Les plaisirs apportent du sens à la vie

 

 

Selon la doctrine économique actuelle, il y aurait l’essentiel et l’accessoire, d’une part la production et la consommation de biens et de services, par ailleurs les activités de délassement.  S’il faut restreindre les contacts entre personnes pour enrayer une épidémie, les premières ont la priorité. En particulier l’achat de nourriture ou de médicaments, la consultation médicale, l’hospitalisation passent avant toute autre nécessité.

En queue de liste viennent les activités auxquelles les habitants tiennent le plus : le sport, la culture, la gastronomie, les rencontres familiales et amicales, les achats de superflu et, même pour certains, les célébrations religieuses. Ils y trouvent du plaisir, du réconfort, du courage, en un mot ce qui donne sens à leur vie. Ils ont beau travailler, manger, dormir, consommer des pilules, tout cela n’est qu’accessoire, un passage obligé, voire une corvée, la condition d’accès à ce qui fait plaisir, à ce qui n’est pas obligatoire.

Dans les mesures de confinement, le plaisir n’a que peu de place : arrêt des cinémas, des réunions sportives, des théâtres, des restaurants, des bars, des célébrations religieuses. Même les mariages et les funérailles, les derniers rites incontournables, sont réduits à leur plus simple expression. Tout cela ne semble pas essentiel, vital, utile. Or, selon une constatation évangélique, « l’homme ne vit pas que de pain », il vit même surtout du reste. S’il en est privé, il tombe dans une langueur qui va jusqu’à la dépression, que l’on doit alors soumettre à psychothérapie et à la consommation de pilules. Cela devient rentable, donc essentiel.

Il est impossible de faire fonctionner un théâtre, une salle de concert, un opéra, voire un cinéma, si les responsables sont soumis à des décisions saccadées de relance et d’arrêt. Ce sont des activités qu’il faut planifier longtemps à l’avance. Spécialement il en est de même des artistes. Ils se sont engagés dans une vocation dont ils connaissaient les aléas. Ils ont accepté de travailler de façon précaire, sur base d’engagements imprévisibles et de rémunérations modestes, à de rares exceptions près.  Pendant plus d’un an ils n’auront pas eu d’engagement du tout. Combien d’entre eux renoncerons à leur carrière et chercherons d’autres emplois ? Combien de talents perdus irrémédiablement ?

Ainsi la culture est une activité fragile qui peut s’interrompre pour ne jamais recommencer au même niveau. On peut se retrouver dans une société terne, déprimée, enfermée dans l’étroit carcan de ses nécessités primaires. La chute de l’empire romain, phénomène politique, a entraîné la disparition de la littérature latine. Dans les salles de concert on ne joue pratiquement pas de musique composée depuis un demi-siècle. La langue française se corrompt par l’usage de la publicité, des médias et des réseaux sociaux : on booste au lieu de promouvoir, challenge l’emporte sur défi, il n’y a plus de soldes mais un sale, Halloween remplace Toussaint, etc.

En temps de crise le salut se trouve dans le sens que les habitants peuvent donner à leurs épreuves. Sinon le malheur ronge le lien social, les nouveaux pauvres perdent toute considération pour la politique, la solidarité s’épuise. Il ne reste plus que les théories du complot, les émeutes urbaines, l’arrivée au pouvoir des populistes. Les religions dérivent vers l’intégrisme et le fanatisme, allant jusqu’au terrorisme.

Le remède ne consiste pas à remplir les salles de concert et les stades, en acceptant délibérément de laisser l’épidémie se propager. Il consiste à sauver des carrières d’artistes au sens large, avec les sportifs d’élite, les chefs étoilés, les solistes classiques, les comédiens, les danseurs. Ils ne sont pas au chômage par leur faute mais par une décision administrative qui les empêche d’exercer leur métier. Ils ne relèvent pas de l’assistance sociale, car ils ont leur dignité visible, celle de représenter ce que les hommes font de mieux, ce que tout le monde ne peut faire, ce qui dans les fresques pariétales des cavernes du paléolithique décèle l’émergence de l’humain, la beauté.

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

23 réponses à “Les plaisirs apportent du sens à la vie

  1. Cher Monsieur
    J’apprecie beaucoup vos articles. Ce commentaire n’est peut-être pas très pertinent avec votre dernier post. Flavio Cotti vient de mourir. La participation aux funérailles sera limitée à trente personnes. De nombreuses autres personnes sont mortes et ont été enterrées ou incinérées dans l’anonymat. Dans les grands magasins, les gens s’entassent, des centaines de personnes enterrant des milliers de francs en quelques minutes (en oubliant les gestes barrière). Et le Conseil fédéral, aveuglé par cet exercice de pouvoir, n’est pas conscient des contradictions. Je suis sûr que beaucoup de gens ont besoin d’autre chose, de spiritualité, mais n’osent pas exprimer leur opinion.
    Il est dramatique de voir comment on essaie d’empêcher une personne de se rendre à un enterrement ou à un concert à son propre risque et, en même temps, de voir comment le pouvoir fait tout ce qu’il peut pour ouvrir un télésiège.

