L’investissement en désinformation

 

 

La loi sur le Covid sera sans doute acceptée par le peuple le 28 novembre : le dernier sondage donne 67% de oui. Néanmoins ses adversaires financent une dispendieuse campagne d’affiches et de tracts, apparemment à fonds perdus. Il se trouve donc des sponsors pour engager des millions dans une cause perdue d’avance. Sauf si l’objectif véritable de la campagne n’était pas de gagner cette votation, mais  d’atteindre tout autre chose. Mais quoi ?

 

C’est très difficile à cerner. Le refus de la loi Covid agrège plusieurs tribus aux objectifs disparates, allant des extrêmes de la droite à la gauche : les adversaires habituels de la chimie opposés à toute injection parce qu’ils  ignorent que leur corps est composé de molécules chimiques ; la Suisse centrale méfiante à l’égard de la Confédération qu’elle suppose toujours aux ordres des Habsbourg ; les complotistes, …. L’unique parti opposé à la loi est l’UDC mais avec une certaine dispersion puisque seuls 62% des adhérents rejettent la loi. Certains sont opposés à la vaccination, d’autres sont vaccinés et rejettent le passe. Les Conseillers d’Etat UDC, en charge de la santé sur le terrain, soutiennent la loi car ils en expérimentent tous les jours le bien fondé.

 

Dans un toutes-boîtes de vingt pages, les thèses de cette campagne de désinformation sont expliquées et justifiées avec la prétention de ne diffuser que des informations provenant de sources fiables. Les textes sont pour la plupart anonymes, hormis six d’entre eux. Les titres des articles sont éloquents : « Non à la discrimination et à la division de la société », « Les fake news du Conseil fédéral », « Tout le pouvoir au Conseil fédéral ? », « Indigne d’un Etat de droit démocratique », « Les coûts immenses de la pandémie », « Actuellement notre démocratie est en danger », « Une surveillance mondiale via le certificat Covid-19 », « Les chiffres magiques de l’OFSP », « Y a-t-il vraiment une pandémie de non vaccinés », « Les lits d’hôpitaux suisse et leur véritable occupation », « La directrice  du CDC : les vaccins n’empêchent pas l’infection », « Les vaccins Covid : quelle est leur efficacité réelle ? ».

Il faudrait un livre entier pour réfuter ces articles les uns après les autres. La plupart des textes proviennent sans doute d’une agence de relations publiques et sont tout à fait professionnels : ils relèvent des méthodes classiques de la propagande, en insinuant plus qu’en affirmant, en semant le doute, en brouillant les pistes de réflexion, en noyant le lecteur sous une marée de chiffres, en pratiquant l’amalgame. Le lecteur moyen de ce pamphlet peut difficilement y résister. Face à une épidémie et aux risque de nouveau confinement, c’est de l’inconscience félonne.

Reste à s’interroger sur le mobile réel des mécènes qui ont soutenu cette campagne. Lors d’une interview télévisée, une cheffe d’entreprise a révélé le chiffre de 1.3 millions rassemblés entre une demi-douzaine de dirigeants. Alors que le but visé par ce pamphlet est la fraction la moins instruite de la population, ouverte à ce genre de propagande, on ne peut estimer la même chose de ces dirigeants, souvent munis de diplômes universitaires. N’importe qui a acquis une formation sérieuse en sciences naturelles sait que la vaccination est l’arme la plus efficace pour enrayer une épidémie virale et que le passe permet une vie normale à ceux qui sont immunisés pour le plus grand bénéfice de l’économie.

Si l’on se réfère aux titres recensés plus haut, ils se rangent finalement en deux catégories : les premiers prétendent que la démocratie helvétique est en péril du fait du Conseil fédéral ; les autres que le vaccin ne protège ni de la contagion, ni de la transmission. Ces deux assertions mensongères laissent croire que la Suisse serait en voie de devenir une dictature par l’artifice d’une campagne de vaccination sans aucune justification. C’est tellement exagéré que cela en devient insignifiant.

Certes, il y a des mesures de contrainte en Suisse mais elles sont plutôt bénignes en comparaison de celles prises dans les pays voisins. Certes c’est désagréable, comme tout ce qu’il faut accepter pour vivre en société, le code de la route, les impôts, le service militaire, en temps de guerre le rationnement. Ces contraintes constituent le moyen légal utilisé par des autorités démocratiquement élues pour lutter contre une situation d’urgence. L’épidémie n’est pas un complot inventé par la Confédération, mais une importation de l’Asie. Le Conseil fédéral n’est pas une coterie d’apprentis dictateurs mais sept personnes représentant la Suisse dans sa diversité et sa tradition.

Le but réel de la campagne est donc une attaque frontale contre nos institutions. Alors que celles-ci font l’envie des nations et qu’elles garantissent le bien-être extraordinaire de la Suisse, les partisans du non s’efforcent de prouver le contraire par une propagande mensongère. Ce n’est ni la première ni la dernière fois. Et cela a souvent réussi ailleurs, à Berlin, à Rome, à Saint Pétersbourg,  et cela continue à réussir, et cela a failli à Washington.

Pour l’instant, la seule explication rationnelle imaginable est une campagne de recrutement d’électeurs par l’UDC, qui drague tous ceux qui disent non à tout pour les raisons les plus diverses et les plus contradictoires. C’est une stratégie occulte de contestation d’un système fondé sur la concordance, le consensus, la modération, la retenue et même le recours à la raison. C’est la volonté de conquérir le pouvoir en abusant de la démocratie pour l’éreinter.

Accessoirement, cette campagne vise à discréditer encore plus la science, en la ramenant à un vulgaire conflit d’opinions contradictoires, entre lesquelles le citoyen peut choisir celle qui conforte ses propres préjugés. Comme si un consensus des personnes compétentes n’était pas bien établi au sujet de la vaccination comme arme décisive. Cela fait partie d’une dégradation du statut de la science dans l’opinion publique qui n’est pas spécifique à la Suisse. Elle subit le même sort que les religions, les partis, les arts dans un vaste mouvement de déséquilibre.

La liberté d’expression est intangible. Toute loi votée par le parlement peut et même doit être soumise à l’agrément du peuple. Cette liberté autorise de mentir dans la campagne des initiants, même dans une situation de crise où seule la vérité peut sauver.

Si d’aventure ils l’emportaient en empêchant le Conseil fédéral de gouverner, ils devraient en assumer les conséquences ultimes. Il reste que les auteurs de cette conspiration mériteraient a posteriori d’être tenus pour responsables des morts, des handicapés et des pertes de l’économie dont ils seraient responsables. Il reste qu’ils diffament les Conseillers fédéraux, l’administration en charge de la santé et tout le corps médical. Pour leur propre sécurité, il vaut donc mieux qu’ils échouent.

