Pourquoi le populisme ?

 

 

L’utilisation de la démagogie en politique, vieille comme la démocratie. en constitue une maladie récurrente. Or, nous assistons à une recrudescence qui mérite une réflexion. En France, le RN obtient 89 sièges à l’Assemblée nationale et devient ainsi le deuxième parti. En Suisse le parti populiste est le plus important de tous. Aux Etats-Unis une foule a donné l’assaut au Capitole pour empêcher l’élection du nouveau président. Boris Johnson a obtenu le Brexit en assurant ses électeurs que leur niveau de vie augmenterait de ce fait. On pourrait continuer l’inventaire avec le poutinisme rampant un peu partout, la Hongrie, la Pologne. Et comment comprendre que le peuple russe se laisse entraîner dans une guerre sinon parce qu’il a élu massivement Poutine et qu’il accepte d’être privé d’informations.

Pourquoi cet accès ? Pourquoi maintenant ?

Une fraction importante de l’électorat est insatisfaite du fonctionnement des institutions. Elle lui reproche essentiellement de ne pas tenir la promesse (intenable) d’un bien-être toujours croissant. Le thème du pouvoir d’achat s’impose comme préoccupation dominante. Le pouvoir en place ne peut y répondre que par ces faux-fuyants que sont la réduction provisoire de certaines taxes, l’envoi d’un dérisoire chèque de secours, l’augmentation du salaire minimum, la croissance de la dette publique. Faute de pouvoir distribuer les fruits du travail, il faut s’endetter, c’est-à-dire refiler la charge à la génération suivante, celle qui n’a pas encore la parole.

Dans le même temps, des signes de pénurie apparaissent au niveau de la production. Manque de matières premières, rupture de l’approvisionnement en énergie, perturbation de la chaîne alimentaire et -curieusement – manque de personnel qualifié. Des entreprises pourraient travailler davantage mais elles ne parviennent pas à recruter des travailleurs. Alors que l’on devrait réduire la production de gaz à effet de serre, on est contraint de l’augmenter en substituant du charbon au gaz, et en constatant la panne de l’énergie nucléaire.

Le discours démagogique du populisme consiste à en imputer la faute à deux coupables : d’une part les « élites » qui auraient confisqué le pouvoir à leur seul avantage ; d’autre part les étrangers qui voleraient le travail des nationaux et alourdiraient les charges sociales.

C’est la théorie du double complot. Le pouvoir mépriserait le peuple parce que celui-ci incarne l’essence même de la Nation, son génie, son authenticité. Le pouvoir brade l’indépendance, la liberté, la souveraineté du pays, parce qu’il est acheté par l’étranger. Il ouvre grand les portes de l’immigration par stupidité ou par perversité.

Cependant on aurait beau mettre en place de nouvelles institutions et renouveler le personnel politique, cela ne changerait pas les données du problème. Le pouvoir d’achat est menacé parce que les ressources naturelles commencent à manquer. Cela a été prédit dès 1972, voici 50 ans , par le rapport du Club de Rome . la croissance s’arrêtera lorsque les ressources non renouvelables s’épuiseront, minerais, terres cultivables, énergie, eau.

La première des ressources qui est venue à se tarir a été l’atmosphère originelle, empoisonnée par les gaz à effet de serre. Et simultanément les terres cultivables menacées par la sécheresse, les terres côtières envahies par l’Océan. Puis la santé avec une épidémie à répétition pour l’ensemble de la planète. Et puis le retour de la guerre.

Le propre du populisme est de refuser l’existence insupportable de ces phénomènes, de nier la réalité qui est effectivement difficile. Il n’y a donc pas de réchauffement climatique, le renchérissement de l’énergie ne provient pas de sa raréfaction mais d’un complot gouvernemental, la guerre n’est pas une guerre mais une opération militaire spéciale engagée par le valeureux nationaliste Poutine, le médicament du professeur Raoult vaut mieux que la vaccination, l’avortement doit être interdit et bientôt la contraception, le nucléaire nous sauvera, les OGM doivent être bannis, le mariage des homosexuels est une abomination, il faut lutter contre l’Islam et expulser les étrangers. On commence même à susurrer que tout cela est la faute des Juifs. Et peut-être des universités et de la recherche scientifique.

Le populisme vit dans le fantasme d’un passé mythifié. Il nie le présent et voudrait l’annihiler. S’il conquiert le pouvoir, il gouvernera à reculons, comme Boris Johnson, comme Orban, comme Poutine, comme le souhaite une fraction croissante des électeurs. Il précipitera la catastrophe qu’il prétend éviter.

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

65 réponses à “Pourquoi le populisme ?

  1. J’ai de la peine à vous suivre dans le lien que vous établissez entre les partis dits populistes et les problèmes environnementaux. Les partis politiques traditionnels sont également responsables de la situation dans laquelle nous sommes car ils n’ont pas eu le courage de prendre ces problèmes à bras le corps, pas eu le courage d’expliquer les enjeux à la population et surtout ils restent guidés par le sacro-saint principe de la croissance sinon rien. Tous le spectre politique, à part peut-être les verts, applique cette doctrine depuis des décennies. Même si on peu admettre que les peuples ont leur part de responsabilité dans la crise que nous traversons, les “élites” en général sont responsables, car elles ont cautionné et soutenu un système économique non viable sur le long terme.

