Doris et le dragon chinois 龍 – (libre tribune)

     Le 13 août dernier, alors qu’en Europe la canicule achevait une bonne fois pour toute les derniers glaciers d’Europe, l’Aargauer Zeitung – sous la plume de Patrik Muller – , publiait une interview  exclusive de l’ex-Présidente de la Confédération dont le récent mandat l’a investi de la charge – non moins stratégique -, de ministre de l’environnement, des transports, de l’énergie et des communications.

L’article, intitulé : « Sociétés Suisses [‘traditionnelles’] : Doris Leuthard met en garde contre leurs ‘ventes’ à la Chine » (Traditionsreiche Schweizer Firmen: Doris Leuthard warnt vor «Ausverkauf» nach China), révèle une conseillère fédérale en visite en Chine, en prise à des sentiments partagés entre enthousiasme et réserve quant aux récentes activités d’acquisitions du dragon chinois en Suisse.#intelligence #economique #renseignements #affaires #suisse

Soudainement, à la lumière du partenariat économique avec le dragon de feu, des ombres multiformes seraient apparues…

Entre ombres et lumières…

     L’article révèle en effet, les réserves de la conseillère fédérale sur les acquisitions chinoises de sociétés suisses stratégiquement sensibles. Doris Leuthard ajoute à ces craintes le souhait d’assurer les mêmes droits pour les investisseurs suisses que pour les investisseurs chinois en Suisse.

“Nous devons, comme l’Allemagne l’a fait depuis longtemps, mener la discussion sur la manière dont nous traitons la faim des entreprises chinoises.” (Doris Leuthard)

Même si, selon la conseillère fédérale : « les relations avec la Chine sont excellentes », résume t’elle, et « que le pays en profite économiquement et technologiquement », quelques ombres se seraient glissées dans le tableau économique des relations sino-suisses…

Une accélération du temps. L’horloge biologique chinoise fonctionne… au compte à rebours.

     Quand la vitesse est la clé : en juin 2017, nous apprenions qu’après dix-sept ans d’absence, la compagnie aérienne chinoise Air China avait ‘rouvert’ son vol direct entre la capitale chinoise et l’aéroport de Kloten (Zürich). Un article du Temps précisait aussi que « quatre fois par semaine, des Airbus A330 feront le transit entre les deux continents » et qu’en l’espace de six ans, le nombre de vols directs entre la Suisse et la Chine avait presque triplé.

Dans le même article, Gérald Béroud de l’observatoire Sinoptic.ch, en précise les raisons principales : «C’est un mouvement général que l’on observe depuis des années. Les entreprises chinoises deviennent de plus en plus puissantes et reçoivent des encouragements du gouvernement, car il y a une volonté politique de se développer à l’international.»

1950 – 2018 : de la reconnaissance au libre-échange

     Si la bonne santé des relations bilatérales n’a pas toujours été au beau fixe entre les deux nations, la Suisse a pourtant été l’un des premiers états au monde a avoir reconnu la République Populaire de Chine en 1950.

En 2007, la Suisse et la Chine ont signé un protocole d’entente visant à « intensifier les consultations politiques à haut niveau et à approfondir les relations bilatérales dans différents domaines ».

Depuis cette date, de nombreux projets de partenariat ont été entrepris par les cantons et mis en lumière grâce aux échanges croissants d’institutions académiques et groupes d’experts scientifiques et technologiques. Les domaines d’intervention historiques touchent aussi bien la coopération environnementale que le changement climatique et depuis 2016, la Chine et la Suisse ont conclu un partenariat stratégique innovateur pour aboutir, en avril 2018, a la mise en place d’une plate-forme ‘stratégique novatrice’ de haut niveau.

Aussi, depuis 2010, La Chine est devenue le principal partenaire commercial de la Suisse en Asie et son troisième partenaire commercial, derrière l’UE et les États-Unis.