  2. C’est une vue de l’esprit qu’on pourrait sauver la culture en subventionnant les artistes, les musiciens, les comédiens à ne rien faire. Malgré ces aides, les dommages causés aux théâtres, aux salles de spectacles, aux galeries, à tous les artistes et à toutes les entreprises qui directement ou indirectement sont liées aux activités culturelles seront irrépatables de toute façon. Et comment fera-t-on le tri entre ceux qui ont droit à l’aide et ceux qui n’y ont pas droit? Cela introduira une discrimination et fera naître un art officiel, subventionné, alors que le reste, qui ne sera pas aidé pourra crever.

    Non, les artistes ne sont pas faits pour être subventionnés, pas plus que les cafetiers restauraters. Et d’ailleurs nous ne voulons plus que l’état continue à jeter des milliards par les fenêtres, qu’il faudra payer avec nos impôts.

    La solution c’est qu’il faut rouvrir les théâtres, les salles de concert les cinémas etc. Et bien sûr aussi tous les établissements publics, cafés retaurants, bars, magasins. Un point c’est tout

    On me dira: il y aura des contaminations et des morts. Absolument pas puisque désormais il est prouvé qu’il existe un médicament pas cher et très efficace: l’hydroxychloroquine qui permet de guérir en une semaine si on le prend au stade précoce.

    La preuve définitive en a été donnée par une étude officielle du gouvernement italien dont le texte intégral traduit en français est publié par le journal France Soir.

    https://www.francesoir.fr/societe-sante/hydroxychloroquine-en-phase-precoce-approuvee-en-italie-rapport-scientifique-complet

    Maintenant les menteurs, escrocs, assasins qui ont sur la conscience la mort de milliers de gens en Suisse, qui auraient pu être facilement guéris si on les avait soignés à l’hydroxychloroquine, vont devoir : a) se taire et b) faire des excuses publiques, faire leur mea culpa et s’0humilier devant le peuple dont ils ont mis en danger la santé.

    Car il ne faudrat tout de même pas oublier que la poilitique qui a été suivie avait pour but de s’assurer que l’épidémie fasse le plus possible de morts afin que l’industrie pharmaceutique puisse faire le maximum de profits. Il aurait été possible de suivre une politique qui aurait eu pour résultat que nous n’aurions pas eu de morts ou à peine quelques dizaines ou quelques centaines. Mais on n’en a pas voulu. On a objectivement tout fait pour qu’il y ait le maximum de morts, et le maximum de dégats économiques en plus.

    Cela a été voulu délibérement. et cette volonté a été appliquée avec une détermination absolue et des méthodes autoritaires: interdiction du médicament, confinement, quarantaine, couvre feu, mise à l’arrêt de l’économie. Tout cela inutilement. Les gens sont morts inutilement. L’économie a été détruite inutilement.

    Tous ces crimes devront bien être jugés à la fin, au moins politiquement.

    On attend les excuses publiques à la télévision de tous les officiels de la santé et de la politique qui nous ont menti depuis une année. Ils faut qu’ils fassent leur mea culpa et qu’ils soient humiliés.

    Et ils pourront s’estimer heureux s’ils ne sont pas poursuivis en justice comme ils le mériteraient et lourdement condamnés à des peines de prison ferme ainsi qu’à l’interdiction définitive d’exercer la médecine pour ceux qui sont médecins, ainsi qu’à l’inéligibilité à vie et l’indignité nationale pour les politiques.

    Ce qui est particulièrement intéressant dans l’étude italienne, c’est que non seulement elle cite des centaines d’études scientifiques incontestables établissant définitivement l’efficacité de l’HCQ, mais en plus elle affirme très clairement l’existence de faits de corruption et de conflits d’intérêts dans les décisions erronées qui ont été prises jusqu’ici par de nombreux gouvernements sous l’emprise de big pharma.

  3. Au cours du débat d’idées très ouvert qui a pu se donner libre cours sur le blog de M. Neirynck, (qu’il faut remercier pour celà), j’ai souvent mis en cause le lobbyisme de l’industrie phramaceutique comme explication de certaines decisions criminelles, en particulier l’interdiction de la chloroquine.

    M. Neirynck, soucieux de combattre toute tendance “populiste” et tout risque pour les “valeurs républicaines” si on commence à douter des autorités, a toujours contré mes arguments, les taxant de complotisme et ridiculisant même parfois ces gens qui imaginent des “complots ourdis ourdis dans on ne sait quelles cavernes bâloises” (je cite de mémoire).

    Pour ma part j’ai toujours répondu aux arguments de M. Neirynck en disant que le poids écrasant de l’industrie pharmaceutique dans les décisions politiques, qu’il tentait de nier, ne procède probablement pas d’enveloppes pleines de billets distribuées à divers fonctionnaires, patrons d’hôpitaux, parlementaires etc., mais il s’agit de tout un réseau diffus d’influences subtiles qui s’exerce sur les responsables de la santé publique, les grands patrons de la médecine, les politiques, etc. Celui qui veut faire carrière comprend vite qu’il n’a pas intérêt à se mettre en travers des ukases de l’industrie pharmaceutique.

