Trump et les relations internationales : pourquoi était-ce nécessaire de les bouleverser?

Ne devrait-on pas considérer Donald Trump comme un faiseur de paix, notamment avec la Corée du Nord? Trump a-t-il tenu ses promesses de campagne sur l’accord nucléaire avec l’Iran? Donald Trump n’est-il pas le nouveau pacificateur au Moyen-Orient entre l’Etat hébreu et les monarchies arabes du Golfe? Que pense Trump de notre pays la Suisse? Et Donald Trump n’a-t-il pas raison de secouer les pays européens pour qu’ils augmentent leurs contributions dans l’OTAN? Autant de pays et autant de questions. A deux jours d’un scrutin présidentiel hors norme, j’ai choisi de porter un regard personnel sur le premier mandat présidentiel de Trump, mettant l’accent sur ses relations avec quatre pays dont la Suisse et une organisation militaire. 

Trump et la Corée du Nord

Donald Trump restera dans l’histoire des Etats-Unis comme le premier Président à avoir rencontré de près le dirigeant suprême nord-coréen Kim Jong-un. Rappelez-vous, au début de son mandat, Trump était très hostile envers la Corée du Nord. En août 2017, il avait promis carrément “le feu et la fureur” si ce pays émettait encore des menaces contre les Etats-Unis. Pourtant, entre 2018 et 2019, les déclarations de guerre entre les leaders américain et nord-coréen vont se fondre pour laisser place à des discussions plus constructives. Durant cette période, Donald Trump et Kim Jong-un se rencontrent à trois reprises. Le 12 juin 2018 à Singapour, le 27 février 2019 à Hanoï et le 30 juin de la même année dans la Zone démilitarisée (DMZ) qui sépare les deux Corées. Les images sont fortes voire irréelles alors que Washington et Pyongyang se menaçaient mutuellement de destruction en 2017. Seule ombre au tableau pour le locataire de la Maison Blanche, il n’est pas parvenu à obtenir un accord signé par son homologue nord-coréen pour renoncer aux armes atomiques. Le 45ème Président des Etats-Unis se définit souvent comme “un génie” et à juste titre dans cet exemple. Il est l’ARTISAN du grand rapprochement entre son pays et la Corée du Nord.

Le Président américain Donald Trump aux côtés du leader nord-coréen Kim Jong-un, lors de leur première rencontre à Singapour en juin 2018. Image exceptionnelle pour deux nations qui se menaçaient de représailles en 2017. Photo : Intell News

Trump et l’Iran

Au printemps 2018, Donald Trump annonce que son pays va se retirer unilatéralement de l’accord nucléaire avec l’Iran. Un texte négocié en partie en Suisse, sur les rives du lac Léman. La Confédération suisse joue un rôle de messager entre Washington et Téhéran. Berne représente les intérêts américains en Iran et les intérêts iraniens aux Etats-Unis depuis 1980. Les sanctions contre la République islamique d’Iran seront “les plus dures de l’histoire”, a promis le Président américain. Il a annoncé qu’il s’attaquerait à toutes les entreprises internationales qui continueraient de commercer avec l’Iran. Les Etats-Unis ont le droit de ne pas souhaiter des échanges économiques avec l’Iran. Par contre, il est inacceptable qu’ils imposent au reste du monde de faire de même. Chaque pays doit choisir souverainement les relations qu’il veut avec un pays. L’objectif de Trump sur l’Iran est clair: étrangler le régime des mollahs, le forcer à renégocier un accord nucléaire et lui interdire de développer ses missiles balistiques. Le retrait des Etats-Unis de cet accord était une promesse de campagne. Promesse tenue! Une manière pour lui de montrer à sa base qu’il dit ce qu’il fait et qu’il fait ce qu’il dit.

