La liberté de tromper

 

Le propre d’une démocratie est de garantir la liberté de pensée, de parole, de diffusion et de publication, bien qu’elle ne soit pas sans limites. La diffamation, l’apologie du racisme, le négationnisme sont réprimés. Des atteintes discrètes par pressions peuvent aussi exister. Toujours est-il que la Suisse se situe au dixième rang d’excellence, établi par Reporters Sans Frontière, après les pays scandinaves et même Costa-Rica ; le dernier de la liste est sans surprise l’Erythrée.

Parmi tous ces droits, la liberté académique est sans doute la plus pointilleuse : c’est le droit d’un professeur à enseigner sans contrôle supérieur, avec évidemment les cas réservés d’abus ou de fraude. Ce fut loin d’être toujours le cas et ce ne l’est pas toujours aujourd’hui. Mais la recherche ne peut s’exercer que dans cette liberté parce que le propre d’une découverte est de s’inscrire en dehors du consensus. Elle suscite d’abord le scepticisme, puis les débat, puis le consensus si elle est de bon aloi.

Car la Science ne produit pas de dogmes contrairement à un malentendu courant selon lequel elle occupe dans l’opinion publique la posture d’une vérité absolue, qui gêne et irrite.

En fait, il ne s’agit jamais de” vérité” : c’est seulement si un énoncé peut être démenti par la réalité qu’il a une valeur scientifique. La définition, inventée par Karl Popper (1902-1994), est paradoxale : un énoncé est significatif au point de vue scientifique dans la mesure où il est falsifiable, c’est-à-dire que l’on peut imaginer une expérience qui le contredise. Un énoncé dont on ne pourrait pas prouver la fausseté n’est ni vrai, ni faux : ce n’est qu’une conjecture, ce n’est pas un résultat scientifique. C’est parfois une escroquerie en bande organisée comme la scientologie, une justification du crime comme le racisme, un folklore populaire comme l’horoscope ou la voyance, un discours démagogique, un préjugé traditionnel. C’est aussi le cas des sciences dites humaines.

Aujourd’hui seules quelques sciences naturelles, Physique, Chimie, Biologie possèdent la caractéristique d’être des sciences au sens rigoureux de Popper. Cela ne veut pas dire que leurs énoncés scientifiques soient éternels. Bien au contraire. Une thèse de la science n’est jamais que provisoire et approximative, car elle est invalidée par n’importe quelle expérience, qui la contredit et qui propose un autre modèle, prenant en compte davantage de phénomènes. Elle ne devient pas fausse, elle est devenue insuffisante et dépassée. La Science n’émet pas de dogme irréfutable, mais des approximations successives de la réalité, dont chacune tire sa crédibilité du fait qu’elle accepte et recherche la réfutation : c’est cela la recherche scientifique, se tromper de moins en moins mais toujours un peu.

En sens inverse, un dogme idéologique, politique ou religieux, ou une théorie en économie ou en sociologie constituent toujours une tentation de figer la réalité en se cramponnant à une thèse qu’il est interdit de discuter. Trois siècles plus tôt, Pascal avait compris la même chose : « L’erreur n’est pas le contraire de la vérité, elle est l’oubli de la vérité contraire. Il n’est pas certain que tout soit certain. »

Lors d’une émission Infrarouge du 24 novembre, les téléspectateurs romands ont découvert un débat sur le Covid qui s’inscrit exactement dans ce schéma. D’un côté Didier Pittet de l’UNIGE spécialiste en infectiologie, de l’autre Michaël Esfeld professeur de philosophie à l’UNIL, opposant aux mesures de luttes contre l’épidémie. Le choix des intervenants mesure le professionnalisme de la rédaction. On ne pouvait imaginer défenseurs de thèses plus opposées.

Le philosophe n’hésite pas à contester l’importance et le danger de la pandémie à partir des statistiques de 2020, de même que l’utilité du vaccin, ou celle des confinements. Il signale aussi la partialité des opinions soi-disant scientifiques qui nous guident, et la censure qui règne partout désormais. Malgré l’opinion contraire du biologiste, il ne démord pas de la sienne.

En réalité tous les gouvernements, conseillés par leurs scientifiques, ont imposé de telles mesures, allant en Autriche jusqu’à la vaccination obligatoire. Face aux vagues successives de l’épidémie, ce dispositif a permis d’éviter le débordement des hôpitaux et la nécessité dramatique d’opérer un tri entre les patients. L’évidence des statistiques, la comparaison entre les pays, en a démontré la pertinence.

Ce débat a eu un écho dans la presse (24 Heures) qui s’est étonnée, voire choquée, de la liberté de parole du professeur Esfeld, qui revient sinon à un déni de la réalité, du moins à une transgression du politiquement correct. Interrogé, le recteur de l’UNIL a renvoyé le journaliste dans ses foyers : « Ce n’est pas à l’autorité de réguler ce qui se dit et ce qui ne dit pas. »

Point barre. En biologie les affirmations sont soumises à la règle de Popper, en philosophie non. Si Pittet s’était avisé de reprendre les thèses dissidentes et farfelues  de Raoult, la FMH aurait pu intervenir, mais certainement pas le rectorat. Par contre, il n’y a pas d’instance supérieure de la philosophie depuis que l’Inquisition a fort heureusement disparu.

Michael Esfeld est né à Berlin-Ouest en 1966, ce qui explique dans une certaine mesure son attachement fanatique à la liberté des citoyens par le fait d’avoir vécu dans un îlot de liberté au milieu d’un océan de dictature. Il est l’auteur d’un excellent ouvrage « Philosophie des Sciences » dont le thème central est la relativisation de celles-ci. Par fonction il est donc disposé à mettre en question la politique sanitaire du Conseil Fédéral dans la mesure où celle-ci revendique un fondement scientifique.

Cette question mérite d’être posée, mais la réponse  de Michaël Esfeld est légère, hâtive, doctrinaire, plus propre à attirer sur lui  les projecteurs de l’actualité  qu’à définir une nouvelle politique sanitaire qui respecterait à la fois la liberté mais aussi la vie de la population. Le Conseil fédéral a fait ce qu’il a pu, au mieux de son information et de ses compétences, visant à la fois à ne pas détruire l’économie sans tolérer une catastrophe sanitaire. Professer qu’il est animé par le désir d’opprimer les citoyens est irréaliste. Les élus doivent se faire réélire et ne contrarient les électeurs que le moins possible.

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

96 réponses à “La liberté de tromper

  1. LeTemps, repère d’antivax et de conspirationistes…

    Vous faites exception.

    Il faudrait faire le ménage.

    1. Il y a 2-3 blogs hébergés par le Temps qui contiennent du contenu antivax et/ou conspirationniste (sans parler des commentaires), mais les avis de ceux-ci ne représentent pas celui de la rédaction. Si ces accusations se portent contre la rédaction, des exemples seraient la bienvenue, il ne me semble pas que le Temps que je lis ne soit le repère que vous prétendez.
      Ceci n’a pour le reste rien à voir avec cet article dont je partage l’opinion, tout en le trouvant un peu fermé aux autres avis.

  2. En tous cas il y a une chose certaine: à part l’idée de se laver les mains avec du gel hydroalcoolique, les thèses de Didier Pittet qui voulait “applatir la courbe” et qui niait l’existence de traitements, ont complètement démenties par les faits:

    Le vaccin ne sert à rien. il ne protège ni de l’infection (cas légers ou cas graves) ni n’empêche la transmission. Aujourd’hui les triples vaccinés n’ont aucune protection meilleure que les vaccinés. Sans doute on s’apercevra bientôt que ceux qui comme moi ont refusé le vaccin depuis le début (rendus méfiants par les mensonges évidents d’une propagande insupportable) et ont ainsi préservé leur intégrité physique, sont mieux protégés contre les nouveaux variants (conséquence de la vaccination) par leur immunité naturelle qu’ils ont acquise en ayant été exposés au virus, que les multi vaccinés dont le système immunitaoire a été gravement affaibli.

    Tous les jours des triples vaccinés meurent du covid, partout dans le monde.

    De plus la statistique des cas d’effets secondaires extrêmement graves s’allonge de jour en jour et il n’est plus possible de continuer à passer ces faits sous silence.

    En résumé, le Dr Pittet est un mauvais scientifique qui a fait preuve de précipitaion et manque de sérieux. (Avait-il des conflits d’intérêts?)

    Avant de me traiter de complotiste, merci de visionner ceci:

    https://cogiito.com/a-la-une/3-hauts-grades-de-la-us-army-devoilent-le-scandale-des-vaccins-crime-contre-lhumanite/

    1. Le Pr Pittet occupe une position de responsable à l’UNIGE. Faut-il supposer avec vous que l’université nomme n’importe qui? Quelle est votre qualification pour porter un jugement aussi péremptoire?
      Il ne suffit pas que trois gradés de l’armée américaine expriment leur dissidence pour en faire une autorité supérieure à toutes les facultés de médecine du monde.