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

46 réponses à “L’investissement en désinformation

  1. Bonjour,
    Serait-il possible qu’en bon stratèges, ces messieurs aient choisi d’appliquer la vieille astuce qui consiste à vous faire regarder dans la direction la moins pénible pour eux.

    Franchement qu’elle aubaine : covid, vaccin, certificat, on ne parle que de ça.

    En fin d’année, il est d’usage de mettre sur le tapis tout un tas de revendications et d’ harceler le patronna sur les sujets comme : les salaires, les congés parentaux, les semaines de vacances, les garderies, les heures supplémentaires et autres sujets ennuyeux. Cela ne vaut-il pas un gros million ?

    Ce n’est qu’une boutade, voyons !

  2. Il semble que les informations sanitaires de portée mondiale ne parviennent pas jusqu’à cet espace de débats.
    Auriez vous manqué les déclarations du Professeur delfraissy sur France Inter hier 17 novembre au matin ?
    Craignant de mal les résumer je vous laisse les réecouter sur le twitter de France Inter
    https://twitter.com/franceinter/status/1460874692001210368
    De quoi remettre vos certitudes et les pendules Suisses à l’heure.
    Monsieur Bill Gates a d’aileurs déclaré les mêmes choses (ou pire) il y a peu.
    On ne trouve pas facilement de lien je suis obligé de vous laisser celui-ci.
    https://twitter.com/RebelNewsOnline/status/1458180914576609282
    En espérant que ces informations ne seront pas censurées, on ne peut prétendre à la discussion et censurer les apports de chacun

    1. Les déclarations de Delfraissy concordent avec ma position : le vaccin est un “grand succès”, une troisième injection est nécessaire, aucun vaccin n’est efficace à 100% mais ce n’est pas une raison pour ne pas l’utiliser.

      1. Grand succès? Vraiment.
        Heureusement qu’il n’y a pas trop souvent de tels succès!
        Tellement d’effets indésirables et si peu de protection.
        Tellement peu de protection qu’en Autriche on enferme à la maison les non-vaccinés de peur qu’ils ne contaminent les gens soit-disant “protégés”.

          1. @ Samy et Jacques Neirynck

            En Autriche on 1. semi-confine les non vaccinés pour :
            2. Qu’ils ne se contaminent pas;
            3. Les pousse à se faire vacciner.

            Notes:
            2. Car ils ont plus tendance que les vaccinés (9 mois max.) à encrasser les soins intensifs, ce qui et de nature à tuer les autres patients devant recourir aux soins intensifs.

            3. Cela a eu cet effet et le Chancellier s’en est réjouit. Si seul le point 2 était visé le lockdown aurait été limité aux non vaccinés, (voire non vaccinés 3 doses) à risque en se fondant sur l’âge.

            1. Il s’agit d’un semi-confinement. Il est toujours possible de sortir de chez soi pour se promener ou aller travailler (3G et non 2G) en utilisant les transports publics (FFP2).

          2. Il faut bien trouver un bouc émissaire!
            Avec de telles logiques, demain, on nous enfermera de force pour – notre bien.

          3. Cher CEDH,
            On devrait s’affliger que le chancelier d’une démocratie voisine utilise de telle méthode et s’en réjouisse ouvertement.
            Quant à l’efficatité sanitaire, vous y croyez encore?
            Même le Portugal va revenir à des mesures de contraintes.
            Tout cela ne fonctionne pas, sinon sur le plan politique pour maintenir une forme d’état d’urgence qui ne dit pas son nom.

      2. Cher M. Meirynck,

        Quel est votre niveau d’information sur:

        – l’efficacité vaccinale selon les dernières études (septembre)
        – le R0 du variant Delta, Alpha et la souche originale
        – les déclarations du CDC aux USA la semaine dernière
        – les rapports des différents pays sur les effets secondaires (ANSM)
        – le dernier rapport sur les tests cliniques de Pfizer
        – les taux de vaccination en Irlande, en Islande et au Portugal

        “aucun vaccin n’est efficace à 100% mais ce n’est pas une raison pour ne pas l’utiliser”. Oui, mais les données scientifiques doivent nous éclairer sur comment en faire une utilisation optimale et comment le compléter par d’autres outils. Ceci en dehors de tout conflit d’intérêt commercial ou politique mais pour le bien collectif.

        Par exemple, sur la base des données dont on disposait, le masque aurait dû être rétabli à l’intérieur des bâtiments début septembre et l’administration de ainsi que l’administration de la 3ème dose pour les populations à risque vaccinées en début d’année avec Pfizer.

        Mais l’effort s’est concentré sur les antivax “récalcitrants” alors que la majorité de la population concernée à moins de 18 ans et ne représentait pas un risque sanitaire. La vaccination dans les écoles n’était donc pas une priorité alors que les cas remontaient en flèche chez les Pfizer de plus de 6 mois…

        Nous avons vécu une année dans l’illusion d’une stratégie de lutte contre le virus 100 % vaccinale. Le vaccin n’est pas un échec en soi mais le fait d’avoir tout misé dessus en est un.

        En plus d’être un homme politique connu et influent, vous êtes un brillant scientifique. L’intégrité fait partie de vos valeurs. Vous ne pouvez donc pas ignorer que cette polarisation de la société nous affaiblit plus que tout face à ce virus. La contrainte ne fonctionne qu’à court terme et nous savons désormais qu’il n’y a pas de porte de sortie mais une société à réinventer pour vivre désormais avec ce virus.

        Nous devons calmer le jeu dans les deux “camps” car le mesonge n’est malheureusement plus l’apanage de l’un ou de l’autre.

        Une fois le dialogue rétabli, on peut accepter la réalité et faire des compromis pour vivre ensemble. Je ne reconnais actuellement plus la Suisse tant le discours est peu nuancé.

        Vous pourriez tant apporter dans ce processus en créant des ponts. Le contenu de ce dernier blog me laisse perplexe: comme vous le dites si bien, la loi va passer. N’y a t’il pas mieux à faire que de poursuivre sur la voie de la propagande et de la polémique.

        Vous êtes un scientifique donc vous pouvez appréhender ces incohérences dans la stratégie sur des bases chiffrées et influencer la stratégie dans tous les camps pour le bien de tous.

        D’ailleurs comment voyez-vous cette stratégie évoluer ces prochain mois au vu des nouvelles connaissances dont nous disposons ?

