Le rationnement furtif

 

L’augmentation brutale des primes d’assurance maladie en 2023 a rouvert une plaie mal cicatrisée. Cette assurance croit tout à fait normalement au rythme du coût des soins, mais bien plus vite que le pouvoir d’achat ou le PIB. C’est dû au vieillissement de la population, qui, lui-même, mesure les progrès de la médecine. Or il serait politiquement impossible d’arrêter ouvertement la recherche médicale dans nos hôpitaux et Facultés. Le ferait-on en Suisse qu’elle se poursuivrait à l’étranger. Les citoyens aisés iraient s’y faire soigner et l’assurance maladie sombrerait dans une faillite morale, à la mesure de sa contradiction originelle : assurer un service public par l’initiative privée.

Dès lors, la stratégie de limitation des coûts se doit d’être opaque. Parmi les outils se situe la clause du besoin : « Lorsque dans un canton, les coûts annuels par assuré dans un domaine de spécialité augmentent davantage que les coûts annuels des autres domaines de spécialité dans ce canton ou que la moyenne suisse des coûts annuels dans le domaine de spécialité en question, le canton peut prévoir qu’aucune nouvelle admission à pratiquer à la charge de l’assurance obligatoire des soins n’est délivrée dans ce domaine de spécialité. » En un mot l’ouverture de nouveaux cabinets accédant au remboursement des soins dans cette spécialité est interdite. Parce qu’elle serait nocive !

« La mise en place de cette mesure à Genève est régie par un  Règlement d’application provisoire, qui contient le calcul de l’offre et donc les nombres maximaux par domaine de spécialisation (Annexe A). L’offre a été calculée en partenariat avec un institut de recherche externe entre avril et juin 2022. Les valeurs en ETP par domaine constituent les nombres maximaux dès le 1er octobre 2022 jusqu’à nouvel avis. Toute demande d’admission à facturer soumise par les médecins à partir du 1er octobre 2022 sera mise sur une liste d’attente par domaine de spécialisation. Dès 2023, l’offre sera recalculée et les nombres maximaux adaptés en conséquence lors de recensements effectués chaque printemps. »

Cette mesure repose sur une hypothèse jamais démontrée mais qui est communément admise dans le monde politique : en médecine, l’offre crée la demande. Ce ne sont pas les patients qui se dirigent spontanément vers les cabinets mais les médecins qui les y attirent. Comment ? Mystère car un praticien ne peut pas faire de publicité. Donc selon le préjugé helvétique, on suppose que des patients parfaitement sains, sans symptômes, s’inventent une maladie rigoureusement inexistante pour avoir le plaisir de se rendre chez un spécialiste et de subir certains examens pas toujours agréables.

Cette hypothèse est tellement absurde qu’elle n’est jamais remise cause et fait partie des postulats de base de la politique de la santé. Elle entre en contradiction avec l’expérience pratique. Il n’y a pas trop de spécialistes, au moins dans le canton de Vaud, car, de l’expérience personnelle de l’auteur, il ressort qu’il faut plusieurs semaines pour obtenir un rendez-vous dans plusieurs spécialités : cardiologie, pneumologie, dermatologie, ophtalmologie, etc..La densité de médecins par mille habitants est de 4,1 en moyenne dans nos quatre pays voisins et de 4 en Suisse. Il n’y a donc aucune raison d’agir sur ce facteur sinon pour se persuader que l’on a fait quelque chose.

Or, c’est la méthode préconisée en pratique pour réduire effectivement les coûts. Si certains patients n’ont pas un accès dans une délai raisonnable au spécialiste nécessaire, ils se décourageront et renonceront aux soins, tandis que les patients fortunés se rendront dans les cabinets accessibles sans remboursement des frais. Mieux encore certains patients démunis mourront et cesseront d’être à la charge de l’assurance. Car c’est bien le vieillissement de la population et non la densité des praticiens qui est le facteur décisif. La population âgée de plus de 81 ans, qui représente 4.4% de la démographie, absorbe 20,2% des coûts.

Ceci ne signifie pas qu’il n’y ait rien à revoir. Certains traitements coûtent beaucoup plus cher qu’à l’étranger. L’opération de la cataracte, rémunérée au minimum à 271,70 € en France, coûte jusqu’à 3000 CHF en Suisse au maximum, etc…. Cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas d’abus divers. Mais ils sont difficilement détectables car par définition une consultation est un dialogue singulier entre le médecin et le patient, couvert par le secret professionnel. Si cette consultation est « gratuite », il est évident que des bobos susciteront une visite inutile au cabinet et que c’est un des facteurs d’augmentation des coûts. Encore faut-il bien définir ce qui est un bobo et ce qui est le premier symptôme d’une affection grave. Ne vaut-il pas mieux des consultations inutiles que des retards de traitement ? La formation sanitaire dans nos écoles obligatoires est-elle suffisante pour permettre à chaque individu de décider en connaissance de cause s’il doit ou non consulter ?

 

 

 

 

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

80 réponses à “Le rationnement furtif

  1. “C’est dû au vieillissement de la population”

    “population âgée de plus de 81 ans, qui représente 4.4% de la démographie, absorbe 20,2% des coûts.”

    Source?

    Ce sont à mon avis les cantons (et non pas la LAMaL) qui prennent en charge les coûts les plus élevés après 80 ans.

    A tous: protégez-vous: la 8e vague de la Covid frappe fort en ce début d’octobre. Et vu la fin des mesures de protection, les plus fragiles seront touchés cet hiver 🥺😢😭😭

  2. Très juste observation. Je l’ai déjà dit ici à de précédentes occasions, notre système marche sur la tête parce qu’il vise à tout faire (franchises, participations, … ) pour décourager les patients de consulter. Or ce sont les maladies qu’on laisse dégénérer qui coûtent ensuite très cher à traiter. Si on incitait au contraire les gens à se faire tester régulièrement (fréquence à fixer selon l’âge et les facteurs de risque), permettant ainsi de prévenir ou traiter à un stade précoce les maladies, cela serait globalement beaucoup plus efficace et moins coûteux. Pourquoi oblige-t-on les propriétaires de véhicules à faire effectuer des contrôles périodiques de leurs engins, alors qu’on décourage de le faire pour la “mécanique humaine”? Uniquement parce que dans le premier cas c’est le propriétaire seul qui “casque”? Beau sens de l’éthique et des priorités!

