Les messages fallacieux des radios US et des antis loi COVID

Certains podcasts et radios américaines produisent des émissions scientifiquement trompeuses sur le Covid. Les opposants de la loi Covid aussi. Et certains meurent des complications d’infection.

 

Un article du New York Times paru le 12 novembre « On Podcasts and Radio, Misleading Covid-19 Talk Goes Unchecked » montre les graves dérives de certains médias. Voici quelques extraits :

  • Rick Wiles, un pasteur qui se décrit lui-même comme un “journaliste citoyen“, affirme que les vaccins Covid-19 contiennent “un œuf qui éclot en un parasite synthétique et se développe dans votre corps“, dans l’épisode du 13 octobre.
  • Marc Bernier a cité une affirmation non fondée selon laquelle “45 000 personnes sont mortes après avoir pris le vaccin” (épisode de juin).
  • Buck Sexton a récemment avancé la théorie selon laquelle les vaccinations massives contre le Covid-19 pourraient accélérer la mutation du virus en souches plus dangereuses.

Cette dernière théorie semble trouver son origine dans un article de 2015 sur les vaccins contre une affection du poulet appelée maladie de Marek. Son auteur, Andrew Read, professeur de biologie et d’entomologie à la Penn State University, a déclaré que ses recherches avaient été “mal interprétées” par les militants anti-vaccins.

 

Dans le dépliant politique «LIBRES, La voix de la raison » qui est le fer de lance envoyé comme aux ménages suisses contient un nombre inquiétant d’affirmations scientifiquement fausses ou trompeuses :

  • « un prof. d’Harvard : le vaccin n’empêche pas la contagion ». La citation bien que réelle est trompeusement citée, oublie qu’une absence de preuve n’est pas une preuve de l’absence et se fourvoie avec des arguments catégorielles (voir mon post du 12 novembre «Socrates n’est pas un coronavirus ». Encore important, cet argumentaire omet de citer la vaste littérature sur l’efficacité du vaccin à prévenir la contagion (voir mon post du 11 novembre « Le port du masque est efficace pour réduire la transmission, le vaccin aussi »).
  • « La directrice des CDC : les vaccins n’empêchent pas l’infection». Ici la référence fournie est un interview tronquée avec un sous-titre « Vaccines CANNOT prevent COVID transmission anymore » ne reflétant pas les paroles de Rochelle Walensky comme en attestent divers interviews dont celui-ci. Plus important, de multiples études cliniques ont depuis démontré que la vaccination continue à prévenir la contagion y compris celle du variant delta.
  • «rien ne prouve en effet que le port général du masque limite l’infection de manière statistiquement significative » selon Michael Esfeld (prof. de philosophie à l’Université de Lausanne). Cette affirmation est clairement fausse avec de multiples études cas-contrôle démontrant que statistiquement le port du masque réduit la contagion en particulier chez les non-vaccinés.

Si les affirmations de ce dépliant politique supporté par la droite nationaliste suisse sont d’un style plus sobre que celles des radios américaines, leurs propos scientifiques sont tout aussi trompeurs. Ces propos scientifiquement faux sont associés à des non-observations de mesures sanitaires et des décès en trop comme le cluster fatal dans une maison de retraite à Obwald. Sept des neuf résidents décédés n’étaient pas vaccinés et le personnel ne portait pas le masque. Ironiquement, Marc Bernier (cité ci-dessus), animateur de talk-show à Daytona Beach, en Floride, fait partie des animateurs de talk-show qui sont décédés de complications liées au Covid-19 après avoir exprimé des opinions anti-vaccination dans leurs émissions (source : New York Times).

Ces affirmations publiques contre les mesures de préventions anti-Covid aux USA comme en Suisse sont lamentables vu le nombre évidences cliniques supportant la vaccination apportant un rapport bénéfice/risque clair pour tous les adultes, la vaccination prévenant la transmission comme le port du masque (chacun avec 2/3 de réduction environ). Il y a toutefois de l’espoir aux USA avec des radios de qualité ou quelques détracteurs revenant à la raison comme Bill Cunningham. En Suisse, les citoyennes et les citoyens auront l’occasion le 28 novembre de s’opposer à ces frauduleuses affirmations scientifiques en votant fortement OUI à la loi COVID-19.

PS1: je n’ai ni ai eu aucun lien d’intérêt avec la pharma ni pour les vaccins à mRNA anti-infecteux.

PS2 : à lire le très bon post du Dr Jan von Overbeck sur la vaccination paru le 3 novembre 2021 « Nos problèmes de riches : les vaccins Covid-19 ! »

PS3 : tableau 1 extrait de « COVID-19 vaccine surveillance report Week 45 » du gouvernement britannique

Crédit photographique ” Fotocitizen from Pixabay”

Luc Otten

Luc Otten est médecin et biologiste. Après 15 années de recherche académique, il a travaillé 7 ans comme analyste financier puis comme venture capitaliste dans le domaine des sciences de la vie. Depuis 2015, il travaille dans le monde des start-ups en biotechnologie dans des positions opérationelles le plus souvent.

72 réponses à “Les messages fallacieux des radios US et des antis loi COVID

  1. Des chiffres, pas des opinions !

    En France:
    “parmi les patients hospitalisés pour grippe en 2019, 55% présentaient une comorbidité contre 72% parmi les patients hospitalisés pour COVID en 2020”

    “Ainsi, au cours de l’année 2020, les patients COVID représentent 5% de l’ensemble des patients pris en charge en service de soins critiques.” Bas de la page 3

    https://t.co/ilmqst809b?amp=1

    “En 2020, les journées d’hospitalisation pour COVID ont représenté 44% des journées d’hospitalisations pour maladies respiratoires d’une année normale. En moyenne bien sûr.”

    “L’activité hospitalière a baissé partout en 2020 (orange) par rapport 2019 (bleu), sauf en pneumologie avec une hausse qui ne suffit pas compenser la baisse partout ailleurs. Les ressources étaient là mais ont probablement mal été ré-allouées.”

    “les étudiants […] ils sont ainsi 36,6 % à déclarer des symptômes dépressifs (contre 20,1 % des non étudiants) et 27,5 % des symptômes d’anxiété (contre 16,9 %). De plus, 12,7 % des étudiants ont rapporté des pensées suicidaires (contre 7,9 % des non étudiants)”

    Détails:
    https://mobile.twitter.com/MartinBlachier

    1. L’épidémie COVID-19 a provoqué un surplus de mortalité et une baisse de l’espérance de vie dans les pays développés sans précédent depuis la grippe espagnole en 1919.

      1. Oui.

        Pourquoi?
        Les gouvernements européens ont mis des milliards dans des allocs, plutôt qu’investir dans l’encadrement médical. Il ne fallait pas nous confiner, mais 1. protéger les médecins/infirmières (y compris leur satisfaction au travail) et 2. ouvrir des lits. P. ex. en rétablissant et en ouvrant les hôpitaux militaires qui n’étaient dans un état déplorable (faute d’investissement).

        Il ne fallait pas fermer les fitness, mais les rendre gratuits et encourager l’effort physique; pas nous confiner.

        Je pardonne les erreurs de mars-avril 20.

        Mais les gens ont été fauchés en automne/hiver de manière inexcusable, alors que les cantons avaient six mois pour se préparer !

        La covid tue, mais elle est bien aidée par nos gestionnaires/politiques qui ne regardent pas les chiffres et ne prennent pas de décision.

        Mi-janvier 20: l’OFSP a écrit à tous les gestionnaires d’hôpitaux pour leur dire d’acheter urgemment des masques et des équipements en prévision de la pandémie. Pourquoi les ministères publics n’enquêtent pas sur les suites qui ont été données à cette circulaire ?? Pourquoi 10’000 morts, dont beaucoup évitables, et aucune inculpation ?

        Quelle est la surmortalité en 2021? Elle est négative !

      2. https://www.unisante.ch/fr/unisante/actualites/covid-19-lesperance-vie-suisse-est-repartie-hausse-au-premier-semestre-2021

        Une étude d’Unisanté montre qu’après avoir augmenté en 2020 suite aux deux premières vagues de COVID-19, la mortalité en Suisse a été, au premier semestre 2021, plus faible que les six années précédentes. 2021 est en particulier la deuxième année consécutive sans impact visible de la grippe et il n’a pas été observé de troisième vague liée au COVID-19. En conséquence, la mortalité en 2021 est, jusqu’à présent, la plus faible jamais enregistrée en Suisse.

  2. Combien de temps allons-nous nous battre et diviser cette société ?
    Pourquoi un tel mépris pour ceux qui ne pensent pas comme vous ?
    N’en n’avez vous pas assez ?

  3. Un exemple de dysfonctionnement? et la raison de mon courroux ce matin…

    Lors de la semaine de vaccination, les cantons refusent la 3e dose (aux personnes les plus vulnérables de plus de 65 ans) pour se concentrer sur les moins de 30 ans!

