Subventionner les médias ?

 

Nous votons jusqu’au 13 février pour le soutien éventuel de la Confédération aux médias. Les sondages se présentent mal, la loi votée à une large majorité par les deux Chambres risque d’être désavouée par le peuple. L’argument essentiel des opposants est le danger de mise sous contrôle par l’Etat. Il semblerait à première vue que ce risque serait réel : qui paie n’est-il pas le maître !

Cette votation surgit parce que  la publicité, qui procurait une large part des ressources des médias, s’oriente de plus en plus vers les grandes plateformes internet internationales, les GAFA. En vingt ans la presse a été réduite au quart de son apport publicitaire et 70 titres suisses ont disparu à commencer par Le matin et l’Hebdo pour la Suisse romande. En clair, il y a perte de la souveraineté nationale dans le secteur de l’information parce que la publicité va tout naturellement là où elle rapporte le plus. Ou encore parce que les consommateurs d’information ne payaient pas leur média directement à son véritable coût, mais par leur achat de n’importe quoi d’autre. Insistons : le coût de la publicité n’est pas prélevé par les firmes sur leurs bénéfices, il est incorporé dans le prix du produit. Les consommateurs paient pour être manipulés.

Par ailleurs les vecteurs professionnels de l’information alimentés par des journalistes suisses sont de plus en plus concurrencés par des réseaux sociaux qui diffusent à longueur d’année les pires fakes news, c’est-à-dire de la désinformation pure et simple. L’expérience de ce blog démontre chaque semaine que la réalité sur certains sujets sensibles, comme la pandémie, est régulièrement mise en doute par des commentateurs sans doute de bonne foi, abusés par n’importe quel support : exemple récent le Covid, qui peut être guérie par l’artemisia. Ce qui est écrit sur internet devient plus crédible que ce qui est imprimé sur un journal papier suisse. On ne sait plus ce qui est vrai ou faux.

Il faut élargir le débat à l’ensemble de la formation et de l’information du grand public, les deux mécanismes étant étroitement liés : impossible d’informer un analphabète. L’Etat peut-il ou doit-il intervenir ? La réponse est donnée depuis longtemps. La formation mobilise une part importante du budget des pouvoirs publics. Cela n’a pas toujours été le cas. Avant le siècle des Lumières, la majorité de la population était illettrée et les meilleures écoles à la charge des Eglises visaient les classes favorisées. L’école primaire actuelle ne date en Suisse que du début du XIXe siècle . Elle était fréquentée par les enfants dès leur 6e ou 7e année pour une durée de quatre à six ans. Destinée à accueillir tous les élèves, elle était, aux termes de la constitution fédérale, obligatoire, gratuite, non-confessionnelle.

Gratuit mérite un commentaire : there is no such thing a s a free meal comme l’affirme un proverbe américain, il y a toujours quelqu’un qui paie. L’argent public est collecté par le fisc. Ce que les parents ne paient pas à l’école directement, ils le paient plus ou moins avec leurs impôts et leurs taxes. Mais ils paient tout de même.  Les plus fortunés paient davantage. Concrètement cela signifie que les parents n’ont guère d’influence sur le contenu de la formation laissée à l’arbitraire des cantons et du corps enseignant. C’est loin d’être optimal mais cela a le mérite d’exister. Impossible de faire fonctionner une économie développée si les travailleurs ne savent pas au minimum lire, écrire et calculer.

Ainsi en est-il de l’information. Elle fut indirectement subsidiée par les pouvoirs publics déjà en 1849. Elle l’est pour l’instant par le soutien financier à la distribution des journaux par la poste selon un tarif dégressif qui avantage les petits et moyens médias. Ce mécanisme ne peut en rien influencer le contenu éditorial. La crainte de voir la Confédération dicter celui-ci n’est donc qu’un épouvantail vainement agité par les opposants à la version projetée des lois par Berne.

A titre personnel l’auteur peut témoigner de la liberté existante dans un média important, la TSR. Pendant douze ans il fut conseiller scientifique de l’émission A bon entendeur. Celle-ci ne put manquer d’offenser des producteurs de bien de consommation dont les tares des produits furent dénoncées. Il y eut des débats homériques à l’antenne. Mais jamais ni la Confédération principale source du budget, ni la direction ne sont intervenus dans le processus de rédaction. Un média largement et directement subsidié par un pouvoir public a pu librement fonctionner et diffuser une information souvent dérangeante pour l’économie. Pourquoi ? La raison saute aux yeux, une émission d’information des consommateurs qui ne serait pas en prise sur la réalité du marché, qui serait complaisante à l’égard du commerce, qui diffuserait de la désinformation publicitaire n’attirerait aucune audience et finirait par disparaître.

Cet exemple est transposable dans les médias actuels. S’ils diffusaient une propagande étatique comme c’est le cas des dictatures, la population s’en détournerait. Pendant la seconde guerre mondiale, les médias de la zone occupée par l’armée allemande furent contrôlés par la censure nazie. Cette propagande n’eut pas l’effet souhaité et ne convainquit pas les populations de se ranger du côté de l’Allemagne. La variété des médias suisses, presse papier ou numérique, radios et télévisions garantit la stabilité du pays par la diffusion d’une information crédible parce que véridique. La Confédération a donc le droit et le devoir d’éviter sa disparition. Pour reprendre un argument des opposants, « une démocratie vivante a besoin d’une presse indépendante ». Il est donc contradictoire de s’opposer à sa survie. Il demeure une double question intrigante, sans réponse actuellement : qui sont ces opposants et d’où provient leur financement ? Quel est leur objectif en attaquant la démocratie tout en prétendant la défendre ?

 

 

 

 

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

89 réponses à “Subventionner les médias ?

  1. Les arguments de Madame Sommaruga sont convaincants, puisque la subvention est dans une loi qui ne concerne pas le contenu mais les infrastructures de la presse. M. Maurer voulait lui aussi, à sa manière, confirmer l’indépendance de la presse, en la rendant un peu responsable du climat anxiogène et d’influencer les dirigeants politiques!!! Si ce qui précède est vrai, j’aimerais savoir pourquoi aucun journal suisse n’a expliqué aux suisses qui voyagent en France (des centaines de trains par semaines de partout; Ge, Vd, ZH, Bales, etc.) que le pass vaccinal français, ne concerne pas les voyageurs au départ de la Suisse, car il s’agit de lignes internationales. Celui qui monte dans le TGV à Bour-en-Bresse vers Paris est soumis au pass vaccinal (mouvements interrégionaux) mais dans le même train rapide, celui qui part de Genève n’est pas soumis !!! La presse UNANIMENT épaule clairement l’Etat, qui veut promouvoir la vaccination en faisant croire aux suisses, en omettant de les informer, qu’ils doivent se vacciner pour voyager en France, pourquoi? Il y a un problème, je ne crois pas au hasard dans ce domaine, bien que le hasard est la règle de base qui gouverne à notre existence. Des deux choses l’une; soit les médias se réunissent derrières les rideaux tous les matins pour convenir sur quoi il faut mettre l’accent, et de quoi il ne faut pas parler, soit la Confédération, par ses multiples canaux politiques et relationnels, dictent gentiment certaines chose à la presse. A contrecœur je risque de voter contre les subventions, puisque j’ai récolté des signatures dans la rue pour cette cause avec les amis de la Constitution, mais je me donne encore une semaine ! La liberté d’A bon entendeur” est totale car l’émission ne traite pas de politique mais de la consommation !