  3. @ J.Neirynck
    Contrairement à ce que vous affirmez, le vieillissement de la population n’est pas directement la mesure du progrès de la médecine, mais de la pyramide des âges.
    https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/catalogues-banques-donnees/graphiques.assetdetail.18644681.html
    Et la première donnée qui explique le vieillissement de la population en Suisse comme en Europe, au Japon, en Chine… c’est la baisse constante de la natalité lors des dernières décennies.
    A savoir que les populations plus anciennes seront proportionnellement toujours plus nombreuses par rapport au nombre de jeunes qui apparaissent au bas de la pyramide, tant que l’indice de fécondité demeurera inférieur à 2 sur la durée.
    En 2021, l’indice de fécondité en Europe était de 1,5. Aux Amériques, de 1,9. En Asie, de 1,9.
    Seul l’Afrique demeure au-delà du seuil de renouvellement des populations avec un indice de 4,3.
    Et l’on annonce une nouvelle baisse de la natalité en 2022 en Suisse comme en Europe.

    1. La pyramide des âges est un indicateur du vieillissement de la population qui est directement mesurée par l’espérance de vie. A partir de 65 ans, elle a doublé durant les dernières années.

        1. “En 1948, l’espérance de vie à la naissance était en moyenne de 67,3 ans. En 2015, elle est passée à 82,9 ans, soit près de 16 ans de plus, selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS).”

          1. Beaucoup d’enfants mouraient en bas âge alors – ce qui influence énormément les chiffres de l’espérance de vie à la naissance!
            Et il y avait aussi bcp plus d’accidents au cours de la vie – les gens ne travaillaient pas au bureau – les maisons étaient chauffées souvent très mal, pas forcément d’eau courante partout, travaux très lourds, hygiène dentaire très basique, manque d’iode et de protéines dans la nourriture, etc.
            Exemple concret: en 2010, l’espérance de vie pour un homme à 65 ans était de 18,9 ans. En 2021, cette espérance de vie pour un homme de 65 ans était de 19,9 ans.
            Pour une femme, c’était 22,2 ans en 2010, contre 22,7 pour 2021.
            Et pour les personnes de plus de 90 ans – espérance de vie en 1948-1953: 2,9 ans (H) et 3,1 ans (F). Et en 2010 : 4,1 ans (H) et 4,8 ans (F). Et en 2021: 4.0 ans (H) et 4,7 ans(F).
            Et les chiffres 2022 s’annoncent globalement mauvais (on enregistre une surmortalité importante depuis janvier), malgré des dépenses record.
            Source: https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/population/naissances-deces/esperance-vie.assetdetail.23328837.html
            Et d’ailleurs, les cantons qui dépensent le moins pour la santé, ne sont pas forcément ceux où l’on vit moins longtemps…
            A méditer.

          2. Tout à fait d’accord. Est-ce une raison pour limiter le nombre de cabinets médicaux?

          3. Il ne faut pas limiter les cabinets médicaux. Il faut simplement supprimer la LAMal actuelle.
            Et la remplacer par une assurance hospitalisation /maladies graves /urgences beaucoup plus limitée, qui prenne bien en charge les cas graves.
            Cela dégonflera tout seul les excès du secteur médical.
            La prévention est capitale:
            Chacun est en partie responsable de sa santé. Des cours d’alimentation / cuisine / soins de base devraient aussi figurer dans tous les cursus scolaire sur plusieurs années pour réapprendre à vivre sainement, ce qui est la base de toute santé à long terme.
            + 1 soin gratuit par an chez l’hygiéniste dentaire pour toute la population.
            Car l’hygiène dentaire est centrale contre nombre de maladies bien plus que la visite chez le généraliste.
            Bref, un changement complet de philosophie.
            L’argent et le contrôle technocratique sont devenus le centre du système de la santé actuel. Cela ne fonctionne pas bien. Les contrôles doivent être fait sur la prévention – notamment dans la santé des enfants. Pour le reste, il faut arrêter de tout contrôler avec un système devenu complètement byzantin.

      1. Même sans aucune progression de l’espérance de vie, si le nombre de naissances ne renouvelle pas le nombre de personnes déjà vivantes dans la pyramide, la population vieillira mécaniquement.
        A savoir que la moyenne d’âge de la population augmentera progressivement et c’est exactement ce qui se passe depuis des années en Suisse.
        D’autre part, la “progression de l’espérance de vie” dans les discours ne correspond plus à la réalité depuis plusieurs années dans de nombreux pays. Dans beaucoup de pays occidentaux, l’espérance de vie est stable, voire diminue. Et cette tendance va se renforcer. Cette année va marquer un nouveau pic de surmortalité des plus de 65 ans en Suisse, ce qui va faire baisser l’espérance de vie en Suisse, mais ne changera pas la tendance au vieillissement des populations, vu que la natalité semble continuer sa baisse.
        C’est la dénatalité qui est le problème principal de l’Occident, car sans nouveaux jeunes actifs, il n’y aura plus assez de personne pour payer les systèmes sociaux.

        1. La dénatalité est une réalité mais elle n’augmente pas le coût de la médecine. En revanche l’augmentation du nombre de personnes au-dessus de 80 ans est un facteur d’augmentation lié aux progrès de la médecine qui devient de plus en plus coûteuse pour soigner de plus en plus de gens souffrant de maladies permanentes.

          1. Petite remarque: les progès actuels de la médecine, cela semble d’inventer des traitements toujours plus rentables financièrement. Car tels sont les objectifs réels.
            Quant aux coûts, ils sont supportés par l’ensemble de la population, vu que la cotisation est obligatoire. Donc si la dénatalité continue, l’ensemble paie toujours plus en proportion.
            La dénatalité est donc devenue un problème majeur de l’équation.
            La philosophie actuelle des entreprises liées au business médical est l’autre problème systémique, car rien n’indique que le bénéfice comptable soit une bonne mesure du progrès médical.
            Sans régler ces deux problèmes, nous allons droit dans le mur.
            Et la comparaison USA – CUBA est particulièrement parlante. On vit plus longtemps à Cuba désormais. Pourquoi?
            Certainement pas parce que la recherche médicale y est plus “rentable”.
            Donc où mettre l’accent? Telle est la question.

