La Science inculpée.

 

 

On ne dissimule pas une première maladresse au moyen d’une seconde : on l’aggrave.

Première maladresse. Jusqu’au 7 avril 2020, Alain Berset s’en allait répétant encore au nom du Conseil fédéral  que le port généralisé du masque ne protège pas les personnes saines : «Le port généralisé du masque, partout et tout le temps, ne protège pas les personnes saines et peut même avoir un effet contre-productif, en relâchant les comportements». Il avait tort. Il insistait parce que l’administration n’avait pas constitué à temps des stocks suffisants et que le Conseil fédéral ne peut que la couvrir faute de l’avoir contrôlé. Le peu de masques dont nous disposions devait évidemment être réservé au personnel médical, mais il en manquait manifestement. Un message transparent aurait consisté à dire que le port universel du masque protège tout le monde, tout en avouant que la Suisse n’en avait pas suffisamment pour adopter cette politique. D’ailleurs, un peu plus tard, ce même masque prétendument inutile devenait obligatoire et forcément une fraction du bon peuple se révéla désorientée.

Deuxième maladresse : « Je n’ai pas assez remis en question la Science au début. Cela nous a amenés à prétendre que les masques pouvaient même être nuisibles “, a déclaré récemment Alain Berset sur les ondes de la SRF. Il a reconnu ainsi avoir commis des erreurs dans la lutte contre le coronavirus, mais  a soutenu que ce n’était pas la faute du Conseil fédéral abusé par la prétentieuse « Science ». Il rejette cependant l’accusation selon laquelle le port du masque aurait été déconseillé, parce qu’il y en avait trop peu. “Si le gouvernement avait été convaincu à l’époque que les masques seraient utiles, on aurait simplement dû faire avec le matériel disponible”.

Christian Althaus, épidémiologiste suisse de l’Université de Berne , a critiqué les “déclarations manifestement fausses” d’Alain Berset. Il estime que le ministre de la santé continue de soutenir qu’il aurait été averti que tardivement par la task force des développements de l’épidémie. Or la « Science » a été ignorée notamment sur la question du port du masque jusqu’en mai/juin 2020. Selon le procès-verbal de la réunion de crise de mai 2020, le président du groupe de travail avait déclaré: “Le bon sens veut que les masques protègent. Cela doit être communiqué ainsi. »  Selon Christian Althaus, l’avantage du port du masque pour la population générale a été principalement contesté par l’Office fédéral de la Santé publique. Il semble donc que ce soit l’administration fédérale qui ait induit en erreur le Conseil fédéral et que celui-ci s’efforce aujourd’hui d’en endosser la faute à la « Science », une accusation vague, qui désigne plutôt une discipline scientifique qu’un groupe de personnes dûment mandatées et identifiées.

D’ailleurs, il suffisait à cette époque d’un raisonnement élémentaire pour déceler la contradiction du  Conseil fédéral. Dès le 30 mars 2020, le présent blog comportait le texte suivant : « Même si le masque n’est pas une protection absolue pour celui qui le porte ou pour son entourage, il diminue la probabilité de transmission. Or il faut et il suffit de réduire le coefficient de transmission en dessous de 1 pour éteindre l’épidémie. Ce masque est dénigré, parce qu’il ne protège pas le porteur mais seulement son environnement. C’est mal réfléchir que d’en conclure que ce masque ne sert à rien. Il sert à tout, si tous le portent, puisque tous se protègent en protégeant les autres.  …Dès lors que les masques n’étaient pas disponibles, le Conseil fédéral a menti en prétextant qu’ils ne servaient à rien. »

Les déclarations récentes d’Alain Berset au sujet de la « Science » reproduisent et confortent une incrédulité générale qui englobe toute l’activités scientifique. Autant notre société repose sur un usage abondant des applications techniques ou médicales de la recherche, autant leur ignorance est encore répandue dans une fraction importante de la population. Elle n’a donc pas confiance dans des décisions qui sont scientifiquement justifiées, mais qu’elle assimile à celles du politique, prises en général sur base d’opinions ou d’idéologies, c’est-à-dire incertaines dans leur justification et dans leurs résultats. C’est sur cette base qu’une méfiance persiste à l’égard de la vaccination.