    Pour ceux qui n’auraient pas le temps de lire le texte intégral de cette étude italienne sensationnelle, j’ai copié-collé le passage extrêmement intéressant de cette étude dans lequel les processus de corruption (le mot corruption est employé) et les conflits d’intérêts,qui faussent les processus de décision, sont analysés de manière très fine en en des termes très pondérés et diplomatique, mais le jugement est sans appel. Cela confirme plus ou moins ce que je soupçonnais.

    M. Neirynck, si vous voulez defendre les valeurs républicaines, il ne faut pas justifier par principe toute décision des autorités, même quand la corruption, le mensonge et les conflits d’intérêts crèvent les yeux.

    Voici ce texte passionant:

    3. Plan stratégique. Éthique de la recherche, conflits d’intérêts et asymétries d’information

    La foison d’analyses secondaires des études publiées sur l’efficacité et l’innocuité de l’HCQ montre que les enjeux peuvent créer d’énormes incitations financières et politiques et fausser les preuves d’une partie de la conscience de la communauté scientifique.

    Les preuves ne sont plus produites dans le contexte neutre de la recherche théorique impartiale, mais dans la situation citée d’une urgence mondiale, dans laquelle d’énormes augmentations des budgets pour l’industrie et des subventions de recherche pour les scientifiques peuvent être de bons motifs pour les activités d’enquête et la publication des résultats, indépendamment de leur contribution scientifique(Abbasi 2020). L’enquête scientifique est donc sous pression qui peut fausser ses processus et ses résultats. La plainte au sujet de cette dynamique part de loin et s’est récemment manifestée aussi dans la soi-disant crise de la reproductibilité(Ioannidis,2005; CVMO 2015; Fang, Ferric C., R. Grant Steen, etArturo Casadevall, 2012).

    Dans le BMJ, Patricia J García, MD , ancien ministre de la Santé (Pérou), souligne que la corruption doit devenir l’objet d’attention et de domaine d’étude par les politiciens, les chercheurs, les bailleurs de fonds de la recherche ainsi que les maladies. 10 à 25% des coûts de santé dans le monde ont été absorbés par la corruption (Garcia 2019). Les experts en éthique et en politique scientifique dénoncent de plus en plus le danger pour la démocratie posé par la politisation de la science (Nature 2018, Saltelli et coll. 2020; Benessia et coll. 2016, Tallacchini,2018, 2019; Jasanoff 2009; Iannuzzi 2018; Gainotti et coll. en 2008).

    Dans ces circonstances, il est plausible que le gouvernement et les organismes supranationaux soient victimes du phénomène de “la capture réglementaire”. Il s’agit d’un phénomène aujourd’hui bien connu dans la littérature qui décrit les effets de l’asymétrie de l’information entre l’industrie (en l’occurrence pharmaceutique) et l’organisme de réglementation, au détriment de ce dernier, qui doit se prononcer sur des questions pertinentes pour l’industrie, avec des informations et des critères interprétant les éléments de preuve, fourni par ce dernier.

    Dans cette relation asymétrique, le régulateur n’est pas seulement un décideur autonome, car il dépend de l’industrie comme principale source d’information, mais finit par assumer son «état d’esprit» en absorbant aussi son axiologie.

    La presse et les médias sont également influencés par ce genre d’influence, contribuant ainsi à canaliser l’opinion publique vers des positions similaires à celles de l’industrie et à faire pression, à son tour, sur le régulateur et le législateur.

    Au cours des derniers mois, des travaux ont été publiés qui orientent l’attention sur la qualité des études elles-mêmes et sur les intérêts qui peuvent les motiver, précisément en ce qui concerne le qeustione de l’efficacité du HCQ en tant que thérapie pour covid-19 (voir Mazhar 2020). Roussel et Raoult (2020) étudient l’influence des conflits d’intérêts sur les déclarations publiques relatives à l’urgence covid, avec une attention particulière à l’affaire Gilead. Les travaux mesurent la corrélation entre le financement accordé aux maladies infectieuses universitaires par la société pharmaceutique par Gilead (fabricant de remdesivir) et leur position publique à l’égard du concurrent potentiel du HCQ (la corrélation est statistiquement significative avec p = 0,017).

    Capture réglementaire

    L’État et les perspectives de la théorie et de la pratique réglementaire montrent la persistance de certains problèmes de base et des problèmes fondamentaux difficiles à résoudre, qui, après des décennies de réflexion scientifique, apparaissent encore comme ̳ des « sujets sensibles » de l’activité réglementaire (Matteucci, 2020). Deux d’entre eux sont les phénomènes de conflits d’intérêts et les phénomènes conséquents de capture de l’organisme de réglementation. L’analyse dans ce cas de capture réglementaire (regulatory capture, Dal Bó, 2006; Carpenter et Moss 2014) et, plus généralement, la capture des autorités ou des institutions publiques (OCDE, 2017) ont généré des milliers de contributions scientifiques, théoriques et empiriques, appartenant à un large éventail de disciplines académiques (du droit à l’économie, en passant par les sciences politiques, la sociologie, l’épistémologie et les neurosciences).

