L’écologie, contestation et gestion

 

 

« Il y a tout juste 50 ans, le 3 mars 1972, un groupe d’experts réunis autour de Dennis Meadows a rendu public un rapport baptisé “les limites de la croissance”, premier jalon d’une prise de conscience que le développement de l’humanité dépasse les capacités de la planète. »

Dans le sillage des mouvements hippie et punk, sont nés des mouvements de conservation de la nature, qualifiés d’écologie ou parfois d’écologisme. Ils furent rejoints par une frange de la gauche soixante-huitarde, déçue de sa révolution culturelle avortée et insatisfaite des accommodements de la social-démocratie. En 1979, Daniel Brélaz fut élu au Conseil national devenant le premier écologiste au monde à siéger dans un parlement national. La Suisse ne fut donc pas en retard. Elle innova même : au début de l’année 2006 les Vert’libéraux participent pour la première fois à des élections communales. Entretemps, les autres partis ont procédé au verdissement superficiel de leur programme, sans y rien changer qui puisse écarter leur électorat ordinaire. L’écologie reste la responsabilité de deux partis minoritaires, uniques dépositaires de la seule révolution politique du siècle passé. On pourrait regretter qu’ils ne fusionnent pas mais on réalise tout de suite que ce n’est pas possible. Il y a écologie et écologie.

La Suisse a doublé le mouvement initial de contestation antisystème, romantique, idéaliste par un autre centré sur une approche gestionnaire, réaliste, classique. L’écologie des Verts a toutes les allures d’une religion visant une réforme des mentalités et, à ce titre, elle est nécessaire. Elle est à la politique ce que les mystiques sont aux Eglises : on peut y être à la fois contre le nucléaire et cependant contre les éoliennes parce qu’elles abîment le paysage, parce qu’elles menacent les oiseaux. On peut s’enfermer dans le refus tous azimuts de la société industrielle. Il y a donc une pléthore d’engagements : la biodiversité, le véganisme, l’appui aux LGTB, le féminisme, les revendications sociales, l’antinucléaire, les médecines naturelles, le refus de l’élevage de masse. Ces revendications empiètent sur le fonds de commerce de la gauche classique, au point qu’en France EELV fait match égal avec le PS. Le problème n’est plus tellement la justice sociale mais la survie de l’humanité.

Or, le défi climatique est de plus en plus urgent et exige des actions concrètes, acceptables par le système politique suisse tellement traditionnel, consensuel et lent. Il faut arrêter les canicules, la sécheresse, les inondations, la fonte des glaciers. Maintenant, pas en 2050. Le besoin de mesures concrètes pour diminuer l’empreinte carbone signifie des bouleversements dans l’économie, les institutions, les administrations. Les pompes à essence, les distributeurs de mazout, des compagnies d’aviation, les piscines privées vont se raréfier et peut-être disparaître. L’importation de fruits et de légumes d’autres continents sera bannie. En sens inverse il faudra former des artisans qualifiés pour installer des cellules photovoltaïques, des pompes à chaleur, l’isolation des immeubles. Les communes apprendront à éteindre l’éclairage public et à imposer la même discipline aux vitrines des magasins.

Cependant simultanément, si l’on ne veut pas courir au-devant d’une révolution populaire, il faut réapprendre aux citoyens les vertus de la sobriété, le respect intransigeant de la de la planète, la stabilité économique plutôt que la croissance. Bref, lui faire ce qui apparaîtra de la morale, du civisme, de la solidarité. A la limite faire accepter des formes de rationnement.

Il existe donc un double défi : la révolution des mentalités par les Verts et la réforme du politique par les Verts ’libéraux. L’existence de deux partis spécialisés dans la protection de l’environnement plaide pour la qualité de nos institutions et la maturité du corps électoral, capables de sécréter spontanément les réponses à des défis variés et en partie contradictoires : faire rêver et gérer ce rêve, quitter le monde actuel tout en inventant un autre. Dans la mesure où ces deux partis accèderont à l’exécutif fédéral, il pourront « en même temps » diminuer l’empreinte carbone de la Suisse qui stagne pour l’instant, démontrer que la croissance actuelle n’est pas la seule voie possible et finalement prouver que l’écologie, à la fois branche de la Science et inspiration politique, n’est pas un mythe, un leurre, une fiction romanesque.

Si ce programme se réalise, les Verts effaceront le stigmate persistant du gauchisme, vert à l’extérieur et rouge à l’intérieur, cheval de Troie de la gauche révolutionnaire introduite frauduleusement dans les remparts de la société d’abondance. Ils ne seront plus seulement la mauvaise conscience du capitalisme mais une nouvelle inspiration, seule capable de s’opposer à la démagogie populiste.