Les sciences naturelles, dont fait partie la biologie, reposent sur une observation minutieuse de la réalité expérimentale, dont sont déduites des règles, qui ne sont pas des opinions mais des synthèses provisoires. À tout moment, un fait contraire peut entraîner leur modification. Mais entretemps ces énoncés scientifiques sont la moins mauvaise expression de ce que nous savons certainement à un moment donné. En faire fi, agir en dehors de leurs prescriptions dégrade notre pouvoir d’action et peut mener à des catastrophes.

Il faut bien garder à l’esprit qu’un énoncé dit scientifique est tout sauf un dogme et qu’il en est même le contraire. Les sciences ne reposent que sur un consensus humain, celui des spécialistes du domaine. Il se traduit par des publications, des colloques, des discussions et aussi des doutes. Un seul jeune chercheur peut ébranler le consensus existant s’il a de bonnes preuves à faire valoir. Sa découverte personnelle deviendra le nouveau consensus. D’approximation en approximation, on cerne ainsi la vérité sans jamais prétendre l’atteindre.

Le rapport officiel rédigé par la Chancellerie fédérale a fini par rejoindre  la même analyse critique que celle de Christian Althaus. Le problème a bien surgi du laxisme dans la gestion des stocks. « Il a fallu consentir énormément d’efforts pour acquérir du matériel médical de base, tel que des masques d’hygiène…Le même constat vaut pour les désinfectants ». Le plan suisse pour une épidémie de grippe saisonnière ne couvre que douze semaines. « De plus manque une vue d’ensemble des stocks disponibles et d’un système automatisé de commande. »

Après cet aveu d’erreur, le Conseil fédéral n’a plus aucun titre pour « remettre en question la Science » selon sa malheureuse expression. Le politique peut et doit prendre des décisions aussi bien informées que possible par des experts, mais il ne peut d’aucune façon les nier, les suspecter, les décrier. Le politique surplombe la science parce qu’il doit tenir compte d’autres facteurs, mais il n’a pas en cela qualité pour apprécier la rigueur de la démarche scientifique. Celle-ci progresse précisément parce qu’elle est entraînée à traquer et à reconnaitre ses erreurs. La politique s’enferre dans la mesure où elle fonctionne en sens contraire et où l’administration est considérée comme infaillible. Telle est la leçon institutionnelle que l’épidémie nous enseigne.

 

 

 

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

31 réponses à “La Science inculpée.

  1. Ok. Mais alors comment justifiez-vous le fait que nous étions masqués en automne/hiver et que, pourtant, la deuxième vague a été plus meurtrière ?

    1. Parce qu’elle eut été encore plus meurtrière si nous ne l’avions pas été. L’ampleur d’une vague dépend du facteur de reproduction qui déclenche une croissance exponentielle s’il est supérieur à 1. Le masque ne suffit pas : il faut aussi des mesures de confinement pour l’abaisser.
      En Asie le rôle du masque, traditionnel, a été décisif dans de de nombreuses épidémies.

      1. archi faux !!! elle était déjà bien pire que la première qui a pris fin sans port du masque …

        1. @ HubertGiot
          La première vague a pris fin sous l’effet d’un confinement strict et généralisé, écoles fermées y compris. En cas d’absence de contact social, le masque ne s’avère logiquement plus nécessaire.
          Si le masque avait été porté plus tôt depuis l’irruption de la pandémie dans nos contrées, les mesures de confinement appliquées auraient pû être moins strictes pour le même effet.