          2. La dénatalité n’est pas un problème parce que l’immigration compense au point que le nombre d’actifs cotisants ne diminue pas. C’est le nombre de retraités qui croit.

          3. L’immigration compense?
            Peut-être provisoirement en Suisse, vu la richesse du pays, mais de loin pas partout – et pour le coup, si l’Europe entière fait face à une catastrophe, la Suisse ne sera pas épargnée.
            Cela me semble donc une vue de l’esprit de penser que nous pourrons continuer ainsi sans catastrophe sociale à long terme.

          4. “Le blog concerne uniquement la Suisse.”
            Vous nous avez habitués mieux concernant la réalité de la position géographique de la Suisse.
            Pourquoi une telle myopie soudain?

          5. Le sujet du blog est la clause du besoin en Suisse, pas sa relation avec le reste du monde.

          6. “La dénatalité n’est pas un problème parce que l’immigration compense au point que le nombre d’actifs cotisants ne diminue pas. C’est le nombre de retraités qui croit.”

            Ceci est faux.
            Selon l’OCDE, il faut six générations pour qu’une famille pauvre atteigne le revenu moyen.
            https://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/06/15/20002-20180615ARTFIG00220-selon-l-ocde-il-faut-six-generations-pour-qu-une-famille-pauvre-atteigne-le-revenu-moyen.php

            Un analphabète afghan ne cotisera jamais autant que l’enfant du prof du coin, de l’ingénieur du coin ou du médecin du coin. Ses enfants non plus. Ses petits-enfants peut-être. Et en attentant, c’est aux autres contribuables de payer plus…

            Croire que nous sommes tous substituables et que nous cotisons tous pareillement est une bêtise crasse. Et l’investissement public pour aider l’afghan et sa famille à trouver un emploi (modeste) en Suisse est colossal…

            Actuellement, nous avons certes plus de personnes de > 60 ans.
            Nous avons cependant aussi plus de personnes (majoritairement étrangères) à l’aide sociale.

            “Taux d’aide sociale dans le domaine de l’asile: 83,2%”
            https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/securite-sociale/aide-sociale/beneficiaires-aide-sociale/domaine-asile.html

            La Suisse a besoin de bébés, pas de migrants qui finiront à l’aide sociale, à l’AI et qui coûtent très chers dans le domaine de soins (parce qu’ils fuient la guerre, etc.).

            La Suisse a bénéficié des expatriés portugais, italiens, etc. qui étaient exploitables (je choisis ce terme à dessin) sur le marché du travail. Ce temps est toutefois révolu. La libre circulation crée des droits opposables pour les Européens et les extra-européens de la filière de l’asile sont une charge financière, une charge financière qui pèse sur les retraites, l’assurance-maladie…

          7. Hors sujet. Le blog pose la question du nombre de cabinets médicaux. Les cotisations des requérants d’asile sont un autre problème. La Suisse aurait davantage de bébés si elle avait une politique familiale plus généreuse ce qui est encore un autre problème.

          8. Cette référence traite le cas de migrants qui envahissent l’Hôtel de Ville de Paris. Qu’est-ce que cela aà voir avec le nombre de cabinets médicaux en Suisse? Rien, sinon de profiter d’un blog pour y répondre par sa préoccupation personnelle.

          9. C’est tout le problème.

            Vous êtes d’accord d’appeler à un rationnement des soins, alors que vous fermez les yeux sur les réelles causes de l’explosion des coûts.

            Je demande que l’on puisse discuter des causes qui rendent nécessaires l’augmentation des primes LAMal sans la censure du “aborder la question du coût colossal des migrants est hors sujet, ce d’autant plus qu’ils ne paient ni impôts ni primes pour plus de 80% d’entre eux…”.

            Vous vous rappelez de la caisse-maladie ACCORDA qui a cru s’en sortir financièrement en proposant à la Confédération d’être la caisse de référence pour les requérants d’asile?, qu’elle voyait comme de jeunes assurés qui ne lui coûteraient pas chers. Elle a fait faillite 2 ans plus tard !

            Et cela vous étonne que plus AUCUNE caisse ne se propose depuis d’accueillir les requérants d’asile ? pourtant très jeunes…

            https://www.ejpd.admin.ch/sem/fr/home/aktuell/news/2019/2019-05-20.html

            Après la faillite d’Accorda la Confédération a pris en charge les frais médicaux des 90 premiers jours des requérants d’asile. C’est un scandale qu’elle a forcé la CSS, et donc la LAMAL, de couvrir ces frais depuis le 1er juin 2019! Regardez la hausse des primes depuis… Et on parle là que des 90-140 premiers jours de gens qui n’ont pas cotisé un seul jour avant de “consommer” des prestations médicales !

            Mais chut, vous préférez? dire à des retraités suisses qui se sont modérés toute leur vie qu’ils doivent se rationner …?

          10. Le blog ne plaide pas du tout pour le rationnement des soins, bien au contraire. Il présente comme cause du renchérissement les progrès des soins médicaux et le vieillissement de la population. Ce sont des causes majeures. Vous y voyez par contre le poids des requérants d’asile. Encore faudrait-il l’évaluer.
            Si nous recueillons des requérants d’asile, ce qui est notre devoir, encore faut-il accepter que cela nous coûte quelque chose.

          11. “ce qui est notre devoir”

            L’UDC a imposé dans les années 1970 une loi sur l’asile, pour avoir des bras dans l’agriculture. L’échec fut magistral…

            En quoi est-ce “notre devoir” d’accueillir des lâches, des déserteurs, etc… soit des hommes qui viennent au chaud ici, mais laissent leurs femmes et enfants là-bas… Quand on est un combattant de la liberté, on se bat; on ne fuit pas en laissant là-bas femmes et enfants ! Regardez l’exemple des Ukrainiens ! Eux, se battent ! tandis que les Afghans…

            Or même les Ukrainiennes ont un permis S, et pas l’asile… c’est dire que l’asile ne sert à rien, sauf à entretenir des fonctionnaires et des associations d’aide aux migrants…

            4 milliards/an = le coût des personnes dans le domaine de l’asile, rien que pour la Confédération… Or ce sont les cantons qui ploient sous ce fardeau !

