Le désaveu de la science suisse

 

Deux indices inquiétants illustrent cette tendance, non seulement au désintérêt mais aussi à une claire méfiance des milieux politiques.

D’une part, l’exclusion de la Suisse des programmes Erasmus et Horizon : le premier permettait l’échange d’étudiants entre universités suisses et européennes ; le second la participation pleine et entière de la Suisse aux programmes européens de recherche allant jusqu’à la direction de ceux-ci. Leur résiliation fut le premier résultat de la rupture des négociations avec l’UE, qui savait bien où cela ferait mal. Pour pallier ces deux lacunes, la Confédération propose de financer les demandes de crédit des universités suisses qui étaient auparavant financées par l’UE. Mais les hautes écoles estiment que cela ne suffit pas. Car la recherche scientifique n’est pas seulement une question de financement.

D’autre part, la présidente du Conseil national a organisé une séance d’information du parlement par des spécialistes du climat. II y eut à peine le tiers des parlementaires qui ont daigné y assister. Une manifestation non seulement de désintérêt pour la transition climatique, mais carrément de mépris pour la science en général. Or, dans le cadre des commissions, le parlement est régulièrement informé sur tous les plans par les spécialistes de diverses disciplines. Ces séances suscitent toujours de l’intérêt car la réalité politique est diverse et complexe. En sabotant celle sur le climat, les parlementaires, absents dans leur majorité, ont laissé entendre à la fois que la question n’avait guère d’importance et que le parlement se décidait en dehors de toute influence du monde scientifique.

Cela vaut donc la peine de rappeler et de préciser ce que la science signifie aujourd’hui dans l’économie du pays. Elle conditionne l’innovation dans les firmes établies et par le surgissement de jeunes pousses (dites start-up  en globish). Elle maintient ainsi la compétitivité d’un pays caractérisé par des salaires élevés et une main d’œuvre très qualifiée. Si la science suisse déclinait, l’économie en pâtirait. Pas tout de suite, mais à l’échelle d’une génération lorsque le dynamisme acquis par la recherche en Suisse se sera affaibli. Il a fallu du temps pour la porter à son niveau actuel dont elle ne descendra que lentement, au point que cela ne sera pas remarqué avant qu’il soit trop tard.

Il ne suffit pas de financer la recherche comme si c’était une activité manufacturière dont on améliore forcément la productivité en réformant l’équipement technique. Il y a dans la science une dimension impalpable, comme dans la culture ou dans la religion. Il y faut des esprits entrainés aux disciplines fondamentales mais aussi stimulés par une tendance à remettre en question les évidences les mieux établies.

Le meilleur exemple en est sans doute Albert Einstein, vivant d’un modeste emploi à l’Office des Brevets à Berne Il emménage au 49 Kramgasse, qui sera son seul laboratoire pour un travail qui ne requérait que du papier et un crayon. Einstein publie pendant l’année 1905 (souvent appelée son annus mirabilis) cinq articles concernant les fondements de la relativité, les quantas de lumière et la théorie du mouvement brownien, qui ouvrent de nouvelles voies dans la recherche en  physique nucléaire et en mécanique céleste, etc. Le plus grand bouleversement dans la physique du siècle n’a pas dépendu d’un financement mais de la présence d’un esprit génial, originaire du reste d’Allemagne, qui finirait sa carrière aux Etats-Unis et qui cumulerait trois nationalités.

Il n’y a pas de science nationale qui puisse subsister sans contact informels et officiels avec le reste de la planète. Le meilleur contre-exemple en est la Russie. Durant la guerre froide, les scientifiques russes ne participaient pas aux colloques internationaux, tout simplement parce que le pouvoir soviétique craignait de ne pas les voir revenir s’il les laissait franchir le Rideau de Fer, cette vaste clôture destinée à enfermer les esclaves.

Durant un colloque, de nombreuses communications sont présentées à la tribune. Certes, les textes sont publiés et à disposition de tous, même des chercheurs colloqués en Russie. Mais ceux-ci manquent les contacts informels avec leurs collègues des pays libres. De même ils ne seront pas invités dans les universités étrangères. Or, ce qu’il y a de plus précieux dans la recherche, ce qui permet aux uns de progresser là où d’autres stagnent, relève des secrets de fabrication de la science. Ce sont des non-dits dans certaines enceintes parce que cela va de soi, que tout le monde est au courant, que c’est tellement évident que cela ne vaut pas la peine d’en faire part dans une publication. La seule façon de l’apprendre est de séjourner dans ce laboratoire étranger et de maintenir un contact étroit avec ses chercheurs.

Ce furent les fonctions remplies par Erasmus et Horizon. Il ne suffit donc pas de financer des activités dans des universités suisses pour pallier la perte d’Horizon. De même les étudiants ne se déplaceront plus aussi facilement qu’avec Erasmus parce qu’il faudra que chaque université suisse négocie avec l’étranger pour cet échange. Et enfin les étudiants étrangers auront moins tendance à passer une année dans une université suisse.