    Ce matin, mon père, 83 ans, en EMS, vacciné en janvier/février (donc 9 mois déjà!) a mis son écharpe (de sa propre initiative) et a attendu patiemment dans le froid et pendant plus d’une heure devant le centre commercial en bas de chez lui pour recevoir la 3e dose (semaine de la vaccination)

    Réponse?

    désolé, on ne peut pas vous l’injecter. Vous devez vous inscrire sur internet, respecter la liste d’attente pour les > 65 ans, puis vous rendre au centre de vaccination cantonale à 47 km d’ici. “Il n’y a pas de vaccination mobile pour la 3e dose”.

    Qu’ils voudraient faucher nos aînés, ils ne s’en prendraient pas différemment ! 😡

    Combien vont mourir pour ces ordres administratifs ridicules ??

    * je suis énervé; je m’arrête de commenter là.

    1. La malheureuse aventure de votre père n’est pas une surprise vu le nombre de disfonctionnements dans divers cantons lors de la campagne de vaccination ce printemps. C’était un sujet de mon post du 28 mars 2021.

      1. Vous répondez à l’expérience de son père mais vous ne répondez pas aux chiffres du nombre de morts qui effectivement n’ont PAS augmenter en 2020 et 2021 par rapport aux années précédentes… en Nouvelle Zélande par exemple , cela faisait des années que l’espérance de vie n’avait pas été aussi haute qu’en 2020 et 2021 … ça ce sont les chiffres , pas les émotions des gens qui ne calculent jamais rien …(car ils en sont bien souvent incapables …)

        1. – La Nouvelle Zélande est un pays qui a été quasiment pas touché initialement par le COVID en 2020
          – Quant à la Suisse, en 2020 il y a eu une baisse de l’espérence de vie et une surmortalité. Les années de vie perdues par décès lié au COVID ont été estimés à plus de 10 années:
          https://www.letemps.ch/suisse/lesperance-vie-naissance-suisse-baisse-2020
          https://blogs.letemps.ch/pierre-dessemontet/2021/01/05/mortalite-et-covid-19-en-suisse-en-2020-premiers-chiffres/
          https://www.letemps.ch/sciences/millions-dannees-vie-perdues-monde-cause-covid19

  4. M. Otten,

    Vous alléguez que la vaccination contre la covid prévient la contagion de la covid. Vos opposants déclarent que la vaccination ne prévient pas la contagion. Mais que veut dire prévenir la contagion ? Que veut dire prévenir ? Prévenir a pour synonymes : éviter, obvier à, parer à. Or la vaccination qui indubitablement diminue la contagion pendant un certain temps, n’évite pas la contagion. Vos opposants ont donc raison. On pourrait aussi ajouter que la vaccination double dose n’évite pas la propagation de l’épidémie au sein d’une population vaccinées double dose.

      1. Et ici, une étude publiée sur le site du gouvernement du Royaume-Uni (voir p. 13 à 16, les deux colonnes les plus à droite) qui explique que le taux de contamination chez les pleinement vaccinées est beaucoup plus haut que chez les non-vaccinés.
        https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1027511/Vaccine-surveillance-report-week-42.pdf?fbclid=IwAR3NUKUfG7Afb8_Z3fgl0HHfqpXWQdpR76_sPBcunHHlp68o6_aS2uoSpoM

        Aussi, sur le site de nouvelles nationales du Canada, le le Dr David Nabarro, envoyé spécial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) responsable d’analyser la pandémie, explique clairement que le vaccin n’empêche pas du tout la contamination, il prévient les formes graves et les décès.

        https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1832944/pandemie-covid-coronavirus-david-nabarro-onu?fbclid=IwAR2qCmk-QVltcpG11cjxHIbWBkV_3sYRcVGMz4SRrcuUGD29lMDgdmo3QEo

        Ici aussi, au Canada, on en discute. Cette fois-ci, l’étude vient d’une université de la Californie. On explique que la charge virale est la même chez un vacciné que chez un non-vacciné.
        https://twitter.com/LafranceSteve/status/1451361773148381189?s=20&fbclid=IwAR2e-Kzj-M9_kd_Jxpf_7XLAezbyl3J_sjDLj5ZO5CGrSY1Nl32k-AHNnkA

        1. La 1er citation est le 42e rapport britannique de surveillance sur la vaccination. Sa lecture complète révèle:
          – le tableau 2: un taux d’infection en effet plus haut chez les vaccinés mais seulement pour certaines tranches d’âge avec une courbe en cloche typique d’observations non-reproductibles. Toute tranche d’âge confondue, on trouve que le taux de cas COVID-19 chez les vaccinés est à 40% des non-vaccinés, ce qui correspond au taux attendu de 60% de protection.
          – Plus intéressants sont les chiffres d’efficacité des 3 types de vaccins après 2 doses se situent entre 65% et 95% d’efficacité de prévention des infections symptomatiques durant les 3-4 premiers mois.
          Le dernier rapport (#45) montre les mêmes chiffres d’efficacité entre 65% et 95% avec le tableau 1. Ils montrent que pour les infections, les malades symptomatiques, les hospitalisations et la mortalité, tous les vaccins sont remarquablement efficaces.
          Note : une copie du tableau est insérée dans le bas de mon post

          1. A s’en tenir à votre tableau on ne sait pas vraiment quelle est l’efficacité offerte aux résidents suisses qui sont en majorité vaccinés avec le vaccin Moderna.

        2. L’interview du Dr David Nabarro n’est pas tel que relaté par Nadia.
          Au contraire, le Dr Nabarro parle positivement des vaccins en particulier ceux à ARNm et met en garde sur la fin des mesures sanitaires et une gestion de la pandémie uniquement basée sur les vaccins.
          C’est aussi le message que je transmets dans mon post du 11 novembre: “Le port du masque est efficace pour réduire la transmission, le vaccin aussi” et de manière plus développée sur l’importance de combiner les mesures de protection avec mon post du 21 mars 2021.

          1. J’ai de plus en plus de doutes que le vaccin soit réellement efficace à réduire la transmission de manière sérieuse.
            Les données du Danemark montrent qu’une population adulte presque entièrement vaccinée connaît une hausse des cas pratiquement aussi importante en ce moment qu’en novembre 2020.
            https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_Covid-19_au_Danemark#/media/Fichier:COVID-19-Denmark-log.svg
            C’est la même dynamique en Finlande (même plus de cas en 2021 qu’en 2020):
            https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_Covid-19_en_Finlande#/media/Fichier:COVID-19-Finland-log.svg
            Idem en Norvège:
            https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_Covid-19_en_Norv%C3%A8ge#/media/Fichier:COVID-19-Norway-log.svg
            Le seul pays de la région qui a actuellement une dynamique différente, avec des cas 2021 nettement moins importants, c’est la Suède, dont on peut penser qu l’immunité naturelle est nettement plus élevée (la situation vaccinale de la Suède est assez semblable), qui avait adopté avec une stratégie différente en 2020.
            https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_Covid-19_en_Su%C3%A8de

            Bref, tout cela obligerait à repenser la gestion de l’épidémie. Mais le veut-on?
            Telle est la question.
            A un moment donné, il faudra bien sortir des phrases toutes prêtes, qu’on répète comme des axiomes.

          2. Oui la situation épidémiologique au Nord de l’Europe n’est pas satisfaisante. Ceci montre que la vaccination est essentielle mais pas suffisante bref la lutte contre le COVID ne peut pas se baser sur la seule vaccination. Voici les arguments:
            – Ces pays nordiques ont des taux de vaccination entre 77% et 71% soit en dessus du taux désirable (75%-90% selon une formule “simplifiée” 1 moins 1/taux R) et leurs mesures autres étaient différentes (Suède -je crois- a maintenu les mesures sanitaires certes moins sévères). Sans surprise, le Danemark et la Norvège utilisent à nouveau des mesures sanitaires dont le certificat.
            – Avant le variant delta, le risque d’une baisse trop rapide des diverses sanitaires était déjà connu. Je le relatais en mars dans un post: “Ce printemps, sous la pression de l’opinion, de partis et de lobbys, il y a un risque élevé de voir l’Europe y compris la Suisse ne pas réussir à maintenir les diverses couches de mesures de protection”. Ce même risque est cité par le Dr David Nabarro (voir commentaire de Nadia).
            – l’efficacité pour réduire la transmission est démontrée par de multiples études en “real world” avec des cas contrôles y compris le variant delta (références scientifiques dans mon post du 11 novembre). C’est aussi montré par les rapports britanniques (aussi cités par Nadia) mais la vaccination a ses limites dans le temps en particulier lorsque les 2 doses ont été séparées de 3 semaines comme en Israël et pour les personnes âgées.
            – Avec le variant delta, les pays ne pratiquant que des mesures sanitaires sévères avec quasi ou pas de vaccination ont eu de sérieux problèmes comme en Australie et New Zealand. Quant aux pays ne pratiquant guère de mesure et une vaccination faible, leur situation est dramatique comme en Roumanie (30% de vaccinés chez les 80 ans) ou en Bulgarie.
            Pour finir, les farouches opposants à la loi COVID sont non seulement opposés au certificat Covid mais aussi à la poursuite de la campagne vaccinale (le taux de couverteure n’est pas atteint rappelons-le en Suisse) ou à l’obligation du masque. Seuls des traitements sans efficacité clinique prouvée trouvent grâce à leur yeux (source: discour publique de ce weekend par la représentante des auto-déclarés amis de la constitution).
            Cette “repensée” ou “reinformation” est dangereuse avec le risque futur de nombreux malades chroniques en trop, des décès en trop, la “Covid-anxiété” qui continuera plus que nécessaire et voir des reconfinements scolaires qu’il faut absolument éviter.

