L’interdisciplinarité source d’innovation

Vous voyez le verre à moitié vide ou à moitié plein ? Et si vous choisissiez de le voir désormais entièrement plein ?

Des questions lancinantes agitent le monde de l’éducation depuis toujours : que faut-il enseigner à l’école ? Comment préparer au mieux les jeunes au monde qui les attend ? Quelles sont les compétences à développer ? La formation professionnelle, maillon essentiel du système éducatif suisse, est-elle aussi prise dans ces réflexions. La Haute école fédérale en formation professionnelle HEFP, l’institution chargée – entre autres – de la formation des enseignant-e-s de la formation professionnelle, a choisi d’explorer la voie de l’interdisciplinarité pour innover de manière durable.

Article coécrit avec Nicolas Rebord

Disons d’emblée et sans trop de prudence que le monde d’aujourd’hui impose des défis importants à la jeunesse et globalement à toute l’humanité. Il s’agit de défis complexes qui vont des manifestations de phénomènes liés au changement climatique aux défis posés par l’augmentation de nos besoins énergétiques en passant par les enjeux migratoires et bien d’autres choses encore. Face à ces défis, nous retrouvons souvent deux postures. La première est alarmiste (voir le verre à moitié vide) : peu d’espoir, la planète se meurt et l’humanité avec elle. La deuxième posture est plus engageante (voir le verre à moitié plein) : des solutions existent, l’humanité cherchera et trouvera les ressources pour surmonter ces défis. Néanmoins, l’optimisme comme le pessimisme ne garantissent pas l’action – et il faut agir – c’est pourquoi nous ne choisissons ni le verre à moitié vide, ni le verre à moitié plein, nous choisissons un verre plein, rempli d’un pragmatisme philosophique que John Dewey approuverait : passer à l’action, faire et agir pour sortir du simple état d’esprit !

Comment trouver des réponses créatives aux défis complexes ?

C’est adossé au constat qu’il faut et qu’il faudra encore et pour longtemps trouver des réponses créatives et innovantes à des défis complexes que la HEFP s’est engagée depuis plus de 15 ans sur la voie d’une solution possible.

Cette voie prend appui sur un module intitulé “approfondissement de la didactique dans la formation professionnelle” qui fait partie de la formation pédagogique des enseigant-e-s de la formation professionnelle. Ce module invite les enseignant-e-s de la formation professionnelle qui se forment à la HEFP à conduire des projets en compagnie de leurs apprenti-e-s. Ces projets sont réalisés par des apprenti-e-s d’écoles, de régions et de métiers différents, encadré-e-s par des enseignant-e-s également d’écoles, de régions et de métiers hétéroclites. Ces projets prennent corps soit à partir de défis qui naissent d’une situation problématique (Yamada, 2022) à résoudre, soit à partir de la mise en œuvre d’une idée (Yamada, 2021). Pour ce faire, le module intègre des concepts d’interdisciplinarité (Morin, 1990), de complexité (Morin, 2005), de co-dérive naturelle et d’énaction (Varela et Maturana, 1994), d’imprédictibilité de l’activité humaine et d’activité collective (Rebord, 2014), de pédagogie différenciée (Perrenoud, 1997) ainsi que de durabilité (Raworth, 2018).

Et concrètement, cela se passe comment ?

Pour permettre la recherche de solutions créatives, nous proposons notamment de jouer avec l’hétérogénéité, en mettant au travail, sur un même projet, des personnes venant de métiers et de milieux différents. Nous postulons ainsi que des solutions innovantes pourront plus facilement émerger. Comme le dit si bien le physicien et climatologue français Jacques Labeyrie « Quand on ne trouve pas de solution dans une discipline, la solution vient d’en dehors de la discipline » (cité par Edgar Morin, 1990). Loïs Meusy, apprenti électronicien de 3ème année a participé au projet de réalisation d’une maquette didactique servant à expliquer les principes de base d’un automate, il évoque à ce sujet :

Ce qui m’a le plus intéressé dans ce projet était de voir avec les différents métiers ce que nous allions réaliser comme résultat. Loïs Meusy, apprenti électronicien de 3ème année

et son enseignant Nathanaël Sunier d’évoquer à son tour :

J’ai aimé collaborer avec d’autres corps de métier, étendre mon panel de possibilités techniques pour rendre possible la réalisation de cette magnifique maquette didactique pour le Musée d’Art et d’Histoire de Neuchâtel. Nathanaël Sunier, enseignant

La rencontre entre les disciplines crée potentiellement un terreau propice à l’émergence de solutions innovantes. De plus, cette émergence est imprédictible et imprévisible – les innovations découlant de la rencontre des disciplines relèvent d’une forme de sérendipité – de découvertes inattendues.

