Le port du masque est efficace pour réduire la transmission, le vaccin aussi

Pour lutter contre la pandémie, une série de mesures préventives contre le SARS-2 a été prise et les mesures sont combinées pour augmenter l’efficacité de ces mesures de santé publique. En effet chaque mesure est imparfaite avec des trous laissant passer le virus et la multiplication des couches permet de diminuer de manière efficace le risque d’infection, comme expliqué dans un de mes posts de mars 2021. Remis en cause par les partis nationalistes dans divers pays, l’obligation du port du masque est régulièrement attaquée. Qu’en est-il des preuves scientifiques ?

Contrairement à une idée répandue, il existe une série d’articles médicaux montrant que la transmission est réduite par le port du masque. Deux études sont à relever :
une étude de type metanalyse –ce qui permet un niveau de preuve élevé- a été publiée en juillet 2021 et montre clairement que le port du masque chez les soignants réduit la transmission de 70%. C’est une nouvelle importante pour les patients et résidents de maison de retraite.
– une étude en cours de publication a été commentée dans la prestigieuse review Nature le 4 novembre 2021. Cette étude montre une réduction de 48% du risque de transmission par le port du masque lors de contact prolongé. Le bénéfice est particulièrement élevé lors de contact prolongé (3 heures), hors cercle familial, en milieu fermé et envers les personnes non-vaccinées.

Il est frappant et logique de voir que le port du masque protège particulièrement l’entourage non-vacciné. Cela amène à la question de la vaccination comme moyen de prévention de transmission. Contrairement à certaines propagandes, de multiples études épidémiologiques montrent que la vaccination réduit la transmission du virus. Telle cette étude sur le variant delta sortie le 14 octobre 2021 (moins 63% transmission dans la famille), une autre étude publiée en août 2021 (moins 71%), encore une autre en septembre 2021 (moins  66% selon le CDC,) ou finalement une étude tout récemment publiée le 28 octobre 2021 dans le prestigieux médical NEJM avec moins 60% de transmission par les soignant envers leur famille.

L’efficacité de ces deux mesures (masque et vaccination) n’est pas absolue et le niveau de preuves scientifiques peut encore être amélioré. De plus, il y a des débats entre professionnels et des preuves à obtenir telles pour des combinaisons de mesures. Citons le port du masque avec la vaccination pour lutter contre les infections hospitalières ou pour protéger les personnes à risque comme suggéré par la directrice du CDC (Center for Disease Control, USA), ou encore le « certificat covid » pour éviter des clusters d’infection. On peut toutefois prédire sans risque de se tromper que l’usage du certificat en restaurant où le port du masque est impossible fournit une meilleure protection que son absence. De même, le certificat avec le masque pour les soignants hospitaliers est la mesure de protection minimale à défaut de vaccination des soignants qui demeure une obligation morale à mon avis.

Au delà de certaines questions en suspens, les données scientifiques sur le port du masque et la vaccination pour diminuer la transmission du virus sont solides et permettent de justifier des mesures de santé publique telle l’obligation du port du masque, la promotion de la vaccination, leurs combinaisons et aussi le certificat covid.

PS1: je n’ai ni ai eu aucun lien d’intérêt avec la pharma ni pour les vaccins à mRNA anti-infecteux.

PS2 : un article par Sylvie Logean dans le Temps du 26 octobre 2021 fournit un résumé accessible et de qualité sur la réduction de la transmission du COVID-19 grâce à la vaccination-

 

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Luc Otten

Luc Otten est médecin et biologiste. Après 15 années de recherche académique, il a travaillé 7 ans comme analyste financier puis comme venture capitaliste dans le domaine des sciences de la vie. Depuis 2015, il travaille dans le monde des start-ups en biotechnologie dans des positions opérationelles le plus souvent.