Trois ans plus tard, en juillet 2013, un accord de libre-échange [Free Trade Agreement] sino-helvétique dans les dispositions de son article majeur ‘13.1’, a été signé. Intégralement accessible sur le site du SECO, c’est ce même accord qui reste en vigueur à ce jour entre les deux nations. Il n’a à ce jour fait l’objet d’aucune réserves ni de mesures organiques préventives dans le cadre d’acquisitions stratégiques sensibles…

Free Trade Agreement : Accord de libre-échange – Formation, recherche et innovation

     Cet accord bilatéral n’est que la suite logique d’une politique de coopération libérale soutenue et volontariste, progressivement engagée par la Confédération depuis plus de 10 ans. En 2008 déjà, selon selon le département fédéral des affaires étrangères, « la Chine faisait partie des États extra-européens qui ont été définis comme pays prioritaires dans les domaines de la formation, de la recherche et de l’innovation.»

Parmi l’ensemble des nombreuses dispositions en vigueur on y retrouve le ‘Work Programme for Economic and Technical Cooperation’ qui traite sans contrainte et de manière libérale un ensemble d’accords de principe de coopération – parmi d’autres -, au plan industriel, de la santé, de l’agriculture et de la propriété intellectuelle.

“les ressortissants chinois forment depuis, le plus important contingent d’étudiants extra-européens en Suisse.”

     Depuis 2008, la Suisse est aussi représentée à Shanghai grâce à sa plateforme d’innovation ‘Swissnex’ qui soutient activement un ensemble de projets en lien avec la recherche et l’innovation. Le succès de ces initiatives a ainsi permis un accroissement des échanges universitaires avec la Chine dont les ressortissants forment depuis, le plus important contingent d’étudiants extra-européens en Suisse.

Le guide de la survie : recherche et développement, transferts technologiques, partenariats, M&A.

Le cas ChemChina-Syngenta : un arbre étatique qui cache une forêt de POE : Privately Owned Enterprises… 

     Selon les experts du secteur des fusions-acquisitions, les petites et moyennes entreprises suisses, en particulier, restent des cibles attrayantes pour les investisseurs étrangers. En fait, selon une étude exécutées par Deloitte en 2016, les PME sont la clé de voûte dans l’activité suisse de fusions et acquisitions pour plus de 85 % des transactions.

Pour modérer les ‘complotistes’, et selon ce même rapport, le pays le plus actif en Suisse dans ces transactions (en nombre) étaient la France, suivie par le Royaume-Uni, l’Allemagne et les États-Unis. L’Asie en tant que région reste bien évidemment également très actif. Les cibles les plus favorisées appartiennent au services aux entreprises, services aux consommateurs et TMT (Technologies, Medias et Télécommunications).

La survie économique est multiforme : les notions stratégiques de Zheng et de Qi

     Au delà de la bruyante acquisition de ChemChina sur Syngenta ou celle d’Infront Sports & Media AG par le groupe Dalian Wanda, plusieurs autres acquisitions chinoises d’envergure évaluées à plus d’un milliard de dollars ont récemment été opérées en Suisse dans les secteurs du transport et des médias par un seul groupe Chinois, le conglomérat HNA Group Co basé à Haikou (Hainan) – Ces acquisitions ont concerné le Gategroup Holding AG, Swissport (HNA) et SR Technics (HNA – branche Aviation).

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     Transcription : si l’acquisition de ChemChina a fait couler beaucoup d’encre comme élément de fixation médiatique (notion de Zheng), elle ne doit pas occulter les forces économiques de

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Go : de l’encerclement

diversion (forces Qi) dont les actions sont plus rapides et aux moindres frais, sur des secteurs fragiles ou les défenses présentent des failles notoires en matière réglementaire, financière ou de gouvernance.

Gouvernance stratégique : de la nécessité étatique du droit de réserve 

     De la conformité : le cas HNA est emblématique de cette frénésie d’acquisition opérées par des POE (Privately Owned Enterprises) dans le monde entier. A l’instar de Wanda (immobilier, cinéma), Fosun (tourisme, divertissement) ou Anbang (assurance, hôtellerie), le groupe HNA a récemment fait l’objet d’investigations financières par les autorités Chinoises mais aussi Suisses (Zurich). Ces dernières sont préoccupés par la provenance controversée des fonds, leur ampleur et la complexité des structures d’actionnariat mise en place pour les levées de fonds.

