Ouvrir ou non

 

Telle est la question existentielle, agitée dans tous les sens la semaine passée. Alain Berset est venu confirmer que l’on n’ouvrira pas les restaurants les salles de spectacles, les stades  avant Pâques. Il fut aussitôt stigmatisé par l’UDC, prompte à capter les mécontents pour en faire des électeurs. Son président est venu s’expliquer lors du téléjournal de samedi. Il a démontré cette habileté suprême du politicien chevronné à ne jamais répondre à des questions précises et gênantes comme de savoir si, étant en mesure de décider, il prendrait la responsabilité de tout ouvrir et en assumerait la responsabilité.

Car tel est bien le dilemme. La fermeture prolongée affaiblit des secteurs entiers de l’économie, provoque des faillites, maintient au chômage des travailleurs qualifiés, empêche de former les apprentis. L’ouverture dans la situation incertaine d’aujourd’hui risque sérieusement de lancer une troisième vague, de déborder les hôpitaux et d’entraîner des morts. On se retrouve donc devant une sommation brutale du style : la bourse ou la vie.

Si les décideurs optent pour la prudence, on leur reprochera de nuire à l’économie alors que la troisième vague ne se produira forcément pas, du fait des mesures qui auront été prises. S’ils optent pour l’ouverture, on leur attribuera les morts. Il faudrait avant toute intervention publique sur le sujet, essayer de se mettre dans la situation du décideur. Au-delà des préoccupations bassement électoralistes, il est dans la situation d’un défi classique. Si en poussant sur un bouton vous pouvez gagner un million,  mais un méchant Chinois, tortionnaire ou escroc, inconnu de vous, mourra instantanément, que faites-vous?. Les morts résultant d’une ouverture hâtive sont aussi des anonymes pour le décideur, ce ne sont que des chiffras dans la statistique quotidienne. On comprend leur dilemme et on ne voudrait pas se trouver à leur place.

Or il existe dès à présent une méthode pour concilier les deux : ouvrir sans tuer. On estime que le quart des Vaudois sont munis d’anticorps, soit parce qu’ils sont guéris du Covid, soit parce qu’ils sont vaccinés. A fermer sans nécessité impérieuse des restaurants qui pourraient ne servir que des immunisés selon la liberté du commerce, on discrimine et ces entreprises, et leurs clients potentiels. Les non vaccinés empêchent les vaccinés de vivre et leur font subir de la sorte une discrimination. Dans quelques mois, la force des choses fera que chacun portera sur soi sa carte d’identité et son certificat de vaccination et considèrera cette double exigence comme légitime.

Cette proposition marquée au coin du bon sens élémentaire suscite une indignation vertueuse : on exerce de la sorte une discrimination négative à l’égard des non vaccinés. Cette réouverture partielle des lieux publics ne serait légitime que si tous ceux qui souhaitent être vaccinés en aient eu la possibilité. Rien n’est plus odieux que la discrimination négative. Eliminer un individu sur base de son appartenance à un groupe fondé sur l’appartenance sociale, la couleur de la peau, la pratique d’une religion, le sexe, une maladie viole son droit élémentaire d’accéder à un emploi, à des études, à un logement.

La discrimination négative a tellement mauvaise presse que l’on en vient à la confondre avec l’autre face de la médaille, la discrimination positive, celle qui donne plus de chances à ceux qui ont fait l’effort de surmonter leur appréhension et à ceux qui ont la chance d’être plus âgés. La question revient en force au sujet des vaccinés contre le Covid. Faut-il exercer une discrimination positive en leur permettant de mener une vie normale, en allant au théâtre et au restaurant, en utilisant les transports publics sans masques, en franchissant les frontières sans mise en quarantaine ?  A ne pas accepter cette discrimination positive, on exerce à leur égard une discrimination négative. Pour l’instant la réponse est vague et les autorités auront bien du mal à faire accepter ce genre de décision.

Elle viole apparemment le droit fondamental de ne pas se faire vacciner. Or, ce droit n’est déjà pas absolu. Le vaccin contre la fièvre jaune est exigé en vertu du règlement sanitaire international, qui lie 196 pays dans le but de limiter la propagation des risques pour la santé publique.  Certains pays africains l’imposent comme condition d’entrée sur leur territoire, même si le voyageur ne fait que transiter par un aéroport. Personne n’est obligé de voyager en Afrique mais celui qui l’entreprend doit se plier à des règles sanitaires. Ce n’est pas une discrimination. C’est une mesure fondée de salubrité publique.

Le refus de la discrimination positive mène à des situations absurdes. On cite le cas d’un EMS dont tous les résidents sont vaccinés et doivent cependant prendre leur repas en chambre. Les tests et les quarantaines applicables aux étrangers pénétrant en Suisse ne prévoient pas d’exception pour ceux qui seraient vaccinés.

A fermer sans nécessité impérieuse des restaurants qui pourraient ne servir que des clients immunisés selon la liberté du commerce, on discrimine et ces entreprises, et leurs clients potentiels. Les non vaccinés empêchent les vaccinés de vivre et leur font subir de la sorte une discrimination. Personne n’est obligé de fréquenter un restaurant, un théâtre ou un stade mais celui qui le souhaite devra se plier à des règles de salubrité publique.

Conclusion : on peut ouvrir ce qui est fermé à ceux qui peuvent y pénétrer et vacciner la plus vite possible les autres. Il est inutile d’attendre encore un mois. Mais le décideur qui devrait et pourrait adopter cette mesure se rendra impopulaire à l’égard des trois quarts de la population qui n’est pas munie d’anticorps et son parti en subira les conséquences électorales. Dès lors, on peut conclure que ce qui pourrait être fait tout de suite ne le sera pas. L’impact électoral l’emportera longtemps sur le bon sens élémentaire.

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

155 réponses à “Ouvrir ou non

  1. Vouloir se protéger du virus (gestes barrières, vaccins) est une évidence. Refuser de se faire vacciner semble légalement autorisé (toléré ?), mais socialement discutable (santé publique). Ok, mais il va falloir mettre le turbo pour accélérer les vaccinations dans tous les cantons 7j/7j et abandonner la mentalité « jours ouvrables » et « heures d’ouverture ».

    1. C’est surtout rendre obligatoire de manière générale la vaccination qui est prohibé par la loi. Et donc de vouloir par pression sociale y arriver qui est socialement et éthiquement intolérable. Cela est d’autant plus vrai que les vaccins en question sont en cours d’étude en phase III, seul un résultat préliminaire ayant été publié, et qu’ainsi leur innocuité à moyen et long terme n’est pas établie.

        1. N’avais-je pas écrit : “C’est surtout rendre obligatoire de MANIERE GENERALE la vaccination qui est prohibé par la loi.” ?

          Et en effet, il n’est pas possible de déclarer la vaccination obligatoire pour tous mais seulement possible de “déclarer obligatoires des vaccinations pour les groupes de population en danger, les personnes particulièrement exposées et les personnes exerçant certaines activités.”

          Il faudrait lire les dispositions légales que vous citez.

          Ne pas être vacciné n’est pas une tolérance mais un droit.

          Les adeptes du facisme vaccinal me révulsent. C’est pourquoi il convient de renforcer la lutte contre ce facisme en signant l’initiative dont le lien suit :

          https://fbschweiz.ch/index.php/fr/stopp-impfpflicht-fr

  2. J’aime en général les analyses pleines de bon sens du professeur Neirynck. Mais je dois dire qu’aujourd’hui, je suis un peu déçu : Il y a les redites, – à fermer sans nécessité impérieuse…- les phrases incomplètes, – il faut aussitôt stigmatisé par l’UDC – les images peu claires, (le coup du méchant chinois qui interfère dans la gestion de la pandémie) et surtout les subtils distinguos entre la discrimination positive et négative. Il ne ressort qu’une chose de cette analyse : il faudra attendre que la majorité de la population ait eu la possibilité de se faire vacciner ou que l’épidémie se soit résorbée avant de pouvoir retourner au concert ou au restaurant !

    1. Vous avez raison. On se frotte à l’idéologie qui souvent, prend la place du bon sens.
      Et comme vous dîtes, il y a confusion entre discrimination positive et négative, et c’est l’économie (restaurant, …) qui en fait les frais.
      Si la gauche voulait aider la culture, elle devrait commencer à revoir sa vision de discrimination parce que les vaccinés peuvent donner un coup de pouce à la culture.
      Même chose concernant le passeport vaccinal. Libre à tous de se faire vacciner, et libre à l’économie de favoriser les vaccinés. Il n’est simplement pas possible de bloquer une économie pour être “gentil” avec les non vaccinés.

      1. Et comment comptez vous établir un passeport vaccinal dont l’authenticité soit incontestable ? A l’aide du site mesvaccins, dont rien ne garanti l’exactitude des données ?

        Et puis, aux termes de l’article 6 de la loi covid-19, l’authenticité DOIT pouvoir être vérifiée MAIS de manière décentralisée ou locale ET le tout dans le respect de la loi fédérale sur la protection des données.

        Bonne chance.

  3. Excellent, comme toujours. Tout est dit.
    On peut espérer que la discrimination positive sera acceptable socialement le jour où chacun aura accès à la vaccination.

  4. Et si demain, on découvre que les vaccinés transmettent la maladie, faudra-t-il disciminer les vaccinés?
    Bref. Je trouve cela irréaliste.

    1. Pour l’instant les vaccinés et les guéris du Covid semblent ne pas transmettre la maladie. Il serait étonnant que l’on découvre le contraire.

      1. Etude scientifique ou votre petit doigt qui vous parle ?

        Faut arrêter d’asséner des affirmations non sourcées. Quand c’est votre opinion, dites “selon moi”, “selon mon opinion”, …

        Et vous ne pouvez pas faire une généralité de tous les vaccins, tellement ils sont différents…

      2. Pour l’instant – rien n’est établi avec certitude – aucun fabricant ne certifie que le produit empêche la transmission – mais réduit seulement les cas graves. Et la pandémie est toujours en cours.

      3. Supputation ne vaut démonstration. L’efficacité proclamée des vaccins à 94 % ou 95 % sans maladie est 94 % ou 95 % sans symptôme de la maladie, mais non sans portage du virus.

        1. Par définition, quand on est vacciné, on est porteur du virus. A ceci près que dans le cas du COVID, il a été neutralisé après dissociation des ses composants.

          1. Arrêtez des choses sans comprendre le b.a.ba ! Les deux, vous écrivez n’importe quoi.

          2. Quelle définition et quelle vaccin?
            Tous les vaccins anti-covid ne fonctionnent pas de la même manière.

        2. @ René D.

          Quant on est vacciné avec un vaccin ARNm on ne devient pas de ce fait porteur du virus. Peut-on devenir porteur du virus si on le rencontre ? Dans 6 % des cas on peut le devenir et dans 94 % des cas on ne le sait pas.

          On lit dans le NEJM, s’agissant du Pfizer-Biontech :

          “The primary end point was the efficacy of the mRNA-1273 vaccine in preventing a first occurrence of symptomatic Covid-19 with onset at least 14 days after the second injection in the per-protocol population, among participants who were seronegative at baseline. End points were judged by an independent adjudication committee that was unaware of group assignment. Covid-19 cases were defined as occurring in participants who had at least two of the following symptoms: fever (temperature ≥38°C), chills, myalgia, headache, sore throat, or new olfactory or taste disorder, or as occurring in those who had at least one respiratory sign or symptom (including cough, shortness of breath, or clinical or radiographic evidence of pneumonia) and at least one nasopharyngeal swab, nasal swab, or saliva sample (or respiratory sample, if the participant was hospitalized) that was positive for SARS-CoV-2 by reverse-transcriptase–polymerase-chain-reaction (RT-PCR) test.”

