Au rendez-vous des calamités

 

 

L’intitulé du titre respecte les normes de la bienséance, mais Jacques Chirac a exprimé  bien mieux la même constatation sous une forme plus imagée, populaire et parlante : « Les emmerdes volent en escadrille ». Le jour où un quidam perd son emploi, il découvre que sa femme le trompe, qu’il a le hoquet et que le frigo est en panne.

Ainsi en va-t-il de l’actualité. Non seulement l’épidémie joue les prolongations, mais la transition climatique multiplie les inondations, la Bourse s’effondre, Poutine menace d’une guerre et une pénurie d’électricité se profile. Quand le monde se détraque, il ne fait pas dans la nuance. Il surjoue parfois le tragique au point que cela en devient risible. Il essaie de se rendre intéressant.

L’unanimité de la Nature est bien une réalité. Jadis dans les églises on organisait des prières à la fois contre la guerre, la famine et la peste, tant on constatait leur coïncidence. Et c’est vrai qu’une guerre et une peste en invalidant des travailleurs engendrent forcément une famine. Et qu’une famine affaiblit le système immunitaire et qu’elle aiguise les convoitises des belliqueux. Et que les hommes ont tendance à ajouter du malheur au malheur plutôt que de le combattre.

Guy Parmelin nous a mis doctement en garde en tant que président contre une future pénurie d’électricité, puisque les centrales nucléaires fournissent 22 600 GWh par an tandis que tous les panneaux photovoltaïques n’en produisent que 2 700 GWh. C’est évidemment un appel du pied pour prolonger l’activité des centrales prévues pour quarante ans que l’on ferait passer à soixante. Pas question d’en construire de nouvelles car elles viendraient trop tard et le peuple objecterait. Ce ne fut pas non plus un encouragement à installer des panneaux solaires. Ainsi va la Confédération. Si elle va dans le mur, on ne pourra pas dire qu’elle a fermé les yeux. Tout se passe comme si elle n’était responsable de rien, puisqu’elle ne peut rien faire sans le Parlement et que celui-ci ne puisse rien accepter que le peuple risque de refuser. Si l’on ne consent pas le pouvoir à un  gouvernement, si on se félicite de n’en pas avoir sinon en apparence, on ne peut rien lui reprocher. L’acratie est tellement confortable.

Il n’est plus guère de personne sensée pour prétendre que le réchauffement climatique n’existe pas ou qu’il ne soit pas le résultat de l’émission de gaz à effet de serre. On sait donc que l’on va devoir renoncer aux combustibles fossiles, charbon, pétrole et gaz. Mais comme ce dernier engendre moins de CO2, on évoque la construction transitoire de centrales à gaz pour se substituer aux centrales nucléaires. On abandonne les fossiles contraints et forcés en trainant les pieds. Car on n’a vraiment pas envie de renoncer à la vie d’aujourd’hui.

Or le fléau famine concomitant  commence à se profiler sous forme de pénurie de carburant qui augmente à la pompe et d’électricité qui accroit au compteur. L’acier renchérit et le bois et les métaux rares. Les limites à la croissance, prédites dès 1972 par le Club de Rome, deviennent une réalité tangible et, un jour, pèseront sur tous.

La seule question importante est de savoir comment notre pays va s’en tirer et comment il s’y prépare. Ou plus fondamentalement : les institutions actuelles sont-elles capables d’affronter un fléau important ? A en juger par la réplique du CF à l’épidémie, on peut émettre des doutes mesurés. On n’a pas fait tout faux mais on n’est pas dans les meilleurs. Loin de là. La moyenne mondiale de morts par million d’habitants est à 723. La Suisse est à 1456, soit le double, alors qu’elle bénéficie d’une infrastructure scientifique et médicale bien au-dessus de la moyenne. Pour comparer ce qui est comparable, Israël, la Norvège et le Danemark font nettement mieux pour ne pas parler de Taiwan avec 32 morts.

Durant la dernière guerre, la Suisse a réussi à en être épargnée. Le mérite en revient largement au général Guisan. Selon le même schéma que la République romaine, la Suisse est gouvernée à l’ordinaire par sept consuls plutôt que deux afin qu’ils se neutralisent. Mais face au risque le Parlement donne tous les pouvoirs à un homme fort. Nous sommes dans la même situation. Pour lutter contre l’épidémie on aurait pu donner la décision à un expert nommément désigné, un général sanitaire. Quand il faut prendre des décisions difficiles et impopulaires, il faut disposer de toutes les connaissances du domaine et ne pas être soumis à la volonté populaire. On doit dans l’urgence désigner un général de l’énergie et obéir à ses directives sans hargne grogne et rogne. Sinon on va construire beaucoup de centrales à gaz.