          3. C’est étonnant, même quand on vous montre que cela ne marche pas ainsi avec les exemples très précis et objectivement comparables dans les pays scandinaves, vous trouvez une esquive en mélangeant des pays très différents entre eux.
            Malheureusement, les mesures que vous préconisez ne fonctionnent pas bien dans la réalité.
            La Suède n’a jamais appliqué des mesures aussi sévères que les pays voisins et elle ne connaît pas une telle explosion de cas actuellement.
            Et surtout, l’immunité naturelle de la population s’est largement développée en Suède – et ce n’est pas l’immunité vaccinale, qui semble moins efficace. Voilà ce que vous ne pouvez pas admettre dans votre analyse.
            Dans quelques mois, l’échec de votre stratégie (mesures stricts, vaccination, covid pass) apparaîtra – car la pandémie va continuer. Et je suis convaincu que la population supportera de moins en moins votre approche.
            Ce ne signifierait pas que la population est stupide, mais simplement que vous avez échoué à la convaincre dans les faits.
            Que vous soyez a priori convaincu de votre approche – pourquoi pas? – mais vous devriez aussi la réévaluer, lorsque les résultats se montrent décevants, non?
            Il y a quelques mois, vous annonciez que la Nouvelle Zélande était pour l’essentiel libérée du Covid, grâce à ses mesures très, très strictes.
            Maintenant qu’elle a, en plus, largement vacciné sa population (plus que la Suisse) l’épidémie semble exploser. Et vous ne voyez donc pas qu’il y a un problème dans votre argumentation?
            S’il y a bien un lieu géographique où l’épidémie devrait théoriquement être sous contrôle, c’est en Nouvelle Zélande. Or cela n’est pas le cas.

          4. – En accord avec vous, le bilan de la Suède est plutôt bon. En effet, sa mortalité totale Covid plus élevée en 2020 est plutôt bonne retrospectivement (plus basse que celle de la Suisse). Son taux de vaccination est à peine inférieur à 68% par rapport à ses voisins, toutefois la Suède est connue pour avoir maintenu ses mesures sanitaires (certes moins sévères) sauf erreur de ma part. “Ennuyeux”, les immigrés ont payé un prix en décès bien trop grand, scandale dénoncé par l’Eglise suédoise. Pour pouvoir faire des comparaisons plus avancées avec ses voisins sur les mérites d’une politique/mesure ou une autre, il faut comparer dans le temps les diverses mesures, l’immunité naturelle (comme vous le suggérez avec raison), la vaccination, les vagues épidémiques et etc. Je ne pense pas que vous ou moi soyons en position de le faire.
            – La New Zealand a vacciné 69% de sa population soit un taux légèrement en dessus de celui de la Suisse à 65%. Il n’y a pas d’explosion de cas mais la politique zero covid a échoué comme l’a reconnu son gouvernement. C’est lié à l’arrivée du variant delta
            – Quant à la Suisse, sa politique sanitaire a été moins stricte que celle des pays de l’OCDE. Les enfants suisses sont ceux qui ont été de loin le moins confinés. Les confinements généraux ont duré moins longtemps et ont été moins sévères. Le certificat Covid est en version light en comparaison (ex: en France, le pass sanitaire permet de visiter les musées mais le masque reste obligatoire). Son taux de vaccination à 65% plutôt bas en Europe ressemble à ceux des autres pays germanophones (Allemagne 68% et Autriche 64%). Les taux d’infection sont actuellement négativement corrélé à niveau de vaccination comme en Allemagne et aux USA (4e vague de fin d’été). La mortalité cumulative est au niveau des pays de l’Europe occidentale. Bref, les mesures ne sont pas strictes en comparaison, ni un échec, ni une réussite glorieuse. Le combat contre le virus continue et les diverses mesures sanitaires doivent continuer à être possibles.

          5. Pour répondre à vos commentaires critiques sur mes posts (il est très bien d’avoir des contradicteurs):
            – Comme clairement indiqué, mon post de mars “Le fromage suisse comme outil efficace de lutte contre la pandémie” sur la New Zealand et l’Australie était trop optimiste pour la politique zero covid. C’était avant le variant delta et les dangers des autres variants étaient justement discutés comme celui de la désinformation. Pour ce dernier point, à la vue de la campagne actuelle des antis loi Covid, j’ai été trop optimiste aussi, ce qui a motivé ce post.
            – L’immunité est maintenant souvent mixte au niveau personnel (naturelle puis vaccinale ou inversement) et au niveau du groupe. L’immunité naturelle ou mixte est un point que je n’ai pas abordé – je vous l’accorde volontiers-. C’est toutefois un sujet que je suis depuis ce printemps et qui est “en évolution”. Mon feeling est qu’on ne peut pas à ce stade conclure sur une immunité personnelle étant supérieure à une autre au delà de l’exemple en Israël qui est particulier (vaccin Pfizer seul et 3 semaines d’écart entre les 2 doses) et de l’immunité naturelle qui a le désavantage du risque plus élevé lié à l’infection (vs vaccin qui réduit le risque d’infection, ne vous en déplaise) et de laisser arriver de nouveaux variants par l’augmentation du nombre de virus en circulation. Quant à l’immunité mixte individuelle ou collective, c’est flou aussi. Si il y a des articles cliniques/scientifiques qui sortent, cela sera peut-être l’occasion d’un post. Merci pour l’inspiration.

          6. @ Samy

            Mise à part mars-avril 2020, en quoi la Suisse a-t-elle menée une politique plus restrictive que la Suède ?

            “Dans quelques mois, l’échec de votre stratégie (mesures stricts, vaccination, covid pass) apparaîtra”

            Je serai là avec les vaccinés pour voir le résultat de la stratégie suisse dans quelques mois. Combien de non-vaccinés, eux, seront morts ? et n’auront pas cette chance?

            Sommes-nous au moins d’accord que les effets secondaires des vaccins sont bénins (sauf rarissimes exceptions, qui souffriraient bien plus encore de la Covid) ? Et qu’il n’y a donc aucune raison de ne pas se vacciner ?

            Le vaccin contre la grippe protège entre 40 et 60% selon les années. Au pire des cas et après six mois, les vaccins contre la covid font toujours mieux !

          7. @ Luc Otten

            “le bilan de la Suède est plutôt bon”

            Je ne suis pas d’accord.
            Je vous demande de prouver en quoi le bilan de la Suède est “plutôt bon”.

            Idéalement, par rapport à la Suisse. Mais je vous laisse définir les critères.

            * Beaucoup de gens parlent de la Suède, mais sur la base de quelles données ??

          8. Pour mon estimation de bilan, je regarde le nombre de décès relatif cumulé. C’est une mesure imparfaite je vous l’accorde. Voici les chiffres selon le site du New York Times. La Suède est dans le milieu de classement avec 1 décès sur 682 et 68% de couverture vaccinale. La Suisse a 1 décès sur 757 et une couvertue de 65%.
            Voici les chiffres quelques pays occidentaux en comparaison:
            – les pires pays pour les décès: 1 /267 en Bulgarie (23% de vaccinés), 1/366 en Roumanie (35% de vaccinés)
            – les pays fréquement montrés du doigt: 1/468 en UK (69%), 1/436 en USA (59%)
            – Europe de l’Ouest (continent): 1/563 en France (69%), 1/759 en Autriche (64%), 1/851 en Allemagne (68%)
            – Europe de l’Ouvest (sud): 1/454 en Italie (73%), 1/537 en Espagne (80%), 1/563 au Portugal (87%).
            Mes commentaires sont:
            – la catastrophe actuelle de la Bulgarie et Roumanie avec la pire mortalité au monde est aussi liée à la très basse couverture vaccinale
            – les taux de couverture vaccinale élevés en Italie, Espagne et Portugal sont liés aux drames des vagues passées (la causalité est ici dans l’autre sens), ce qui résulte dans une mortalité totale haute et une vaccination haute.
            – les pays fédéraux dont la Suisse, les Etats-Unis et l’Allemagne ont des situations régionales différentes qui permettent de voir que le taux vaccinal est négativement associé à la mortalité (traduction: la vaccination protège). Ainsi Obwald a la plus forte baisse d’espérence de vie du pays (et un mauvais taux de vaccination) et le Sud des Etats-Unis a eu une 4e vague épidémique cet été. Celle-ci a surtout frappé les non-vaccinés.

          9. Le taux de mortalité covid n’est pas un bon critère. Il dépend des critères nationaux pour définir qui meurt ou pas “du covid” ou “avec la covid”.