          Ainsi le taux de plus de 94 % de “réussite” mis en tête de gondole est non le taux d’abscence de portage de virus, mais bien de celui d’absence de maladie symptomatique établie selon des critères stricts.

          1. @CEDH, c’est bien de lire le NEJM. C’est encore mieux de bien le lire. Affimer que “Dans 6 % des cas on peut le devenir et dans 94 % des cas on ne le sait pas.” est simplement faux.
            Après la première injection, il y a une réduction des cas PCR positives. Cela suggère que le vaccin diminue les cas asymptomatiques et la transmission. Les données en Israël à l’échelle du pays montre aussi la réduction du nombre d’infections asymptomatiques. Cela suggère aussi que la transmission du virus est réduite par la vaccination. On peut être prudent voir opposé aux vaccins mais il est bien de citer correctement les sources.

          2. M. Otten,

            S’agissant de l’étude phase III, il ressort du rapport préliminaire que seul les cas symptomatiques ont fait l’objet de test RT-PCR afin de confirmer ou infirmer le diagnostique de covid. C’est dire qu’il n’a pas été procédé à des test RT-PCR sur les sujets ne présentant aucun symptôme. Dès lors, on ne sait nullement si les volontaires demeurés asymptomatiques étaient ou non porteur du virus et, si oui, dans quelles proportions.

            “Après la première injection, il y a une réduction des cas PCR positives.” Ecrivez-vous. Cela est exact.
            “Cela suggère que le vaccin diminue les cas asymptomatiques et la transmission”. Ecrivez-vous. Cela peut bien suggérer ce que vous voulez, mais ne démontre rien. Le doigt mouillé peut sans doute laisser un espoir, et je l’ai aussi, mais ne démontre rien.

            Votre allégation quant à l’étude israelienne est entâchée du même biais de confirmation puiqu’elle vous élevez une “suggestion” en démonstration.

            Quant on lit une étude, il vaut mieux éviter d’y projeter ses fantasmes, aussi désirables pour l’humanité soient-ils.

          3. @CEDH:
            Les tests PCR nasaux négatifs permettent de voyager. Pourquoi ? Parce qu’il est assumé que les personnes négatives ne sont pas infectieuses. Cette évidence n’est pas remis en cause par les faits et n’a probablement pas fait l’objet d’une étude scientifique. Cela s’appelle un “talking pig” en médecine. On n’a pas fait d’étude scientifique mais on sait que les cochons qui parlent n’existent pas.
            Pour revenir à mon point: la réduction du nombre de cas PCR+ après vaccination suggère TRES FORTEMENT que la vaccination réduit la transmission du virus.

          4. @M. Otten

            Vous nous écrivez :
            “Pour revenir à mon point: la réduction du nombre de cas PCR+ après vaccination suggère TRES FORTEMENT que la vaccination réduit la transmission du virus.”

            Or,dans l’étude en question il n’a nullement été procédé à des test RT-PCR sur les personnes vaccinées (et non vaccinées dans la mesure où il s’agit d’une étude en double aveugle) demeurées asymptomatiques. Il suffit de lire le texte que j’ai déjà reproduit. Dès lors votre intuition, outre que de n’être qu’une intuition, se fonde sur des prémisses inexistantes.

            Ce que vous alléguez est peut-être exact, mais ne saurait se fonder sur la publication à laquelle nous avons fait référence.

            Quant au test RT-PCR exigé pour voyager il est douteux qu’il soit très efficace. Les pratiques diverses au sein des caraïbes démontrent que ce test doit s’accompagner de quarantaine réellement suivies. Seules n’ont pas été victime d’infestations massives importées les îles les plus exigeantes en matière de quarantaine (Iles caïman, Anguille ou Sabra, par exemple). En se tournant vers l’Australie et, plus particulièrement, Melbourne, on ne peut qu’arriver à la même conclusion.

  5. Le confinement assez stricte du printemps 2020, en Suisse mais pas en Suède, a fait que pour nos deux populations d’effectifs quasi-égaux nous avons toujours 3 mille décès de moins (13 vs 10) mais actuellement l’évolution de la maladie est quasi similaire ici et là. Pourquoi ne pas prendre et copier le système de ce pays ami tout simplement? Le Confinement en cours de 21 millions français est une farce puisqu’on peut tout faire sauf travailler dans certains secteurs. Le vaccin n’est efficace semble-t-il que pendant 3 mois !!!! Donc, matériellement la solution par ce biais est impossible. Compte-tenu de votre aura dans la région, je vous invite à faire appel à un débat public entre les grands spécialistes ayatollahs du vaccin et ceux antivaccins pour nous éclairer, mais de grâce n’invitez pas Docteure Siegrist car elle en fait trop actuellement pour vanter le mérite du vaccin afin de compenser sa toute première réaction qui était ultra-négative.

      1. https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2687339-vaccin-pfizer-biontech-covid-composition-duree-protection-composition-efficacite-effets-secondaires/
        La fiche de l’OFSP similaire indique que nous ne savons pas mais elle date de décembre 2020.

        Le durée de l’éventuelle protection n’est pas établie mais après 3 mois elle baisserait selon plusieurs articles de presse et d’instituts médicaux. Si elle ne deviendrait que de 50% après 3 mois, et avec la levée des restrictions, les contaminations seraient mathématiquement plus nombreuses qu’actuellement puisque les croisements de la population seront plus nombreuses.

        1. Bonjour Elie,
          Il ne faut pas confondre la baisse du niveau d’anticorps avec le temps (comme une baisse de 50% du titre, ce qui est peu) avec une éventuelle réduction de la protection avec les mois qui passent.
          Au contraire de votre affirmation, la protection est possiblement autour d’une année selon les données actuelles.
          PS: votre lien n’est pas informatif

          1. Ai reçu ma seconde dose la semaine dernière. Mon infirmière, elle-même vaccinée, m’a en effet confirmé que le vaccin durait au moins un an et qu’une piqûre de rappel serait alors envisagée (comme pour la grippe saisonnière), mais que rien n’était encore décidé à ce stade.

    1. Pourriez-vous citer l’interview où la Pr. Siegrist (chaire de vaccinologie) aurait été ultra-négative contre les vaccins anti-COVID-19 ? Je n’en ai aucun souvenir…

          1. La pauvre, elle a dû recevoir un “midnight call” de sa hiérarchie pour lui dire “le vaccin ou ta tête” et illico presto elle a retourné sa veste. Elle a besoin de travailler comme nous tous, elle a cédé, rien d’extraordinaire, et maintenant elle en fait trop dans l’autre sens.
            Sur infrarouge elle était sincère !

          2. @Elie: merci d’élaborer sur la hierarchie du Pr. Siegrist qui aurait fait ce soit-disant midnight call

    2. Concernant la Professeure Siegrist (et non Docteure), votre argument est erroné. Elle a très clairement et logiquement expliqué ses prises de positions concernant les vaccins. Lors de l’interview télévisée que tout le monde mentionne, elle avait affirmé à cette époque ne pas souhaiter se faire vacciner en l’état des connaissances du moment sur les vaccin Pfizer et Moderna (bien que la technologie ARNm soit quand à elle bien documentée depuis le début des années 90). Ce n’était en aucun cas une réaction ultra-négative, vous forcez le trait et caricaturez de manière éhontée.
      En effet les premiers résultats et les premières études solides n’étaient pas encore disponible au moment de l’émission. Son avis n’était donc rien de plus que qu’un avis raisonnable de professionnelle. Ce qu’il fallait comprendre n’était pas, comme beaucoup de gens l’ont fait, “les vaccins ne sont pas fiables et il faut s’en méfier”, mais plutôt, “ne nous emportons pas, ne prenons pas de décision hâtive, tant dans l’optimisme que le pessimisme, et attendons des résultats solides pour nous décider”.
      C’est ce que ferait n’importe quelle personne posée et raisonnable (et ce que fait une majorité silencieuse, à l’écart des passionnés pro/anti vaccins qui s’excitent et s’écharpent sur les réseaux sociaux et les médias). Lors de la mise à disposition aux milieux scientifiques des premiers résultats ainsi que des premières études solides sur les vaccins, elle a tout de suite actualisé son jugement, sans aucune ambiguïté. Consciente et regrettant le malentendu causé par l’interview, elle a d’ailleurs souhaité reprendre la parole pour actualiser son avis et diluer le doute qui avait à tord pu s’installer chez les spectateurs. Ceci me semble plus être une démarche d’une grande honnêteté, acceptant que les choses évoluent rapidement et que rien n’est figé, surtout en temps de crise. Il y a plus à se méfier de ceux qui brandissent des certitudes immuables, même si elle semblent rassurantes.
      Pour ce qui est du débat, les gens comme vous ne seront jamais satisfaits tant que les participants du débat n’arriveront pas aux conclusions que vous attendez, et seront toujours discrédités sur l’autel du complot imaginaire tant qu’ils ne vous diront pas ce que vous voulez entendre (et que d’autres personnes n’ayant aucune déontologie scientifique ne se gênent pas de propager pour servir leur propre égo). Il n’y a aucun débat à avoir avec des anti-vaccins, puisque aucun des ténors de cette mouvance n’a la moindre légitimité scientifique pour parler de ce champ très précis de la médecine. Face à eux les vrais spécialistes dont ce champ est le milieu de recherche depuis des décennies sont systématiquement taxés de participer au grand complot, il n’y a donc aucune issue possible à un tel débat. Au mieux on peut faire un débat d’idées, mais la productivité d’un tel exercice en cette période semble assez futile.
      Le reste de votre argumentaire reste sommaire et comporte les habituels biais et inexactitudes (comparaisons avec la Suède et la France notamment), quand au fait que le l’immunité du vaccin ne dure que 3 mois, c’est aussi inexact selon la littérature scientifique et les études en cours. Nous ne savons pas exactement combien de temps dure l’immunité (tant humorale que cellulaire), mais ce qui est sûr c’est qu’elle dure au moins 3 mois, tout simplement parce que c’est le recul que nous avons depuis les premières vaccinations. Arrêtons de déformer les propos et les chiffres, et vérifions les sources citées au lieu de prendre au mot leurs citateurs.

      1. Nier les capacités des professionnelles antivaccins Covid-19, qui sont habituellement des pro-vaccins contre les autres maladies, est un refus de débattre pour ne pas être démasquer. Restons sur les rapports pro-vaccins; quand la prétendue protection baisse à 50% au bout de 3 mois, comment peut-on considérer le vacciné comme étant protégé ? Aujourd’hui-même une infirmière autrichienne est morte à cause du vaccin et l’Autriche a détruit le lot de 6 mille vaccins. En temps normal n’importe quel décès d’un.e jeune, pour n’importe quelle cause émeut le peuple, le pays et parfois le continent. Pourquoi personne ne la pleure? personne ne la regrette, pourquoi? Était-elle une entité négligeable? De quel droit un gouvernement suggère-t-il avec insistance à son personnel soignant à recevoir le vaccin avec le risque de décéder? Commentez SVP sur la stratégie suédoise et merci d’avance. Juste pour info, votre exposé ne fait que confirmer mon propos, et pardon de l’avoir rétrograder par mégarde de professeure à Docteure, qui reste une personnalité respectable !

