Ce soir marque le début de mes vacances. À la traditionnelle question “Tu pars où en vacances?”, je répondrai “Je pars me retrouver”.
Je pars à la rencontre de mon Moi qui sera libéré du Temps du travail.
Je pars répondre à mon corps qui me demandera du repos.
Je pars retrouver mes potes qui me nourriront de leurs rires.
Je pars chercher ma nièce et mon neveu qui me prêteront leurs yeux d’enfants marseillais pour redécouvrir l’arc lémanique.
Je pars échanger avec mon amoureux qui me ravira de sa beauté, de son intelligence et de son humour.
Je pars me ressourcer seule dans le silence de la Nature qui me chuchotera de goûter à ses plaisirs simples.
Pour partir faire tout ça…
…Je reste chez moi
Je reste satisfaire mes envies de farniente et de dolce vita.
Je reste faire des siestes quand ça me chante.
Je reste boire, manger et rire avec mes potes jusqu’à pas d’heure.
Je reste m’émerveiller devant les yeux de mon neveu et de ma nièce.
Je reste échanger avec mon amoureux autour d’un petit déjeuner qui n’est pas interrompu par le départ au travail.
Je reste laver mes soucis dans les eaux du Lac et me faire caresser par les rayons d’un soleil d’été généreux.
Pour les personnes qui ont la même chance que moi
Je vous souhaite de belles vacances, un bon repos de vos corps et de belles retrouvailles avec vous-mêmes et vos proches 🙂
Pas même un petit saut avec neveux et amoureux à la Fête des Vignelurons?
Allez, avouez, vous allez craquex :))))))
Est-ce que vous nous laissez entendre que pendant deux ou trois semaines nous n’aurons plus d’articles ?.. Le plaisir que vous avez à les rédiger, et nous à les lire… n’est pas un travail ! Sauf peut-être parfois quand il s’agit de répondre à des commentaires en béton massif. Mais là je vous dis comment il faut faire, pendant les vacances seulement. Un clic sous le commentaire, et la réponse : « Oui, d’accord ».
Malheureusement je nai pas deux à trois semaines de vacances 😉 seulement dix jours…et on verra bien si l’envie de taper sur un clavier me prend…A ce moment là je ne résisterai pas à la tentation comme il m’arrive de parfois devoir le faire au travail!
Merci pour votre gentillesse Dominic, j’apprécie bcp!
Laure, je donne des sentiments, les miens ou parfois ceux d’amis quand on est plusieurs, qui se retiennent de les exprimer par crainte de ne pas être gentils. Heureusement que vous n’avez pas lu nombre de mes commentaires dans les autres blogs, la gentillesse que vous voyez s’évaporerait instantanément, et vous ne croiriez peut-être même plus à celle qui vous apparaît dans vos blogs. Alors pourquoi dans vos blogs, et bien moins dans les autres ? Parce que la guerre vous attriste, et que vous pensez à coup sûr que même une guerre gagnée ne pourra jamais apporter la paix… C’est ainsi que je vous vois, mais moi je n’ai pas le cœur entier rempli de gentillesse inconditionnelle. Vous faites du bien, c’est la grande confiance que vous avez en l’être humain, qui n’a pas besoin d’être scientifiquement démontrée pour exister. Vous rejoignez peut-être mon vieux médecin aujourd’hui retraité, qui m’avait dit un jour : « Ah… Vous me dites que votre père était colérique, violent, mais avait un bon fond… Parce que vous croyez qu’il y a des gens qui ont un bon fond et d’autres pas ? »
Bonnes vacances ! C’est mon dernier commentaire !
Je crois que colères justes et gentillesse peuvent parfaitement cohabiter. Et sont mêmes les ferments de rapports humains apaisés. Je crois que certains conflits sont inévitables pour avoir la paix. Parce que je pense que tout le monde a une part lumineuse et une part sombre en soi…et que certain-e-s nourrissent plutôt l’une que l’autre.
PS : je vais auto-modérer mon commentaire, c’est beau!
Vouloir s’auto-modérer quand on est modérée et gentille de nature mène à la catastrophe !
C’est en tout cas pas moi qui vais vous demander où vous partez en vacances et encore moins si je sais que vous restez à la maison.
Et vous avez raison, une croisière qui s’échoue sur la piazza grande de Venise, un volcan qui brûle vos draps… .
Mais une petite visite à la Fête des Vignelurones s’impose, peuchère,
si si, on désactivera les caméras, ingognita garantia
🙂 🙂
Mais les gars! Je tiens à ma crédibilité!! Bon vous me direz…il n’y a que les connes qui changent pas d’avis…Donc comme j’ai été invitée sur un plateau en direct de la Fête des vignerons suite à l’écriture de mon article sur le sujet, ben va falloir que j’en écrive un deuxième. J’ai déjà le titre: “Finalement, je suis allée à la Fête des vignerons”…LOL
Optimiste :
Ceux qui vous invitent se réjouissent de vous faire découvrir la fête en vrai, vous aurez l’occasion de vous exprimer, d’échanger des opinions et d’en discuter un peu, honnêtement de part et d’autre. Une rencontre constructive au terme de laquelle vous trinquerez tous ensemble !
Pessimiste :
Ils veulent vous avoir au virage ! Cette invitation est un piège ! Dès votre arrivée vous serez conviée à boire le premier petit verre de l’amitié, puis un second, puis un troisième, et le verre sera chaque fois complété dès que vous avez le dos tourné… Vous serez ivre au moment de l’interview où vous direz plein de bêtises ! Et le lendemain vous vous réveillerez en pensant : « Mais qu’est-ce que j’ai fait !.. »
Raisonnable :
Prévoyez deux bouteilles de 1 l de San-Pellegrino et un ice-pack dans un sac à dos discret, et placez sur la poche arrière l’autocollant « Non merci, je conduis ! »
En dernier :
Ne soyez pas trop gentille dès le début ! Soyez-le après si tout s’est bien passé ! Prenez exemple sur les grandes femmes politiques !..