    1. D’accord avec cette nuance apportée à mon analyse. Tout le monde est responsable mais le propre des partis populistes est d’ériger en thèse (il n’y a pas de réchauffement climatique, la vaccination ne sert à rien, le nucléaire est la solution, la faute est à l’Islam,etc) ce qui est plus sournois dans d’autres milieux.

      1. Ceux qui sont responsables, ce sont ceux qui sont au pouvoir depuis tant d’année, dont vous êtes un bon exemple (centre-gauche, centre-droit, libéraux), et qui soutiennent toujours les grandes entreprises.
        L’UDC n’est pas aux responsabilités en Suisse. Ni le RN en France. Ni les partis de gauche radicale.
        Donc, si les gens ne croient pas aux politiques, c’est la responsabilités de ceux qui ont parlé de croissance et promis bcp de choses depuis tant d’année et qui étaient des menteurs.
        Ils ont menti à la population. Ils récoltent maintenant la défiance des populations.
        La solution n’est pas l’UDC, mais l’UDC n’est en rien responsable de la situation de défiance des populations envers les politiciens au pouvoir.

        1. L’UDC a deux conseillers fédéraux et le Centre un seul. Qui est le plus responsable de la politique fédérale?
          Le blog ne traite absolument pas de la responsabilité des institutions mais du mouvement planétaire qui veut les saper.

          1. L’UDC est un parti d’opposition, toujours minoritaire, et finalement pas si important dans les politiques stratégiques appliquées en Suisse.
            Le Centre est au centre du jeu et au pouvoir dans de nombreux cantons, tout comme les Radicaux dans d’autres cantons et au niveau fédéral. Enfin, les Socialistes sont au pouvoir dans de nombreuses grandes villes.
            Donc inutile de saper la confiance, quand les gouvernements le font tout seuls très bien par leurs mensonges successifs.
            Il n’y a aucun complot populiste là-derrière. Mais comme la situation économique va mal, la population demande de changer de responsables.
            La question est qui sape la confiance? Ceux qui s’accrochent au pouvoir à tout prix ou ceux qui demandent du changement?

          2. Ni l’UDC, ni le RN n’ont la totalité du pouvoir auquel ils aspirent. En Suisse la concordance implique que tous les partis soient représentés au gouvernement. Dès lors ils sont collectivement responsable. C’est une calomnie que de présenter l’action du Conseil fédéral comme un mensonge perpétuels. Ce n’est pas parfait mais ce n’est pas non plus dérisoire.
            Le sujet du blog est de montrer que les difficultés économiques résultent de l’épuisement des ressources naturelles et pas de fausses décisions du pouvoir.

          3. L’épuisement des ressources naturelles résulte justement de fausses décisions du pouvoir.
            Qui prétendaient que la croissance serait infinie, que la technologie résoudrait les problèmes, etc.
            C’est un mensonge grave qui nous a amené à l’impasse actuelle. Et les grands partis gouvernementaux et les grandes corporations sont les premiers et principaux responsables!
            Donc arrêtez de chercher des bouc émissaires imaginaires. Les principaux responsables étaient et sont au pouvoir. Et ils n’ont visiblement aucune intention de s’excuser de leurs politiques très gravement erronées.

          4. Le blog ne cherche pas des boucs émissaires mais décrit une fausse réaction à l’épuisement des ressources qui consiste à le nier

          5. La première question devrait être: pourquoi en est-on arrivé là?
            Quelles sont les principales idéologies qui nous y ont conduits?
            Quels sont les acteurs principaux qui ont portés ces idéologies et les ont mises en œuvres?
            Et à travers quels mécanismes?
            A partir de là, on pourrait repartir sur des bases réalistes.
            Le populisme est juste une excuse bien pratique pour noyer le poisson et nier le fait qu’il y ait un problème grave de responsabilité des élites politiques et économiques dans le résultat actuel.
            Ce n’est donc pas la population qui se trompe, c’est la population qui est intentionnellement trompée, afin que les vrais responsables coulent des jours paisibles, et que l’on débatte seulement des frasques sans intérêt de BJ ou d’autres.

          6. Ne sommes-nous pas en démocratie directe où toute décision peut être remise en question par le peuple? Est-il irresponsable?