        1. – oui il y a des médecins contre la vaccination COVID-19. Sur un site “stop vaccination” suisse, on voit que ces soignants qui ont signé sont en vaste majorité des infirmiers et autres non médecins, des médecins généralistes, des psychiatres, un ? anesthésiste mais aucun ? virologue, urgentiste, immunologiste, pneumologue.
          La conclusion est implacable: les soignants les moins qualifiés pour juger des vaccins font la masse de l’opposition et il n’y a guère de débat sur le bénéfice de la vaccination anti-COVID qui est très clair en terme de santé publique.
          – quant au personnel soignant, il est important qu’il soit vacciné pour sa protection et celle des patients. En effet, il y a le risque d’infections nosocomiales (COVID attrapé à l’hôpital). Le HUG a communiqué sur la réalité de ces infections. Personnellement, je connais deux personnes qui en sont mortes.
          – la stratégie suédoise qui est assez proche de celle de la Suisse a créé la polémique en Suède à cause de la surmortalité dans les populations immigrées. L’Eglise suédoise s’en est fortement offusquée.

          1. La GB et Israël nous servirons d’exemples dans les prochaines semaines, mois, années et l’on verra bien. La stratégie suédoise est unique, et la vague de surmortalité est déjà passé, le peuple adhère à nouveau à la stratégie. Il serait d’un grand intérêt public d’apprendre si la Pre. et le ministre de la santé (MP) ont été vaccinés. La Conseillère fédérale Sommaruga l’a refusé jusqu’ici (à ma meilleure connaissance).

            C’était mon dernier commentaire, c’est très prenant de suivre dans une telle polémique.

          2. Le site stop vaccination est-il celui qui suit ?

            https://fbschweiz.ch/index.php/fr/stopp-impfpflicht-fr

            Si c’est le cas, vous devriez lire complètement l’intitulé. Il y est question d’un Stop à la vaccination obligatoire, obligation imposée par des procédés directs ou indirects.

            La vaccination obligatoire d’une partie du personnel hospitalier serait admissible si l’innocuité à moyen et long terme des vaccins disponibles étaient établie. En attendant, ce personnel que vous avez l’audace de culpabiliser, fairait un burn-out post covid et déserterait les lieux exposés. Cela vous permettrait d’y aller et d’exercer votre art de manière utile.

  6. Une discrimination, qu’elle soit positive ou négative, reste une discrimination. Toutes les périphrases, les circonlocutions et les contorsions intellectuelles n’y changeront rien.

    Il faudra affronter la question en face : veut-on, oui ou non, une société à deux vitesses fondée sur des critères moraux ?

    Cette question se posera également dans d’autres circonstances dans le futur.
    Certains systèmes politiques, comme l’ex-URSS ou la Chine contemporaine y ont, eux, répondu sans détour.

    1. Refuser des services à des femmes, des immigrés, etc…sont de la discrimination car ces personnes n’ont pas choisies d’être femmes, immigrés ou d’une région et etc.
      Par contre, lorsque les vaccins seront en suffisance, ne pas se faire vacciner sera un choix. A ce moment là, il sera très difficile d’évoquer une discrimination si quelqu’un refuse de se vacciner et se voit refuser une prestation de loisir comme aller au restaurant.

      1. Un choix doit être libre et consenti. Ce qui suppose qu’il soit informé.

        A ce jour nous ne sommes pas informé de l’innocuité à moyen et long termes desdites vaccins. Les études de phase III sont encore en cours et Swissmedic a pris une décision limitée dans le temps sur la base des seuls rapports préliminaire. La FDA aux USA n’a pas approuvé ces vaccins, mais signale dans ses notices d’information que pouvant être utiles ils sont autorisé en urgence.

        Pas d’études accomplies. Pas d’information valable. Pas de choix valable.

          1. Savez-vous lire les documents que vous citez??
            Pour Pfizer, il s’agit d’une analyse préliminaire de phase III qui a été publiée. La phase III est encore en cours, et peut durer encore un certain temps.
            “avoir réalisé l’analyse finale de l’efficacité dans leur étude de Phase 3 en cours”
            L’efficacité du produit est analysée comme concluante par Pfizer, mais d’autres analyses sont encore en cours (effets secondaires notamment). Par ailleurs, l’ensemble des données n’est pas connu. Donc désolé, c’est loin d’être transparent, et les effets à long terme ne sont pas évalués.

          2. “Efficacité contre la COVID-19 d’évolution sévère

            Les analyses de l’efficacité secondaires ont suggéré un bénéfice du vaccin à ARNm contre la COVID-19 pour la prévention d’une COVID-19 d’évolution sévère, mais le nombre de cas était très faible.

            L’efficacité contre la COVID-19 d’évolution sévère (telle que définie par le protocole de l’étude) survenant au moins 7 jours après la dose 2 était de 66.4% (intervalle de confiance à 95%: -124.8; 96.3) (1 cas dans le groupe vaccin à ARNm contre la COVID-19 et 3 cas dans le groupe placebo).”

            Voilé ce qui a conduit à l’admission de ce vaccin en Suisse tel que publié dans le compendium suisse des médicaments, soit avec l’approbation de Swissmedic. L’intervalle de confiance à 95 % [-124.8; 96.3] démontre qu’il n’existait alors aucun résultat de phase III qui soit sérieux quant au plus important : la prévention des formes sévères de la maladie (au vu des critères on dirait sans doute des formes très sévères).”

            Depuis et en dehors de l’étude phase III toujours en cours on a des informations plus complétes et fiables. Je laisse Nostra D. nous en indiquer les sources fiables et résultats, notamment sur les formes sévères et les décès.

        1. Exactement! Un choix sans information claire peut rapidement se transformer en escroquerie.
          L’urgence est sans doute justifiée, mais elle n’est pas sans risque – et il faut le dire haut et fort. L’infromation accessible au public est très lacunaire (il suffit de lire les autorisations de Swissmedic: la moitiés des champs de sont pas remplies – on ne sait donc clairement ce qu’il en est).
          Donc construire des discriminations à partir de non-choix, c’est à la limite de la manipulation.

      2. Pour ceux qui évoqueront une discrimination, ce ne sera pas du tout difficile. Il faut espérer que cet état d’esprit ne prenne pas de l’ampleur, et que la majorité soit celle qui raisonne.

      3. Si l’on suit votre raisonnement, le fait d’interdire à des personnes l’accès à certains services ou prestations en raison de leurs choix personnels serait une sorte « d’exclusion non discriminatoire » ?
        Reconnaissez que la contorsion est assez acrobatique.

        Et très dans l’esprit de l’époque. On parle déjà d’exclure les véhicules à moteur thermiques des centre-ville et même d’exclure les véhicules tout court au profit de la mobilité dite « douce », d’exclure les personnes au-delà d’un certain âge de l’exercice de mandats politiques voire du droit de voter, etc.
        En contrepartie, certains voudraient activement favoriser les femmes, les jeunes, les personnes de couleur et d’autres au nom de l’égalité et de la morale.

        Une partie de notre société, dont vous semblez faire partie, pense, au nom d’une certaine conception du bien commun, que certains choix individuels ne sont moralement plus acceptables et doivent donc être sanctionnés par leur exclusion.

        C’est exactement le propos de mon commentaire.

        1. @Olivier: les mesures de santé publique sont par nature des choix communautaires. C’est encore plus vrais pour la prévention de maladies infectieuses graves comme le COVID-19. Cette réalité incontestable n’est pas “une certaine conception”…

          1. « C’est encore plus vrais pour la prévention de maladies infectieuses graves comme le COVID-19 »

            Rappelons que les mesures prises étaient, et restent si l’on en croit le discours des gouvernements, d’éviter la surcharge des services d’urgence dans les hôpitaux.

            Les effets du Covid, pour la plupart des personnes atteintes, restent bénins mais les complications, bien que statistiquement très minoritaires, peuvent devenir vitre très graves.

            Les mesures ont été imposées à toute la population par les gouvernements (dans ce sens ces choix ne sont pas « communautaires » puisque la communauté n’a pas eu son mot à dire) pour éviter de devoir trier les cas dans des hôpitaux dont le risque de saturation est directement lié aux politiques de (non) investissement dans les infrastructures médicales ses dernières décennies. Ceci malgré les cris d’alertes lancés par le personnel médical et les spécialistes.

            Il s’agit donc de décisions exclusivement politiques conséquences d’autres choix politiques.
            A partir de ces choix politiques, certains sont tentés d’exploiter la situation pour imposer par la force certaines orientations sociétales et certaines valeurs morales à l’ensemble de la population.

            Jusqu’à preuve du contraire, la « prévention de maladies infectieuses graves » n’a pas grand-chose à voir dans tout ça.

  7. J’ai quand même de la peine à me convaincre de la justesse des choix de nos autorités, même si je comprends bien la difficulté de la tâche. Résumons: les restaurants et autres lieux de réunion sont fermés depuis bientôt 3 mois; l’épidémie repart (3e vague). Que conclure ? (1) qu’il faut maintenir les fermetures ou (2) qu’il faut rouvrir, car les fermetures ont montré leur inefficacité en n’empêchant pas la reprise de la contamination. Pour justifier la 1re option, on peut toujours affirmer que sans les mesures de fermeture ça aurait été pire; impossible de contredire cette affirmation, évidemment, mais je pencherai plutôt pour l’option (2): réouvrons le plus vite possible, en appliquant les mesures sanitaires strictes et laissons les gens vivre leur vie, car le risque zéro n’existe pas.

    1. Les fermetures ne pouvaient pas supprimer les contaminations parce que celles-ci ont lieu dans d’autres endroits que les restaurants. Mais toute diminution des contacts freine la dissémination. Donc la fermeture des restaurants a servi à quelque chose et leur réouverture sans limitations sur la clentèle va augmenter la dissémination.

      1. Merci de votre réponse. Je n’ai pas dit que la fermeture des restaurants n’avait servi à rien, mais que je doutais que cette mesure soit vraiment significative dans la maîtrise des contaminations, qui selon certains ont surtout lieu à l’intérieur du cadre familial. Vu l’ampleur des conséquences économiques et sociales des fermetures, il faut vraiment procéder à une pesée d’intérêt. Si les paramètres sanitaires sont au-dessus de tout, pourquoi n’interdit-on pas la cigarette et l’alcool ?

        1. Il faut donc resteindre les réunions privées inter-foyers comme cela a ou a été le cas en Angleterre, Autriche et Allemagne. Ce qui suiffisait avant, ne suffit plus avec le variant anglais.

        2. Parce que la cigarrette que je fume ne vous fait courir aucun risque pour votre santé ou vos finances, je paye mon paquet 9 Frs pour que ceux qui ne fument pas puissent toucher l’AVS plus longtemps. Pour l’alccool en revanche les mesures de prévention se font douces afin de préserver notre culture, on a pourtant suffisamment de témoignages sur les dégâts bien réels “à l’intérieur des familles”, mais comme ce n’est pas contagieux il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

    2. Les cas repartent à la hausse parce que le variant anglais plus contagieux (+50 à +60%) à supplanté le variant précédent.

      A mesure égales, on peut s’attendre à 50% de plus de contamination. i.e. un R de 0.8 devient alors 1.2.
      C’est pas exactement compliqué à comprendre.

      Autrement dit sans mesures supplémentaires le nombre de cas va grimper, sauf chance ou amélioration due au beau temps.

      Le choix des demi-mesures par le gouvernement depuis le début de la crise (que ça soit au niveau sanitaire ou économique) atteint sa conclusion : un économie exsangue, des mesures impopulaires et insuffisantes, une vaccination à la hâte-toi-lentement et des cas qui repartent à la hausse.

      “Cheap is Expensive” comme on dit en ingénierie. Les demi mesures se paient au double.