    La capture du régulateur (en tant que décideur public) peut se produire à différentes intensités et, lorsqu’elle est forte (Croley, 2011), l’intégrité et l’exactitude des décisions publiques sont compromises, car elles ne visent plus à protéger et la satisfaction des intérêts généraux (collectivité), mais devient fonctionnelle aux intérêts privés de groupes spécifiques («loyers»). Il existe diverses causes et mécanismes institutionnels pour générer la capture du régulateur (pour une revue, Mitnick, 2011).

    Tout d’abord, il y a un état général d’asymétrie d’information qui afflige le régulateur et les experts qu’il utilise, qui provient de divers phénomènes: la plus grande expérience de l’industrie régulée par rapport au régulateur (due à l’apprentissage par la pratique, learning by faire), la difficile mesurabilité des phénomènes (notamment biomédicaux), l’imperfection des processus de validation expérimentale et de publication scientifique, et d’autres mécanismes de déficit de ressources publiques ou d’inertie institutionnelle. Sur cette base, les agendas privés précités portant des « intérêts particuliers » ont un jeu facile. Ces agendas privés, en représentant stratégiquement (par exemple partiellement) les différents éléments de risque et de décision, peuvent conduire à des décisions publiques erronées ou sous-optimales l’optique publique, même si elle est fonctionnelle pour les agendas privés. Un tel pouvoir de conditionnement est renforcé par le fait que dans certains pays, il y a un manque de garanties réglementaires spécifiques pour la transparence et la réglementation des activités de lobbying ou d’autres mécanismes de participation des parties prenantes (par exemple, celui des « portes tournantes », dans lesquelles les régulateurs sont ensuite embauchés par les régulés, LaPira et Thomas, 2017), avec lesquels la fréquence de la capture «forte» peut être limitée.

    Comme le montre une littérature vieille de plusieurs décennies (pour une revue récente, Dirindin et al.2018), les phénomènes antérieurs d’asymétrie de l’information, de lobbying, de portes tournantes et de capture conséquente du régulateur sont particulièrement fréquents et forts dans le monde de la santé, en raison de l’entité économique des intérêts en jeu, de l’urgence dans laquelle les décisions sont souvent prises, des ressources économiques plus importantes appartenant à l’industrie privée (qui gère de diverses manières la gestion de la quasi-totalité des essais cliniques), des ressources souvent limitées disposition du régulateur et utilisation stratégique faite par l’industrie privée de la hiérarchie des preuves scientifiques et des publications. Récemment, la réflexion sur les phénomènes de conflit d’intérêts et de capture a progressé vers plus de détails réglementaires-institutionnels, et a inclus d’autres parties prenantes (en plus du régulateur), et d’autres domaines de formation de consensus scientifique (du parrainage privé d’événements de formation) à celle de la formulation des guides de pratique clinique; Norris et al 2011). Même en Italie, des épisodes de capture de la même formation biomédicale et de mise à jour professionnelle ont été détectés, qui sont parmi les plus difficiles à individualiser – et pas moins pernicieux que les autres. Parmi les solutions proposées dans la littérature, il y a le renforcement de recettes déjà proposées dans le passé (mais pour la plupart non appliquées): comme l’interdiction / limitation du parrainage privé d’événements scientifiques biomédicaux; o une plus grande implication des mêmes sociétés scientifiques dans la détection et le contraste desdits conflits d’intérêts et les tentatives de capter les opérateurs de l’activité biomédicale scientifique et professionnelle (Rivoiro et al 2019).

    Enfin, il convient de noter que, bien que dans les cas les plus graves, il existe des épisodes de capture par corruption, extorsion ou détournement de fonds (comme, par exemple, dans les événements qui ont abouti à la condamnation n ° 5756 de 2012 de la Cour suprême, United Civil Sections), l’asymétrie d’information et les agendas privés peuvent conduire le régulateur à prendre des décisions erronées ou erronées même si les mêmes agissent en parfaite bonne foi. Pour cette raison, la théorie de la capture du régulateur postule diverses conditions pour qu’un processus réglementaire donné soit plus résistant à la capture (Levi-Faur, 2011): ouverture aux différentes parties prenantes, transparence des documents et accès aux documents réglementaires, utilisation du benchmarking international d’acquérir et d’évaluer des preuves du contraire, aux fins d’enquêtes complémentaires.