Les parlementaires qui boycottent les séances d’information scientifique ont bien compris que la science influence de plus en plus la politique parce qu’elle établit des faits que l’on ne peut plus ignorer en établissant une politique. C’est donc une perte croissante de leurs pouvoirs. Il est devenu impossible de nier le réchauffement climatique. Il est devenu insensé de prétendre que l’épidémie ne peut être combattue par la vaccination de masse. Il est devenu absurde de refuser la vente d’armes à l’Ukraine. Or, les faits sont têtus et les idéologie de droite et de gauche servent de moins en moins à les dissimuler. Jadis le Baron Louis, ministre français des finances, énonça sa doctrine « Faites moi de bonnes finances et je vous ferai de bonnes politiques ». Aujourd’hui on peut ajouter : « Faites-moi une bonne science et je vous ferai une bonne politique ».

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

55 réponses à “Le désaveu de la science suisse

  1. L’opinion de Monsieur Neirynck est certes intéressante, mais sans surprise puisque dans la droite ligne de ses précédents et larmoyants papiers sur ce sujet. A mettre toutefois en parallèle avec le récent blog de François Schaller, très bien documenté et étayé, mais bien plus optimiste sur notre avenir. Comparez vous-même :
    https://blogs.letemps.ch/francois-schaller/2022/05/06/horizon-europe-recherche-suisse-et-royaume-uni-sinstallent-dans-lalternatif-durable/

    1. M. Schaller y reconnaît (et c’est tout à son honneur) avoir été naïvement optimiste il y a un an à peine; pour ce qui est de la science, c’est à l’évidence un terrain qu’il ne connaît pas. La tenancière du blog de ceux qui ont un grain pas plus, c’est sans doute pour cela qu’elle apprécie tant ses papiers. Tout le contraire de M. Neyrinck. Entre les propos (qui ne vous plaisent visiblement pas) d’une personne connaissant à l’évidence parfaitement le sujet, et les propos d’une autre personne qui n’est qu’un lointain observateur de ce même sujet (mais qui sont plus doux à vos oreilles), lesquels seront prépondérant pour que vous forgiez votre opinion ? (la réponse à cette question rejoint assez bien l’autre thème discuté dans ce billet – si vous étiez élu à Berne, auriez-vous été hors ou en l’hémicycle ?)

  2. “la présidente du Conseil national a organisé une séance d’information du parlement par des spécialistes du climat”

    J’ai écouté les débats via les réseaux sociaux.

    Ce sont vraiment ces guignols qui doivent nous sauver de la fin du monde ?

    Je suis désolé; mais je me suis revu à baisser la tête devant les “scientifiques” qui prôné le confinement contre la Covid et 200’000 morts en Suisse, rien que pour la première vague. Des guignols…

    Il y a des scientifiques suisses de premier plan contre le réchauffement climatique; ils n’ont pas participé à cette messe ridicule lundi.

    Je suis d’ailleurs sûr que vous n’avez pas écouté cette messe de scientifiques de gauche, malgré la retransmission live.

    J’ai honte de la piètre qualité des présentations, alors que nous avons que 3 ans pour agir !!

  3. ” Faites-moi une bonne science et je vous ferai une bonne politique ».”

    C’est tout le contraire.

    La politique doit donner le cap, dans un cadre démocratique, et la société civile dans sa diversité l’a mettre en oeuvre au mieux. Et la politique devra veiller aux ajustements, lors de votations/élections, compte tenu des retours de la société civile.

    Ce n’est pas les scientifiques qui ont construit les barrages hydrauliques; ce sont les politiques qui l’ont décidé puis la sociéte civile – y compris les scientifiques – qui ont travaillé à la réalisation de cet objectif.

    Mettre les politiques sous le joug des “sachant” = une vision de gauche = l’origine des pires abominations de l’histoire.

    Vous vous rappelez quand les sachant ont dit aux Chinois de tuer les moineaux ?

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Campagne_des_quatre_nuisibles

      1. Et qui définit les sachants et les prétendus ?
        Lundi, p. ex., c’était vraiment pas des sachants.

        Vous avez écouté leurs lamentables exposés ?

        Je ne pense pas. Je suis seulement le 29e!! à avoir regardé la video sur youtube !

        https://m.youtube.com/watch?v=8a775lHdaq4

        On critique les parlementaires absents, mais les journalistes ont eu tellement honte du niveau des exposés, qu’ils ont renoncé à en parler, préférant souligner que la Suisse était le premier parlement à les écouter.

        Franchement, si tous les experts du GIEC sont de ce niveau, on est foutu !

        1. Ces exposés vous déplaisent alors qu’ils rapportent ce qui est maintenant l’évidence. V ous êtes libres d’en critiquer la qualité mais cela ne change pas leurs conclusions.

          1. Je suis d’accord avec leurs conclusions.

            Mais vu que nous sommes à trois ans de notre destructions, j’escomptais un meilleur niveau oratoire, scientifique pour faire passer l’urgence de la menace écologique.