      1. Depuis ladite émission Infrarouge, Pr. Pittet a disparu des écrans. Est-ce qu’il est d’accord avec la politique sanitaire discriminante? Rien n’est moins sûr!

  3. “Les élus doivent se faire réélire et ne contrarient les électeurs que le moins possible.”

    Les CF sont élus par les parlementaires. Est-ce que les parlementaires ont été contrariés par les décisions du CF dans cette crise ? J’en doute beaucoup. Ils semblent dans leur écrasante majorité être très contents d’avoir refilé la patate chaude au CF et de n’avoir eu que des rôles de commentateurs.

    “Par contre, il n’y a pas d’instance supérieure de la philosophie depuis que l’Inquisition a fort heureusement disparu.”

    L’inquisition est revenue. Mais vous ne l’avez pas remarqué parce que vous êtes englué dedans et qu’elle semblent vous convenir: tout ce qui ne relève pas de la doxa est une fake-news et relève du complotisme. Le pouvoir politique et médiatique, bien entendu, ne se trompe jamais et a toujours raison (surtout quand il a tort).

    1. L’élection de CF est au second degré mais dépend évidemment de la composition de l’Assemblée fédérale dpnc même le CF ne va pas affronter gratuitement la population par des mesures arbitraires.
      Si vous lisez le dernier paragraphe du blog, il est écrit clairement que le CF fait du mieux qu’il peut dans la limite de son information et de sa compétence. Bien évidemment il commet des erreurs comme tout système politique mais celles-ci ne sont pas délibérées. Ce n’est pas l’Inquisition du tout.

      1. L’inquisition, c’est le fait de mettre à l’index tous les auteurs et publications qui ne prônent pas la doctrine jugée saine par l’autorité – afin qu’ils ne soient pas lus et n’aient aucun influence.
        C’est à peu près ce qui s’est passé dans cette crise, où tous les auteurs qui ne soutenaient pas les positions officielles ont été régulièrement discrédités dans les médias.
        Les méthodes ont changés – on n’enferme plus, on ne brûle plus physiquement, mais on déverse un déluge de propagande et on brûle médiatiquement la réputation de ceux qui s’opposent à l’Etat – afin qu’ils ne soient ni lus, ni écoutés et poussés hors de la place publique.
        Quant à M. Esfeld, sa position est très rationnelle et on devrait l’écouter sans a priori, car il connaît en partie ce que signifie la perte de liberté. Cela n’est pas un défaut ou un fanatisme, c’est un expérience de vie – qui enrichit les débats.
        En Suisse, avec notre confort, nous pouvons difficilement imaginer que l’Etat abuse ouvertement de son pouvoir. Or, c’est possible partout dans le monde – et il y a eu de nombreux cas d’abus de l’Etat – même en Suisse au XXe siècle (affaire des fiches, placement forcés des enfants, abus administratifs, etc.). Dans la crise actuelle, je considère que l’Etat a abusé de ses pouvoirs.
        Cela dit, je trouve positif que vous ayez écrit ce post. En parler, c’est déjà un changement d’atmosphère.
        Nous n’avons rien à gagner à miner de manière caricaturale le terrain des discussions.
        Les scientifiques ne peuvent pas travailler sereinement dans un climat tel que celui des deux dernières années.
        Et la population se retrouve prise en otage entre pro et anti. Or la réalité ne correspond pas à ces découpages. La réalité est complexe, et seul le débat peut refléter cette complexité.
        Pour retrouver cette complexité, le plus nécessaire à mes yeux, c’est que l’Etat se retire de la posture du sachant, qui est une usurpation.
        Chacun son domaine de compétence, chacun ses limites. L’Etat aussi a ses limites, tout comme les médias. Et si les médias veulent vulgariser la matière scientifique, qu’ils le fassent sans considérer les points de vue minoritaires comme ceux de personnes à démolir.

        1. La Confédération n’a pas agi très différemment de la plupart des gouvernements nationaux. Ont-ils tous eu tort? Sont-ils à ce point malintentionnés ou incompétents?

          1. Une écrasante majorité peut se tromper. Vous l’avez dit et répété sur votre blog à propos d’autres sujets.
            L’Etat aussi peut se tromper. Les Etats aussi. Rien de nouveau sous le soleil. L’erreur est humaine, et elle est parfois contagieuse.
            D’ailleurs, l’Etat peut aussi mentir plutôt que de reconnaître s’être trompé. Ne jouez pas les vierges effarouchées!
            Il peut y avoir de l’incompétence, mais aussi du conformisme (faire comme les autres états qui nous entourent) et un manque de recul dans une situation de grand stress.
            Tout cela est possible.

          1. Peut-être pourriez-vous visionner encore une fois l’émission que vous évoquez ici et observer l’attitude discourtoise de son animateur qui a coupé plusieurs fois la parole au Professeur Esfeld, attitude très complaisante envers les autres intervenants. Quant à l’historien de la médecine, le Professeur Barras, qui est arrivé presque en fin de débat, on ne l’a pas entendu beaucoup… Les sciences dites humaines, pour lesquelles vous marquez souvent votre mépris, ont des règles et des méthodes d’enquête, que les chercheurs sérieux révisent régulièrement.

          2. Je n’ai témoigné d’aucun mépris pour les sciences humaines, très nécessaires pour que nous nous comprenions. J’ai écrit seulement qu’elles ne bénéficient pas de la règle de Popper. Cela neveut pas dire que ce ne soient pas des sciences.

  4. J’ai suivi vos articles depuis le début de la pandémie. Le premier qui traitait de la vaccination réclamait une campagne énergique, prenant comme référence celle que vous aviez connu au Congo contre je ne sais plus quelle maladie mortelle ou l’armée arrêtait les gens dans la rue pour les vacciner avec des tessons de bouteille. A ma souvenance, jamais vous n’avez évoquez le rapport risque/bénéfice en admettant que ce risque existait d’autant plus que l’addition des nouveautés et fort longue (à commencer par des tests bâclés) et cela de manière distinct pour chaque catégorie de la population et non seulement pour les personnes très exposées comme vous. Vous faites l’impasse sur le fait que les chiffres concernant la protection promise n’ont jamais pu être confirmé. Vous faites l’impasse sur le fait qu’aucune courbe dans aucun pays ne montre que l’on a pu contrôler la pandémie avec le vaccin. Au contraire, on observe que des pays ayant réussi à éradiquer la pandémie connaissaient une flambée de cas juste après une campagne vaccinale. Nous avons aujourd’hui des études scientifiques qui permettent d’expliquer ce paradoxe: la vaccination induit une faiblesse immunitaire dans les deux à trois semaines qui suit l’injection (infection alors imputées à un non vacciné, la personne injectée n’étant considérée comme vaccinée qu’après deux semaines), et avec le variant delta, une personne vaccinée porte une charge virale plus important et est donc plus contagieuse qu’une personne non-vaccinée.
    Je n’ai vu aucun témoignage de personne ayant regretté de s’être soignée avec l’un des traitements proscrit par le médecin cantonal. Pour ma part, je considère que de combattre une pneumonie avec des antibiotiques est juste une évidence.
    Bref, votre foi dans le vaccin COVID est du domaine de la religion issue probablement d’une vision par trop étroite de votre intérêt. Vous n’êtes pas sans rappeler les prêtres des temps anciens qui multipliaient les processions lorsque celles-ci ne semblaient pas montrer assez d’efficacité.
    Mais vous n’êtes pas seul: l’Autriche introduit l’obligation vaccinale alors qu’aucun vaccin actuel ne semble montrer la moindre efficacité contre le variant Omicron, anodin et ultra dominant.
    Cette foi est un phénomène de société, particulièrement répandu chez les personnes âgées, qu’il sera intéressant d’analyser.

    1. La confiance en la vaccination n’est pas le fait exclusif de gens âgés mais des autorités publiques à tous les échelons et dans tous les pays. Croyez que dans la situation difficile où ils se trouvent, ils s’efforcent de mettre en œuvre ce qui leur semble la meilleure politique. Dans des temps difficiles, les citoyens se doivent de soutenir et de suivre les consignes de leurs gouvernants. C’est comme en temps de guerre. Cela s’appelle le civisme.

      1. La confiance et la bonne volonté c’est bien, mais l’observation et l’adaptation, c’est mieux.
        Si l’observation ne correspond pas à la confiance mise dans telle ou telle politique publique, il faut réévaluer son jugement et changer de politique.
        Sinon, c’est de l’aveuglement ou pire, de la superstition. Et cela finit par d’amère déceptions et de la frustration.
        Vous pensez vraiment que vous allez éradiquer un coronavirus avec du civisme?