18 réponses à “Le port du masque est efficace pour réduire la transmission, le vaccin aussi

  1. Pour une fois je ne peux que vous suivre. Il y a lieu de combiner les mesures. La vaccination diminue la transmission, l’ampleur de cette diminution dépend de nombreux facteurs. Dès lors il est inutile d’épiloguer sur l’efficacité exacte. Par contre, il est clair que la vaccination double dose est impropre à supprimer à elle seule l’épidémie. Dès lors d’autres mesures sont nécessaires. Aération/filtration, distanciation, mains, masques.

    Mais quel masque ? Un masque FFP2 (ou mieux) est nettement supérieur, ce déjà parce qu’il pallie les carences des autres et protège celui qui le porte. Il est urgent que les personnes éligibles à une troisième dose portent ce type de masque tant que celle-ci n’a pas déployé ses effets ou, s’il choisissent de ne pas se faire injecter une troisième dose, tant que la situation ne s’améliore pas sérieusement.

  2. A mon avis, la question central n’est pas la diminution maximale de telle ou telle variable. Mais la balance des risques, en réalisant que le virus continuera sans doute à circuler.
    Le port du masque comporte aussi des risques s’il est mal porté, notamment d’hygiène (bactéries, champignons), qui peuvent se révéler catastrophiques sur des populations déjà fragiles. Il peut aussi entraîner des problèmes de développement chez les enfants.
    Quant au vaccin, les risques pour la santé à long terme sont bien réels. Cela ne peut être ignoré ou minimisé plus longtemps.
    Dès lors, la stratégie ne devrait pas être l’éradication de la maladie (ce qui nous amènerait à des décisions gravissimes au niveau politique), mais la meilleure santé relative des population, en prenant en compte les divers risques pour la personne. Il n’y a pas d’autre voie raisonnable et tenable à long terme. C’est une voie réaliste, qui responsabilise les citoyens, même si elle est plus pénible politiquement (pas de solution simpliste en vue).
    Par ailleurs, comme l’obésité semble être un facteur très important d’aggravation, il est incompréhensible qu’aucune politique ambitieuse ne soit menée pour diminuer ce risque évident, notamment avec des programmes auprès de la jeunesse.

    1. merci de fournir des références scientifiques pour vos affirmations:
      – le risque éventuel du port du masque (bactéries et champignon; développement des enfants dès 12 ans, âge pertinent pour la Suisse)
      – les risques apparaissant tardivement lors de vaccination (hors infection éventuellement non prévenue voir agravée)
      Personnellement, je serais ravi de les connaître.

      1. Vous exigez des études précises préalables à la réflexion. C’est un argument qui masque l’absence d’objections et la recherche d’un alibi formel. Il n’existe pas une étude précise pour chaque situation pratique. Il existe encore moins d’études sur les conséquences plus larges de telle ou telle mesure, pour une épidémie qui est en cours.
        Vous ne semblez pas émettre beaucoup de doutes sur les stratégies adoptées que vous jugez globalement pertinentes. Nous verrons bien ce qui se passera cet hiver et ce printemps.
        Quant aux risques avérés de la vaccination, niez-vous qu’il y ait des effets indésirables relativement nombreux et variés à ce jour?
        Or, plus le temps passe, plus d’autres effets indésirables se révèleront – notamment les effets de long terme, dont les fabricants eux-mêmes ont signalé qu’ils étaient INCONNUS.
        Et lorsque les études que vous réclamez verront le jour, il sera trop tard pour réagir dans un sens ou dans l’autre.
        D’ici là, l’observation, la déduction, la prudence et l’esprit critiques demeurent donc tout à fait légitimes à mes yeux, même à une petite échelle.

        1. Vous pensez réellement que les risques de la vaccination sont plus importants que ceux liés à la maladie ? Car le problème est là: ou vous vous faites vacciner ou vous attrapez la maladie ! (Si ce sont les deux, alors parler du risque de la vaccination devient un non-sens). En bref, vous ne pouvez pas, si vous voulez être logique, parler des risque de l’un sans parler des risque de l’autre.
          Il n’est pas non plus logique de citer des rumeurs en prétendant que les études n’existent pas.
          Et les effets à long termes de la maladie sont eux aussi INCONNUS. Quoique !