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

40 réponses à “Au rendez-vous des calamités

  1. M. Neirynck, vous terminiez votre précédent billet par ces lignes, je cite : “Quel est leur objectif en attaquant la démocratie tout en prétendant la défendre ?”, en parlant des opposants aux mesures de soutien aux médias, lesquels n’ont pas votre faveur, on l’aura compris.

    Il est donc particulièrement piquant de vous surprendre les doigts dans le pot de confiture de l’autoritarisme en lisant ce billet-ci, où vous appelez non seulement à la désignation d’un généralissime non-soumis à la volonté populaire, mais à lui obéir docilement, le petit doigt sur la couture du pantalon, attaquant ainsi la démocratie tout en prétendant la défendre, ce que vous dénonciez 3 jours auparavant.

    Reste à saluer la souplesse avec laquelle vous parvenez en 2 billets contigus à nous expliquer qu’il existe des démocrates plus démocrates que les autres et à vous placer sans doute possible dans la première catégorie.

    1. Il n’est nulle part spécifié qu’un général ait le pouvoir de censurer la presse ni que cela ait été le cas durant la dernière guerre. Une démocratie ne cesse pas de l’être si elle se donne les forces de résister à une dictature par une mesure exceptionnelle et provisoire.

      1. Sans vouloir insister, de quelle dictature le général dont vous appelez la désignation de vos voeux est-il dans votre exemple sensé nous prémunir ? Celle d’une majorité démocratique qui voterait mal (cf. loi CO2 récemment refusée par icelle) ? Celle qui refuse localement des éoliennes par toutes voies légales ? Mille excuses mais je peine à vous suivre.

        1. Vous posez l’excellente question de délimiter les pouvoirs d’un général. Dans l’armée c’est simple, il prend des décisions sans demander la caution d’une assemblée quelconque. Dans l’économie, il faudra présider s’il peut imposer des éoliennes contre l’avis de la population locale, obliger le remplacement des chauffages à mazout, décréter une couverture des toits par des cellules photovoltaïques, etc.
          Un général n’a pas de pouvoir en dehors de son rayon d’action et reçoit un mandat limité dans le temps. C’est une exception aux règles de la démocratie imposée par un ennemi extérieur.

    1. Une usine à gaz est une administration composée de multiples individus qui se neutralisent perpétuellement.

  2. Quelles sont les causes des calamités qui nous accablent ?

    La crise du climat ? Les progrès de la technique et des sciences.
    La surpopulation mondiale ? Les progrès de la médecine
    La pandémie ? La conséquence des deux précédentes cumulées.

    En tant que scientifique, enseignant et politicien vous avez personnellement contribué à la mise en œuvre des conditions qui ont amené à cette situation.
    Et ne venez pas nous affirmer que la science est neutre et que c’est ce qu’on en fait qui pose problème car, comme vous le dites vous-même, les limites à la croissance ont été prédites dès 1972 par le Club de Rome. Vous et vos confrères ont été avertis comme tout le monde il y a longtemps déjà.
    Et qu’avez-vous fait pour empêcher ça ? Rien. Comme tout le monde.

    « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes. » (Bossuet)

    1. J’ai utilisé les moyens à ma disposition : publier des livres pour soutenir les idées de Meadows, travailler comme militant consumériste pour optimiser celle-ci, participer à des émissions de radio et de télévision. C’est tout ce que peut faire un individu isolé.

    2. Le Club de Rome est un club de penseurs occidentaux qui ont peur de perdre leur pouvoir sur le monde. Ce club est devenu une référence lors du choc pétrolier, avec sa thèse sur la surpopulation, et l’excès de consommation de ressources.
      On ne peut pas partir de ce genre de club fermés pour construire une société durable.
      Même si l’on peut être d’accord sur le besoin de changer urgemment de paradigme (surconsommation), il faudrait partir de réflexions qui incluent vraiment les gens et leurs problèmes (aussi en Afrique), et pas uniquement les riches et les puissants (dont les intérêt ne convergent pas vraiment avec la durabilité de la planète).
      Le problème n’est pas dans la culpabilité de qui que ce soit, mais dans le fait de tracer un chemin qui soit vraiment durable. Il y a du travail – allons-y!