            A quoi bon organiser une messe, si c’est pour avoir des prêcheurs aussi mauvais ?

            La 2e vidéo que j’ai mis en lien se résume vraiment par : le feu brûle, donc émet du CO2, c’est une vérité scientifique.

            Elle croit vraiment qu’elle va nous convaincre de l’urgence d’agir en nous disant que la combustion du pétrole produit du CO2 et que le CO2 est un pas bon pour l’environnement ??

            A la limite, j’aurais préféré qu’ils placent un chaton mignon en arrière plan; la vidéo aurait fait quelques millions de vues, et pas seulement 29 !

          2. Si la forme vous déplait, c’est parce qu’un exposé scientifique n’a rien à voir avec l’art oratoire. Ce qui importe c’est ce qui est dit. En politique la rhétorique sert souvent à cacher un fond débile ou carrément faux. Mélenchon et Zemmour sont d’excellents orateurs et de dangereux politiciens.

    1. @lamen et Mr Neirynck
      La politique et la science! Aucune ne prédomine l’autre. Chacune a sa fonction.

      Il faut le voir sous un autre angle, il n’y a pas de bonne politique sans une bonne science et qu’il n’y a pas de bonne science sans une bonne politique mais aucune n’implique l’autre.

      Le constat est clair, la politique et la science nous ont amenés ou nous en somme. Le cap aujourd’hui est tout aussi clair. Ne pas nuire à l’économie ni à nos richesses. J’ai de la peine à croire que ce sera sufisant pour les défis à venir. Pour le climat, cela fait bien longtemps que des scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Le moins que l’on puisse dire c’est que les politiques n’ont pas suivit. Les politiciens n’arrivent pas, n’ose pas et dans leur majorités, ne veulent pas vraiment changer le cap. Par ailleurs la sanction populaire les attends au tournant. En fin de compte, ce sont les personnes qui votent qui donnent le cap. Ils sont bien sûrs influencés par de grands intérêts, mais c’est surtout eux qu’ils faut convaincre. Les politiciens suivrons!

  4. “Il est devenu absurde de refuser la vente d’armes à l’Ukraine.”

    Quel rapport entre la vente d’armes – que ce soit à l’Ukraine ou ailleurs – et la recherche scientifique?

    Autre question: la science dépend-elle de la seule manne publique? Dans son blog d’aujourd’hui, Pierre Brisson mentionne le cas d’étudiants de l’EPFL qui ont réussi a trouver soutien et financement pour un projet qui leur tenait à coeur sans être pourtant lié en priorité à leurs programmes d’études – preuve en est que quand on veut, on peut (https://blogs.letemps.ch/pierre-brisson/2022/05/07/decoller-cest-bien-mais-atterrir-cest-mieux/).

    De plus en plus de chercheurs, revenus de leurs illusions sur la sollicitude de l’Alma Mater à leur égard, financent eux-mêmes leurs recherches et préfèrent affronter des conditions d’existence plus précaires et incertaines, à l’instar du jeune Einstein, que de voir leurs travaux récupérés par une institution, aussi prestigieuse soit-elle.

    Quant à la quasi désertion des parlementaires face aux conseillers scientifiques, comme le triste exemple de la commission sur le climat, que vous évoquez, le montre, est sans doute choquante et scandaleuse, et laisse songeur sur le niveau de compétences de nos responsables politiques, trop souvent plus soucieux de l’avenir de leur carrière que de l’avenir de la science. Mais les chercheurs, organisés en réseau, ne sont-ils pas au moins en partie responsables du désaveu que leur renvoie le public via ses élus?

    Ce n’est sans doute pas à vous qu’on l’apprendra: la recherche est une affaire d’Etat et, comme l’a rappelé l’ancien conseiller fédéral Pascal Couchepin, à ce titre elle est rarement désintéressée. Souvent détournée, dit-il, à des fins industrielles, médicales et militaires – d’où, peut-être, votre allusion par réflexe inné à l’armement ukrainien -, ne réduit-elle pas à néant le mythe de la poursuite désintéressée du savoir et ne se désavoue-t-elle pas du même coup elle-même?

    Depuis l’avènement de l’université sauce bolognaise et sa mutation en industrie du savoir, que fait l’université pour ses jeunes (et moins jeunes) chercheuses et chercheurs, de plus en plus sommé(e)s d’être performant(e)s, rentables et justifiables du moindre subside qui leur est accordé? Rien. Ou plutôt, que fait-elle d’autre sinon transformer la recherche fondamentale en recherche de… fonds?

    “Belle armoire bien fermée, l’université; beaucoup de pots, peut de confitures.” – Edmond Gilliard

    1. La recherche fondamentale si elle est de qualité trouve les fonds dont elle abesoin. En quarante anms de carrière je n’en ai jamais manqué.

