histoire. Pour celles et ceux qui n'ont pas lu l'article paru ce matin, il s'agit d'une libraire indépendante en train de se faire royalement rouler dans la farine par Coop. Qui après avoir promis juré que Mme Bourdin n'aurait pas de concurrence dans le centre commercial en question, s'apprête à y faire venir la FNAC.
Ce qui provoque en moi ce coup de gueule, ce n'est pas la fond de l'histoire, qui se règlera je l'espère, avant que M. Jean-Marc Chappuis ne soit couvert de goudron et de plumes et chassé de son poste (pas trop grave, il a 62 ans…), mais c'est l'invraisemblable arrogance de ces avocats, patrons, directeurs de grosses boîtes qui ne cessent de lécher le c… des journalistes, flatter l'égo les chefs de rubriques inviter le rédacteurs en chef lorsqu'ils ont besoin d'eux, que l'on parle de leurs victoires, de leurs belles plaidoiries, de leur génie des affaires, etc. et qui ensuite, se planquent derrière le "no comment" et n'ont même pas le courage d'assumer leurs actes. Des pleutres.
Ils ne sont pas les seuls: nous le sommes tout autant, nous tous qui tolérons qu'ils y ait autant de gens qui se conduisent comme de vrais salopards, qu'ils soient banquiers-blanchisseurs, avocats-blanchisseurs, patrons de pharma, régisseurs-voleurs, parlementaires achetés-ou-vendu aux groupes de pression, patrons de Coop, Migros et autres Leclerc qui, malgré leurs belles paroles, écrasent impitoyablement les petits producteurs pour vendre plus de m… à des prix encore plus bas. Merde à la fin ! Ca suffit !
Que faire (à part un coup de gueule) ? Favoriser le commerce de proximité, les achats directs auprès des agriculteurs, boulangers, bouchers, petits libraires et artisans, etc. Et, dans mes grands moments idéalistes, je rêve que des milliers de citoyens-moutons commenent à demander des comptes à ceux qu'ils élisent aux parlements, qu'ils soient cantonaux ou fédéraux.
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