    1. Le pouvoir politique est incompétent, comme je l’ai souligné maintes fois, mais il n’est pas corrompu que je sache. Lancer une telle accusation est grave car répétée elle mine notre système politique. Il doit être adapté au genre de menaces que nous vivons actuellement, mais pas changé dans son essence. Et d’abord que mettre à la place : une dictature?
      Quant à l’étude italienne mentionnée, elle fait partie du débat normal en science. C’est une opinion dissidente car le consensus scientifique est différent. Il mérite d’être pris aus sérieux ne serait-ce que par respect pour les centaines de milliers de personnes qui se battent jusqu’à la limite de leurs forces. Les accuser de bêtise ou de corruption ne les aide pas.

      1. Désolé mais votre argument est un sophisme. Personne n’accuse les médecins ni les soignants d’être corrompus. Ni d’ailleurs les autorités politiques. On ne peut pas accepter l’argument selon lequel la critique des décisions gouvernementales “n’aide pas” les soignants sur le terrain.

        Ce sont ces décisions catastrophiques qui ont mis les hôpitaux dans cette situation. Car si on avait encouragé le soin des malades avec l’hydroxychloroquine au lieu d’interdire ce médicament, les hôpitaux ne seraient pas engorgés.

        J’ai souhaité copier coller, à l’attention des internautes, les raisonnements très instructifs d’une étude qui porte le sceau du gouvernement d’un des plus grands pays européens. Un pays, en plus, qui a été durement frappé par l’épidémie. Cette étude analyse d’une manière très fine les mécanismes par lesquels l’industrie pharmaceutique parvient à imposer ses vues aux responsables officiels. L’étude constate, ce qui est une évidence, que la décision (italienne), en 2020, d’interdire un médicament qui a des bons effets était incompréhensible. Et elle recherche la cause de cette décision insensée.

        Elle parle de conflits d’intérêt, d’asymétrie de l’information et aussi de corruption. Elle n’accuse pas, elle constate, d’une manière analytique non accusatrice. Et elle tire les conclusions qui s’imposent et qui sont d’autoriser le traitement à l’hydroxychloroquine.

        Manifestement, vous n’avez pas lu les raisonnements des experts italiens. C’est dommage. Je pense que vous auriez été convaincu par ces arguments qui sont admirables d’honnêteté intellectuelle. On devrait exiger la même honnêteté intellectuelle de nos autorités à nous. Malheureusement ils n’en font pas preuve, c’est le moins qu’on puisse dire.

        Non, elles préfèrent tuer l’économie, la culture, pousser à la ruine et au désespoir des centaines de milliers de familles et il ne leur viendrait même pas à l’esprit de soigner les gens dès les premiers symptômes de la manière recommandée par le gouvernement d’un grand pays voisin. Aujourd’hui même, elles annoncent des mesures qui vont plonger dans la précarité le pays entier sauf les rentiers, les riches et les fonctionnaires. Et ces mesures sont absolument inutile car on pourrait les éviter si on acceptait de soigner les gens avec l’hydroxychloroquine.

        C’est écoeurant !

        Je m’accuse pas Alain Berset ni Simonetta Sommaruga d’être corrompus. Mais je constate qu’ils se refusent absolument à faire preuve d’un minimum de bon sens en tenant compte des réflexions d’un pays voisin. Et je constate aussi que leur décision est celle qui est le plus dans l’intérêt de l’industrie pharmaceutique.

        C’est choquant à mes yeux et même révoltant. Je ne peux pas m’empêcher de me poser des questions sur l’influence excessive de la Pharma dans notre pays.

        Je sais bien que le CF a pris cette décision de bonne foi, et pas de gaîté de coeur, car ils se rendent bien compte des conséquences catastrophiques pour tant d’existences. Alors, simplement, j’espère que finalement ils n’iront pas plus loin et surtout qu’ils lèveront toutes ces mesures horribles le plus vite possible et décideront,au lieu de ça, de permettre ENFIN qu’on soigne les gens avec le médicament qui existe.

        Mais aussi longtemps que je ne lirai pas une étude officielle de l’OFSP qui fasse un virage à 180 degrés en regrettant explicitement les décisions erronées prises en l’an 2020, et en disant clairement que le traitement à l’hydroxychloroquine est non seulement autorisé mais même encouragé comme en Italie, eh bien, je n’aurai plus aucune confiance dans la politique menée par le gouvernement de mon pays dans ce domaine.

        1. Si vous n’accusez plus le CF d’être corrompu, vous l’estimez démuni du bon sens sle plus élémentaire. En termes clairs ce sont des débiles mentaux. Je ne le crois pas. Je ne leur reproche que d’être incompétents en la matière et de ne pas s’en remettre dès lors à ceux qui le sont.

          1. Oui, tout le monde est influençable. Cela s’appelle une société de gens conviviaux. Chaque opinion est le reflet de maintes autres. Mais pas au point de nier ce que l’on sait de la réalité. L’épidémie est une telle catastrophe économique et sociale que tous les moyens sont toujours mobilisés. Personne ne voudrait être à la place des Conseillers fédéraux : ils sont confrontés à des choix terrifiants avec morts, ruines, chômage, misère à la clé. Ce sont des personnes profondément honnêtes dominées par les choix à faire.