          1. La question n’est justement pas d’opposer covid et vaccination. Mais de réfléchir à la santé générale des populations – qui seule permettra de juguler l’épidémie.
            A partir du moment où la vaccination actuelle n’immunise pas et qu’elle engendre des effets indésirables divers et variés, cela s’ajoute au Covid, qui, visiblement, continuera d’exister.
            Ce n’est pas soit l’un, soit l’autre, mais l’un ET l’autre.
            De mon point de vue, il n’est pas sans risque de recommander la vaccination des personnes jeunes et en bonne santé avec des vaccins qui ont autant d’effets indésirables attestés à court terme (il ne s’agit pas de rumeurs, mais des chiffres de Swissmedic).

          2. Ceci est votre opinion. Celle de plus de 80% des médecins suisses est que la vaccination aide à sortir de la crise.
            Par ailleurs votre raisonnement ” la vaccination actuelle n’immunise pas …” est un paralogisme ou dit autrement un sophisme. Pour en savoir plus, merci de lire mon post du 12 novembre 2021: Socrates n’est pas un coronavirus

          3. Le monde n’est ni noir ni blanc. Tout acte médical est une pesée d’intêrets. En cas de doute, il faut s’abstenir.

            La Covid est une maladie terrible: bénigne la majorité du temps et pour beaucoup, elle peut aussi tuer ou vous laisser gravement handicapé.

            Le vaccin dont on minimise les effets secondaires pour des raisons assez évidente peut aussi être terrible pour certains.

            Le rôle du médecin est de supporter le patient dans cette pesée d’intérêt. En cas d’incident, le patient accepte les conséquences de son choix éclairé. D’ailleurs, souvent une déclaration de consentement est requise.

            Le médecin doit être supporté par la recherche qui affine sa connaissance avec les statistiques collectées pour l’identification des groupes à haut risque aussi bien pour la maladie que pour les effets secondaires du vaccin.

            C’est ce processus que le “rouleau compresseur vaccin pour tous en 9 mois” dans des vaccinodromes a impacté. Avec un seul mot d’ordre: viser le plus haut taux à tout prix.

            Plus aucun médecin n’ose donc émettre un doute sur le vaccin qui est recommandé dans toutes les situations. La plupart des effets secondaires sont niés ou jugés non corrélés au vaccin.

            D’autre part, il faudrait que ce choix reste possible. Or, avec la pression politique et sociale, la voie choisie est celle de la discrimination des non-vaccinés par un outil politique.

            Il est vraiment dommage que plus d’effort de soient pas consacrés à ces analyses de risque en dehors de tout conflit d’intérêt car mieux cibler les patients à vacciner en priorité et travailler sur des améliorations des vaccins ainsi que le mode d’administration est vital à moyen/long terme.

            Exemple: combien de personnes ont été informées qu’il faudrait éviter un effort physique intense dans les 10 jours qui suivent la vaccination ? On aurait peut-être évité quelques incidents sur les stades notamment chez les jeunes.

            Autre exemple: on manque encore de connaissances sur la vaccination des enfants (2-5 et 5-12), pourquoi alors en faire une priorité alors que l’immunité collective est un leurre. Utilisons ces doses pour accélérer la 3ème dose des seniors dont l’efficacité du vaccin est à échéance.

            Il faut donc rendre une certaine liberté au médecin et au patient.

            Ce n’est pas une discussion de pro/antivax polarisée mais bien de déterminer “pour qui”, “quand”, “comment”, “dans quel cas” et “pourquoi”.

            On appelait cela l’exercise de la médecine dans le temps.