            La Belgique a été un bon élève en déclarant tout cas suspect “mort du covid”; l’Allemagne a été un mauvais élève; le Japon a été un cancre; etc.

            Si l’on compare la mortalité (toutes causes), on a une meilleure vue.

            https://www.economist.com/graphic-detail/coronavirus-excess-deaths-tracker

            Je n’ai pas le temps et les moyens de faire cette analyse du Temps (2020).

            https://labs.letemps.ch/interactive/2020/surmortalite-et-covid-19/

            Mais on voit que la Suède a des plages de surmortalité plus longue que ses voisins et plus importantes que les chiffres de mort de la Covid.

          10. Merci pour ce commentaire très a propos.
            La page de The Economist montre clairement qu’en Suède l’impact négatif du peu de mesures sanitaires a eu sur la sur-mortalité en 2020 par rapport à ses pays voisins. Quant à la peu-vaccinée Bulgarie, elle a le record de surmortalité hebdomadaire jamais enregistré et est en triste tête mondiale des excès de morts de 661 par 100’000 soit plus que le double de la bien atteinte Italie, pays de l’Ouest avec le pire bilan (261).
            Que Samy et autres sceptiques puissent lire cette page web.

          11. @ Burkart
            Pour comparer les résultats globaux de la gestion en 2020, je trouve intéressant de comparer la surmortalité générale (choisissez Suède et Suisse comme pays et regardez les courbes depuis 2020) :
            https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps#z-scores-by-country
            On y voit clairement que la Suisse a été confrontée à une surmortalité proportionnellement plus importante que la Suède, toutes causes confondues.
            Quant aux mesures suédoises de distanciation sociale, elles ont été très limitées: pas de lockdown, pas d’obligation de port du masque, pas de fermeture des restaurants, des fitness, des lieux culturels, etc.
            En 2021, de nouvelles lois plus strictes ont été passées (limitation des rassemblements publics).
            Ce qui importe à mes yeux, c’est de regarder si telle ou telle stratégie produit de meilleurs résultats à long terme. Des résultats durables.
            Cela dit, la gestion de la Suède a sans doute été très mauvaise pour les personnes en EMS (ce qui a causé une part importante de la mortalité suédoise).

            Enfin, non je ne suis pas d’accord avec votre affirmation que les effets indésirables des vaccins anti-covid sont globalement bénins. Jusqu’au début du mois, environ 3400 personnes en Suisse ont soufferts d’effets indésirables graves concomitants à la vaccination anti-Covid. C’est beaucoup pour des vaccins, qui par essence sont des traitements préventifs. Si la 3e dose se généralise, il y a lieu de penser que les effets indésirables vont encore augmenter. Tout cela est à mettre dans une balance bénéfice/risque, qui n’est pas figée, vu que l’épidémie n’est pas terminée.
            En 2020, en Suisse, il y a eu 43 effets indésirables, toutes vaccinations confondues.
            Donc, non, 3400 cas, cela n’est pas bénin pour moins d’une année. Des centaines de personnes ont été hospitalisées parmi ces 3400 cas.
            On répond généralement que sans vaccination, cela aurait été pire. Tout cela demande vérification, notamment pour les personnes qui étaient en bonne santé.
            Par ailleurs, tant que l’épidémie continue de produire des variants, on manque de recul temporel pour décréter que la vaccination est un succès.
            On fera des comptes plus objectifs fin 2022, même si le printemps 2022 sera sans doute un indicateur.

            @ Luc Otten
            Merci pour votre réponse. Je me réjouis de ce que le débat s’élève un peu.
            Les taux de mortalité sont aussi le résultat d’autres facteurs: vague épidémique, système hospitalier et santé générale des populations (notamment obésité pour le Covid) et vaccins utilisés. Je suis partisan de comparer ce qui est comparable: comparer les pays d’Europe orientale entre eux notamment, par exemple Tchéquie et Slovaquie.

          12. @Samy, merci pour ces infos sur la Suède. A noter que la surmortalité en Suède a aussi concerné les populations immigrées/réfugiées (effet de promiscuité ?).

          13. Pour la surmortalité des populations immigrées en Suède, si elle est avérée, il faudrait une analyse de santé de ces populations.
            Ces personnes sont-elles en moins bonne santé (obésité/diabète par exemple)?
            Ces maladies de société affectent parfois nettement plus les populations de condition modeste. Des facteurs socio-culturels peuvent également jouer un rôle.

          14. Le taux de vaccination n’est pas important. Il convient de déterminer qui a été vacciné.

            Sous l’angle des hospitalisations/intensifs/dècès, la vaccination des enfants et à vrai dire de ceux qui font partie de la moitié la plus jeune de la population (43 ans) n’a quasiment aucun effet.

            Sous l’angle de la transmission, il convient de mieux contrôler voir de vacciner les hubs, c’est-à-dire les propagateurs potentiels.

            Il vaudrait mieux réfléchir, vacciner efficace et arrêter de vouloir faire du chiffre.

          15. @ CEDH
            “Il vaudrait mieux réfléchir”.
            Effectivement. Mais on est loin du compte.
            Quel est le bilan de 2021 avec 74% des personnes adultes vaccinées en Suisse, dont l’immense majorité des personnes fragiles?
            Telle est la question, et nous ne sommes pas encore en hiver.
            Question subsidiaire: combien % de vaccinés/non-vaccinés parmi les nouveaux cas de Covid déclarés?
            C’est une statistique officielle qui manque pour analyser la situation. Je m’étonne qu’il soit difficile de l’obtenir, vu que chaque cas est communiqué.

          16. @Samy:
            En reformulant votre question pour s’affranchir du % de vaccinés, on peut regarder le nombre de cas/hospitalisation/décès par 100’000. Pour les hospitalisations, les données sont sous notre nez grâce aux infographistes du Temps.ch: les vaccinés ont un taux entre 9x et 4x plus bas que les non-vaccinés. On voit que le ratio est plus haut si l’incidence est haute chez les non-vaccinés et que chez les vaccinés, il ne semble pas y avoir de vague d’automne.
            De manière intéressante, la comparaison dans le temps entre les 1er et 2e vague pour le nombre de cas et de décès et les 3e et 4e vagues (post-vaccination), on voit une réduction d’environ 3x des décès avec une vaccination de plus de 80% chez les 65+ ans.
            En conclusion, avec le caveat des facteurs confondants, ces chiffres suggèrent/confirment que la vaccination réduit fortement les hospitalisations et les décès. Malheureusement, je ne vois pas de graph pour les cas chez vaccinés vs non-vaccinés.

          17. @ Luc Otten
            Le défaut de votre raisonnement, c’est que les personnes les plus fragiles sont déjà décédées en 2020 (avec la surmortalité) et que vous ne le mettez pas en perspective.
            Dès lors, il était prévisible que le nombre d’hospitalisations et décès en 2021 seraient nettement plus bas pour une même épidémie. Avec ou sans vaccin. D’autant plus que l’immunité naturelle fonctionne aussi.
            Et vu que le vaccin est censé limiter la transmission, il serait bien disposer des chiffres de cas par statut vaccinal, afin de confirmer ou non cette affirmation.
            Sans cela, c’est invérifiable.
            Et sur les hospitalisations, je serais d’accord avec vous – dès que ces chiffres seront mis en perspective de manière transparente avec les effets indésirables graves, qui comme répété, ne sont pas si négligeables (et ne finissent pas dans les hospitalisations covid, mais dans d’autres secteurs de l’hôpital).
            Ainsi, les choses seraient vraiment limpides, notamment pour les personnes jeunes ou en bonne santé.

          18. – vaccination et personnes âgées:
            c’est difficile en effet d’inferrer des causalités. Il est possible que les plus fragiles soient morts en 2020 (et donc la mortalité “devait” être réduite en 2021); toutefois, les personnes âgées même fragiles ne sont pas toutes mortes en 2020 ! De plus la corrélation temporelle avec l’arrivée de la vaccination est frappante entre la 2e et 3e vague qui a résulté en un découplage entre les hospitalisations et la mortalité qui est plus basse qu’attendue vu le nombre d’hospitalisations pour la 3e et 4e vague. Pour y voir plus clair, attendons/espérons des études épidémiologiques suisses des décès avec des cas contrôles (vaccinés/non vaccinés) pour réduire les facteurs confondants.
            – vaccination et transmission:
            la manière de l’étudier est à partir de cas de transmission (vacciné ou non vacciné => entourage); ce sont justement ces articles que j’ai relatés dans mon post du 11.11. C’est fastidieux à faire comme étude…

      2. Etude qui se base sur des données collectées entre janvier 2021 et juin 2021. Donc sans tenir compte du variant delta et en présence d’une population récemment vaccinée.

  5. Nous votons pour ou contre la possibilité pour la Confédération d’établir un certificat covid. Pas pour ou contre la vaccination. Pas pour ou contre le masque.