  3. “On doit dans l’urgence désigner un général de l’énergie et obéir à ses directives sans hargne, grogne et rogne”. En effet, cela permettrait d’éviter les décision émotionnelles, prises sans une évaluation un tant soit peu sérieuse des conséquences à terme et sans plan de mise en oeuvre évitant d’aller dans le mur comme on est en train de le constater aujourd’hui trop tardivement (même si les avertissements de pas mal d’experts n’ont pas manqué, mais sans qu’ils soient écoutés). Et on peut effectivement espérer que les directives dudit “général” soient alors suivies “sans hargne, grogne et rogne” de la part de ceux qui font des fixations dogmatiques contre certaines technologies si le “général” juge celles-ci adéquates et nécessaires!

  4. Il est remarquable que le conseil fédéral “découvre” la problématique énergétique cette année.
    Un problème bien connu depuis 1990. 30ans passé à fermer les yeux et croiser les doigts pour que les importations de courant permettent de sauver la mise. De même pour le climat, on fait du greenwash et brasse de l’air.

    Surprised Pikatchu.

    De même l’UDC après avoir soutenu les dérégulations et privatisations et opposé toutes les mesures favorisant une production indigène “découvre” le problème. On peut sérieusement se demander si les options énergétiques favorisées par ce parti ne sont pas liée à l’appartenance de certains cadres de ce parti à certains conseils d’administrations et organisation fossiles…

  5. Magnifique calamité:

    https://www.letemps.ch/suisse/experts-onusiens-denoncent-un-racisme-systemique-suisse

    “La richesse moderne de la Suisse est directement liée à l’héritage de l’esclavage», selon des experts onusiens. Ils ont dénoncé mercredi un racisme systémique en Suisse ainsi que le profilage perpétré par la police.”

    Ces expertes sont au courant que les Suisses se vendaient comme mercenaires, émigraient en masse et recevaient de l’aide humanitaire tellement les récoltes étaient maigres…

    C’est quoi ce délire ???

  6. “Durant la dernière guerre, la Suisse a réussi à en être épargnée. Le mérite en revient largement au général Guisan. ” !?
    Voilà bien ce qu’on peut appeler une conclusion sommaire et une analyse bâclée !!!
    Tout le monde sait, à part M. Neirynck, que la Suisse a fourni des devises étrangères à l’Allemagne et par conséquent , cette dernière n’avait aucun avantage à l’occuper !!!
    La moyenne de mortalité du Covid en Suisse est proche de notre voisin Autrichien et loin de figurer dans les premières places …
    (…)
    Les analyses du donneur de leçons patenté se suivent et se ressemblent , mais tombent à côté de leur cible ! Il devrait revoir ses méthodes …
    Si on peut estimer le réchauffement climatique en fonction des GES anthropiques , l’AGGI ( Annual Greenhouse Gas Index ) donne le niveau d’énergie apporté par notre activité , soit actuellement 3.3 watts/m2 , avec une progression de 4 watts/m2 par siècle, du fait de la courbe logarithmique . J’espère que M. Neirynck n’a pas oublié ses formules d’ingénieur pour en déterminer l’équivalent en degré !!! Par rapport aux 150 watts/m2 de l’effet de serre naturel, on est loin de l’urgence proclamée …
    Certes , il faudra se passer des fossiles à l’avenir , mais selon une progression qui peut nous amener au début du siècle prochain , sans risquer de transformer la planète en sauna ! Il pourrait aussi se renseigner sur la capacité thermique des océans pour s’en rendre compte …
    Plusieurs générations seront mises à contribution pour activer la transition énergétique et la source principale d’énergie à l’avenir sera le Soleil sans aucun doute , mais il faudra aussi la stocker et l’hydrogène semble le plus prometteur . Ainsi on peut proposer une transition énergétique se basant sur les centrales thermiques au gaz naturel puis hydrogène , les barrages et le solaire , les éoliennes restant marginales en Suisse … (les centrales nucléaires ne seront ni disponibles à court terme, ni envisageables à long terme , juste un gadget qui se transforme en déchets pour des milliers d’années )…
    La stratégie passe avant de nommer le chef de projet …
    Donc , il reste fondamentalement important de se mettre d’accord sur le mixte énergétique de cette transition , qui doit être simple et complet pour atteindre l’objectif … et être accepté par le peuple …
    On attend les propositions du DETEC qui semble être en hibernation depuis 2015 …

    1. Je rejoins votre ultime conclusion. Mais il reste que la meilleure des stratégie doit être mise en œuvre et ne peut être soumise à des référendum ou des recours.