Trump et Israël

Le 14 mai 2018, les Etats-Unis inaugurent leur ambassade dans la capitale israélienne. Le transfert de l’Ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem marque une véritable rupture avec le consensus international. En effet, la communauté internationale ne reconnaît aucune capitale définie à Israël. Ce geste, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou ne l’oubliera jamais. Autre dossier important tant pour Israël que les Etats-Unis, c’est celui des normalisations de relations entre l’Etat hébreu et les monarchies du Golfe. Après l’Egypte (1979) et la Jordanie (1994), les Emirats arabes unis et Bahreïn devenaient en septembre dernier deux nouveaux pays arabes à établir officiellement des relations avec Israël. Et dernièrement, c’est le Soudan qui a annoncé la création d’une relation diplomatique avec Jérusalem. D’autres nations arabes devraient suivre, notamment l’Arabie saoudite. Certes, Donald Trump a promis un plan de paix entre Israël et la Palestine pour résoudre ce vieux conflit. Mais au-delà de cette question complexe, les nations arabes se lassent de ce conflit et ont envie de s’associer à Israël pour faire barrage à l’influence grandissante de l’Iran. Donald Trump, avec ces accords de paix, est encore une fois un grand ARTISAN de la paix entre des nations qui hier se tapaient dessus.

Le Président américain Donald Trump, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et les Ministres des affaires étrangères des Emirats arabes unis et du Bahreïn réunis à la Maison Blanche pour des signatures d’accords historiques entre l’Etat hébreu et deux monarchies du Golfe, Washington, 15 septembre 2020. Photo : Israel Ministry of Foreign Affairs

Trump et la Suisse

Durant les huit ans de pouvoir de Barack Obama (2009-2017), celui-ci n’a jamais porté la Suisse dans son cœur. Il n’a jamais reçu un(e) Président(e) suisse à la Maison-Blanche ou même fait un déplacement officiel à Berne. Pourtant, il s’est rendu à plusieurs reprises en Europe. Dommage car la Suisse et les Etats-Unis partagent beaucoup de valeurs communes comme la démocratie libérale ou le fédéralisme. Seul fait marquant, Barack Obama a remercié en janvier 2016 le Gouvernement suisse pour son travail lors des négociations sur le nucléaire iranien. Mais même si je suis métisse, je ne le porte pas dans mon cœur. Barack Obama a été très dur envers la Suisse, mon pays d’accueil. Il nous a humilié et a mis fin à notre secret bancaire alors que l’Etat du Delaware est un paradis fiscal, le comble! Quant les deux otages suisses Max Göldi et Rachid Hamdani étaient retenus en Libye, les Etats-Unis comme l’Europe n’ont rien fait pour les sauver. Alors que ce sont quand même des puissances qui comptent sur la scène internationale. Par contre, son vice-Président Joe Biden a au moins fait plusieurs fois le déplacement en Suisse pour assister au Forum de Davos. Et sa femme Jill Biden s’est montrée très intéressée par le modèle d’apprentissage suisse. Une élection de Biden mardi prochain ne signifierait pas forcément une dégradation des relations Berne – Washington.

Sous la présidence Trump, les relations entre Berne et Washington se portent à merveille. Contrairement à son prédécesseur, Donald Trump est venu à deux reprises au Forum de Davos (2018 et 2020). En quatre ans, le Président Trump aura rencontré trois chefs d’Etat suisses : les socialistes Alain Berset et Simonetta Sommaruga à Davos en 2018 et en 2020 ainsi que l’UDC Ueli Maurer à la Maison Blanche en 2019. De plus, un accord de libre-échange Suisse – Etats-Unis est en pleine discussion. Enfin, Donald Trump apprécie le rôle important de notre pays pour son rôle de bons offices entre les deux ennemis jurés, les Etats-Unis et l’Iran. Trump aime la Suisse et la Suisse aime Trump. Profitons de ces bonnes relations pour avancer sur des sujets d’intérêts communs. Mérite à Trump d’être venu personnellement deux fois en Suisse et d’avoir invité un Président de la Confédération en exercice à la Maison Blanche pour une visite officielle.