          2. Désolé, cher M. Neirynck, aussi longtemps que nos reponsables des questions sanitaires ne font pas machine arrière sur l’HCQ en reconnaissant officiellement s’être trompés et en autorisant les médecins à traiter leurs patients avec ce médicament, il sera impossible de croire à leur honnêteté sur ce point.

            Impossible.

            On peut admettre qu’ils se soient trompés de bonne foi, en écoutant des conseillers qui, eux, étaient payés par la pharma. OK, admettons. Mais maintenant le public doute, je doute profondément de l’intégrité des décideurs à cause de ce SCANDALE INOUÏ que constitue l’INTERDICTION D’UN MEDICAMENT QUI AURAIT PU SAUVER DES VIES.

            La confiance n’existe plus. Il faut la rétablir. Si nos dirigeants veulent qu’on puisse croire à leur bonne foi, il faut qu’ils la prouvent. Et pour cela il faut que l’OFSP publie une étude officielle comme leurs collègues italiens, dans laquelle ils admettent s’être tompés et autorisent à nouveau ce médicament.

            Pour une masse de gens, dont moi, c’est la pierre de touche, le “litmus test” pour juger si nos autorités sont honnêtes sur ce point. Tant qu’elles ne franchiront pas ce pas décisif, tant qu’elle ne changeront pas de cap et faisant un mea culpa explicite sur l’HCQ, elles seront considérées comme à la solde de la pharma.

            Refuser d’autoriser un médicament qui peut guérir les malades (même si ce n’est évidemment pas un remède mriacle) est un aveu de culpabilité prouvant qu’on fait pression sur la population pour contraindre les gens à se vacciner. Je ne suis pas contre le vaccin, mais il faut faire les deux: vacciner ET soigner les malades.

            S’il l’on refuse de soigner les patients, au stade précoce, avec l’HCQ dont l’efficacité ne fait plus le moindre doute, c’est qu’on sacrifie délibérément ces patients dans l’intérêt des fabricants de vaccins. Pour quelle autre raison le ferait-on?

          3. @ Longeole
            CEDH, vous fait savoir :
            Vous devriez prendre connaissance de la version originale de la décision de la plus haute juridiction administrative italienne :
            – L’hydroxychloroquine prescrite sous surveillance médicale n’est pas dangereuse,
            – Il n’est pas démontré qu’elle est inefficace et certaines études laissent entrevoir la possibilité qu’elle soit efficace,
            En conséquence de quoi, le Conseil décide que la prescription sous strict contrôle médical d’hydroxychloroquine en phase débutante de covid-19 est autorisée.

            La décision ne porte pas sur le protocole Raoult : Hydroxychloroquine + Azythromycine.

            Ces motifs sont ceux pour lesquelles je soutiens depuis longtemps qu’il n’est pas éthique d’interdire une telle prescription. Cependant, cher Longeole, cette décision ne retient pas que l’efficacité du traitement est démontrée, ni ne concerne le protocole Raoult.

        2. @Maintenant que l’on connait la vérité…

          Entièrement d’accord avec vous, il serait peut-être enfin temps de dire la vérité:

          “La Suède suit une voie alternative qui fonctionne bien mieux”

          La Suède a mis fin à son approche douce face à la castastrophe sanitaire lors de la 2ème vague. En fait, le pays prenait déjà des mesures mais comptait sur la responsabilité individuelle. C’est un des pires exemple de gestion de la pandémie dans le monde (mortalité et économie).

          “Il faut laisser le virus circuler pour atteindre une immunité collective”

          Contrairement à d’autres micro-organismes, le seul moyen pour le virus de se reproduire c’est à travers un hôte (un être humain dans ce cas). Pas contre, le virus peut survivre longtemps en dehors de l’organisme notamment par temps froid et humide. Sans contagion, le quantité de virus diminue et devient gérable par traçage. La probabilité de s’infecter est fortement réduite. Un simple suivi des règles sanitaires et du port du masque dans les lieux à forte affluence suffit alors.

          Laisser circuler le virus, c’est faire exploser la charge virale: le risque de s’infecter augmente fortement et requiert des mesures drastiques pour contenir une progression exponentielle des cas qui provoqueraient un effondrement du système de santé. La poursuite des activités économiques serait alors fortement impactée.

          Cette circulation du virus resterait toutefois trop lente pour atteindre les 60 % d’immunité collective surtout si la protection contre une réinfection ne devait durer que 6 à 9 mois (récidives 2ème vague). Tout cela avec un prix humain considérable (mortalité, dégradation de l’état de santé de la population, etc)

          Les tentatives de laisser circuler le virus se sont toutes soldées par des mesures plus longues et pires pour la population et l’économie.