Pour illustrer tout à la fois le concept de sérendipité et en même temps expliquer notre démarche nous vous proposons la lecture de la petite histoire “Monsieur Louis Vuitton ou les jolis hasards de la vie.” dans l’encadré ci-après.

L’équipe qui a contribué à la réalisation du « DISTRIBUTOO » – un distributeur de nourriture saine et locale à destination des écoles. Le projet a été réalisé entre des informaticien-ne-s, des menuisières et menuisiers, des micromécanicien-ne-s et des médiamaticien-ne-s. Photo (2022), Nicolas Rebord, HEFP.

Dans le cadre des projets, indiquons encore que la HEFP fixe deux éléments à prendre en compte. Tout d’abord, le projet doit être accessible à toutes et tous, y compris les personnes en situations de handicap. Ensuite, le projet doit prendre en considération le développement durable (nous renvoyons ici le lecteur à l’article du même blog intitulé : Quel est le rôle de la formation dans les enjeux climatiques ?).

Quels sont les résultats ?

Citons directement, quelques exemples de projets comme la porte automatique pour personnes handicapées réalisée par des dessinateurs, des aides en soins, des automaticiens et des électriciens. Évoquons aussi le support à gobelet pour personnes handicapées réalisé par des automaticiens, des informaticiens, des professionnels de la restauration et des peintres en carrosserie. Signalons encore la robe de lumière en soie parsemée de 250 diodes électroluminescentes (led) conçue par des étudiant-e-s de l’École de couture et des apprenti-e-s en électronique (https://www.20min.ch/fr/story/une-robe-de-lumiere-193042580499). Mentionnons encore la maquette didactique expliquant les principes de base d’un automate (photo ci-dessous) réalisée par des horlogers, des électroniciens et des polymécaniciens et bien d’autres projets à découvrir

ici : https://www.hefp.swiss/manifestations/le-souk-2022
ou là : https://www.education21.ch/fr/lesouk2019/portes-ouvertes
et encore ici : https://www.24heures.ch/les-apprentis-innovent-pour-ameliorer-le-quotidien-175847934761

La HEFP organise chaque année une journée ouverte au public : le SOUK. À cette occasion, les futur-e-s formatrices et formateurs à la pratique professionnelle de différents centres de formation seront accompagné-e-s de leurs apprenti-e-s pour présenter leurs réalisations. En 2023, l’événement se déroulera le 31 mai : nous vous y attendons nombreuses et nombreux !

Maquette didactique exposée au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel expliquant les principes de base d’un automate. Photo (2022) réalisée par Denis Likoski – apprenti médiamaticien en 2ème année à l’État de Vaud.

Compétences du futur

Notre approche ne relève évidemment pas d’une coquetterie pédagogique, il s’agit de répondre à des besoins bien réels notamment ceux d’un marché du travail en pleine mutation. Former du personnel qualifié apte à faire face aux défis actuels et futurs c’est l’une des missions qui nous guide.

Lorsque nous mettons au cœur de notre dispositif les concepts d’interdisciplinarité, de complexité, d’activité productive et collective, d’imprédictibilité de l’activité humaine et de durabilité, nous favorisons l’éclosion des compétences nécessaires pour pleinement s’installer dans un monde en mutation. En 2021, un rapport du cabinet de conseil McKinsey (Defining the skills citizens will need in the future world of work) définissait les compétences dont les citoyens auront besoin dans le futur. Parmi les compétences relevées par McKinsey, nous pouvons en relever trois fondamentales que notre approche permet de recouvrir : le travail d’équipe, la pensée critique et l’agilité intellectuelle. Le rapport “Futurs of Jobs – Top 10 skills of 2025” du World Economic Forum (WEF) paru en 2020 évoquait les dix principales compétences professionnelles de demain (Les dix principales compétences professionnelles de demain – et le temps qu’il faut pour les acquérir). Au nombre de celles-ci, nous pouvons dégager cinq compétences que notre dispositif permet de développer : la pensée analytique et l’innovation, les stratégies d’apprentissage et l’apprentissage actif, la résolution de problèmes complexes, la pensée critique et la créativité, l’originalité et l’initiative.