  7. Monsieur Neirynck,
    Mais qu’avez- vous donc contre la démocratie ? Cette dernière n’est pas parfaite et est même tautologique: le gouvernant est en même temps le gouverné. D’accord. Mais alors, préférez-vous César, Louis XIV ou Napoléon ? Voyez-vous, la démocratie directe suisse existe institutionnellement depuis le XIIIème siècle. Dans notre pays le citoyen a voix au chapitre contrairement aux autres pays. Le peuple est un empêcheur de tourner en rond, c’est vrai, mais il détient le bon sens. Vous, vous détenez la bien-pensance.

    1. Il existe une différence entre un autocrate et un général nommé pour résoudre une menace dans un champ déterminé et pour une période limitée. Je ne sache pas qu’en temps de guerre c’est la troupe qui élit le général ou qu’il soit sous la coupe d’une assemblée. La républire romaine prenait la décision de nommer un dictateur lors qu’elle était en péril. C’est un mécanisme ingénieux pour pallier les défauts du pouvoir populaire.

  8. “Durant la dernière guerre, la Suisse a réussi à en être épargnée.”

    La différence ?

    La fermeture des frontières.

    Lors de la WWII, la Suisse a fermé ses frontières.
    Lors de la Covid, Taiwan a fermé ses frontières, pas la Suisse.

    Je l’ai répété depuis février 2020: pour éviter des morts, il faut contrôler ses frontières et tester toutes les personnes qui entrent. C’est simple, mais l’idéologie progressiste a préféré laisser mourir +10’000 personnes !

    1. L’idéologie progressiste n’a rien à voir dans les mesures qui ont été ou non prises. C’est de la gestion au jour le jour par un gouvernement faible, mal conseillé, divisé en son sein.

      1. « L’idéologie progressiste n’a rien à voir dans les mesures qui ont été ou non prises. »

        Je pense au contraire que l’idéologie progressiste est au cœur de toutes les mesures, actions et discours qui ont présidés à la lutte contre la pandémie.

        J’irai même jusqu’à affirmer que la crise de la pandémie a servi d’opportunité, de prétexte et d’accélérateur à la mise en place d’un régime politique que je qualifierais de « progressisme autoritaire ».

  9. “plus guère de personne sensée…” dites-vous?

    En voici plus de 120. Des scientifiques du monde entier. Ils sont Prix Nobel, Ph.D., lauréats de nombreux prix, auteurs d’articles majeurs.

    https://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientifiques_sceptiques_sur_le_r%C3%A9chauffement_climatique

    Et ici, 30’000 autres scientifiques qui ont des avis qui vont à l’encontre du prétendu consensus scientifique sur le climat.

    http://www.petitionproject.org/index.php

    Le GIEC, rappelons-le, est une institution fondée par l’ONU, qui ne réalise aucune études scientifiques elle-même mais compile et analyse les études qu’elles choisit d’étudier et qui est tout sauf indépendante. Au point que certains de ses éminents membres ont démissionné en disant qu’ils ne pouvaient pas faire leur boulot scientifique correctement car soumis à des intérêts politiques.
    Vous savez comment on crée un consensus scientifique? Il suffit de ne jamais donner la parole à ceux qui ne pensent pas comme vous.

    1. Que représentent ces 120 personnes par rapport au consensus de millions de personnes tout aussi diplômées. J’ai parlé de personnes sensées. Un diplôme ou une fonction ne garantissent pas de l’être.

      1. Des millions? Où sont vos sources? On veut des noms.
        Bref, selon vous, qui pense comme moi est une personne sensée et qui ne pense pas comme moi est une personne insensée.
        Vous confirmez par là, qu’en effet, les diplômes et les fonctions ne sont pas une garantie d’intelligence.
        Arriverez-vous à sortir de votre vision binaire du monde? Bien, pas bien. Sensé, insensé,…
        Aurez-vous le courage d’au moins prendre connaissance des thèses de collègues scientifiques qui ne pensent pas comme vous?

        1. Je ne procède pas à une enquête sur le monde scientifique, je défends la position des autorités constituées de mon pays qui disposent de conseillers scientifiques tout aussi qualifiés. Je ne m’occupe pas des opinions dissidentes qui fleurissent toujours dans ce genre de situation.