          7. Comme dans toute organisation, plus on monte les échelons sociaux, et plus on a de pouvoir et de responsabilité. Le niez-vous?
            Croyez-vous que l’assistant diplômé ait autant de pouvoir que le recteur de l’Université?
            Vous ne pouvez donc pas imputer à ceux qui sont tout en bas, la responsabilité des gouvernances successives.
            La population a aussi des responsabilités – la principale étant de se laisser tromper et de croire à des rhétoriques trompeuses – certes. Mais c’est sans commune mesure avec ceux qui sont aux commandes et qui prennent des décisions significatives.
            D’ailleurs si la démocratie est en crise dans de nombreux pays “démocratiques”, c’est justement parce que l’argent et le pouvoir ne sont pas réellement aux mains de la population et qu’il y a un problème réel de représentativité. Visiblement, ce défaut de représentativité ne vous dérange aucunement.
            La Suisse s’en sort un peu mieux que les autres, mais les lobbys sont très puissants et sont tout à fait capables de biaiser le jeu démocratique.
            Ce n’est donc pas le “populisme” qui est le vrai problème, mais les conflits d’intérêts, qui affaiblissent le jeu démocratique, et, in fine, les relations sociales.
            D’ailleurs de nombreuses décisions sont administratives en Suisse comme ailleurs. Et elles ont autant, sinon plus de poids que les votation ou élections dans la vie quotidienne des gens.

          8. Le populisme n’a pas la responsabilité du pouvoir. Les ennuis actuels proviennent de l’épuisement de la Nature et pas de décisions politiques. La singularité du populisme est de nier la réalité désagréable des pénuries annoncées.

      2. “Les ennuis actuels proviennent de l’épuisement de la Nature et pas de décisions politiques.”
        Pour le coup, j’ai l’impression que c’est vous qui êtes dans le déni de la réalité, en niant l’influence des actions humaines successives sur notre environnement.
        Ce n’est pas la faute à pas de chance, c’est le résultat de décennies de politiques économiques de croissance à tout prix, et d’hyper consommation et gaspillage des ressources!

        1. Le Conseil fédéral responsable politique suprême de la Suisse ne peut rien faire sans le parlement et celui-ci ne peut rien décider sans que ce soit conforme à la volonté populaire. Il est impossible de prendre les mesures nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique car elles ne passeront pas en votation.

          1. On a vu avec la crise du Covid que le CF pouvait tout fait gouverner sans le Parlement, ni le peuple.
            Par ordonnances.

          2. La Constitution prévoit cette dévolution du pouvoir en cas d’urgence. C’est tout à fait normal.

          3. Il suffit donc que les “urgences” s’enchaînent, et le CF gouvernera seul toutes ces prochaines années.
            Tout indique que nous allons dans cette direction. Et la population n’aura pas son mot à dire sur la direction générale.

          4. En politique il faut utiliser les concepts avec un minimum de bon sens et de bonne foi. C’est la différence entre une démocratie et une dictature. Le Conseil fédéral est composé de gens de bon aloi qui n’abusent pas. Nous continuons à voter sur une foule d’objets dont nous avons la maîtrise. Occupons-nous des vrais problèmes.

          5. La défense de la démocratie suisse est une vrai enjeu à mes yeux.
            Et je trouve que vous minimisez le risque que la situation d’un grave crise qui se prolonge fait courir à l’équilibre des pouvoirs.

          6. Les institutions ont traversé victorieusement l’épreuve de deux guerres mondiales. Selon mon expérience la seule personne qui fut légèrement tentée par le pouvoir personnel fut Christoph Blocher. Le parlement a su réagir à temps sans difficulté.

          7. La question n’est pas celle de la dérive vers un pouvoir individuel d’une personne, mais de mise entre parenthèses prolongée de la démocratie et de ses conséquences à long terme.
            Les démocraties occidentales ne se portent déjà pas très bien, comme vous l’avez vous-même reconnu. Une mise entre parenthèses prolongée pourrait avoir de graves conséquences, surtout que pointe devant nous une grave crise économique – sans doute la plus grave crise depuis 1945.

          8. Aucune institution n’est à l’abri d’une faillite. Toutes celles qui existent finiront par disparaître. Je n’en vois pas le présage actuellement pour la Suisse.

  2. Excellente analyse d”un sage politique, qui dit “sans parti pris”, des vérités que personne ne veut entendre !

  3. Excellent résumé
    J’ajouterais: On a les politiques que l’on mérite.
    Qui élirait un politicien proposant la seule solution réaliste, la décroissance ? En réalité nous sélectionnons les politiciens qui valident nos modes de vie en toute bonne conscience.
    « Inutile de changer quoi que ce soit vu que le problème c’est les autres »
    Et enfin, il est temps de prendre conscience qu’à l’exception des dictatures, le pouvoir a glissé de la sphère politique vers les multinationales qui nous gouvernent.
    Les politiques sont désormais quasi impuissants et ne peuvent nous vendre que du rêve. En attendant l’effondrement puisque nous sommes incapables de changer nos habitudes sans y être contraints.
    😉

  4. Cette analyse très réaliste laisse venir la question :
    Et maintenant on fait quoi ??
    Je crains que la nouvelle génération même si elle doit faire face aux problèmes de son siècle : écologie et autres ….. est cependant née dans la ouate et a été éduquée par la notion «  profitez de la vie » !!! Avec tous les moyens facilement accessibles à tous Quand la génération précédente avait été éduquée dans la notion de la valeur travail !!
    Cela va être difficile !!!! Mais pas impossible !
    En quittant le principe : regardez ce que je fais sur les réseaux sociaux !!!!
    Des jeunes en politique sont excellents !
    Courage à eux !