  5. Voilà typiquement la réflexion d’un scientifique:

    “Face à la menace d’une crise alimentaire mondiale, le patron de Syngenta, Erik Fyrwald, appelle à abandonner l’agriculture biologique. Les pays riches ont l’obligation d’augmenter leur production agricole afin d’éviter une catastrophe mondiale, selon lui.

    Les rendements de l’agriculture biologique peuvent être jusqu’à 50% inférieurs selon les produits, déclare le directeur général de Syngenta, le fabricant bâlois de produits phytosanitaires et producteur de semences dans un entretien diffusé dimanche par la NZZ am Sonntag.”

    Et ils sont beaucoup à développer des idées farfelues! Ce qui nous protège des scientifiques, ce sont les politiques; et vice et versa !

          1. Bien sur, c’est un comédien!
            Losr d’une soutenance de thèse on attribue la qualification uniquement sur la valeur de la contribution scientifique.

          2. “uniquement sur la valeur de la contribution scientifique.”

            Cela me fait penser aux professeurs de math qui ne regardent pas les fautes d’orthographe dans les épreuves… lamentable.

            Et vous vous étonnez qu’ils ne trouvent ensuite pas de financement, s’ils ne savent pas s’exprimer en public ?

          3. Un chercheur doué pour la forme peut faire illusion pendant un certains temps, mais à la longue les véritables chercheurs, les découvreurs surnagent et sont financés. C’est un métier où on ne peUt pas faire illusion.

          4. J’adore votre réponse.

            Je vous dis qu’il faut élever le niveau lors des soutenances de thèse; vous me répondez que les beaux parleurs sont perdants à moyen ou long terme.

            Bel aveu que les comités de soutenance de thèse ne sont pas capables d’évaluer la pertinence scientifique des doctorants.

            Je le répète: il faut augmenter le niveau, pas fermer les yeux sur des faiblesses (p. ex. oratoires).

          5. Une défense de thèse n’est pas un concours d’éloquence. Cela n’a rien à voir. Une thèse se juge à la lecture. La défense publique n’est qu’une confirmation.

          6. Même défense que le prof de maths qui ne regarde pas les fautes d’orthographe, car “il est prof de maths”.

            Vous avez participé au nivellement par le bas.

            Il y a certes des génies désordonnés, qu’il faut encourager. Mais il y a surtout une masse de theses d’un niveau discutable, avec des auteurs qui ne prennent pas soin de leur apparence et qui sont incapables de parler en public.

            On doit tendre vers l’excellence, en tout lieu et en toutes circonstances !

          7. Non. Albert Einstein ne fit jamais l’effort d’apprendre sérieusement l’anglais bien qu’il se soit réfugié à Princeton. Cela n’avait aucune importance. Il aurait fallu beaucoup de mesquinerie pour ne lui accorder cette position que sur base d’un examen linguistique. Un chercheur excellent est une rareté que l’on doit accepter même s’il a des lacune. Personne ne tend vers l’excellence en tout sauf celui qui souffre d’un ego démesuré.

          8. Vous voyez des Einstein.

            Je vois des doctorants passables, voire parfois médiocres, et qui passent parce que notre société ne sait plus dire non et exiger l’excellence.

            Je discutais ce matin avec un correcteur du printemps. Il me disait: avec la covid, nous avons plus d’étudiants et le niveau baisse. Faute de crédits pour engager plus de correcteurs, je dois laisser passer des étudiants qui n’ont pas le niveau car, sinon, je serai sous l’eau s’ils augmentent encore la pile des copies à corriger au semestre prochain… C’est notre société. On ne dit plus non, et on espére que le prochain saura dire non et l’assumer…

            https://m.youtube.com/watch?v=idgtvU-amY0

    1. Syngenta est un pollueur notoire, il bénéficie de la complaisance de la Suisse pour exporter dans les pays pauvres un pesticide bien connu : Roundup
      Ces pays dont la corruption au niveau de l’état est systématique, n’ont pas les moyens de luter contre le marketing de Syngenta. Mais leur population continuerons de souffrir au nom du rendement prôné par ce Eric Fyrwald sans scrupule!
      Il se moque éperdument de la santé du citoyen et des animaux. Même en Suisse!
      De qui se moque ce “gestionnaire” ? de tout le monde !
      Au fait, en Suisse le Roundup est vendu en Suisse par Maag SA, sous le nom :Roundup® UltraPro

    2. Syngenta est chinoise. Chez eux à force de mettre des engrais dans la terre la population n’ose pas manger des légumes crus. Le patron alémanique n’est qu’une porte voix.

          1. @M. Neirynck,

            Effectivement, pour un scientifique, vous êtes bien mal renseigné sur le monde qui vous entoure:

            http://www.letemps.ch/economie/un-groupe-chinois-rachete-syngenta-438-milliards-francs

            Je commence à comprendre votre naiveté lors de l’analyse de certaines décisions politiques.

            Par contre, je ne vois pas le lien entre le roundup, la Corée du Nord ou le complotisme. Si ce n’est, peut-être, que la gestion des pandémies ont été politisées un peu partout (voir “la diplomacie du vaccin” sur Arte).

