Les lois non écrites

 

Le 12 septembre lors d’une réunion UDC:

 « Dans son discours, le ministre des Finances déplore une “concentration du pouvoir” entre les mains du Conseil fédéral et d’experts “certainement intelligents mais qui ne sont pas élus”. Une concentration des pouvoirs qu’il juge “dangereuse” et qui s’est “accentuée” avec la pandémie, bien qu’elle ait commencé avant le Covid. Ueli Maurer appelle donc la population à “faire contrepoids”, à “se défendre” contre cette tendance. Pour le conseiller fédéral UDC, la Suisse “a réussi à sauvegarder son économie” depuis un an et demi. Ueli Maurer critique en revanche la réponse sanitaire de la Confédération et des cantons. “Dans le domaine de la politique de santé, je pense que le Conseil fédéral et les autorités ont échoué. (…) C’est une crise de leadership”, relève-t-il, regrettant que l’on soit aujourd’hui “dans cette situation où on impose le certificat Covid”. » Préalablement Ueli Maurer avait porté le T-shirt des “Freiheitstrychler”, un groupe de sonneurs de cloches fermement opposé aux mesures de lutte contre le coronavirus, par “pur hasard”et seulement pendant 5 minutes, précisant par ailleurs qu’il ne s’agissait pas d’une provocation.

Tels sont les faits qui démontrent non seulement que Ueli Maurer reste sur la ligne de son parti, ce qui ne saurait étonner personne, mais encore qu’il le manifeste en public. Dès lors il rompt la collégialité qui suppose que chaque Conseiller défende les décisions du Conseil fédéral, que cela lui plaise ou non. C’est plus qu’une coutume, c’est la condition essentielle pour que fonctionne la concordance, qui demande que tous les partis soient représentés au gouvernement.

Il faut en être bien conscient. La Suisse n’est pas gouvernée comme les autres pays démocratiques : en général le parti qui emporte les élections désigne un chef de l’exécutif, Chancelier en Allemagne, Premier ministre en Angleterre, Président aux Etats-Unis. Celui-ci recrute un cabinet ministériel, généralement dans son parti ou dans une coalition, qui reçoit l’investiture de sa majorité au parlement sur base d’un programme annoncé.

En Suisse, il n’y a ni chef, ni gouvernement recruté par celui-ci, ni programme, ni majorité au parlement. Le système est beaucoup plus subtil et il fonctionne très bien depuis plus d’un siècle. La concordance entraine l’élection par les Chambres réunies de sept personnalités représentant autant que possible les partis importants et les régions du pays. Il n’y a aucun impératif de voter pour une équipe soudée, mais au contraire séparément pour chaque Conseiller. Un programme sera annoncé ultérieurement mais il ne témoigne pas d’une ligne particulière. Enfin ce Conseil fédéral ne peut pas compter sur une majorité stable mais fluctuante, qui lui est parfois refusée. En un mot c’est un exécutif entièrement sous la dépendance du législatif qui, lui, est soumis au peuple souverain par le biais du droit d’initiative. Le pouvoir est aussi réparti que cela est possible. Et cela fonctionne.

Pourvu que tout le monde joue le jeu. Si une majorité, qu’elle soit de droite ou de gauche, s’avisait de voter pour un CF monocolore, en rusant avec la règle de concordance, celle-ci serait de fait abrogée et le système s’enrayerait. De même si un Conseiller fédéral ne respecte pas la collégialité en critiquant le gouvernement dont il fait partie, il affaiblit le système. En d’autres mots les institutions suisses fonctionnent bien si chacun respecte ces lois non écrites que sont la concordance et la collégialité.

Le premier exemple historique de loi non écrite fut le mythe d’Antigone dans la Grèce antique. Antigone est un symbole et un exemple de dévouement : elle assistera son père Œdipe jusqu’à la fin, avant de lutter pour enterrer son frère au prix de sa propre vie. Elle représente l’équité et la morale qui sont supérieures aux lois de l’Etat. En notre temps, les Justes qui ont sauvé de Juifs en France en violant les lois de Vichy en sont un autre exemple. Plus récemment encore, les ONG affrétant des bateaux pour sauver des réfugiés en Méditerranée contre la volonté des Etats en sont l’incarnation vivante.

La réussite politique (pas de guerres récentes) et économique de la Suisse implique la bonne volonté de tous et le refus de s’en prendre à un système relativement fragile, reposant essentiellement sur le consensus. Guy Parmelin donne l’exemple d’un Conseiller fédéral qui s’élève au-dessus des impératifs de son parti pour atteindre la dignité et l’autorité d’un chef d’Etat, même temporaire. Ueli Maurer se comporte en sens contraire dans cette affaire. Puisque son collège Alain Berset a la charge de la politique sanitaire, il s’en prend ouvertement à lui, alors que cette politique a été décidée collégialement. L’attaque sur la vie privée du même relève d’une volonté d’ébranler le système, en feignant de croire qu’un Conseiller fédéral serait tenu de respecter la morale privée qui n’est pas obligée pour le reste de la population. C’est aussi la fabrication d’une loi non écrite, dont l’objectif est politicien, en confondant morale publique et morale privée.

On peut saper les institutions du pays en refusant de se plier aux lois non écrites qui en assurent la viabilité. Comme tous les régimes en fin de compte, la bonne gouvernance d’un pays dépend essentiellement de la vertu d’une majorité des citoyens. Mais la démocratie directe est le plus exigeant de tous les régimes

 

 

 

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

70 réponses à “Les lois non écrites

  1. Je reste stupéfait par l’impressionnante faiblesse d’analyse de la situation politique et sanitaire de la direction de l’UDC (zurichoise) et du CF Ueli Maurer en particulier. Une exception à relever, Guy Parmelin, viticulteur (UDC vaudoise), donc éloigné des délires zurichois.

    1. Wer das Vertrauen zwischen den Menschen und den Verantwortlichen in der Demokratie zerstört, schadet der Bildung der Wirtschaft und somit dem Volk..Ist wissenschaftlich belegt. Seit CB aus dem Bundesrat flog, rächt er sich immer noch. Landesverräter, Diktatoren, Vögte sind seine Schimpfwörter für Bundesräte und Bundesrätinnen. Seine Jünger machen den CH-Trump nach. Zum Glück gibts noch den BR Parmelin und NR Aebi mit Verstand in der SVP
      ..