          1. Comparer la pandémie à une guerre n’est-il pas un peu facile? Une guerre a un début et une fin, enregistrés au jour et à l’heure près. De plus, l’ennemi est connu. Une pandémie, elle, surgit sans crier gare, venue on ne sait trop d’où (l’origine du covid ne fait-il pas encore débat aujourd’hui?). De plus, cet ennemi de moins d’un dix-millième de millimètre est invisible, inodore, incolore et muet. Enfin, sait-on quand et comment la crise sanitaire finira?

            Seule certitude: comme la guerre, la pandémie a pour causes l’espèce humaine, et elle seule. Comme ne le rappelle jamais assez le docteur Didier Pittet, des HUG, ce n’est pas le virus qui circule, ce sont le gens.

            “War is all commerce”, disait Evelyn Waugh. Dans le cas de la pandémie, ce ne sont à coup sûr pas celles et ceux qui la subissent qui en ont tiré profit.

            Le civisme, oui. La servitude au commerce, non.

          2. L’analogie entre guerre et pandémie porte sur le défi lancé à une société qui doit pour se sauver imposer certaines contraintes aux citoyens, les deux plus évidentes étant la mobilisation et le rationnement qui doivent être suivie sans tricher.
            La lutte contre la pandémie n’est pas une servitude au commerce. En quoi le serait la ccination gratuite, le port du masque, la désinfection des mains, le confinement,etc..

          3. Sans doute me suis-je mal exprimé. Veuillez m’en excuser.
            Où ai-je dit que la vaccination gratuite, le port du masque, le lavage des mains, le confinement, etc., étaient une servitude au commerce? Je parlais du commerce de la guerre qui, lui en est bien une et de rien d’autre ((je laisse aux antivax le plaisir d’élucubrer avec leurs phantasmes habituels sur le “PharmaGate”). Raison pour laquelle je trouve l’analogie faite avec celle-ci et une pandémie pour le moins discutable.

            Mais il est certain que sans esprit civique et l’acceptation consciente des restrictions imposées par les circonstances, une pandémie ne peut être vaincue. A cet égard, nous sommes en plein accord.

      2. Votre réaction est intéressante car elle recoupe totalement d’autres avis que j’ai entendus sur cette question: la confiance dans l’avis d’une autorité sensée être plus compétente quand bien même vous avez plusieurs fois relevé qu’aucun conseillé fédéral n’occupe un département correspondant à son domaine de compétence professionnel. Dans ce cas pourquoi voter sur des initiatives et des référendums? Soyons clair: dans l’ensemble des élus fédéraux et de l’administration, les compétences comptables et juridiques sont surreprésentées. Nous pouvons sans doute faire un lien avec l’efficacité des mesures d’accompagnement unanimement saluées.
        Mais pour ce qui est de leur compétence dans la pratique médicale… Votre confiance n’est pas sans rappeler les expériences de soumission à l’autorité de Milgram où 65% des volontaires infligeaient des décharges potentiellement mortelles à un cobaye humain pour le punir d’une réponse erronée.
        Car les chiffres sont implacables: plus un pays a de vaccinés, plus il a de morts COVID.
        Israël: 995 morts COVID/million d’habitants
        Monde: 724
        Afrique: 100

      3. Les gouvernants ceux sont qui ont une compétence supérieure : celle d’être élu. Dès lors, suivre les “consignes” des gouvernants ne trouve en tous les cas pas son fondement dans leur compétence.

    2. “Pour ma part, je considère que de combattre une pneumonie avec des antibiotiques est juste une évidence.” Un antibactérien contre un virus, quel drôle d’évidence.

      1. Sans être un expert en médecine, j’ai crû comprendre que le virus n’est que le départ de l’infection et que du reste, il n’est plus même présent au moment du décès. Lorsque les poumons sont attaqués, d’autres agents pathogènes s’en mêlent.
        Je me permets de revenir aussi cette définition du civisme qui me semble contraire à l’idée même de démocratie: le civisme ne signifie pas approuver sans réserve les opinions ou les décisions de l’autorité. Le civisme consiste à faire son possible pour ne pas péjorer les conditions de vie des personnes qui nous entourent. En l’occurrence, le respect des distances sociales et le port du masque lorsque l’on parle entrent dans la catégorie des comportements civiques. Les revendications sur le droit de se soigner ou le refus de la religion vaccinale n’ont aucun lien avec le civisme.
        En matière de civisme, on peut discuter aussi de savoir si le refus du CF de protéger le Tessin en filtrant les entrées à la frontière n’est pas contraire à son serment, si la protection des citoyens n’est pas le premier devoir de leur charge. De même, le délai de quelques jours laissé aux étudiants pour se faire doublement vacciner démontre une absence de respect pour les administrés.

        1. Le civisme ne se résume pas aux périodes de menaces mais est nécessaire en tous temps. Lorsque des menaces graves pèsent sur le pays, le civisme exige un effort supplémentaire, accepter des contraintes pesantes. D’une façon très générale le civisme consiste à obéir aux lois votées par le parlement quoique l’on en pense. Les manques du pouvoir que voius mentionnez n’autorisent pas en compensation de ne pas obéir aux lois. Aucune gouvernance n’est parfaite par définition.

          1. Parfois, il faut aussi désobéir à l’Etat pour affirmer son humanité et son civisme.
            Avec votre argumentation, vous auriez obéi à Vichy (menace supérieure, etc.).

          2. La Confédération suisse est une démocratie directe avec un parlement élu et le referendum d’initiative populaire. Ce n’était pas le cas de Vichy, ni de l’Allemagne nazie. Vous faites de l’amalgame de ntre deux situations totalement différentes.

          3. Je vous garantis que lorsque vous êtes malade et que vous sentez que cela pourrait mal tourner, vous vous soignez, même si le médecin cantonal ou un certain Neirynck considèrent que c’est manquer de civisme. Oui, je revendique le droit de préserver la vie humaine, à commencer par la sienne! C’est un principe moral non négociable.
            Vous observerez qu’il n’y a dans mes textes aucune apologie de la désobéissance, le CF, bien qu’étant avant tout un réceptacle d’influences, ne s’étant pas attaqué aux enfants et ayant eu la décence de ne pas ouvertement déclarer la guerre à ceux qui pensent différemment, contrairement à Macron.
            S’attaquer à ces deux principes de la liberté d’opinion et de la préservation de la vie, ce n’est pas du civisme: c’est au contraire se faire l’apôtre des pires dictatures. En tant que chrétien, vous ne pouvez ignorer que toutes les grandes églises reconnaissent la primauté de la conscience.

          4. Le blog ne dit nulle part que se soigner est manquer de civisme. Celui-ci caractérise le refus de vaccination, l’absence de masque,etc Tout le monde est libre de se soigner en Suisse. Il manque simplement de médicaments spécifiques du virus. On a même le droit d’avaler de l’eau de Javel selon le conseil de Trump.

          5. Le blog ne parle pas de soins possibles pour le virus. Vous m’attribuez une thèse que je n’ai pas défendue.

          6. La vaccination est un acte médical. Comme tel, chacun est libre de le refuser. Cela n’a rien affaire avec le civisme, mais a tout affaire avec les droits fondamentaux de la personne humaine (liberté de conscience, intégrité corporelle, liberté de refuser un traitement médical quel qu’il soit).
            Mettre les droits fondamentaux en-dessous du civisme (qui est subjectif et change selon les convictions politiques et les époques), c’est retourner dans une mode de penser très périlleux pour le respect des libertés les plus élémentaires.
            Voulez-vous aller dans cette direction?

          7. Le droit de se nourrir est fondamental. En temps de guerre on rationne pour que tout le monde ait un minimum et que certain ne meurent pas de faim.
            Le droit de vivre est fondamental. En temps d’épidémie on vaccine pour que tout le monde ait le droit de vivre.

          8. “on vaccine”
            Une chose est de vacciner, de proposer la vaccination, l’autre est de forcer les gens contre leur gré, ce qui est tout autre modèle de société.
            Si vous êtes déjà pour ce type de méthode, avec une épidémie de ce genre – où vous arrêterez-vous quand on aura une peste?

          9. Si nous avions une peste ou banalement une variante du Covid à la fois contagieuse par transmission aérienne et avec une mortalité beaucoup plus élevée, non seulement je serais d’avis qu’une vaccination est obligatoire mais tout le monde ou presque le sera. J’ai été témoin d’une épidémie de variole à Kinshasa en 1961. L’armée a été chargée de vacciner tout le monde sans exception. Et l’épidémie qui faisait un demi millier de morts par jour a été enrayée rapidement.
            Si Ebola explosait en Europe avec jusqu’à 90% de morts, ce qui n’est pas impossible, aucun gouvernement n’hésiterait à imposer le vaccin existant malgré ses limites.