          12. Les requérants d’asile ne sont pas seulement des hommes mais aussi des femmes et des enfants. Si un requérant est un déserteur, il peut être astreint à servir un régime avec lequel il n’est pas d’accord. Exemple un Alsacien qui ne voulait pas servir le régime nazi. La désertion est dans certains cas un droit fondamental.

          13. Votre Alsacien intègre alors l’armée française pour combattre les nazis; s’il avait fui pour se réfugier en Suisse, nous l’aurions interné. Il y avait du bon sens à l’époque ! On accueille pas des soldats étrangers par milliers sous prétexte de l’asile.

            Par ailleurs, il y a eu une votation et la population suisse a clairement dit que la désertion n’était pas un motif d’asile. C’est la loi.

    1. Cette référence est hors du sujet. Il s’agit de l’étranger, des conséquences des attentats et du suicide assisté.
      En Suisse, si l’on réduisait le nombre de cabinets médicaux, on rationnerait les soins.

      1. Cette personne souligne que s’il existait des soins psy de qualité, cette jeune femme serait encore en vie.

        Or la Belgique dépense des milliards pour l’accueil et la gestion sécuritaire d’une migration incontrôlée…

        Qui a commis cet attentat qui a conduit à son suicide? Pour quels motifs ?

        C’est comme pour les déserteurs? C’est aussi notre “devoir” d’accueillir des terroristes islamistes ? Ben voyons…

        1. Hors sujet. Le sujet du blog est la clause du besoin pour l’ouverture de cabinets médicaux en Suisse. Cela n’a rien à voir avec ce qui se passe ailleurs, ni avec le prétendu accueil de terroristes islamistes. Les commentaires ne sont pas fait pour parler des intérêts particuliers du commentateur.

  4. L’universelle préoccupation n’est pas l’augmentation des coûts de la santé, ni de l’espérance de vie.

    L’universelle préoccupation est confort, bonheur et amélioration de l’humanité contre une nature qui ne l’a jamais épargnée depuis le début des temps.

    La suisse est fortunée en eau, en air pur, en intelligence raisonnée…. mais les œillères d’altermondialistes et d’autres bornés et peureux sont là.

    Toujours voir les hommes tels qu’ils sont et non pas tels qu’ils devraient être.

    Toujours voir notre environnement non pas tel qu’il est mais tel qu’il devrait être; amélioré, neutre, autosuffisant, protégé, sous dôme anti-chaleur, anti-sismique, anti-atomique, anti-météorite, etc… avec des habitants fortunés, en bonne santé et heureux… dans un monde qui sera peut-être revenu à la période des dinosaures où il faisait plus de cinquante degrés.

    Le seul moyen, c’est la marche en avant; progrès scientifique, croissance population en delà de 2% par an, augmentation de l’espérance de vie, du niveau de vie, etc…

    Donc continuons la recherche, évitons les rationnements furtifs, les raisonnements alarmistes et le retour à l’âge des cavernes par manque de courage et de lucidité.

    (Dans la liste de lecture à faire; Yves Roucaute: l’obscurantisme vert)

    Merci pour ces réflexions.

    1. Sauf qu’il n’y a pas “d’universelle préoccupation”. Les êtres humains sont divers et ne mettent pas tous la même chose sous les mots “bonheur” et “confort”.

      1. Vous avez raison… Mea-culpa donc Je corrige.

        La préoccupation ultime n’est pas l’augmentation des coûts de la santé, ni de l’espérance de vie.

        La préoccupation ultime (sauf pour les masochistes) est confort, bonheur et amélioration de notre condition humaine contre une nature qui ne nous a jamais épargnés.

        Le reste de mes propos restera inchangé……

        Un progrès raisonné de la science et de la connaissance amènera ainsi une joie universelle.

        1. Et pourquoi le bonheur serait-il “contre la nature”?
          A titre personnel, je le conçois pas contre la nature, mais en harmonie avec elle.
          La nature, nous en faisons partie.

          1. Discernement et précision, vous avez raison donc je corrige à nouveau…. dans au lieu de contre !

            ….. bonheur et amélioration de notre condition humaine dans une nature qui ne nous a jamais épargnés; tsunamis, tremblements de terre, cataclysmes divers dont épidémie, etc…

            Joie et plénitude dans vos réflexions.

  5. « L’offre créer la demande » faisait partie des arguments puériles avancés, parmi d’autres, par les caisses maladies et repris en cœur par une majorité des partis politiques. Le texte de la LAMal a été rédigé de telle sorte qu’elle soit une assurance sociale fédérale obligatoire mais gérée à la discrétion par des sociétés privées (les salaires et les bonus encaissés par certaines directions ont fait sensation dans le passé).
    Parmi d’autres incongruences il y avait la non reconnaissance de la prévention, mise en avant par les assureurs, mais finalement acceptée car médicalement tellement évidente. Il persiste encore l’obligation faute aux caisses de constituter des réserves (prélevées sur nos primes) mais qui restent acquises aux assureurs si vous décidez de changer de caisse pour cause de prime trop élevée. La nouvelle caisse aux primes plus basses va devoir reconstituer cette réserve lors de votre arrivée. Les politiciens voulaient nous faire croire que la concurrence ainsi crée devait stimuler une diminution des primes. Une illusion politicienne, car la spirale croissante des primes continue de plus belle. Le 3ème et 4ème age avec les progrès évidents de la médecine y contribuent en partie, à ma connaissance, mais modestement, sans plus.
    Nous vivons dans une démocratie libérale à laquelle je tiens, mais la santé d’une population ne devrait pas être soumise aux règles commerciales. La santé n’est pas un marché.

  6. Chiffres OFS de la natalité en Suisse: 2019 vers 2020 = 3.7% de progression. 2020 vers 2021 = 4.1% en hausse. Il semble bien que l’année 2022 ne soit pas entièrement écoulée et qu’un mioche qui naîtra à Noël aura été conçu… en 2022. C’est pas le sujet de la chronique? Des pulsions de pessimisme et de mort sont partout à l’oeuvre, surtout dans les médias, pour mieux instaurer un Etat d’exception, où les citoyens ne s’apartiennent plus mais paient des sommes indues pour se faire manipuler jusque dans leur cerveau et leur intimité la plus chère. Horizon santé et bien-vivre? Des millions de doses de vaccins et autant de messages de souillure ARN périmés à enterrer où? Jusqu’à EXIT qui flanche sur ses principes fondamentaux et veut “rectifier” les motifs de recours à la potion létale. Alors, Assuré.e.s, encore un effort!