        1. Je ne pense pas que la lutte contre l’épidémie ait été optimale parce qu’on politique le pouvoir exécutif est obligé de prendre des décisions dans l’urgence sans disposer de toutes les informations et sans savoir ce que l’avenir réserve. Je ne pense pas non plus que la loi soit optimale parce que je sais comment une loi est élaborée par le législatif pour parer au plus pressé et pour réunir une majorité. A 169 oui et 13 non au National, à l’unanimité aux Etats, ce fut le cas. De même le peuple va confirmer cette loi à une large majorité. Point à la ligne.
          Que voulez-vous d’autre que le consensus? C’est la force même des institutions de ne pas chercher des lois idéales qui n’existent pas mais de rassembler la plus large majorité autour de ce qui est possible dans une situation donnée.
          Le sujet du blog n’est pas de chanter les louanges d’une loi qui serait parfaite et qui n’existe pas, mais de la défendre face à une attaque qui vise moins à l’annuler qu’à s’en prendre aux institutions elles-mêmes. Le toutes-boites est une exemple de propagande de bas niveau du même style que Trump et dans le même but. C’est un ramassis incohérent de mensonges délibérés alors que jamais le Conseil fédéral n’a menti délibérément, mais s’est parfois trouvé dans l’impossibilité de fournir une information dont il ne disposait pas lui-même. Ce n’est ni le Conseil fédéral, ni le parlement qui divise la Nation qui n’est pas divisée du tout, mais une petite minorité qui rassemble des gens munis d’objectifs très divers, sans cohérence, sans plan de rechange. C’est le mécanisme classique de prise de pouvoir par un parti populiste qui vise à détruire et n’a aucun projet de construction de quoi que ce soit. C’est le parti des nyaka.
          Je n’ai donc pas de recette miracle à proposer parce que personne n’en a. Le Conseil fédéral continuera à gérer tant bien que mal la situation. Et l’épidémie finira par s’éteindre ou s’atténuer. On pourrait aller plus vite si davantage de personnes se faisaient vacciner, mais on ne peut les forcer.

          1. Merci pour votre réponse qui confirme une lecture très politique de la pandémie.

            Un peu déçu que, comme probablement beaucoup de nos élites, vous n’ayez pas répondu à mon invitation de creuser vos connaissances sur le sujet d’un point de vue scientifique. Le corrolaire, c’est que la quantité d’informations inexactes sur cette pandémie, dont le vaccin, est probablement aussi élevée chez les promoteurs que les détracteurs des diverses mesures. La seule différence, c’est que le mensonge des opposants est qualifié de “désinformation” ou de “complotisme”. et que celui des autorités en porte un autre.

            Certains médécins, souvent non pratiquants, martelent une vérité politique plus que scientifique. C’est presque gênant.

            Je le répète: la France a ouvert sa 3ème dose aux seniors fin août sur la base de données scientifques et maintenu le port du masque à l’intérieur.

            Le 03.10.2021, Claire-Anne Siegrist, notre experte en vaccinologie, affirmait publiquement “Quant à la nécessité future d’une troisième dose. Je n’y crois pas”. On préférait alors concentrer tous nos efforts pour pousser les jeunes et les enfants à se faire vacciner alors qu’ils sont extrêmement peu concernés par les formes qui mettent notre système de santé en danger.

            La fin des tests gratuits pour les y contraindre a d’ailleurs eu des effets pervers: non seulement nous n’avons pas augmenté les taux dans ces classes d’âges mais ils ont alors profité de faire la fête ailleurs sans aucun contrôle.

            Résultat de cette stratégie tout vaccin: 6000 cas hier que l’on continue à attribuer majoritairement aux 20 % encore non immunisés.

            Mme Siegrist avait aussi affirmé “Le vaccin devrait au moins offrir une protection efficace pendant un an” et “Il n’est pas nécessaire de vacciner toute la Suisse”.

            Comme vous le dites, il n’y a pas de recette miracle mais il y en de meilleures que d’autres: il faudra apprendre à vivre avec ce virus et notre stratégie 100 % vaccinale a montré ses limites. A quand le retour du bon sens ?

            C’est sur ce terreau que s’est construit la méfiance qui nourrit les populistes. Quand une situation est saine, elle ne dégénère pas.
            Je me demande quel tour de force en communication les autorités Irlandaises, Islandaises et Portugaises vont utiliser pour justifier le retour en force de mesures sanitaires contraignantes pour toute la population malgré des taux de vaccinations records. Mais oui, suis-je bête, ça serait pire sans ?

            Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.

    2. Pour info: on aurait tous signé pour un vaccin qui protège efficacement contre les formes graves (pendant 18 mois) et – ce qui est un plus, mais pas déterminant – de la contamination (pendant 2-3 mois).

      Ouvrez les yeux. Partout où les gens sont vaccinés, les hôpitaux respirent; partout où les antivax passent, il y a des morts et des invalides non vaccinés par milliers…

  3. « les auteurs de cette conspiration mériteraient a posteriori d’être tenus pour responsables des morts, des handicapés et des pertes de l’économie dont ils seraient responsables »

    Je vois que le ton est donné. Alors allons-y franco :

    Oui la science et la technique sont discréditées parce que :
    • Elles ont largement contribué à nous mener dans les impasses dans lesquelles se trouvent le monde actuellement (crise climatique, pollutions de toute nature, surpopulation, hyper-industrialisation, etc.)
    • Elle ont servi, et servent toujours, des intérêts, des pouvoirs et des causes de loin pas toujours recommandables
    • Elles ont contribué à pourrir la vie de milliards de personnes (envahissement de l’informatique, systèmes de surveillance et de contrôle des populations, abrutissement des masses par les technologies de communication et bien d’autres)
    • Elles sont beaucoup trop souvent portées par des imbéciles compétents, des crétins incultes auxquels leurs facilités à traiter des données mathématiques, scientifiques et techniques donne l’illusion de l’intelligence
    • Ceux qui les portent et les représentent sont de plus en plus considérés, souvent à juste titre, comme des pompiers pyromanes
    • Le désir de pouvoir et de lucre ou la mise en avant des egos sont tout aussi présents dans les sphères scientifiques, sinon plus, que dans le reste de la population

    Bien sûr elles ont amélioré « matériellement » la vie de millions de personnes et permis de faire évoluer certains savoirs, l’Humanité peut leur en être reconnaissante, mais à quel prix et avec quelles conséquences ?

    Et oui, les résultats parfois désastreux engendrés par les divers consensus de toutes ces personnes supposées compétentes auxquelles vous semblez faire une confiance aveugle, qui affectent une part sans cesse grandissante de la population mondiale, ont largement contribué à la dégradation du statut de la science dans l’opinion publique. Science de plus en plus souvent considérée, à tort ou à raison, comme faisant partie du problème.