  8. L’ouverture des restaurants uniquement aux vaccinés. Israël l’a fait après avoir vacciné 50% de sa population. A ce stade, le degré de protection de la population était bien suivi. Nous en sommes loin en Suisse !
    Quant à ouvrir aussi aux personnes ayant des anticorps (ayant eu la maladie), cela parait difficile. Pourquoi ? Tout d’abord, certaines personnes peuvent attraper deux fois le COVID-19. Ensuite, il y a des nouveaux variants qui peuvent échapper à l’immunité collective comme à Manaus. Bref, il faudrait fixer un seuil de quantités et de qualité d’anticorps pour possiblement savoir quel est le degré de protection naturelle. Finalement, il faudrait des tests quantitatifs disponibles et abordables. On en est loin ici aussi dans n’importe quel pays…

        1. Le pire n’est pas garanti. Les variants offrant une “résistance aux vaccins” (sauf, semble-t’il au J&J) le sont à raison d’une mutation identique dans une région bien précise de spike (RBD), laquelle région varie peu.

  9. Vous avez remarqué que M. Neyrinck ne dit plus “regardez l’Allemagne”, etc.

    Je vous l’avais dit: il faudra faire les comptes à la fin (31 décembre 2021, pour prendre une année civile complète). Même la Chine cache mal ses nouveaux morts du covid…

    Vu l’expérience de la grippe A (H3N8), on sait que le covid va durer d’octobre 2019 à décembre 2021, avec des résurgences de mars à juin 2022, puis chaque hiver jusqu’à une vaccination complète.

    J’en ai marre d’avoir toujours raison.

    1. Si vous croyez que vous avez toujours raison, il y a lieu au contraire de vous réjouir.

    2. T’as raison, boss, pour ça t’as raison. C’est vrai en somme. Sauf que docteur Didier Pittet, des HUG, dit que la pandémie va durer jusqu’à l’été 2022. Et même plus si (més)entente.

      Qui donc a raison?

  10. Je suis prêt à renoncer au restaurant, à prendre l‘avion, à aller au cinéma, etc. pour protéger les personnes les plus fragiles de la société (+75 ans et ceux qui sont le plus à risque). Je demande juste à ceux qui veulent absolument reprendre leur vie d‘avant de prendre conscience que leurs consommations énergétiques débridées aura un impact dévastateur sur le futur des enfants actuels et toutes les générations à venir. Ne faudrait-il pas voir le COVID comme une opportunité de mise à jour du système d‘exploitation (Operating System) qui semble de plus en plus obsolète.

    1. L’épidémie est un cours de répétition pour apprendre ce qui nous attend lors de la crise climatique. C’est une épreuve qui peut servir à prendre conscience.

    2. Vous êtes donc prêt à renoncer au restaurant, à prendre l’avion, à aller au cinéma, etc.?

      C’est très louable de votre part, mais pourquoi si tard? N’est-ce pas il y a quarante ans au moins qu’il fallait le faire? Maintenant que le mal est fait, comment allez-vous retrouver votre virginité?

  11. En tous cas si la dictature bersétiste impose à chacun de porter sur soi sa carte d’identité et son certificat de vaccination, même si peut-être je me plierai à cet abus de pouvoir, jamais de la vie je ne considèrerai cette double exigence comme légitime.

    Jamais de la vie !

    Et je voudrais donner un coup de chapeau à OIivier Caillet qui a mille fois raison de dire que la vraie question est : veut-on, oui ou non, une société à deux vitesses fondée sur des critères moraux ?

    Selon Jacques Neirynck la réponse est oui. Selon moi, et, je pense, Olivier Caillet, la réponse et non. Car nous sommes encore attachés à une idée de la Suisse qui est celle d’un pays de liberté et non une dictature cybernétique au profit de Big pharma.

    L’autre jour j’ai vu une inscription sur un mur: COVID : Catastrophe Organisée Visant à Instaurer la dictature. Bien sûr on dira que ce genre de propos sont compotistes. Mais manifestement c’est la vérité vraie. Il est clair que le but recherché par les autorités est de détruire toute vie sociale et économique, pour ruiner les gens jusqu’au point où pour survivre ils accepteront: a) la société de contrôle total du bétail humain par des mesures électroniques et b) la transformation d’un pays prospère et libéral en système collectiviste totalitaire dans lequel tout le monde sera dépendant de l’état pour vivre et où la classe moyenne ayant un bas de laine aura disparu.

    Lénine en avait rêvé. Berset le fait.

        1. Absurde et ridicule. Il existe une manière fort simple de faire taire les complotistes (les faire réfléchir serait trop leur demander): en cas d’infection, leur interdire l’accès aux soins, intensifs ou non. Libre à eux ensuite d’aller se faire vacciner chez docteur Trump, qui se fera un plaisir de leur injecter quelques doses d’eau de Javel.

    1. Je vous rassure: à l’heure actuelle il n’existe pas – au niveau fédéral – d’obligation de porter sa carte d’identité sur soi. Pas de raison que cela change.

    2. Votre postulat est consternant d’inculture politique et de manque de réalisme.

      Oui, vous faites bien du complotisme, dernier refuge des médiocres devant un monde complexe qui les dépasse.

  12. La situation actuelle n’est pas le fruit de la dictature d’un seul homme ni du Conseil fédéral. Les chambres fédérales pouvaient modifier la loi fédérale en l’assortisant d’une clause d’urgence et reprendre le contrôle. Cela n’a pas été fait. Si dictature il y a, c’est celle du parlement, l’organe le plus démocratique du pays.

    Le peuple a accepté en référendum populaire une loi sur les épidémies qui ne permet pas d’instaurer une obligation vaccinale générale. Cette absence d’obligation avait été adoptée par les chambres pour que la loi ne capote pas en référendum. M. Neyrinck voulez-vous modifier la loi ? Contourner la loi ? Violer la loi ?

    D’ailleurs, est-ce qu’une obligation générale est constitutionnellement admissible ? Est-elle seulement compatible avec la Conv.EDH ? Sur ce dernier point la réponse ne paraissant pas évidente une chambre de la CourEDH s’est désaissie au profit d’une grande chambre qui n’a pas encore statué.

    Et si on le peut, le peut on en imposant un vaccin dont l’innocuité à moyen et long termes n’est pas démontrée (ce que vous avez par ailleurs admis) ? Je ne le pense pas. Comme à ce jour il n’existe pas d’étude de phase III, que l’on fonctionne sur la base de résultats préliminaires d’une étude de phase III que, par exemple, aux USA aucun vaccin n’a été approuvé et que vous avez admis que l’innocuité de ces vaccins à moyen et long termes n’est pas admise, force est de conclure que votre volonté d’obligation est inadmissible.

  13. Voici un texte du Dr Frédéric Badel, médecin psychiatre spécialisé dans le Stress Post-Traumatique à Bordeaux :

    “La population est désormais scindée en 2 groupes.

    Le premier, hétérogène, est composé des personnes favorables au vaccin. Il réunit celles qui, par conviction ou par lassitude, sont prêtes à s’y soumettre pour sortir de la crise. Il abrite ainsi les personnes qu’il a été possible de sensibiliser, qui croient sans hésitation au message relayé par les ondes.

    Celles-là resteront réceptives à tous les messages de danger et agréeront la méthode de sortie de crise, fût-elle assortie de privations pérennes de leurs droits.

    On trouve aussi dans ce groupe les personnes qui se sont coupées de toute information depuis longtemps, pour se protéger, et qui sont devenues indifférentes à tout discours. Pour elles, l’essentiel est de ne plus entendre parler du sujet. Elles ont disqualifié tous les avis pour les neutraliser. Ainsi le leurre des tests conduisant à une épidémie de cas, sans morts ni malades, ne parvient plus à leur entendement, comme si leur cerveau avait été débranché. Leur priorité est de mettre un terme à la maltraitance qui leur est infligée en se coupant de toute nuisance.

    Le second groupe rassemble les détracteurs du vaccin, ceux qui ont échappé à l’influence du matraquage médiatique, qui ont souvent pris des avis ou cherché des informations hors des sources classiques, tout en restant sensibles à la réalité de leur environnement (services hospitaliers non saturés, nombre de morts comparable aux années précédentes, mesures prises non proportionnées, amenuisement des droits fondamentaux sans justification etc.).
    Ces personnes ont également intégré qu’une vaccination n’exempterait pas des mesures de distanciation sociale et, par conséquent, que la convivialité ne serait pas rétablie, que le gouvernement garderait de façon arbitraire le contrôle de la population et de ses activités. Elles observent avant tout l’immixtion toujours croissante de l’État dans leur quotidien et dans leur vie privée.

    Ces 2 groupes sont désormais séparés par une ligne qu’il sera difficile de faire bouger. La manipulation a montré des limites qui étaient prévisibles et elle sera sans effets sur ceux qu’elle a tenté, en vain, de convaincre.
    Ces groupes se sont figés, leurs effectifs se sont immobilisés, et peu importe les arguments avancés, les scandales établis ou les preuves apportées, ceux-ci se noieront dans un récit national inaliénable impossible à dénoncer sauf à être traité de complotiste.

    Les mots se seront substitués à la réalité et, utilisés à contre-emploi, ils auront perdu de leur sens et véhiculeront des idées en rupture avec les faits.

    Le pouvoir en place pourra même avouer ses mensonges, le peuple l’acclamera, incapable de le croire mal intentionné et persuadé qu’il est au-dessus des soupçons. Il n’est donc plus temps de publier des résultats d’études prouvant l’efficacité de tel produit, le mensonge sur tel autre, de produire des courbes démontrant le caractère infinitésimal du risque sanitaire et disproportionné des réactions de peur. Surdité et aveuglement règnent en maître chez les personnes qui, conditionnées, sont privées de jugement et incapables d’admettre que des faits objectifs puissent démentir la réalité qu’elles ont construite.

    Organiser l’affrontement de ces deux groupes de la population est une possibilité – opportunité ? – désormais envisageable.
    Nos dirigeants devraient rapidement s’en saisir pour encourager une organisation sociale qui opposerait bons et mauvais citoyens, gens sains, dociles, responsables et vaccinés et gens toxiques, rebelles, inconséquents et non vaccinés.

    Ce système de bons citoyens est présent en Chine. Il repose sur la délation et l’obéissance à la règle.

    Le bon usage par le gouvernement de la graduation dans la contrainte et la soumission du peuple conduisent à ce jour à l’acceptation d’une vaccination inutile dont la toxicité n’est pas évaluée et pour laquelle les laboratoires, compte tenu de la rapidité d’élaboration des produits, ont déjà négocié de ne pas être tenus responsables de potentiels effets secondaires, obtenant des États qu’ils répondent de telles conséquences.

    Et pourquoi pas en définitive puisque les politiques sont devenus médecins. Nos gouvernants et nos parlementaires, de par leur pouvoir et leur influence, vont inciter toute une population à faire un geste dont l’intérêt n’est pas démontré et dont les conséquences ne sont pas mesurées, et se présenter ainsi en sauveurs.

    Cela évoque les techniques sectaires et les suicides collectifs. Pour échapper à la fin du monde ou aux extra-terrestres (ici au virus mortel), le sacrifice est présenté comme salvateur.

    La réalité ensevelie sous les messages quotidiens discordants, culpabilisants, a laissé la place au délire dans lequel les liens logiques se dissolvent.

    Les sectes se servent de ces moyens : isoler les individus en les coupant de leurs liens sociaux et familiaux, rendre les gens dépendants en les privant de leurs moyens de subsistance, propager un discours univoque martelé dans des grand-messes permanentes, évincer toute pensée divergente, présenter les opposants comme des nuisibles qui ne comprennent ni leur propre intérêt, ni l’intérêt commun supérieur.

    « Nous contre les autres » est généralement la doctrine simple compréhensible par chacun car simpliste, et hélas adoptée.

    Le cap est franchi.