        2. Les références scientifiques que je demande ne sont pas des études cliniques définitives mais simplement des publications scientifiques permettant de formuler certaines hypothèses ou de pouvoir estimer la probabilité ou la gravité d’un risque. Après, les raisonnements par inférence et non pas déductifs permettent d’avancer.
          A ce stade, votre raisonnement n’est guère supporté par des évidences scientifiques.

          1. Le plus grand risque, c’est justement celui qui n’a pas été pris en compte – à savoir celui des effets à long terme.
            Si l’évaluation de ce risque n’a pas été fait correctement, les effets seront gravissimes.
            Dès lors, vu que les effets à court terme existent et qu’ils ne sont pas négligeables, et que ce vaccin ne confère pas une immunité complète, il est raisonnable de ne pas pousser plus en avant la vaccination des personnes jeunes et en bonne santé.

        3. Ce qui devait nous amener à fameux principe (scientifique ?) de précaution:
          ne pas vacciner les enfants et les nourrissons qui ne risquent pas grand chose de la maladie uniquement pour améliorer notre score vaccinal international…

          Tout cela parce que le vaccin n’a pas l’efficacité promise et fait face à un variant au taux de reproduction bien plus élevé.

    2. “Quant au vaccin, les risques pour la santé à long terme sont bien réels.” pouvez vous en dire plus?

      1. Le décrochage temporel de l’efficacité des vaccins contre la contamination doit être expliquée. Il est admis à ce jour que ce décrochage découle de l’irruption du variant delta. Cependant, les dernier chiffres britanniques mettent à bas cette explication. Par contre, ils sont très compatibles avec l’existence d’un phénomène de facilitation diachronique. Diachronique parce que le virus delta n’existait pas lors de la conception du vaccin dirigé contre le variant wuhan-historique qui donc ne le prend pas en compte. Cette hypothèse je l’ai faites il y a longtemps sur ce blog, esprérons que je me trompe.

        Mais cela me comforte dans l’idée que l’on doit êre infecté et réinfecté par ce virus, quitte à être au préalable vacciné.

        1. Vous confirmez donc que le vaccin devrait être adapté au variant Delta qui est apparu il y a maintenant un an ! Mais que l’on propose des rappels tous les 6 mois avec un vaccin obsolète donc potentiellement moins efficace ?

  3. Je trouve dommage que les messages de prévention n’insistent pas pour que le masque soit porté depuis le nez. Je vois trop souvent des personnes qui mettent ce masque de manière symbolique, avec parfois le bord supérieur entre les lèvres. Je pense cependant qu’une partie seulement de ces personnes changerait d’habitude en comprenant qu’en milieu fermé l’aérosol expiré est une voie de contamination, les autres mettent ce masque comme l’automobiliste qui, au début de l’obligation de mettre sa ceinture, la plaçaient en travers de sa chemise sans la verrouiller. D’autre part, je suis agacé qu’aux caisses de certains commerces le panneau de plexi est presque inutile en rapport de sa taille, et le caissier ou la caissière pense pouvoir se permettre de garder le masque sous le nez grâce à cette petite vitre.
    Je déplore que les autorités édictent des règles sans les assortir de contrôles plus fréquents et précis. Je vois la peine que se donnent les décideurs de la prévention routière en plaçant partout des panneaux lumineux avec un émoji qui sourit ou fait la tête après 22h si les 30 km/h sont dépassés dans les rues habitées. Les montants financiers consentis pour ces nombreux radars d’avertissement ne sont pas des moindres, puis viendra le temps des contrôles mobiles et des amendes… Freiner la pandémie ne me semble vraiment pas moins important que ralentir les voitures qui dérangent les habitants en roulant à plus de 30 km/h la nuit. Mais il y a certainement une approche différente quand il s’agit des comportements de non-respect des règles destinées à protéger la santé. Ici l’application des règles est très souple, à l’image de la liberté concédée aux cyclistes. Il faut noter que ceux-ci n’ont pas été amendés quand ils ont commencé à rouler sur les trottoirs, prendre les rues à contresens, brûler les feux rouges aux carrefours, etc. Ce sont les règles de la circulation qui ont reculé en légalisant les infractions. Pour rendre honneur à la mobilité douce ? Il y a un peu de cela,
    Maintenant, on rend honneur ou du moins accorde compréhension aux défenseurs des libertés fondamentales, essentielles à la santé psychique. Pas besoin d’être médecin pour témoigner de ce que vivent les familles qui ont perdu un des leurs, à côté de personnes favorisant la contamination pour protéger leur équilibre psychique… Quel égoïsme ! Ceux à qui j’ai essayé d’expliquer cela me présentent des théories sans fondement, et tournent la tête quand je leur apporte des faits et éléments sur lesquels raisonner mieux, ou me demandent amicalement de changer de conversation. Dans tous les domaines où des personnes se font du tort et en causent aux autres, elles sont retenues, averties, et si cela ne suffit pas il y a des pénalités effectives.
    Je vois en France un président qui ordonne des mesures très peu populaires, en Allemagne ou en Autriche la fermeté succède à la souplesse qui voulait que la raison suffise pour que la population soit capable d’être consciente de ses responsabilités. Ces trois pays ont déjà connu dans d’autres situations des mouvements de révolte populaire bien plus vigoureuse que chez nous, et pourtant je pense que le cap des décisions fermes passera mieux qu’en Suisse, où la diversité des opinions reste possible quand aucune n’est explorée en profondeur. Combien de temps durera cette paix ? Et ensuite ?..