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

50 réponses à “L’écologie, contestation et gestion

  1. Il me semble que ce qui manque toujours, dans ces généreuses considérations, ce sont des évaluations chiffrées.
    Par exemple, certains voudraient remplacer toutes les voitures à essence par des voitures électriques d’ici 2040; or Karl Brauer, spécialiste du site iseecars.com, calcule qu’il est impossible d’extraire suffisamment de palladium, de nickel, de lithium dans de tels délais. En Suisse, rien que pour pouvoir effectuer nos 50 milliards de kilomètres annuels en voitures électriques alimentées au solaire, il faudrait dites-vous, “former des artisans qualifiés pour installer des cellules photovoltaïques”. Mais combien faudra-t-il en former, alors qu’on manque de main d’œuvre dans tous les domaines? Peut-on l’évaluer, même sommairement?
    Autre estimation: en 2022, la Suisse a atteint le jour du dépassement le 13 mai, soit après que seulement 36% de l’année s’était écoulée; donc, pour ne pas consommer plus de ressources que la Terre peut produire, il faudrait que les Suisses réduisent leur consommation d’un facteur 2,8, ce qui conduirait à l’évidence à un effondrement complet de l’économie!
    Bref: j’ai l’impression que toutes les idées qui paraissent bonnes en principe viennent buter sur d’implacables réalités numériques.

    1. “pour ne pas consommer plus de ressources que la Terre peut produire, il faudrait que les Suisses réduisent leur consommation d’un facteur 2,8, ce qui conduirait à l’évidence à un effondrement complet de l’économie!”
      C’est précisément pour cela qu’il faut s’attaquer au problème dès maintenant, afin d’amortir le choc ; s’adapter avant qu’il ne soit trop tard. Car lorsqu’on “tire trop fort” à la corde des écosystèmes, on diminue leur capacité à fournir des ressources (on vide le “stock” sans lui laisser le temps de se renouveler). L’effondrement de l’économie (et pas que) est garantie en situation de pénurie durable.
      Même si ce ne sera pas suffisant, on peut commencer par des actions “win-win” : exemple, réduire les gaspillages, améliorer l’isolation des bâtiments, améliorer l’efficacité énergétique des systèmes, …

      1. Entièrement d’accord avec vous.

        A court terme, la seule solution est de réduire drastiquement le gaspillage.

        Je lis plus haut: “En Suisse, rien que pour pouvoir effectuer nos 50 milliards de kilomètres annuels”. La solution semble être dans l’énoncé du problème.

        Il suffit d’observer l’engorgement quotidien de nos autoroutes saturées de pendulaires, la plupart du temps seuls dans un véhicule surdimensionné, qui tentent de récupérer le temps perdu dans un bouchon en roulant à tombeau ouvert lorsque c’est possible pour se jeter plus rapidement dans le prochain ralentissement.

        Le poids et la taille des véhicules est en constante augmentation: + 57 % en un demi-siècle. Tout est dit. Ainsi l’homo “sapiens” a besoin de déplacer 1.5 tonnes en moyenne pour transporter ses 80 kilos à une vitesse moyenne en constante diminution. Une large partie de la population passe ainsi 43 jours de sa vie par année pour se rendre à son travail (contre 20 jours de vacances).
        Mais il est prêt à faire des heures supplémentaire pour augmenter sa productivité: il peut traiter ainsi 3 heures de courriels par jour pour compenser son inefficacité.

        Ce n’est qu’un exemple, le même gaspillage se retrouve au travail, dans le logement (chauffage), l’alimentation, le numérique, la santé, l’habillement, les loisirs, etc.

        Comme si la volonté de croissance à tout prix avait annihilé nos capacités d’analyse comme une drogue: remplir le vide de n’importe quoi à tout prix comme un cycliste qui pédale pour ne pas tomber.

        Et pourtant, s’attaquer aux quelques excès dans divers domaines pourrait nous apporter rapidement la solution sans que nous ayons besoin de revenir au moyen âge.

  2. Question sobriété il faut bien constater que l’exemple ne vient pas d’en haut.
    Certains politiciens de gauche ou écolo vivent dans des villas confortables (tant mieux pour eux) et je me réjouis de les voir déménager dans l’appartement d’un locatif, dont l’impact environnemental est bien moindre que celui d’une villa individuelle, même bien isolée.
    Le canton de Genève à fortement restreint l’installation de climatiseurs fixes privés, mais a accordé des dérogations en grand nombre aux hôtel de luxe. Après ça il sera difficile de motiver les simples citoyens à “changer de mentalité” et à se serrer la ceinture. Prendre le peuple pour un regroupement d’imbéciles ne fonctionne jamais longtemps.

    1. Et en quoi le canton devrait s’occuper des climatiseurs ? Regarde-t-il la taille des frigos, congélateurs, TV ? D’autant que les climatiseurs tournent en été ou la production photovoltaïque et au max et pour info ne consomment pas grand chose (juste déplacer des calories, allez réviser vos cours de thermodynamique).
      Le canton préfère que les gens aient des climatiseurs mobiles bien moins performants.
      Cette ingérence de l’état dans la vie privée est le glissement lent mais certain vers un état totalitaire où toute liberté individuelle sera bannie.

        1. mais elle grignote petit à petit et de manière insidieuse nos libertés et les plus jeunes ne s’en rendent même pas compte vu qu’on leur inculque cela à l’école…

          1. Qu’est-ce qu’on leur inculquerait à l’école? Quelle information sur cela est à votre disposition?

  3. Pourtant vous savez que le “vert” n’est qu’un appât odorant pour attirer les électeurs, surtout les jeunes. Pourquoi les “verts”, de gauche et de droite, ne dénoncent-ils jamais des actions précises des entreprises, ou nommément des entreprises? parce que les entreprises leur versent de l’argent, tout comme elles versent à tous les autres partis. La spécialité des “verts” est de dénoncer l’ordre établi afin de faire régner le chaos, qui serait propice à les faire gouverner davantage. Forts en critique du CF et faibles en projet palpable, pour l’avenir de notre pays. Ne cédons pas à la tentation!