    Maintenant que les lignes de partage qui clivent la population se précisent, ce gouvernement n’a plus la possibilité de revenir à des positions plus raisonnables et proportionnées. Il a fait tout son possible dans le domaine de la manipulation, il a mobilisé toutes les sphères d’influence tout en restant crédible auprès d’une partie importante de la population. Pour ceux qui, rebelles, refusent d’adhérer, d’autres méthodes plus coercitives encore s’imposent.

    Les signes de cette dérive totalitaire se trouvent dans les techniques de lavage de cerveau employées, identiques à celles des sectes. Elles étaient là dès le départ, mais comment croire qu’un gouvernement démocratiquement élu puisse se retourner contre son peuple ?
    Aujourd’hui, une partie de ce peuple est plongée dans la pauvreté, le désarroi, les « non-essentiels » commencent à se suicider, les troubles psychiatriques se multiplient et… le conseil scientifique continue d’assurer sa grand-messe à une armée de fidèles hallucinés.
    Demain, n’importe quel virus, réel ou fictif, pourra de nouveau semer la terreur chez des populations prêtes à se faire vacciner pour conserver un peu de liberté. Elles y sont prêtes.
    Et si les tests actuels sont encore utilisés -contre toute logique-, même les populations vaccinées seront positives et resteront contagieuses. Les mesures de distanciation resteront la règle.
    Signe supplémentaire de la supercherie, les hommes qui murmurent à l’oreille des virus prédisent déjà les vagues à venir et leurs dates d’apparition.

    Toute science a vraiment déserté nos sociétés.
    Les réseaux sociaux, « complotistes », ont donné des dates de confinement bien avant leur annonce officielle, montrant ainsi que toute préoccupation sanitaire était absente des décisions officielles. Les conséquences humaines sont terribles.

    Tout lieu de convivialité a disparu, les gens sont plus isolés que jamais, ils souffrent de mesures iniques imposées par une poignée de dirigeants, sans aucune concertation, sous couvert d’assurer leur salut.

    Ce qui fait l’humain, sa capacité à tisser des liens, son besoin d’entrer en contact avec l’autre, est menacé.

    Le tissu social s’est dissout dans les mesures imposées par un régime devenu fou, hors de contrôle, déroulant une feuille de route établie de longue date en dépit de toute considération du réel.

    Les mesures prises altèrent la santé de la population et tuent. Elles sont anti-sanitaires.
    La dictature est en marche.

    Notre mode de vie a effectivement bien changé ; le Covid n’en est que le prétexte, le catalyseur.
    Cette dégradation de nos conditions d’existence et la disproportion des mesures prises pour lutter contre un virus donne du crédit au discours de ceux qui voient là le moyen d’instaurer un nouvel ordre mondial qui doit annihiler notre vie privée et nos droits individuels.

    Les premiers constats montrent les signes de la réalisation de cet ordre nouveau.”

    Dr Frédéric Badel, médecin-psychiatre, Bordeaux

    1. Merci de ce texte dont je ne partage pas toutes les opinions (les branquignols au pouvoir sont trop bêtes pour élaborer une stratégie à long terme), mais l’essentiel est vrai: les mesures prises sont disproportionnées et les politiques ont mis le doigt dans un engrenage dont ils auront peine à sortir: un accroissement des contaminations après une réouverture, même s’il ne s’agit que d’une corrélation et pas d’une causalité, sera mis à leur débit sans autre réflexion. De quoi encourager le maintien des mesures ad vitam aeternam…

      1. Bon, ça fait plaisir de lire Jean Vernet et Olivier Caillet, qui nous nous montrent qu’il existe encore une petite minorité de gens censés dans notre pays.

        Au sujet de ceux que vous appelez des branquignols, cher M. Vernet, ils le sont en effet, mais ce ne sont que des marionnettes. Il y a derrière eux des donneurs d’ordres qui savent ce qu’ils font et qui ont prouvé qu’ils sont capables de recourir à n’importe quel moyen pour parvenir à leurs fins. Pour le moment les marionnettes Pittet, Berset & Co obéissent au doigt et à l’oeil, aidés par des médias révoltants de bassesse. Forcément, ils sont tous tenus. Alors les donneurs d’ordres n’ont pas de raison de virer des laquais si zélés.

        On observe comment le vrai pouvoir agit pour se débarrasser de ceux qui le gênent vraiment. Le président de la Tanzanie avait fait tester sous contrôle d’huissier des Q.tips trempés dans de la pulpe de papaye, dans le nez d’une chèvre, dans de l’huile de moteur. Les tests sont sortis positifs. Il a fait publier ces résultats. Ca c’est du courage et ça c’est gênant pour le vrai pouvoir. Ce héros est mort dans des circonstances inexplicables.

        https://cv19.fr/2021/03/19/le-president-tanzanien-john-magufuli-a-t-il-ete-assassine-pour-avoir-denonce-la-pandemie-de-covid-19/

        Le président Lukashenko est un dictateur post communiste antipathique. Comme il a maintenu un système d’entreprises d’état non rentables, son pays a des problèmes financiers. Il avait donc besoin d’un prêt du FMI. Mais Lukashenko est covido sceptique. Par conséquent le FMI lui a dit: soit vous vous soumettez à la mascarade Covid. Vous forcez tout le monde à être testé, vacciné, tracé, contrôlé par nous, le pouvoir mondial, et alors vous recevrez votre crédit. Soit vous continuez comme ça, et vous allez voir ce que vous allez voir. On le sait parce que Lukashenko, qui je le répète est antipathique, l’a raconté publiquement. Conséquence de son insubordination: le pouvoir mondial a organisé une jolie petite révolution colorée en Biélorussie. Pour le moment Lukashenko tient le coup car il appartient à la race des dictateurs indéboulonnables genre Franco ou Castro. Mais voilà, c’est à des faits comme cela que l’on peut comprendre la réalité de ce qui se passe.

        Alors bien sûr, cher M. Vernet, la servilité des carpettes branquignolesques que nous avons aux responsabilités chez nous et qui sont en train de détruire la Suisse pour obéir aux ordres, est révoltante et ne peut inspirer que le mépris. Mais en même temps on peut avoir un peu d’indulgence pour ces marionnettes car ils sont assez bien informés pour savoir quel serait leur sort s’ils avaient le courage de dire la vérité et de faire leur devoir. Ce qui signifierait soigner les gens avec les thérapies qui existent, ne pas confiner, et ne pas sacrifier l’économie du pays…

        Bonjour

    1. N’oubliez pas de citer Madame Soleil, les Sages de Sion, les Atlantes, les Chevaliers de la Table Ovale, la Bande à Bonape, la Confrérie des Houyhnhnms, le clan de Brobdingnag, les Dalton, l’Union Des C… and Co., qui vont tous dans votre sens et participent de votre clairvoyance. Peut-être pourront-ils même vous donner quelques idées…

      1. Allons, allons…. Qui peut encore entendre ce genre d’arguments… ?
        Ca ne prend plus. En revanche l’analyse du Dr Badel, citée plus haut, nous montre très bien comment on peut tomber dans l’aberration collective actuelle, dans laquelle on nous prend pour des c…. et beaucoup de gens se laissent abuser.

  14. Depuis qu’il parle de ce sujet, M. Neirynck est bien incapable de prouver quoi que ce soit ! Il a une circonstance atténuante : les plus grands experts se chamaillent tout autant à propos de ce virus, des immunités supposées ou prouvées , …
    On reste en pleine conjecture , mais une chose est certaine : si on en guérit une fois, fort peu de chance que l’on tombe malade une seconde fois, le corps ayant appris à se défendre !
    Le but du vaccin est le même , mais en se montrant moins virulent que le virus lui-même .
    A la longue, la population devient immunisée collectivement, c’est ce qui se passe naturellement sans aide de vaccins .
    Donc , en laissant le virus circuler, on sort plus vite du problème en mettant en garde les plus vulnérables de se balader le moins possible .
    Ce n’est pas la solution qui a été retenue , mais à la fin , on devra bien s’y résoudre …

    1. La différence entre une vaccination et une infection est le risque de mort dans le second cas.

      1. Risque de mort très, très, très faible pour les jeunes bien portant. Risque de mort ou de complications sérieuses lié au vaccin à moyen et long termes pour les mêmes jeunes : inconnu.

        Leur imposer la vaccination comme vous l’imaginez est un crime. Lorque les études de phase III seront terminées et concluantes et que, par exemple, la FDA aura approuvé ces vaccins, on pourra en reparler.

        En attendant vous, comment allez vous prouver votre statut vaccinnal au restaurateur ? Quel moyen fiable et sécurisé allez vous utiliser ? Celui prévu par le récent article 6 de la loi covid ? Alors qu’il est impossible de réaliser un moyen technique satisfaisant les exigences de ladite disposition et celles de la LPD !

        Au passage mesvaccins est à mettre à la poubelle. Rien ne garanti l’authenticité des données y figurant. Dr CEDH a pu y introduire la vaccination covid-19 de Mme CEDH ou alors supprimer la vôtre. Sans compter que nombre de personnes on pu leurrer ce site en faisant parvenir une copie pdf de leur prétendu carnet de vaccination.

        1. Le risque de décès et de complications graves chroniques pour les jeunes adultes a pu être estimé lors de foyers infectieux de COVID-19 par exemple sur les navires Roosevelt et Norfolk. Au final 2 morts de personnes de 40 ans sur quelques miliers d’infections. En regardant que les décès, le COVID-19 même chez les jeunes adultes est une maladie grave.
          https://en.wikipedia.org/wiki/COVID-19_pandemic_on_USS_Theodore_Roosevelt
          https://www.navytimes.com/news/your-navy/2021/02/15/navy-ids-norfolk-sailor-who-died-from-covid-19-complications/

        2. @CEDH, vous évoquez “des risques de mort ou de complications sérieuses liés au vaccin (apparaissant) à moyen et long terme”. Pourriez-vous nous citer des cas de telles complications apparaissant après 6 mois dans l’histoire de la médecine et des vaccins ? Personnellement je n’en connais pas.
          Par contre, j’en connais de tels risques tardifs pour les infections virales, par la mortelle panencéphalite subaiguë sclérosante (PESS), qui survient plusieurs années après une rougeole banale. La PESS n’est pas exceptionnelle et arrive 1 fois sur 10’000 chez les jeunes adultes.

          1. @ Luc Otten

            A 40 ans on n’est plus si jeune. Je pensais plutôt à 25 ans. Mais quel était l’état de santé de ces deux personnes décédées du covid-19 ?

            @ Luc Otten

            Vaccin Sanofi contre la dengue. Une étude de phase III a été achevée en un peu plus de deux ans, puis le vaccin a été homologué en 2015. Or, c’est fin 2017 que la campagne de vaccination a été arrêtée aux Philippines.
            Les effets secondaires désastreux, voires mortels, de cette vaccination peuvent apparaître longtemps après, au moins jusqu’à 5 ans après la vaccination. Ce qui est singulièrement plus long que 6 mois. Ils peuvent apparaître lorsque qu’un vacciné, jamais atteint par la dengue avant la vaccination, la contracte ultérieurement. Apparemment par un procédé de facilitation.

            A ce jour la vaccination de masse en ARNm a commencé il y a moins de 4 mois et a été précédé d’un début de phase III reflétant, selon Pfizer, une innocuité établie seulement sur 2 mois. Le recul est quasiment inexistant. 6 mois en comptant le temps de remontée des données, cela nous amène au début de l’automne 2021.