          D’autre part, la multiplication exponentielle du virus accèlère la vitesse des mutations. Certains pays voient donc apparaître des forme plus virulentes qui sont plus contagieuses et touchent les jeunes, voire qui demanderaient une nouvelle version du vaccin à court terme…

          “Il faut isoler les populations à risque et laisser le virus circuler chez ceux qui ne craignent rien”

          Bien que la mortalité soit très importante dans la tranche des 80+, un tiers des malades hospitalisés ont moins de 65 ans. Beaucoup seraient morts sans soins. Il faudrait donc isoler à partir de 50 ans. De plus, il est difficile de prédire l’évolution d’un Covid pour un individu: qui s’échelonnent de “asymptomatique” à “mort” en passant par “2-3 semaines difficiles”, “3-6 mois d’enfer” ou “séquelles à vie”. Il faudrait aussi isoler toutes les personnes avec une maladie chronique ou en traitement/rémission d’une maladie grave.

          Pas facile… or nous n’avons même pas été capable de protéger correctement les EMS !

          “Le masque ne sert à rien”

          Il aura fallu 9 mois pour nos sociétés pour comprendre ce que les pays asiatiques savent depuis longtemps. L’efficacité du masque n’est pas parfaite mais globalement bonne. C’est le seul moyen de pouvoir continuer bon nombre d’activités tout en limitant la transmission du virus.

          “Pas plus dangereux qu’une grippette”

          En Suisse, Covid sera en 2020 la 3ème cause de mortalité. Sans aucune mesures, Covid serait la 1ère cause de mortalité. La grippe est très loin derrière. Jamais autant d’hopitalisations n’avaient été constatées (1 Suisse sur 500). De plus, les conséquences peuvent être lourdes pour ceux qui en réchappent (longue ré-éducation, séquelles).

          “On ne peut pas rester enfermé à vie”

          L’expérience montre que plus on tape tôt et fort, moins grandes sont les conséquences en terme de restrictions de liberté et d’impact sur l’économie. Il ne s’agit donc pas de rester enfermés mais de ramener la quantité de cas à un niveau ou des mesures peu contraignantes suffisent à le contrôler et attendant la vaccination.

          On pourrait en ajouter des pages (et notamment sur votre HCQ) tant le sujet à fait couler d’encre.

          Ce virus est un test pour notre société: les recettes traditionnelles (science, compétition, sélection, méritocratie) qui ont fait le succès de ces 40 dernières années ne suffiront pas, il faudra ajouter la solidarité, la confiance, l’écoute, la capacité à s’adapter et une certaine discipline.

          9 mois pour certains pour accepter de porter un masque et pour d’autres encore une résistance totalement hors contexte. Un changement important et rapide sera nécessaire pour pouvoir continuer à danser avec le virus…. sinon la prochaine manche et la fin de partie seront douloureuse.

          1. @CEDH

            Votre mauvaise foi vous ridiculise. Lisez simplement l’étude officielle italienne du début à la fin au lieu de noyer le poisson.

            Concernant la politique suédoise, elle était juste en ce sens qu’il est bon de laisser le virus circuler pour que se crée petit à petit une immunité collective. En revanche l’erreur commise par les Suédois c’est de ne pas avoir combiné cette politique avec l’usage massif de la chloroquine pour faire baisser la charge virale. En appliquant systématiquement le traitement à la chloroquine, la Suède aurait évité la deuxième vague.

            Le secret c’est de laisser vivre les gens, et l’économie, et en même temps les soigner. Si on a un vaccin suffisament fiable, il faut aussi vacciner. Il faut tout celà. C’est l’exact contraire de ce qu’on fait en France et en Suisse, où on a tout faux: a) on assassine l’économie et b) on interdit de soigner les gens avec le seul médicament qui existe et qui a fait ses preuves si administré au stade précoce. C’est une politique criminelle qui prend la santé publique en otage laisse mourir des gens inutilement, et on peut se demander si elle n’est pas motivée par la volonté de promouvoir les intérêts des fabricants de vaccins.

          2. @ Longeole
            CEDH vous fait savoir :

            Votre incompétence à comprendre une décision judiciaire est grande, mais il est vrai que vous n’avez aucune qualification en ce domaine.
            En premier lieu, il vous a échappé qu’il s’agit d’une décision provisionnelle dans l’attente d’une décision définitive.
            De plus, vous confondez exposé des faits, motifs de la décision et dispositif de la décision.

            Le dispositif :
            “P.Q.M.
            Il Consiglio di Stato in sede giurisdizionale (Sezione Terza) accoglie l’appellocautelare dei ricorrenti (Ricorso numero: 9070/2020) e per l’effetto, in riformadell’ordinanza n. n. 7069 del 16 novembre 2020 del Tribunale amministrativoregionale per il Lazio, sede di Roma,
            SOSPENDE l’efficacia della nota del 22 luglio 2020 di AIFA con riferimento alla scheda dell’idrossiclorochina e consente laprescrizione, sotto precisa responsabilità e dietro stretto controllo del medico, dell’idrossiclorochina ai pazienti affetti da SARS-CoV-2 nella fase iniziale dellamalattia secondo quanto PRECIZATO IN MOTIVATIONE.”