    1. Si vous formulez une accusation aussi grave que la corruption des verts par des entreprises, il faut en apporter la preuve. Sinon c’est de la calomnie.

      1. Il est connu qu’une majorité d’entreprises consacrent des budgets aux actions politiques en Suisse. Si les “verts” refusent de recevoir les aides du secteur économique, ou des mandats de ces entreprises (administrateurs, etc.), ils doivent l’annoncer publiquement, sinon le public est dans son droit de considérer qu’ils sont comme les autres partis, face à l’argent. Je ne pense pas que mon commentaire est calomnieux, tout au plus il serait embêtant, car très probablement factuel. Qu’ils montrent la liste de leurs donateurs ou qu’ils fassent auditer leurs comptent et charger les auditeurs de nous confirmer que les “verts” refusent les entrées d’argent en provenance des entreprises.

        1. Pourquoi faudrait-il que ce parti s’impose une discipline que les autres refusent? Le financement des partis est une des faiblesses du système suisse. Je puis tout de même vous asurer avoir fait deux campagnes aboutissant à mon élection au Conseil national sans aucun appui d’aucune entreprise. Pour les autres partis je ne sais pas et donc je n’affirme rien. Si l’on ne sait pas, il faut se taire.

    2. Les Verts, peut-être pas, je ne saurais dire, mais à gauche c’est sûr que ça dénonce les entreprises en question, la ZAD a dénoncé les agissements de LapurgeHolcim, entreprise dont je vous recommande de suivre les agissements et les impacts sur la planète, comme notre fameuse multinationale Glencore, qui s’en tire encore et toujours à bon compte malgré le brasilia trade. Quand bien même les Verts dénonceraient les agissements douteux de capitalistes sans vergogne, ces sociétés ont de tels moyens qu’ils ont pléthore d’avocats et vous marquerez dommage. La vraie question serait plutôt: pourquoi, alors qu’on sait que ces multinationales sont mortifères pour la Terre et souvent l’humain, les cantons et l’Etat suisses ont refusé l’initiative pour des multinationales responsables ? Question rhétorique bien sûr, on connait la réponse…

  4. ” Dans la mesure où ces deux partis accèderont à l’exécutif fédéral, il pourront « en même temps » diminuer l’empreinte carbone de la Suisse qui stagne pour l’instant ”

    Et cela servira à quoi ? A rien sauf à se donner bonne conscience et ruiner l’économie Suisse et priver les Suisses de tous les fruits exotiques (bananes, mangues, etc..)?
    Tout cela pour réduire les émissions de CO2 de la planète de 0,05% ? Quand dans le même temps, il va se construire 600 centrales à charbon en Inde et Chine… Un peu de réalisme… Écrivez ce billet aux Chinois et Indiens et Américains qui représente 80% des émissions de CO2, mais vouloir ” réformer les mentalité ” (pourquoi pas des camps pour cela) n’est pas sérieux, d’autant que sans vouloir vous manquer de respect vis à vis de votre âge, vous en avez bien profité… Vous êtes donc assez mal placé pour donner des leçons aujourd’hui.

    1. Le blog ne donne pas de leçon sinon à ceux qui en sollicitent le sens. C’est l’analyse d’une situation de fait.

    2. Source des 0.05% ?
      Ce chiffre n’a aucun sens. Pas besoin d’être un spécialiste pour se rendre compte qu’un Suisse “moyen” a une empreinte sur l’environnement supérieure à la moyenne mondiale (indice : il faut compter aussi l’impact des produits et services que l’on importe de Chine, Inde, USA, etc.).

      Et quand bien même : selon votre raisonnement, Henry Dunant, par exemple, n’aurait jamais dû fonder la Croix-Rouge “car les autres ne le faisaient pas”.
      Il disait que « Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y parviennent. »

      1. La Suisse contribue à hauteur de 0,1% du CO2 mondial (la France 1%, l’Allemagne 6% – merci aux centrales à charbon), la Chine+Inde+USA 80%).
        J’ai supposé qu’on diminuait nos émissions de 50%, soit passer de 0,1% à 0,05%.
        Ces chiffres incluent tous les produits et service importés comme ceux que l’on exporte. Enfin, que la moyenne par habitant soit supérieure à celle d’autre pays n’a aucun rapport avec le bilan global, car seul la quantité totale émise dans l’atmosphère compte.
        Ne vous en déplaise, passer de 0,1% à 0,05% n’a strictement aucun impacte écologique mais un gros impact négatif sur l’économie de la Suisse.
        Mais si cela vous donne bonne conscience, ne prenez plus aucun transport, ne vous chauffez plus, ne mangez plus que de l’herbe… mais ne l’imposez pas aux autres, car heureusement beaucoup comprennent que l’on ne videra jamais la mer avec un seau, même si tous les Suisse s’y mettent.

        1. Si le réchauffement climatique s’emballe, la Suisse en pâtira comme les autres. Elle n’a donc pas d’autre choix que de montrer le bon exemple et de s’investir dans les relations internationales pour convaincre les autres.