          10. C’est sûr que vous serez pour toujours plus de fermeté, voire si possible l’état martial dès à présent.
            Mû par la peur et sans même savoir si votre vaccin fonctionne réellement pour enrayer cette épidémie – vous êtes prêt à renoncer à tous les acquis des droits fondamentaux de la personne.
            Vous êtes en train de préparer le terrain idéologique à une nouvelle forme d’oppression (toujours pour le bien des autres).
            D’ailleurs, puisque vous êtes DEJA protégés – de quoi avez-vous tant peur?

          11. Si nous avions un variant aussi contagieux qu’Omicron BA.2 (plus contagieux que le 1er) et plus létal que Delta, nous serions dans une très mauvaise posture avec un vaccin actuel.

            Peu efficace contre Omicron car pas mis à jour, un tel vaccin arrivera toujours après la vague car il faudra 3-4 mois minimum pour les mettre au point. Le virus aura donc toujours un train d’avance.

            Peu efficace car basé sur des booster pour réactiver sur une courte durée des anti-corps spécifiques à un virus qui apprend à les neutraliser (10x plus avec Omicron que Delta).

            Tout le monde, même vacciné 4 doses tomberait comme des mouches surtout les populations âgées car actuellement l’âge est un plus grand différentiateur que la vaccination (source OFSP)

            Nous serions tous confinés depuis deux mois.

            Confondre un Corona, mutant et capricieux, contre lequel notre immunité ne garde qu’un souvenir ephémère (on peut attraper les deux souches d’Omciron de suite) avec la Variole est une grave erreur.

            La nature a été clémente et nous offre une chance avec un Corona qui semble suivre la trajectoire de ses cousins. Vouloir la contrer alors que ce n’est plus utile pourrait se révéler plus toxique que le virus lui-même.

          12. Personne ne met en cause votre personne.
            En revanche, oui, je revendique de remettre en cause une idée qui s’attaque directement aux droits fondamentaux de la personne, aboutissement des tragédies terribles du XXe siècles.
            Cette idée est à mes yeux bien plus dangereuse que le virus.
            Avec une bonne dose de peur, ce même type d’idée sert de justification à beaucoup d’abus.

          13. @Richard P

            Merci de vous abstenir d’affirmer des certitudes sans maîtriser le sujet.

            Merci donc d’ajouter des “selon mon opinion”, “selon ma compréhension”,… pour bien montrer les limites de vos raisonnements.

            Vous répondre serait intéressant, mais vous ne maîtrisez pas suffisamment les questions que vous abordez pour que l’échange d’opinions soit profitable. Croire que vous avez raison fait de vous un croyant, pas un expert.

          14. @Etudiant en biologie

            Drôle de réponse. La vérité vous blesse à ce point ? Vous allez me dire que Omicron est sorti, les labos étaient confiants ? Je peux vous dire que ce n’était pas le cas. Il a fallu 3-4 études pour tout comprendre et les gouvernements avaient tellement la pétoche que certains ont pris des mesures extrêmes ! Ce c’est que fin janivier qu’on commencé à déserrer.

            J’ai connu pas mal de biologistes dans divers labos, ils faisaient aussi des affirmations qui vous feraient rougir de honte quand la réalité infirmaient leur propose et leurs affirmations.

            Heureusement, le monde scientifique est plus équilibré.

            Quand à aller dans les détails, avec plaisir, cela serait plus constructif…

  5. Vous êtes courageux , Mr Neirynck , d’essayer de convaincre des irréductibles : on ne les sortira pas de leur croyance , ils ne peuvent parler qu’à la première personne : “je , je ,je , ma liberté , mon corps , MOI” . Ils sont incapables de parler de “nous, notre collectif ” . Je tiens à remercier tous ceux qui se sont fait vacciner un peu à contre-coeur ; en France , ils ont été plus de 15% , parfois agressifs mais ils ont su se mettre au service du collectif . Entre 75% et 90% de vaccinés , la différence est sensible en terme de décès : les US viennent de dépasser 900 000 morts avérés du COVID( mauvaise couverture vaccinale ) . Quand aux scientifiques qui reconnaissent des erreurs et qui disent que cela s’inscrit dans la démarche normale du scientifique , il y a un très bon article dans the guardian https://www.theguardian.com/world/2022/feb/04/i-didnt-think-vaccines-would-work-scientists-admit-their-covid-mistakes .( demander la traduction automatique ) On a vraiment ici des attitudes de scientifiques , contrairement à pas mal de lecteurs du Temps qui sont encore dans leurs “certitudes ” fondées sur qq “exemples” et arguments biaisés .

      1. Votre “je” n’est qu’un mot, une représentation conventionnelle et arbitraire. Une fiction. Remplacez le par “bouteille”, “camembert” ou ce que vous voulez et le résultat sera le même. Ne parler qu’à la première personne est faire preuve d’une singulière aliénation, puisque notre moi s’est construit par la collectivité, dont il est le produit. Vous ne dites pas “moi dit je”, n’est-ce pas?

        Relisez Descartes: “Quand je dis “je”, ce n’est pas de moi que je parle”.

        Malgré tout ce qu’on a pu dire, Ptolémée avait raison: le centre de l’univers n’est pas quelque part là-bas, au fond des espaces infinis, mais bien ici, au niveau de notre nombril.

        “”moi, moi, moi”, de tous les moitrinaires, qui se regardent pâlir et vieillir dans leurs miroirs ternis et écaillés.” – Léon Daudet, “Le stupide XIXe siècle” (pas si différend du nôtre, semble-t-il, au sujet du… sujet).

        “C’est faux, de dire je pense. On devrait dire ON me pense. Pardon du jeu de mot : ‘je est un autre’.” Arthur Rimbaud, lettre de Charleville à son professeur Izambard, 1871.

        “…on connaît la plaisanterie de comptoir : « Je ne suis pas schizophrène, mais, moi, si ! ». Homère avait tranché la question 2500 ans plus tôt. Ainsi commence-t-il le premier vers de L’Odyssée :

        “Muse, raconte-moi l’homme aux mille tours. “”

        Cité par Sylvain Tesson dans l’émission “Un été avec Rimbaud”, France-Inter, 10 août 2020.

        1. Le problème, c’est que le “nous” proposé par Didier exclut tous ceux qui pensent ou vivent différemment.
          En ce sens, il ne s’agit pas de la communauté humaine, ou même de la nature. Il s’agit d’une usurpation pour justifier ses propres conceptions politiques, basées sur la contrainte.
          Quant à lutter contre l’ego, c’est très bien.
          Si cette lutte consiste à penser que l’ego, c’est un problème qui concerne les “autres”, c’est une arnaque.

  6. Les événements liés au Covid et à la vaccination hâtive donnent entièrement raison au Pr. Esfeld. La vaccination avec du matériel peu sûr et à l’essai est la plus grande catastrophe sanitaire provoquée par les occidentaux contre eux-mêmes. TRUMP a décidé seul pour tous les pays occidentaux, il a convaincu Merkel et nous vivons désormais dans les conséquences d’élire un fou furieux à la tête des USA.

      1. Il ne vous répondra pas, son but est d’influencer pour rassembler, pas de démontrer pour que nous puissions nous faire une vraie opinion.

      2. Pr. Luc Montagnier pense que certains triples vaccinés ont le potentiel de développer une infection au VIH. Dans le temps, avec 25 effets secondaires graves par million les tests sur les nouvelles molécules étaient arrêtés. Nous en sommes à 800 pour un million, grandeur nature, pas à l’essai. Le bureau de M. Trump a ordonné à notre pays et à d’autres d’allonger 100 ou (200?) millions à fonds perdus au bénéfice d’entreprises pharmaceutiques étrangères, concurrentes des nôtres, pour la recherche d’un vaccin, qui s’est exécuté en profitant de la suspension de la démocratie pendant la situation d’urgence. Le 15 juillet 2021, M. Berset a déclaré au journal le temps textuellement: “Nous avons eu le culot de MISER sur les ARNm” MISER, n’a rien de scientifique, c’est politique. 5 mille de nos concitoyens ont saccagé leurs santé à cause des effets secondaires graves des vaccins pour obéir au dictat du Palais fédéral! La production du vaccin a démarré en même temps que les phases de tests I, II et III. Aveugle est celui qui refuse de voir !

          1. Pouvez-vous élaborer ?

            Que la vaccination puisse provoquer le VIH, j’en doute effectivement. Cela reste à démontrer.

            Pour le reste, les faits sont là: les effets secondaires graves sont loin d’être négligeables (Source: VAERS), “miser” n’est effectivement pas très scientifique (vu l’urgence, personne n’a eu le temps de consulter les milliers de pages de la demande d’autorisation), quand aux usines: les lignes de production on démarré en parallèle (c’est d’ailleurs l’explication que l’on a donné à la population pour justifier qu’un vaccin puisse être produit en un an: on a tout fait en parallèle).