          2. @CEDH,
            les études de Phases 3 contre le COVID-19 ont été les plus grandes dans l’histoire de la vaccination. 30’000 personnes (environ) pour chaque vaccin mRNA et à ce stade, les 6 mois de recul sont déjà passé et la remontée des informations est rapide (?1 mois) comme le montre les questions sur le risque de thrombose. Donc vous pouvez être rationellement rassurés.
            Quant au vaccin contre la Dengue, il y a une efficacité limitée avec une augmentation parfois de la sévérité de l’infection lorsqu’elle arrive. On n’est donc pas dans le cas d’un effet secondaire tardif “innexpliqué”. En bref, ce vaccin anti-Dengue n’a pas une grande valeur. Est-ce que ce risque peut exister avec les vaccins anti-COVID-19 ? Oui en théorie. Dans les faits, ce risque n’a pas été montré et n’existe pas (ou très rare) vu le taux d’incidence élevé dans les pays où les études de Phase 3 ont été menée.
            Encore une fois, rationellement, vous pouvez être rassuré.

          3. @ M. Otten: Êtes vous rémunérez par Big Pharma pour défendre les vaccins corps et âme à ce point? J’espère que oui ! Je plains ce cher Pr Neirynck de devoir lire toute la mayonnaise humaine qui déferle sans cesse sur son BLOG. Sur le site du journal Le Monde les lecteurs peuvent commentez 3 fois max. D’autres journaux limitent le commentaire à 1’500 caractères !

          4. Monsieur Oten,

            S’agissant du vaccin contre la dengue, qui démontre bien que des conséquences mortelles peuvent surgir de nombreuses années après l’innoculation du vaccin et à cause de ce vaccin, et ce nonobstant une étude de phase III achevée après 25 mois, elle portait sur 35’000 personnes vaccinées.

            C’est la parfaite illustration de ce que l’innocuité d’un vaccin ne se démontre pas en 6 mois sur 25’000 personnes, alors que l’étude de phase III est en cours et loin d’^tre achevée, et qu’il n’y a aucune irrationalité à ne pas être convaincu de l’innocuité de ces vaccins.

            Après si vous voulez prendre des risques avec vous-même, c’est votre problème. Il est peut être aussi raisonnable de tenter le coup si l’on a des facteurs de risque. Mais contraindre, de manière directe ou indirecte, un jeune de 25 ans sans facteur de risque (après vérification) comme les tenants du facisme vaccinnal le veulent est une abomination.

          5. Il faut n’avoir jamais vécu sous le fascisme pour affirmer que la Suisse y est. Ce qui est exagéré est insignifiant.

          6. Pour clore le débat sur le vaccin de la Dengue, les effets secondaires graves cités par l’anonyme CEDH ont lieu après un infection de Dengue qui a lieu des années après. Ces effets sont une agravation de l’infection.
            Dans le cas de la pandémie COVID-19, le temps et le nombre de personnes vaccinées donnent la puissance statitisques pour détecter un risque d’agravation d’infections.
            Ce risque n’a pas été montré à ce jour.
            Fin mars, les autorités sanitaires suisses ont compilé les effets secondaires graves après vaccination. Elles concluent que le rapport bénéfice/risque est clairement en faveur de la vaccination.

          7. Les faits établis sont têtus.

            L’exemple de la vaccination contre la Dengue met en évidence le fait que les effets secondaires graves (décès y compris) d’un vaccin peuvent apparaître des années après qu’une étude complète de phase III d’une durée de 25 mois incluant un collectif de 35’000 vaccinés ait été achevé et conduit à une homologation du vaccin.

            C’est là la réponse à l’interrogation de M. Otten, interrogation que je me permets de citer :

            “23 mars 2021 à 19 h 46 min
            @CEDH, vous évoquez “des risques de mort ou de complications sérieuses liés au vaccin (apparaissant) à moyen et long terme”. Pourriez-vous nous citer des cas de telles complications apparaissant après 6 mois dans l’histoire de la médecine et des vaccins ? Personnellement je n’en connais pas.”

            L’anonyme CEDH a répondu à M. Otten.

            Qui plus est, cela met en exergue le fait qu’une une étude en phase III achevée n’est pas garantie de l’innocuité d’un vaccin, ce alors que les études de phase III des vaccins à ARNm sont loin d’être terminées. Certes, le collectif vacciné est beaucoup plus étendu que ne l’était celui du dengvaxia et est soumis à une plus grande “scrutinity”, mais cela ne saurait remplacer l’écoulement du temps, écoulement nécessaire pour obtenir le recul nécessaire.

            Si tel n’était pas le cas, pourquoi alors la FDA n’a pas donné une autorisation ordinaire à ce vaccin ? L’innocuité à moyen et long terme de ce vaccin n’est pas à ce jour démontrée.

            M. Otten relève que le même phénomène délètère que celui survenu dans le cas de dengvaxia ne peut apparaîre. Rien n’est sûr au vu de la survenance prévisible de variants. Mais là n’est pas le problème. Le problème est bien celui des effets secondaires inattendus. La vaccination dengvaxia a eu son effet secondaire mortel inattendu, la vaccination à ARNm pourrait avoir les siens, parfaitement différent.

            L’avenir seul nous le dira.

        3. Nulle part je n’évoque une vaccination obligatoire. En revanche elle peut simplifier la vie de ceux qui le sont.

          1. Monsieur le Professeur,

            Ce que vous professez c’est de banaliser des moyens de contraintes indirectes. Le personnel de votre restaurant préféré aura-t’il le choix ?

          2. Personne n’est contraint d’aller au restaurant, de prendre l’avion ou de franchir la frontière.

          3. Effctivement, le travailleur qui travaille dans un restaurant à le choix. Le choix de se faire vacciner pour vous servir ou d’opter pour le chômage.

          4. Même situation pour un soignant, un enseignant, un pompier. Personne n’est obligé d’adopter un métier. Mais il doit se conformer à certaines exigences. Personne n’est obligé de voyager en Afrique. Mais il doit se vacciner.

          5. Pour simplifier votre vie vous être prêt à imposer la vaccination aux autres. Je trouve cela intolérable. La vaccination vous protège (largement) et j’en suis content pour vous et d’autres encore. Peut-être suis-je ou serai-je vacciné, mais j’aurais honte de l’imposer aux autres et ceux qui revendiquent et mettent en place de pareilles exigences seront par moi boycottés.

          6. Vous n’avez pas demandé une vaccination obligatoire de ceux qui devraient vous servir dans votre restaurant préféré. Mais vous allez les y contraindre en demandant l’ouverture de restaurants et vous savez très bien qu’ils auront le choix entre le chômage ou la vaccination. Vous même avez dit que rien ne les contraignait à faire ce métier. Vous êtes cynique.

  15. Petite question très théorique, M. Neirynck: si vous aviez le pouvoir de décider seul de prendre cette décision d’instaurer une société de discrimination telle que vous la prescrivez, le feriez-vous ? Si bien-sûr vous deviez assumer ensuite l’entière responsabilité de ce qui pourrait advenir dans une telle société.

  16. le lecture des commentaires de ce blog montre effectivement que les fronts se durcissent et qu’un vrai dialogue est difficile !

    L’humain a de la peine à accepter et vivre l’incertitude…et les gouvernements ont peur des futures plaintes pénales pour avoir fait ceci plutôt que cela – ou n’avoir pas fait ceci plutôt que cela. D’où des mesures parfois difficiles à justifier ou à comprendre.
    Cela dit, quand aura-t-on des études sérieuses sur les lieux les plus contagieux ? Restaurants, foyers familiaux, lieux de travail, grandes surfaces, transports publics, plein air, etc. C’est évidemment difficile à obtenir des données sérieuses, car les gens ne se souviennent pas toujours où ils étaient à quel moment, etc.
    Sans de telles données, le bon sens et la mesure devraient guider les choix politiques. C’est plus facile à dire qu’à faire….

    1. La similarité des mesures, d’un pays à l’autre, pousse à croire qu’il y a un fil conducteur qui repose sur une stratégie que les peuples ne connaissent pas. Les autorités veulent prendre fermement la main sur notre destiné, mais les peuples n’ont pas dit leur dernier mot, et le printemps est propice à la contestation.

      1. Les autorités essaient de limiter le nombre de morts et d’éviter le débordement des hôpitaux. Toute autre interprétation relève du fantasme.

  17. Oui, le but est de limiter le nombre de mort et le débordement des hopitaux. Et oui, comme vous le dites toute augmentation de la mobilité et de mélange de la population favorise la circulation (la transmission) du virus. Beaucoup disent pas de cluster ici pas de cluster la. Mais cela fait circuler les gens, donc le virus. Toute contrainte qui réduit la circulation des gens va aider a diminuer la circulation du virus, et tout assouplissement l’augmente. Nous avons assoupli alors que le niveau des transmission était élevé, d’ou un risque augmenté de 3eme vague. Il n’y aura pas besoin d’assouplir plus pour qu’elle vienne rapidement, on en voit déjà les prémisses.

    Je suis sidéré que personne ci-dessus ne mentionne que vacciner les personnes à risques devrait être sufisant pour nous libérer des contraintes. Pour le moment les vaccins semblent efficace pour les divers variants. Cette population à risque est actuellement pour > 90% des personnes > 60ans. Donc d’ici peu ils seront tous vaccinnés, dans disons 2 mois.

    La consommation de cette population dans des restaurants, bar et musée est-elle si grande que cela fasse une différences? J’en doute. Et pour eux (j’en fait partie), ce n’est pas un problème essentiel d’attendre 2 mois avant d’ouvrir les restaurant et autres lieu. Non, plutôt que de discuter d’un pass ou passeport sanitaires ou de discrimination positive ou négative, j’aimerait que l’on me dise que oui lorsque les personnes à risques seront vaccinnées, vous serez libre et que l’on oublie totalement ces discussions de pass-resto-musée-spectacles.

    Mais je crois plutôt que la stratégie actuelle est de vaccinner un maximum. Cela n’a pas de sens.

    1. @Daniel,
      Malheureusement, vacciner uniquement les personnes âgées n’est qu’une partie de la solution. Pourquoi ? Cela permet de réduire de beaucoup les morts et les hospitalisations. De manière heureuse, cette stratégie vaccinale fonctionne car on voit le nombre d’hospitalisation des +65ans diminue tandis que celle des -65ans augmenter à cause des nouveaux variants (voir le fil des infos de hier dans le Temps)
      Mais il faut d’autres mesures de préventions diverses dont la vaccination pour les personnes moins âgées afin de réduire le nombre total de virus en circulation. Car plus ce nombre de virus est haut, plus la probabilité de voir arriver des variants nouveaux augmente. Cela s’est vu à Manaus avec une nouvelle vague épidémique en fin 2020 malgré une immunité de groupe de plus 70% !
      On le voit le coeur de la bataille 2021 contre leS SARS-CoV2 est celle d’éviter l’apparition de nouveaux variants et ce sont des choix de santé publique et donc collectifs que nous devons tous prendre.

      1. Merci pour ces commentaires. Je ne suis pas un spécialiste comme vous. Mon domaine c’est plutôt l’électronique.

        Avons-nous vraiment la possibilité au niveau mondial d’éviter l’apparition de variants?

        Est ce que plus nous vaccinons, plus de variants insensible au vaccins actuels ne peuvent-ils pas émerger?

        Eh oui suivre la courbe des hospitalisation des <65ans est necessaire et nous devrons agir en fonction de la gravité et quantité de ces nouvelles hospitalisations. En sommes nous déjà là? Si cela n'est pas un problème lorsque les personnes à risque seront vaccinnées, ne pouvons-nous pas espérer converger vers une immunité collective en laissant le virus plus circuler? Y a-t-il des réponses claires?

    2. “Mais je crois plutôt que la stratégie actuelle est de vacciner un maximum. Cela n’a pas de sens.”
      Bien-sûr que ça a un sens. Si on considère qu’il faudra se faire vacciner périodiquement contre les évolutions du virus, comme pour la grippe, les profits a en tirer pour l’industrie sont phénoménaux.