          1. Certes, mais avant de vouloir être le meilleur de la classe au prix de couler son économie et industrie, il faut juste remettre les choses en perspective:

            – Suisse 0,1 % du CO2 mondial.
            – Suisse 8 millions d’habitants.
            – Population mondiale 7,7 milliards (Chine 1,6 milliards, Inde 1,5 milliards)
            – UE: 447 millions d’habitants.
            – USA: 330 millions d’habitants.

            Vous croyez sérieusement que la Suisse a la moindre influence sur le climat ? Franchement, toutes ces gesticulations de tous bords pour sauver le climat, le monde en voulant changer les lois, règles, habitudes en Suisse n’est qu’une mascarade.

            Vous croyez sérieusement que la Suisse va convaincre la Chine, l’Inde, l’UE, les USA !
            Je crois qu’il faut cesser de rêver, la Suisse c’est une goute d’eau qui n’a et n’aura jamais aucune influence sur le climat, quoi qu’elle fasse.
            Faut pas se prendre pour un bœuf quand on est une puce (la grenouille aurait été trop grande pour la comparaison…) ;-).

          2. Si personne ne fait rien, il n’y aura bientôt plus personne pour regretter de n’avoir rien fait.

          3. Faire en se flagellant tout en sachant que cela ne sert strictement à rien car on est un tout petit microbe à l’échelle du monde c’est du pure masochisme ! Non ?

          4. Le réchauffement climatique ne risque pas de s’emballer, cette idée saugrenue étant contraire aux lois de la physique que vous semblez ignorer: le climat est d’abord un équilibre d’énergie entre l’énergie reçue et émise par la Terre !
            Le forçage radiatif anthropique est estimé à 3.3 watts/m2 , alors que l’effet de serre naturel à 150 watts/m2.
            Et du fait de la fonction logarithmique pour convertir le taux de CO2 en watts/m2, la progression de ce forçage anthropique n’est que d’un watt/m2 sur 30 ans selon l’agence NOAA !
            Soit 0.06 degré par décennie, auquel on ajoute les variations naturelles cycliques…
            Rien qui ressemble à un emballement que les alarmistes sont incapables de chiffrer…sinon par des affirmations absurdes contraire à la physique …
            Les phénomènes extrêmes sont aléatoires et pas nouveaux dans l’histoire…, ni plus fréquents, mais touchent plus de monde étant donnée l’occupation humaine toujours plus étendue …
            On doit bien continuer la transition énergétique, selon un rythme réaliste , mais le problème central reste la surpopulation humaine…

          5. @ Hubert Giot
            Selon ce que je vois, il n’y a pas de problème principal de démographie.
            Le problème principal est l’économie humaine – qui est insoutenable à long terme (consommation des ressources et inégalités, violence).
            Aucune espèce ne fonctionne comme l’humain – et le problème n’est pas dans le nombre des humains, mais dans ce que notre modèle est si peu raisonnable dans sa consommation des ressources à long terme.
            Tout cela est dicté par l’économie de la dette – qui pousse à la surconsommation de tout (dans l’espoir de rembourser ce qui ne l’est plus), et non pas par l’excès de démographie.
            Avec un minimum d’équilibre au niveau économique – en suprimant la folie de la dette, l’humain pourrait vivre en harmonie sur terre.
            Il vivrait plus modestement certes, mais bien plus heureux et moins stressé à long terme.
            C’est d’ailleurs ainsi qu’on vécu les humains durant des centaines de milliers d’années. Et c’est ainsi qu’ils vivront aussi après la fin de ce système économique complètement artificiel.
            Ils ne vivront pas dans des cavernes, mais en réparant leurs outils au lieu de tout jeter.

        2. La belle excuse des “après moi le déluge” :
          la Suisse si petite, ne compte pas, donc on ne fait rien et comme tous les autres , on fonce dans le mur les yeux fermés
          Quel cynisme irresponsable !

          1. Flagellez-vous pendant que la chine et l’inde ouvrent 600 centrales à charbon si cela vous fait du bien, mais je préfère être réaliste que d’emmener un pays dans la récession et la misère tout en sachant que cela ne servira strictement à rien !

            Allez expliquer à vos enfants qu’il n’ont plus le droit de manger des bananes, ananas, mangues etc juste pour votre bonne conscience et au passage mettre ces paysans et leurs familles dans ces pays tropicaux sur la paille….

            Qui est cynique ? Je crois que c’est vous en plus d’être totalement masochiste.

        3. Les 0,1% du CO2 mondial pour la Suisse ne tiennent pas compte de la pollution générée par les centrales à charbon chinoise qui produisent l’électronique pour la Suisse, puisque la pollution est comptabilisée chez eux. Ou comment partir d’un postulat fallacieux pour nourrir son scepticisme et se décharger de toute action à entreprendre…

  5. Oui oui sauf que les verts libéraux sont libéraux, pas verts. La pensée libérale ne peut pas fonctionner dans un monde contraint.
    A l’inverse, il est impossible de demander aux verts de ne pas être de gauche. Un monde contraint signifie un monde sans croissance et où les inégalités doivent être taclées sous peine d’exploser.