Nous le disions plus haut, la durabilité est une composante centrale de notre approche. Innover, trouver des solutions : oui, mais ces dernières doivent être durables. En nous basant sur les dix compétences EDD suggérées par éducation21 (Compétences EDD | éducation21), notre approche permet de développer particulièrement les huit compétences suivantes : construire des savoirs interdisciplinaires prenant en compte différentes perspectives, penser en systèmes, changer de perspective, aborder ensemble des questions en lien avec la soutenabilité, contribuer à des processus collectifs, développer un sens d’appartenance au monde, réfléchir à ses propres valeurs et à celles d’autrui, assumer ses responsabilités et utiliser ses marges de manœuvre. Faire travailler ensemble des apprenti-e-s de métiers différents sur un projet commun et durable contribue fortement aux développements des compétences tant nécessaires évoquées par McKinsey, le WEF et Education 21. En initiant ces jeunes aux attentes du monde professionnel d‘aujourd’hui et de demain, nous les outillons pour qu’elles et ils puissent s’y intégrer sereinement et aussi et surtout trouver leur chemin dans la vie.

Conclusion

Enseignant-e-s en formation et apprenti-e-s mettent beaucoup de cœur et de passion à réaliser leurs projets. Ils sont toujours toutes et tous très fiers de leurs réalisations. Notons aussi que pour les apprenti-e-s le projet réalisé en plus d’alimenter chez eux une fierté méritée, le projet alimente aussi une ligne non négligeable dans un curriculum vitae en pleine croissance ! Les projets ont souvent donné beaucoup de fil à retordre à nos innovateurs en herbe : sur le papier tout fonctionne bien, dans la réalité c’est une autre histoire – pour cela la HEFP tient à des réalisations concrètes – des défis imprévus jalonnent tout le long de l’aventure mais c’est chaque fois des occasions d’apprendre, de progresser et disons-le, la satisfaction est toujours présente au bout du chemin. Pour illustrer ceci, pensons aux multiples tentatives qui ont conduit les apprenti-e-s du projet « Ecopromobil – un grill pliable, transportable et réutilisable pour éviter l’utilisation des grills jetables » (www.ecopromobil.ch) à choisir le bon matériau. Les premières tentatives de revêtement du grill en carrelage ont fendu sous la chaleur – le choix s’est finalement porté sur des briques en céramique qu’un apprenti magasinier a eu l’idée d’utiliser. Peu importe, comme le dit si bien Woody Allen « Si tu n’échoues pas de temps à autre, c’est le signe que tu ne fais rien de très innovant ». Faire évoluer le monde par l’innovation ne se fait pas en un jour et à ce titre, la contribution de la HEFP est modeste mais il s’agit pour nous de susciter le désir d’apprendre, d’innover et de créer au service de la planète et du bien commun.

Des apprenti-e-s et des enseignants posant fièrement devant leur projet « Gère ton assiette » – programme de sensibilisation à la notion de gaspillage alimentaire. La poubelle est montée sur une balance qui mesure la quantité de nourriture économisée chaque jour, en équivalent assiettes. Ce projet a été réalisé entre des micromécanicien-ne-s, des informaticien-ne-s, des cuisinières et cuisiniers ainsi que des électronicien-ne-s. Photo (2022), Nicolas Rebord, HEFP.


Monsieur Louis Vuitton ou les jolis hasards de la vie

La vie nous réserve parfois des surprises étonnantes. Lors d’une fin d’après-midi, nous venions de nous engager dans le projet d’écriture de cet article et à peine quelques heures plus tard, l’un d’entre nous se retrouve dans une posture que vous connaissez peut-être : se retrouver face à une bibliothèque qui n’est pas la vôtre, avoir envie de lire, ne pas savoir quoi et décider de faire un choix au hasard (postulons ici que le hasard existe). En fermant les yeux, glisser ses doigts sur les tranches plus ou moins épaisses et s’arrêter sur l’une d’entre elles. Sortir le livre bien coincé entre deux autres, lire le quatrième de couverture (que l’on appelle lodociquarte dans les repas guindés du samedi soir), le livre est intéressant mais pas trop, avoir envie de le reglisser entre ses deux copains mais finalement décider de le lire quand-même (au fond, le jeu c’est le jeu et la prochaine fois : nul besoin de jouer si on n’accepte pas les règles. Je commence à lire quelques pages et deux nuits plus tard, le livre est terminé. Il s’agissait de la biographie de Louis Vuitton écrite par Caroline Bongrand éditions Gallimard. En dehors d’être un livre remarquablement bien écrit, la biographie de Louis Vuitton porte en elle tous les ingrédients évoqués dans la voie prise par la HEFP.