    1. Ce qui fut frappant avec A bon entendeur fut la liberté par rapport à l’économie dont on agite souvent la puissance occulte et l’on ne se prive pas de suggérer que la politique est asservie à l’économie.

      1. C’est vrai ! A bon entendeur est un bonus au peuple, une vitrine, comme les jetons que les grands joueurs qui gagnent au casino donnent aux croupiers !

      2. La liberté aujourd’hui n’est plus un combat contre l’économie ou l’Etat, mais contre la bien pensance.

        Jamais ABE – et encore moins le téléjournal – ne pourra remettre en cause les dogmes de la bien pensance.

        1. la repentance;
        2. la culpabilité historique;
        3. la culture de l’excuse;
        4. les lois mémorielles;
        5. et l’anti-discrimination.

        Jamais ils ne filmeront les arrières salles d’un restaurant chinois (pour y chercher de la diversité); jamais ils ne soutiendront activement le “acheter local” (autrement que par des “initiatives locales”); jamais ils ne parleront de l’effet de l’immigration sur le salaire de nos enfants.

        Vous avez été choisi à ABE non pas pour votre indépendance d’esprit, mais parce que vous adhérez spontanément et sans réserve au culte de la bien pensance. Vous êtes un homme bien, qui se bat contre des réseaux d’influence dépassés. Vous êtes ABE, et vous auriez pu faire journaliste à la RTS.

        ABE par exemple a pour but de nous faire réagir comme consommateurs plutôt que comme citoyens. Cette émission nous dit de privilégier le prix à l’achat local; et dénonce les brebis noirs pour renforcer notre confiance dans le dogme de l’OMC: le prix plutôt que acheter à notre famille ou à nos amis.

        Si nous ne nous sentons pas représentés par les médias, ce n’est pas à cause de leur proximité avec l’économie ou l’Etat, mais parce qu’ils ne décrivent plus le réel.

        Faute de moyens? Ou par respect pour le culte de la bien-pensance ? L’issue du scrutin tient à cette réponse.

        Quand Marc Walder: ” incite les rédactions du groupe Ringier à soutenir les mesures gouvernementales dans le cadre de la pandémie.”

        https://www.letemps.ch/suisse/pointe-doigt-lediteur-ringier-assure-medias-doivent-critiquer-travail-gouvernement

        Il ne le fait pas par collusion à l’Etat, mais parce que la bien-pensance impose aujourd’hui d’être pro-vax et de fermer les yeux sur le réel.

        Ils nous disent acheter électrique, mais omettent de dire qu’il y a déjà aujourd’hui des pénuries d’électricité et que le renouvelable ne suffira pas. Ils ne le font pas par collusion, mais parce que la bien-pensance leur interdit de nous dire ouvertement – et même sous la forme d’un débat – que la Suisse a besoin de trois nouvelles centrales nucléaires pour 2025…

        Je suis prêt à payer ou laisser payer via l’Etat pour être informé sur le réel; sans compromission.

        A la place, nous avons des journalistes bien pensants qui nous disent comment penser, pourquoi avoir honte, et qui ne parlent plus du réel. Je ne veux pas des hommes ou des femmes bien pensant comme journalistes, mais des gens qui recherchent à décrire objectivement le réel, tout le réel, sans compromission. Nous sommes tous enclins à croire des fakenews, car il y a une dissonance entre ce que les médias relatent, et ce que nous vivons quotidiennement. Pour reprendre ABE, nous sentons tous qu’il n’est pas juste que les cantines des écoles s’approvisionnent au moins-coûtant, alors que l’exploitation paysanne pluricentenaire d’à côté disparaît après le suicide de son exploitant… Et ABE nous dit: il faut penser en consommateurs, afin de “mieux” consommer…

        Ouvrez n’importe quel journal: vous verrez dix stars lgbt+ américaines nous parler de leur vie, mais pas un reportage sur l’avancée des chars russes en Ukraine et en Biélorussie. On nous parlera des tests anals pour détecter le covid en Chine, mais pas un mot sur les Indiens qui tuent des soldats chinois à la frontière et renforcent leurs armée dans un délire nationalistes… Et je ne parle même pas des suicides de nos agriculteurs, ouvriers, policiers… qui eux sont au prise avec le réel et ne trouvent aucun secours.

        Les médias ne décrivent pas le réel. Pourquoi devrions-nous les soutenir?, alors qu’on ne les lit déjà plus pour ce motif…

        1. Il y a un réel de la pandémie et un imaginaire mais celui-ci se situe hors des médias dans les réseaux sociaux. Il va de soi que les médias sont orientés vers ce que leurs lecteurs attendent et qu’il appartient à leurs direction de diriger comme dans n’importe quelle entreprise. Ces nouvelles dont vous déplorez l’omission font l’objet de discussions internes : est-ce que cela intéresse la majorité de nos lecteurs ou non?

          1. La pandémie n’était qu’un exemple, franchement secondaire dans mon raisonnement.

            Je vous parle en revanche du réel.
            Etes-vous d’accord que ABE promeut le dogme du consommateur > du citoyen.

            L’émission vous dit d’acheter dans une grande surface le produit le moins cher, plutôt que le produit local légèrement plus cher (mais qui permet à vos voisins d’avoir un revenu).

            ABE est l’instrument d’une société de consommateurs, pas de citoyens.

            Les médias suisses sont l’instrument d’une société de la bien-pensance, pas du réel.

          2. Une émission pour les consommateurs prend leur point de vue et non celui du citoyen qui peut avoir des motivations supplémentaires.

          3. “Il va de soi que les médias sont orientés vers ce que leurs lecteurs attendent”

            Si c’était le cas, ils auraient encore des lecteurs.

            Prenez La Liberté, c’est le dernier journal romand à informer un minimum. Le Vaudois que je suis la lit. J’ai choisi de la soutenir, car ils ont fait le choix du réel.

            Prenez la Tribune/24heures, quel contenu ? Franchement, qui lit encore ce journal ? Et pour quoi ?

            Il faut soutenir l’ATS, mais pas les médias privés qui n’ont plus de lecteurs. L’OCDE nous demande de mettre en faillite les entreprises zombies; commençons par les journaux sans lecteurs.

          4. “Une émission pour les consommateurs prend leur point de vue et non celui du citoyen qui peut avoir des motivations supplémentaires.”

            Sauf que l’OMC, l’UE et la Suisse défendent le dogme de la consommation, et que ABE est au service de ce dogme au détriment des citoyens-consommateurs. Et vous prenez en exemple cette émission pro pouvoir pour nous inciter à financer les médias privés…

            Le citoyen suisse n’a rien à gagner dans le dogme de la consommation, car la préservation de sa qualité de vie, de son vivre-ensemble, de son salaire… est à l’opposé de ce dogme mondialiste.

            Des émissions comme ABE nous conduisent droit dans le mur, avec la disparition des petits commerces, des chaînes d’approvisionnement local… et de notre vivre-ensemble.