  6. Monsieur Neirynck,
    Encore une fois, russophobe vous nous servez votre salade russe ! Je me réjouis de lire les commentaires plus que lucides que vous offrent vos lecteurs. Vous êtes sans doute fort instruit en qualité de scientifique mais vous faites preuve d’un manque total d’intelligence dans votre prose effervescente !

    1. Le sujet du blog est la science suisse. Il n’y a rien de russophobe à rapporter le fait que la science russe a pâti de son isolement.

    2. Depuis le 24 février dernier, du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) au CERN, la plupart des centres de recherche occidentaux ont coupé leurs liens avec leurs institutions parentes en Russie. La carrière d’innombrables chercheuses et chercheurs russes, privés de leurs contacts avec l’étranger, est maintenant brisée, comme de nombreux témoignages l’attestent. Quant à ceux qui s’opposent à la guerre en Ukraine, ils ont été réduits au silence et encourent de lourdes peines de prison comme tout auteur de critique de l’Etat.

      Le sort des scientifiques russes qui refusent de faire courbette devant le pouvoir et de céder à l’abdication lâche de la quasi totalité des recteurs des universités russes, nommés par l’Etat – on ne va pas scier la branche sur laquelle on est assis -, n’a plus grand’chose à envier aujourd’hui à celui de leurs prédécesseurs morts ou internés au Goulag sous Staline. A ceux-là, aucune commémoration n’a jamais été donnée.

      En rappelant cette réalité, que le pouvoir actuel se garde bien d’évoquer dans sa campagne active de réhabilitation du stalinisme, en quoi Monsieur Neirynck fait-il preuve de russophobie?

      Certains zélotes du poutinisme, dont on attend avec intérêt de connaître leurs liens avec ce régime, n’auraient-ils pas avantage à lire ou à relire, à défaut d’expérience de la recherche, “Le Premier Cercle” d’Alexandre Soljenitsyne?

  7. Mr Jacques N. , comment pouvez vous écrire : ” il est devenu insensé de pretendre que l’épidémie ne peut être combattue par les vaccins ” … ? Ce n’est pas l’avis du Prof Raoult et bien d’autres … L’Afrique , et les pays les moins vaccinés , sont ceux s’en sortent le mieux … Ce qui est insensé , c’est de s’obstiner à vouloir rendre un produit obligatoire alors qu’il est dangereux … Les secrets de fabrication sont bons pour un produit efficace … , pas pour un produit dont il va falloir se soigner pour causes d’effets secondaires graves … Il y a quelques mois , vous avez proné la vaccination pour les enfants , alors que personne n’en veut … Si vous ne reconnaisez pas vos erreurs , vous perdez toute crédibilité … Serge , Montpellier , Occitanie , France le 9 mai 2022

    1. En médecine comme en science ce qui fait foi c’est le consensus. Le traitement à la chloroquine de Raoult n’est pas appliqué parce qu’il est établi qu’il ne sert pas. La vaccination a démontré son efficacité dans les faits. Certains peuvent le nier mais cela n’a effectivement aucun sens.

      1. Certains d’entre nous peuvent remonter parfois jusqu’à leur 10 ou 20ème générations. Mais émotions et expériences des ancêtres restent insaisissables, excepté quelques traces intellectuelles, patrimoniales, architecturales, etc.. Ces traces nourrissent notre culture, mais elles ne sont que traces et nous restons égarés par torpeur cognitive.

        
Chacun de nous a 2 parents, 4 grands-parents, huit arrières grands-parents et nos souvenirs s’arrêtent souvent là. Sommeille en nous l’expérience de nos aïeux, cette immense expérience nous a fait devenir ce que nous sommes (merci Darwin) mais nous n’en sommes pas toujours au fait.

        
Devant un arbre généalogique, penser que 2 puissance xx vies ont traversées le temps et traversent nos corps dans nos gênes. En considérant 3 générations par siècle, on arrive déjà à un demi milliard d’aïeux pour chacun d’entre nous. Depuis le moyen âge ils nous ont transmis émotion, savoir, crainte, etc… en droite ligne et nous en somme que très vaguement conscient.

        Heureusement depuis sont venu, renaissance, siècle des lumières et suprématie de la science.

        
Il faut bien considérer les milliards de milliards de vies humaines, gisement fabuleux d’expériences, qui ont permis à la civilisation de progresser. Les traces sont dans nos gènes.

        
La science avance à grands pas, Grâce à l’ethnologie, l’anthropologie, la psychologie, etc… lucidité et sagesse progressent aussi dans nos esprits.

        Nous n’en sommes pas encore conscients car nous lisons un livre en commençant au chapitre x25 en ayant oublié le début de l’histoire et en lisant trop hâtivement mais il faut rester optimiste.

        Personne n’est indifférent en contemplant le Grand Canyon du Colorado, 1300 mètres vertigineux, marque de l’histoire du monde, autre signe de réchauffement. On ne reste pas indifférent, bien au contraire on s’émerveille !