  2. Il y a une loi non écrite qui proscrit le port de la burqua en Suisse. Les gens du camp du bien: cette loi est islamophobe.

    Le petit peuple vote la loi dans la constitution.
    Le petit peuple est-il raciste et islamophobe ?

    1. Trois confusions dans ce commentaire:
      1/Ce n’est pas une loi non écrite puisqu’elle a été votée par le peuple.
      2/Le port de la burqa n’a rien à voir avec la race puisque des Suissesses de naissance ont voulu le porter. En quoi une femme originaire du Moyen Orient serait-elle d’une autre “race”?
      3/L’initiative a été votée par 51% et elle n’est donc pas propre au “petit peuple”

      Enfin le texte ne comporte pas les adjectifs raciste ou islamophobe qui lui sont attribué.

      1. 1.
        Avant d’être inscrite dans la Constitution, il s’agissait d’une loi non écrite.

        2.
        Vous n’êtes pas à jour sur la notion de racisme. Cela fait des années qu’elle englobe toute discrimination d’une population racisée ou qui s’identifie à une personne racisée.

        3.
        Le petit peuple vs messieurs les élites.

        Vous n’avez pas voulu comprendre mon commentaire. Je souhaitais uniquement vous rappeler que les lois non écrites ne sont pas pensées par les seules élites. Souciez-vous de ce que pense aussi le petit peuple besogneux.

        Ne faites pas comme le ps, ne vous intéressez pas au seul peuple qui se lève à 08h00.

  3. M. Neirynck aurait-il enfin compris la politique suisse ?
    Si on avait un gouvernement à la manière allemande , ce serait tout le temps un Suisse allemand qui serait président ou premier ministre , majorité oblige !
    Et pour le coup que des ministres de même couleur politique, aujourd’hui UDC !
    Le cauchemar assuré !
    Nos aïeux avaient déjà compris le compromis helvétique et nous su garder cet exception qui rend notre système stable … en dépit de nos différences…
    On ne change pas un système qui gagne !
    Tant pis pour les ignorants… et les grincheux …
    Bien sur , on ne peut pas empêcher quelques notes cacophoniques dans cette symphonie trop parfaite , c’est sans doute le prix à payer pour conserver l’unité…
    Maurer est en fin de carrière politique, ses petits écarts seront vite oubliés en fin de législature… Il ne pèse déjà plus rien au CF !
    Le problème de l’UDC sera de proposer un candidat mieux que par défaut …
    Pas sûr que les féministes sautent de joie pour la candidature de Magdalena Martullo-Blocher !?
    A voir au prochain épisode en 2023 …

    1. J’ai répété dans le blog ce que j’ai publié dans mon livre “le secret des Suisses” en 2017. Je crois non seulement avoir compris à cette date mais réussi à l’exprimer.

  4. Oh, vous m’avez eu. 🙂

    Je m’attendais à un article sur les lois de la Nature ; que l’on cherche à écrire mais qui nous échappent encore souvent ; qui virevoltent et s’entremêlent dans nos esprits ; qui remettent la Vie, la Mort au milieu de nos préoccupations sur l’Existence lorsqu’on croit les maîtriser, lorsqu’on méprise celles et ceux qui essaient plein de curiosité d’en dessiner les contours, et même et surtout lorsqu’on ignore qu’elles Existent, toutes puissantes.

    Les “lois de la politique” ? Elles ont l’avantage et l’inconvénient de pouvoir être changées au gré de nos réactions aux lois de la Nature, ce qui rend l’état et l’évolution de nos systèmes encore plus complexes à appréhender et comme vous l’évoquez : finalement moins robuste – fiable – durable. Même (surtout ?) les États totalitaires et dictatoriaux n’ont qu’une existence limitée.

    Merci pour l’inspiration !
    Avant l’expiration – pas pu m’empêcher ce jeu de mot de circonstances, désolé.

  5. C’est bien une rupture de collégialité, faite sciemment, mais il a tellement raison que sa rupture de collégialité ne pourra en aucun cas apporter le moindre discrédit ni à lui ni à son parti. Au contraire cela renforcera sa crédibilité et celle de son parti et cela obligera ses collègues à corriger le tir dans le traitement de la crise Covid. Par exemple le ridicule Berset-Tigrillo, le dictateur d’opérette avec ses airs de parrain mafieux en chapeau mou borsalino (avec en plus un ruban blanc) et sa manière de faire intimider ses maîtresses par les gros bras du commando anti terroriste Tigris, après les avoir promenées dans des relais châteaux de la Forêt-Noire en limousine officielle avec chauffeur.

    La Suisse commence à ressembler à une république bananière, c’est vrai et c’est affligeant. Mais c’est à cause du comportement des gens comme Berset, et non comme Maurer.

    Maurer est un fin politique sous ses airs de petit gars campagnard. Il a très bien joué sa partie.

    Bravo Uli, on est avec toi !

    1. Une rupture de collégialité nuit aux institutions. Elle confirme une volonté de les détruire. Comme elle conforte les électeurs de l’UDC dans leurs opinions, effectivement elle ne peut nuire à ce parti.
      Dès lors la question est de savoir si un Conseiller fédéral est d’abord au service d’Etat ou bien de son parti. Dans le second cas effectivement c’est une dérive vers une république bananière. DE la responsabilité de ceux qui s’attaquent aux institutions qui assurent la paix et la prospérité à la Suisse.

      1. C’est une façon de voir les choses un peu trop moraliste à mon avis. Dans la vraie vie, la politique reste toujours une compétition.

        Il y a un consensus en Suisse pour la collégialité entre partis différents qui se partagent le pouvoir et s’abstiennent de se tirer dans les pattes. Oui. Mais cela n’est valable que dans la mesure ou le CF suit une politique raisonnable.

        Dans l’affaire COVID la gestion a été desastreuse. Maurer, qui y était opposé, a joué le jeu pendant longtemps en s’abstenant de critiquer. Mais le dictateur Tigrillo a franchi une ligne jaune avec l’extension du certificat Covid, ce qui est anticonstitutionnel. C’est du chantage au vaccin et crée une division de la société entre citoyens de 1ère et 2ème zone. En plus, ça ne sert à rien en pratique contre le virus.

        À mon avis la politique suivie était scandaleuse depuis beaucoup plus longtemps et Maurer aurait du (à mon avis) et pu se désolidariser depuis longtemps. Mais il a attendu le moment où vraiment du sentiment général on pouvait dire: “trop c’est trop”.