  6. Ma confiance va dans les Verts Libéraux. Je ne vois pas les Verts devenir raisonnable, au contraire, chaque semaine qui passe, apporte des dérives dû aux origines des militants. Ils viennent, comme pour le PS, majoritairement des sciences sociales. Ils sont dans l’entre-soi militants, ils vivent dans un monde déconnecté de la réalité notamment économique. Le wokisme, l’intolérance est une marque des origines d’étude des militants. Ces militants sont un fléau pour la cause. Vivement la prochaine génération de jeunes.

    Les Verts Libéraux sont très universitaires, mais ils viennent de toutes les facultés, technique ou pas. Les Verts Libéraux rassemblent 2 courants, l’un plutôt venant des jeunes et l’autre des anciens, sans guerre interne.
    Chez les Vert.e.es, c’est la guerre entre progressistes et malheur aux modérés.

    Ce sont les Verts Libéraux qui doivent être les meneurs pour le climat. Il faut espérer que rapidement ils devancent les Vert.e.es, à moins que ceux-ci retournent aux fondamentaux qui sont à l’opposé de la gauche radicale.

    L’écologie politisée est un frein au changement. Certains sont anti écologie par opposition contre un parti vu d’abord comme un parti de la gauche radicale.
    Ni la morale, ni la culpabilisation feront avancer les choses, mais une perspective oui. Les Verts Libéraux l’ont compris.

    La frugalité s’imposera peut-être par nécessité, et ça ne dérangera personne, mais l’imposer par morale, est juste impossible. C’est la différence de visions entre 2 courants chez les Verts : imposer ou s’adapter.

    Imposer = contestation, s’adapter = compréhension.

  7. Vous posez fort bien le problème en rendant l’écologie incompatible avec la consommation sans fin de bien matériels non renouvelable. La base même de l’organisation de notre société économique libérale doit donc être révisée, par exemple en laissant une place plus importante à la notion de conscience, la conscience n’étant rien d’autre qu’une forme d’intelligence typiquement humaine. Quelles valeurs pour demain? Comment les cultiver et les enseigner? Sur cette base, nous pourrions rebâtir une société humaine harmonieuse en elle-même et avec la planète qui l’habrite, les deux choses étant inséparables.
    Maintenir une bonne qualité de vie en respectant la planète n’est plus un problème technique, mais un problème moral.

  8. Rappelons quand même que le régime Nazi a été le premier système politique a intégrer l’écologie dans son programme idéologique.

    Toute idéologie qui aspire à la pureté (de la morale, de la race, de la nature, du peuple, de la nation, de la religion, etc.) est suspecte à mes yeux car elle est potentiellement porteuse des intégrismes les plus meurtriers.

    Que ce soit l’écologisme, le wokisme ou le nationalisme (dont on voit les ravages en Russie en ce moment), tous ont pour volonté d’imposer leurs rêves aux autres par la force brute (la guerre en Ukraine par exemple) et par la force des lois (la société « contrainte »).

    Au fil de votre blog que je lis régulièrement, je devine votre attirance pour un régime qui serait dirigé par une élite savante et autoritaire, un forme de despotisme éclairé, qui aurait le pouvoir d’imposer aux peuples, forcément moutonniers et gouvernés par leurs pulsions, ce qui est bon pour eux.

    « Prouver que l’écologie [est] à la fois branche de la Science et inspiration politique » tout en martelant que se joue la survie de l’humanité, est une extraordinaire opportunité de réunir la science et la foi dans une seule et même politique. Cela pourrait être le premier pas vers une épistocratie dirigiste à laquelle tant aspirent en secret.

    Si c’est un espoir pour beaucoup, je crains au contraire que cela soit le début de la pire des dérives.

    1. Ce n’est pas parce que les nazis ont construit les premières autoroutes qu’il faut détruire celles que nous avons construites. Les régimes politiques sont variés dans leurs inspirations et leurs réalisations. Une mauvaise inspiration n’annule pas une bomme réalisation.
      Ce blog tresse régulièrement des louanges aux institutions suisses telles qu’elles existent. Je n’ai aucune attirance pour le despotisme éclairé et je ne l’ai jamais proposé. Néanmoins la réalité oblige de dire régulièrement les limites de l’acratie helvétique. C’est le moins mauvais des systèmes, pas le meilleur parce qu’il n’en existe point.

    2. Vous êtes trop gentil avec l’auteur (un régime d’élite savante et autoritaire), ce qu’il souhaite est un gouvernement mondial qui décide et pour les USA et pour le Zimbabwe dans la même réunion de travail.

    3. Les nazis n’ont fait que reprendre les lois sur la protection de la nature et des animaux établies sous la République de Weimar sans rien y apporter de nouveau. Hitler avait fait publier et diffuser à large échelle une carte postale le montrant en train de caresser son chien, avec cette légende: “Unser Führer liebt Tiere”. Son amour pour la nature et les animaux (il était vegan) l’a-t-il empêché de traiter l’humanité comme du bétail, de gazer Juifs et opposants mais d’épargner leur chat?

      1. « Son amour pour la nature et les animaux (il était vegan) l’a-t-il empêché de traiter l’humanité comme du bétail, de gazer Juifs et opposants mais d’épargner leur chat? »

        Dans son délire, il fallait à la race aryenne pure une nature purifiée.

        D’ailleurs, certains écologistes extrêmes ne désirent-ils pas secrètement la diminution de l’engeance humaine pour sauver la planète ? Une nature purifiée et débarrassée de la présence de l’homme prédateur et destructeur.