    « le but visé par ce pamphlet est la fraction la moins instruite de la population, ouverte à ce genre de propagande »

    Souffrez, cher monsieur, que l’adhésion inconditionnelle et simpliste à certaines croyances (le scientisme est une forme de propagande parmi d’autres) soit largement partagée, y compris par ceux qui se parent des atours de la rationalité et de l’objectivité scientifique.
    La raison, lorsqu’elle finit par ne plus se nourrir que d’elle-même, peut aussi devenir déraisonnable.

    L’instruction est peut-être un gage de compétence, certainement pas la garante de l’exercice de l’intelligence. L’état actuel de notre planète est là pour nous le rappeler.

    1. Olivier, je note que votre argumentaire n’a pas suscité de réaction chez notre cher auteur. Pour ma part, je me place en tant qu’observateur et ce que je vois est que de part et d’autre (oui / non) il ne s’agit que de positions contingentées. Quand je lis le Pamphlet de Neirynck et surtout le passage suivant :

      “N’importe qui a acquis une formation sérieuse en sciences naturelles sait que la vaccination est l’arme la plus efficace pour enrayer une épidémie virale et que le passe permet une vie normale à ceux qui sont immunisés pour le plus grand bénéfice de l’économie.”

      je me dis que toutes les inepties sont possibles.

      Nous sommes désormais dans une société morcelée avec une réelle fracture sociale entourées d’une pensée dominante qui tend à sous-estimer les conséquences de ses actions et surestimer celle de ses opposants. Nous sommes dans une société amnésique qui fait table rase des scandales passés. Une société aveuglée. Une société qui oriente l’interprétation des chiffres en fonction des besoins.

      Parfois, je me demande si toutes ses personnes donneuses de leçon ont vraiment conscience de ce qu’elles disent. Je me demande si elles croient à leurs propres mensonges. J’ose espérer que c’est le cas. Dans le cas inverse il serait difficile de leurs trouver une excuse.

      Une société d’égo qui instrumentalise la science et l’utilise à des fins bien définies.

      “Il reste que les auteurs de cette conspiration mériteraient a posteriori d’être tenus pour responsables des morts, des handicapés et des pertes de l’économie dont ils seraient responsables.”

      Comment peut-on écrire de telles choses ? Cela relève d’un esprit qui a totalement mis de côté les notions d’humanisme, de tolérance et d’ouverture aux autres. Un esprit qui ne supporte pas que l’on puisse penser autrement. Bien évidemment la réciprocité n’est pas permise. L’écoute impossible. Responsable de quoi ? De quel mort ? Pouvons-nous étendre cela à la responsabilité étatique concernant les conflits armés, l’absence d’action forte en faveur de l’environnement, la complaisance des appareils d’états envers les entreprises polluantes ? M. Neirynch répondez ? Peut-on suivre votre logique pour poursuivre les fabricants de cigarette ? Les générations qui arrivent pourront-elles vous rendre responsable de l’état du monde ?

      Les auteurs comme Jacques Neirynch font preuve d’une arrogance à toute épreuve utilisant une logique à géométrie variable et ne citant que les sources d’informations qui suivent leurs pensées.

      Il serait peut-être temps de faire preuve d’humilité. Les données actuelles ne peuvent pas définir une vision claire et objective de la réalité. Ce n’est pas tout blanc ou tout noir. Oui il y a des personnes qui meurent du vaccin tout comme des personnes qui sont sauvée grâce à lui. Oui il y a des pays qui sans vaccination ont des taux de contaminations inférieurs au pays vaccinés. Oui il y a des pays vaccinés qui s’en sortent très bien…

      Toutes les informations sont antagonistes et ne pas le reconnaître est une faute d’esprit.

      Nous savons que le cerveau humain est irrationnel.

      Quand on lit Monsieur Neirynck, on ne peut que constater que c’est juste.

  4. Je déteste les complotistes au moins autant que vous mais il faut dire qu’ils ont été à bonne école…

    Je vous cite et mets en perspective : “dispendieuse campagne d’affiches et de tracts, apparemment à fonds perdus”, comme celle orchestrée la semaine passée par les autorités à 1800.- la dose pour une cause “perdue” d’avance ?

    “La plupart des textes proviennent sans doute d’une agence de relations publiques et sont tout à fait professionnels”, comme ceux des autorités dont on a appris récemment que le contrat passé avec l’agence de communication avait été renouvelé sans appel d’offres public ?

    “en semant le doute, en brouillant les pistes de réflexion”, comme en changeant les indicateurs de sortie de crise au gré du vent à chaque fois que l’un deux ne sert plus le narratif du moment ?

    “en noyant le lecteur sous une marée de chiffres”, comme ce que la presse officielle pratique au quotidien depuis deux ans sans interruption ?

    “En pratiquant l’amalgame”, comme celui de demander aux non-vaccinés d’arrêter leur clowneries alors qu’on sait tous que les adultes restants qui ont fait ce choix (tout discutable qu’il soit) ne représentent pas le réservoir qui permette d’atteindre le 80% de vaccinés et donc ne sert pas complètement l’objectif poursuivi ?

    Est-il vraiment étonnant de voir la fraction la moins instruite de la population se réfugier dans des thèses extrémistes lorsque les autorités utilisent elles-mêmes les mécaniques que vous dénoncez et perdent pour cela le crédit que des gens certes peu instruits mais raisonnables leur accordaient encore il y a peu ?

    1. Je n’ai pas connaissance d’une campagne délibérée de désinformation par le Conseil fédéral. La communication a parfois été floue parce que la situation n’était claire pour personne. Mais l’intention a toujours été de lutter contre l’épidémie. Par ailleurs le Conseil fédéral n’a pas coutume de s’en prendre aux institutions.

      1. Ce n’est clairement pas mon propos et je respecterai toujours institutions et démocratie avec la dernière énergie. Cela ne doit toutefois pas empêcher d’être critique sur la méthode, aussi nobles soient les intentions et je partage ici votre position. Je constate simplement que certaines idées farfelues (rémunérer les citoyens qui convertissent leurs semblables, p.ex), additionnées à de nombreuses incohérences dont les conséquences possibles n’ont pas été mesurées sérieusement, participent à décrédibiliser l’autorité aux yeux de personnes qui, elles, n’ont pas ce niveau de respect a priori. Nul besoin d’être un spin doctor surdiplomé pour comprendre que ces maladresses de communication – évitables à ce niveau de responsabilité – finissent par renforcer la défiance et nuisent à l’objectif poursuivi.