    1. Personne ne parle dans les médias de la surmortalité 2022 en Suisse (et qui concerne surtout les plus âgés), ni de la baisse de la natalité en 2022 (qui est inquiétante).
      De plus, la hausse des taux d’intérêts va achever une économie déjà affaiblie par le surendettement et les restrictions Covid – et personne n’en parle.
      Donc non, ce n’est pas la réalité qui domine les médias, mais une forme d’aveuglement et de paralysie, de médiocrité générale, qui ne parle pas des vrais enjeux et qui semble dire que tout va très bien Madame la Marquise.
      Or nous sommes au bord de la plus grande crise financière depuis 100 ans, crise qui s’ajoute à une catastrophe démographique prévisible, et au pic pétrolier.
      Tout cela devrait nous mobiliser pour protéger l’essentiel (les êtres humains), dans un sursaut de lucidité. Mais personne ne bouge et on fait mine de rien, comme si c’était normal.
      Voilà la réalité. Et je ne dis pas cela par pessimisme, ni pour paniquer les gens.

  7. Je ne vois guère de solutions sans s’appuyer sur des statistiques fines concernant les habitudes des médecins et des patients, je ne parle pas de statistiques d’assureurs.
    Le coût de la recherche n’est pas un enjeu vu que la recherche est une nécessité et peu amener à des baisses de coûts.

    Je vois une possibilité éventuelle à défaut de statistiques fines, c’est une formation de médecins généralistes “spécialistes” pour les plus de 70-75 ans, dans le but que les patients ne soient pas débordé de médicaments, et que l’ efficacité de traitement soit accru.
    Il existe des pédiatres, il devrait en exister pour d’autres tranches de vie.

    En résumé, il est difficile de trouver des solutions si on reste dans une globalité. Pour traiter un problème, il faut connaître les détails de ce qui construit le problème. Je ne suis pas certain que nous avons cette connaissance. Des solutions sans connaissance parfaite de la complexité du sujet donnent forcément des réponses insuffisantes. Mais il y a aussi l’hypothèse que l’on ne peut guère faire mieux.

  8. “C’est dû au vieillissement de la population.” ou à “Certains traitements qui coûtent beaucoup plus cher”. Ces affirmations sont certes des facteurs connus, mais ces facteurs là ne sont pas nouveaux et il ne faudrait pas qu’ils occultent les “signaux plus faibles”.

    Si l’espérance de vie a reculé de 2.3 ans à Genève depuis 2019 (pointage fin 2021), comment dès lors expliquer une augmentation de 10% pour 2023 ? Alors que c’est habituellement plus autour de 5%. Ce n’est pas le vieillissement de la population qui peut avoir un tel impact. Alors, est-ce seulement un effet de rattrapage ?

    Y aurait-il autre chose qui explique cette explosion des coûts?
    Peut être est-ce les dommages collatéraux de la pandémie (dépressions, anxiété, stress…), les “covid-longs”, la “vaccination” de masse d’une population indifférenciée quant à la balance bénéfice-risque. Vu le temps d’attente de plus de 6 mois pour avoir un rendez-vous avec un cardiologue, j’imagine qu’ils ont actuellement beaucoup à faire avec les myocardites, péricardites, thromboses et/ou autres troubles inflammatoires bizarres.
    Il y a aussi ce signal étrange d’une surmortalité en 2022 (canicule?), qui interloque les experts. Il y a aussi une réactivation de cancer chez de nombreuses personnes, est-ce seulement le fait d’un manque de dépistage précoce en 2020?
    L’avenir nous le dira.

  9. L’augmentation de l’offre augmente la demande, c’est une réalité indéniable, aussi dans le système médical. Plus de RDV = plus de RDV de rappel et plus d’examens, analyses, IRM, etc. Il y a environ deux ans, j’ai passé presque 4 heures de l’après-midi dans une urgence d’une clinique privée à Genève, connue pour son centre d’imagerie et de radiologie. De là où j’étais je pouvais voir la circulation dans ce secteur. Il y a avait deux techniciens à discuter tout le temps et zéro patient. Les équipements médicaux à Genève suffisent pour toute la Suisse Romande et dans chaque canton c’est presque pareil. La solution est la libéralisation totale du monde médicale avec des exigences de suretés financières aux nouveaux arrivants. Une 2ème histoire: Une personne assez âgé a été admise pour une urgence dans une clinique privée à Genève. Elle est restée dans une unité de soins intermédiaires pendant 48h mais pendant ce temps la clinique lui a réservée et facturée une chambre (assurée chambre à un lit). La bouteille d’eau de 1L est facturée 12 francs. Son assurance a payé environ CHF 19 mille pour 4 jours en tout, sans intervention chirurgicale. Ce n’est pas normal. Le système actuel est un complot du monde politico-médical contre le peuple. Monsieur Neirynck, ne perdez pas SVP de votre capacité d’indignation. Le système n’est pas gentil, donc inutile d’être gentil avec lui.

    1. Je ne doute pas de l’authenticité des deux anecdotes que vous rapportez mais je ne pui juger tout un système à partir de celles-ci. Bien que je sois forcément familier du système vaudois compte tenu de mon âge, je n’ai eu qu’à m’en féliciter et je n’ai pas assisté à des gaspillages.

  10. M. Neirynck ne comprend pas que l’espérance de vie n’est pas extensible à l’infini et que son augmentation, basée sur une recherche toujours plus sophistiquée , sera de plus en plus chère jusqu’à dépasser les capacités financières !
    On s’achemine vers une santé à deux ou plusieurs vitesses ( c’est déjà plus ou moins le cas ) où il vaudra mieux être riche et bien portant …
    Il serait donc logique de répartir les frais médicaux en fonction du revenu et que toute nouvelle technologie soit prise en charge par l’Etat qui l’a décidée et ceci pendant plusieurs années ( nouveaux médicaments ou vaccins ) …
    Il faut miser davantage sur la prévention que sur des traitements toujours plus onéreux , parfois inutiles qui ne font gagner que quelques mois à une personne en fin de vie , au-delà de l’espérance de vie moyenne …

    1. Je comprends parfaitement que l’espérance de vie n’est pas extensible à l’infini pour avoir quelque notion élémentaire de biologie et je n’ai donc jamais donc jamais dit le contraire.