Comment Louis Vuitton peut-il éclairer notre projet pédagogique ?

Laissez-vous guider par le parcours de Louis Vuitton pour esquisser une réponse. Très jeune il apprend les techniques de menuiserie, il devient un véritable spécialiste du bois – de la coupe en forêt (bûcheron) jusqu’à la fabrication de l’objet (menuisier). Il quitte son Jura français natal pour rejoindre Paris. En chemin, il perfectionne encore son geste (encore de la menuiserie) – notamment les techniques d’assemblage du bois. Il arrive à Paris et il se fait engager comme emballeur – il deviendra emballeur après avoir appris à maîtriser le papier et les différentes techniques d’emballage, la logistique et la fabrication spécifique des caisses qui permettent à des objets très divers et souvent fragiles de voyager sans risque. Plus tard, il développera encore ses compétences en apprenant à forger. Il maîtrisait donc à lui seul plusieurs métiers – il incarne à lui seul une forme d’interdisciplinarité : bûcheron, menuisier, emballeur, logisticien et forgeron (forgeron dans une moindre mesure, mais tout de même). Néanmoins, maîtriser de nombreuses compétences ne suffit pas, il lui faudra quelque chose de plus pour devenir le très grand malletier que l’on connaît. Il se mettra d’abord à son compte après avoir travaillé de nombreuses années chez Romain Maréchal un emballeur-layetier très réputé de Paris qui lui apprendra encore à perfectionner ses gestes. Mais c’est en posant l’innovation comme un principe central de son entreprise qu’il connaîtra le succès. Sous la plume de Caroline Bongrand nous pouvons lire, pour Louis Vuitton, “il ne fallait pas se contenter de faire bien ou mieux, il fallait innover, c’est-à-dire inventer de nouveaux produits non seulement pour répondre à une demande formulée par un client mais pour la devancer”.

Néanmoins, il ne suffit pas de poser l’innovation en principe pour que l’innovation fuse. La formule de Louis Vuitton pour innover tient dans les défis et les contraintes continues qu’il se fixe – par exemple – celui d’inventer une malle a) entièrement étanche, b) à couvercle plat empilable, c) légère, d) très solide et plus tard d’y adjoindre un nouveau défi) réaliser des compartiments. Mais il ne suffit pas non plus de se poser des défis et des contraintes pour les surmonter. Louis Vuitton y parviendra en associant ses différentes et propres compétences entre elles et en coopérant avec d’autres corps de métiers. Il coopérera notamment avec deux personnages centraux de son histoire, son grand ami Charles Frederick Worth, fondateur de la haute couture Parisienne, inventeur des défilés de haute couture, très habile couturier et très grand spécialiste des tissus. En le côtoyant, Louis apprendra beaucoup au sujet des tissus et en cherchant ensemble ils trouveront le bon tissu et les bonnes couleurs (l’utilisation du fameux gris trianon notamment) pour entoiler les futures malles de Louis. Deuxièmement, c’est avec sa femme Clémence-Emilie Parriaux, très habile commerçante qu’il développera son commerce en innovant – entre autres – par la proposition de leur service auprès des grands hôtels.

Louis Vuitton, innovateur invétéré, réussit à surmonter tous les défis évoqués précédemment. En plus, il invente une technique faite de plusieurs feuilles de peuplier très léger et solide pour fabriquer les tiroirs intérieurs des malles qu’il ne voulait pas fabriquer en carton (trop fragile). Il invente aussi la serrure à gorge “inviolable” pour améliorer la sécurité de ses malles.
Précisons encore, sur le plan de la durabilité, que Louis Vuitton utilisait des colles naturelles pour favoriser l’étanchéité de ses malles, qu’il se fournissait également à proximité pour se ravitailler en matériaux, il travaillait “local”. Louis Vuitton prenait grand soin de ses employé-e-s, beaucoup de lumière éclairait les ateliers. Il était un bon employeur attentif au bien-être de tous. Cerise sur le gâteau, il formait des apprentis et il avait à cœur de le faire lui-même autant que son temps le lui permettait.