Le Président américain Donald Trump reçoit son homologue suisse Ueli Maurer à la Maison Blanche. Au menu des discussions : l’Iran et un accord de libre-échange Suisse – Etats-Unis. Washington, 16 mai 2019. Photo : The White House
Au tour de la Présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga d’accueillir son homologue américain au WEF de Davos. Les discussions ont porté à nouveau sur l’Iran et l’accord de libre-échange entre les deux pays. Davos, 21 janvier 2020. Photo : The White House

Trump et l’OTAN

En décembre 2019, le 70ème anniversaire de l’OTAN a été célébré à Londres en présence de plusieurs Présidents et Premiers ministres. Il existe des dissensions croissantes entre Washington et les capitales européennes en matière de défense. Dès son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump avait taxé l’OTAN d’obsolète avant de se raviser. Il exige à raison, et il l’a rappelé au sommet de Londres que les alliés paient leur part du gâteau et qu’au moins 2% de leur PIB soit consacré au budget de l’alliance. Les Européens ont promis des efforts dans les années à venir. Il est bon de se rappeler que cette demande américaine pour augmenter les dépenses militaires ne provient pas de l’administration Trump mais existait déjà sous l’ère Obama. Le ton et l’approche étaient simplement différents. La demande de Donald Trump est légitime et l’Europe, ce vieux continent qui dominait le monde autrefois, doit impérativement prendre ses responsabilités pour protéger ses citoyens et ses frontières. Sinon, le continent européen risque d’être menacé comme la France ces dernières semaines par le terrorisme islamiste.

 

Jonathan Luget

Jonathan Luget est né en 1993, un mois après la visite du premier chef d'Etat européen, François Mitterand, dans la jeune République du Kazakhstan. En marche avec un CFC, deux maturités et deux diplômes SAWI (communication et réseaux sociaux). Les loisirs se partagent entre la lecture d'ouvrages géopolitiques, la rédaction d'articles, la cuisine et la natation.

23 réponses à “Trump et les relations internationales : pourquoi était-ce nécessaire de les bouleverser?

  1. Curieux commentaire, qui manque sans doute un peu de recul, dû à la jeunesse?
    Mais après tout, c’est votre droit démocratique!

    Moi, si j’étais démocrate (pas au sens US), je me ferais beaucoup de souci pour vos états uniens 🙂

    1. Heureusement que la jeunesse n’a jamais gouverné, car ce prétendu manque de recul aurait sans doute mené ce monde à la catastrophe.
      Oh Wait…

      🙂

      1. Bonjour M. Besson,
        Il y a de jeunes leaders qui savent très bien gérer leur pays. Prenez les exemples de Jacinda Ardern en Nouvelle-Zélande, de Sebastian Kurz en Autriche, d’Emmanuel Macron en France ou encore de Justin Trudeau au Canada. Et nous en Suisse on avait aussi Alain Berset en 2018 qui incarnait la jeunesse du pouvoir. Pas d’accord?

        1. Bonjour M. Luget,
          Je pense qu’il y a un malentendu. Mon commentaire était ironique en réponse au message trollesque de M. Wilhem.

          En réalité, je partage totalement votre opinion : l’âge ne détermine absolument pas la capacité à prendre du recul. Preuve en est : notre monde court à la catastrophe alors qu’il est géré majoritairement par des vieux.

          1. Bonsoir M. Besson, tant mieux pour moi, j’avais pas compris votre première remarque. Merci de votre sympathique retour. A l’heure actuelle, nous ne connaissons toujours pas le nom du 46ème Président des Etats-Unis. Biden ou Trump? Mon pronostic : Biden finira par l’emporter. Et vous?

          2. ” ironique en réponse au message trollesque de M. Wilhem.”
            A voir votre réactivité au mot troll, je n’ai plus aucun doute que “Nicolas Besson” est un avatar trollesque hahaha.

          3. Bonjour M. Luget,
            Je pense aussi que ce sera Biden, et que sa victoire sera reconnue par le bloc républicain. Mais il va falloir encore être patient !

            Bonjour M. Wilhem,
            Nicolas Besson est mon vrai nom, mais vous avez tout à fait le droit de penser autrement. Attention tout de même avec vos propos pouvant potentiellement être diffamatoires.

          4. Alors bravo, cher Nicolas, d’avoir le courage de vous exprimer sous votre nom vrai 🙂

            J’étais juste interpellé par votre “message trollesque de M. Wilhem”
            (au moins vous écrivez mon nom correctement, one Point).