        C’est d’un fin politique.

        Votre argument moral ne tient pas devant l’habileté politique de Maurer.

        Et puisqu’il s’agit de morale, vous prenez aveuglément la défense d’un magistrat, Berset, qui a été beaucoup trop loin dans les abus de pouvoir depuis le debut de la crise Covid. Il a même incarné cette politique des pleins pouvoirs, abusive.

        Dans notre système il ne peut pas être démis de ses fonctions pour cela, comme il le mériterait pourtant, et comme il le serait dans tout autre pays. Alors l’opposition à sa politique et à sa personne s’empare des autres boulettes qu’il a commises. Il y a une justice immanente.

        Il a compromis levresoect dû à ses fonctions en se comportant comme un despote tentant de régler ses affaires extra-conjugales par des interventions musclées de commandos d’intervention anti-terroristes. C’est gravissime et c’est une dérive de l’esprit républicain de nos institutions. C’est cela qui ébranle les institutions, pas les petites phrases de Maurer. Ce genre de petites phrases ont toujours existé depuis 1848. Elles sont normales.

        Dans l’école de pensée à laquelle vous appartenez, ou dont vous êtes proche, on insiste généralement sur une certaine conception de la “vertu” comme condition de la stabilité des institutions républicaines. Berset a fauté gravement contre cette vertu là. Non par ses frasques adultères, mais par ses abus de pouvoir grotesques, pour se dépétrer des conséquences de ses frasques. Il a ainsi ridiculisé les institutions et par là sapé la confiance dans lesdites institutions, cent fois, mille fois plus gravement que Maurer avec ses petites phrases.

        A mon avis Berset devrait être contraint à la démission. S’il avait de la dignité, il démissionnerait spontanément. J’espère qu’on lui expliquera ça en chambre du milieu.

        1. Nombres de morts par million d’habitants : Suisse 1265, France 1778, Italie 2163, Allemagne 1116, Autriche 1208. Nous faisons aussi bien ou mieux que nos voisins immédiats. Parler de gestion désastreuse par la Suisse est donc un abus de langage. C’est un déni de réalité visant à attaquer Berset qui n’a en cette affaire qu’exécuté les décisions du Conseil.
          Les instances responsables jugent toutes que Berset n’a violé aucune loi. Il n’y a pas non plus de loi non écrite selon laquelle la vie privée d’un Conseiller fédéral serait soumis à une morale particulière, plus exigeante que les lois écrites.
          La collégialité est une exigence absolue pour l’existence de la concordance. Il n’y a pas de loi non écrite autorisant à s’en départir si le Conseil ne suit pas une ligne “raisonnable”. Qui en serait du reste juge?

          1. Il faudrait que vous viviez quelque temps dans un pays où les libertés individuelles n’existent vraiment pas comme l’Afghanistan, pour comprendre la liberté dont nous jouissons. C’est une exagération de prétendre ce que vous décrivez et tout ce qui est exagéré devient insignifiant.

          2. C’est trop facile. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas en Suisse de camps de concentration avec des miradors et des barbelés, que l’on peut nier qu’il y a une grave atteinte aux libertés publiques. En Suisse, comme toujours, le pouvoir est un peu plus soft qu’ailleurs. En Australie il y a en ce moment une répression extrêmement brutale des protestations anticovid. La police de Victoria a même tenté d’interdire aux médias de montrer les images de brutalités policières car cétait trop choquant. On n’en est pas encore là en Suisse mais on s’éloigne dangereusement du pays de liberté que nous avons connu. J’ai 60 ans maintenant et je peux vous dire que je ne reconnais pas mon pays, qui bascule dans la tyrannie. Le certificat Covid dans les lieux publics est une mesure tyrannique, excessive, illégitime qui sape l’autorité de l’état. On n’avaait jamais rien vu de tel en Suisse. Le CF doit immédiatement faire machine arrière.

      2. Chaque conseiller fédéral est au service de la population. Pas de l’Etat.
        C’est une confusion symptomatique de votre vision idolâtrique de l’Etat.
        L’Etat n’est rien sans les habitants de ce pays.
        L’important, c’est que le CF représente la population. Si le CF ne représente plus la population, il perd sa légitimité à gouverner.

        1. La Confédération représente la population par l’intermédiaire de libres élections. Comment le Conseil fédéral ne représenterait-il plus la population? Par quel procédure pourrait-on le décider? Vous pouvez estimer à titre personnel que le CF ne représente plus la population mais ce n’est qu’une opinion, ce n’est pas un fait établi.

          1. Selon votre opinion, le CF représente l’Etat.
            Mon opinion, c’est que le CF devrait représenter la population. Mais je constate chaque jour que le fossé se creuse.
            Bien sûr, vous êtes libre de penser que tout va très bien.

          2. Le CF est élu par les chambres réunies qui sont élues par le peuple. On peut difficilement prouver qu’il ne représente pas le peuple. Et quel est le fossé qui se creuserait? CE n’est pas parce que la politique menée vous déplait que le gouvernement n’est plus légitime.

  6. Le PLR et le PDC jouent leur survies politiques en s’alliant de temps en temps avec la gauche contre l’UDC, même jusqu’au CF, c’est logique. En 2022 et en 2023 le peuple en jugera de la pertinence de cette alliance contre nature. M. Parmelin, doté d’un excellent savoir-faire politique, veut réussir son année présidentielle et prêt à tout pour plaire ! La vérité telle que décrite par M. Maurer ne plaît pas à l’auteur, qui incarne l’élan mondialiste, qui a encore le vent en poulpe en Suisse !

    1. Dans cette affaire, il n’y a pas de “vérité” décrite par Ueli Maurer mais une rébellion contre les institutions. Par définition chaque Conseiller fédéral possède sa “vérité”. La position du Conseil lui-même résulte d’un compromis entre ces vérités. Si chacun proclame la sienne, c’est la gabegie. C’est bien ce que veut Ueli Maurer : détruire les institutions.

      1. Une bonne rébellion consisterait pour M. Maurer à organiser une conférence de presse très élargie et révéler tous les mensonges-Covid de la Task force-Berset-Swissmedic, et de déposer sa démission d’une façon fracassante. Il ne l’a pas fait pourtant il devrait le faire, au nom de la démocratie pour la sauvegarder, et pour ramener la gauche à son poids naturel. Le PDC ne va plus pouvoir jouer au plus malin en 2023, depuis qu’il a voulu du C comme “du centre”, le PDC se cherche une politique et se perd par l’absence flagrante d’UNE politique. Ne faut-il pas rappeler que 95% des PDC sont des CONSERVATEURS et leur direction vire à gauche de plus en plus.