        1. La Confédération est un pouvoir faible assumé par des élus et des fonctionnaires qui n’ont pas toujours le niveau souhaitable. Mias c’est le principe même de la Constitution qui veut cela. Tout pouvoir fédéral a des avantages et des incovénients

      2. Votre méfiance est salutaire. Vous n’écrivez pas par exemple que le CF ne désinforme pas, point. Et vous n’écrivez pas que le CF ne s’en prend aux institutions, point. Mais il n’a pas coutume d’après vous. Tout le monde n’est pas de votre avis. Cette pandémie a mis à nu les démocraties occidentales qui n’ont rien de différents, à part le nom, des régimes totalitaires. L’un de mes enfants à l’Uni est testé 2 ou 3 fois par semaines, il n’a pas le Covid, il peut assister au cours et aller à la bibliothèque mais n’a pas le droit de manger au resto en ville !!! Je ne pense pas que le régime chinois avait prévu une telle procédure dans son manuel de répression !

        1. Déclaration exagérée et donc insignifiante : il y a bi8en évidemment des différences entre une dictature et une démocratie. La Suisse n’est pas la Chine, il n’y a pas de dictateur et les tribunaux ne sont pas à la botte du pouvoir exécutif.

  5. Une campagne de 1,3 million pour le NON contre plusieurs dizaines de millions pour le OUI, rien qu’avec le publicitaire zurichois ROD à 7 millions et la semaine de la vaccination à 27 millions, sans parler de la RTS avec des centaines de millions de financements publics pour cacher la vérité sur les vaccins. Si M. Berset était de bonnes intentions il aurait accepté les tests salivaires groupés à 5 francs maximum par personne tous les 2 ou 3 jours au lieu et en place de ce test qui perfore le nez à la longue. Il semblerait que 50 personnes déjà sont balancés de l’OFSP vers les assureurs qui ne reconnait pas leur effets secondaires et les assurances qui les repoussent vers l’OFSP présument que leur mal sont des effets secondaires. Qui va les prendre en charge à la longue? les soins médicaux de ceux qui subissent les effets secondaires est un problème. Ils semblerait que la loi n’autorise pas les pouvoirs publics de prendre en charge plus que 70 mille, or un léger cancer couterait 100 à 200 mille francs.

  6. il ne faut pas oublier que ce sont les grands industriels qui ont permis à Hitler de prendre le pouvoir !
    La désinformation marchait à plein tube en 1930 …
    Malgré les progrès, les mêmes méthodes produisent les mesures effets …

  7. Reste-il une place pour le débat, pour s’interroger, pour se questionner au delà du clivage binaire blanc-noir, pro/anti qui est une insulte à l’intelligence ? Les manifestations en cours et la votation du 28.11.2021 nous permettent de nous interroger – suivons-nous la bonne direction pour notre société ? Risquons-nous de provoquer un schisme sociétal irréconciliable ? Risquons-nous de précipiter tous les mécanismes totalitaires que nous connaissons de notre histoire ? Allons-nous voir les fractures et clivages exploser et risquer de mener notre pays dans une perte d’empathie et de lien qui nous unis. Le clivage (dissociation) est toujours un signe de pathologie, pas un signe de santé mentale. Et malheureusement, à mes yeux nous suivons la voie du pire.

    Le problème d’entrer en “guerre” contre un virus avec une seule stratégie sanitaire (vaccin hégémonique) est à mon sens une grosse erreur. Il y a le problème d’échappée immunitaire, des anticorps facilitants, des variants, de la durée de protection et des effets secondaires (déniés, minimisés ou jugés insignifiants par ceux qui veulent à tout prix maintenir le dogme du vaccin sûr et efficace).

    Même le terme de guerre (utilisé par Macron et repris par d’autre) est farfelu. C’est méconnaître l’utilité des virus dans un écosystème donné. Le virus n’attaque que les plus faibles (personnes âgées dont le système immunitaire est sénescent et/ou personnes qui portent une ou plusieurs co-morbidités). Les jeunes pour plus de 99,95% n’ont rien à craindre de celui-ci… Alors pourquoi vouloir vacciner en masse, au risque de “blesser” la jeune génération avec un produit aux répercussions incertaines basé sur des études qui semblent bâclées ou qui ne respectent par les critères scientifiques (à voir le dernier scandale de la société Ventavia, sous-traitant de Pfizer).

    D’autre part, que penser de la vidéo suivante ? Qui résume très bien quelques problèmes (allez-vous oser regarder dans le télescope de Galilée, même si celui-ci n’est pas un canal de diffusion officiel approuvé par le gouvernement?).
    https://rumble.com/vp4hrf-les-vaccins-covid-rsums-en-7-minutes-.html
    Est-ce complotiste? Un tissu de mensonge ? Je n’ai pas le back-ground pour juger le fond. Mais ce que je vois, c’est que la pensée unique ne se remet jamais en question et cela n’est pas un très bon signe (c.f. Ariane Bilheran – Chroniques du totalitarisme).

    N’y a t’il aucune matière à s’interroger ? Aucune possibilité de ré-évaluer si nous suivons vraiment la meilleure stratégie ? Au contraire, on voit des mécanismes qui relève de la paranoïa – le problème n’est plus le virus, mais les non-vaccinés. Ce genre de dérive est très bien décrit par Anne Bilheran.

    L’éminent Dr Peter A. McCullough (considéré comme complotiste?) propose des protocoles de traitements efficaces et a dénoncé l’utilisation du Remdesivir qui aurait causé de nombreux morts (assimilés COVID, mais dont la mort est surtout liée à cette médication). N’y a t’il pas d’intérêt à soigner avec les traitements qui ont fait leurs preuve à l’international après deux ans de recul…
    Qui a financé l’étude bidon qui a disqualifié l’hydroxychroloquine (30% de mortalité?!?) qui a mis à l’arrêt aux essais cliniques? Le Professeur Raoult n’en revient toujours pas sur ce qu’il considère comme une grande bouffée délirante inexplicable.
    Pas si inexplicable, si on considère que les Pharmas ne pouvaient pas bénéficier d’une AMM conditionnelle si un traitement alternatif existait…mais penser qu’ils auraient pu financer cette étude pour leur propre fin serait complotiste …et pourtant cela semble tout à fait dans la ligne du business model de ces industries, au vu des amendes qu’à reçu Pfizer ces dernières années).

    Il faut se rendre à l’évidence cette crise du COVID dépasse largement le contexte sanitaire, il s’agit d’une crise de civilisation. Le COVID a mis en lumière un grand nombre de dysfonctionnements (à l’image des moteurs truqués de VW), nous avons été trompé nombre de fois par les industries et les grands groupes pharmaceutiques. Est-ce vraiment cela que nous voulons ? Allons-nous toujours signer des chèques en blanc sans réclamer une transparence absolue et des gardes fous indépendants de tout liens d’intérêt ?