  6. Les enjeux de cette votation, ce n’est pas de se déclarer pour ou contre les fake news – très nombreuses, dans les 2 sens – et vous avez raison de le déplorer.
    Mais pour ou contre le Certificat Covid, le traçage électronique des contacts et les discriminations légales qui pourront en découler à long terme:
    https://www.fedlex.admin.ch/eli/oc/2021/153/fr
    C’est contre ces points problématiques que le référendum a été lancé et c’est l’enjeu fondamental de cette votation.

    1. L’enjeu de la votation est de se prononcer pour une solution visant à nous en sortir de cette pandémie, ou d’en limiter le plus possible les dégâts. Pour voter en connaissance de cause, il est utile de pouvoir faire la part entre les informations sérieuses, et celles qui ne le sont pas. Si le choix à faire dans cette votation ne devait porter que sur le risque de fuites de données ou d’un emploi détourné, cela reviendrait à oublier son objet principal qui est la santé physique. Ce risque que vous relevez avec raison, est-il l’effet secondaire du remède qui fera pencher votre décision pour voter non ?

      Je reviens sur l’utilité de se faire un vrai avis sur les processus de contamination, nous n’allons pas voter pour ou contre le vaccin ou le port du masque, comme vous le dites, mais pas non plus pour dire oui ou non au traçage. Rejeter ces conséquences négatives probables, c’est rejeter du même coup l’occasion de contrer plus efficacement le virus. À vouloir se défendre de toutes parts pour sa liberté, sa santé physique, ses choix d’existence, nous allons tout perdre.

      Je vous donne une illustration en rapport avec la question de choisir quoi voter : quand je demande à une personne proche de moi de porter son masque autrement que sur le menton, si elle ne consent pas j’exige avec fermeté qu’elle s’éloigne. Je défends mes droits relatifs à ma notion de santé et de liberté. Sa notion à elle peut s’écarter grandement de la mienne, mais deux mètres entre nos personnes suffiront pour que chacun respecte l’autre : ce moyen pratique ne rend pas nécessaire la tenue d’un long débat, malgré parfois quelques éclats de voix. Le Pass vaccinal est un outil efficace qui à mon avis ne justifie pas non plus les longues discussions qui s’amplifient sans aboutir. Si le résultat de la votation approuve cette solution, elle sera imposée, et la liberté de chacun pourra être aussi mieux respectée.

      1. La santé physique n’est pas liée à un certificat électronique, ni au traçage électronique des personnes.
        Donc, personne ne sera guéri, ni immunisé, ni protégé parce qu’il possède un pass covid.
        En revanche, un tel moyen pervertirait complètement la société et les rapports humains.

  7. Vous avez tellement raison. Je vote oui à la loi Covid. Le vaccin sauve des vie; la 4e vague est celle des non-vaccinés.

  8. @MP

    Pour moi la 4ème vague est la conséquence évidente du vaccin. Cette épidémie serait terminée depuis un an au moins si on avait tout simplemennt soigné les malades (ivermectine, hydroxychloroquine, azithromycine, zinc, vitamine C, vitamine D, macrolydes en adaptant la prescriotion aux cas individuels) au lieu de sacrifier la santé de notre population au profit des intérêts du lobby pharma, parce que nous sommes dirigés par des criminels stipendiés du dit lobby.

    L’état d’Uttar Pradesh en Inde (250 millions d’habitants !) est Covid free parce qu’il a appliqué systématiquement ces traitements cumulatifs et bon marché. L’Uttar Pradesh a un taux de vaccination inférieur à 20% !

    Ce crime d’état doit cesser.

    1. Ni le travail d’information, ni les conseils, ni les mesures envisageables ne peuvent avoir d’effet sur vous, et comme vous n’êtes pas le seul, ce sont ces milliers de personnes ne voulant pas raisonner, lançant leurs convictions dans la rue sans prendre aucune précaution sur lesquelles il faudra agir. Mais comment ? Dites-nous le moyen acceptable qui pourra le mieux convenir, pour des adultes croyant que « pour moi » doit être à tout prix « pour tout le monde ».

      1. @ DOMINIC

        Le moyen acceptable…? Il est très simple:

        Cesser immédiatement cette vaccination forcée qui n’ose pas dire son nom.

        Arrêter le massacre.

        Supprimer purement et simplement le certificat Covid. Plus de traçage. Adieu Orwell. Adieu QR code.

        Faire une campagne axée avant tout sur la priorité au soin par des traitements qui existent, la vaccination étant envisageable uniquement à titre subsidiaire et soumise au consentement éclairé de chacun après une information honnête sur les risques.

        Voilà, c’est raisonnable. Non ? Et c’est facile à faire.

        Evidemment, si les pourris qui ont touché des enveloppes ont acheté des doses pour une population suisse théoriqye de 30 millions d’habitants environ, c’est à dire ont promis à leurs commanditaires qu’ils forceraient tout le monde, des nourrissons aux grabataires, à se laisser injecter quatre ou cinq doses (en attendant la vaccination mensuelle obligatoire à perpète) alors il va rester des millions de dose sur les bras de Mutter Helvetia.

        Eh bien tant pis, ce sera une perte sèche mais ça vaut toujours mieux que l’euthanasie d’un peuple entier. Plus tard, on pourra faire des enquêtes, pour trouver les coupables et les punir, ou faire appel à leur responsabilité civile pour la perte qu’ils ont causée à l’état par leur corruption. Ou bien, on pourrait même les laisser s’en sortir sans être inquiétés.

        Le principal c’est qu’on arrête immédiatement le massacre, et le gaspillage d’argent public.

      2. Cher Dominic, vous êtes plus compétent que moi en psychiatrie. Vous me corrigerez donc si je me trompe, mais le genre de discours que tient ce lecteur et tous ceux qui lui font écho ici et ailleurs sur les blogs, ne relève-t-il pas de ce qu’on appelle en psychiatrie “délire d’interprétation” (ou délire d’interprétation de Sérieux et Capgras)? Ce type de délire ne conduit-il pas le sujet à interpréter les événements de sa vie comme des preuves d’une machination à son encontre, à attribuer aux événements qu’il perçoit un sens erroné? Et ces interprétations ne concernent-elles pas des idées de persécution, de préjudice, de complot?

        Comme celles-ci prolifèrent sur les réseaux, en réaction à la pandémie actuelle, et en particulier sur le blog de Madame Sandoz, j’en ai fait un petit inventaire à partir de son récent article, “Une question de pur bon sens”, dans le commentaire que je lui ai adressé le 22 octobre dernier sous initiales “F. T.” . Dans son article, on relève en effet pas moins de vingt-deux fois le mot “Big Pharma” associé aux idées de complot, de surveillance et de contrôle (“contrôle social à la chinoise”), de “dictature vaccinale”, de “lobby Pharma”, de soumission des Etats à l’industrie pharmaceutique (“les états, tous les états, sont achetés par la Pharma”), invariant du thème complotiste (“Pharmas qui souhaitent diriger le monde et utiliser tous les humains sans exception.”), d’abus de pouvoir, d’enjeux financiers, etc. La collusion des medias, dont le quotidien qui accueille le blog de Madame Sandoz, avec le lobby pharmaco-médico-politique n’est pas en reste non plus.

        On pourrait prolonger cet exercice à d’autres mots-valise, comme ceux de “Task Force”, de “Conseil fédéral” (ou CF), ou encore d'”OFSP”. L’article précédent de Mme Sandoz, qui dépasse les 500 commentaires – sans doute le record absolu des interventions sur les blogs – ne compte pas moins de 44 occurrences de l’expression “Big Pharma”.

        Cet exercice paraîtra sans doute trivial, voire inutile à certains, pourtant il faut bien convenir que si tant de gens sans compétences scientifiques reconnues, en particulier dans le domaine médical, s’y prêtent, on doit alors se demander pourquoi le blog de l’un des très rares médecins, avec les docteurs Otten et Jeannot, à s’exprimer dans “ce journal – celui du docteur von Overbeck -, n’a reçu qu’une seule réponse à son article du 3 novembre dernier, “Nos problèmes de riches: les vaccins Covid-19!” , à ce jour, celle du docteur Otten. Comparé aux quelques 830 réponses données par ses lecteurs aux deux derniers articles de Madame Sandoz sur la question du COVID, n’y a-t-il pas là un exemple édifiant du fossé qui sépare le discours scientifique de la “vox populi”?

        1. Il n’y a pas de réponse à von Oberbeck parce qu’il ne publie pas les réponses. Votre interprétation est donc erronée et a effet de confirmer vos préjugés. Doit-on pour autant parler d’interprétation délirante ? Je laisse la question au psy du café du commerce.

          1. Merci à CEDH et aux autres intervenants d’éviter les invectives ad personam qui sont blessantes et n’ont pas leur place dans mon blog. Au besoin, je bloquerai ou enleverai de tels commentaires.

          2. Vous avez entièrement raison. La mention”.. au psy du café de commerce..” peut être comprise comme visant une personne en particulier. J’aurais mieux faits d’écrire “auX psyS du café du commerce”. Je le fais.