    2. @ Jeaan Magnin
      C’est aussi parce que nous n’étions pas masqués à l’école ni dans les réunions privées et en famille, haut lieux de transmission, en automne et hiver tout particulièrement.
      Je rejoins Jacques Neyrinck: la deuxième vague aurait été probablement bien plus grave et meurtrière sans le port du masque, qui, heureusement, a fini par entrer dans les moeurs.

      1. Avec des si…
        Peut-être la 1e vague aurait été pire avec des masques? Qui le sait?
        Actuellement, l’usage des masques tel qu’il est pratiqué (en tissus, faits maisons, relavés, qui trainent sur les habits, etc.) est discutable.
        Il y a certes des études qui prouvent que les masques diminuent physiquement les projections de gouttelettes, mais c’est très loin de la réalité humaine pour que cela soit transposable.
        Et dire que l’usage courant du masque (que je sépare de l’usage médical tel qu’il est fait par des professionnels au contact de personnes avec des plaies) s’en trouve scientifiquement prouvé, c’est passer par un raccourci qui n’a rien de scientifique.
        Et à long terme, seule la bonne santé des population est un gage de protection fiable. Donc, les pays devraient plus insister sur une vie saine, qui est une réelle aide dans tous les cas.

  2. Merci pour cette mise au point utile et combien nécessaire. Il serait temps que les personnels politiques fassent l’effort de comprendre les apports cohérents de la science. Évidemment il est plus facile d’écouter les beaux parleurs naïfs de tous bords.

    1. Justement pas si vous lisez le blog. La seule vache sacrée est la politique parce qu’elle se refuse à reconnaître ses erreurs qu’elle ne perçoit souvent pas. La science fonctionne au contraire par étude continuelle des théories afin d’en découvrir les points faibles, de les corriger et ainsi de progresser. La science est faillible mais elle le sait et en tient compte. Il y a en revanche des gens qui se croient infaillibles.

  3. Les justificatifs insensés continuent en disant (clip TV) :
    “il faut rendre le vaccin obligatoire ainsi que le traçage de tout le monde,…. ainsi ceux qui voyagent à l’étranger seront protégés”!

    Mais enfin, la plupart des gens ne voyagent pas à l’étranger et ceux qui le veulent n’ont qu’à prendre leurs responsabilités et faire le nécessaire, si ils le souhaitent (c’est leur problème).

  4. Vos précisions et mise au point chronologique sont très utiles. Ne pensez-vous pas que les débats et décisions politiques en haut lieu tombent souvent sous l’effet d’une acception erronée du mot CONSENSUS? Il me semble que le consensus, au contraire de la “neutralité”, est le résultat d’une concertation, donc une ligne d’arrivée. Avoir décrété le port du masque ou son inutilité, dès lors, ne devrait pas faire l’objet d’une justification a posteriori. Même chose en matière de vaccins. Si les mesures sont appliquées verticalement, en amont, avec le seul concours des médias, accompagnées d’une vague référence à la science comme toute puissante, il y a effritement de la démocratie. En effet, la science n’est pas une main invisible.

  5. «Il faut bien garder à l’esprit qu’un énoncé dit scientifique est tout sauf un dogme»

    C’est très souvent vrai pour la démarche scientifique elle-même.

    Par contre il y a de nombreux exemples dans l’Histoire récente qui montrent des collusions de scientifiques avec des dogmes politiques, parfois meurtriers, qui peuvent influencer ou orienter leurs recherches.
    On peut penser au scientifiques et médecins nazis, au chercheurs « sponsorisés » par l’industrie ou un gouvernement, ou simplement mus par l’appât du gain ou la recherche de gloire.

    Les scientifiques sont faillibles comme tout être humain.
    Leur faire aveuglément confiance serait une grave erreur.

    1. Faire le contraire de ce qu’ils préconisent est encore une erreur plus grave pour autant que ces références soient fiables.
      Il y a aussi des diplômées qui perdent l’esprit ou qui sont criminels.