  5. Imaginons un individu composite*: pro-nucléaire, anti-éolien, néo-climatosceptique (style Judith Curry), CO2-perplexe, pro-OGM, pro-vax, anti-pass, anti-Poutine, anti-club-de-Rome, politico-dubitatif, …
    Est-il à classer parmi l’une ou l’autre forme de populisme? A l’extrême droite, l’extrême gauche, pourquoi pas à l’extrême centre?
    Arrêtons les catégorisations simplistes et sans intérêt.

    * SVP, ne pas voir là une psychanalyse sommaire du commentateur

  6. Les attentats djihadistes (USA, Europe…) ont fait énormément de mal à la religion musulmane, aux migrants et aux pays les accueillant. L’Europe manque de travailleurs et surtout la consanguinité est très nuisible (voir en Allemagne). Dans tous les groupes humains, il y a des psychopathes. En fait, nous manquons de grande voix nous expliquant les enjeux pour chaque partie. Si les musulmans veulent nous convaincre, cela doit se faire par l’argumentation, la discussion, les idées. J’étais extrême-droite. Mais, m’étant égaré dans une ville, j’ai eu l’occasion de discuter avec deux groupes de trois musulmanes. Ce fut un moment agréable et instructif. J’ai changé à jamais ma position politique. Comme toujours l’ignorance est la mère de tous les malheurs

  7. Parce que je prétends qu’à Genève les administrations et autorités en charge des transports publics à Genève et à Berne ont mal fait leur boulot, ce qui risque de coûter 4 milliards à la collectivité, je suis traité de populiste par des parlementaires fédéraux et cantonaux. Si j’ai bien compris votre argumentation, vous partagez leur jugement: il suffit de prétendre que l’Etat se trompe ou s’est trompé pour être rangé dans le groupe des populistes. A mon sens, encore faudrait-il prouver que celui qui prétend que l’Etat se trompe ou s’est trompé se trompe.
    https://mobilite.blog.tdg.ch/archive/2022/07/06/des-interrogations-me-parviennent-de-toute-la-suisse-il-faut-323325.html

  8. Je ne comprend toujours pas votre acharnement contre le nucléaire. Mais par quoi voulez-vous le remplacer ?? Alors que c’est l’énergie la plus écologique !

  9. L’épuisement des ressources, les pollutions aussi variées qu’innombrables et toutes le conséquences fâcheuses qui en découlent proviennent de la même source: l’accroissement incontrôlé de la population humaine, en particulier dans le tiers-monde. Toutes les mesurettes et autres billevesées du style “développement durable” se heurteront à ce paramètre qu’il est mal vu d’évoquer, et politiquement incorrect de tenter d’y remédier. Le peuple suisse a refusé “EcoPop”, donc pour longtemps la messe est dite.

    1. Absolument pas!
      L’épuisement des ressources est lié au mode de vie actuel et au gaspillage, à la surconsommation, et pas à l’accroissement de la population.
      D’ailleurs les pays les plus riches sont ceux qui connaissent une forme de vieillissement démographique important, cela ne les rend pas du tout moins pollueurs, ni moins gourmands en ressources, ni même plus vertueux.

  10. Vous employez le terme de populisme, sorte d’insulte politique qui veut tout dire et rien dire. Parlez plutôt de l’extrême droite (soit ceux qui se trouvent tout à droite des assemblées). A partir de là, tout est limpide: ce sont des hyper conservateurs, incapable de comprendre qu’il faut adapter ses rêves: le consommer
    et gaspiller toujours plus, c’est périmé. Le nucléaire militaire reconvertit pour fournir une énergie infinie aux civils, ça a toujours été du bluff. Rêvez plus, mais rêvez mieux.

  11. Le populisme c’est l’expression d’un mécontentement, voire d’une critique de la classe politique et médiatique en place. Décrire un Individu comme populiste c’est sous entendre qu’il a un esprit étroit, qu’il est peu cultivé, vulgaire et conservateur. C’est une approche méprisante et réductrice que les bobos utilisent. Chacun a le droit d’exprimer ses idées. Un “individu populiste” réfléchi aussi bien qu’un ingénieur, ancien conseiller national PDC et professeur honoraire de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), souffrant d’un complexe de supériorité et donneur de leçon.

  12. Et pourquoi ne déciderions nous pas d’un changement complet de paradigme, consistant à remettre à l’endroit le monde à l’envers. A partir de là le citoyen moyen ne se sentirait plus agressé, déstabilisé, haï, méprisé, exploité, manipulé, et les choses iraient mieux.

    Je propose que l’on revienne à quelques vérités fondamentales de bon sens. C’est pour les avoir ignorées que l’on a permis au populisme de prospérer.