    Dans la peur de la pandémie, dans la précipitation, nous avons fermé les yeux sur des pratiques immorales et non éthiques pourtant connus de tous. Tous les gardes fous ont été court-circuités. Cela partait d’une bonne intention, il ne faudrait pas avoir sur la conscience des millions de morts si nous tardions à vacciner (protéger) la population. Mais si pour une certaine classe d’âge le vaccin paraît très bénéfique (il faut le reconnaître), est-ce que cela reste vrai pour les jeunes et les très jeunes ? On peut en douter. Je m’interroge aussi sur la manière dont nous faisons pression pour obtenir leur consentement (forcé). Je n’ai qu’un mot pour décrire cela : c’est abject.

    Si nous n’avions que les vaccins comme arme, cela resterait OK, mais c’est loin d’être le cas.
    Je ne vais pas revenir sur les traitements, mais il y a aussi notre système immunitaire, qui bizarrement ne fait plus partie de l’échiquier (n’y a t’il pas là une petite pirouette de l’OMS, cherchez et vous trouverez…). L’immunité naturelle n’est-elle pas supérieure à l’immunité vaccinale? N’y a t’il pas un intérêt des pharmas à nous laisser croire le contraire ?

    Bref, certains de mes arguments sont réfutables et interrogations non avenues. Mais il faut toujours se poser la question : Qui réfute et pour quel intérêt ?
    Quand à moi, me vacciner ou ne pas me vacciner, j’ai fait mon choix. Je sais que ce choix risque de me coûter cher (si je me retrouve à l’Hôpital et devoir payer mes frais de soin). Car en face, il y a un déferlement totalitaire qui n’est pas prêt de s’arrêter. Au contraire, au lieu de questionner le réel, la pression contre les insoumis va s’intensifier dans une inflation délirante croissante. Il faut s’interroger sur ce qui est en train de se passer. Et malheureusement, je ne vois cela que sur certaines plates formes indépendantes considérée comme complotiste (par exemple le CSI – Conseil Scientifique Indépendant de RéinfoCovid).

    Finalement, il faudrait s’interroger sur le terme complotiste – est-ce que cela est un néologisme (Novlangue) créé pour discréditer tout discours divergeant de la pensée unique. Je fini par le croire.

    1. On peut et on doit se poser toute question qui vient à l’esprit. Mais on doit aussi considérer les faits. Le vaccin là où il est distribué diminue l’incidence de l’épidémie, les hospitalisations et les morts. On doit donc l’encourager et non le discréditer.

      1. Nous avons la situation parlante qui contredit l’hypothèse que le vaccin diminue……En effet, la discipline des autrichiens et des allemands lors du confinement du printemps 2020 est responsable de l’explosion épidémique actuelle chez eux. Nous autres, avons triché un peu et l’immunité naturelle était par conséquent très efficace face à la vague actuelle. De plus, les vaccinés de décembre 2020 à avril 2021 se sont “dévaccinés” avec le temps et tout serait à refaire. D’après les israéliens le vaccin est effectif pendant 5 mois mais dans le reste du monde il est admis qu’il dure 6 mois (je ne souhaite pas utilisé le mot “protège” pour 6 mois car cela n’est, à priori, pas vrai).

      2. Vous avez raison, M.Neirynck, on doit aussi considérer les faits.

        Le vaccin a sans doute une certaine efficacité, soit. Mais que pensez-vous du cas de l’Uttar Pradesh (qui a circonscrit une énorme vague de contamination avec des traitements peu coûteux) et de l’interdiction de nos médecins de prescrire ces traitements ?

        Vous avez le droit d’être technolâtre (OGM, vaccins ARN, etc.), mais, si je puis oser cette boutade: “enlevez vos oeillères, vous n’êtes pas un cheval”*. Il devint chaque jour plus évident et indéniable que le tout-vaccinal est un échec et il est urgent de soigner les gens.

        *en référence à la fakenews de la FDA à propos de l’ivermectine (selon laquelle ce médicament ne serait qu’à usage vétérinaire).

  8. Cette tentative de déstabilisation de nos institutions et de décrédibilisation de nos autorités est inquiétante. Espérons un oui franc et massif le 28 novembre !

  9. Monsieur Neyrinck, vous dires «Il faudrait un livre entier pour réfuter ces articles les uns après les autres». Vous avez votre opinion et en avez parfaitement le droit. Toutefois, vous critiquez les ‘antivax’ avec la même virulence que vous leur reprochez. Plutôt qu’un plaidoyer émotionnel, permettez-moi de vous suggérer les faits suivants:
    Depuis 1951 (Règlement sanitaire international — Wikipédia (wikipedia.org)), la vaccination est attestée par le Certificat international de vaccination de l’OMS émis en vertu du Règlement sanitaire international dont l’Annexe 6 prévoit que :
    1. Les vaccins ou autres agents prophylactiques mentionnés à l’annexe 7 ou recommandés dans le présent Règlement doivent être de qualité satisfaisante; les vaccins et agents prophylactiques prescrits par l’OMS doivent être soumis à son approbation. Sur demande, l’Etat Partie fournit à l’OMS des éléments appropriés attestant l’adéquation des vaccins et agents prophylactiques administrés sur son territoire en vertu du présent Règlement.
    2. Les personnes à qui des vaccins ou autres agents prophylactiques sont administrés en vertu du présent Règlement reçoivent un certificat international de vaccination ou un certificat attestant l’administration d’une prophylaxie (ci-après dénommé le «certificat»), conforme au modèle figurant dans la présente annexe. Ce modèle doit être scrupuleusement respecté.
    3. Les certificats visés par la présente annexe ne sont valables que si le vaccin ou l’agent prophylactique utilisé a été approuvé par l’OMS.
    Contrairement à la procédure régulière d’approbation des vaccins, l’OMS a émis le 8 janvier 2021 des ‘Recommandations provisoires pour l’utilisation du vaccin anti-COVID-19 Pfizer-BioNTech, BNT162b2, en vertu du protocole OMS d’autorisation d’utilisation d’urgence’ en précisant que ‘Des vaccins sûrs et efficaces changeront la donne. Mais pour le moment, il faut continuer à porter un masque, à respecter les distances physiques et à éviter les lieux bondés. Le fait d’être vacciné ne signifie pas qu’il faut renoncer à toute prudence, prendre des risques et en faire prendre aux autres, notamment parce qu’on ignore encore dans quelle mesure les vaccins protègent non seulement contre la maladie, mais aussi contre l’infection et la transmission’ (https://www.who.int › diseases › covid-19-vaccines).
    Quant au rôle des vaccins parmi d’autres mesures préventives, l’OMS précise relativement à l’Annexe 6 du Règlement que ‘Comme il n’existe pas encore de preuve d’un effet du vaccin sur la transmission, les interventions non pharmaceutiques doivent se poursuivre, notamment le port du masque, la distanciation physique, le lavage des mains et d’autres mesures en fonction des différents contextes épidémiologiques du SARS-CoV-2. Les personnes vaccinées, ainsi que celles qui n’ont pas encore été vaccinées, doivent continuer à suivre les conseils émanant des gouvernements concernant les interventions non pharmaceutiques. Ces conseils seront mis à jour au fur et à mesure de l’évaluation des données relatives à l’impact de la vaccination sur la transmission du virus et la protection indirecte au sein de la population‘.
    A quoi peut donc bien servir ce fameux pass sanitaire ? A attester que ce vaccin est efficace ? L’OMS confirme bien que, pour l’instant du moins, tel n’est pas le cas et que, donc, elle n’est pas en mesure d’autoriser l’utilisation de son Certificat de vaccination.
    En réalité, la majorité des gouvernants estiment contre toute évidence et pour des raisons pour le moins obscures que ce vaccin est la solution et qu’il faut donc le rendre obligatoire. Malheureusement, dans les pays dits démocratiques imbus du principe de liberté individuelle absolue, cela est impossible. Aussi, ont-ils inventé ce fameux pass sanitaire dont le but est de contraindre les réfractaires à un confinement sélectif, donc discriminatoire, pour ne pas dire anticonstitutionnel ! Et qui plus est, il permet de catégoriser les citoyens en vaccinés, non-vaccinés, infectés ou guéris, ce qui as amené d’aucuns à comparer cet état de fait à d’anciennes mesures ségrégationnistes . . . Ces gouvernants ne veulent malheureusement pas voir que la révolte gronde et qu’elle risque fort de les contraindre à renoncer à cette mesure contestable et contestée ou, alors, à subir une nouvelle Révolution populaire !