            Mais, pourriez-vous m’expliquer en quoi mon message est-il “trollesque”?

          5. Votre message balaie une analyse par un préjugé et sans argument. A part vous afficher, votre message n’apporte rien à la réflexion de l’article.

    2. Bonjour M. Wilhem,
      Curieux commentaire à propos de quelle phrase / passage en particulier? Mon papa m’a aussi fait la remarque sur le manque de recul, oui j’aurais dû aussi souligner ce que Trump n’a pas accompli dans les relations internationales notamment sur le dossier nord-coréen. Par contre, vous dites justement mon “droit démocratique”, c’est vrai je considère le bilan de Trump au niveau international pas trop mal. Demain après-midi, si tout va bien, on saura qui de Trump ou de Biden occupera la Maison-Blanche pour ces 4 prochaines années.

      1. Bonjour Jonathan,
        Le bilan de Trump n’est pas… pas trop mal, il est catastrophique, la dérive date d’avant Trump, là on pourrait être encore d’accord..

        Voilà un pays qui se met à dos le monde entier, sauf Israël et quelques pays du Golfe (en gros),
        qui se retire des Accords de Paris, des institutions onusiennes, pour le plus grand profit de la Chine, à qui pourtant il ne manque pas d’opposer son non-libéralisme, voyant enfin le danger.

        Avez-vous une fois lu que Trump entendait rapatrier Apple et bla? Peanuts
        Trump ne travaille que pour lui, son égo, sa famille mais aucunement pour son peuple.

        Il n’a fait que fracturer encore plus gravement l’Amérique, qui l’était déjà et quel que soit le vainqueur, la fracture ne guérit pas par chamanisme instantané!
        S’il est réélu, je crains le pire (genre WWIII).

        That’s it 🙂

          1. Merci, même si je ne vois pas trop le lien avec l’article et l’élection présidentielle aux US.

        1. Bonsoir M. Wilhem, à titre personnel je trouve le bilan de Trump au niveau des relations internationales pas trop mal. Je ne suis pas forcément d’accord avec tout et sa manière mais il a permis de faire bouger certaines choses. Depuis le début Trump voulait appliquer ses slogans de “America First”. Et le paradoxe c’est qu’il déteste la Chine, lui déclare une guerre commerciale mais en même temps lui offre la place ou quasiment de n° 1 sur la scène internationale. Avec les évènements de ces derniers mois, c’est sûr qu’il n’a pas forcément cherché à rassembler un pays si divisé. Il a accentué les divisions, c’est peut-être quelque chose dont je ne suis pas d’accord avec lui! La nuit de mardi à mercredi a été plutôt calme, aucun incident majeur relevé dans le pays. Ouf!

          1. Encore une fois, il s’agit de votre droit le plus strict.

            Comme vous vous intéressez à la politique et si vous en avez le temps, regardez (c’est environ six heures, donc long) ce magnifique doc sur DE Gaulle, un monstre comme il n’y en a plus.

            Alors bien sûr, tout peut être discuté. Seulement, il me semble que ça donne la mesure de notre histoire récente et d’enjeux qui sont toujours actuels et même plus que jamais.
            Bonne continuation

    1. Bonjour Gloria,
      Merci de votre retour. ll y avait déjà pas mal d’articles très critiques sur Trump, et c’est vrai que je suis plutôt satisfait de son bilan au niveau des relations internationales. C’est pour ça aussi que j’ai choisi un titre “choc”.

  2. Aller à l’encontre de l’avis de la majorité des lecteurs de ce journal ( à savoir que Trump est un bien mauvais président) pourrait être intéressant. Encore faudrait-il avoir quelques arguments.
    Voyons plutôt:
    -Trump est le grand artisan du rapprochement entre son pays et la Corée du Nord.
    Ah bon ? Quel rapprochement ? Zéro accord sur le nucléaire, zéro accord commercial, zéro relations diplomatiques. Juste le droit pour Kim de continuer à martyriser son peuple.

    Trump et l’Iran. En se retirant de tout dialogue avec l’Iran les Américains ont poussé ce pays dans les bras de la Chine. Investissements massifs contre pétrole à bon marché. Win-win aux dépens de l’occident.