            ABE = l’ASLOCA qui défend la gérence contre ce locataire qui se plaint de ne pas avoir d’eau chaude. C’est défendre un dogme contre le réel…

            Je vous invite à lire “l’avis de l’ASLOCA”, c’est typiquement ce que l’on ressent à la fin d’ABE…à moins d’être du bon côté de la mondialisation…

            https://www.blick.ch/fr/news/suisse/ca-pourrait-vous-arriver-il-passe-plusieurs-semaines-en-hiver-sans-eau-chaude-sa-gerance-tarde-a-reagir-id17161080.html

            Pourtant, présenter le réel de manière objective est possible. Il aura d’ailleurs suffi un simple appel tél du journaliste pour que la gérance cède un mois de loyer… comme quoi, le réel existe. 🤫

          5. La consommation est le point de vue pragmatique de celui qui n’a pas des moyens infinis et réussit tout juste à assurer ses besoins essentiels. Une information objective lui permet de tirer au mieux son épingle du jeu. Ce n’est pas un dogme mais une réalité vécue par la classe moyenne.

          6. “Ce n’est pas un dogme mais une réalité vécue par la classe moyenne.”

            C’est un dogme.

            La réalité est d’expliquer à la classe moyenne que son salaire, son confort et sa vie ne peut pas reposer sur le dogme du moins coûtant. C’est un dogme de l’encourager à utiliser son seul pouvoir (son maigre salaire) contre ses intérêts !

            Cela peut certes nous épargner des émeutes en leur permettant de boucler leur fin de mois; mais nos salaires, notre confort et notre vie ne peuvent pas reposer sur les délocalisations, la libre-concurrence et une société de consommateurs.

            Je compte mes centimes, certes; pourtant j’achète mes courses dans l’épicerie d’à côté, qui survit péniblement, j’achète mon lait chez un agriculteur que je connais, je fais mes paiements à la Poste avec des billets de banque que j’ai été retirer au guichet physique d’une banque et j’habite dans un immeuble qui a une concierge.

            Je vis, entouré de gens; je consomme mais je ne suis pas en faveur d’une société de la consommation et du moins coûtant. Je suis donc de droite, pas un libéral et encore moins un mondialiste.

        2. Il ne faut pas demander la lune à ABE non plus ! Le Conseil fédéral entreprend sans relâche depuis 1992 (vote non-EEE) à faire fondre la Suisse dans l’UE, et toute sa politique découle de cette vision de capitulation. La libéralisation sauvage et aveugle est la seule règle à suivre!

        3. Bravo je souscris à vos propos car ai constaté bien trop souvent que le temps n’informais pas sur ce qui se passe au réel.

        4. Je partage tout à fait ce point de vue. J’en ai assez de lire des articles « téléphonés » où la bien-pensance sert de fonds de commerce.

    2. M. Neirynck ne mentionne pas la disparition du journal « La Suisse » , il y a moins de 30 ans , preuve que sa disparition n’a pas vraiment nui à la diversité de la presse, puisque tout le monde l’a oublié et il n’avait pas non plus subi la concurrence d’internet encore balbutiant à cette époque !
      Il a aussi une vision manichéenne où les journaux traditionnels ne fournissent que des informations objectives et les réseaux sociaux que des fake News !
      Subventionner l’impression et le transport de tonnes de papier ne représente plus une bonne action et ne sert pas le journalisme de qualité, la diffusion par internet offre bien plus d’avantages et est plus flexible , les journaux peuvent partager l’infrastructure et réduire leurs frais …
      Il serait bien plus pratique d’imprimer une version ‘pdf’ localement pour les nostalgiques du papier …
      Les Suisses , comme les Européens, ont raté le virage numérique, bien que le web ait été inventé au CERN et depuis 30 ans , ils n’ont pas rattrapé ce retard , ces subventions ne permettront pas de le combler , il faut changer de paradigme complètement…et comprendre le journalisme du futur , pas rester figé à celui du XIX ème siècle !!!

      1. Le blog n’entre pas dans le débat entre papier et numérique. Personne ne sait du reste ce que le futur réserve. C’est une tension analogue à celle qui a existé entre théâtre, cinéma, télévision et streaming. Différents supports peuvent coexister en s’influençant mutuellement. Car tout le monde n’a pas accès à Internet et tout le monde doit jouir d’un accès à l’information. Certains peuvent apprécier de lire dans un fauteuil. Certains journaux comme Le Monde sont beaucoup trop copieux pour être lus à l’écran.
        Les médias peuvent à l’occasion diffuser une information incertaine mais celle-ci est corrigée le plus sousvent parce que lecteurs réagissent, parce que les journalistes coopèrent. Les réseaux sociaux n’ont pas cette garantie et charrient de tout, y compris de nouvelles authentiques. Le blog ne le nie pas.

        1. Il faut introduire une taxe CO2 mondial sur les échanges dématérialisés.

          Les serveurs de google polluent autant qu’un Etat moyen !

          Les serveurs de Netflix autant qu’un Etat moyen pollueur !

          Et il faut faire payer à leur juste prix les colis provenant des Etats en transition; à commencer par l’Asie.

          https://julienfontaine.com/2019/12/05/colis-chinois-tarifs-pascher-upu-trump-fret-poste/

          Mettons un terme au dogme du consommateur; et agissons en citoyens responsables. Acceptons qu’il existe un juste prix, à commencer par un juste salaire.

          1. Cher Grégoire, j’ai trouvé votre plaidoirie brillante, mais peut-être pas assez en prise sur le réel, si j’ose vous retourner cet argument. Car il est question du financement des journaux. La Liberté en profiterait, non ?

    3. Pourquoi un journal suisse devrait expliquer les modalités particulières de votre voyage ? Vous avez des attentes bien personnelles de l’information…

      C’est du “moi, moi, moi… et moi” ? Je comprends mieux pourquoi vous êtes un antivax…

      Et tous les journaux vous ont dit de consulter les sites d’informations du dfae, de l’Ambassade, etc…

  2. Merci pour votre analyse, comme souvent très pertinente. Et votre question finale mériterait une bonne enquête journalistique.

  3. L’objectivité absolue est un leurre ! Un rédacteur présentera forcément les choses en fonction de ses convictions profondes. La génération actuelle des journalistes n’est pas fondamentalement orientée à droite… A chacun donc de se faire son opinion en puisant à diverses sources pour en faire une synthèse. Encore faut-il que des organes de presse survivent. C’est pour cette raison que je voterai résolument OUI à cette loi

    1. Non, non, attendez un peu SVP ! Il y a INFORMATION et il y a ANALYSE qui peut contenir un avis personnel du rédacteur, dans la presse. L’information ne doit pas être biaisé pour la faire correspondre à un point de vue ou à une position prédéfinie, pas d’accord avec vous sur ce point, bien qu’habituellement je trouve vos positions en adéquation avec les miennes! Votez oui n’est pas faux, je risque de vous imiter!