    1. Bon, chez nous nous avons le privilège de pouvoir nous prononcer démocratiquement sur ces mesures. J’espère donc qu’aussi bien les “pro” que les “anti” accepteront le verdict des urnes quel qu’il soit et que l’on cessera enfin ce conflit désastreux qui divise profondément notre société. Les anti-Loi Covid ont utilisé les armes que leur donne notre Constitution (ce qui était tout-à-fait leur droit); s’ils devaient perdre maintenant devant le peuple, malgré la propagande effrénée à laquelle ils se livrent (dans ma commune, une affiche pour le “non” tous les 500 mètres, … et pas UNE SEULE pour le “oui”; un tous-ménages de 20 pages pour le “non”, et rien pour le “oui”), ce qui n’est pas assuré, en dépit des sondages, en raison de cette campagne totalement déséquilibrée, qu’ils soient alors beaux joueurs et mettent ensuite une sourdine à leurs récriminations.

  10. Je suis surpris qu’aucune initiative n’ait encore été lancée pour autoriser la conduite sous l’emprise de l’alcool. Les similitudes sont pourtant nombreuses avec le Covid. Il s’agit clairement d’une limitation de notre liberté individuelle dans une activité tout aussi sociale et fondamentale que d’aller au restaurant ou au cinéma. Les retraits de permis ne sont ils pas aussi une forme de discrimination? Enfin avec l’alcool au volant comme pour le Covid, les victimes sont parfois des inconnus, mais souvent aussi des proches. Selon l’office fédéral de la statistique moins de 200 personnes sont décédées sur la route en Suisse en 2018, et très probablement le nombre de décès liés à l’alcool au volant était inférieur à 100. On est loin des chiffres du Covid, qui a fait diminuer l’espérance de vie des Suisses pour la première fois depuis plus de 50 ans. La cause des anti-vaccin mérite bien moins notre soutien que celle du droit à l’alcool au volant.

    1. Votre comparaison avec l’alcool au volant ne tient pas la route.

      Existe-il un permis pour aller à pied dans la rue ? Bientôt peut-être que oui. Et vous applaudirez cette mesure on-ne-peut-plus discriminatoire. Sortez un peu, Le Geek, aérez-vous les neurones.

      Avant le covid, il y avait la grippe saisonnière: hôpitaux saturés en hiver, haute mortalité des aînés selon l’année, et on en faisait pas tout un foin. Année après année, on ferme des lits d’hôpitaux et maintenant on s’étonne de ne plus en avoir assez ?

      Remarquez, les politiques et les médias ne s’en étonnent même pas, puisqu’ils n’en ont même pas fait le constat. Pour eux, c’est la population qui doit s’adapter à la capacité hospitalière et non l’inverse. Vous trouvez ça normal ?

      1. On pourrait juste rappeler que la Suisse est dans le haut du classement au niveau mondial en disponibilité hospitalière par nombre d’habitants. L’esperance de vie n’avait plus diminué en Suisse depuis environ 50 ans. L’utilisation d’une patinoire et de camions réfrigérés pour désencombrer des morgues n’a jamais été nécessaire pour une gripe saisonnière à ma connaissance dans un pays développé. Je suis entièrement pour le débat d’idées (p.ex. “est-ce que mourrir d’une maladie est 10 ou 100 fois moins grave que mourrir d’un accident de la route?”) mais il faut le faire avec des arguments honnêtes. Les vôtres ne le sont pas.

      2. Un autre sujet de débat pourrait être “les politiciens ont ils raison de prendre les gens pour des imbéciles ?”. Par exemple au début de la pandémie lorsqu’il est apparu que les stocks de masques dans les hôpitaux étaient insuffisants on a préféré nous dire qu’il me servait à rien de les porter. L’absence de papier WC dans les magasins peu de temps après semble soutenir cette stratégie de communication. Mais la perte de confiance de la population n’est elle pas pire?
        Un autre débat qui mériterait réflexion est celui de la suspension temporaire des brevets sur les vaccins. L’argent gagné par les pharmas compense-t-il les frais liés à l’émergence de variants dans les pays pauvres qui n’ont pas pu protéger leur population ?

  11. Surpris aussi après la lecture de l’interview du Prof. Michael Esfeld de découvrir qu’il figure effectivement dans l’annuaire de l’université de Lausanne. Une grosse tache pour l’UNIL si ses propos n’ont pas été déformés.

  12. Ce tout boîte est excellent. Je suis tout à fait d’accord avec tout ce qui y est dit.

    Heureusement qu’il y a des généreux donateurs, dont un grand nombre de tout petits montants, et, paraît-il, quelques riches sponsors patriotes, qui restent attachés à nos libertés suisses, contrairement aux multi milliardaires à la Bill Gates qui ont littéralement acheté l’OMS, les gouvernements et les grands médias et qui poursuivent un projet d’asservissement universel. (En plus de leur enrichissement personnel, car ils sont actionnaires aussi de grandes multinationales pharmaceutiques.)