M&A chinoises dans le monde en 2015 = 116 milliards $

     Selon plusieurs sources financières, dans le cas d’HNA, le groupe aurait dépensé pas moins de 50 milliards de dollars ces deux dernières années dans des investissements et prises de participations centrées dans les transports aériens (Aigle Azur (France), Virgin Australia (Australie), TAP (Portugal) ou encore Azul (Brésil).

La cas HNA ne représente qu’une partie des acquisitions chinoises ans le monde. Sur l’année 2015, les entreprises chinoises auraient dépensé environ 116 milliards de dollars en fusions et acquisitions… (Thomson Reuters).

Realeconomik : la politique dérivée de la géopolitique ‘économique’

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Crise = Risque (danger) + Opportunité

     Les ambitions chinoises ne sont un secret pour personne et notre conseillère fédérale le sait fort bien. Les enjeux politiques et défis économiques du pays sont à la hauteur des besoins massifs en ressources et en soins d’une population de plus d’un milliard et demi d’habitants. S’il est démontré que la fin de la politique de l’enfant unique depuis 2015, ne provoquera pas un accroissement incontrôlé de sa population actuelle, les nécessités légitimes en matière de confort, d’hygiène et de santé qui ont littéralement explosées sur ces 30 dernières années, ne diminueront pas… Bien au contraire ! Un véritable raz de marée en matière d’exploitation des ressources naturelles à l’échelle du temps humain.

La fin de l’innocence…

     Tous les secteurs économiques sont impactées et si il y urgence aujourd’hui en termes d’environnement mondial (réchauffement climatique) et de renouvellement des ressources naturelles vitales (alimentation, énergies, industries), la Chine n’a cessé de progresser à l’échelle des indices économiques et sociétaux internationaux pour se hisser non plus comme un potentiel ‘challenger’, mais bien comme une incontournable alternative économique et géopolitique à l’influence étasunienne.

En matière de survie économique, il faut composer avec toutes les forces en présence et l’exemple Chinois n’est qu’une composante d’un tout ‘planétaire’.

Aujourd’hui, nous le savons, la définition exclusivement mercantile du mot ‘croissance’ est à réviser d’urgence, car cette fois-ci, ni les montagnes ni les dragons ne pourront nous protéger.

Alors, il serait aussi urgent pour nos gouvernements démocratiques d’apprendre à ‘mieux collaborer’ afin de mieux préserver nos intérêts vitaux.

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Sun Tzu : un Maître au service des Dirigeants | La Sagesse et l’Intelligence des Anciens au service des Dirigeants Stratèges |

Présentation du Blog

Comprendre les clefs des meilleures gouvernances stratégiques

  Intitulé “Sun Tzu parle aux dirigeants stratèges “, ce blog explore les arcanes de la pensée et des cultures stratégiques des civilisations les plus performantes afin d’en définir les contours et les secrets (Arcana Strategia & Arcana Imperii). Il propose un forum de réflexion stratégique en ces temps inédits ‘pandémiques’ — chapitre ô combien révélateur de notre atavisme en matière de gouvernance stratégique dont les défauts d’anticipation et de gestion des risques en sont les principaux symptômes. Si pour certains, ce chapitre ne reste qu’un évènement ‘révélateur’ à bas bruit, pour les stratèges il va s’agir à partir de maintenant d’en saisir les effets ‘accélérateurs’ : pour nos démocraties, nos priorités économiques, technologiques, géostratégiques et y intégrer les nouveaux risques politiques liés à la ‘fin’ — non pas de l’Histoire — mais des idéologies qui ont battis un ordre mondial issu d’un autre temps, d’une autre époque.

  Initié en 2018, il participe humblement à sa manière, à décrypter les meilleures méthodes et cultures stratégiques sous-jacentes aux gouvernances les plus efficaces. Si l’Histoire se répète, alors peut-être que nos solutions d’avenir sont à décrypter dans notre passé…

  Dirigeants et Gouvernants trouveront peut-être ici les sources philosophiques et les ressources cognitives d’un Art : celui de la gouvernance éclairée des Hommes de Raison. Dans un monde irrémédiablement entré dans une ère de déconnexion des réalités sensibles et de fragilité numérique, l’amnésie collective associée à l’absence de discernement raisonné nous conduira une fois de plus — à défaut d’un sursaut — au cœur des ténèbres : celui de l’obscurantisme et de la barbarie.