  4. Bonsoir,
    A votre dernière question ma réponse:
    Je ne peux parler qu’à tritre individuel,pas de financement,par contre un avide lecteur des medias (en ligne) en Suisse et en France et pour situer ma “pensée” politique,plutôt à gauche des jeunes vert et tout proche d’Extinction Revelion.ET LE MOTIV DE MON NON! à cette loi:
    C’est tout à fait decouragant de lire tous les jours des medias Suisse qui ne font que relayer la version institutionelle,d’être “collegialles”,ou asservies aux lobbys de la pharma,la banque,les matièsres premières,l¡horlogerie,etc,etc
    J’encourage à vos lecteurs si nombreux de regarder n’importe quel jour le TJ de France 2 et le 19,30 de la RTS pour se rendre compte à quel point on cache toute opinion disidente ai pouvoir institutionel en Suisse

    1. Et moi, j’ai le sentiment que l’influence nuisible d’extinction rebellion est partout dans les médias suisses, et ses mensonges jamais dénoncés.

      🤷‍♂️

      Cela ne fait pour autant pas un équilibre, simplement une télévision de centre gauche, quand je l’aimerais qu’elle soit de centre droite, et vous d’extrême gauche… et pareil pour le CF, malgré les cris de M. Neirynck, Mme Amherd l’a fait pencher à gauche, d’autant plus depuis la sénélité de l’UDC alémanique…

      Je rêve d’une Suisse dirigée par 7 KKS 😍

  5. Monsieur Neirynck,
    Vous dites «Cet exemple est transposable dans les médias actuels. S’ils diffusaient une propagande étatique comme c’est le cas des dictatures, la population s’en détournerait.» N’est-ce pas un fait ? Votre contradicteur Grégoire a parfaitement raison, malheureusement vous soutenez la bien-pensance !

  6. L’émission ABE est un très mauvais exemple.
    Pour la simple et bonne raison que c’est une émission de défense des consommateurs.
    Pourquoi l’Etat interviendrait-il pour critiquer des producteurs indépendants – aucunement liés à l’Etat?
    L’Etat a intérêt à contrôler les producteurs / entreprises indépendantes et donc, toute critique est positive et participe à la régulation.
    En revanche, lorsque l’Etat paie, il est clair qu’il n’y aura pas de critique directe de l’Etat.
    C’est cela qui est visible en ce moment. Aucun médias ne critique directement la politique étatique.
    Il est clair que la Suisse n’est pas une dictature, pourtant la presse n’a jamais été aussi molle dans la critique de l’Etat. Car il y a longtemps que la presse n’a reçu autant d’argent de l’Etat.
    Ce qui n’est pas sain à long terme.

    1. Ce n’est pas l’objet de mon témoignage, à savoir que je n’ai jamais été témoin d’une influence quelconque sur le contenu éditorial.

      1. Parce que vous étiez 100% d’accord avec le contenu éditorial. Vous adhériez à l’autocensure; pourquoi intervenir quand il suffit de placer des gens qui sont 100% d’accord sur tout ?

        Lisez les “analyses”du Conseil du public.

        https://rtsr.ch/conseil-du-public/analyse-des-emissions/

        – Il faut donner une place plus importante à l’information positive, notamment en lien avec la proximité romande;

        – il faut virer la frc du plateau (qui est un lobby politique, avec une CN Verte),

        – rendre plus transparent le choix des intervenants;

        – se montrer critique face aux labels

        1. Ces analyses sont dans une large mesure positives. Il est remarquable qu’existe un Conseil du public dont les remarques sont publiées. La TSR fait preuve d’une grande attention à ses spectateurs.

      2. L’influence se fait dans le choix des programmes et employés.
        Un programme comme ABE n’a aucune raison d’être censurée en aucune manière par l’Etat.
        Mais dès que l’on touche à la politique, à la religion, aux débats de sociétés, à l’économie, on voit que les critères d’acceptations sont bien en place.
        La RTS répète les idées à la mode et censure les idées qui vont dans une autre direction – simplement en ne les reprenant pas, en ne publiant pas, et ne choisissant pas des personnes susceptibles de les porter dans ses rédactions.

        1. Dans ma description d’ABE, j’ai mentionné que non seulement les pouvoirs publics, mais que la direction de la TSR n’ont à mon expérience jamais interféré avec la liberté de la rédaction. Celle-ci devait établir des faits, en tirer des conclusions et être prête à défendre celles-ci en justice si nécessaire ce qui est arrivé plusieurs fois.
          La RTS en tant qu’entreprise n’a pas d’autre critère que la qualité du travail d’investigation et de présentation. Si vous estimez qu’il y a censure, il faudrait encore en fournir la preuve.

          1. Nier qu’il y ait des choix rédactionnels est ridicule.
            C’est à vous de prouver qu’il n’y en ait pas.
            Le choix est clair à mes yeux :
            – divertissements (sport/séries/jeux/musique, cuisine, etc.) – toujours plus.
            – information générale rapide (moins d’analyse)
            – consommation
            – nouvelle religion verte et discussions interminables sur les orientations sexuelles
            Où sont les émissions critiques sur le fond (politique/économique/conflits d’intérêt)?
            Où sont les débats politiques? (toujours moins)
            Où sont les émissions sur des modes de pensée alternatifs? (philosophique/religieux)
            Il n’y a presque plus rien.
            Bref, la RTS est devenu un média de divertissement, avec toujours moins d’information critique, ou très superficielle.
            C’est le résultats de politiques rédactionnelles successives. Or tout en haut, c’est l’Etat qui supervise.
            Irez-vous jusqu’à nier que Berlusconi ait transformé la TV italienne?
            En Suisse, c’est moins caricatural, mais il y a aussi une tendance vers moins de contenus critiques / d’analyse.
            Ce sont des choix humains et politiques. Pas le fruit du hasard.

          2. Ce sont aussi des choix financier. La SSR n’a pas cessé de voir la subvention fédérale diminuer ainsi que la publicité. Pour cette dernière il faut attirer de l’audience du genre influençable. Donc on est contraint de fabriquer une télévision qui l’attire. L plupart des diffuseurs de télévision sont contraints à la médiocrité pour obtenir la manne publicitaire. C’est une des thèses du blog. La publicité est dangereuse parce qu’elle finance toutes sortes de choses par un biais détourné.

          3. La RTS n’est pas pauvre. Elle dépense énormément pour le divertissement.
            La volonté de courir après la publicité pour garder ou gagner des parts de marché, ce sont des choix rédactionnels, qui sont validés par la direction.
            Cela correspond à la politique suisse actuelle – moins de contenu, plus de buzz, moins de réflexions de fond.
            Et surtout, ce n’est pas en rajoutant de l’argent que la RTS changera de politique.
            Comme tout bonne courtisane, la RTS changera, quand la politique suisse se réorientera.

          4. On ne peut rendre un média responsable de l’atonie de la politique suisse. Un journaliste doit rendre compte de ce qui se passe et non prescrire qce qui devrait être.

          5. “Un journaliste doit rendre compte de ce qui se passe”
            Il doit aussi interroger ce qui se passe, mettre en lumière les contradictions, investiguer, etc.
            C’est son métier, et c’est un métier difficile.
            J’écoute tous les matins la 1e et je suis frappé par le manque de courage des journalistes à l’antenne pour poser des questions dérangeantes faces aux intervenants puissants.
            Il n’y a que des questions consensuelles.
            C’est un manque de courage, lié à la peur de déplaire à l’autorité de tutelle.

          6. Si tel est le cas, ce n’est pas la faute des journalistes ou de la direction des médias mais de l’attente du public. La Suisse est bâtie sur le consensus. C’est son secret le mieux caché et le plus vital.