          1. Les autorités constitués ne seront jamais à même de faire autorité en matière de sciences, sauf dans les régimes totalitaires (Staline, Hitler, Mao par exemple)!
            Donc, vous pouvez défendre les autorités (comme vous pouvez aussi les critiquer), mais vous devriez ne pas mélanger sciences et politique, car cela fonctionne très mal et risque d’aboutir à de graves catastrophes pour les sociétés démocratiques.
            Quand les politiciens prétendent faire de la science, il font souvent de la religion. Hitler prétendait se baser sur Darwin et la biologie pour ses politiques abominables.
            C’est un mélange explosif.
            La notion même de consensus scientifique poussée à son extrême est délétère. Car cela sous-entend que le débat scientifique serait clos. Je ne connais aucun domaine où le débat soit clos.
            D’ailleurs, la canonisation d’une hypothèse ne signifie pas que cette hypothèse soit la meilleure.

        2. Encore faut-il que ces scientifiques – lesquels, au fait? – aient une thèse à défendre. Car de thèse en antithèse, comme disait mon ancien professeur de philosophie, qui n’en était pas à une près, on sombre très vite dans la foutaise.

          Quant au diplôme, dont Paul Valéry disait qu’il est “l’ennemi mortel de la culture”, on sait bien qu’il est un passeport pour nulle part. Mais mieux vaut en avoir trop que pas assez, non? Au chômage, on regardera en effet par deux fois avant d’envoyer un crétin diplômé à la décharge publique ou torcher les petits vieux et vider les pots de chambre dans les hospices. Tandis que le second ne devra pas trop compter sur une telle attention.

          Foi de crétin diplômé.

          1. @C.D.
            Voici quelques scientifiques et leur thèse.
            Khabibullo Abdusamatov, mathématicien et astronome à l’observatoire de Pulkovskaya de l’académie des sciences russe montre que l’évolution de la température peut être majoritairement imputée à l’activité solaire, qui a été inhabituellement élevée.

            Sallie Baliunas, astronome au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, Ph.D. en astrophysique à Harvard : elle a souligné l’impossibilité que le réchauffement climatique soit causé par les rejets humains de CO2. Elle a reçu de nombreuses récompenses et a écrit plusieurs dizaines d’articles scientifiques dans des revues de premier plan.

            Geoffrey G. Duffy, physicien, professeur de mécanique des fluides au Department of Chemical and Materials Engineering de l’Université d’Auckland[8]. Selon Geoffrey Duffy, « même si l’on doublait ou triplait la quantité de dioxyde de carbone, cela n’aurait quasiment aucun impact, car la vapeur d’eau a dominé et domine tout l’effet de serre ».

            Ferenc Miskolczi, physicien de l’atmosphère, ex-directeur de recherche à la NASA déclare : L’influence des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique est surestimée par le GIEC. L’excès éventuel de CO2 ne peut avoir aucun effet. Il faut rechercher d’autres causes à ce réchauffement.

            Plus d’une centaine d’autres ici:
            https://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientifiques_sceptiques_sur_le_r%C3%A9chauffement_climatique

          2. Je suis ébloui par l’opinion de ces grands savants. Instruits par leurs travaux, j’adhère à la croyance que la planète ne se réchauffe pas, que les mesures prétendues de son réchauffement ont été faites par des savants fous utilisant des thermomètres détraqués. Les glaciers ne fondent pas, ni la banquise. Il n’y a pas de canicules, ni d’inondations. La Terre est plate et le Soleil est son satellite.

          3. Mais arrêtez donc avec ce manichéisme!
            Je vous présente des avis divergents de scientifiques reconnus, vous me parlez de terre plate…. Seriez-vous à court d’arguments?
            Un des exemples cités reconnaît le réchauffement mais conteste son origine humaine. Un autre parle de l’influence des cycles solaires comme cause prépondérante.
            Avez-vous simplement pris le temps de lire ou regarder les infos partagées?
            En tant que grand scientifique qui a enseigné à l’EPFL, pourriez-vous nous expliquer pourquoi l’année 2021 a vu sa température fléchir pour rejoindre le niveau de l’année 2015?
            Ps: je reviens à une question précédente, que vous avez éludée, soutenez-vous toujours la thèse que le coronavirus aurait été transmis à l’homme via la consommation de chauves-souris consommées au marché de Wuhan? Thèse que vous présentiez sur ce même blog de manière péremptoire comme la réalité.

          4. Je ne puis m’intéresser à des avis divergents quand il suffit de considérer mon jardin sur un demi siècle pour conster que le climat se réchauffe.