        Les « wokes » veulent retrouver une culture pure nettoyée des « appropriations » qui la dénaturent et la métissent.
        Ils « cancel » le passé pour purifier le présent.
        Ils font sécession avec notre civilisation pour ne plus se faire « souiller » par la culture occidentale / capitaliste / coloniale (c’est selon).

        Poutine veut restaurer le pouvoir de la Grande Russie et de sa culture originelle débarrassée des scories de l’influence occidentale.

        Les talibans en Afghanistan veulent créer une société qui corresponde exactement aux préceptes du Coran tel qu’ils le conçoivent.
        La pureté religieuse est l’alpha et l’oméga qui conduisent leur décisions et guident leurs choix.

        Tous se sont heurté ou se heurteront tôt au tard à la complexité du réel qui démentit leurs fantasmes purificateurs et à la résistance de ceux qui n’acceptent pas de se faire « purifier » par la force.
        C’est en général à ce moment-là que les très grandes violences commencent.

        La volonté de pureté. Toujours.

        1. “Poutine veut restaurer le pouvoir de la Grande Russie et de sa culture originelle débarrassée des scories de l’influence occidentale.”

          Manque de pau pour lui, se prenant pour Pierre 1er, oublierait-t-il que celui-ci a pris l’Occident pour modèle? Et c’est un aventurier genevois venu chercher de l’embauche dans ses troupes, François Lefort, qui lui a donné l’idée de construire sa capitale face au soleil couchant. Lui qui n’avait jamais navigué ailleurs qu’entre les Paquis et le Port-Noir, Pierre dit le Grand ne l’a pas moins nommé amiral – savait-il seulement nager? – et lui a fait des funérailles dignes d’un roi.

          Peut-être un Lefort manque-t-il aujourd’hui comme conseiller au Kremlin?

  9. Le rapport Meadows commandé en 1970 par le Club de Rome (des industriels philanthropes?) a été rendu public en 1972 et présenté en 1973 au WEF/EMF fondé par Klaus Schwab. Si un développement durable aurait encore été possible à cette époque (nous n’étions pas encore entré dans le “dépassement” des limites planétaires), ce n’est pourtant pas la voie que nous avons collectivement emprunté. Ignorant les limites physiques du système-terre c’est plutôt la direction du “business as usual” qui a prévalut jusqu’en 2020… avec en prime une mondialisation qui a permis au club des multi-milliardaires de s’élargir considérablement et d’une manière quasi obscène (c.f. rapports Oxfam). Dans le même temps, la biodiversité de la planète a connu, comme prévu, un déclin symétrique et la situation d’impasse que nous connaissons aujourd’hui. Face au désastre, la tendance est à la culpabilisation du petit peuple, car il faut bien désigner des coupables! Mais ne surtout pas pointer les “barrons pilleurs”, ceux qui sont dans un excès démesuré et préjudiciable (la vente des jets privés et des yachts se porte malheureusement très très bien pour ne donner que cet exemple).

    Mais si les élites du monde étaient déjà au courant de ce qui allait inévitablement se passer déjà un demi-siècle en avance, cela aurait été une erreur stratégique de ne pas avoir anticipé l’après. Mais rassurez-vous, il l’ont fait : Il s’agit de l’agenda 2030 (curieusement, la date coincide avec notre effondrement inéluctable sur le modèle World3). Le Great Reset (annoncé par Klaus Schwab en 2020) est le reboot qui permettra de passer d’une “économie de croissance” à une “économie enfin (vert)-tueuse”.

    Voici donc ce qui nous attend dans ce meilleur des mondes :
    Une monnaie numérique (programmable) et un crédit social (Trudeau & les autres Young Global Leaders pourront désactiver les comptes des “terroristes d’état” qui oseraient contester ce Nouvel Ordre Mondial et dans le même temps récompenser les délateurs…),
    Système de contrôle social très avancé. Tout sera sous contrôle technologique, un état techno-totalitaire (fait de reconnaissance facial, de tracking en temps réel via la 5G et de puces qui finiront par être injectées?). Nul ne pourra acheter des biens hors de ce système…le groupe des récalcitrants sera vraisemblablement marginalisé et stigmatisé (mécanisme des boucs émissaires), nous avons déjà goûté au pass-sanitaire et à ses droits iniques…
    Des quotas d’émission de carbone (on pourra toujours céder aux riches notre part inutilisée contre un morceau de pain),
    Disparition de la propriété privée et généralisation de la location (sauf pour les milliardaires et corporations qui posséderont tout), Bill Gates par exemple est devenu le plus grand propriétaire agricole des USA. Il pourra y faire pousser à volonté ses semences transgéniques brevetées et sa nourriture protéinée à base d’insectes (le Soylent Green du futur?).
    Et surtout des injections pour tout et n’importe quoi sous le diktat de l’OMS. Avez-vous eu déjà votre 3ème booster tetravalent ? On nous promet déjà des vaccins mRNA contre le cancer qui se généralise (à cause de la toxicité de notre environnement?). Merci à Monsanto-Bayer et autres industries chimiques pour avoir déversé des substances dangereuses dans l’environnement avec la narratologie lénifiante : c’est sûr et efficace et inoffensif pour les abeilles (sic). (c.f. Stephanie Seneff ,Toxic Legacy).