  Auteur de plusieurs restitutions et ouvrages sur Sun Tzu et la pensée stratégique, Jérôme Gabriel propose une nouvelle approche managériale centrée sur les meilleures pratiques de gouvernance stratégique intégrant les notions de management de rupture et d’anticipation, de gestion des risques (comités stratégiques) et de sûreté-sécurité économique.

En cliquant sur l’image ci-dessous, vous trouverez l’ensemble indexé des articles publiés dans ce blog par thématiques principales.

Sun Tzu parle aux dirigeants stratèges - Index du blog

Avant-propos sur ce blog

Démocratie et Gouvernance : de l’état stratège au dirigeant stratège

   Nous, simples blogueurs des temps modernes ne sommes nous pas les colporteurs inconscients de nos pairs et mentors ? – le plus souvent grecs, tels Pythagore, Socrate et Platon ou encore Périclès et Euripide -, dont les nombreux legs ont profondément influencé nos meilleurs philosophes occidentaux dans l’élaboration d’une vision du monde rationnelle et structurée.

  Enfants légitimes, mais aussi légataires de sociétés démocratiques enfantées dans la douleur ; héritiers d’une paix chèrement acquise au prix fort – celui du sang -, l’Histoire nous démontre encore chaque jour qu’aucun modèle politique ou philosophique, aucun procédé ni méthode d’organisation ne garantit à elle seule la bonne gouvernance d’une nation ou la pérennité d’une entreprise.

  Les aléas du temps font de la gouvernance un exercice des plus difficiles à comprendre. La maîtrise de cet art ne dépend pas d’un seul mais d’une intelligence collective portée par un but commun œuvrant en territoire inconnu. Parce que rien n’est immuable et qu’aucune condition favorable n’est jamais acquise dans le temps, nous sommes constamment mis à l’épreuve dans nos capacités de survie par l’adaptation et la résilience ; chaque jour condamnés ou graciés par les aléas à se prémunir des risques, affronter l’inconnu ou saisir les opportunités malgré les dangers.

Le ‘Sun Tzu’ : entre guerre et paix

  Ce qui fut le premier traité historique dénommé L’art militaire des Chinois (pour sa traduction la plus juste) – et non “l’art de la guerre” -, aurait été rédigé au cours du 4° siècle avant J.-C, il y a 2500 ans, par un exceptionnel général d’armée nommé Sun Tzu (de son vrai nom Sun Wu), dont l’appellation honorifique signifie : Maître Sun de Wu (Sun Zi en pinyin). “L’art de la guerre” reste un sujet à débat quant à sa paternité mais nous n’en ferons pas cas ici.

  La première version occidentale traduite des 13 chapitres chinois originaux de ce traité date de 1772. Cette première traduction et interprétation est l’œuvre d’un jésuite -le père Amiot -, en poste à Pékin sous la dynastie Qing (1644-1912) de cette même ère. Si cette première version en langue tartare-mandchoue reste relativement orientée, voire ‘colorée’, sa valeur documentaire reste encore à ce jour une des meilleures références de travail pour les universitaires – exégètes, sinologues et philosophes – mais aussi et surtout pour les professionnels portés par leurs fonctions stratégiques. La version d’Amiot date de 1710 et serait probablement la plus ‘aboutie’ dans sa forme finale puisqu’elle serait le fruit d’adjonctions éclairées de nombreux stratèges et philosophes chinois au cours du temps.

  Sun Tzu fut en effet le premier général à fournir les conditions fondamentales de conduite du pouvoir en alliant la stratégie à la tactique ainsi qu’une doctrine pratique de gouvernance dictant non seulement les méthodes mais surtout l’état d’esprit et les bonnes pratiques d’un commandant stratège afin d’anticiper les conflits, les éviter par tous les moyens et, en dernier ressort, vaincre l’adversité par les moyens humains, la sophistication tactique et les stratagèmes politiques les plus efficaces pratiqués encore à ce jour en matière de stratégie.