            Vous aurez relevé, je l’espère, que je ne fais pas partie de ceux qui sont taxés de délirants par A.LN. C’est ainsi que très librement je m’offusque de cet idée de faire passer pour fou ceux qui racontent n’importe quoi car c’est là l’antichambre de la schizophrénie soviétique et du goulag. D’ailleurs, faut-il envoyer au goulag ceux qui on raconté n’importe quoi sur les masques ou sur la durée d’efficacité des vaccins ?

            Pour finir taxer de fou ceux qui interviennent sur un autre blog, qui sont par définition en un nombre fort restreint, n’est-ce pas une attaque ad personam ?

          3. Je vous rejoins et mon commentaire vise à ce que le débat ne dérape pas et à vous éviter des attaques personnelles possibles malgré votre anonymat.

        2. à avatar A.LN alias F.T. (etc ?): Que pensez-vous des mots-valise comme “scientifique”, “fake news”, “complotiste”, “extrème droite”, “propagation”, “4e vague”, “surmortalité”? Que pensez-vous de la confusion habilement entretenu entre “cas positif”, “hospitalisé”, “soins intensifs”, “décès covid”, en utilisant des chiffres absolus difficilement comparables?

        3. Je vous surprendrai peut-être, mais je pense qu’assister des personnes ayant des troubles psychiques nécessitant une hospitalisation est tout à fait possible sans disposer de compétences en psychiatrie, et me suis toujours abstenu de procéder à des analyses des comportements sous l’angle médical. Mon but était de permettre aux personnes plus ou moins privées de liberté, pour leur bien et (ou) celui des autres, de vivre au mieux la période de leur hospitalisation. Je participais à l’application du traitement en suivant les indications des médecins psychiatre, l’informais, et c’était à eux d’interpréter les comportements et autres éléments pour évaluer si le patient « va mieux ou moins bien ». Dans ce métier d’infirmier, nous les anciens à la retraite, faisions confiance aux médecins, chacun œuvrait un peu comme à bord d’un navire avec ce qu’il était capable de comprendre pour bien agir. Mon travail me laisse aujourd’hui le souvenir d’un voyage heureux… On pourrait me reprocher un manque de compassion pour les passagers qui souffraient, qu’est-ce qui était alors heureux ? C’était le lieu des vrais espoirs (aussi des faux), du désir de guérir, de profiter des bons moments quand cela était possible, et même parfois donner la main au plus faible. Ce sont ces manifestations qui étaient heureuses. Il pouvait y avoir des cris, des plaintes, des rires qui finissaient en pleurs, mais ce n’était pas du tout la maison qui baigne dans la folie, comme souvent on se le représente pour n’y avoir pas vécu en bonne santé. Il y avait beaucoup d’humanité, et je ne désigne pas en particulier les soignants où les personnalités ternes ne se révèlent pas moins qu’à l’extérieur.

          Après avoir trop parlé, c’est mon gros défaut excusez-moi, j’arrive sur le sujet du savoir vivre ensemble, et du « délire d’interprétation » que vous diagnostiquez dans ces malheureuses vagues qui semblent dépasser la raison. Le navire tangue parce qu’à mon avis chacun se prononce en ne sachant ou ne comprenant pas grand-chose, et veut agir pour son bien et celui de tous. Le voyage dont je parle plus haut était pour moi heureux et plein de sens, aujourd’hui je suis à la retraite, la suite du voyage hors de la « maison des fous » m’apporte déception et tristesse. Ce n’est pas à un délire que j’ai l’impression d’assister, mais à un manque de sensibilité, d’humanité, ces qualités même qui se manifestaient chez bon nombre de passagers et dans l’équipage du navire de la clinique psychiatrique, où les vrais malades étaient retenus, soignés, et où les femmes de ménage, aides infirmières, infirmières, cheffes infirmières, et médecins étaient conscients des limites de leurs compétences. Les infirmières ne réclamaient pas de prendre parti aux prises de décisions, ce qui revalorise assurément la profession, mais dans l’intérêt des patients j’en doute grandement. La participation de tous, à l’hôpital, s’étend maintenant au public qui ira voter pour nous protéger de la possible folie des chercheurs et des médecins. Personne n’est fou, c’est le système qui peut de moins en moins fonctionner.

          (Dr Otten, je renouvelle ma proposition si ce commentaire prend trop de place)

    2. Vous êtes en guerre contre la société civile pour croire que l’ensemble de la communauté scientifique mondiale est soit incompétente, soit corrompue?

      1. @MP

        Ce que vous dites n’est pas faux. Mais il faudrait retourner le raisonnement.

        Il y a bien une guerre, mais c’est la communauté scientifique mondiale incompétente et corrompue, qui est en guerre contre la société civile. Pas l’inverse.

        L’agresseur est la communauté scientifique abide d’argent et hostile, qui veut imposer le vaccin obligatoire ad vitam æternam. L’agressé est la société civile, qui se défend.

        Heureusement il y a aussi des scientifiques honnêtes conm les profs Raoult, Péronne, Henrion-Claude en France, Harvey Risch, le Dr McCullough et d’autres aux USA.

        Il n’y a pas de consensus scientifique. Il y a les scientifiques dont les revenus et les carrières dépendent de la Pharma. Ceux-ci sont en guerre contre la société civile. Et il y a ceux qui n’ont pas de conflits d’intérêt et qui disent la vérité. Ceux-ci sont du côté de la société civile.

        En Suisse, malheureusement, les médias et le pouvoir sont aux mains des lobbies Pharma et agissent contre le bien public par des agences de propagande telle que la Task Force.

        Il faut cesser cette guerre. C’est l’agresseur qui doit jeter les armes, pas l’agressé, qui est contraint de se défendre.

        1. @Arrêter le massacre:
          – merci de lire ma déclaration d’intérêt dans le PS1 (je n’en ai pas)
          – la communauté scientifique académique comme les médecins praticiens n’ont pour l’essentiel aucun lien d’intérêt. 90% voir plus soutiennent la vaccination.
          – Raoult a été interdit de publication pour mauvaise pratique scientifique et est sous enquête pour un essai clinique “clandestin”.

          1. On vote OUI à loi “Modification du 19 mars 2021 de la loi COVID-19” qui contient une série de mesures responsables et proportionnées contre l’épidémie et de nombreux soutiens à l’économie, à la presse et au monde culturel.

          2. @ Luc Otten

            Une précision. Si le référendum était accepté, la modification du 19 mars 2021 soumis au referendum tomberait le 19 mars 2022. Sinon elle tomberait le 31 décembre 2022.

            Si l’on avait confiance en nos autorités on devrait accepter la loi. Mais peut-on avoir confiance en nos autorités ? Par exemple, on refuse la délivrance d’un certificat covid aux étudiants testés négatifs. Il s’agit là d’une des minables contraintes vaccinales imputables au Conseil fédéral puisque il a laissé les cantons décider. Il s’agit bien d’une contrainte voulue et non d’une contrainte inhérente au certificat covid. Elle est constitutionnellement douteuse pour être disproportionnée au vu du but qu’il est permis d’atteindre avec cette mesure, qui ne peut être la contrainte vaccinale. Au vu d’un système juridictionnel défaillant, on le saura peut-être à la rentrée 2022.

            Si celui-ci veut une contrainte vaccinale, qu’il le fasse, la loi lui donne la possibilité de la décréter obligatoire pour les personnes à risques (indiscutable) et pour les hubs de transmission (discutable au vu de l’efficacité du vaccin inférieure à un FFP2 et donc il faut être parcimonieux).

          3. @ Burkart

            Confiner les non vacciné. Pas d’accord. Un non vacciné de 25 ans a beaucoup moins de chance de finir à l’hôpital qu’un vacciné de 75 ans. De plus, il suffit d’imposer un FFP2 pour qu’il transmette pas, plus qu’un vacciné qui s’en fout. Enfin, le vacciné/guéri doit, pour promener le chien ou acheter le journal, être muni de son Nachweiss à présenter sur-le-champs à l’une des deux patrouilles de l’arrondissement, faute de quoi il risque une amende dépassant 1’000 euros. Le Nachweiss pouvant-être un certificat de vaccination pas forcément un QR-code.

            La mesure autrichienne ne change pas beaucoup la situation au vu du régime antérieur comportant déjà des exigences 2G, voire 2G+. Maintenant ils ne peuvent pas aller dans les magasins, sauf supermarché, pharmacie, poste et banque. Ils ne pourront se regrouper sur la voies publiques (contrôlable et anti-jeune). Il ne pourront rendre visite en un autre foyer (incontrôlable puisqu’ils peuvent se promener et cela favorise les vieux et les riches).

            De toutes les manières, outre que d’être discriminatoire car créant une inégalité poursuivant un but inadmissible (obligation vaccinale) cette mesure est inapte à atteindre le but sanitaire visé au point que l’Autriche va introduire un couvre-feu, si ce n’est un lockdown pour tous.

          4. 1. Il faut déployer de grands efforts pour le rappel vaccinal de ceux qui le veulent. Avec une priorité donnée à ceux qui en on le plus besoin. Les équipes mobiles doivent se consacrer à la troisième dose et non pas à la vaccination dans les cours de récréation. Ce retard tue et remplit les hôpitaux. Il y a 10 jours, il tuait une personne par jour et maintenant plus.