    Bref, le monde qu’ils ont imaginé pour nous au WEF durant des décénnies n’est pas pour le bien commun.
    (il n’y a qu’à écouter Yuval Noah Harari, l’égérie du WEF, ou Laurent Alexandre, star des médias, pour avoir envie de vomir). Malheureusement, si on laisse à ceux qui ont causés les problèmes que nous connaissons, le pouvoir de nous imposer leurs solutions, nous sommes mal barrés !!!

    Le Professeur Mattias Desmet, expert de la psychose de masse (Mass Formation Psychosis), résume bien la situation, un certain groupe utilise la situation actuelle pour pousser son agenda idéologique (transformer les démocraties en technocraties totalitaires). Pour arriver à leur fin, ils aggravent un problème à tel point qu’il semble nécessaire de prendre des mesures très drastiques. La bonne nouvelle est qu’un système totalitaire ne dure jamais très longtemps, il finit toujours par s’autodétruire. Mais espérons juste qu’il n’emporte pas tout ce qui reste d’humanité (la vraie, pas celle du transhumanisme) avec lui…

  10. Monsieur Neyrinck,
    Vous dites «Le blog ne donne pas de leçon sinon à ceux qui en sollicitent le sens. C’est l’analyse d’une situation de fait.” Ah oui ? Quels faits ? Votre prose n’est qu’incantations moralisantes, politiques, dignes du rêve. Croyez-vous vraiment être capable d’intervenir sur le climat, de mettre un terme au consumérisme et à la mondialisation, causes réelles de la destruction de la nature ?

  11. On ne peut pas séparer justice sociale et survie de l’humanité comme vous le suggérez.

    Si les ressources sont limitées et que nous sommes plus nombreux alors tout réside dans le partage. Les verts poussent pour un partage égalitaire et les verts libéraux rouleront en luxueuses Tesla tandis que la population ira à pied ? Ce qui ne pourra plus être individuel deviendra forcément collectif.

    Nos sociétés vont elles accepter que 90 % de la population vivent comme URSS et que 10 % fassent la fête ?

    Et je ne crois pas au mythe de la technologie qui viendra à notre secours. Certes, les panneaux solaires, les pompes à chaleur et autres moyens de production d’énergie renouvelable vont amortir le choc sur le plan du carbone. Mais je parie que remplacer tous les appareils de la terre par la dernière génération utilisant/produisant de l’énergie renouvelable ne changera rien au dérèglement climatique.

    Car l’urgente transition énergétique ne fait que déplacer le problème: une croissance infinie dans un monde fini.

    La révolution numérique devait apporter la solution avec la dématérialisation. Elle a accéléré le gaspillage et augmenté la consommation d’objets inutiles. Le eCommerce ne se préoccupe que de ventes et de collection de données: les dégâts environnementaux générés par la logistique qui en résulte ont empiré. Sans parler de l’impact du stockage du volume exponentiel de nos données.

    Quand quelqu’un faisait le pitre il y a un siècle, cela ne concernait que les personnes autour de lui. Pas d’impact sur la planète. Aujourd’hui, la vidéo restera stockée à jamais et sera relayée des millions de fois à travers les réseaux informatiques entraînant une réaction en chaîne de réponses qui seront aussi stockées et relayées. Cela permettra d’améliorer le ciblage publicitaire et accélérer l’achat d’un gadget s’il y a adéquation entre la pitrerie et le produit.

    Nous assistons à une fuite en avant: justifier la migration à la “5G” sous pretexte d’économiser de l’électricité au lieu de s’interroger sur notre besoin de disposer d’un smartphone, d’être connecté 24/7 et de changer de téléphone tous les 6 mois pour conserver son status social.

    Ou alors remplacer l’argent papier (simple et efficace) par des cryptos énergivores qui demandent une infrastructure technique polluante.

    C’est notre modèle de société dans son intégralité qu’il faudra repenser.

    1. Le blog ne dit rien d’autre. Il faut à la fois construire un nouveau système industriel et garder à l’esprit ou se convertir à la protection de la planète et à la justice sociale. Comme nous sommes une démocratie directe toute autre voie sera refusée par le peuple.

    2. Vous citez l’URSS (qui n’existe plus, c’est la Russie aujourd’hui) comme exemple à ne pas suivre, mais si elle est dans cette situation c’est à cause de décennies de collectivisme et d’égalitarisme qui démotivait les plus entreprenants vu qu’ils n’avaient rien de plus que les fainéants… Tout le monde égal…
      Voilà le modèle que vous défendez, regardez comment c’était, les gens avaient de l’argent, mais rien à acheter, 20 ans d’attente pour une voiture… Bel exemple. Non merci

      Quand à la 5G, vous voudriez encore être à l’époque du télex, fax. Si c’est cela vitre idéal, allez vivre en Corée du Nord, vous reviendrez 50 ans en arrière…

      1. Relisez mon commentaire. Vous semblez perturbé par certains mots “clé”.

        J’ai cité l’URSS comme exemple de société basée sur le partage qui a périclité car la majorité de la population survivait difficilement alors qu’une élite politique avait accès à la prospérité. Comme vous le dites l’égalitarisme a conduit à la faillite.