    1. Renoncer définitivement et solennellement à l’utopie dangereuse de la gouvernance mondiale. Il est bien évident qu’une autorité mondiale pour être efficace, ne peut pas respecter les libertés individuelles qui sont le résultat de siècles de civilisation et de progrès. Pour contrôler la population mondiale, il est nécessaire de mettre en place les méthodes que le pouvoir actuel tente de mettre en place par fraude au moyen d’une fausse pandémie: traçage généralisé des humains comme du bétail, par le code QR et le passeport vaccinal, suppression des libertés. Nous ne voulons pas de ça, donc nous devons revenir à un niveau décisionnel où les choses sont contrôlables, c’est à dire des pays souverains qui peuvent s’organiser en groupements régionaux pour coordonner certaines politiques, mais sans jamais priver les pays de leur autodétermination.

    2. La protection de l’environnememnt, nous sommes bien d’accord, doit être centrale. Mais ceci doit être fait dans le cadre de la souveraineté des états et d’accords négociés entre états souverains. Sinon ça ne peut pas marcher. Ce n’est qu’un argument de propagande mondialiste pour la gouvernance mondiale, qui est utopique et dangereuse.

    3. Le principe si vis pacem par bellum doit être remis à l’honneur. Nous ne pourrons jamais avoir une paix mondiale. Il y aura toujours des conflits. Tout ce que nous pouvons faire est d’assurer la paix dans notre territoire en garantissant nous mêmes notre propre sécurité, territorialement, en ayant une armée forte. Les peuples qui ne le feront pas seront envahis et recomposés dans de nouvelles hégémonies. Mais ce sera leur faute, tant pis pour eux. Des alliance défensives sont possibles, mais concernant la Suisse, il vaut mieux qu’elle reste fidéle à la neutralité permanente et armée, qui est sa meilleure sauvegarde,.

    4. Retour aux valeurs familiales élémentaires : une famille c’est un papa et une maman et des enfants. D’accord pour la tolérance envers le mode de vie de chacun. Si un homme a envie de se déguiser en femme, ou l’inverse, c’est permis. Mais pas de se dire une femme, alors qu’on ne pourra jamais produire des ovules, ni de se dire un homme alors qu’on ne produira jamais de sperme. On ne peut pas fonder la société sur le mensonge, l’imposture, la promotion des hormones et de la chirurgie.

    5. Politique d’immigration restrictive en réduisant les flux au minimum. On ne peut accepter comme hôtes que des individus et des familles, éventuellement des groupes d’un nombre facilement absorbable par le pays hôte, jamais des peuples entiers par centaines de milliers de personnes sauf s’ils proviennent de pays ayant les mêmes bases culturelles et ethniques. De toute façon, au cours de l’histoire, aucun régime n’a jamais pu survivre s’il avait permis une immigration incontrôlée. Charles Martel a battu les Arabes à Poitiers et ainsi fondé une dynastie. Les capétiens ont remplacés les carolingiens parce que ces derniers n’étaient plus capables de contrôler les incursion de Sarasins et de Normands. L’Espagne a pris neuf siècles pour rejeter finalement l’invasion arabe qui avait commencé en 711, mais elle l’a rejetée – et d’autres que les maures en ont aussi fait les frais, ce qui est déplorable mais l’erreur c’était de laisser entrer tous ces gens qui ne se sont jamais intégrés même après des siècles. Les Habsbourg de Vienne sont restés au pouvoir parce qu’ils ont tenu le choc contre les Turcs, au prix d’une guérilla constante pendant des siècles où par exemple la famille Sarkozy en Hongrie, a fait une ascension sociale comme militaires préposés à repousser les Turcs. La démocratie libérale de l’Union Européenne sera immanquablement balayée si elle continue l’immigrationisme et le multiculturalisme. Personnellement je n’ai pas de sympathie pour l’Union Européenne, mais je ne souhaite pas le changement irréversible de la population européenne. Si l’Union Européenne veut survivre elle doit changer radicalement cette politique et protéger l’identité ethnique européenne. Elle peut élaborer des politiques de co-développement avec l’Afrique pour que les Africains puissent rester en Afrique. Si on laisse l’immigration continuer, finie la civilisation chrétienne européenne, oui, et il faut le dire, finie la race blanche, mais aussi finie la démocratie, finie la société libérale, finie l’Europe. Il faut choisir.

    6. La politique économique a la possibilité de favoriser la stabilité des prix et le maintien à la fois d’un certain plein emploi, et d’une certaine justice sociale. C’est faisable. Mais ceci est incompatible avec le Consensus de Washington, les institutions de Bretton Woods, etc., c’est à dire tout ce que veut le mondialisme. Il faut revenir sur tout ça et avoir une économie sociale de marché permettant des politiques de plein emploi et un niveau raisonnable de protectionnisme tout en maintenant un commerce international aussi libre que possible. Il y a un équilibre à trouver. La Suisse a une grande expérience dans les traités de commerce internationaux pour garder les marchés ouverts tout en protégeant autant que possible le sien.

    Bon je m’arrête là, mais on pourrait continuer. Le “populisme” vient essentiellement du fait que nous sommes gouvernés effectivement par des élites (quel autre mot employer ? le mot élites est bon et dit bien ce qu’il veut dire) dévoyées, qui tiennent à tout prix à nous faire marcher sur la tête. Les masses populaires (qui existent, elles aussi ) le sentent très bien même si parfois confusément. e6t elles réagissent instinctibvement et irrésistiblement. On appelle ça le populsime. Soit. Le mot est bon et me convient.