          7. L’attente du public?
            Le public n’a rien à dire dans le choix des journalistes. Je ne connais aucun journaliste qui ait été engagé par le public…
            C’est du domaine de la politique de l’entreprise.

          8. L’attente du public désigne ce qu’il a envie de lire. Un média engage des journalistes aptes à satisfaire cette envie, informés de l’opinion publique, capables de suivre la ligne du média plutôt que leurs convictions personnelles.

        2. C’est votre conviction, et je n’y crois pas du tout. La société ne marche pas ainsi.
          La TV choisit ses programmes – selon ses intérêts (décideurs, publicité, mode, réputation).
          Le public n’est que le consommateur de ces produits, comme le fumeur est consommateur de sa cigarette.
          La politique éditoriale n’est pas faite par le public.
          Quand le public demande de ne pas supprimer telle ou telle émission, on voit bien que la direction n’en tient pas compte.
          Il y a bcp de filtres entre le public et la direction. L’audimat n’est d’ailleurs pas le seul critère.

  7. À l’instar de la Ligue vaudoise et de son bimensuel “La Nation”, qui pourtant pourrait aussi bénéficier de cette aide aux médias, je voterai également NON aux médias subventionnés.
    Ce soutien fédéral profiterait surtout à la bien-pensance, mondialiste et dominante.

    1. Faux. Les médias sont subventionnés en fonction de leur lectorat sans aucun biais idéologique.

      1. Ben voyons…

        https://www.fedlex.admin.ch/eli/fga/2021/1495/fr

        L’art. 5 al. 5 dit pourtant que le CF peut fixer des critères pour l’octroi des rabais, puis donne une liste seulement exemplative de critère…

        Et l’al. 6 dit que les rabais sont soumis à l’approbation du CF.

        Faut pas les déranger, si on veut le rabais 😇😉

  8. Les journaux suisses pourraient prendre exemple sur l’hebdomadaire français “Le Canard Enchaîné”: pas de pub et pas de subvention !
    Le rédactionnel penche un peu à gauche, mais ses journalistes ne se gênent pas de critiquer des personnalités politiques de tous horizons.

    1. Pas de subvention, mais la même aide que celle discutée ici…

      https://www.franceinter.fr/emissions/le-vrai-faux-de-la-campagne/le-vrai-faux-de-la-campagne-18-fevrier-2017

      (2017) le Canard Enchaîné a bénéficié d’aides indirectes pour le portage : en clair chaque année, l’État subventionne La Poste pour l’aider à acheminer les journaux dans les kiosques, les marchands de journaux ou chez les abonné-es. Dans ces subventions d’État à la Poste, le Canard représente 413 922 euros par an.

      1. Vous avez raison, mais contrairement aux autres médias ses seuls recettes proviennent de ses lecteurs, et pas de la publicité. Donc c’est possible !

  9. J’ai écouté le Z.

    Je serais d’accord pour un gouvernement avec 6 KKS🥰, et un Z à la justice et police 🤤

    🤭

  10. Pouvez-nous nous expliquer pourquoi un vice-amiral démissionne de l’armée après des propos irréfléchis

    https://www.tdg.ch/demission-du-chef-de-la-marine-apres-ses-propos-sur-lukraine-226945122838

    … alors que les rédacteurs en chef font la course au buzz, colportent des fakenews, désinforment par omission, perdent leurs lecteurs, puis – au lieu de démissionner – demandent… de l’argent à l’Etat ???

    Vous vous étonnez que les peuples européens, qu’importe leurs couleurs politiques, plébiscitent la dignité des militaires?, et exècrent les rédacteurs en chef ?

    Avant de solliciter de l’argent public, la presse doit faire son auto-critique, s’imposer le respect de ses normes déontologiques et répondre aux attentes de leurs lecteurs ! Nous ne nous abonnons pas à des journaux qui nous mentent, méprisent notre mode de vie et nous détestent.

    Pour moi, c’est non le 13 février.
    Qu’ils nous respectent, qu’ils se respectent puis nous les respecterons dans les urnes. Ceux qui ont échoué doivent partir, pas augmenter leur salaire grâce aux subventions de l’Etat !

    1. La subvention à la distribution de la presse écrite n’a aucune influence sur salaire des rédacteurs en chef.

      1. Mais bien sûr.

        Il ne viendrait jamais à l’idée de personne d’augmenter son salaire si les charges baissent grâce à des subventions… jamais ! 😴

        Gameblog est en liquidation.
        Pourquoi les journaux de votre jeunesse devraient survivre aux journaux de mon enfance ? Votre nostalgie est plus importante que la mienne ?

  11. Après mûre réflexion Je vais voter OUI aux subventions, car si la loi d’aide ne passe cette fois pas, la presse va continuer à amadouer les politiques pour obtenir un nouveau paquet dans quelques temps. Or, si l’âne mange la carotte, son maître ne pourra plus l’agiter ! c’est mon choix du moindre mal.

  12. C’est un thème où partisans et opposants ne parlent pas du même sujet. Les premiers parlent de la diversité de la presse, en mettant en avant la presse régionale et la disparition de l’Hebdo, les seconds parlent de la diversité d’opinion, qui ne va pas bien en Suisse.
    La France peut compter sur une variété (Figaro, le Monde, … ), mais en Suisse, les journaux à part quelques exceptions, sont des diffuseurs des agences de presses qui eux vont toujours dans le sens du vent. Les journaux suisses ne sont guère dans la critique de ces articles prémâchés. Résultat, on a inventer cette notion de mainstream, parce que la critique a disparu.
    Exemple. l’ONU dit que la crise de Madagascar est dû au réchauffement, démenti par les experts qui verront leurs avis afficher dans les journaux, seulement 6 mois après. Je crois que le Figaro avait très tôt corriger le mensonge de l’ONU.

    Les journaux suisse romands n’ont plus assez de journalistes pour faire un bon travail, ce qui fait déserter des lecteurs ce qui entraînent une diminution des journaliste. C’est un cercle infernal.

    Les subvention telles proposées n’y changeront rien. Il faut soutenir le journalisme pas les journaux. Plus y’a de “vrai” journalistes, plus il devrait avoir un soutien financier. J’ajoute l’importance d’une presse régionale pour “connecter” les gens entre eux.
    Diffuser les articles d’agences de presse ou d’ONG qui veut se faire de la pub, ne mérite pas de soutiens.

    La loi proposée mérite d’être réécrite pour réellement soutenir la diversité des journaux et l’écriture journalistique de critique.

    1. Ce qui serait souhaitable pour les journaux, c’est une différence de couleur entre leurs articles propres et les autres (agence de presse,…). Cela fait partie de l’honnêteté. La mention en petit est insuffisante.

      Les couleurs donneraient une idée du journal, parce que outre les afp ou ats, des articles sont produit par l’IA.
      Subventionner en fonction d’articles fait maison, ce serait un bon début, mieux que l’arrosage. A quel niveau? Ce serait à discuter, basé sur ce qui est fait actuellement pour les journaux de références.

      1. Si la Confédération soutenait un journal en fonction de son apport original, ce serait alors pour la première fois une véritable interférence avec le contenu rédactionnel, ce que les opposants feignent de craindre.