        Nos sociétés sont basées sur le marché et la méritocratie. Cela a fonctionné car, avec le rêve américain, tout le monde a pu accéder à la prospérité (théorie du ruissellement, etc).

        La situation est radicalement différente si les ressources sont limitées: la loi du marché fait alors exploser les prix. Et si seule une infime partie de la population accède à la prosperité tandis qu’une élite profite de la vie d’avant, on recrée les conditions qui ont amené à la chute du système communiste.

        De plus, si même la nourriture, la santé et un logement chauffé ne sont plus garantis (certains pays européens en font actuellement l’expérience avec le retour massif de logement collectifs et la soupe populaire), vous avez alors tous les ingrédients pour nourrir les partis extrêmistes et les conflits.

        Votre pseudo “anti-vert” est révélateur d’un besoin de préserver votre liberté et vos privilèges actuels. Mais si finalement les ressources manquent au point que vous ne fassiez plus partie des élus capables d’y avoir accès financièrement, le résultat sera le même. Quelle sera alors votre réaction ?

        Impossible en Suisse, pays prospère ? Relisez l’histoire, il a aussi été pauvre jadis.

        Finalement, je ne crois pas que la population était plus malheureuse avec des télex ou des fax plutôt que des téléphones de dernière génération. Le problème réside précisément dans le fait qu’on s’en est persuadé pour alimenter une course sans fin aux gadgets divers et variés.

        Il ne s’agit pas de revenir à la préhistoire mais de faire le ménage dans nos habitudes de vie pour préserver ce qui compte le plus: la famille, les proches, les amis et la santé. Pas besoin de 5G pour cela, mon ancien Natel faisait déjà l’affaire.

        C’est peut-être l’opportunité que nous offre cette crise.

        1. Vous êtes libre de faire le ménage dans vos habitudes et personne ne vous oblige à utilise la 5G ou internet, mais ne l’imposez pas aux autres. C’est là où nos positions divergent, la gauche et les verts veulent imposer leurs dogmes aux autres et de force une fois au pouvoir et c’est ce à quoi je m’oppose, je veux garder ma liberté d’aller et venir comme bon me semble et pas à avoir besoin de me justifier pour tout. La liberté si chèrement gagné n’a pas a être remise en cause pour des dogmes que certains montent en religion.

          1. Merci d’illustrer à merveille mon constat votre commentaire. C’est très intéressant voire fascinant.

            Dernier essai: ce ne sont ni les verts ni la gauche qui vous imposeront cela mais votre fameux marché !

            Si votre salaire stagne et que les prix explosent, il y a forcément un instant où vous ne pourrez plus suivre.

            Dans les manuels d’histoire pour enfants, on apprenait que le pouvoir, donc la contrainte (car la liberté absolue n’existe pas), avait été militaire ou ecclésiastique puis remplacé par l’argent dans nos sociétés marchandes.

            La contrainte n’est donc plus militaire mais économique. Votre liberté est largement déterminée par votre salaire. Vous pouvez aller et venir comme bon vous semble tant que votre porte-monnaie pourra suivre.

            Ajoutez à cela que votre corps doit être capable d’obéir à votre volonté. Cela implique donc une bonne santé: alimentation, accès à la médecine, logement, etc

            Ceci inclus aussi la santé mentale donc un accès à l’éducation pour apprendre à dominer votre frustration.

            Mais, à vous lire, je ne pense pas me tromper en pensant que vous ferez pas partie des quelques % de l’élite qui auront accès à tout.

            Vous ferez alors partie de la cohorte grandissante de grognons qui alimenteront l’extrême droite comme en Italie et bientôt ailleurs en Europe.

            Et comme il sera impossible de vous donner ce que vous souhaitez, il faudra mettre à faute sur quelqu’un d’autre et aller lui taper dessus.

            L’histoire se répète et la technologie n’y change rien. De tout temps les empires se sont effondrés par manque de ressources.

            Bonne chance avec votre 5G !

  12. Vous pouvez nous expliquer cela ?

    https://www.parlament.ch/press-releases/Pages/mm-gk-2022-09-15.aspx

    Aucun des 4 n’est spécialiste dans la matière !

    Le Tessinois, qui n’est donc pas un Romand, est un civiliste. Que va-t-il faire au TPF ?

    La Tessinoise, qui va intégrer la cour civile, n’a aucune expérience de droit civil.

    Le Zurichois, qui va intégrer la cour pénale, n’est pas pénaliste mais civiliste.

    L’Argovienne n’a jamais fait d’assurances sociales.

    C’est une volonté du parlement d’affaiblir le pouvoir judiciaire ??

    1. Certainement pas. C’est en conformité avec un mythe : la fonction crée la compétence. Un conseiller fédéral du fait de son élection devient compétent dans le département aui lui sera confié.

      1. Euh, on confie un bloc opératoire à une personne qui n’a pas fait de chirurgie et n’a aucune compétence dans ce domaine et elle va devenir compétente ?
        Sérieusement, il faut avoir un bagage universitaire en rapport avec la fonction à exercer, on ne devient pas plombier avec un permis poids-lourd…

  13. “Est-ce qu’il existe en ce bas-monde quelqu’un capable d’expliquer urbi et orbi que ce n’est pas parce qu’il y a des grenouilles après la pluie qu’on peut en déduire qu’il a plu des grenouilles ?”

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