            Mais les tests prennent du temps: il est impossible de garantir la sécurité et l’efficacité sur 6 mois ou un an d’un vaccin qui n’est testé que 4 mois. C’est pour cela qu’un suivi sur deux ans avec les processus standards devait être appliqué.

            La science est une chose. L’industrie en est une autre. Il y a la théorie et la pratique: processus et méthologie ne sont utiles que s’ils sont executés correctement… par des humains sous pression.

            Donc cela n’a pas été le cas: y a t’il eu un semblant de recherche sur les causes potentielles de péricardites chez les jeunes ?

            On s’est contenté d’études pour relativiser et démontrer que le remède n’est pas pire que le mal: “une péricardite c’est pas si grave et vous aviez bien plus de chances d’en avoir une avec la maladie”

            (ce type de discours pourrait bien se terminer prochainement devant les Tribunaux)

            L’observation s’arrête donc aux statistiques. Les labos n’ont jamais présenté d’arguments scientifiques pour démontrer une innocuité ou cherché à améliorer leurs produits. Pourquoi le vaccin semble t’il avoir un impact sur le système cardio-vasculaire ?

            Idem pour les AVCs, les thromboses, les troubles neurologiques, l’aggravation de maladies auto-immunes pré-existantes, zona, crampes musculaires, Guillain-Barré, crises d’epilepsies inexplicables, etc.

            Les médecins ont même nié les problèmes d’impact sur le cycle menstruel (retard, douleurs, etc). Puis ils se sont ravisé devant les chiffres: “c’ést temporaire et pas grave”. Mais ça commence à faire du bruit car il y avait un petit relent de misogynie derrière tout ça.

            D’abord relativiser puis nier: pas de lien ! Essayez seulement de le prouver disent les experts !

            C’est ça la Science ? J’appelle cela de la politique. Ce sont des technique reconnus pour se battre dans les Tribunaux pas celles des scientifiques qui sont généralement bien plus modestes.

            La résistance au vaccin n’est pas le fait de quelques complotistes mais de la population qui partage ses expériences sur ces vaccins.

            “Les vaccins sont sûr et efficaces”

            Traduction: inefficaces contre la contagion et l’apparition de nouveaux variants (500000 cas par semaine avec Omicron et déjà deux sous-variants en circulation), efficace contre les formes graves durant les 4-6 mois qui suivent l’injection chez les personnes à risques. Produits non anodins qui provoquent une réaction inflammatoire importante et parfois des effets secondaires graves et irréversibles.

            Cette prise de risque était peut-être justifiée en “temps de guerre”, elle ne l’est plus aujourd’hui. Il faut cibler l’utilisation de ces produits sur les groupes à risque en fonction de la dangerosité de variants.

            Je pense que le C.F. l’a compris. Il était temps.

      1. Merci pour ces informations.

        Quand on regarde dans le détail, la létalité est exponentielle en fonction de l’âge. Une échelle logarithmique est d’ailleurs utilisée (facteur 10).

        L’article ne descend pas en desous de 30 ans car la vaccination n’a quasiment pas d’utilité. Si l’on compare à la létalité de la grippe saisonnière, il y avait un âge pivot vers 50 ans avec Delta et celui-ci remonte à 65 ans avec Omicron.

        La 3ème dose apporte donc un bénéfice très élevé pour les populations âgées.

        Je pense que l’erreur a été de s’orienter vers une vaccination de masse. En Suisse, on cherchait à augmenter la primo-vaccination chez les moins de 30 ans et les enfants (majoritairement non vaccinés) au lieu de d’accélerer la 3ème dose chez les plus de 65 ans.

        Le pass sanitaire a donc eu un effet contre-productif en poussant surtout la vaccination des groupes à faible risque, qui sortent et ne pouvaient donc pas vivre sans le pass (c’est d’ailleurs ce qui explique la mauvaise situation en France pourtant plus vaccinée 3 doses que la Suisse).

        Puisque vous citez le Danemark, vous êtes d’ailleurs probablement aussi au courant qu’une étude a conclu que l’efficacité de cette 3ème dose durait environ 9 semaines.

        Vu l’apparition de sous-variants d’Omicron qui vont prolonger la vague actuelle, il serait plus opportun de proposer une 4ème dose aux personnes âgées qui ne seront bientôt plus protégées et d’abandonner la 3ème dose pour les plus jeunes.

        C’est d’ailleurs exactement la nouvelle politique d’Israël: fin du pass devenu inutile (pas de protection contre la contagion et qui pousse les jeunes à se faire vacciner) et 4ème dose pour les plus de 60 ans et les personnes à risque.

        Finalement, il faudrait pouvoir supprimer les biais de cette étude. Par exmple, les co-morbitités dans les classes d’âges inférieure à 60 ans. L’obésité est, pas exemple, un facteur de risque important. Il faudrait aussi exclure des statistiques les “hospitalisations avec Covid”. Ce biais est bien plus important que prévu comme certaines études l’ont révélé notamment depuis le déspistage de chaque patient. Avec Omicron, on estime que plus de 10 % de la population est positive, donc on devrait reporter cela dans les chiffres.

        Si ça vous intéresse, je peux vous donner les références de ces diverses études ou les articles de référence.

        En conclusion, il me semble qu’un vaccination ciblée sur les populations à risque avec des rappels donne des résultats optimaux. Les généralités peuvent être contre-productives. Une étude complète sans biais et avec le recul d’Omicron sur 6 mois sera utile pour mieux comprendre.

  7. “Il ne suffit pas que trois gradés de l’armée américaine expriment leur dissidence pour en faire une autorité supérieure à toutes les facultés de médecine du monde.” Mr Neirynck , ces 3 gradés US n ‘ont pas exprimés leur dissidence , mais des chiffres en pourcentage sur les effets secondaires graves de ces pseudos vaccins … Et ces chiffres sont hallucinants … Dés lors pourquoi ne pas faire une enquête sur ce sujet … ? Pourquoi denigrer systématiquement ceux qui cherchent à clarifier … Pour retarder le plus possible le fait que la vérité dérange des intérêts … ? L’ autorité des facultés de medecine du monde barde nos ainés de pilules depuis des années … et en France elle barde les enfants de vaccins … Ses liens financiers avec la pharma sont connus de tous … et la bienveillance et le bon sens s’est envolé de leur préocupation … Ce qu’il manque , c’est la volonté de corriger tout cela … Qui le premier fera un méa culpa … ? Surement pas l’ Autriche … Que répond son 1° ministre à la question pourquoi obliger les populations à ce pseudo vaccin dangereux … ? … Il y a des raisons qui sont cachées au profane … ! Certains veulent fragiliser l’ Europe … , ne soyons pas aveugles , et ils ont utilisés les facultés de medecine du monde … On peut donc avec raison et bon sens écouter d’ autres voix … Le temps est un facteur qui change parfois de place la vérité … Avez vous par exemple changer d’ avis sur la vaccination des enfants … ? Si non , ça ne saurait tarder , … , le bon sens populaire ne vous a pas suivi … Il faudrait clamer ouvertement que l’ Europe altière se demande sérieusement ce que fait l’ Autriche avec cette obligation … ! Car comme multes fois dans le passé , elle risque de nous amener dans un gouffre … Sa revanche sur Napoléon … ? Qui sont ses alliés … ? Je vous les donne en mille … Une image en dit plus qu’un long discours , permettez le lien d’un tableau … Merci … Serge , Montpellier , Occitanie , France , le 05 février 2022 ( beau temps ) https://www.galerie-com.com/oeuvre/-ne-sous-estimez-pas-l-instinct-de-protection-…-insp.-by-oliver-khan-2021/466701/ https://www.galerie-com.com/oeuvre/-on-voit-la-spiritualite-d-un-dzar-a-la-maniere-dont-il-referme-sa-porte-dans-l-histoire-…-/408361/#javascript;

