Youthonomics a publié pour la première fois son Global Index qui détermine les pays du monde les plus “youth-friendly”. La Suisse nous fait honneur en se plaçant en deuxième position du classement, juste derrière la Norvège. Pour établir l’index, Youthonomics, un think tank dédié aux générations Y et Z, se base principalement sur les 9 critères suivants – nous excellons dans les six premières, mais sommes nettement à la traîne dans les trois dernières :
- Education des plus jeunes
- Universités et compétences
- Accès à l’emploi
- Conditions de vie et de travail
- Santé
- Opportunités économiques
- Financements publics
- Poids politique des jeunes
- Bien-être social
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Une éducation de classe mondiale
Le rapport loue la qualité de l’enseignement supérieur helvétique qui brille à travers des établissements comme l’EPFL ou l’EPFZ. Il précise également que la gratuité du système permet aux étudiants de faire partie des moins endettés du monde. Une aubaine pour la jeune génération.
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Un accès à l’emploi hors du commun
Un taux de chômage parmi les plus bas de la planète (3.2% en septembre 2015 contre 9.6% en Europe et 5.5% aux Etats-Unis) et une bonne qualité d’un écosystème entrepreneurial en pleine expansion place la Suisse au premier rang de cette catégorie.
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Conditions de vie exceptionnelles
Salaires moyens élevés, relativement bonne répartition des revenus chez les jeunes, système de santé efficace, accessible et sûr, un jeune habitant de la Suisse a tout pour se sentir bien. À noter tout de même que nous obtenons une mauvaise note dans la catégorie “accès au logement”.
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Vie sociale pauvre et faible poids politique des jeunes
J’en parlais dans mon article du 8 septembre, le manque d’innovation culturelle et de lieux de rencontre du pays – probablement dû à notre population vieillissante – pousse les jeunes à s’envoler vers de nouveaux horizons. Le rapport souligne aussi le manque de représentation de ces derniers dans le paysage politique. Attendons peut-être les résultats des élections de dimanche avant de crier au scandale, même si le rapport critique plutôt une situation générale dans le pays.
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