        Quand une transformation s’accélère et que nous percevons le changement nous avons peur.
        Quand l’environnement change, quand apparaissent les premiers rides sur nos visages, nous devenons anxieux.

        Quand nos possessions ou notre moi sont touchés, l’anxiété vient aussi, parfois la colère et nous perdons le contrôle de nous-mêmes.

        Le propre de l’homme; désirer avoir, ne jamais perdre, être heureux, ne jamais souffrir, être félicité, ne pas être blâmé.

        Nous savons qu’honneur, décorum, vertu et dignité laissent les animaux indifférents, c.f. Pirandello.
        Ce qui nous distinguent c’est bien notre capacité à raisonner. Utiliser nôtre intelligence rétrospective pour surveiller nos pensées et nous engager dans des actions positives.

        Accepter est signe de sagesse. Cependant la coutume humaine c’est la lutte, parce qu’elle est signe de progrès… de destruction aussi. Selon Schumpeter, briser la routine permet l’innovation donc déclenche l’évolution.

        Par rapport aux animaux, nous avons un système de regrets ou de remords, un système réflectif qui permet de réfléchir. Notre système de communication permet aussi de susciter l’assistance de nos congénères.

        Intelligence et loi de l’entraide nous ont permis de dominer le monde mais rien n’est éternel.
        Il n’y a ni cruauté ni punition c’est simplement la loi de la nature, la loi de la jungle diront certains !

        Bien sûr on a tous le désir d’être, l’envie de rester en vie, sentir le soleil, la pluie, l’air humide, le pétrichor, voir l’orage qui tombe et nous mettre à l’abri…

        Alors pouvons-nous résister à la nature? Non, nous le savons et ne voulons pas l’admettre.

        On ne peut pas arrêter le temps qui ne fait que caresser et rider la terre. Les couchers de soleil sur le grand canyon ou sur les Alpes sont magnifiques, restons émerveillés, sereins, lucides, travaillons sur nous mêmes.

        Être n’est pas que rester en vie, être c’est s’élucider disait Marguerite Yourcenar; apprivoiser son ombre selon K. G. Jung. Aider les autres à se comprendre pacifiquement et profondément puis passer le bâton au politique pour qu’il fasse aussi son travail en profondeur et pacifiquement.

      2. La seule chose qui soit démontrée scientifiquement, c’est une bonne efficacité de certains vaccins contre les formes graves pour les personnes à risque (environ 90 % de mortalité en moins pour les plus de 65 ans). On peut discuter l’âge en fonction des variants mais globalement le principe reste correct.

        Mais, contrairement à d’autres vaccins, celui-ci n’est pas efficace pour contrôler le virus. On est même très loin du vaccin de la grippe (un des moins efficaces) qui évite la maladie à 60-70 % selon les années.

        Le monde politique est parti dans la mauvaise direction en 2021 en essayant de contrôler la circulation du virus avec la vaccination de masse pour atteindre l’immunité collective et sortir de la pandémie.

        C’était tout simplement impossible avec un vaccin incapable de diminuer suffisamment la contagion (et les formes symptomatiques), une immunité très courte et l’apparition de souches résistantes tous les 3-4 mois en moyenne. Le virus s’est adapté et sa contagiosité a fortement augmenté:

        https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35262737/

        Des virologues et des épidémiologistes avaient averti assez rapidement mais on leur a demandé de se taire (et c’est ce qu’ils ont fait).

        Mais la démonstration scientifique a eu lieu en janvier avec l’immunisation de masse de la population par le virus lui-même: “Certains peuvent le nier mais cela n’a effectivement aucun sens.”

        Dans ce contexte (formes graves uniquement), il n’existe pas d’étude qui démontrent le bénéfice des vaccins pour les moins de 40 ans surtout avec l’apparition d’omicron.

        Le Danemark en a tiré les leçons et parle d’une vaccination plus ciblée selon les spécificités des futurs variants.

        La vaccination de masse des enfants (et maintenant des nourrissons aux USA) ne reflète aucune réalité scientifique. Les procédures d’urgence ont été utilisées abusivement et ces vaccins ne passeraient pas une mise sur le marché avec les procédures normales pour cette partie de la population.

        Je serai d’ailleurs interressé (et étonné) si vous pouviez produire une étude sérieuse qui le démontre.

        Par contre, plusieurs études semble démontrer que la vaccination soit plutôt déconseillée aux moins de 40 ans.

        En voici une qui a été publiée dans Nature: https://www.nature.com/articles/s41598-022-10928-z

        Celle-ci avait reçu un bon accueil initial mais a fait réagir les défenseurs des vaccins. Mais d’autres études vont dans la même direction.

        Sur ces bases, plusieurs gouvernements ont déclaré la vaccination obligatoire inconstitutionnelle.