  8. Je souscris aux définitions que M. Neirynck a rappelées et l’autre domaine qui nourrit actuellement bien des questions et des “complots” , c’est le climat :
    bien que les mesures témoignent d’un réchauffement temporaire incontestable , l’hypothèse du GIEC va au-delà en martelant son dogme autour du CO2 qui serait le moteur du climat , au point de tomber dans la paranoïa , en trouvant des points de non retour imaginaires si on n’agit pas à temps , avant 2030 !
    Il sort de son rôle scientifique en prêchant une vérité , contraire aux définitions sus mentionnées, et en écartant toutes les voix discordantes au point que les media se sont sentis investis d’un mission quasi divine de jouer les inquisiteurs , en proclamant la bonne parole et relayant toutes les lubies les plus extrêmes , complètement à l’opposé des faits paléo climatiques recueillis dans la nature …
    Ce que le GIEC craint le plus c’est de voir les températures mondiales baisser de quelques dixièmes de degré d’ici 2030-40, alors que le taux de CO2 continuerait de monter , hypothèse réaliste puisqu’elle s’est déjà produite dans les années 1950-80 …
    Alors , on peut comprendre son insistance à demander à l’ensemble de la planète de réduire au plus vite l’émission de CO2 pour satisfaire son dogme, mais sa réalisation ne pourra pas être atteinte avant au moins 30 ans , soit bien après le léger creux de “chaleur” qu’on devrait mesurer ses prochaines années ( l’année 2021 ayant été déjà plus fraiche que celle de 2010 ! ) …
    On peut bien se demander alors où se cachent les complotistes du climat face à ce déluge de “fake news” venant de tous les côtés .
    Quant à moi, je prends note des données climatiques qui tombent tous les mois , sinon tous les jours comme le relevé de l’étendue des glaces arctiques, qui ne semblent pas mener vers une complète disparition en été, et antarctiques qui n’ont pas beaucoup bougées depuis les premières mesures satellites en 1980, voilà 40 ans … ( http://nsidc.org/arcticseaicenews/charctic-interactive-sea-ice-graph/ ) …
    On trouvera toujours des épisodes météo extrêmes qu’il ne faut pas confondre avec le climat qui repose sur un équilibre ou bilan d’énergie , que les journalistes n’ont toujours pas compris … , pas plus que l’effet de serre , expliqué par la physique quantique inventée par Max Planck , où la fréquence des infrarouges terrestres coïncide avec les niveaux d’énergie des électrons des GES , en suivant une courbe logarithmique par rapport à leur concentration …
    Beaucoup trop compliqué pour des jongleurs de périphrases , juste capables de compter des médailles olympiques …
    Alors qu’ils ne se mêlent pas des domaines hors de leurs compétences …

    1. Le droit à l’intelligence versus le droit à la sensibilté.

      Scoop: nos nouveaux maîtres sont susceptibles.
      Chers enfants, petits-enfants, je vous souhaite beaucoup de courage dans ce nouveau monde…

      https://www.blick.ch/fr/news/suisse/vous-avez-dit-liberte-dexpression-affaire-claude-inga-barbey-blick-se-defend-sur-leman-bleu-id17208965.html

      Où même un journaliste sur les forums du Temps supprime et son billet et les commentaires (Le bê). La liberté d’expression, une valeur du passé?

    2. C’est une question régulièrement posée aux dessinateurs de presse, mais je pense que la question se pose à soi-même : « Est-ce que j’ai envie d’en rire ?.. » Nous sommes libres d’avoir de la compassion pour le malheur des autres, s’en moquer ou être indifférent. Le rire du dessinateur que vous entendez, est-ce le sien ? C’est une bonne chose qu’il nous laisse seul avec cette scène, c’est nous qui la faisons plus parler pour dire ce que nous pensons de la situation.

  9. Cher M. Neyrinck,

    J’ai beaucoup apprécié nos débats ces dernières années, même si j’ai évité les thèmes sur la Covid. J’ai visiblement fait de la peine à l’un de vos co-blogueurs cette semaine, en voulant m’exprimer sur un fait historique. Je le regrette sincérement.

    Je suis d’une génération qui aime le débat et y trouvait plaisir sur les blogs du Temps. La jeune génération s’est bâtie sur d’autres valeurs.

    J’ai promis à votre co-blogueur que je n’interviendrai plus sur son blog. Pour assurer ma promesse, je vais donc quitter définitivement les blogs du Temps. Je souhaitais avant cela vous assurer de ma grande estime pour votre ouverture d’esprit, votre acceptation du débat et vos heures passées à nous partager une information sans parti pris. Votre blog va me manquer; vous lire va me manquer.

    Vous êtes un homme remarquable.

    @aux trolls: respectez la sincérité de mon message.

  10. Je suis un peu perdue. Où est le vrai ? Ou est le faux ? Quelle est la part de science ? Quelle est la part de politique ? Quelle est a part de marketing ?

    Dès qu’une information circule qui défend le vaccin, elle est reprise par tous les sites provax. Dès qu’une information circule qui attaque le vaccin, elle est reprise par tous les sites antivax. Au début, le discrédit se portait sur des charlatans ou des médecins en mal de reconnaissance. Depuis, les choses évoluent et c’est plus compliqué. Le discours est plus nuancé.

    Concernant Pfizer, il y avait déjà eu l’article dans le BMJ concernant le sous-traitant Vantavia qui avait été attaqué pour un manque de rigueur assez grave lors des tests cliniques Pfizer. Puis on n’en plus entendu parlé. Vrai/faux ?

    Maintenant, il y a ce rapport d’expertise de 110 pages demandé par une avocate pour des plaignants à la cour d’appel du Québec:

    http://www.francesoir.fr/sites/francesoir/files/media-icons/Vaccine-expertise-GCP-CCotton-2022-01-11-French2-copyright_comp.pdf

    Il est clair que la diffusion se fait à travers les sites peu recommandables mais qu’en est-il du document ?

    Si c’est de la “fake news”, alors c’est assez bien fait. On est bien loin des divagations des complotistes sonneurs de cloches avec leur puces 5G.

    Alors vrai ou faux ? Ou est la science ?

    Dans l’affaire Vantavia, la presse avait conclu que cela ne remettait pas l’efficacité du vaccin en cause, mais il n’y a jamis eu de démenti appuyé par des faits. Il y aussi eu la plainte d’un patient suite à des effets secondaires graves qui avaient été exclus des tests cliniques. Là aussi, aucune réponse officielle.

    Certaines questions soulevées dans ce rapport (par exemple les méthodes de comptage – efficacité, effets secondaires) méritent donc réponse, sinon la confiance risque d’être rompue.

    1. Ce rapport n’a d’autre garantie qu’une expertise à l’appui d’une action en justice. Il est possible que dans la précipitation les procédures d’expérimentation n’aient pas été impeccables. Mais ce na permet pas de douter de l’efficacité du vaccin ni de ses faibles effets secondaires. L’expérience sur une large échelle montre que le vaccin est efficace en tous cas pour diminuer le nombre de cas graves.

      1. ” ….cela ne permet pas de douter de l’efficacité du vaccin ni de ses faibles effets secondaires”

        A qui ferez vous croire ça ?

        C’est trop tard maintenant, la prise de conscience du mensonge et du crime est mondiale et elle est massive. Bien sûr, beaucoup de gens qui ont accepté bêtement de servir de cobayes et qui pour le moment n’ont pas encore consstaté d’effets graves dans leur cas personnel, mettent leur tête dans le sable comme des autruches par refus d’admettre qu’elles ont été victimes d’une crime d’état et ont mis leur santé en danger. Mais ça ne durera pas. C es personnes aussi vont finit par prendre conscience de la vérité.

      2. Alors je vous propose de le lire car ces raccourcis sont un peu rapides…
        Surtout en ce qui concerne les effets secondaires et l’efficacité !

        Ne pas rapporter les effets secondaires apparus après 21 jours, c’est plus que de la précipitation… surtout s’ils sont connus et avérés. Ne pas avoir prévenu les patients serait grave !

        De plus, l’expérience à large échelle a justement démontré une efficacité d’environ 50 % contre la contagion et non 95 % et les pércardites chez les jeunes pouvaient être anticipées… mais c’est plus riche que ça comme rapport.

        Votre réponse est symptômatique: on ne lit pas et on balaye les arguments sur la base de croyances. La seule chose que l’on doit savoir c’est: est-ce que 21 jours c’est vrai ou c’est faux ? et quel est l’impact des “findings” de ce rapport ? mythe ou réalité.

        Le reste n’est pas de la science !

  11. @ JULIE

    “… il est clair que la diffusion (de la vérité) se fait à travers des sites peu recommandanbles…. dites-vous. Evidemment, mais, chère Julie, soyez rationnelle : à partir du moment ou tous les médias “recommandables” sont complices du crime, et leurs actionnaires sont grosso modo les mêmes que ceux des grands laboratoires, ils censurent impitoyablement la diffusion de l’information honnête sur les effets secondaires, sur le gain de fonction, sur le rôle du dr fauci et de l’Institut Pasteur etc., à quoi pouvez-vous vous attendre ?

    La grande presse est dépendante financièrement des subsides payés par l’industrie pharma, ou par Bill Gates & Co. Youtube censure impitoyanblement toute information mettant en doute le moindrement la politique criminelle des gouvernements et des autorités sanitaires. Les fonctioinnaires de la Task Force etc., sont payés par l’insdustrie pharma. Alors, où voulez-vous que la vérité puisse encore s’exprimer ? Dans les médias alternatifs. C’est une nécessité incontournable. C’est ce qui se passe et malgré ça, la vérité fait son chemin.

    Vous savez la différence entre une fake news complotiste et la vérité reconnue par tous ? Six mois.