  13. Votre argumentation, Monsieur Neirynck, me semble tout à fait pertinente. J’aimerais donner un exemple de sa justesse qui va nous faire remonter aux années 60-70. Notre famille était abonnée à la “Feuille d’Avis de Vevey”. Dans ce petit journal local, ma mère lisait avec enthousiasme les articles de A.-Louis Burkhalter, alias Romain Goldron, et je les avais lus avec le même intérêt. Lorsqu’il s’était agi de me trouver un professeur de piano, nous avions appris que cet homme remarquable l’était justement et j’avais pu quitter le professeur mal dégrossi qui me faisait souffrir ! Avec le temps M. Burkhalter devint un collègue et un ami à qui je dois tout. Or, la Feuille d’Avis de Vevey a disparu pour des raisons d’ordre financier, et a été remplacé par “Journal Riviera Chablais”, dont la ligne éditoriale n’était pas du même niveau. Si le soutien dont il est ici question avait été accordé au journal veveysan, il existerait encore… CQFD !

  14. La recherche, la culture, le sport et le spectacle bénéficient de subventions. Pourquoi pas la presse? Pour une raison simple, me dira-t-on: parce que la presse est une activité commerciale, ce que les autres ne sont pas. Un journal est une entreprise. Il est donc condamné à la rentabilité et soumis aux mêmes lois du marché que toute activité à but lucratif.

    Oui, mais sa mission d’informer, qu’en faites-vous?, m’objectera-t-on. Sa mission, qui la lui a attribuée? Il s’est auto-proclamé formateur de l’opinion publique. Et le quatrième pouvoir? Un journaliste n’a aucun pouvoir, autre que celui qu’on veut bien lui donner. Il dispose d’un accès facilité à l’information, par les agences de presse et les laisser-passer et autres invitations que les organisateurs de manifestations publiques veulent bien lui accorder. Sauf à être lui-même un élu, il ne prend part à aucune décision des autorités. Le quatrième pouvoir est un mythe.

    Aux Etats-Unis, eldorado de la presse de masse, on ne parle d’ailleurs pas de quatrième pouvoir mais de Quart Etat (“Fourth Estate”). Or, le quart-état, en écho au tiers-état de la révolution française, est le prolétariat, le parti des sans-grade, exclu des prises de décisions d’un gouvernement ou d’un état-major d’entreprise.

    Voilà pour le fameux quatrième pouvoir.

    Alors pourquoi subventionner la presse? Parce que les politiciens, les gens au pouvoir et les décideurs ont besoin des journalistes pour maintenir le lien avec leur électorat et leur public et les journalistes ont besoin des politiciens et des décideurs pour obtenir leurs informations. Sans cette alliance contre nature vous et moi serions bons pour nous contenter de nous informer sur les dernières décisions prises par les autorités en consultant la “Feuille des Avis Officiels” (FAO) au bistro – établissement d’ailleurs tenu par la loi de mettre à disposition de tous la dite FAO sans obligation de consommer.

    Autre problème: aucune formation n’est requise pour prétendre au titre de journaliste, comme le rappelle d’ailleurs le Centre romand de Formation au Journalisme et aux Media (CFJM) sur son site: “…aucune formation n’est formellement requise pour prétendre à un poste de journaliste. […] Pour qui veut suivre la formation du CFJM, la première étape vers le métier de journaliste consiste en principe à trouver une place de stage dans une rédaction. La formule du stage “libre”, est également possible sous certaines conditions.” (CFJM – https://www.cfjm.ch/formation-initiale/).

    Depuis toujours, ce métier s’apprend sur le tas. Raison sans doute pour laquelle il n’est pas reconnu au même titre officiel que la profession d’ingénieur, de médecin, d’enseignant ou d’avocat, par exemple. Plutôt que de financer le transport des éditons papier – alors que l’ordinateur rend l’imprimerie inutile – et de coûteux équipements audio-visuels à notre époque où le moindre quidam muni d’un smartphone dispose dans sa poche de l’écrit, du son et de la video, tout en un, et peut se dire “journaliste-citoyen” à la première occasion, ne serait-il pas préférable d’investir l’argent du contribuable dans la formation?

  15. Dans mes jeunes années, la presse servait encore à bien d’autres choses qu’à informer: par exemple comme papier de toilette, à fourrer les chaussures pour les protéger contre l’humidité en hiver ou encore à emballer les salades. Se torcher avec un fichier PDF ne va en revanche pas de soi. Question de “feeling”, entre autres.

    Non, la presse ne sert vraiment plus à rien. Et comme seul l’inutile paie, à quoi bon les subventions?

  16. Monsieur Neirynck, je relis votre phrase :

    “Ce qui est écrit sur internet devient plus crédible que ce qui est imprimé sur un journal papier suisse. On ne sait plus ce qui est vrai ou faux.”

    Je me permets de la paraphraser sous une autre forme :

    “Ce qui est écrit sur un journal scientifique (le BMJ, le NEJM, pour ne citer que ceux-ci) est clairement plus crédible que ce qui est imprimé sur un journal papier suisse. On sait bien mieux ce qui est vrai ou faux.”

    À bon entendeur, salut.

    PS : encore faut-il comprendre ce que le mot “salut” veut dire dans cette locution …

  17. Il faut arrêter avec cette légende de la pluralité des informations qu’il faudrait préserver à coups de millions!!!
    Les journaux suisses et romands, dans leur écrasante majorité, tiennent ou ont tenu EXACTEMENT le même discours sur des sujets aussi divers que:
    La guerre en Syrie, Trump, Poutine, Bolsonaro, la Russie, l’Ukraine, les GAFAM, la crise du covid, la transition numérique, Black Lives Matter, tous les sujets sociétaux (LGBTQ, écriture inclusive, identités de genre, PMA, GPA, mariage pour tous, etc.), le transhumanisme, les robots, les smarts cities, l’IA, les réfugiés, ……je continue?
    Si les journaux ne se vendent plus (et sont donc lâchés par la publicité), c’est parce que les lecteurs s’en vont. Et ils s’en vont sur les médias indépendants sur internet qui font un meilleur boulot et pour moins cher!
    Le projet du Conseil fédéral consiste à payer avec nos sous des journaux que bientôt plus personne n’achète…et pour de bonnes raisons!
    Faut-il rappeler que les médias sont des entreprises privées dont le but et de générer du profit? Pourquoi, tant qu’on y est, ne pas aussi verser des subsides (avec de l’argent public) aux restaurateurs pour favoriser la variété des cuisines ou aux coiffeurs pour garantir la pluralité des coupes de cheveux?
    Les journaux doivent être payés par leur lectorat et n’ont qu’à adapter leur train de vie en fonction de leurs rentrées financières. Point barre. Un petit coup de pouce de la part de la Poste pour baisser le coût de la distribution et basta!

    1. “Les journaux suisses et romands, dans leur écrasante majorité, tiennent ou ont tenu EXACTEMENT le même discours…”, je suis assez d’accord avec ce que vous dites dans votre commentaire un peu plus dans cette colonne. On pourrait en dire autant de la radio ou de la télévision, surtout ces deux dernières années.
      Exemples d’autres discours, d’autres pistes pour les curieux ?
      Peut-être par là :
      https://www.swisstransfer.com/d/a978028f-244d-4b13-9502-269836e9c943
      Fact checkers novices ou aguerri·e·s, offrez-vous trois ou quatre minutes de plaisir en suivant le lien ci-dessus.