            2. Pour déterminer qui doit recevoir un rappel, une dosage des IgG peut être utile. Dès lors cet examen doit être remboursé par l’assurance maladie /Confédération s’il est prescrit par un médecin. Le même test doit être remboursé pour les jeunes candidats à la vaccination.

            3. Il faut en principe espacer la durée entre des deux premières doses à 6 semaines (maximum selon l’AMM; 8 serait mieux).

            4. S’agissant du certificat covid sur la base d’anticorps, il faut être nettement plus exigeant que les autrichiens (15 BAU/ml, sic!).

            5. Il faut passer au 2G+ (vacciné ou guéri et test) en certains lieux. Maison de prostitution. Boîtes de nuit. Personnel prenant la parole dans les églises.

            6. Le certificat covid doit devenir sérieux. Plus de dispense pour le personnel ou pour les moins de 16 ans. Mesures de protection dans un tel espace sauf pour lui de choisir d’être 2G+. Bref, stop au pass(oire) sanitaire.

            7. Les mesures générales existantes doivent être appliquée et les tricheurs sanctionnés.

            8. Il faut passer au télétravail.

            9. La vaccination des plus fragiles (70+ par exemple) doit être obligatoire dès maintenant. S’il ne sont pas vaccinés, ils seront, si nécessaire, soumis à un confinement et soutenu dans ce confinement car le confinement n’est pas une punition mais une mesure sanitaire.

            10. Il faut remplacer les masques plus ou moins de type II ou en tissu par des masques FFP2.

            De toutes les manières il est probable qu’il faudra refaire un confinement. Ce qui n’est pas en échec de la vaccination car sans la vaccination nous serions déjà confiné avec des hôpitaux submergés au vu de ce que delta se propage plus facilement et envoie plus facilement à l’hôpital. Le couvre-feu est aussi envisageable. Ces mesures doivent être rapidement décidées, avant et non pendant la catastrophe comme lors de la 2ème vague.

          5. @CEDH,

            Concerne votre dernier post avec une série de mesures.

            Je suis assez d’accord avec vous dans l’ensemble à part sur le 2G car il vaut mieux tester et autoriser les non-vaccinés que perdre le contrôle sur cette population qui trouvera d’autres moyens.

            D’ailleurs, renforcer la stratégie de tests (gratuits et pour tous) a été un succès dans le passé et devrait être rétabli au lieu de servir de moyen de pression pour la vaccination.

            Cela m’amène à un point important qui manque dans votre proposition: obtenir l’adhésion de la population pour appliquer ces mesures. Car une mesure mal appliquée est totalement inefficace.

            Or, par peur de discréditer les vaccins et gagner une votation, les autorités ont donné le sentiment que, pour les vaccinés, la pandémie était derrière nous.

            Comment faire accepter, dès lors, le port du masque FFP2 alors qu’une majorité de personnes se contentaient d’un morceau de tissu découpé dans un vieux slip stocké dans la poche arrière du pantalon, valable 6 mois et porté sous le nez ? Cette personne s’approchait alors de vous à 10 cm en hurlant “j’ai mis mon masque, rien à craindre”.

            La campagne s’est bien trop focalisée sur le vaccin et maintenant sur la 3ème dose. Le mal est fait et les cas remontent en flèche même dans les pays avec 90 % de vaccinés.

            Un nouveau semi-confinement n’est donc pas improbable et cela ne sera pas “la faute aux non-vaccinés”.

            Mais tout cela n’est à nouveau que gestion de crise alors que nous avons eu 6 mois de répit pour nous préparer !

            Les vaccins ont-ils été adaptés ? NON

            On ne gagne pas un marathon en faisant un 100 mètres épuisant tous les 1/4 d’heures. Il est temps d’avoir une stratégie qui utilise chaque outil disponible à bon escient et de développer ceux qui nous manquent encore (traitements).

            Il y a aussi beaucoup à faire dans la prévention dans les locaux intérieurs (aération, détecteur CO2, filtration FFP2, etc).

            L’OMS nous avait pourtant prévenu en début d’année: on ne viendra pas à bout de cette pandémie qu’avec la vaccination. Les marchands de vaccin ont décidé que nous étions tous des clous car il vendaient de marteaux…

            Et les autorités ont suivi…

  9. Si l’on regarde de manière neutre et objective en prenant toute la distance et temps nécessaires les arguments et “faits” officiels vs les arguments et “faits” des “complotistes” et qu’on les compare aux faits, force est de constater, n’en vous déplaise, que les complotistes ont très majoritairement raison.

    J’ai personnellement perdu toute confiance au système médical moderne et aux pseudos-experts tels que vous peu après le début de cette crise car vous n’avez visiblement pas de bonne foi pour reconnaitre vos erreurs et à force de répéter la propagande officielle vous vous êtes convaincus vous-mêmes de certaines bêtises qui n’ont rien de scientifique ou de logique en soi, de la pure idéologie.

    Dans tous les cas, on va voter concrètement pour ou contre un régime totalitaire où l’on peut isoler totalement des gens pour la seule et unique raison qu’ils refusent un “vaccin” expérimental. C’est de la pure folie et vous pouvez raconter ce que vous voulez mais ça ne rendra pas la chose saine, loin de là.

    La seule chose réellement inquiétante est le fait qu’à chaque fois qu’un tel clivage a eu lieu et qu’une partie de la population a été autant stigmatisée, cela s’est terminé par une guerre et des horreurs.

    Continuez ainsi et vous aurez toute la violence que vous voulez, et en serez pleinement responsable.

  10. “: à lire le très bon post du Dr Jan von Overbeck sur la vaccination paru le 3 novembre 2021 « Nos problèmes de riches : les vaccins Covid-19 ! »

    Aka le roi des censeurs.

    Vous croyez vraiment qu’une seule personne a voulu commenter son blog? Je trouve nul de publier un blog, puis de publier qu’un unique commentaire. Surtout qu’il a commis plusieurs fautes factuelles.

  11. Fake news dans les deux camps ? Il me semble que l’étude que vous citez date un peu. Un grand quotidien a dévoilé les chiffres d’une autre étude qui est aussi confirmée dans The Lancet.

    Après 6 mois, l’efficacité contre la forme symptômatique avec 2 doses Pfizer tombe à 47 % entre 4 et 6 mois et est autour de 20 % après 7 mois. Il n’y a quasiment plus d’efficacité à 10 mois. Heureusement, l’efficacité contre les formes graves reste assez élevée mais chute tout de même après 10-12 mois (6 mois pour les personnes vulnérables).

    Ces données sont d’ailleurs utilisées par Pfizer pour promouvoir une 3ème dose,

    Nous avons donc un bon outil pour protéger les personnes vulnérables (90 % des hospitalisations) et un outil médiocre contre la propagation du virus.

    Pourquoi médiocre ? Car la bien plus haute contagiosité du Delta nous place dans la même situation qu’en début de pandémie avec la souche de base même après vaccination de la totalité de la population (jeunes et enfants dès 0 ans compris). Un vaccin qui protège de la contagion à 50 % est neutralisé par un virus bien plus contagieux.

    Les données après le “booster” en Israël sont bonnes mais la protection suit la même courbe descendante, le taux de protection moyen reste donc insuffisant pour empêcher une progression du taux de reproduction (on restera avec un taux moyen insuffisant même avec un rappel tous les 6 mois).

    La seule solution consiste à rétablir le port du masque à l’intérieur quand les gestes barrières ne sont pas possibles ou l’aération insuffisante.

    Or je viens de recevoir une invitation pour un séminaire en présentiel (plusieurs centaines de personnes) qui précise que, conformément aux instructions sanitaires officielles, mon certificat Covid sera demandé mais que le masque pourra être enlevé à l’intérieur après le contrôle !

    Par ailleurs, si stopper l’infection avec une stratégie “vaccin pour tous les 6 mois” semble illusoire, pourquoi ne pas concentrer l’usage du vaccin sur les populations à risque avec des rappels à la fréquence appropriée à cette classe d’âge (l’immunité baisse plus vite pour ce groupe) et accepter une circulation plus rapide dans les autres groupes de la population (notamment les enfants) mais qui peut toutefois être contrôlée par des stratégies complémentaires de tests et l’usage du masque dans certains cas.

    On éviterait ainsi une implosion de la société.

  12. Bonjour,

    Malgré le cherry-picking de cet article, qui consiste à sélectionner des affirmations farfelues pour les présenter comme le quantum de croyances de tout non-vacciné, je suis surpris de vous voir questionner des éléments aujourd’hui admis… il aurait été facile de ne sélectionner que des absurdités similaires à celles de votre premier paragraphe. Mais dans le second, vous présentez comme mensongères des affirmations factuelles.