    1. Tous les médias et tous les gouvernements et toutes les administrations complices de crimes? La majorité des journalistes, des élus et des fonctionnaires n’ont aucune conscience? Si tout ce monde est malhonnête, il faut en plus que la justice soit complice!

      1. Il n’est pas nécessaire que tous soient malhonnêtes pour qu’un système d’oppression ou de maltraitance se mette en place.
        La peur, l’ignorance, l’obéissance aux ordre et le conformisme social sont les moteurs principaux des grandes tragédies.
        A partir du moment où les médias répètent presque tous le même discours, nous courons tous un risque d’erreur de jugement.

        1. En sens inverse un journaliste établi ou une rédaction ambitieuse seront tentés de s’écarter du consensus. Celui de tous les Etats est aussi difficilement imaginable si le vaccin ne comportait pas de sérieux avantages

          1. Le conformisme social et moral s’applique aussi aux politiciens et aux Etats.
            Quant aux journalistes, rien ne prouve que ce soient des personnalités anti-conformistes.
            Déjà, il n’y a plus beaucoup de journalistes d’investigations. Et des rédactions indépendantes, pourriez-vous m’en mentionner une – qui ne soit pas subventionné par l’Etat ou par une fondation de milliardaires?
            Citez-moi un média qui mène une investigation sérieuse en ce moment sur la gestion de la crise en Europe.
            Cela finira par arriver, mais uniquement lorsqu’un consensus se dessinera pour changer de gouvernement ici ou là. Donc, quand la population sera DEJA informée par le bouche à oreille.

          2. “Et des rédactions indépendantes, pourriez-vous m’en mentionner une – qui ne soit pas subventionné par l’Etat ou par une fondation de milliardaires?”

            Avez-vous déjà fait un tour sur “WikiNews” (https://fr.wikinews.org/wiki/Accueil)? Comme Wikipedia, ce site est géré par ses seuls bénévoles.

            Qui vous empêche de créer votre propre site Web ou blog, comme de plus en plus de journalistes, de traducteurs, de chercheurs indépendants et d’artistes le font?

          3. @ stowaway
            Merci de confirmer mon constat.
            Par ailleurs, même la fondation Wikimedia est financée par des dons de Google, Facebook, Orange, etc.
            Bref liée avec les grands acteurs d’Internet.
            Personne ne nie qu’il existe des micro-structures indépendantes. Et heureusement. Mais cela ne change pas le diagnostic général pour l’information biaisée de la population.

        2. @Samy
          “…même la fondation Wikimedia est financée par des dons de Google, Facebook, Orange, etc.”

          Selon le porte-parole de Wikimedia (Wikipedia Suisse) Frederic Schutz, interrogé dans La Matinale de la RTS RTS du 4 janvier 2020, “Wikipedia compte sur les dons pour financer ses coûts, et ça marche… Les dons restent cependant modestes ‒ entre 5 et 10 francs ‒ et proviennent de simples particuliers. L’argent collecté sert d’abord à financer le fonctionnement global du site. “Wikipedia ne pourrait pas exister sans serveurs, sans bande passante et sans techniciens. Et comme l’encyclopédie est le sixième site internet le plus visité au monde, il faut pas mal d’équipements et de technique. Les premiers dons sont utilisés pour ça”, explique Frederic Schutz.

          Sur la somme récoltée en décembre, environ 1,2 milions de francs seront donc destinés à la bonne marche de Wikipedia. Le reste servira à payer des projets spécifiques en Suisse, par exemple en collaboration avec des musées pour enrichir l’encyclopédie. Enfin, et la fondation aime le rappeler, si Wikipedia peut fonctionner avec si peu de moyens, c’est bien parce que ses contributeurs ‒ n’importe qui peut corriger ou créer du contenu sur la plateforme ‒ sont tous bénévoles.”

          (https://www.rts.ch/info/monde/10984358-wikipedia-compte-sur-les-dons-pour-financer-ses-couts-et-ca-marche.html)

          Au risque de vous décevoir, le porte-parole de Wikimedia (Suisse) n’a pas fait mention de Google, Facebook, Orange and Co. dans sa liste de donateurs. Et même si c’était le cas, “and so what?”

          Par analogie avec le domaine du logiciel libre (“open source”), Google, Amazon, Facebook et Microsoft financent toutes le logiciel en source libre, dont elles sont les premières à profiter. Les bénévoles qui ont contribué et contribuent audit logiciel libre sont pourtant les premiers lésés et ne voient jamais le moindre retour sur investissement de leur temps de travail. Où donc est la vraie arnaque, à votre avis?

          1. C’est écrit sur la page même de Wikimedia, il suffit d’aller le lire.
            Que le porte-parole n’en fasse pas mention est logique, cela dissuaderait les donateurs.
            La vraie arnaque, c’est que les géants du numérique – qui sont des quasi monopoles – passent leur temps à pomper l’économie réelle et les bonnes volontés pour leurs propres intérêts.
            Donc pas un sous pour des fondations opaques – qui proposent des belles choses en vitrine, mais qui sont malheureusement récupérées par les géants du secteur.
            La connaissance participative est un idéal démocratique qu’il faut poursuivre, mais cet idéal ne pourra pas se réaliser sans couper ce lien malsain avec les géants du secteur – qui visent le contrôle technocratique total des populations.
            Ces deux visions ne sont pas compatibles.

    2. En tant que scientifique convaincue, je m’en tiens aux faits. C’est la seule démarche valable. Les procès d’intention ne m’intéressent pas. Pas plus que le complotisme. Seule la vérité m’importe et on n’efface pas un mensonge en n’en disant un autre.

      J’ai un immense respect pour les chercheurs. J’ai des amis qui travaillent dans des pharmas et des Centres de recherche d’Etat. Je pense que leur démarche est sincère. Cette industrie est gouvernée par des processus extrêmements lourds.

      L’aspect méthodologique et la gouvernance sont capitaux pour la sécurité. La démarche qualité est intégrée dans les processus et il est relativement facile de tracer les problèmes. Il y a aussi des lois et des normes concernant le reporting d’effets secondaires durant les tests cliniques. Comment ces standards ont-il été appliqués ? Y a t’il eu des déviations ? Combien ? Y a t’il un processus d’exception ? Qui a appouvé ? Quel était les risque ?, etc. Bref, est-ce que le travail a été fait sérieusement.

      Car on ne développe pas un vaccin comme on cuisine son omelette aux fines herbes à la maison.

      Donc s’il y eu un problème, il faut le mettre en lumière sur la base des faits et du respect des bonnes pratiques. Cela a un nom: la conformité. Il faut ensuite comprendre ce qui s’est passé.

      Celle-ci passe par des processus d’audit interne et externes.

      A partir du moment où ce rapport a mis en évidence un certain nombre de problèmes et des questions (quel que soit le canal par lequel il est devenu public), la seule chose qui importe est de comprendre.

      Donc, soit ce rapport est totalement folkorique et il devrait être facile de le démontrer par la seule publication des rapports sur les points de contrôle.

      Si ce n’est pas le cas, ce qui m’interpellerait c’est que le gouvernement ne lance pas alors une procédure d’audit. A défaut la justice pourrait le demander puisque elle est indépendante.

      Cela peut prendre du temps mais c’est redoutablement effiace: Boeing et VW peuvent en témoigner (ainsi que Pfizer accessoirement).

      1. Croyez vous que les institutions feront leur travail, Julie? Je ne le crois pas.

        Nous avons déjà pu suffisamment observer jusqu’ici à quel point le système pratique la solidarité totale pour protéger les siens. Inutile d’énumérer les exemples et alimenter la polémique. Tous ceux qui sont lucides auront noté – tout. C’est enregistré.

        Les médias, les tribunaux, l’industrie, les gouvernements mondialistes, font bloc. La loi du silence sur les victimes du crime et sur les effets secondaires, est absolue, dans les médias “recommandables” comme vous les appelez. Heureusement, plus personne ne les croit. Mais ils contrôlent encore le discours autorisé.

        La seule chose qui pourrait contraindre les pouvoirs complices à être démasqués publiquement serait la révolution. Or, cette révolution aura probablement lieu tôt ou tard à cause des cataclysmes déclenchés volontairement par cette tentative de démolition de l’économie mondiale couplée avec une réduction drastique de la population. Les souffrancdes sociales causées par cette malfaisance seront telle que les soulèvement seront inàévitables, les émeutes de la faim.

        Les pouvoirs complices ont prévu cela et c’est pourquoi ils tentent de mettre en place ces mesures de contrôle social dont le certificat covid est l’infrastructure de base, qui pourra être montée en puissance comme certificat vert sous un prétexte climatique. Il suffira de déclencher une catastrophe climatique artificielle, comme on a déclenché une pandémie artificielle (gains de fonction – Institut Pasteur, laboratoire de Wuhan, Dr Fauci). Les moyens techniques existent (HAARP, etc.)