    2. Les assurances calibrées selon les revenus découlent du bon sens. La santé à deux vitesses a toujours existé depuis l’avènement de la médicine pour la masse.

      1. Le droit à la sécurité? aussi?
        Le droit à l’énergie? aussi?
        Le droit au chauffage? aussi?
        Le droit à l’alimentation? aussi?
        Le droit à la vie? aussi?

        https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Time_Out_(film)

        “Le temps est la nouvelle unité monétaire mondiale, payant factures, péages, denrées alimentaires ou biens de consommation depuis que l’être humain a été génétiquement modifié afin de ne plus vieillir après l’âge de 25 ans. À partir de cet âge, un compteur intégré à l’avant-bras de chacun, crédité d’une année, se met en marche : s’il tombe à zéro, l’individu meurt. Ce compteur est rechargeable au moyen d’appareils se plaquant sur le bras ou par apposition d’un bras sur le bras d’un autre, permettant un transfert. On gagne du temps sur ce compteur de bien des manières : par son travail, par la solidarité entre amis ou au sein de la famille, en volant dans le compteur d’un autre, par le jeu, par la charité, etc.”

  11. Comme toujours, en Suisse, on parle de disette autour de la table d’un un restaurant gastronomique à propos des portions. Ceux qui ont vécu à l’étranger sauront apprécier.

    Il y a effectivement un problème à terme mais parler de rationnement alors que l’on vient de détruire des doses Moderna pour un montant 280 millions de francs me laisse songeur ?

    Je sais: ça ne provient pas de la même poche mais c’est tout de même de l’argent perdu pour la santé. Cela démontre un état d’esprit.

    Ce n’est donc qu’un des nombreux exemples de gaspillage. Nous vivons dans un système de santé orchestré par des protocoles. Le système est morcelé et chaque acteur joue consciencieusement sa partition pour éviter de se faire rappeler à l’ordre en cas de problème: généraliste, spécialiste, laboratoires, imagerie, pharmacien, urgences, hôpital, etc.

    C’est malheureusement souvent au patient lui-même de mettre fin à la coûteuse partie de ping-pong.

    De plus, si le protocole dit qu’un traitement est indiqué selon la table de la loi (préventif ou curatif), il faut l’appliquer. Un nombre croissant de patients prennent donc quotidiennement et “ad vitam eternam” une multitudes de comprimés, gouttes ou autres poudres thérapeutique sans qu’on lui puisse vraiment évaluer réellement l’efficacité à long terme.

    Car au lieu de s’attaquer à la cause, la science résoud tout avec des produits: vous ne dormez pas bien ? Somnifère !

    J’aime aussi le terme anxiolytique: prendre une pastille qui dissout la peur. Ainsi notre société produit des gens stressés qu’il faut ensuite calmer avec des pastilles (merci à la presse et sa communication anxiogène 2020-2022).

    Finalement, là où ce gaspillage me choque, c’est que parfois des personnes en danger de mort vont en faire les frais:

    https://www.rts.ch/info/suisse/10291143-jai-du-me-battre-pour-faire-rembourser-la-chimio-de-mon-fils.html

    https://www.rts.ch/info/suisse/10526381-le-traitement-miracle-contre-le-cancer-frequemment-non-rembourse.html

    http://www.arcinfo.ch/suisse/inegalites-remboursement-des-medicaments-destines-aux-enfants-atteints-de-cancer-passe-a-la-loupe-801356

    La surmédication des uns peut en tuer d’autres !

    1. “Aucune donnée précise n’est donnée concernant le prix d’achat de ces doses”

      Cela étant, on devrait envoyer la facture aux non-vaccinés; leur égoïsme irrationnel nous coûte très cher. On devrait en outre les exclure à vie des prestations sociales, vu leur manque de solidarité et de responsabilité personnelle.

        1. Je vous cite: “Les commentaires ne sont pas fait pour parler des intérêts particuliers du commentateur.”

          Pourquoi défendre cette masse d’égoïstes ? le droit à l’erreur? vous leur accordez le droit de tuer combien de personnes vulnérables “par erreur” ?

          Si l’autorité dit qu’il faut 4 doses pour protéger les plus faibles, vous faites 4 doses. Point.

          1. A Mathilde la Grande Inquisitrice: et les exempté(e)s de ladite vaccination extrêmement délétère, vous les mettez dans quel bûcher ? Vous voyez bien, ces exempté(e)s jamais contaminé(e)s, extrêmement consciencieux(ses) avec leur santé et valeurs sérologiques chroniquement “différentes” ….
            L’autorité, comme vous l’écrivez, a l’obligation formelle de respecter nos exemptions hyper-spécialisées, ne vous en déplaise.
            L’autorité, comme vous le rappelez, n’a PAS la formation requise NI les titres académiques pour décider et aller contre des avis médicaux hyper-spécialisés.
            Mathilde n’a probablement jamais entendu parler des infinies nuances de gris.

            Le GASPILLAGE éhonté de mon pays en matière de vaccins est inadmissible et devrait être sévèrement sanctionné. Parce que ce sont les plus démuni(e)s qui paieront.

            Le rationnement des soins, je connais déjà depuis un demi-siècle et des poussières …. car avec une GNCM-CMGN absolument rien n’est simple ni accessible et on vous répond NON-NON-NON-PAS POSSIBLE. Je bénéficie d’un entraînement massif dans la modération (en soins) qui devrait faire réfléchir. eab

      1. Hélas, vous avez tort. Dans les pays qui n’ont, ou peu, vaccinés le Covid a disparu. La surmortalité en Suisse en 2022 sera de 4000 en plus des 75’000.- attendues. Pas d’explication, ce qui pointe les doigts vers les effets secondaires du vaccin, que l’Etat nous cache. Nous autres les non-vaccinés restons polis, pourtant nous avons toutes les raisons pour vous imiter, mais nous avons pitiés puisque vous êtes désormais atteints durablement dans votre santé. Dr. Blaise Genton responsable de la vaccination dans le canton de Vaud, qui vient de passer à la retraite, avait dit lors d’un infrarouge avant la vaccination “qu’ils ont lancé et la production et les phases de tests I, II et III en même temps. Grâce à lui ma famille moi avons échappé à la vaccination. Par la Suite, cet excellent médecin et humaniste est devenu un ayatollah de la vaccination contre le Covid, comme par magie. Même Rolls Royce avec des décennies d’excellence serait incapable de produire un nouveau modèle sans y apporter des modifications avant son lancement.