    Heureusement que ces généreux citoyens ont les moyens de s’offrir les services de communicants professionnels. Ainsi, ils peuvent faire un travail un peu efficace. Mais de toute façon leurs moyens sont sans aucune commune mesure avec le rouleau compresseur de la propagande officielle, qui nous martèle ses mensonges et ses menaces matin midi et soir depuis deux ans avec les noyens de l’état et des médias mainstream, comme Le Temps par exemple, qui appartient à la Pharma.

    Je suis en désaccord avec chacune des affirmations tendancieuses de Jacques Neirynck dans cet article. J’estime que ce monsieur fait un abus de son statut de scientifique pour asséner les thèmes très contestables de son idéologie politique personnelle c’est une idéologie mondialiste, partisane d’une société de contrôle, de surveillance et de contrainte, au nom de la pseudo “raison” scientifique.

    Sur la question du vaccin son argumentaire est faible et pas du tout convainquant. En effet le problème grave auquel est confronté le pouvoir dominant, qui se confond avec le lobby vaccinal, est le suivant: comment convaincre les non vaccinés que le vaccin est efficace, et convaincre en même temps les vaccinés de se laisser injecter une troisième dose, qui est nécessaire parce ce que les deux premières doses n’ont servi à rien ?

    Enfin pour conclure, on entre dans une nouvelle époque: Jusqu’ici on avait le droit de présenter des arguments allant à l’encontre du discours officiel. Ça s’appelait la liberté d’expression et le debat démocratique. Maintenant ça a changé. Selon la nouvelle doctrine dont monsieur Neirynck est le porte parole, si on conteste les mensonges du pouvoir on fait de la “désinformation” .

    Cette inversion des valeurs est gravissine.

  13. Déclaration récente d’une personnalité politique importante à 24 Heures:
    “Si la loi Covid-19 était rejetée. Nous n’aurions alors plus aucun moyen de démontrer facilement que l’on n’est pas porteur de la maladie.”

    Le passeport Covid n’a jamais été une preuve de non contamination par le virus. Cette confusion a d’ailleurs amené la population à oublier les gestes barrières y compris lorsque l’on sortait de chez soi avec des symptômes, contribuant ainsi à la situation actuelle.

    Seuls un test PCR démontre l’absence de virus durant une courte durée (48 heures).
    La contagiosité potentielle d’une personne vaccinée reste très importante même si elle n’est diminuée de moitié car le variant Delta est 2 fois et demie plus contagieux. C’est donc pire que l’an dernier en terme de propagation du virus.

    Vous parlier de désinformation ? Et les coûts de celle-ci n’entrent pas dans vos calculs !

  14. Ce weekend on est passe au stade supérieur. A Rotterdam la police a tire a balles réelles sur la foule, la France envoie des forces supplémentaires en Guadeloupe pour faire face a des mouvements de contestations. On peut tout de meme se poser des questions. On parle d’une troisième dose, qui est la pour renforcer les deux premières, qui on le rappelle, protégeaient entre 85 et 98 %. Je suis vaccine, mais je peux être contagieux et meme tomber malade. Ca relativise un peu la confiance en ces vaccins miracles. Surtout que rien ne change pour les vaccines. Port du masque, tests a faire pour voyager etc.
    Il faut tenir compte de la lassitude des gens, ils en ont marre de toutes ces injonctions contradictoires. Il y a une infantilisation des peuples, et ca passe de moins en moins.
    Quand on voit Mme Van der Leyen (union Européenne ), remettre un prix a M.Bourla, CEO de Pfizer, on se pince!!!
    Dans une démocratie on a le droit de se poser des questions, ne vous en déplaise.

    1. Aucun vaccin ne protège à 100% et n’empêche donc pas de tomber malade avec la différence essentielle que l’affection ne sera pas grave, qu’il y aura moins d’engorgement des hopitaux et de décès. C’est une question de statistique : su une épidémie se propage moins, elle finit par disparaître.
      Le blog proclame explicitement le droit d’exprimer des opinions dissidentes. Ce n’est pas cela qui me déplait mais le financement énorme d’une campagne de désinformation qui propage de fausses informations.

      1. “C’est une question de statistique : su une épidémie se propage moins, elle finit par disparaître.”

        Si seulement vous pouviez dire vrai. Dans certains cas comme la variole, cela a bien fonctionné, Pour d’autres maladies, cela n’a pas fonctionné. Les défis concernant SARS-Cov2 sont les suivants:

        – La durée de l’immunité induite par la vaccination est faible (6 mois).
        – La relativement faible protection du vaccin contre la contagion.
        – La contagiosité très élevée du variant Delta (de l’ordre de celui de la variole).
        – L’instabilité du virus.
        – Un réservoir important de virus dans les autres espèces animales.
        – La forte dispersion du virus et sa propagaton dans un monde surpeuplé et mondialisé.

        Ce qui vrai pour certaines maladies ne l’est pas forcément pour d’autres. Il faut savoir rester ouvert et s’adapter.

        La famille des coronavirus ne semble donc pas être la plus facile à contrôler avec des vaccins. Rien à voir avec la variole ou la poliomyélite.

        Si son utilisation est évidente sur les populations vulnérables, le bénéfice sur les populations jeunes et les enfants est moins clair. Le monde scientifique reste divisé sur ce point.

        Le fait que des pays avec un taux de vaccination de l’ordre de 90 % continuent à voir le virus circuler de manière importante et que d’autres envisagent une 4ème dose de rappel devrait nous interpeller.

        Il est urgent de disposer d’études complémentaires comme, par exemple, l’immunité acquise suite à l’infection notamment chez les jeunes (taux d’anticorps, de réinfection, durée, etc) pour affiner notre stratégie.

        Il est possible que le contrôle de la Covid demande une stratégie plus complexe qu’un 100 % vaccin: tests, traitements, immunité naturelle, autres mesures lors des pics.

        Finalement, ces vaccins ont été développés à la vitesse de la lumière (nom du programme lancé au USA à l’époque), il doit être possible de les améliorer.

        Mais depuis un an, peu de nouvelles sur ce front. L’OMS évoquait pourtant le besoin de vaccins de 2ème génération pour venir à bout de la pandémie (patch, spray nasal).

        Je pense que les vaccins actuels doivent être utilisés pour sauver des vies (formes graves) et préserver le système de santé. C’est une solution à court-moyen terme.

        Mais il est peu réaliste que l’on puisse continuer comme cela avec deux doses par an. Soit le virus disparaît dans 6-12 mois avec le Delta. Car si nous devions nous retrouver dans la même situation dans un an après avoir forcé tout le mode à se faire vacciner, les autorités ne pourront plus contrôler la population.

        C’est pour cela que je pense qu’il faut raison garder et stopper cette division de la population attisée par une attitude dogmatique “jusqueboutiste”.

        Vous connaissez comme moi la fable du chêne et du roseau.

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