  10. Bonjour Monsieur
    Alors on peut vraiment se demander si toutes les décisions prisent par le CF sont objectives et impartiales. Et depuis longtemps quelque soit la question ou le problemen à traiter je me demande à quel point ces élus ou du moins certains d’entre eux sont liés à des lobbies qui les empêchent d’être tout à fait corrects avec les décisions prises. C’est déroutant !
    Autre question : vous comparez les morts de ce Covid en Suisse avec d’Autres regions du monde, vous semblez oublier qu’ici on vit bien plus vieux.
    Et puis franchement on pourrait bien en finir avec tout ce cinema. ( On peut aller au restaurant et pas à la piscine qui est tant désinfectée).
    Sinon je suis la plus part du temps d’accord avec vous mais parfois vous pourriez bien être un peu plus concis!
    Bien à vous
    Manon

    1. Les décisions prises par le Conseil fédéral sont l’expression d’autorités régulièrement élues et dûment conseillées. Elles ne sont pas parfaites parce qu’il n’y a jamais de politique parfait. C’est une gouvernance au fil des jours entachée de beaucoup d’incertitude et d’errements, mais c’est la moins mauvaise politique compte tenu des avantages et des défauts de nos institutions. Comparer la Suisse avec le Danemark est tout à fait pertinent en matière d’âge.

  11. Il y a de multiples acteurs dans le domaine de l’énergie formant un puissant lobby. Croyez-vous vraiment qu’ils sont prêt à passer la main à une autorité supérieure? Leurs idées, gaz ou nucléaire sont tellement meilleures! Pour un politicien, il est tellement plus simple de remplacer un chiffre dans les ordonnances…
    Un général ne pourra être nommé qu’en cas d’échec patent (gestion d’un accident nucléaire par exemple) ou coupures d’électricité… on aura alors un coupable tout désigner pour ce chaos.

    1. Bien d’accord un général ne sera nommé qu’en cas d’urgence, c’est-à-dire quand il sera trop tard.

  12. Lisez “La religion écologiste” de Christian Gérondeau, ancien ministre et polytechnicien. Il remet les choses à leur place sur le réchauffement climatique et l’arnaque du GIEC qui n’est nullement un Groupe d’Experts, mais comme le dit son acronyme original IPCC (International Panel on Climate Change) uniquement un panel ouvert à tous (y compris les ONG écolo les plus extrêmes) ayant pour but de discuter sur le changement climatique (d’emblée, il est acté).
    On apprend que tout se fait sur la base de moyennes de valeurs non démontrées données par les ONG, 1° pour A, 6 pour GrennPeace et le rapporteur dit que le réchauffement sera de 3° en moyenne…
    On apprend que le rapporteur a falsifié ses diplômes et n’a aucun doctorat, mais est un simple militant écolo….
    Le GIEC n’a aucun crédibilité pour qui prend le temps de lire le rapport complet et pas son résumé.
    Bonne lecture

    1. Il n’est pas nécessaire de se référer au GIEC. Le réchauffement est visible, les gouvernements prennent des mesures, les statistiques de la météo, les phots de la naquise ou des glaciers sont des preuves suffisantes même si les rapports du GIEC ne sont pas fiables.

      1. “Le réchauffement est visible”, pas très scientifique comme démarche!

        Ci-dessous, on nous explique que la glace augmente en Antarctique, mais que c’est dû…….au réchauffement climatique. Ben voyons!

        https://www.nouvelobs.com/planete/20151103.OBS8753/l-antarctique-gagne-plus-de-glace-qu-elle-n-en-perd-en-attendant-la-fonte.html

        Ci-dessous, une référence qui mène à un graphique montrant la courbe des températures depuis 2014 à fin 2021. Globalement linéaire, avec même une petite tendance à la baisse en 2021. Et l’année 2016 bien plus chaude que 2021.

        https://ourworldindata.org/grapher/global-monthly-temperature-anomaly?time=2014-09-15..latest&country=~OWID_WRL

      2. La question n’est pas s’il y a un réchauffement ou pas mais qu’elle en est la cause car de là va dépendre toutes les actions.

        1. On sait que les gaz à effet de serre ont pour résultat de recaffer l’environnement. Or nous en émettons.

      3. “Le réchauffement est visible”.
        Oui, les paysans et ceux qui travaillent dans la la nature peuvent le confirmer. De même que la fonte des glaciers et la montée en altitude des plantes adaptées au froid ; et cela depuis bientôt deux générations.
        Même sans le GIEC, le bon sens et la bonne foi suffisent pour constater que le réchauffement est, pour part tout au moins, de nature anthropique.

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