Vous l’aurez compris, nous retrouvons dans le parcours de Louis Vuitton les ingrédients que la HEFP impulse dans son module. Conjuguer diverses disciplines pour surmonter des défis, travailler ensemble ou accueillir l’imprévu. Pour le reste, si vous souhaitez en savoir davantage sur le parcours de Louis Vuitton, nous vous recommandons chaleureusement la lecture de l’ouvrage de Caroline Bongrand “Louis Vuitton : L’audacieux” chez Gallimard (2021).


Références

Yamada, K. (2022). Un jour j’ai eu un problème. Le lotus et l’éléphant.

Yamada, K. (2021). Un jour j’ai eu une idée. Le lotus et l’éléphant.

Bongrand, C. (2021). Louis Vuitton : L’audacieux : roman. Gallimard.

Dewey, J. (1990). Démocratie et éducation. A. Colin.

Morin, E. (1990). Sur l’interdisciplinarité, In : Carrefour des sciences, Actes du Colloque du Comité National de la Recherche Scientifique (« Interdisciplinarité »), Paris, Éditions du CNRS, p. 21-29.Morin, E. (2005). Introduction à la pensée complexe. Paris : Seuil.Perrenoud P. (1997), Pédagogie différenciée, Des intentions à l’action, Paris, ESF.

Raworth, K. (2018). La théorie du donut : L’économie de demain en 7 principes. Plon.

Rebord, N. (2014). Paradigme de l’énaction et conception de formation hybride. Genève: Université de Genève, Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation. Retrieved from http://archive-ouverte.unige.ch/unige:38712.

Varela, F. J., & Maturana, H. R. (1994). L’Arbre de la connaissance. Paris; Reading, Mass.; New York: Addison Wesley France.

Pour en savoir plus…

Page d’auteur de Nicolas Rebord

Rebord, N., Murat, S., & Hefhaf, J. (2022). Interdisziplinarität, Projektunterricht und Problemsituationen. In G. Ghisla, E. Boldrini, C. Gremion, F. Merlini, & E. Wüthrich (Hrsg.), Didaktik und Situationen : Ansätze und Erfahrungen für die Berufsbildung (S. 207-214). Bern: hep.

Rebord, N., Murat, S., Hefhaf, J., & Aubert, P. (2021). Un engagement précurseur. Skilled, 2, 10-11.

Rebord, N. (2017). Exaptation et dispositif de formation en alternance. In B. André & C. Gremion (Éd.), Actes du 4ème colloque scientifique international du gEvaPE : Former, accompagner et évaluer les pratiques : tensions et enjeux en situations d’alternance (p. 91‑92). Lausanne: HEP VD & IFFP.

Rebord, N. (2017). Coopérer avec d’autres institutions, métiers et régions. L’interdisciplinarité – un moteur de créativité. IFFP : Zollikofen. Skilled, (1), pp. 20-21.

Rebord, N. (2014). Paradigme de l’énaction et conception de formation hybride. Genève: Université de Genève, Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation.

Rebord, N. (2012). Analyse de l’activité individuelle-collective d’étudiants dans un environnement numérique de formation sous le paradigme de l’énaction : Un cas dans la formation pédagogique d’enseignants à la pratique professionnelle. Genève: Université de Genève, Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation.

Muller, S. (2022, 4 juin). Les apprentis innovent pour améliorer le quotidien. 24heures, page 7.

Muller, S. (2022, 4 juin). Les apprentis innovent pour améliorer le quotidien. 24heures WEB.

Marchesi, J. (2022, 1 juin). Projets collaboratifs pour apprendre à enseigner. La Télé, Radar.

Laura Perret

Responsable nationale du secteur Formation et membre de la direction de la Haute école fédérale en formation professionnelle (HEFP), Laura Perret est une experte du système suisse de formation. Elle allie sa passion pour l’humain et sa vocation pour la formation afin de permettre aux personnes de se former à leur métier de coeur et aux entreprises/organisations de disposer de professionnels qualifiés pour réaliser leur vision. Elle est aussi coach, superviseure, facilitatrice et formatrice d’adultes.