        Ces malfaisants sont déterminés à utiliser n’importe quel moyen. Maintenant nous le savons. Nous l’avons observé dans cette crise, mais je ne crois pas qu’ils vont réussir. Déjà l’opération covid est un demi échec. Regardez Israël. 4 doses par personne déjà, pour toute la population, et ils ont le record mondial des contimanations. Les gens commencent à comprendre…

        Ca va se retourner contre ceux qui ont déclenché tout ça. Ils ont voulu gagner le pouvoir totalitaire absolu mondial par la suppression définitive de toutes nos libertés sans échappatoire, sous prétexte d’un virus fabriqué exprès. Ca se terminera par leur défaite, et surtout, ils seront démasqués.

        Regardez aux USA où les gens fuient les état démocrates qui imposent le vaccin pour aller se réfugier dans les états républicains ou le vaccin n’est pas obligatoire et où PAR CONSEQUENT on meurt moins du covid. Regardez les camioneurs au Canada.

        En ce moment les criminels commencent à comprendre qu’ils ont perdu et c’est pourquoi ils paniquent. Mais méfions nous, leur riposte sera climatique. Soyons en alerte.

        Courage, on les aura !

        1. Regardez l’historique des condamnations de Pfizer (dont un essai illégal de vaccins sur des enfants). Pfizer détient le record de montant pour une amende jamais infligées à un laboratoire. J&J s’est fait condamné pour son tals pour bébé à l’amiante, etc. Les exemples sont multiples (opiacées, mediator, etc).

          Les Tribunaux sont puissants aux USA et les avocats n’ont pas peur de mouiller leur chemise même en prenant des risques car leurs commisions sur les indemnités n’en est que plus grande: “no pain, no gain”, comme ils disent.

          Il y a déjà de la pub sur internet de cabinets pour recevoir les plaintes des victimes d’effets secondaires. Un business en chasse un autre. Des associations se créent et des “class actions” vont voir le jour.

          Par contre, je trouve que disséminer de fausses informations est très dangereux. D’une part, car cela peut inciter certaines personnes à commettre des erreurs, d’autre part car cela décrédibilise les actions des victimes. Et ça, c’est leur manquer de respect.

  12. QUI AURAIT PU CROIRE QU’UN JOUR, des hôpitaux refuseraient des patients s’ils n’ont pas de pass sanitaire ?
    Qui aurait pu croire qu’un jour des citoyens seraient employés bénévolement pour fliquer leurs semblables ?
    Qui aurait pu croire qu’un jour des hôpitaux préfèreraient payer des vigiles pour contrôler les pass sanitaires plutôt que d’engager du personnel soignant ?
    Qui aurait pu croire qu’un jour vous pourriez perdre votre travail si vous n’êtes pas vacciné ?
    Qui aurait pu croire qu’un jour on nous dirait que les services hospitaliers sont débordés pendant que dans le même temps on ferme des centaines de lits ?
    Qui aurait pu croire qu’un jour on demanderait à des restaurateurs ou autres commerçants de trier leurs clients ?
    Qui aurait pu croire qu’un jour on obligerait toute une population à se faire vacciner sous la menace de privation de liberté ?
    Qui aurait pu croire qu’un jour notre gouvernement traite «de complotiste, d’égoiste, d’idiot…» des milliers de gens qui crient à la liberté ?
    Qui aurait pu croire qu’un jour on imposerait des lois anti constitutionnelles ?
    Qui aurait pu croire qu’un jour tant de gens accepteraient tout ça sans réagir ?
    J’ai fait un copié/collé.
    Faites de même si vous êtes d’accord bien sûr .#
    Une poetesse française inconnue …

    1. @Serge. Et aussi qui aurait pu croire qu’un jour certain(e)s en arriveraient à préférer la contamination à la vaccination? Un passé assez récent nous enseigne aussi hélas que, dans de grands pays, une très grande majorité des gens ont effectivement accepté sans réagir des mesures d’exceptions officielle qui ont mené à des désastres. C’est vrai, ce que vous rapportez est démentiel et extrêmement pervers, STOP, maintenant, à des dérives complètement folles !

  13. Il n’est pas besoin “d’être ne sur un îlot de liberté dans un océan de dictature” pour être attache aux libertés.
    Le covid est un exemple pattant d’une dérive, quasi religieuse. Il est, a ce jour, extrêmement mal vu de simplement poser des questions sur le vaccin. Il est incongru de mettre en doute son efficacité. A t on deja vu un vaccin, avec lequel il faut faire 4 injections par an pour ne meme pas avoir l’assurance de ne pas contracter la maladie, et qui ne protege en rien les autres de la contagion.
    Il est devenu blasphématoire de questionner la science, l’Etat, l’industrie du medicament. C’est une vraie derive. Une derive autoritaire qui est un sous produit du libéralisme autoritaire dans lequel nous vivons.
    Alors se gargariser, du mot démocratie a tout bout de phrase, en refusant le dialogue et le débat, est assez malhonnête intellectuellement. La santé publique est publique, elle touche tous le monde par definition. Il est normal que les gens prennent position. Disqualifier un individu en les traitant de complotistes, c’est un peu court. Faire la leçon en disant “quelle expertise avez-vous pour parler de ce sujet?”, est incongru. Il y aurait donc que les épidémiologistes, les chercheurs sur les vaccins qui auraient le droit de prendre la parole, alors pourquoi la prenez vous ?

    1. Le sujet du blog n’est pas le vaccin mais la liberté de parole accordée à un philosophe pour le critiquer, liberté qui est approuvée et défendue.

  14. ” En presence d’ une grande deception , nous ne savons pas si c’est la fin de l’histoire . Cela peut être le début d’une grande aventure . ” Pema Chödrön

  15. « Pour moi, plaider pour la liberté est indissociable de s’efforcer d’y parvenir, parce que la liberté n’est pas un but, mais une direction, et elle se réalise à travers l’acte même de résistance. .. Même dans les circonstances les plus sombres, les individus peuvent conserver le pouvoir d’être humain, et la société est formée par les actions d’innombrables individus. Les gens ont leur propre sens du bien et du mal, qui ne peut pas être totalement remplacé par les principes de l’autoritarisme…. L’expression de soi est au cœur de l’existence de l’homme. Sans le son de voix humaines, sans chaleur ni couleurs dans nos vies, sans les regardes attentifs, la Terre n’est qu’un caillou insensé suspendu dans l’Espace » Extrait du livre d’ Ai Wei Wei : 1000 ans de joies et de peines

  16. Merci beaucoup de laisser s’exprimer des artistes … Il n’ y a pas qu’en Chine , oû la constitution se vrille , et la démocratie s’ éffrite … La liberté est elle une biche ou une panthère … ? Le carcan de l’obligation vaccinale de certains pays ne va t’ elle pas déclencher des émeutes pour la liberté … ? Ne peut t’on pas reparler de l’ Inquisition qui étend sa sombre main sur les peuples … ? Ex : New zeland ou l’ Autriche ? Serge , Montpellier , Occitanie , France , le 11 février 2022

  17. La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe. C’est en tout cas les mots qui me viennent à l’esprit lorsque je lis cette blogerie, qui s’inscrit parfaitement dans tous les médias qui affichent constamment la médiocrité de leur pensée binaire.
    Pour moi, Michael Esfeld est un homme lucide et intègre. Car il faut du courage pour oser critiquer le fanatisme religieux qui entoure la crise du Covid (qui est une crise bien plus profonde et systémique qu’on nous le présente habituellement).

    Pour ceux que ça intéresse, voici une interview récente de Michael Esfeld :
    https://www.limpertinentmedia.com/post/certains-scientifiques-sont-devenus-des-fanatiques-religieux

    1. Le blog défend la liberté de parole de Michael Esfeld bien que l’auteur ne soit pas d’accord avec lui. C’est le contraire d’une pensée binaire. C’est l’expression d’une pensée qui n’est pas la vôtre et dont vous ne supportez pas qu’elle s’exprime. Où est la pensée binaire?

  18. ” Tous les grands empires et civilisations se sont crus immortels , egyptien , romain , perse , ottoman , maya , azteque , inca … et tous ont disparus et ont été engloutis … Voilà ce qu’est l’Histoire : des émergences et des effondrements , des periodes calmes et des catacyismes , des bifurcations , des tourbillons d’emergences inattendues … Au sein des périodes noires , des graines d’espoir surgissent … Apprendre à penser cela , voilà l’esprit de la complexité … ” Edgar Morin ” Prenez parti pour les forces positives , les forces d’union , d’ association , d’amour , et luttez contre toutes les forces de destruction , de haine et de mépris …! … La lutte d’Eros et Thanatos … Edgar Morin ( 100 ans )

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