        1. Hors sujet. La production de vaccins et celle des voitures ne procèdent pas des mêmes méthodes. Le blog traite de la clause du besoin et pas de la vaccination contre le Covid

      2. Les 280 millions détruits ont été annoncés par la Confédération et relayés par la presse.

        Le but de mon commentaire n’était pas d’entrer dans une discussion sur la vaccination mais de démontrer qu’avec 280 millions, on aurait pu sauver beaucoup d’enfants d’autres maladies.

        Si ces vaccins étaient utiles, ils auraient pu être envoyés dans d’autres pays, on aurait évité du gaspillage: mais personne n’en voulait.

        Il y eu plus de 3 millions de personnes infectées par le Covid depuis le début de l’année. La plupart avaient fait deux doses. Ainsi, plus de 3 millions de doses de rappel n’ont pas été nécessaires: elles ont dû être détruites.

        Bill Gates a déclaré alors que le virus a fait le travail que le vaccin n’a pas su faire.

        Le virus nous a donc pris de vitesse et a échappé au vaccin. On le sait aujourd’hui: il n’empêche pas la contagion (il est même interdit de prétendre le contraire sur les réseaux sociaux sous peine de censure). Or toute la stratégie donc le volume de commande était basé sur un contrôle du R0 pour réduire le nombre de cas. La stratégie était mauvaise mais c’est excusable car on ne connaîssait pas ce variant. Les quelques personnes non vaccinées (8 % de la population en excluant les enfants), n’y sont pour rien.

        A moins que vous ne parliez des 60 % de Suisses qui ont refusé le booster pour de bonnes raison: il n’a rien changé.

        Le gaspillage est donc souvent le résultat de mauvais choix stratégiques. Il faut apprendre à cibler.

        Par contre, maintenant que les données sont connues, persister dans ce gaspillage serait une erreur.

        Or, on fait de même avec de nombreux autres traitements et produits inutiles qui font exploser notre système de santé.

        1. “Les 280 millions détruits ont été annoncés par la Confédération et relayés par la presse.”

          Merci de nous montrer alors la source de votre “280 millions […] annoncés par la Confédération”.

          Relayés par la presse, oui, mais sur la base de leur propre évaluation de 28 fr. /dose. Ce qui est une simple conjecture dénuée de toute réalité.

          “maintenant que les données sont connues”

          Le maître des lieux ne veut pas que je surenchérisse. Au moins, citez la source de vos “données”…

          1. OFSP et OMS pour les données (contagiosité, protection, incidence, hospitalisations, décès, etc. Tout cela par tranche d’âge).

            10 millions de doses disponibles à détruire
            alors que 80 % de la population vaccinable est déjà vaccinée dont 50 % avec 3 doses. Nous ne sommes que 8.6 millions…

            Faut-il en conclure qu’il était prévu d’administer une 4ème dose à toute la population cet été ? L’histoire a démontré qu’on s’en est très bien passé.

            De plus, cela aurait signifié que la faible durée (3 mois) de l’immunité était connue lors de la commande: ne pas l’avoir indiqué aux patients serait une grave violation de leurs droits.

            Il faut éviter les procès d’intention. Je préfère donc la thèse du grand gaspillage. On a cédé aux pression commerciales: dès qu’il y a une situation de crise donc un budget illimité, c’est toujours comme ça. On le paie ensuite avec le rationnement.

            C’est classiquement banal !

      3. @Mathilde

        Comment peut-t’on tenir des propos pareils en octobre 2022 en Suisse ?
        Ces graves accusations presque diffamatoires méritent un correctif même se cela implique un hors-sujet partiel.

        Pour rappel, la directive de l’OFSP, datant du 23 mai 2022 indique sous le point 2.3.2:

        “Consentement éclairé

        D’un point de vue juridique, les vaccinations sont des atteintes à l’intégrité physique qui ne sont légitimes que si la personne concernée donne son consentement éclairé. Les personnes capables de discernement et souhaitant se faire vacciner ou leurs représentants légaux doivent être informés sur la vaccination, et leur consentement éclairé doit être documenté. Aucune signature n’est nécessaire.

        Pour donner leur consentement éclairé, les personnes intéressées ont besoin d’informations sur la vaccination: type, nombre d’injections, avantages et inconvénients, tolérance, efficacité et la nécessité de continuer à respecter les mesures de protection individuelles en vigueur (distance, masque, hygiène, etc.)”

        Vu que le vaccin n’empêche pas la transmission, la protection des personnes vulnérables repose sur les mesures barrières et le port du masque. De plus, les conditions de la vaccination l’an dernier n’ont pas rempli les critères du consentement éclairé.

        A partir du moment où la vaccination n’a pas de rôle dans la dissémination de la maladie, c’est un choix qui doit être respecté et ne donner lieu à aucune discrimination. Chaque acte médical doit être mis dans le contexte du patient: ce qui est bon pour une personne ne l’est pas forcément pour une autre.

        Ces propos agressifs entretiennent le conflit plutôt que l’altruisme. C’est donc contre-productif.

        Pour en revenir au sujet, je paie tous les mois dans mon assurances les conséquences de ceux qui fument, boivent trop, mangent trop ou ne font pas assez d’activité physique, etc.

        Alors il faudrait dénoncer l’égoisme de ces personnes car ils pourraient bien conduire à un rationnement des soins qui me toucherait moi. “Moi, moi, moi ! Malade exemplaire qui a toujours tout fait ce qu’on lui a dit de faire et qui suis meilleure que les autres”.

        Où est l’égoisme ? Quelle société ! Quel monde !

        Cette pandémie nous a pris bien plus que le terrible bilan sanitaire affiché.