 

#art_de_la_guerre #stratégie

Sun Tzu 2020 : une nouvelle version adaptée pour Le Temps

  Plusieurs versions existent du « Sun Tzu [Zi] (Wu) Bing Fa » qui, outre sa première version traduite en ‘Art de la guerre’, reste à relativiser dans le temps – plus de 2500 ans – quant aux variantes possibles du sens des caractères chinois utilisés pour son titre. Le sens des caractères ‘bing’ (armes, soldats, troupes, militaires) et ‘fa’ (loi, méthode, conformité, magique) restent néanmoins cohérent dans le contexte général du traité qui aurait bien pu s’appeler (mais hors contexte) : ‘méthodes militaires’ ou ‘la voie des armes’. Son titre pourrait donc être trompeur sauf si, comme on le voit, l’on se réduit à une grille de lecture purement martiale ; ce qui n’est pas le cas.

  L’art de la guerre est surtout un recueil philosophique universel s’inscrivant plus justement, selon Jean Lévi, dans une réflexion bien plus globale dans laquelle « rhétorique, diplomatie, commerce, politique et contrôle de soi se répondent ». Ces ‘forces’ utilisées avec méthode et raison permettent les conditions avantageuses décrites dans le traité. Porté sur l’art de la gouvernance, les tactiques psychologiques et la stratégie politique, je lui ai préféré le titre Maîtres et Dirigeants : Les forces de la raison.

Sun Tzu -Maîtres et dirigeants - Les forces de la raison

Une nouvelle synthèse de Sun Tzu, adaptée,

enrichie et libre de droit.

  Outre la première version traduite et référentielle de l’art de la guerre du Père Amiot, il existe une dizaine de variantes ‘occidentalisées’ du texte originel. La plupart retraduites littéralement du français à partir de la version initiale du Père Amiot (1772)  ; du groupe de l’Impensé radical, Lucien Nachin et plus récemment Valérie Niquet et de celle, la plus récente de Jean Lévi pour les francophones. Pour les versions de référence anglophones, plusieurs versions sont actuellement disponibles et pour les principales : Lionel Giles (1910), Samuel Griffith (1963), Thomas Cleary (1988), Ralph Sawyer (1993), et la dernière en date Jonathan Clements (2012). De toutes ces références, la seule version anglophone a faire encore de nos jours l’unanimité parmi les spécialistes reste celle de Samuel Griffith. Cette dernière version, traduite en français par Francis Wang en 1972 pour Flammarion, possède le mérite d’intégrer les commentaires des glossateurs de l’époque – historiens, philosophes et stratèges -, dans la compréhension des textes originaux et leurs applications concrètes.

Méthodologie de cette nouvelle version 2020

 La présente version des treize chapitres de l’Art de la Guerre de Sun Tzu pour les dirigeants stratèges- dont les 13 articles représentent à eux seuls près de 30.000 mots, porte pour intitulé : Les forces de la raison.

  Ces treize chapitres sont rendus ici dans leur plus grande intégralité – la plus récente – quand cela aura été possible. Seules les versions d’Amiot (et version de l’I.R) et celle de L. Giles étant libre de droit, la version majeure – support de base – utilisée dans le travail croisé des interprétations du Sun Tzu a été celle du Père Amiot, reprise dans son intégralité puis mise à jour par croisement avec les meilleures versions les plus récentes.

  Pour cela, chaque chapitre de cette nouvelle version a fait l’objet d’un croisement systématique des dernières versions de référence provenant pour la langue française de la traduction et des travaux exceptionnels de l‘Impensé radical, Jean Lévi et Valérie Niquet pour les francophones et de Samuel Griffith pour les anglophones.

  Pour la version anglaise, outre la version de Lionel Giles restant contestée encore à ce jour, le même travail de croisement a été effectué sur les travaux originaux en anglais de Thomas Cleary (1988) et Jonathan Clements (2012).

La restitution publiée sur ce blog est en conformité avec les lois internationales sur le Copyright et dans le respect intégral des précédentes versions et leurs auteurs. Chaque chapitre publié sur ce blog a fait l’objet de vérifications systématiques avant sa mise en ligne.

Nous commencerons par cette citation : « Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux.»

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En vous remerciant pour vos contributions, je vous souhaite d’excellentes lectures.

 

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