    Tant que ces élites continueront dans cette voie, sans issue, il y aura du populisme, qui mettra en danger la domination des élites mondialistes. Il faut donc que ces élites opérent elles mêmes une prise de conscience et décident de recommencer à diriger le monde dans l’esprit de ce qui a toujours fonctoionné aux cours des siècles et en renonçant à ce qui est impossible, comme toutes ces foutaises de l’agenda 2030 des Nations Unies. A partir de là, une certaine stabilité, imparfaite, pourra être retrouvée et il n’y aura plus de populisme.

    C’est donc aux élites, qui ont le pouvoir, de revenir à la raison, et ainsi elle pourront si elles le veulent vraiment, maintenir leur pouvoir moyennant certaines adaptations. Mais il faudra un changement de cap à 180 degrés. Sinon le populisme finira un jour par l’emporter, peut-être même dans la violence, ce qui serait la faute des élites irresponsables ayant refusé jusqu’au bout de prendre conscience des réalités incontournables de la nature, et d’abord de la nature humaine.

    1. Bon exposé des thèses populistes.
      Parmelin et Maurer font-ils partie du Conseil fédéral et sont-ils de ce fait à ranger dans les élites?

      1. Oui bien sûr, ils font partie des élites. Disons que la force de l’UDC, parti de gouvernement, permet aux élites en Suisse de garder un semblant de crédibilité. Cela stabilise le système en emp’êchant les dingos mondialistes de faire n’importe quoi comme un Macron par exemple. Mais l’UDC n’est pas dominante. Si l’UDC donnait le ton et que Berset, Sommaruga & Co étaient obligés de s’incliner et de défendre au nom de la collégialité les décisions d’un Conseil fédéral dominé par l’UDC, alors il n’y aurait quasiment pas de problème. On aurait de nouveau un gouvernement respecté comme c’était le cas dans les années 1970 – 80. Les positions de l’UDC actuelle ne diffèrent pas de celles des conseillers fédéraux normaux de centre droite (radicaux ou PDC) qu’on a connus dans les années 70 et 80, quand les choses étaient encore un peu d’aplomb.

  13. “On commence même à susurrer que tout cela est la faute des Juifs. Et peut-être des universités et de la recherche scientifique.”

    Si c’était la faute des universités et de la recherche scientifique, alors comment expliquer que les recteurs des universités russes ont déclaré en mars dernier leur soutien à leur quasi unanimité à la politique de Poutine? Cette abdication lâche du monde académique russe ne rappelle-t-elle pas que trop celle des universités allemandes face à la montée du nazisme?

    Et pour avoir coupé leurs ponts avec leurs homologues russes et gelé les projets de recherche communs, les centres de recherche occidentaux ont-ils contribué en quelque manière que ce soit à résoudre le problème?

    L’ancien ambassadeur suisse à Moscou, Yves Rossier, ne disait-il pas dans une récente interview que l’Occident se fait une idée erronée du conflit en cours? N’a-t-il pas rappelé à cette occasion, sans cautioner pour autant l’illégalité de l’agression russe en Ukraine, que dès le lendemain de la chute de l’URSS, la Russie a voulu faire partie de l’OTAN et de l’Union européenne mais n’a rencontré que mépris et arrogance de la part des Occidentaux en réponse à ses offres d’ouverture?

    Ce n’est pas un pro-Poutine aveugle qui l’affirme mais bien un haut fonctionnaire avec une longue expérience du terrain.

    Les responsabilités ne sont-elles pas partagées, y compris et même à plus forte raison dans ce milieu supposé “éclairé” qu’est celui de l’enseignement et de la recherche académique?

    1. Une fois de plus précisons que le but du blog n’est pas de chercher des responsables mais de décrire le mouvement populiste qui s’en prend parmi d’autres au milieu académique.

      1. Une fois encore qu’entendez-vous par populisme? S’il s’agit du “parti […] le plus important de tous”, votre meilleur ennemi, que vous vous gardez d’ailleurs bien de nommer, a-t-il le monopole du populisme et de la guerre au savoir (désinformation)? Le socialisme, qui ne brille pas plus par ses réalisations scientifiques, n’est-il pas le parti populiste par excellence?

        Dans la mesure où les autorités académiques jouent le jeu des dictateurs, comme c’est le cas aujourd’hui en Russie mais comme c’est aussi celui des universités et des écoles soumises au diktat de l’économie (si l’on revient à votre blog précédent), ne sont-elles pas les premières à faire de la désinformation – donc à faire la guerre au savoir? Après tout, Athena n’était-elle pas à la fois déesse de la sagesse, de la connaissance et de la guerre?

  14. Le populisme n’a pas besoin du pouvoir d’achat, il nourrit le besoin identitaire inscrit dans notre ADN.
    Tant qu’on méprise l’identité, le populisme a de l’avenir.
    Le populisme s’empare de l’histoire et du passé, pendant que les autres en ont honte, le mantra est que l’identité, c’est mal : Héritage des conséquences du nazisme.