        1. Bonjour et un grand MERCI Scandale. Cette pandémie aura divisé très profondément la société qui était déjà très branlante mais pratiquement personne ne voulait se rendre compte (et corriger) les failles profondes et insidieuses qui nous menaçaient.
          Le pire reste que des rapports confidentiels existent sur le sujet, toujours planqués sous des piles de documents.
          J’écoutais en différé Infrarouge et j’ai été frappée par la discordance des discours, sans parler des discours insipides/répétitifs de 2 jeunes politiciens (une femme, un homme). Personne ne veut prendre le taureau par les cornes, tout le monde veut rester dans un status quo catastrophique (qui arrange formidablement assurances et Pharmas).

          Comme vous je paie tous les mois pour les autres (350,–CHF) pour toutes les personnes qui ont décidé de ne pas prendre soin d’elles-mêmes sur la très longue durée (il faut débuter jeune). J’assume tous mes frais de santé moi-même, sans aide aucune et j’ai une discipline de titane pour rester indépendante. Des remerciements pour avoir adopté un mode de vie sain et particulièrement attentif-respectueux de mon organisme ? Cela n’existe pas alors que le RATIONNEMENT, je le lis dans les rapports médicaux qui détaillent le pourquoi du comment d’une réponse NÉGATIVE = pas pour vous.

          Une personne avec prénom féminin a démontré sa parfaite ignorance de pathologies complexes. Laissons courir, cela vaut beaucoup mieux, d’autant plus qu’une de mes réponses a été boycottée.

          Nous sommes à un tournant majeur du point de vue de la santé dans mon cher pays.
          Il faut louer les lanceurs d’alerte (quel que soit le mode de faire, ce n’est pas important).
          Il faudra rester très attentifs(ves) à l’évolution et – qui sait – peut-être à nouveau s’expatrier pour être mieux traité(e)s-considéré(e)s avec nos retraites suisses ? Pour ma part, cela ne sera pas un souci, je m’adapterai à nouveau à autre chose pour mieux vivre face à un Obscurantisme progressif-massif chez moi en Suisse.

          Eliane AB, exemptée jamais contaminée

        2. Excellent commentaire, mais ne vous fatiguez pas. Les vaccinés ressemblent aux perdants dans les casinos qui veulent essayer encore, en vendant leurs chemises. Personne ne peut les convaincre d’arrêter et eux ils continuent à y croire.

  12. Merci de vos réflexions.

    La limitation de l’accès aux dispensateurs de prestations diagnostiques et thérapeutiques est évidemment un moyen efficace de diminuer les frais. Au Royaume Uni, si les soins sont gratuits, les listes d’attente sont souvent très longues, et le coût de la santé sensiblement plus faible que dans les autres pays d’Europe. La consultation d’un spécialiste est suspendue à l’avis de l’unique généraliste qui vous a été désigné…
    La densité des appareils IRM est 4 x plus élevée en Suisse qu’en France. Lorsqu’un investissement d’un MCHF a été réalisé, les incitations à utiliser – et à facturer l’examen – sont prévisibles : colloques, démonstrations, publications, invitations…
    Il n’empêche que la responsabilité des frais de santé est largement partagée. On pourrait parler de “complexe médico-industriel”.

    1. Bravo, d’autant plus que contrairement aux bus qui vieillissent selon les km parcourus, les IRM et autres appareils sophistiqués vieillissent à cause de l’innovation qui ne s’arrête, Dieu merci, jamais. Le problème est politique car ceux qui veulent combattre la branche pharma-médico-assurance ne sont que rarement élus, puisque nos politiques sont des produits issus de la propagande et de la grâce dont ils bénéficient des puissances économiques. Nous ne pouvons rien faire contre aux.

      1. Les élus en Suisse ne le sont pas seulement suite à la propagande des puissances économiques. C’est une généralisation abusive.

          1. Aucun. J’ai été élu trois fois au Conseil National sans le soutien d’aucune entreprise mais seulement de particuliers pour des sommes très modestes.

          2. Vous ne répondez pas complètement à la question.

            Vous parlez de votre campagne personnel.

            Parallèlement, votre parti a fait sa et votre promotion. Et l’argent du parti venait de quelque part…

            Vous n’allez pas me dire que le parti radical a investi + 1.5 million en 2021* (hors élection fédéral) et que le pdc investit des sommes “très modestes” pour une élection au Conseil national…

            *Au final, il apparaît que le PLR, qui compte le plus d’élus au Grand Conseil, annonce un budget de plus de 910’000 francs, sans compter les campagnes personnelles de ses élus au Conseil d’Etat (Isabelle Moret 176’000 francs, Christelle Luisier 134’000 et Frédéric Borloz 102’000 francs) ni les sommes des districts (en gros plus de 330’000 francs).

            https://www.swissinfo.ch/fre/première–les-partis-vaudois-dévoilent-leurs-comptes-de-campagne/47694924

          3. Je ne puis répondre que de moi-même.
            Les partis politiques sont en effet subsidiés par des grandes entreprises, c’est un fait. Pourquoi? Parce que la proposition de les faire soutenir, comme en France, par l’argent des contribuables, serait repoussée en votation populaire.
            Je vous renvoie au blog du 16/6/2022 “La transparence opaque” où je dénonce ce système.

        1. Vous aviez mené la plus noble des batailles au CN, contre l’eau en bouteille, personne ou presque ne vous a suivi dans les grands partis, car “ils boivent” majoritairement dans la main des industriels. Le Patron d’un parti politique était en même temps le patron de Nestlé Waters. Vous êtes l’exception qui confirme la règle. Et quand vous avez voulu remplacé les ampoules par la nouvelle génération, plus économique, un Conseiller fédéral socialiste ne voulait pas, parce que les fournisseurs de l’électricité allaient perdre quelque pourcentage de leur recette. Pour l’amour du ciel arrêtez SVP de défendre le système. Nous sommes sous l’emprise d’un groupe de personnes qui ne pense qu’à court terme et qui voit les gens sous forme de tiroir-caisse.

          1. Merci pour cet éloge.
            Je suis évidemment au courant de l’influence des entreprises sur nos institutions. C’est un fait de notoriété publique. Mais que je sache, si c’est ainsi c’est parce que le peuple le veut. Il sait ou croit savoir que la conduite des affaires par l’économie est favorable au pouvoir d’achat de tous. C’est peut-être la vérité. Elle est peut-être triste. J’avais peut-être tort de vouloir changer le système.
            Je vous renvoie au blog du 16/6/2022 “La transparence opaque” où je dénonce système.

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