        1. Le blog ne traite absolument pas du PDC qui a du reste disparu au bénéfice de l’alliance du Centre.
          Si vous souhaitez que Ueli Maurer s’en prenne encore plus ouvertement au Conseil fédéral, c’est que vous voulez le changement des institutions. Le blog considère au contraire que celles-ci assurent la paix, la concorde et la prospérité de la Suisse. A chacun son opinion mais celle que vous exprimez se rapproche des mouvements initiés par Trump, Bolsonaro Zemmour ou Orban : la démocratie attaquée au nom d’une autre “démocratie”, celle du parti unique, nationaliste, identitaire, intolérant.

          1. Juste pour vous rassurer en quelques sorte; la seule fois que j’ai voulu adhérer à un parti politique, j’avais contacté le PDC, mais à réception du programme par courrier, j’ai pensé avoir reçu le programme d’une association de parents d’élèves, et je n’ai plus donné suite. Zemmour veut briller par un thème raciste que je ne partage pas. Trump est le père de la vaccination qui a contraint l’Occident à l’acheter avant fabrication, et sous cet angle vous y êtes plus proche de sa politique. Bolsonaro me semble être mauvais gouvernant, quant à Orban nous ne savons pas jusqu’ici si son pays sera meilleur ou moins mieux après lui, sa politique vise le long terme. A vrai dire; je suis incapable d’adhérer à aucun parti car de ma perspective la politique doit répondre à un cadre précis à très lond terme mais évolutif selon les besoins or la politique de l’occident depuis 1981 n’est qu’une succession de coups tordues avec une seule constante; se moquer gravement des peuples-électeurs-contributeurs. Si un CF démissionne pour protester il ne faut pas mettre en cause l’entente de 1959, au contraire, ça la renforce ! Cordialement,

  7. Le marseillais, patron de Moderna, aujourd’hui à la tête d’une fortune personnelle de 4,3 milliards de je ne sais plus quelle devise, s’est trouvé en réunion avec les CEO des pharmas américaines, convoqués par Trump. POTUS a posé une seule question “à quand le vaccin” les patrons regardez les uns les autres et le français de lui répondre avec un culot surdimensionné “donnez-moi les moyens et vous l’aurez dans quelques mois”. Trump a donné l’argent nécessaire pour le développement rapide. En parallèle le Président American apprend que les allemands sont à bout touchant, il a voulu acheté BioNtech par une entreprise américaine, Merkel a refusé et ils ont ensemble trouver le compromis de produire par Pfizer en gardant la propriété intellectuelle entre les mains allemandes. Les 2 hégémonistes de l’Atlantique ont exigé de tout l’Occident d’acheter et d’investir dans ces vaccins inexistants et parmi ses pays indépendants (la grosse blague) la Suisse. Selon le responsable de la vaccination dans le canton de Vaud, étonnement encore en place aujourd’hui, qui a dit dans un Infrarouge de fin 2020 qu’ils ont commencé et la production et la phase I, II et III en même temps. Voilà comment Trump est le père du vaccin ARNm qui a détruit la santé de 2100 résidents suisses jusqu’ici et affecté 4 mille autres selon Swissmedic au 01.09.2021. Merkel a confiné l’Europe pour ralentir la propagation du virus afin de faire mieux que Trump et l’éjecter de la scène politique. Elle a réussi son pari à un coût très élevé pour nous tous. Elle savait que le confinement ne mettra pas fin au virus et Trump ne pouvait que faire de même et confiner avec 2 mois de retard.

    1. Swissmedic annonce clairement que les 6 000 effets secondaires du vaccin sur 5 000 000 de vaccinés ne mettent pas en doute le rapport positif bénéfice risque. Tout acte médical fait courir un risque mais ce n’est pas une raison pour ne pas l’accomplir aussi longtemps que l’on sauve ce faisant des vies. Il y a eu 11 000 morts en Suisse et il y en aurait eu beaucoup plus si le vaccin n’avait pas été utilisé.

      1. A ce jour, il y a déjà au minimum 7500 personnes touchées effets indésirables (et pas 6’000).
        https://www.swissmedic.ch/swissmedic/fr/home/news/coronavirus-covid-19/covid-19-vaccines-safety-update-6.html
        Environ 30% des 2’600 effets indésirables graves ont fini à l’hôpital. Cela fait pas mal de monde pour la Suisse.
        Le nombre de cas continue d’augmenter jour après jour. Et le nombres de cas graves concernent toujours plus de jeunes.
        En 2022, si cela continue ainsi, on souffrira sans doute plus des effets indésirables des vaccins anti-Covid que du Covid…
        Mais tout va très bien Madame la Marquise!

          1. Oui, arrêter de vacciner des personnes en bonne santé, surtout les jeunes, qui ont très peu de risques avec le Covid, mais qui ont des risques avérés avec le vaccin.

          2. En tous cas moi je dis que la moindre des chjoses serait qu’on qarrêt de vacciner.

            C’est criminel de continuer à vacciner alors que l’on sait ce que l’on sait sur les effets secondaires des vaccins, à court terme, qui sont terrifants. Et que l’on ne sait absolument rien sur les effets secondaires à long terme, ce qui est encore pire.

            Cette vaccination obligatoire (de fait) est un crime. Ce crime doit cesser.

            https://www.facebook.com/cercleDL/posts/1769171523292082
            https://twitter.com/i/status/1432292687164575749
            https://twitter.com/i/status/1431998189180108804
            https://twitter.com/i/status/1431211591417008128
            https://twitter.com/i/status/1430003710122364931
            https://twitter.com/i/status/1428723907662516227
            https://twitter.com/i/status/1428632900954562563
            https://twitter.com/i/status/1428957582123622402

  8. Votre référence à Antigone, soit une référence aux lois divines, pour fonder un principe qui serait une coutume humaine est déplacée. Ce d’autant qu’il n’existe aucune coutume. Il n’existe aucune obligation de respecter le principe dont vous vous gargarisez. Pour l’imposer il faudrait au moins une loi du parlement puisqu’il s’agit là d’un principe fondamental (164 Cst.féd.).