    Notre héritage génétique “identitaire ” a besoin d’être nourri. Ce n’est pas en vantant l’immigration heureuse que notre ADN changera. Le communautarisme est symbolique des besoins de notre partie génétique identitaire.

    On sait ce qu’il faut faire pour éteindre le populisme, c’est une immigration basée sur la capacité à s’intègrer. Ce n’est pas moral, mais on n’a pas choisit nos gènes et la règle, c’est une société apaisée.
    Un professeur africain ce n’est pas la même chose qu’un délinquant.

    La 2ème chose c’est reconstruire les identités des villages, des villes ou des régions, détruit à la fin du 20ème siècle.
    La frugalité est plus supportable lorsque l’on se sent moins seul. Le communautarisme divise la société, l’identité rassemble.

    En bref, les démocratures vivent de l’identitaire, les démocraties doivent aussi s’approprier de ce sujet, ce n’est pas secondaire, c’est profondément dans l’humain.

    1. Souvent, je ne suis pas d’accord avec vous Motus. Mais là vous avez écrit plusieurs choses très intelligentes.

  15. C’est politiquement incorrect, mais lorsqu’on examine la démographie mondiale qui a passé de ~ 2 Mia en 1920 à ~ 8 Mia actuellement, soit un quadruplement en 100 ans, on se pose très franchement des questions qui pourraient apporter un semblant de réponse sinon une solution…

  16. Monsieur Neirynck,
    Vous utilisez le terme de populisme, indéfini et indéfinissable, pour qualifier le ou les responsables de la déconfiture de notre société, de notre économie, de notre civilisation occidentale. Vous ne cherchez pas de boucs émissaires, vous les désignez et les accusez de tous les maux. Ce sont les représentants des partis démocratiquement élus au Parlement et que vous qualifiez d’extrêmes, en fait uniquement l’extrême droite parce que la gauche, elle, ne peut en aucun cas être qualifiée d’extrême ! Encore une fois, vous constatez, vous jugez mais n’apportez rien en termes de réaction, de solutions, rien, comme toujours, des imprécations mais rien de constructif. Seul mérite de vos péroraisons, la sollicitation de commentaires tels ceux de l’anonyme POPULISME avec lequel on peut convenir ou non, mais au moins quelqu’un qui est constructif.

  17. Vous écrivez “pourquoi le populisme”, or parmi nous, plusieurs se demandent “pourquoi le despotisme”. L’élite qui arrive aux palais du pouvoir, souvent par la force de l’argent & du copinage, ne mérite pas une carte blanche, car ses membres fonctionnent et agissent, comme tous les humains non-communistes, d’abord pour leurs intérêts et par la suite pour l’intérêt du peuple. Des exceptions existent comme Madame Sandoz et vous-même. Vous posez la question “pourquoi le populisme” que vous pouvez remplacer, en risquant d’essuyer une avalanche de critique, “à quoi bon le contrôle démocratique”. Vous voulez un pouvoir absolu à Berne? ne vous inquiétez pas, Berne l’a. La vaccination, pratiquement obligataire, de l’année passée l’avait bien bien confirmé.

    1. Pour avoir siégé douze ans au Conseil national, je puis vous assurer que votre position est intenable. La plupart des élus fédéraux n’agissent pas pour leurs intérêts mais pour une certaine idée qu’ils se font de l’intérêt national. L’obligation de se vacciner répondait à un souci légitime de santé publique, tout comme d’autres obligations en matière d’impôt, de service militaire, de code de la route, etc…

      1. Je dirais plutôt qu’il y a pléthore de playmobils “pousse boutons” et quelques idéologues qui définissent la ligne politique.

        Et, généralement, ce que vous appelez “idée qu’ils se font de l’intérêt national” consiste plutôt à “ne pas faire de vagues”. Je me tais, je pousse le bouton qu’on me dit de pousser, je souris à la caméra et, par dessus tout, j’entretiens d’excellents contacts avec les journalistes, gages de ma réélection et d’un bon salaire pour un petit 30 %.

        1. La charge d’un parlementaire fédéral implique une centaine de jours de présence à Berne et le reste du temps la préparation des séances plus l’activité locale. Ce n’est pas un 30% et c’est un salaire minimal aux alentours de 5000 CHF.

          1. Vous continuez à défendre, contre les faits, les avantages des politiciens… ??? 😹🙈🙉🙊

            “A quoi correspond le revenu des élus par rapport au secteur privé?