  6. Pr. Didier Pittet a dit aussi sur Léman Blue en avril 2020 que le port de masque n’est utile que dans certaines circonstances. L’autre jour j’étais seul seul seul au milieu d’un long bus et tout au fond il y avait quelques personnes. J’ai enlevé mon masque et le chauffeur m’a vu dans le rétroviseur, il a fait tourner l’enregistrement pour rappeler l’obligation…….comportement d’une souris sur la roue ! Le pouvoir nous indique de nous débarrasser de notre intelligence primaire pour ne pas être sanctionner, et certains marchent, dont moi-même. La nécessité de porter le masque en permanence reste contester par bcp de scientifiques, et avant tout par le bon sens. Contraindre les clients de fitness à porter le masque pendant l’effort relève d’une obligation criminelle contre le bienêtre, mais les clients obéissent.

    1. Le chauffeur de bus n’est pas forcément plus idiot que vous, le contrevenant. Le port d’un masque de qualité suffisante diminue la quantité d’aérosol, lequel peut rester suffisament longtemps en suspension dans la cabine du bus.

      1. Félicitations aux médiateurs qui a laissé passer votre commentaire ! Prenez soin de vous car la peur est bien plus dévastatrice que le virus !

  7. Il semble me souvenir que dire ” le masque n’est pas une nécessité pour les non-symptomatiques ” est venu de l’OMS au tout début ( jan-fev 2020 )et tous les gvts dont la France ont été contents de suivre cette directive en fev- mars . Pourquoi ? Parce que , à l’époque , la nécessité de réserver les masques aux soignants a réservé des surprises : armoires de l’hôpital dévalisées , voitures avec le caducée fracturées ,….parce que certains voulaient absolument en trouver . Vous imaginez la panique si on avait conseillé le masque au simple quidam ? Les gvts mentent parfois par omission .

  8. “Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont”. Descartes commence son discours de la méthode par cette petite phrase cynique. Berset à son tour considère que son bon sens personnel vaut bien toute la Science du monde. Comment un dirigeant qui revendique, par la force des circonstances, une autorité peut-il se fourvoyer à une telle prétention? Pourquoi ne pas dire plus simplement que ses conseillés n’ont pas été à la hauteur ou qu’il n’a pas su discerner les bons conseils ou qu’il fallait éviter une ruée sur les quelques masques disponibles pour faire respecter des priorités? Ce serait avouer un pieux mensonge ou qu’il n’a pas été en mesure de s’entourer valablement. Jusque-là, l’une des forces de nos dirigeants était de garder une dimension humaine, ce qui permet de s’exprimer honnêtement, d’avouer ses limites et ses égarements sans honte, sans se prendre perpétuellement les pieds dans le tapis.
    Berset n’est pas seul, notre monde se veut de moins en moins cartésien. Prennent-ils l’Helvétie pour des lanternes?

  9. Les dernières déclarations d’Alain Berset en fin de conférence de presse, ce 26 mars, en rapport des mesures d’assouplissements déjà annoncées par étapes jusqu’à fin août, me font penser à la voyante qui « lit » dans sa boule de cristal. Et comme celle-ci, il donne de l’espoir, mais reste prudent en prévision des prochaines conférences de presse où il reviendra avec sa boule dans un mois, deux mois, trois mois… Il sait cependant se montrer plus sérieux au moment de quitter la boule des yeux : « Notre stratégie est risquée, mais c’est un risque calculé… » Sur quoi se base ce calcul ? « On a l’impression que nous n’en reviendrons pas aux fermetures… » Ah c’est réconfortant ! « Et les mesures que l’on prendra dès le 1er juin représentent un risque substantiel ». Attention danger ! Ensuite l’agréable conclusion pour tempérer : « Mais nous sommes confiants… » Confiants en quoi et en qui, après cette séance de frissons sur la balançoire ? D’une main il tient la fiole de vaccin, et de l’autre sa boule de cristal. Lui-même ne connaît pas son avenir. Quelle drôle d’expérience cet homme politique doit vivre en ce moment, contraint pour survivre d’exercer un métier pour lequel il n’a suivi aucune formation : voyante.