    Par contre, le Conseil fédéral abuse des compétences fondées sur la loi covid dès lors qu’il en fait usage pour éluder la loi fédérale sur les épidémies qui ne permet pas de décider une obligation vaccinale générale. Or, éluder la loi c’est transgresser le principe constitutionnel de bonne foi consacré par la constitution fédérale (5 al. 3 Cst.féd.). D’autres vous diraient que l’ordonnance du Conseil fédéral doit respecter et la loi covid et la loi sur les épidémies, ce qui est possible, et qu’ainsi la suprématie de la loi (5 al. 2 Cst.féd.) est bafoué par le Conseil fédéral. Pour faire un certificat covid respectueux de toutes le lois le Conseil fédéral devrait lui donner un vrai but sanitaire en maintenant les mesures de protection en les lieux certifiés covid et maintenir la gratuité des tests, laquelle est une exigence constitutionnelle puisque la possibilité de ne pas être vacciné ne saurait être théorique et illusoire. La commission nationale d’éthique l’avait remarquée. Le Conseil fédéral se vautre dans l’inconstitutionnalité. Mais il y a un innocent : Maurer.

    1. C’est bien le problème. Selon le principe de concordance, le Conseil fédéral est gouverné par la collégialité. Il débat de chaque objet, prend une décision qui l’engage collectivement. Il n’y a pas un chef d’Etat, mais un groupe de sept personnes solidairement responsables. Se distancer publiquement d’un décision prise comme le fait Maurer viole un principe fondamental de nos institutions, les ébranle de ce fait et vise à y substituer un autre ordre. Ce n’est pas une bagatelle. Cela aura des conséauences. Nous sommes tellement heureux dans ce pays que nous ne nous rendons plus compte que ce bonheur est fragile et que nous devons le mériter.

      1. Maurer n’a violé aucun principe fondamental de nos institutions contrairement au Conseil fédéral qui substitue son appréciation à celle faite par le peuple et les cantons. Cela laissera des traces.

        1. Quelle appréciation par quel peuple? Il y a plus de 90% de vaccinés au delà de 75 ans. Les dix pourcents qui refusent seraient-ils le peuple? Les cinq mille manifestants de Berne définissent-ils l’appréciation du peuple? Quant aux cantons ils ne sont pas en désaccord avec le Conseil fédéral.

          1. Quel peuple ? Le peuple qui a confirmé la loi fédérale sur les épidémies qui prohibe la vaccination obligatoire généralisée. Le peuple qui a accepté la constitution fédérale qui prohibe les manoeuvres tordues du Conseil fédéral.

            Pourquoi vous référez aux plus de 75 ans ? Gérontocratie ? Dans l’ensemble de la population combien se sont fait vaccinés parce qu’ils étaient contraint de le faire ? Combien voient-ils en les autorités et en les collaborateurs des centres de vaccination des “collabo” (au sens français du terme) ? Ainsi outre que d’être populiste votre argument tombe à plat.

            Votre argumentation outre que d’être populiste tombe à plat.

          2. Il n’existe pas de vaccination obligatoire généralisée dans notre pays puisque le taux en Suisse n’est que de 54% alors qu’il est de 84% au Portugal, 71% en France, Allemagne et en Belgique. Dès lors et très logiquement, la Suisse est le pays d’Europe où le taux d’incidence est le plus élevé.
            La référence au plus de 75 ans permet d’évaluer le taux de refus de se vacciner puisqu’ils ont eu depuis longtemps l’occasion de le faire et que l’incitation est la plus forte. On peut estimer qu’un dixième de la population est dans cet état d’esprit. Ce n’est pas “le peuple”.

          3. Le peuple aura son mot à dire le 28 novembre. La vaccination par la force pour obtenir un papier est le summum de la bassesse qu’un gouvernement peut atteindre en temps de paix.

          4. Effectivement il faudra attendre le 28 novembre pour savoir ce que le peuple veut. D’ici là se référer à lui anticipe son choix.

          5. Effectivement, il n’a pas été décrété une obligation vaccinale mais il est procédé de manière détournée à une contrainte vaccinale. Ce détour emprunté pour éluder la loi sur les épidémies voulue par le peuple conduit le conseil fédéral à s’asseoir sur la constitution.

            Le 28 novembre on ne votera par sur l’ordonnance litigieuse du conseil fédéral qui est le problème mais sur la loi covid dont il est possible de faire un usage conforme à la constitution. C’est dire que l’acceptation par le peuple de cette loi n’est pas de nature à ratifier la politique tordue du conseil fédéral qui d’ores et déjà fait fi de la volonté populaire.

            Quant aux plus de 75 ans ils ne forment pas un échantillon représentatif de la population dès lors qu’au vu du risque lié à l’âge ils ont un intérêt personnel élevé à être vacciné. D’ailleurs nombre de vaccinés, dont des plus de 75 ans, ne sont pas favorables à la contrainte vaccinale. On peut se faire vacciner (et vous ignorez mon status vaccinal) sans être favorable à une politique méprisant la volonté populaire déjà exprimée lors de l’adoption de la loi sur les épidémies et de l’adoption de la constitution fédérale.

            Professeur, la constitution fédérale vous n’en n’avez rien à faire comme le démontre le fait que vous avez adopté le règlement du conseil national en 2003. Règlement qui comporte des règles de droit que ce conseil ne pouvait adopter au regard de la constitution entrée en vigueur le premier janvier 2000. Certaines de ces règles de droit imposent des obligations aux conseillers nationaux qui peuvent conduire si nécessaire à la saisine de la CourEDH. A bon entendeur salut !

          1. Par “radicalisé” vous entendez “ridiculisé”, sans doute…

            Dans le genre, votre ami CEDH, le Dandin des blogs, n’a en effet plus aucune preuve à fournir.

          2. @ Monsieur Bill

            Radicalisé, pourquoi écrivez-vous cela ? Je ne suis même pas opposé à un usage raisonné du certificat covid sur le plan des relations internationales et même sur le plan intérieur. Mais alors il faut que le certificat soit sur le plan sanitaire correctement utilisé : pas de moins de 16 ans sans certificat, pas de personnel sans certificat, jauge et distance respectées, aération/flitration contrôlées , etc..

            L’usage actuel n’a aucun but sanitaire (et aucun effet dès lors que l’amélioration a précédé le certificat) mais un but de contrainte vaccinale dirigée contre tous, y compris contre ceux au sujet duquel l’obligation vaccinale ne peut légalement pas être ordonnée. Le Conseil fédéral a adopté une ordonnance à l’effet d’éluder la loi sur les épidémies.