    1) “le vaccin n’empêche pas la contagion ».
    La citation est claire et signifie: on peut transmettre le covid en étant vacciné. C’est factuel. Soutenez vous que le vaccin empêche la contagion? (empecher n’est pas réduire)

    2) “les vaccins n’empêchent pas l’infection».
    C’est factuel. Votre post contient un screenshot d’un document anglais, dans lequel l’administration identifie également le statut vaccinal des contaminés. Comme il y a des contaminés vaccinés, la déclaration est factuelle. Soutenez-vous que le vaccin empêche l’infection? (empecher n’est pas réduire)

    J’apprécie cependant votre effort de contribution, et fonde souvent mon opinion sur les mêmes sources que celles que vous avancez. Il semble par contre contreproductif de concentrer l’attention des lecteurs sur les arguments qui ne sont que ceux d’une frange extreme de la population. Pas besoin d’etre platiste pour douter du bénéfice du vaccin pour son enfant, il existe des arguments valables sur le bénéfice/risque, et prétendre qu’ils n’existent pas enferme certains encore plus dans leurs convictions, rendant l’absence de réponse à leurs légitimes questions encore plus criante.

    A ce propos, je voulais solliciter votre explication sur le tableau anglais joint à votre article:
    comment le chiffre d’efficacité à 99% contre l’hospitalisation (face au delta) peut-il être réconcilié avec les données de ce même pays qui montrent le statut vaccinal des hospitalisés (au delta) ? le chiffre de 99% ne devrait-il pas se traduire par une sur-représentation (fois 100 pour 99%) des non-vaccines en hospitalisations par rapport aux vaccinés? (en semaine 50, sur la source que vous citez vous-même, on dénombre 3’532 hospitalisations sur 8’134 concernant les non-vaccinés, soit 43%. Or, ils représentent 25% de la population, donc le vaccin a divisé par 2 environ le taux d’hospitalisation de la population vaccinée par rapport à leurs concitoyens non-vaccinés (dans l’hypothèse d’une circulation similaire du virus au sein de la population indépendemment du statut vaccinal, meme si le message officiel est que le virus circule bien plus activement chez les non-vaccinés)
    Peut-etre le “taux de protection” est-il le fruit d’un calcul plus complexe que l’approche simpliste que j’avance… pourriez-vous svp expliquer à vos lecteurs comment se définit la “protection” face a l’hospitalisation? si on a 2 fois plus de chance d’etre hospitalisé sans vaccin, mon intuition est que le taux de protection est de 50% (1/50% = 2)… mais je suis dans l’hypothese que le taux de protection est évalué en comparant la “sur-hospitalisation”, ce qui n’est vraisemblablement pas le cas.

    (Attention, je vous concède que ma question contient un piège: je suis persuadé que la meilleure réponse sanitaire passe par un “ciblage” de la vaccination sur les catégories fragiles identifiées depuis maintenant 18 mois. Je parie que l’efficacité de la protection est bien supérieure chez les personnes fragiles, et négligeable chez les bien-portants. Mais reconnaitre cela impliquerait de recalculer le bénéfice du vaccin par catégorie de population, ce qui rendrait criante l’absurdité des “chiffres moyens sur l’ensemble de la population”, qui sont les données completement biaisées qui guident l’action des politiques depuis le début. Reconnaitre qu’il existe des spécificités selon les catégories de personnes remet completement en cause tout le discours officiel qui utilise les memes chiffres de bénéfice et de risque pour convaincre un enfant de 12 ans et un octogénaire diabétique. On sait exactement aujourd’hui (depuis 1 an à vrai dire) la proba de finir en réa covid, selon son age et ses comorbidités. On pourrait décider de mettre en place une stratégie fondée sur le risque d’hospitalisation par catégories de personnes. Mais en faisant cela, il faudrait reconnaitre que le bénéfice pour la société de vacciner un comorbide est bien supérieur à celui de vacciner un enfant. Ce qui est 100% à l’encontre du message officiel, qui encourage à vacciner les enfants sur base de chiffres d’hospitalisation du reste de la société -les enfants n’étant pas concernés par les hospitalisations, ou pas plus que pour d’autres maladies courantes, comme la gastro qui a fait plus de victimes enfants que le covid depuis 2 ans)

    J’en profite pour vous souhaiter une belle et heureuse année 2022!

    1. Bonjour,
      En vous remerciant pour vos voeux que j’ai plaisir à vous retourner et votre longue contribution, voici quelques éléments de réponse à vos questions:
      – Les affirmations de type catégorielle “le vaccin n’empêche pas la contagion » et “les vaccins n’empêchent pas l’infection» sont émises par des activites opposés à la vaccination pour jeter le doute alors que la situation du monde réelle est une réduction du risque. Dans le post sur Socrate, j’explique plus en détail cette problématique
      – les données anglaises sur la réduction des risques portent sur des valeurs des premiers mois post vaccination alors que les données d’automne le sont bien des mois plus tard. Ceci explique la différence des chiffres que vous avez bien vue.
      – Pour les bénéfices par tranche d’âge, les données chiffrées sur l’épidémie en Suisse mise à jour quotidiennement sur le site du Temps.ch montrent la réduction du risque par tranche d’âge pour l’hospitalisation. On voit ainsi un bénéfice claire même pour les 30-39ans. En fait des données précédentes montraient aussi un tel bénéfice pour les 10-19 ans; de souvenir la réduction était démontrée pour toutes les tranches d’âge et variait entre 6x et 20x selon les tranches d’âge. Le moindre bénéfice avait lieu chez les plus jeunes et les très âgées.
      – La vaccination ciblée uniquement chez les personnes à risque ou uniquement les plus de 40 ans ou les adultes ou les plus de 12 ans est un débat qui doit se baser une analyse risque pour chaque tranche d’âge, facteurs de risque, probabilité d’attraper l’infection et le risque vaccinal. Ces données s’affinent avec le temps et l’accumulation des données cliniques (études cliniques interventionnelles et observationnelles, épidémiologie et pharmacovigilence). Une telle analyse a été ainsi faite par les autorités américaines pour prôner la vaccination dès 5 ans. En Suisse, la situation des hospitalisations pédiatriques liées au COVID et la stratégie vaccinale est différente car les taux d’hospitalisation des enfants suisses avec infection lié au COVID serait 10x plus faible qu’aux USA. Pour les enfants avec COVID sévère en France, j’ai la notion suivante sans avoir vérifié la source: 80% des rares cas n’ont pas de facteur risque identifié.
      – il existe pour une part une “tradition différente” en les divers pays occidentaux: ainsi les Etats-Unis et la France sont plus interventionistes alors que la Suisse et les pays nord-européens sont plus libéraux et prônent “plus de choix individuel”. Finalement, le Royaume-Unis fait souvent des analyses risques poussées et transparentes, avec aussi une analyse impitoyable du rapport coût/bénéfice ce qui pousse à refuser certains traitements aux sujets britanniques sous régime NHS.

      1. Merci de votre prompte réponse!

        Je concède que les affirmation catégoriques n’ont pas leur place dans ce contexte complexe. Mais, les mots ont leur importance, et le diable est dans les détails.

        Je suis heureux de voir que les données selon age et comorbidités sont suivies par les professionels comme vous. Cependant, il est triste de voir que notre politique de santé ne s’est pas appuyé dessus, puisque le message officiel s’adresse à tout le monde sans distinction.

        Cependant, ma question demeure, et s’applique également aux chiffres que vous avancez dans votre réponse: comment réconcilier le chiffre de 99% avec celui observé dans la pratique?
        –> Vous mentionnez que “la réduction était démontrée pour toutes les tranches d’âge et variait entre 6x et 20x” (je n’argumente pas vos chiffres, j’arguerai juste que certaines études, US et HK notamment, ne donnent pas de bénéfice pour certaines tranches de la population. Je n’entre pas non plus sur le débat de la significativité de la réduction: diviser par 6 vos chances de mourir du covid est significatif seulement si vos chances de mourir initialement sont déja significatives: acheter 6 tickets de loterie multiplie vos chances d’etres millionaire par 6, pourtant vous ne vous dites pas que vous allez gagner juste parce que vous avez achete plein de tickets. Vous savez que de toute facon, la proba est minime, et l’impact du multiticket sera insignifiant sur la réalité)

        Mathématiquement, les chiffres de votre réponse sont toujours incompatibles avec les chiffres mentionnés dans votre article.
        (Puisque 95% de réduction correspond à une réduction x20 qui est la borne haute de la fourchette que vous avancez.)
        Il est impossible que la moyenne soit égale à la valeur maximale… (enfin c’est possible mais cela veut dire que toutes les valeurs sont égales, égales à la valeur maximale)

        Les chiffres officiels que nous utilisons sont, au mieux, mal calculés, au pire trompeurs, et quand ils sont revus à la baisse, ne sont pas clairement communiqués aux citoyens. C’est un problème.

        Bien à vous

      2. Bob a, me semble, raison sur un point. La RRR, à savoir la réduction de risque relatif dont se fait échos la presse c’est bien, mais la réduction de risque absolu doit être communiquée à chaque candidat à la vaccination, faute de quoi son consentement risque fort bien de ne pas être éclairé.

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