      1. Si tous les médias apportent la même information sur le même sujet, cela ne veut pas dire qu’ils suivent une consigne de dissimuler la vérité, mais qu’ils ont fait correctement leur métier en découvrant tous la même réalité. Libre à vous de chercher d’autres sources de désinformation qui répandent des fantasmes. Il y aura toujours des rebelles prêt à entreprendre le procès des autorités politiques ou scientifiques. Cela ne veut pas dire qu’ils aient raison.

        1. M. Neirynck,
          Je ne parle pas d’informations factuelles “objectives”, je parle du point de vue, de la prise de position. Les médias ne donnent quasiment jamais la parole à toute personne qui sort du discours majoritaire, politiquement correct. On ne se donne même plus la peine, ne serait-ce de citer un avis opposé ou un avis nuancé, équilibré. Une seule doxa je vous dis: Trump est méchant, Poutine est un dictateur, Bachar tue son peuple, les migrants sont tous des réfugiés qui fuient la guerre, Bill Gates est un philanthrope, la corruption de la médecine est marginale, la task force suisse n’a pas de conflits d’intérêt…..je continue?

          1. La réalité est telle : Trump a été un président incompétent et dangereux, Poutine ne veut pas de la démocratie, Bachar est un criminel de guerre, les réfugiés fuient la guerre ou la misère etc
            Si Vous croyez le contraire vous vivez en dehors de la réalité.

          2. M. Neirynck, vous venez de faire la démonstration magistrale de ce qu’est le politiquement correct.
            Vos affirmations “La réalité est telle” et “si Vous croyez le contraire vous vivez en dehors de la réalité.” sont grotesques de suffisance.
            Une pensée unique, une vision unilatérale érigée en vérité absolue, sur un ton de donneur de leçons.
            Aucune nuance, aucun recul. Une synthèse. Bravo.

          3. Voici ce que j’ai écrit : “La réalité est telle : Trump a été un président incompétent et dangereux, Poutine ne veut pas de la démocratie, Bachar est un criminel de guerre, les réfugiés fuient la guerre ou la misère etc. Si Vous croyez le contraire vous vivez en dehors de la réalité.”
            Grâce à vous j’apprends que : Trump n’a pas lancé ses troupes à l’assaut du Capitole, Poutine n’a pas fait emprisonner son principal opposant, Bachar n’a jamais projeté de gaz asphyxiant sur sa population, l’Afrique vit dans une grande paix et une prospérité parfaite tout comme l’Afghanistan. Merci de m’avoir ainsi ouvert les yeux.

          4. M. Neirynck, je vous considère comme une personne intelligente, mais là je trouve votre réponse puérile et digne d’une cour de récréation.
            Je vous parle de nuance, d’équilibre, de recul, de pondération (justement ce qui manque cruellement aux médias actuellement) et vous me répondez: si c’est pas blanc, c’est que c’est noir!

          5. Il y a dans la réalité du noir, du blanc et du gris. Je ne suis pas d’avis de feindre que le noir soit gris. On ne peut pas répandre sur toutes choses un voile d’incertitude. Puisque vous avez choisi ces exemples, Trump est vraiment méchant, Poutine vraiment dictateur, Bachar vraiment criminel. Ils ne le sont pas un petit peu. Ils ne donnent pas dans le nuance eux.

          6. Trump a fait baisser le chômage de manière spectaculaire, notamment en rapatriant une partie de l’ industrie automobile pour le plus grand bien de l’économie américaine. Il a permis une hausse généralisée des petits salaires (notamment des noirs américains). Malgré des campagnes diffamatoires et une diabolisation systématique il a été le président le plus aimé de ces 40 dernières années par une majorité d’Américains. Il n’a déclenché aucune guerre (alors que le prix Nobel “pacifique” Obama a plus de sang sur les mains que Georges W. Bush, c’est dire!). Il a permis une détente historique entre les deux Corées.
            Trump n’est ni gentil, ni méchant. Il a fait des choses que certaines personnes apprécient et que d’autres n’apprécient pas. Que n’appréciez-vous pas concernant les faits ci-dessus?

          7. J’apprécie les faits mentionnés, j’abomine l’émeute du Capizole qui suffit à déconsidérer celui qui l’a lencé dans l’espoir de demeurer président malgré son échec.

          8. L’émeute du Capitole a été un coup monté par ses adversaires pour le discréditer et l’empêcher de se représenter dans 4 ans. Tout est en train de sortir au grand jour aux USA, ça devrait bientôt sortir ici aussi……et même nos médias “politiquement corrects” devront en parler. Quoique, combien de personnes savent ici que le scandale du Russiagate (la soi-disant collusion de Trump avec Poutine) s’est avéré, là-aussi, une “fake news”? La justice s’est mis en route et les grands médias américains, qui avaient marché à fond dans l’histoire, sont obligés de le reconnaître.

          9. Comment le parti démocrate aurait-il pu organiser une émeute dont les participants sont des partisans de Trump? Qui a tenu un discours propulsant l’émeute vers le Capitole sinon Trump. Qui a laissé l’émeute se développer pendant trois heures sans chercher à calmer ses partisans sinon Trump. Qui prétend que l’élection est frauduleuse sinon Trump.
            Il faut un énorme parti pris pour se persuader du contraire. Il faut nier la réalité.

          10. “Comment le parti démocrate aurait-il pu organiser une émeute dont les participants sont des partisans de Trump?”
            En infiltrant le mouvement avec des dizaines d’agitateurs “déguisés” en manifestants pro Trump. Technique vieille comme le monde et utilisée systématiquement pour discréditer le camp adverse. Vous êtes la preuve que ça marche.
            “Qui a tenu un discours propulsant l’émeute vers le Capitole sinon Trump.”
            Voici une transcription d’un extrait de son discours:
            “Nous demandons que le Congrès fasse ce qui est juste et ne compte que les électeurs qui ont été légalement prévus. Je sais que vous tous ici allez bientôt marcher vers le bâtiment du Capitole pour, pacifiquement et patriotiquement, faire entendre vos voix.”
            Où voyez-vous la propulsion de l’émeute?
            “Qui a laissé l’émeute se développer pendant trois heures sans chercher à calmer ses partisans sinon Trump.”
            En intervenant de la sorte, il cautionnait le piège, laissant croire que c’était bien ses partisans qui étaient violents.
            “Qui prétend que l’élection est frauduleuse sinon Trump.”
            La fraude de l’élection est validée, encore aujourd’hui, par des milliers de politiques, avocats, journalistes, militaires, sans parler d’une majorité d’Américains, y compris une grande proportion de Démocrates. La justice prend son temps, mais la vérité sortira un jour ou l’autre.
            Un peu, mais c’est un autre sujet, comme le fait que le virus du Covid a bien été créé en laboratoire et que la soupe de chauve-souris sauce Pangolin n’était qu’une fake news à laquelle vous avez adhéré sans hésitation, comme l’immense majorité des gens d’ailleurs (moi y compris). Le plus difficile, ce n’est pas de se tromper, c’est de le reconnaître.

          11. Cette version des faits ne tiendrait pas devant la commission d’enquête. L’élection a été vérifiée dans tous les Etats ou prétendument elle était frauduleuse et rien n’a été découvert.