            C’est très mal d’agir ainsi et c’est là un abus qui milite en faveur de la suppression rapide de la loi covid. Il faut retirer cette arme des mains du conseil fédéral qui s’en est montré indigne en s’en servant pour canarder la population.

          3. “canarder la population”

            Cqfd.

            Cher ami contradicteur, il est un temps où il faut accepter que ceux qui sont élus démocratiquement pour décider décident, et que ceux qui sont élus démocratiquement pour prendre leurs responsabilités assument leurs décisions. Et si tu as des arguments juridiques à leur opposer, il faut les faire valoir devant un tribunal; pas ameuter la foule déjà désemparée par trop de doutes. Le climat est déjà assez délétère comme cela..

            Que tu utilises tes connaissances juridiques, c’est bien. Mais de grâce, par sincérité intellectuelle, ne présente pas tes arguments comme si tu étais lu par d’autres juristes qui comprennent tes implicites et tes raccourcis. Indique bien qu’il s’agit d’une simple opinion.

            Que tu passes beaucoup de temps pour la défendre ne change par ailleurs rien à son côté minoritaire.

            Non, selon mon opinion, le CF n’agit pas de mauvaise foi; Non, selon mon opinion, le CF ne trahit pas la volonté historique de la loi sur la vaccination.

            Et, oui, selon mon opinion, le passe est exigible pour les adultes et de manière temporaire dans des lieux publiques. Peu importe que la courbe baisse. Il faut cinq semaines de baisse continue pour lever le passe.

            Et tu connais mes doutes pour les mineurs.

            Je sais que tu aimerais que tes choix et tes moyens pour lutter contre la covid soient mis en oeuvre. Nous sommes cependant dans une démocratie. Tu as toute latitude pour faire valoir ton opinion et essayer de convaincre nos autorités que ton appréciation de la situation est meilleure que la leur. Mais de grâce, c’est un train politique, pas juridique. Ne cache pas tes opinions politiques derrière ton interprétation de la constitution. Il y a déjà les “amis” de la constitution qui sape notre socle démocratique commun par leurs balivernes constitutionnelles; ne prends pas leur chemin, s’il te plaît. C’est fatigant…

        2. “pas de moins de 16 ans sans certificat, pas de personnel sans certificat”
          Vous rendez-vous compte que d’appliquer ça serait en partie contraire à ce que vous défendez ?
          Cela obligerait les enfants à être vaccinés pour certaines activités dont des loisirs ou obligerait leurs parents de les laisser à la maison lors de telles activités.
          Ce serait une obligation sans choix possible autre que de changer de travail pour le personnel (car se tester tous les 1-2 jours n’est pas réaliste sauf à très court-terme). Pour le secteur médical ça me semble justifié ou du moins défendable, beaucoup moins ailleurs.
          C’est d’ailleurs pour cette raison que la décision des universités me trouble. Ce n’est pas une activité que les étudiants peuvent choisir de faire de temps en temps ou non.

          1. Les jeunes de moins de 16 ans n’ont pas besoin d’être vacciné puisqu’ils peuvent obtenir un certificat covid, et ce gratuitement même après le 10 octobre 2021.

            Les employés peuvent parfaitement se faire tester tous les 48 heures pendant quelques semaines. C’est en tous les cas une nécessité puisque cela n’a aucun sens sanitaire de les laisser vaporiser leurs virus dans une salle fermée tout au long de leur journée de travail, sauf à admettre que le certificat covid est utilisé à fin de contrainte vaccinale. Etes vous favorable à la contrainte vaccinale ?

            Quant aux directions d’universités elles ont profité des règles édictées par le conseil fédéral pour faire appliquer leur conviction en le domaine de la vaccination. Certaines ont, au vu du risque de contestation estudiantin et professoral, instauré un “passe” interne par test salivaire RT-PCR. Le fait qu’il ne donne pas lieu à un certificat covid est arbitraire car de deux choses l’une, soit ce test n’est pas sérieux et alors il ne peut être utilisé pour “sécuriser” les lieux, soit il l’est et il est disproportionné de ne pas lui donner valeur de certificat covid. Cela démontre que les directions d’université se sont ralliées au processus de contrainte vaccinale.

  9. -“Non, selon mon opinion, le CF ne trahit pas la volonté historique de la loi sur la vaccination.” La loi est cependant claire, la vaccination obligatoire généralisée est proscrite par la loi fédérale sur les épidémies. Quant à la mauvaise foi du conseil fédéral elle n’est pas en question. Il suffit de relever que son ordonnance à pour effet d’éluder la loi sur les épidémies pour en conclure à une violation de la constitution. Et je pense que tout en chacun peut comprendre que le Conseil fédéral doit respecter et la loi et la constitution.

    – “Et, oui, selon mon opinion, le passe est exigible pour les adultes et de manière temporaire dans des lieux publiques. Peu importe que la courbe baisse. Il faut cinq semaines de baisse continue pour lever le passe.” Ai-je écrit le contraire ? Ce que je relève est que la suppression des mesures de protection liée à l’obligation du certificat covid démontre que son instauration n’a pas une vocation sanitaire mais vise à exercer une contrainte vaccinale. Tous les commentateurs l’admettent.

    – Notre système judiciaire est inopérant puisque le législateur a judicieusement évité qu’il existe des voies de droit adéquate (genre référé-liberté). Autant dire que votre remarque est cynique.

    – Il reste donc à rejeter la loi covid, bien que le problème soit un conseil fédéral dénué d’éthique (cf. l’avis de la commission nationale d’éthique), à soutenir les “amis de la constitution” malgré leurs bizarreries, à défendre Maurer, qui n’a transgressé aucune norme en prenant publiquement position, à souhaiter que le Darknet nous permette d’en savoir plus sur Berset, ce qui permettra d’éviter qu’il continue d’être susceptible de faire l’objet d’un chantage, et à détourner la tête lorsque le moment sera venu.

    1. Dans un sport d’équipe, le président du fc bavois résume bien ce qu’il faut éviter:

      “Ce n’était pas un joueur pour nous, on s’est trompé. Ce Monsieur n’incarne pas les valeurs que je défends. A ses yeux, tous les joueurs sont des c… sauf lui. Ce qui s’est passé devait arriver, c’était inévitable, je l’ai senti venir.”

