Leçon de vie n°8 : la famille de l’aviron dépasse les frontières

Cet article s’accompagne d’un podcast de 15min, récit de vie d’une rameuse globetrotteuse, à écouter en suivant ce lien !

Je peux me trouver à l’autre bout du monde, si je vois passer un bateau d’aviron, je me sens automatiquement à la maison.

Et je ne suis pas la seule. C’est le cas pour la plupart des rameurs. Pour nous, l’aviron est comme une grande famille, avec des cousins plus ou moins éloignés, disséminés aux quatre coins du globe.

Il y a cette idée qu’on peut à chaque instant pousser la porte d’un club d’aviron et y trouver « a home away from home ». Dans mon club d’aviron lausannois, nous avons accueilli des athlètes du monde entier. J’ai ramé aux côtés d’un Portugais, de quelques Canadiens, d’une Australienne (future championne olympique), de deux Angolais, d’Américains et d’une bonne poignée de Suisses allemands et de Français.

Mais qu’est-ce qui explique cette si romantique impression d’être connecté aux rameurs du monde entier ? J’y vois en tout cas 3 raisons :

La première est très pratique : l’aviron est un sport de niche, peu de personnes le pratiquent et entre les compétitions, les Erasmus, les réseaux sociaux, on finit toujours par « connaître quelqu’un qui connait quelqu’un ».

La deuxième raison tient de l’ambiance unique qui règne dans un club d’aviron. C’est comme l’odeur d’un plat familier qui nous ramène directement dans la maison de notre enfance. Mais là, on parle du bruit des rames que l’on pose sur le ponton, des bateaux rangés dans les hangars comme des chevaux dans une écurie, de l’odeur d’essence des bateaux à moteur…

Et finalement, il y a l’expérience partagée. Savoir que la personne en face connait le même genre de sensations, que cela soit l’adrénaline d’une course ou la sérénité d’un lac plat au lever du soleil.

Mais au-delà de l’impression, est-ce que tout cela se vérifie ? Est-ce que les rameurs sont pareil partout ? Est-ce que l’on est vraiment accueillie comme de la famille quand on débarque dans un club étranger ?

Pour répondre à ces questions : une histoire de vie. Pas la mienne, mais celle de mon ancienne co-équipière Jillian, rameuse entre la Suisse, les USA et la Hollande.

Je l’ai invité à raconter son expérience dans ce podcast de 15min: ” récit de vie d’une rameuse globetrotteuse” (https://soundcloud.com/juliette-jeannet/recit-de-vie-dune-rameuse-globetrotteuse/s-YminxyBlxxw)

Bonne écoute!

Vous aimez les podcasts ? Jillian a le sien sur la culture hollandaise et la nutrition : “A Dutch guide to healthy living” (https://thedutch.guide/)

Juliette Jeannet

Juliette hérite de sa passion du sport de son grand-père, ancien rameur olympique. Grâce à un esprit de club stimulant, elle s’engage dans la compétition internationale en aviron (2011 à 2013). Très active au sein du LS aviron, elle pratique et côtoie une multitude d’autres sports. En parallèle, elle vulgarise et promeut des thématiques de la transition écologique à travers des vidéos pour la Fondation Zoein.