        2. Monsieur, quelle sorte d’évidence vous faudrait-il pour que vous admettiez qu’il existe des traitements, et pas seulement l’absence de tout traitement pour des gens atteints du covid ?
          Avez-vous seulement regardé quelques-uns des éléments que je mets à disposition des lecteurs de votre blog ?
          Oui, êtes-vous capable de changer d’avis devant des faits réels, des personnes réelles, des témoignages réels dans la vraie vie ?
          Cela vous est-il déjà arrivé ?
          Comment cela s’est-il passé ?
          Avez-vous décidé que rien ne fera changer d’avis ? Dans ce cas, toute discussion est inutile.
          Un dernier exemple, il nous vient d’un médecin qui s’est retrouvé le médiateur dans une situation impliquant un traitement qui avait marché sur 353 personnes.
          Ce médecin est un exemple de bienveillance, de pratique médicale humaine et de connaissance de l’activité des médecins de terrain, de ceux qui sont en première ligne, et de ceux qui respectent le serment d’Hippocrate.
          C’est là, alors regardez au moins cette vidéo-là, très courte je vous rassure, car je doute que vous ayez jeté un seul coup d’œil aux autres que j’ai pris soin de mettre à disposition de vos lecteurs et de vous-même.
          Lien : https://www.swisstransfer.com/d/dbf68b11-ee45-45df-8e5e-5bbb964f19eb
          Et les médecins dont il est question, ils traitent, et ça marche (vous en doutez ?) parce qu’on ne peut pas laisser les gens attendre que plus rien ne fonctionne et qu’on soit obligé de les mettre sous respirateur.
          Au fond, vous ne trouvez pas qu’un médecin qui traite, et dont le traitement réussit aux patients, puisse être un bon médecin. Donc vous pensez que celui qui laisse les patients mourir respecte la consigne et les instructions du médecin cantonal, donc qu’il fait tout juste.
          Je suis à deux doigts de le croire.

          1. Si un traitement curatif du Covid existait, il serait adopté d’enthousiasme par tous les médecins. Jusuq’à présent ce n’est pas le cas sinon dans l’imagination de praticiens isolés, type Arnould. Pouvez-vous imaginer que la majorité des praticiens soient des criminels?

          2. Pas besoin d’aller jusqu’à la criminalité des gens.
            Beaucoup de praticiens peuvent être conformistes, simplement.
            Et cela n’est même pas un défaut en temps ordinaire.
            Mais parfois, cela peut avoir de graves conséquences.

            Lorsqu’un médicament est retiré du marché, à cause d’effets indésirables non signalés par le fabricant, croyez-vous que les médecins qui le prescrivaient étaient des criminels?
            Non. Ils manquaient de curiosité et suivaient les prescriptions des autorités de surveillances, les conseils du fabricant, etc.
            C’est pas plus compliqué que cela.

          3. Si un médecin ne suit pas les prescriptions des autorités et des producteurs, qui va-t-il suivre? Son intuition, ses préjugés, les racontars des réseaux sociaux?

          4. Vous manquez terriblement d’imagination.
            Un médecin peut simplement constater qu’il y a un problème avec tel ou tel médicament chez ses patients et arrêter de le prescrire et chercher des alternatives.
            Il existe bcp de solutions en médecine. Bcp de variantes dans les traitements.
            Et comme partout, il existe des médecins plus ou moins curieux et plus ou moins doués.

        3. Je suis déçu de voir que votre blog est avant tout un débat d’idées, d’opinions, d’avis sur ceci ou sur cela.
          Bien sûr si l’on reste dans ce domaine toutes les interprétations ont plus ou moins de la valeur pour les uns, tout autant que les interprétations contraire en ont pour les autres.
          Je vous passe une vidéo d’un autre médecin, dont le h-index ranking est extrêmement impressionnant (Je dois vous expliquer ce que cela veut dire ? Internet vous dire de quoi il s’agit).
          Et vous verrez ce qu’il arrive à un médecin dont les patients meurent deux fois moins que ceux de ses collègues, c’est absolument consternant.
          Lien : https://www.swisstransfer.com/d/af9999b3-57db-423f-979b-c4f2f067712e
          D’une manière moins violente, cela arrive aussi chez nous, mais, Dieu merci, il en existe d’autres qui préfèrent rester des vrais médecins.
          Je fréquente votre blog depuis peu de temps, et je constate avec beaucoup de regret que très peu de personnes documentent leurs dires ou citent leurs sources.
          Votre exemple les inciterait sans doute à faire de même.
          Est-ce trop demander?

          1. Bien entendu, tous les faits, tous les chiffres que je mentionne ont été puisés à des sources fiables, le plus souvent officielles. Chercheur de métier, cela va de soi et j’attends que mes lecteurs me fassent confiance sur ce point. En revanche les vidéos qui circulent sur Internet ne m’intéressent pas puisque je suis incapable d’estimer leur fiabilité.
            Mon blog est donc un débat d’idées et d’opinions. Je ne manque pas de publier celles qui me sont le plus opposées tout en corrigeant les assertions de faits prétendu.
            Je n’ai qu’une opinion préconçue : les gouvernants et les autorités sanitaires font tout ce qu’elles peuvent pour éteindre l’épidémie en faisant subir le moins de dommages à l’économie. Ce n’est pas parfait mais cela ne peut pas être déchiffré comme un complot visant à négliger la population.

  18. L’information est une arme. Elle peut être utilisée par tous pour faire passer une idée. Penser que les “fake new” ne serait que l’emanation d’individus malveillants est un peu court. On a vu des Etats se baser sur des “fake news” pour faire avancer leurs pions (armes de destructions massives pour justifier d’un guerre en Irak…)
    L’Etat français a voulu mettre en place une sorte d’agence qui régulerait l’information. On s’apercoit que l’on rentre vite dans des biais malsains. Ils avaient fait une liste de publications “crédibles”. Ce qui voudrait dire que si vous lisez “Le Monde” par exemple, il serait estampillé 100% sans “fake news”. On voit bien qu’on tombe dans l’arbitraire. Tous diffuseurs d’info, peut véhiculer de fausses nouvelles. Il faut rester humble vis-a-vis de cette problématique.
    Ce qu’il faut mettre en place, c’est une education a l’information des l’école. Faire que les jeunes se posent des questions quand ils sont confrontés a une information. Essayer de développer un esprit critique. Ceci n’est pas réservé qu’aux enfants bien sure.

    On peut demander a un journaliste d’être honnête, mais rien de plus. Un journaliste qui travaille dans un journal dont le propriétaire est marchand d’armes (Figaro). Peut il parler de tout? L’autocensure joue a plein. Le fait que des journaux soient la propriété de grands groupes financiers, est un vrai problème.

    Je pense qu’on peut “informer un analphabète”. La radio et la television le font très bien. Pas besoin de savoir lire et écrire pour écouter une emission. Il n’aura simplement pas les armes pour être critique face a l’information reçue.

    1. Primo ce n’est pas sujet du blog.
      Secundo il est normal qu’un responsable politique charge un ancien journaliste de sa communication.
      Que peut-on trouver d’anormal à cela?

    2. Tout à fait. Un responsable politique a besoin d’un chargé de communication qui soit professionnel

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