      Je regrette d’avoir perdu du temps à argumenter avec vous cet été. Je n’avais pas perçu cette radicalité au début.

      La démocratie exige de nous d’accepter des équilibres et d’être parfois minorisés.

      1. Je suis bien d’accords avec vous. Mais en une véritable démocratie le Conseil fédéral respecte la loi fédérale sur les épidémies et la Constitution fédérale. Ce qu’il a omis de faire. Démocratiquement nous avons constituté un Etat de droit, nous ne sommes pas censé être gouverné par un aréopage libre d’outrepasser les lois du pays. Cela vous l’oubliez.

    2. Cher Professeur,
      Cher Bill,

      Un titre crû mais réaliste paru dans la presse du bout du lac :
      “Dernière carotte pour se faire vacciner avant le bâton.”
      Voilà dûment caractérisée la méthode que vous approuvez.
      Gare au retour de bâton.
      Quant à moi, le jour venu j’irai aux champignons vous laissant seuls face aux loups.
      Le pacte confédéral est bafoué, le rubicond franchi et le contrat social rompu.
      Je vous recommande à la protection divine.
      Nous n’avons plus rien à nous dire.

      Bien à vous deux.

        1. Récemment le médecin cantonal genevois est venu sur les plateaux genevois venir expliquer, entre deux bafouillements, que les différences d’efficacité entre Moderna et Pfizer constatés à Genève n’était pas statistiquement significatives. Or les différences d’efficacité dans le temps entre les deux vaccins sont clairement établies, du Michigan au CDC. De plus cette différence a un corrélat biologique évident (Jama du 2.09.21). Après avoir relevé que les seuils de significativité statistique sont des choix humains et que, surtout, les résultats genevois ne peuvent que s’insérer méta-analytiquement au sein des résultats mondiaux, on peut en concure que cette fonctionnaire se fout de la gueule des citoyens et que c’est à juste tire que les pfizer-vaccinés pourraient se sentir lésés dès lors que de pas informer le potentiel vacciné (voire de le désinformer) de cette différence c’est se passer de son consentement éclairé.

          Cette dame a été choquée que son boulanger ne soit plus disposé à lui vendre des croissants. Je crains que les loups, faute du tribunal révolutionnaire qu’il n’obtiendront pas, n’en restent pas là. Ainsi mes craintes n’ont malheureusement rien d’excessives.

        2. Insignifiant. Si seulement mes impôts étaient insignifiants. Le pacte social est à mes yeux en instance de dénonciation, le Conseil fédéral en ayant pris l’initiative par sa méthode tordue heurtant le pacte fédéral. Peut-être sera-t’il approuvé par la majorité, qui sait ? On le verra bien. Si tel était le cas et que le Conseil fédéral persiste, j’en prendrais alors acte et alors viendrait pour moi la nécessité d’envisager l’exil. C’est là bas que je trouve les meilleurs champignons.

      1. Avec CEDH and Co., c’est comme avec le COVID: il suffit de garder ses distances pour qu’ils disparaissent.

      2. Cher Monsieur CEDH,

        Adepte des blogs du temps, comme celui de M. Neirynck, car ils complètent l’information par un reflet de la pensée collective, je lis vos interventions avec intérêt depuis longtemps. J’apprécie cet équilibre de perspicacité, de vision, de méthode et d’honnêteté intellectuelle dans vos analyses.

        Une majorité de vos commentaires se sont révélés exacts avec le temps et vous êtes resté cohérent (avec raison) sur des sujets comme la stratégie vaccinale depuis son introduction. Cela m’a été très utile et je vous en remercie.

        Je perçois, actuellement, du désarroi voire un début de colère face à certaines décisions que la raison seule ne peut expliquer. Nous vivons une époque dangereuse où l’on exploite le fait que la forme peut décrédibiliser le fond. Il est très difficile d’y échapper.

        Comme vous, une analyse (que j’espère rationnelle), m’a conduit à un constat proche du vôtre:

        1. Les non-vaccinés ne sont plus un danger pour autrui car tout le monde a accès gratuitement au vaccin pour se protéger.

        2. Une stratégie d’éradication du virus est impossible avec un vaccin (comme dans le cas de la variole) car les réservoirs dans la population d’autres espèces animales sont presque inépuisables.

        Le seul argument restant pour une vaccination obligatoire est celui d’un danger de saturation des soins intensifs.

        A constate cependant:

        1. Que la mortalité et le nombre de formes graves dans la population jeune est extrêmement basse même avec le Delta et ne représente pas un risque pour le système de santé.

        2. Qu’en valeur absolue, le nombre de patients aux soins intensifs est en diminution constante. La capacité a d’ailleurs été réduite en conséquence.

        3. Que des traitements permettant d’éviter les formes graves (même cible que les vaccins) sont en phase de commercialisation (Roche et GSK).

        Dès lors, cette obligation (c’est le cas quand on restreint des libertés aussi fondamentales que l’accès au marché du travail et l’éducation) semble disproportionnée pour les populations jeunes.

        De plus, avec la disparition des tests gratuits, quelqu’un de guéri n’aura pas accès au “pass” à moins d’avoir fait une forme grave.

        Vu les coûts, la population jeune (voire moins jeune) qui aura fait forme asymptomatique ou légère ne sera plus répertoriée car elle ne se fera pas tester.

        Ce n’est d’ailleurs déjà plus le cas chez les vaccinés qui font une forme légère (plusieurs dizaines de cas autour de moi qui ont eu tous les symptômes) et qui sont donc quand même prévus pour le booster malgré une protection naturelle déjà renouvelée avec une version du virus plus récente que celle du vaccin.

        On pourrait ajouter que certaines études ont conclu à une longévité supérieure de la protection suite à une infection par rapport au vaccin.

        On va donc vacciner très largement inutilement. Un médecin m’avait pourtant indiqué il y certes longtemps que tout acte thérapeutique inutile doit être évité.

        Evitons toutefois d’entrer dans le débat des effets secondaires sous peine d’une classification “fake news complotiste” quasi-instantanée. La seule chose que l’on peut dire, c’est que le rapport risque/bénéfice n’est pas le même pour toutes les tranches d’âge, surtout si un “booster” est requis tous les 6 mois.

        Le vaccin est donc devenu la pensée unique. La population est fatiguée et prête à tout pour “vivre comme avant”.