      Un bonne partie de la population est simplement dans la peur. Comment le leur reprocher quand on voit les journaux télévisés et quand on lit les journaux ? D’autres sont dans une approche scientiste: la science va sauver l’humanité, car seule la science est juste et impartiale. Une nouvelle religion en fait. Donc la réponse à nos problèmes ne peut qu’avoir une base de haute technologie: les vaccins arn et autres. Et qu’importe les incertitudes sur le long terme puisque la science est omnipotente et peut tout résoudre. Si des effets secondaires apparaissent, c’est encore mieux: on pourra vendre d’autres médicaments pour les traiter…

      1. Le sens de la vaccination est évident : éviter d’engorger les hôpitaux, freiner la propagation du virus, sauver des vies, remettre en route l’économie.

        1. Des personnes à risque oui. Vaccinner tout le monde? Malgré le commentaire de luc je suis loin dêtre convaincu.

          1. Qu’est-ce dont un jeune pour vous ? Quelle est la létalité (IFR) de ceux que vous définissez comme étant jeune ? Quelles sont vos sources ?

          2. @ Jacques N.

            “Tout le monde est à risque puisque des jeunes meurent.”

            Je ne comprends pas très bien ou vous voulez en venir. Vous savez très bien que ce n’est pas par la mort que le risque est défini mais bien par des conditions préalable qui rendent des personnes plus susceptibles que d’autre de devoir être hospitalisée ou bien de développer des formes graves de la maladie.

            A ce que je sache, aujourd’hui, être jeune n’est pas un facteur de risque tant bien même que malheureusement un petit nombre de personnes jeunes en meure.

          3. Le variant anglais impacte plus les jeunes que le Covid historique et produit des hospitalisations plus longues.

          4. Oui, mais c’est trop tôt pour les classer dans la catégorie à risque. En tout cas à ma connaissance ils n’en font pas partie. Cela dit, c’est effectivement un point à suivre. Espérons qu’ils ne le deviennent pas.

  18. @CEDH, après vos nombreux et détaillés commentaires critiques envers les vaccins anti-COVID, pourriez-nous révéler votre formation et votre expertise ? Cela serait éclairant tout en préservant votre anonymat.

    Pour ma part, je suis médecin avec une thèse en biologie en immunologie mené dans un département de microbiologie avec de nombreux virologistes. Pendant des années, j’ai fait de la recherche en immunologie et ai pas mal d’années d’expérience dans le monde biotech-pharma. Ceci dit, cela ne donne pas de garantie sur la pertinence de mes commentaires !

    1. Dommage de ne pas répondre au niveau des arguments et pas de la forme… Peut-être pourriez-vous aussi révéler vos relations d’intérêts? Et qui a financé vos recherches?
      Sérieusement, je trouve l’attaque sur les compétences indigne. Le but d’un débat sur un blog est de confronter les arguments – pas les titres de noblesse.

      1. Réponse aussi ridicule et stupide que malveillante. Savez-vous quelle est la différence entre votre commentaire et la question que pose le docteur Otten au courageux pseudopathe, sans doute docteur honoris causa ès sciences foutrolatriques, qui l’interpelle? C’est que le premier sait de quoi il parle et a l’honnêteté de le faire à visage découvert, en prenant des risques. Le silence de son lecteur donneur de leçons, sans doute encore en train de chercher une réponse, n’en dit-il pas long?

        Quant à ses “titres de noblesse”, on n’en a pas fait cadeau au docteur Otten, que l’on sache. Comme tout universitaire, il a dû bosser pour les obtenir. Commencez par lire ses articles sur son blog pour vous en rendre compte.

        Et vous, quels sont vos “titres de noblesse”?

        1. Primo, des articles de blog ne sont généralement pas des publications scientifiques. Secundo, le principe de la science est la confrontation des arguments et le débat. Les positions scientifiques se forgent ainsi, et les positions innovantes sont toujours minoritaires au début. Un chercheur qui amène une position nouvelle se heurte le plus souvent à des conflits avec le groupe qui soutient l’opinion majoritaire.
          Tertio, en sciences comme ailleurs, il existe des modes, mais aussi des intérêts qui peuvent influencer les résultats des études. Et je travaille aussi dans le monde universitaire, donc inutile de me sortir l’aura universitaire pour me faire signer des chèques en blanc. Les conflits d’intérêts font partie du jeu. Et je le dis sans renier tout ce que l’université peut amener à la société.
          Enfin, je n’accorde pas beaucoup d’intérêt aux titres. A l’université comme ailleurs, il existe des hiérarchies, et beaucoup de beaux parleurs, et parfois des imposteurs. Comme ailleurs.
          Inutile de prendre un air offusqué.

          1. En effet, des articles de blogs ne sont généralement pas des publications scientifiques. Il n’empêche que celles et ceux qui choisissent ce moyen pour faire passer leur message le font, de manière générale, eu égard à leur propre formation, même s’ils s’expriment sur des sujets d’intérêt général, comme c’est leur droit le plus strict, d’ailleurs. C’est vrai en particulier pour les auteurs de la rubrique “Sciences”, qui tous annoncent la couleur.

            “… le principe de la science est la confrontation des arguments et le débat,” dites-vous aussi. Exemple (qui rejoint, en la confirmant, votre remarque suivante):

            Un de mes professeurs et directeurs de laboratoire dans une haute école de la région lausannoise expliquait que quand il a voulu introduire une méthode qui passait pour révolutionnaire dans les années soixante – elles poussaient comme des champignons à cette époque – pour enseigner les mathématiques, méthode ou plutôt approche grâce à laquelle il assurait pouvoir enseigner sa discipline en six fois moins de temps que par la voie traditionnelle, les premiers à s’y opposer étaient ses confères: “Si tu introduis cette méthode, on va tous se retrouver au chômage”, ont-ils protesté.

            Où étaient les arguments et le débat? En revanche, la confrontation, elle, était bien là. Si c’est ainsi que la science évolue, on comprend mieux ce mot d’Edmond Gilliard: “Belle armoire bien fermée, l’université. Beaucoup de pots, peu de confitures.” (Edmond Gilliard, “L’école contre la vie”, Eureka, Lausanne, 1973).

            Vous ajoutez: “…en sciences comme ailleurs, il existe des modes, mais aussi des intérêts qui peuvent influencer les résultats des études. […] Les conflits d’intérêts font partie du jeu.” D’abord journaliste (donc une sorte de chercheur de base), puis enseignant (oh, mais par la bande) et devenu enfin chercheur à cinquante ans passés (j’ai toujours été en retard à l’école), Je ne travaille pas moins dans la recherche depuis plus d’un quart de siècle et serai donc bien le dernier à vous contredire sur ce point. Peut-être aurions-nous même quelques expériences intéressantes à échanger à cet égard – à condition de le faire à visage découvert, bien sûr.

            “Enfin, je n’accorde pas beaucoup d’intérêt aux titres,” écrivez-vous pour terminer. Si c’est vrai (et je n’ai aucune raison d’en douter), alors pourquoi en parlez-vous?

            Je m’irrite très vite quand je constate qu’on reproche aux universitaires (pas seulement scientifiques) de cacher des relations d’intérêt et de bénéficier de financements occultes sans en apporter l’ombre d’une preuve. Si ce n’était dans des circonstances aussi critiques que celles que nous traversons, où le travail des scientifiques est plus essentiel que jamais, je n’y attacherais pas beaucoup d’importance. Mais nous ne vivons pas en des temps normaux et ce genre de remarque, surtout venant d’un universitaire, me paraît tout à fait inutile et stérile.

            Si vous avez des comptes à régler ou des frustrations à expurger eu égard à vos expériences du monde académique, pourquoi ne le faites-vous pas en public? Avez-vous peur de défendre vos opinions ou craignez-vous des représailles?

    2. Qu’est-ce qu’un médecin ? Aux yeux du commun des mortels c’est une personne autorisée à exercer la médecine, ce que vous n’êtes pas comme cela ressort du registre fédéral des professions médicales.
      Votre thèse ne vous confère aucune qualité particulière pour ce qui est de l’analyse des données épidémiologiques vaccinales dont nous discutons.

      Votre expérience dans le monde des biotech-pharma est une expérience d’investisseur, qui n’a rien de scientifique ou de médicale. Ces pratiques de business vous ont éloigné de la science et de la médecine. Arrêtez donc de vous parer de qualités qui, aussi exactes soient-elles, ne peuvent qu’aveugler les ignorants.

      Evidemment, ce qui prècède ne veut pas dire que vous êtes un ignorant, ni que ce que vous dites soit forcément erronné. Pour le suplus, je n’ai pas envie de rentrer dans des arguments du genre : “mon PhD, vu son orientation, est une démonstration de ma plus grande capacité en ce domaine que ton doctorat genevois”. Je trouve cela par trop puérile et stérile.

      Libre à vous de briller dans les salons et sur les blogs.

  19. Je trouve ça incroyable que tant de gens très sérieux, qui mettent des commentaires sur ce blog, dépensent tant d’énergie pour discuter de la valeur ou non de telle ou telle mesure, de la vaccination, de la discrimination ou non des non vaccinés, etc., mais personne n’a l’air de voir que rien de tout cela n’est pas le vrai problème.

    Bien sûr il y a une épidémie. Bien sûr on peut prôner plus ou moins de protection, au risque de plomber l’économie, ou plus ou de souplesse, au risque d’avoir un peu plus de “cas” (mais les cas ne sont pas des morts, et ça on l’oublie un peu). Mais de fait, il devrait être évident pour tout le monde que tout cela n’est qu’un faux problème.

    Le véritable problème, et si nos concitoyens avaient un minimum de jugeotte et d’intelligence, l’évidence criante de ça leur sauterait au visage: c’est que maintenant on veut nous imposer un QR Code individuel pour tout le monde. C’est officiel ça a été annoncé officiellement.

    Par conséquent il est incompréhensible, aussi partisan qu’on soit du principe de précaution, ou du laisser faire, peu importe, que la vérité c’est que nous sommes en présence d’une gigantesque mascarade mondiale voulue par ceux qui ont voulu effacer les frontières. Sans frontières on ne peut plus contrôler les populations comme on le faisait dans des états souverains avec des frontières. En plus on a des technologies permettant de tracer les humains comme on fait avec le bétail. Alors voilà le fond de l’affaire. C’est que l’oligarchie mondiale a décidé d’imposer le traçage cybernétique du bétail humain et pour ç a on se sert du ptét4exte de l’épidémie.

    Tout le reste n’est qu’une mise en scène.

    C’est pourtant évident.

    Et qu’on ne vienne pas me traiter de complotiste. Ce serait une pirouette pour ne pas parler du vrai sujet. Une de plus.

    Je tiens à dire que je ne suis pas contre le vaccin. Je suis contre la mise en scène mensongère, par la propagande des médias. Je suis contre la création artificielle d’un climat d’angoisse dans le but de remplir les poches à des fabricants de vaccins peu scrupuleux. Ca oui. Je pense que chacun a le droit de se laisser vacciner s’il pense que le risque est acceptable.Mais il ne devrait y avoir aucune pression, ni aucun chantage moral ou autre. Je pense que CEDH a le droit de s’opposer à la vaccination car il croit, et c’est son droit, que le risque n’est pas acceptable. Laissons à chacun le libre usage de sa reponsabilité personnelle. Mais soignons les gens. Je ne parle pas ici de la chloroquine, ou hydroxychloroquine. Bien sûr elle est efficace et c’est plus que prouvé. Mais il y a aussi beaucoup d’autres traitements efficaces. Alors pourquoi les autorités ne font elles rien pour les promouvoir et passent-elles leurs temps à se transformer en vendeurs de vaccins ?