  10. C’est vraiment faire preuve de peu d’imagination et de suite dans les idées que de se focaliser sur le masque médical. L’important est de se couvrir le nez et la bouche. Plus cette couverture est efficace, mieux c’est. En se focalisant sur le masque médical, on a du “tout ou rien”. En incitant les gens à se couvrir le nez et la bouche avec des écharpes, des masques de fabrication maison, etc, on aurait au moins eu un peu plus de protection, en attendant de refaire les stocks de masques médicaux.

      1. Tout ce qui peut contribuer à réduire la transmission est bon à prendre quand on n’a pas de masques. Mais dans un hopital une écharpe est clairement insuffisante. Au CHUV des soignants ont dû utiliser des masques ffp1 pour soigner des patients Covid en l’absence de masques ffp2. Là aussi la conception n’est pas la même. Malheureusement la ruée par certains sur le papier WC montre qu’il aurait été déraisonnable de conseiller le port du masque au début 2020. Plutôt que “la science” le conseiller fédéral devrait épingler ces idiots égoistes. Mais peut-être lui et ses amis en font-ils partie?

  11. Bonjour,

    je crois que, pour un politicien professionel, mentir afin de ne pas perdre la face et paraître maîtriser la situation est une seconde nature, à tel point qu’il ne s’en rend probablement même plus compte.
    Monsieur Neyrinck, je pense que vous avez cotoyé suffisamment de politiciens pour me le confirmer…non?

  12. La science n’a jamais entièrement raison, elle doit avoir l’humilité de se remettre en question , c’est ainsi qu’elle progresse …
    Ceux qui pensent avoir raison finissent par proclamer des dogmes et condamner ceux qui les critiquent !
    Pendant la pandémie, on a vu la science progresser et tâtonner jour après jour, la “vérité” ne s’est pas révélée par magie !

  13. Les “scientifiques”, version Alain Berset, ne pourraient-ils pas renvoyer la balle à ce dernier en lui faisant observer que tant que la popuiation respectait les règles sanitaires de base qu’ils ont prescrites, la courbe de transmission des infections est très vite retombée, jusqu’à atteindre le niveau proche de zéro, en mai-juin dernier, mais que dès les premières mesures de relâchement prises, elle est aussitôt remontée en flèche?

    Le peuple a les responsables qu’il mérite.

    1. Nous observons surtout que malgré les vaccins et toutes les mesures prises, nous nous trouvons actuellement avec la même situation épidémiologique que l’année dernière à la même époque, c’est-à-dire que la vague commencée en mars retombe. Attention à la prochaine à en septembre.

  14. Y en a marre de ces technocrates qui mettent le dogme de la libre circulation au-dessus de la vie !

    La Norvège se fait taper sur les doigts

    La Norvège s’est fait taper sur les doigts par une instance européenne jeudi en raison des restrictions très sévères qu’elle a imposées à la liberté de mouvement pour enrayer la pandémie de Covid-19.

    Si le pays nordique n’est pas membre de l’Union européenne, il appartient à l’Espace économique européen (EEE) qui regroupe l’UE et les Etats membres de l’Association européenne de libre-échange (AELE) –à l’exception de la Suisse– et où la libre circulation des personnes est la règle.

    L’Autorité de surveillance européenne (ESA), chargée de veiller au respect des obligations découlant de l’EEE, estime que les restrictions imposées par Oslo aux entrées sur le territoire norvégien pendant la crise sanitaire étaient excessives.

  15. En tout cas, les fameux experts n’arrivent pas à expliquer pourquoi la pandémie est repartie à Taiwan et certains autres pays asiatiques … comme la Thaïlande …
    La science doit toujours apprendre …
    Les masques ne font pas tout …

    1. Le blog ne prétend pas que les masques font tout. Ce n’est du reste pas son sujet mais les variations du Conseil fédéral et l’incapacité de celui-ci d’établir une relation constructive avec la science.

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