    (Au Dr Luc Otten : si mon commentaire vous gêne par sa longueur, vous êtes libre de ne pas le publier).

  4. Présentation commerciale, un peu plus de 100 personnes. Salle de taille moyenne. Passeport Covid contrôlé à l’entrée. Tout le monde enlève son masque.

    Je garde le mien: stupéfaction des animateurs. “Vous pouvez l’enlever !” Réponse: “vu le taux d’incidence et la taille de pièce, il me paraît prudent de le garder car le vaccin n’est pas totalement efficace.”, “comment ça, le vaccin est efficace à 95 %, aucun danger”. Je garde mon masque. Regards réprobateurs ou gênés (encore un complotiste qui pense que le vaccin ne sert à rien).

    J’ai quitté la salle, quelqu’un d’autre aurait peut-être enlevé son masque.

    Voila ce que cette campagne de “propagande”, où la critique (simplement le rappel à la réalité) n’est plus permise, a engendré. C’est totalement contre-productf.

    C’est pour cela que je reste en faveur du vaccin mais totalement opposé au passeport Covid.

  5. Bonjour !
    A deux mois de la parution de votre post, qui me semble pondéré, bien argumenté et de bonne foi, l’expérience laisse quand même place à des doutes sur la pleine validité de votre argumentaire – en particulier sur le vaccin. Quand 68% de la population est vaccinée et que le port du masque est tout de même assez généralisé, comment expliquer la spectaculaire et évidente propagation du virus cet hiver, avec plus de contaminations que jamais auparavant ? Il faut bien reconnaître, en toute bonne foi, que quelque chose cloche. Non ?

    1. Merci pour votre commentaire que j’ai vu bien tardivement. Votre question pointe en fait vers la direction des nouveaux variants et les vaccins “mis à jour” contre ces variants. En effet, ces mesures n’ont pas permis d’atteindre de réduire la capacité du variant omicron en dessous de 1 (un infecté infecte à moins 1 personne).
      Par hasard des choses, le 25 novembre j’ai publié un post sur ce sujet..un jour avant que la nouvelle sur omicron soit publiée.
      Quelles leçons tirer en février 2022 ? Probablement l’efficacité du masque à prévenir les transmissions reste la même de manière relative et l’efficacité des nouvelles versions de vaccins mRNA à prévenir les transmissions et infections est en cours d’évaluation avec des essais cliniques.
      Nous en saurons plus en fin de printemps et cet été.

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