    Israel: des accords de paix avec des dictatures arabes qui n’ont jamais participé aux guerres contre Israel. Des accords de paix où les Palestiniens n’existent pas.

    Suisse: venu 2 fois à Davos. Discuté 3 minutes avec quelques conseillers fédéraux. Obama ne l’a pas fait ?
    Et alors qu’est ce que ça change dans les relations CH-US ?

    Otan: possible que les alliés ne payent pas assez. A régler entre diplomates par des négociations. Pas par des tweets et des annonces sur Fox News qui braquent tout le monde. Par contre ça doit amuser Poutine.

    Vous oubliez la politique africaine de Trump: zéro politique africaine, juste des insultes sur ces “shithole countries”. Résultat: l’Afrique devient une colonie chinoise. Huawei n’a pas besoin des USA, ils vont équiper toute l’Afrique.

    Politique Amérique latine? Un mur contre les violeurs…

    Anything else ?

    1. Bonjour B. Mosimann,
      Merci de votre retour même si je ne suis évidemment pas d’accord avec vous. Mais c’est le principe démocratique dans notre pays 😉
      Corée du Nord : Trump s’est entretenu 3x avec son homologue nord-coréen Kim Jong-un et il a permis un certain apaisement dans des relations qui étaient très compliquées. Je reconnais, d’ailleurs je l’ai écrit, qu’il n’a pas obtenu d’accord. Mais les 3 rencontres resteront historiques, non? Quel autre dirigeant mondial hormis Xi Jinping et Vladimir Poutine ont rencontré le leader nord-coréen?
      Iran : je dois vous dire que les relations entre l’Iran et la Chine ne m’intéressent pas du tout. Dans ce dossier, c’est la Russie et l’Arabie saoudite qui jouent un rôle important pour comprendre les tensions dans cette région. Et Trump est sorti de l’accord mais en leur demandant un autre accord. Ce n’est pas juste c’est vrai! Mais si les Iraniens ne renégocient pas, ils étoufferont sous les sanctions très dures.
      Israël : les pays arabes de la région ne s’intéressent plus à la question palestinienne. C’est un vieux conflit qui ne résout pas. Dans la vie, il faut avancer et ne pas rester buter sur quelque chose. Je vous rappelle que la Suisse a d’excellentes relations commerciales avec l’Etat hébreu et c’est cela qui compte pour moi.
      Suisse : Barack Obama n’est jamais venu chez nous, une honte! Trump aime la Suisse et il veut signer avec nous un accord de libre-échange. Tant mieux, non?
      OTAN : les alliés européens doivent payer leur part. Pourquoi ils ne le font pas? Expliquez-moi! L’Allemagne est membre de l’OTAN, elle veut être protégée par les Américains mais en même temps donne des milliards par année à la Russie pour le gaz. What?! J’avoue que Poutine a plus une stature présidentielle que Trump!
      Je ne me suis pas intéressé à la politique africaine / latine de Trump.
      Vous avez le droit d’être contre-Trump mais reconnaissez qu’il a fait certaines choses bien pour son pays. Et donc qu’il a tenu ses promesses!

  3. On reconnaît un génie dans ce bas monde au signe que tous les imbéciles se coalisent contre lui ‘Jonathan SWIFT . Trump doit être un génie quand on refuse de reconnaître ce que Trump a fait de bien et qu’on oublie le nombre de morts que OBAMA-BIDEN avec leur idée d’un Printemps Arabes

    1. (2/2) Prenez l’exemple de la Libye et l’intervention inacceptable et fondée sur rien des Américains dans ce pays. Apporter la démocratie et les droits de l’Homme, c’est louable mais d’une façon guerrière c’est de la violation de souveraineté!

  4. Merci Jonathan Luget pour cet article et cette analyse courageuses , intelligentes et pertinentes

    1. (1/2) Bonjour M. Swann, merci de votre retour. ll y avait déjà pas mal d’articles très critiques sur Trump, et c’est vrai que je suis plutôt satisfait de son bilan au niveau des relations internationales. C’est pour ça aussi que j’ai choisi un titre “choc”.

Les commentaires sont clos.