        Comme vous le dites si bien, la science finit pas s’imposer mais le disait Einstein « Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. »

        Cela s’applique aussi à la religion vaccinale appliquée sans discernement sur la base d’une expérience vécue dans le passé… (par exemple en comparant avec la vaccination contre la variole ou la polio).

        Beaucoup de scientifiques y ont cru… ils déchantent maintenant.

        1. Vous ne faites qu’énoncer votre appréciation, en choisissant partialement des faits que vous croyez qui vous donnent raison.

          Ma fille de 5 ans fait la même chose; en grandissant, elle apprendra les bases d’une discussion scientifique. Je vous le souhaite également. Je vous le dis en toute bienveillance: des professionnels peuvent vous aider à avancer et faire la paix avec vos peurs.

          1. La richesse de votre commentaire illustre à quel point la science est déjà à la peine en Suisse: ça vole pas très haut.

            Lisez avant de répondre. Et il serait utile d’avancer des arguments plutôt que des attaques rhétoriques sur la forme. C’est la base de toute discussion (c’est le but de ces forums, non ?). Donc, si vous avez d’autres informations, je suis toujours preneur.

            Quand à votre fille, je lui prédis un bel avenir s’il elle lit “Nature” à 5 ans (mais probablement pas avec vous ?). Mais bravo ! Continuez à l’encourager ! (à moins que ce soit déjà elle derrière le clavier ?).

            Mais non, ça sent plutôt le discours politique un peu moisi plutôt que celui d’une future étudiante brillante de l’EPFL section “Life Science”.

            Faites-moi signe quand elle aura commencé. Mais je ne sera probablement plus dans l’Alumni…

            Dommage. Mais votre commentaire pourrait quand même être utile pour compléter une anecdote dans quelque temps.

          2. elle aussi, elle prend des infos sur internet, puis fait des gros yeux quand on lui demande d’exposer avec ses propres mots ce qu’elle a compris.

            Je suis triste pour vous. Cela fait déjà 3 mois que la Covid n’est plus un sujet de préoccupation, mais vous n’arrivez manifestement pas à aller de l’avant.

            Vous avez essayé d’appeler la main tendue (143) ?

            Ils vous écouteront et vous rassureront. Ce n’est pas grave si vous avez peur. Le plus important est de rebondir et retrouver le chemin de la vie en société.

          3. Notre travail n’est pas “d’aller de l’avant” mais d’essayer de comprendre certaines choses, nous remettre en question et trouver des solutions.

            C’est passionnant et parfois utile pour l’humanité malgré le scepticisme de certains.

      3. Absolument pas!
        Le consensus n’est pas le critère de la science.
        Le critère de la science, c’est l’observation de la réalité et la confrontation entre la réalité et des hypothèses rationnelles.
        A suivre le consensus, on fait juste de la politique. La science ne sera jamais basée sur le consensus, car la science est en évolution, indépendamment des opinions des personnes. Et cette évolution n’est pas un long fleuve tranquille.
        A ce jour, les vaccins à ARNm contre le Covid-19 sont plutôt un échec, sauf pour les fabricants qui se sont enrichis en milliards de dollars.
        Mais je serai incapable d’atteindre votre conviction – qui n’est pas rationnelle, ni basée sur l’observation, car dès le début vous aviez foi dans ces vaccins. Jamais vous n’avez exprimé de doute (qui est le début de la science). Et cela ne changera pas, même si les gens en deviennent malades.
        Car c’est un acte de foi et de vertu civique selon vous. Presque une religion.
        Or, si cela fonctionnait si bien – vous n’auriez pas besoin de le répéter, car les faits parleraient d’eux-mêmes – à savoir que le virus aurait été éradiqué des pays les plus vaccinés. Il n’en est rien – il n’y a pas de corrélation évidente.
        En revanche, les victimes d’effets indésirables des vaccins à ARNm augmentent avec le temps. Cela est très factuel.
        1 personne sur 1000 victime d’effets indésirables graves en Suisse. Et ce n’est que le début, car les injections vont visiblement continuer. Or les effets remontent avec du retard et de manière partielle.
        C’est une vraie bombe à retardement.
        Et si elle explose, il sera trop tard pour revenir en arrière. Or vous continuez à dire que c’est de la science. Cela n’est pas de la science, c’est de la politique et de l’argent et une fuite en avant dogmatique.

  8. Je vous cite: “Il est devenu insensé de prétendre que l’épidémie ne peut être combattue par la vaccination de masse”

    Effectivement, elle ne peut pas l’être pour diverses raisons établies scientifiquement. Les articles et les recherches pleuvent à ce sujet. Mais le monde politique n’écoutait déjà plus en automne dernier:

    https://www.sciencedirect.com/science/articlepii/S2666776221002581?via%3Dihub&fbclid=IwAR0LcsPj0hwKF8uWZA0IBT-W2jIh5UdXReJ3QhCNjBuEoe94w4SWoO2hqxY)

    On l’a payé cher durant la vague Omicron pourtant des études scientifiques in-vitro confirmaient déjà en décembre dernier l’inefficacité des vaccins contre la contagion pour ce variant (plus de 90 % des malades étaient pourtant doublement et triplement vaccinés). La stratégie politique était dont déconnectée de la science.