    J’accuse les responsables d’être des criminels car ils ne donnent pas la priorité au soin. Ils donnent la priorité au confinement. C’est la première fois dans l’histoire que l’on met en quarantaine les bien portants ! Pourquoi ? Et ils assassinent l’économie ! Pourquoi ?

    De fait, tout est fait par une coalition de pouvoirs politiques à la botte de la Pharma et de la nouvelle technologie d’intelligence artificielle, pour ne pas soigner les gens afin de mieux les contraindre :

    a) à se laisser vacciner à nimporte quel prix, par la contrainte, au moins la contrainte morale, et
    b) à consentir à un nouveau système politique ou l’être humain sera tracé dans toutes ses allées et venues comme du bétail de boucherie.

    Ne me dites pas que j’exagère. On nous dit que ce sera confidentiel, qu’on ne vendra pas les données à dieu sait qui. Qu’on peut avoir confiance. Qui est assez stupide pour croire ces mensonges ?

    La vérité c’est que le vrai pouvoir antidémocratique devant lequel rampe le pouvoir visible (c’est tellement dégoûtant comme spectacle, cette reptation, et c’est tous les soirs à la télé!), le vrai pouvoir veut procéder par la tactique du salami. Pour le moment on rassurera un peu les gens en disant que tout est confidentiel. Puis on serrera un peu les mailles du filet, puis un peu plus et un peu plus jusqu’au moment ou nous serons littéralement devenu du bétail de boucherie dans la main d’un pouvoir cybernétique d’intelligence artificielle, et nous serons piquables et vaccinables à merci.

    Voilà le vrai problème. Tout le reste est littérature. Alors ne perdons pas notre temps à discuter du mérite de telle ou telle mesure.

    Je suis d’accord avec les précautionneux comme CEDH et je ne suis pas contre non plus l’appel au vaccin de M. Neirynck. Mais je n’accepte la mise en scène mensongère, la propagande, l’imposture, le mensonge d’état, la mascarade, la contrainte, le chantage au service d’un pouvoir illégitime dans la coulisse qui refuse de soigner les gens, et qui veut liquider l’économie, parce qu’au bout du compte il veut imposer une société totalitaire d’un nouveau genre, high tech, et ainsi tous nous transformer en bétail humain.

    1. Il n’y a pas de propagande dans un pays où la liberté de la presse est une réalité.

      1. Pourtant il existe bien une propagande d’Etat puisque financée par un prélèvement obligatoire.

          1. La redevance évidemment. CEDH a raison. Je ne suis pas souvent d’accord avec lui, mais là il a raison. Billag, vous n’avez jamais entendu parler ? C’est une société qui prélevait la redevance. Maintenant cette redevance est prélevée par une société qui s’appelle Serafe SA. Mais il s’agit bien d’un prélèvement obligatoire. C’est à dire d’un impôt. Il existe donc bien une radio télévision d’état payée par un impôt et cette agence de propagande nous matraque matin midi et soir de la propagande anxiogène pour la dictature sanitaire. Inutile de parler de Corée du Nord. Personne ne compare la Suisse à la Corée du nord. Ici la propagande est plus soft, mais elle est massive.

          2. @on nous prend pour des c…

            Faites comme moi: éteignez votre radio et votre télé. C’est bon pour votre porte-monnaie comme pour vos oreilles et vos yeux. Serafe ne finance pas la presse écrite, que l’on sache. Le jour où celle-ci ne dépendra plus que de la manne étatique, on pourra reparler de propagande. Mais alors ce sera la fin du quatrième pouvoir.

          3. Ne pas la regarder et ne pas l’écouter cela ne suffit pas pour ne pas devoir payer pour la radio-télévision d’Etat. De plus, la presse écrite bénéficie de subventions en matière postale.

      2. Alors là, oser dire qu’il n’y a pas de propagande, vous poussez vraiment le bouchon trop loin….

        À qui ferez vous croire ça?

        1. A tout le monde. Il y a une différence radicale entre ce qui se publie en Suisse et en Corée du Nord.

    2. Pour se rendre chez le coiffeurs en Autriche il faut un test antigénique préalable. Dans quelques jours il faudra un tel test pour pénétrer dans un quelconque commerce, exceptés ceux de première nécessité. La presse populaire se demande jusqu’à quand cette exception subsistera. Les victimes des graves effets secondaires parmi les femmes jeunes, contrainte à raison de leur profession, prolifèrent dans un pays qui n’a pas modéré le recours à AstraZeneca. La vaccination, qui n’est pas encore formellement obligatoire, est obligatoirement enregistrée dans une base de donnée centralisée. Dans un pays qui peut constitutionnaliser n’importe quelle disposition légale en un tour de parlement on connaît la suite.

      Cela s’appelle le facisme vaccinal.

      1. Ce qui est exagéré est insignifiant. Il n’y a pas de pouvoir fasciste puisque l’exécutif est contrôlé par le parlement qui l’est par les peuple.

          1. Il me semblait que nous parlions de l’exemple “avancé” autrichien. En Autriche le parlement fait la constitution, des lois ayant valeur contitutionnelle et des dispositions constitutionnelles dans les lois ordinaires.

            Quant à ce qui est de la Suisse si le parlement fédéral peut faire des lois munie d’une close d’urgence, il peut aussi adopter des lois urgentes dérogeant à la Constitution (165 al. 3 Cst.féd.) D’ailleurs, il peut se foutre de la Constitution puisque les lois fédérales contraires à la constitution priment la constitution (190 Cst.féd.).

    3. Notez que je ne m’oppose pas à la vaccination mais à la vaccination obligatoire, même par contrainte flicarde indirecte et que, effectivement, je suis précautionneux, l’innocuité de ces vaccins n’étant pas à quelques semestres ou années démontrées.

    1. Quand on disposera d’un gouvernement muni de véritables pouvoirs exécutifs.

      1. Nous avons un gouvernemnt muni de véritables pouvoirs exécutifs. Ce que vous regrettez est l’abcence de pouvoirs dictatoriaux.

          1. Qu’est-ce que c’est donc que des vrais pouvoirs exécutifs ? Comment faut-il modifier notre constitution fédérale ?

          2. Je suis d’accord avec CEDH pour constater que nous ne vivons pas dans une situation normale. Nous vivons un moment politique et historique où un pouvoir abusif tente d’ancrer dans la loi des restrictions permanentes des libertés fondamentales sous prétexte de Covid. C’est un changement de régime qui nous est présenté comme une nécessité de politique sanitaire, pour notre bien.

            La complicité de M. Neirynck avec ces abus de pouvoir absolument injustifiables et sa manière pateline de nier la réalité sont écoeurantes.

          3. Quel intérêt y a-t-il à répondre à des gens qui ne contredisent que pour avoir le dernier mot?

            La politique des commentaires dans Le Temps – si politique il y a – commence à poser un réel problème. Très rares sont les quotidiens qui permettent à leurs lecteurs de s’étaler sans frein ni fin, au point que certains commentaires sont plus longs que les articles qu’ils commentent. La liberté d’expression n’est pas celle de dire n’importe quoi. Le Temps n’est pas Facebook.

          4. Tout à fait d’accord mais il est difficile de faire le tri entre une argumentation opposée à celle du blog et la seule manifestation d’une opinion entêtée. Je ne supprime que les commentaires s’attaquant à des personnes. Le reste peint le désordre de la pensée contemporaine. C’est encore une information.

    2. Il existe une contre-partie de l’UE. Elle nous met Moderna en fiole et nous l’exporte. Elle nous exporte Pfizer. Peut-être bientôt AstraZeneca, Curevac et qui sait, J&J. Bref, elle nous permet de ne pas mettre tous nos oeufs dans le même panier.

      Et puis croyez vous que l’on attire, maintient et amplifie la production de Moderna, la mise en bouteille de Pfizer par Novartis, en bloquant les exportations ? Pensez-vous que tous les composés utilisés à Viège soient produits en Suisse ?

      1. Je dis qu’il suffit de demander à Moderna l’équivalent de la production d’une semaine pour vacciner toute la population vulnérable de Suisse.

        Et vu que Swissmedic a mis trois mois pour homologuer les nouvelles lignes de production, on aurait pu aller plus vite et demander cette contre-partie ! Le cas échéant en les aidant, vu le problème de personnel qualifié…

        T’as une pensée en bocal. Il faut penser plus pragmatiquement. La Suisse va produire pour les autres et se sert des miettes… on pourrait se montrer moins naïfs.

  20. Il fallait donc bricoler des lignes de production afin d’obtenir des produits de qualité sub-optimale pour petits suisses avec des composants industriels qui n’étaient pas arrivés en Suisse ? Comme lipide, il fallait utiliser de la graisse à traire ? Et conditionner le vrac dans des bouteilles à fendant remplies avec des pipettes à bouche ?

  21. Une série de commentaires sur le vaccin Dengvaxia contre la Dengue commente des complications à long terme de la vaccination avec des décès. Pour les professionels que cette question intéresse, il faut lire l’information pour professionels suivantes: https://www.rxlist.com/dengvaxia-side-effects-drug-center.htm.

    Il y est effectivement indiqué l’arrivée de décès dans le contexte d’infections de Dengue sévères suivies de décès chez des individus vaccinés sans avoir vérifier le status d’infection pre-vaccination. Il s’agit donc d’une diminution paradoxale de la réponse immunitaire induite par le vaccin Dengvaxia.

    Les professionels de santé comprendront que ce risque de complication vaccinale induite par “infection agravée” peut être détecté rapidement en cas de haute prévalence de l’infection visée par la vaccination. La pandémie COVID-19 est une situation de haute prévalence et donc logiquement le risque d’infection agravée par la vaccination anti-COVID-19 est détectable rapidement par la pharmacovigilence.

    1. D’une manière générale j’évite de spéculer quant à la physiopathologie d’éventuels effets secondaires sérieux à moyen et long termes des vaccins anti-covid, notamment ceux à ARNm. Il existe tellement de processus physiopathologiques potentiels qui bienheureusement n’auront pas d’effet désastreux que l’on ne peut que finir pas rater celui qui adviendra.

      La mise en avant du vaccin Dengvaxia et de ses ratés mortels malgré une phase III achevée après 25 mois et portant sur un collectif plus nombreux que ceux des vaccins anti-covid à ARNm, ne visait qu’à démontrer que l’on n’est sûr de rien avant d’avoir laisser le temps au temps. Vous me demandiez un tel exemple, apparemment vous l’ignoriez et je vous l’ai donné.

      Maintenant vous venez nous expliquer pourquoi, selon vous, un processus mortel similaire à celui survenu avec le Dengvaxia, ne peut pas surgir dans le cadre de la covid. Cela n’a guère d’importance comme on l’aura compris au vu des remarques préliminaires que j’ai écrites quelques lignes plus haut.

      Mais puisque vous me tentez, force est de relever que vos explications ne sont pas convaincantes. A vous suivre, il est exclu qu’une facilitation résultant de la vaccination n’ait pas été d’ores et déjà été détectée au vu de la haute prévalence de la covid-19. Admettons, mais cela n’exclu pas qu’une telle facilitation puisse advenir en présence de ceux des variants qui circuleront dans l’avenir. Cela est d’autant plus vrai que le temps passant les anticorps engendrés par le processus vaccinal contre certains variants dimueront et, par là, deviendront plus aisément facilitant dans la mesure où une faible concentration semble favoriser cette désagréable propriété des anticorps. Je ne dis pas que cela adviendra, mais cela démontre que votre raisonnement ne démontre rien.

      Et les professionnels de la santé fairaient peut-être mieux de consulter des références plus sérieuses que rxlist, par exemple le chapitre 17 du Plotkin’s.

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