            Pour arriver à une comparaison qui tienne la route, les chercheurs ont dû ajuster les revenus des élus. En incluant les avantages en nature et fiscaux, mais aussi en tenant compte par exemple d’un droit fictif aux vacances. Le résultat? On arrive à un salaire médian brut de 14’400 francs par mois pour 42 heures par semaine à 100%. Ce qui correspond au revenu d’un directeur d’une entreprise d’informatique comptant moins de 20 salariés.”

            https://www.tdg.ch/les-parlementaires-federaux-gagnent-bien-leur-vie-717380418582

            https://www.unige.ch/sciences-societe/speri/accueil/actualites/etude-dur-le-revenu-et-les-charges-des-parlementaires-federaux/

            Et pour rappel, depuis cette étude, les parlementaires ont encore voté une augmentation de salaire ! Les pauvres, avec le revenu principal, et les autres revenus accessoires, ils gagnent péniblement leur vie…

      2. Merci, j’ai reçu la monnaie de change par votre réponse: “La plus part”, ” la plus part”, et pourquoi ne pas avoir dénoncer les autres? vous avez siégé avec certains égoïstes, soumis aux ordres de l’économie, sans parler de la gauche qui décide de ses orientations politiques aux niveaux européens.

        1. C’est une vision réductrice du parlement fédéral qui essaie de faire au mieux son travail.

  18. Je vais être populiste: je souhaite que Ueli Maurer démissionne aujourd’hui et soit remplacé par Irene Kaelin. Et Alain par Roger N.

    💚
    Heureusement, le populisme vert a bonne presse.

  19. “Pourquoi cet accès ? Pourquoi maintenant ?”

    Je vous propose une autre réponse, assez simple et schématique, mais qui ne vous plaira pas: des riches toujours plus riches, des pauvres à qui ont demande toujours plus dans leur travail, toujours plus pauvres, par le fait des augmentations de coûts de la vie non compensées (logement, impôt, lamal, etc.). Des élites politiques et médiatiques déconnectées de la réalité que vivent ceux d’en bas.

    Petit rappel: la représentation politique (le fait d’élire des élus) s’est faite ainsi dans des temps immémoriaux car les gens n’avait pas le temps de se déplacer tous à la capitale et ils déléguaient ainsi leur vote à celui ou celle qui faisait le trajet. Avec les transports modernes et internet, cette raison d’être de la délégation de vote n’a plus de raison d’être. Mais pourtant on a conservé le principe de cette délégation. Pour quelles raisons ? S’il s’est trouvé récemment des initiatives parlementaires pour rendre plus de pouvoir au peuple, j’ai raté les articles qui en parlaient. Je pense plutôt que les élus sont jaloux de leur pouvoir et ne veulent surtout pas le partager.

    1. En Suisse le parlement ne peut rien décider contre l’avis de la population qui peut toujours engager une votation.

      1. Puisque les écrits restent pour une éternité au moins, j’aurais écrit: “En Suisse le parlement ne peut pas légiférer sans tenir compte de la possibilité offerte au peuple d’engager une votation.

        1. Personne parmi nous n’écrit pour l’éternité. Chacun peut décider de ses tournures de style.

      2. Pour connaître l’avis de la population, il faut faire une votation. (Je passe sur les biais des votations induits par les campagnes anxiogènes financées à hauteurs de millions par des groupes d’intérêts.) Donc, on ne peut pas non plus dire que le parlement décide selon l’avis de la population, puisqu’il ne le connaît pas.

        Et si vous avez déjà participé à une récolte de signature pour un référendum ou une initiative, vous savez à quel point c’est exigent en énergie et en temps. La différence entre un parlement organisé et payé pour discuter et produire des lois et, de l’autre côté, une population organique et bénévole, et qui n’a pas forcément ni le temps ni l’énergie de se consacrer à cela, est énorme.

        1. On ne connait pas toujours l’avis de la population car ce serait alors d’avoir un parlement. Celui-ci évalue cet avis avant de prendre une décision. La Suisse est certainement le pays qui en tient le plus grand compte. Il n’y a bien évidemment pas la perfection mais celle-ci n’est jamais acquise.

    1. Et les Occidentaux et les Russes protestent contre l’utilisation des M142 américains contre des populations civiles à Kherson.

      C’est un crime de guerre d’utiliser les M142 HIMARS contre sa propre population civile, du simple fait qu’ils sont russophones et se sont rendus à l’ennemi.

      https://en.m.wikipedia.org/wiki/M142_HIMARS

      1. Voilà pourquoi on déteste la bureaucratie de l’UE: routes, pas ok; train, ok 🥴😵

        “L’UE a précisé les règles applicables par les Etats membres dans le cadre des sanctions liées à la guerre en Ukraine. Les orientations européennes “confirment que le transit routier par des opérateurs russes de marchandises sous sanctions n’est pas autorisé par les mesures de l’UE”.

        “Aucune interdiction similaire n’existe pour le transport ferroviaire”, a souligné l’exécutif européen dans un communiqué.”

      2. Biden a réussi à faire payer le Mexique pour le mur. La presse se tait car le mur, c’est maintenant une idée progressiste. 🤣

        https://abcnews.go.com/Politics/abc-mexico-pay-15-billion-us-border-security/story?id=86672772

        Pour votre question:

        https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_22_4507

        “This guidance confirms that the transit of sanctioned goods by road with Russian operators is not allowed under the EU measures. No such similar prohibition exists for rail transport, without prejudice to Member States’ obligation to perform effective controls.”

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