    Car, tout comme le PDG de Syngenta accuse le bio d’être à l’origine de la famine dans le monde… les fabriquants de vaccins faisaient de même pour vendre un maximum de leurs produits.

    Science, économie et politique sont étroitement imbriqués sans contre-pouvoirs. Comme vous l’indiquez, la science devrait être indépendante et pouvoir observer de manière objective même si cela ne plaît pas. Mais quand elle arrive à la mauvaise conclusion, elle se fait “dégommer”. Des prix Nobels ou d’autres scientifiques renommés avec une longue et brillante carrière se sont vu ainsi traités de “gâteux” ou de “complotistes” durant la pandémie alors qu’ils faisaient tout simplement leur travail et publiaient sur la base de données solides.

    Et je ne vous parle pas des quelques personnages fortement médiatisés tentés de “booster” (terme très à la mode) leur carrière en panne de manière opportuniste.

    Certains se sont auto-censurés car il fallait bien vivre mais lâchaient quand même parfois une piste en privé pour prévenir des amis proches (c’est du vécu).

    Avec un financement et une direction politique/commerciale, on peut démontrer beaucoup de choses. Choisissez votre scope et un bon intitulé pour votre étude et c’est parti … Une fois publiée, le politique aura l’outil pour confirmer sa décision et la presse fera un résumé qui aura force de loi auprès de la population (car seuls les complotistes et autres idiots oseraient contester la Science n’est ce pas ?)

    Ainsi, durant des décennies, la nocivité de la fumée du tabac n’était pas démontrée. Et il n’y a toujours pas de consensus sur le glyphosate car, dès qu’une étude va dans le mauvais sens, il suffit d’en financer une qui dise le contraire. C’est ensuite le rôle des lobbyistes de tout poils de sélectionner les bonnes pour approcher le monde politique.

    Il existe des milliers d’exemples.

    La vérité finit certes par s’imposer avec le temps mais cela n’est pas le fruit de votre “Science” dont le fumet est parfois nauséabond.

    Quand le problème est évident, ça va parfois un peu plus vite: “US severely restricts use of Johnson & Johnson vaccine over blood clot fears”. Et pourtant, si vous aviez écrit cela il y 6 mois, votre “post” aurait été censuré sur les réseaux sociaux.

    Félicitation d’ailleurs au gouvernement Suisse pour le choix scientifiquement éclairé de ce vaccin qui devait convaincre les méchants égoïstes antivax à ARNm… (la semaine qui suivait cette autorisation en Suisse, la Slovénie suspendait le vaccin suite au décès d’une jeune fille de 20 ans d’un AVC). En scientifique modèle, la Suisse n’a pas bronché.

    Elle est belle votre “Science”. Votre article expose d’ailleurs plutôt une crainte économique face à l’exclusion de la Suisse de la recherche.

    Ne vous étonnez donc pas d’un certain désaveu de la science.

  9. La séance d’information de la présidente du CN a été boycottée POUR UNE SEULE RAISON, parce qu’elle est la fille d’un chantage déguillasse d’un seul homme qui a fait grève de la faim sur la place fédérale. LA vérité n’échappe pas à l’auteur de l’article, mais comme d’hab. il fait “feu de tout bois” pour porter atteinte à la politique de notre pays dans sa politique à l’égard de son plus grand maître chanteur et oppresseur qui est l’UE, en déviant le sujet sur le climat!

    1. Je crois savoir que la présidente du Conseil national est la première citoyenne du pays et que soutenir une de ses initiatives revient à soutenir la politique du pays.

      1. Intéressante réflexion.
        Donc quand elle va de sa propre initiative en Ukraine et qu’elle dit avoir choisi un camp, elle parle au nom de la politique du pays ?

        1. Le Conseil fédéral a nettement choisi de soutenir l’Ukraine en prenant des sanctions à l’égard de la Russie. La présidente du Conseil national l’approuve en choisissant le camp ukrainien.

          1. Si tant est que la présidente du Conseil national avait à coeur de faire preuve d’impartialité, d’indépendance et d’abord de neutralité, n’aurait-elle pas aussi dû se rendre à Moscou et y rencontrer le président Poutine ou au moins son ministre des affaires étrangères, comme l’a fait le président du CICR?

            Ou la neutralité est-elle devenue une notion de plus en plus élastique?

          2. Il y a peu de chance qu’une parlementaire suisse bénéficie d’une audience de Poutine.
            La neutralité implique que la Suisse ne prenne pas part à une guerre hors de son territoire et qu’elle soit prête à défendre celui-ci. Cela ne signifie pas qu’elle ne puisse pas soutenir une partie plutôt qu’une autre. Durant la Seconde Guerre nous n’avions pas le devoir de soutenir Hitler et nous ne l’avons pas fait.

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