        Tout ce qui se dresse contre sera bien perçu comme une menace contre l’Etat (certains membres des autorités ont utilisé des mots plus forts).
        C’est dangereux car cette pandémie est loin d’être terminée. Bien malin celui qui peut prédire l’avenir.

        Quand il s’agit de quelque chose d’aussi intime que la santé (l’intégrité physique, la vie et la mort de soi et ses proches), une votation ou les “pros” écrasent les “anti” comme dans un match de football n’est pas suffisante, surtout quand le rapport de force financier est aussi déséquilibré.

        Il y trop d’incohérences dans la stratégie, la communication, de maladresses, d’exagérations/minimisation ou d’omissions de part et d’autre. Certains membres du corps médical n’osent plus répondre aux questions de leurs patients (je ne parle pas de ceux qui se mettent en scène sur des sites complotistes).

        Il faut rétablir le dialogue à tout prix et arriver à un compromis viable. Vu le climat social, politique et sanitaire, ce “pass” pourrait devenir une bombe à retardement.

        Je vous encourage donc de continuer à écrire comme par le passé.

        A bientôt, donc, je l’espère !

        1. Est-ce que cela a un sens que de double piquer systématiquement à quatre semaine un jeune ? Qui plus est avec Moderna ?

          Est-ce que cela a un sens que de double piquer systématiquement à quatre semaine une personne âgée et de lui octroyer un certificat pour la durée d’un année ? Qui plus est avec Pfizer ?

          Poser ces questions c’est y répondre.

    3. C’est le système judiciaire que tu souhaites ? lol.

      https://www.blick.ch/fr/news/suisse/pour-juger-les-politiciens-une-initiative-populaire-demande-un-tribunal-special-pour-le-covid-id16862702.html

      Y sont fous ces “amis de la Constitution”. 🙄😷😷

      M. Neyrinck: de votre expérience: avez-vous déjà vu en Suisse des mouvements comme ceux auteurs de cette initiative ? et qui attaquent aussi massivement notre Etat de droit ? … pile 20 ans après le massacre de Zoug 😔

      1. L’Etat de droit et la démocratie seront de plus en plus menacés au fur et à mesure que la situation se dégraderait.

        1. L’Etat de droit est attaqué par le Conseil fédéral qui adopte des ordonnances visant à éluder la loi fédérales sur les épidémies, qui ignore la vaccination obligatoire généralisée, en violation d’un principe constitutionnel de l’Etat de droit, la bonne foi (Art.5 ). Les cantons et directions des hautes écoles ne valent pas mieux. Espérons que ces derniers se fassent remonter les bretelles comme souhaité par les commissions parlementaires.

    4. Ne vous fatiguez pas davantage, certains sont confiants que les crachats anticonstitutionnels du CF qui nous tombent dessus sont assimilables à de la pluie que nous pouvons pas arrêter. Le 28 novembre à 12:01 ils seront sauvés indépendamment de leur bon gré grâce à nous.

  10. Vous avez remarqué? La Suisse a approuvé à 2/3 le mariage pour tous et rejeté l’initiative des jeunes socialistes à 2/3 également.

    Or la couverture de la presse n’est pas du tout la même. Au contraire, il y a une bienveillance sidérante envers les jeunes socialistes.

    J’en ai marre de voir les opinions politiques sur les comptes twitter des journalistes romands, puis les voir prétendre être objectifs dans leur travail à l’antenne ou dans leurs articles.

    Faites comme pour Z., virez tous les journalistes qui font de la politique. L’objectivité journalistique existe, il faut l’encourager !

    NB: je soutiens Jasmine Caye. Il faut stopper le règne des trolls et du pseudonymat sur les blogs du Temps !

  11. Je trouve scandaleux que M. Neirynck minimise l’atteinte gravissime aux libertés que nous subissons avec l’extension du certificat covid aux lieux publics.

    Je suis d’accord avec les réflexions de cet avocat fançais qui explique pourquoi c’est très grave et très dangereux (à partir de la minute 6 Je :Je 30 il parle de la Je Je Je Suisse, mais le reste est intéressant aussi).

    1. La restriction telle qu’elle est conçue en Suisse n’est pas gravissime. Elle est simplement inadéquate à atteindre le but sanitaire prétenduement visé. Ce qui démontre que le Conseil fédéral l’a adopté à fin de contrainte vaccinale. Donc en toute inconstitutionnalité.

  12. Il y a un principe de base en démocratie: personne et surtout pas les autorités élues ne peut prétendre détenir une vérité qui ne soit issue d’un débat ouvert quel qu’il soit (scientifique, judiciaire, politique, etc…). Dès lors que cette règle est brisée, les thèses complotistes foisonnent pour deux raisons:
    – pour une partie des citoyens, la posture d’un pouvoir qui prétend dicter une vérité est insupportable.
    – cette prétention, et les complicités qu’elle suppose pour pouvoir s’imposer, a obligatoirement un objectif qui ne peut être atteint par les voies normales de la démocratie.

    Cela rejoint les déclarations de Monsieur Maurer disant que les problèmes politiques posés par la pandémie sont plus importants que les problèmes sanitaires. Si je me suis réjoui que le CF fonctionnent comme un gouvernement d’union national au début de la pandémie -tout en déplorant qu’il n’ait pas fait son devoir pour protéger le Tessin et donner un peu plus de temps aux hôpitaux pour s’organiser et s’approvisionner- , ses excès me semblent une évidence aujourd’hui. Car non, quand bien même on pourrait vacciner toute la planète, animaux compris, on ne reviendra jamais à 0 morts et 0 réanimation COVID par des mesures politiques ou sanitaires. Prétendre le contraire, c’est s’enfoncer dans des mesures toujours plus liberticides. Il est un moment où il faut savoir dire stop.

  13. Professeur,

    Chasseur de primes. Nouvelle profession instituée par le Conseil fédéral. Quelle gloire. On se rapproche du Tribunal révolutionnaire justement honni par Bill. A quand la prime à la délation des infractions covid ? Chasseurs de primes dont nombre seront prêt à tout. Négation du consentement libre et éclairé. Partage de prime.

    Comptez vous vous mettre à chasser ? Bill vous suivra peut-être. Quant à moi il ne m’est jamais venu à l’idée d’acheter la non vaccination ou la vaccination tant cela doit respecter le consentement libre et éclairé de chacun.

    Les faits divers vont être croustillants et singulièrement tristes.

    Honte au Conseil fédéral.

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