            Le motif de l’arrêt, auquel le dispositif renvoie, précise en son chiffre 25 :
            “25. Dalle ragioni sin qui esposte discende, ai sensi dell’art. 62 c.p.a.,l’accoglimento dell’appello cautelare proposto dai medici ricorrenti e lasospensione della nota del 22 luglio 2020 di AIFA, con la conseguentepossibilità, in pendenza del presente giudizio, per i medici ricorrenti, come pertutti i medici abilitati ad operare sul territorio nazionale, di prescriverel’idrossiclorochina ai pazienti affetti da SARS-CoV-2
            nei primi giorni dall’esordiodei sintomi, in dosi non elevate, e in assenza di particolari controindicazioni oeffetti collaterali per il singolo paziente, salve ulteriori prescrizioni di AIFA sullascorta di ulteriori studi e aggiornamenti sui dati a sua disposizione, all’esito di piùcompiuta istruttoria, nella scheda dedicata all’idrossiclorochina sul sitowww.aifa.gov.it, ad oggi aggiornata al 25 novembre 2020.”

            S’agissant de la motivation de la décision du Conseil d’Etat italien je reprends les commentaires d’un tenant de ce médicament :

            “Dans les motifs de la décision qui revient [note : à titre provisoire] en fait à autoriser l’usage du médicament dans les premiers stades de l’apparition de Covid, le Conseil d’État italien définit la suspension mise en œuvre par l’AIFA comme “déraisonnable” et fondée sur une conclusion – l’inefficacité totale définitive du médicament sous tous ses aspects, y compris immunomodulateurs – qui, selon l’état des connaissances et des recherches encore partielles et provisoires, paraît radicale et prématurée déjà au niveau scientifique.
            Encore mieux, le Conseil d’État italien observe ensuite comment «l’Aifa reconnaît elle-même que les données des essais cliniques randomisés les plus récents ne semblent pas confirmer le risque accru de toxicité grave, notamment cardiologique, constaté dans les premières études observationnelles et qu’en aucun cas il n’y avait de preuve d’un excès de mortalité “.
            Pour les magistrats, “dans le doute sur l’efficacité de la thérapie, et après en avoir vérifié l’innocuité au moins pour de nombreux patients, l’état de droit social, avant même l’éthique elle-même, n’interdit pas, mais exige la science médicale de traiter plutôt que de s’abstenir de soigner les citoyens, là où il est évident que le médecin individuel considère, en science et en conscience, le traitement approprié pour chaque patient “.

            En définitive et pour le moment :
            – L’innocuité est démontrée par des études prospectives sérieuses.
            – L’efficacité n’a pas été écartée à ce jour.
            – Il y a lieu d’en autoriser l’utilisation en phase débutante de la maladie, sauf contre-indication, à posologie peu élevée et sous contrôle médical.
            – De nouvelle connaissance parvenue a connaissance de l’AIFA pourrait amener à des modifications.
            – Il n’est pas question du protocole Raoult.

            Votre bonne foi n’est pas en cause, vous êtes, subjectivement, aveuglé par votre douleur physique et financière et avez besoin de boucs émissaires et, objectivement, incapable d’apprécier la portée d’une décision de justice , tout comme vous n’êtes pas à même d’apprécier la valeur probante d’une étude scientifique, ou qui prétend l’être.

          3. @Maintenant que l’on connait la vérité…

            Pas vraiment convaincu par votre proposition. Beaucoup de pays ont autorisé les traitements précoces HCQ. Comme tout les traitements, c’est une pesée risque/bénéfice. Les effets secondaires liés au HCQ sont connus et le traitement est utilisé notamment contre le lupus. Des effets positifs contre le Covid19 en phase précoce ne peuvent pas encore être exclus mais ne semblent pas avoir d’effet majeur sur le mortalité ni sur contagion (à part dans des études discutables publiées sur des sites douteux). La Corée du Sud utilise les HCQ et constate actuellement une mortalité record. Il y a de multiples exemples.

            Le Pr. Raoult est allé trop loin et, loin de convaincre ses pairs, il pourrait (ainsi que certains de ses collègues) au contraire ne plus en faire partie. Après ses propos sur l’impossibilité scientifiqueent prouvée d’une 2ème vague, un peu plus de discrétion n’aurait pas fait de mal.

            Je me méfie de l’extrême politisation de cette crise ainsi que de la notoriété que certains ego semblent attendre d’un éclairage médiatique. Cela crée un conflit d’intérêt au moins aussi grand que pour vos Big Pharma…

            Profitant d’une action entravée par la division (économie à soutenir, HCQ, masques, etc), le virus avance. Vu notre incapacité à contrôler sa multiplication, il en apprend tous les jours un peu plus sur nous et notre système immunitaire. Le peu d’efficacité de certains médicaments que vous considérez comme “la seule solution” pourraient bien disparaître (comme cela a été le cas avec la Choloroquine contre le paludisme à l’époque). Continuons à le faire circuler et une nouvelle version d’une vaccin sera alors nécessaire.

            Et pendant que l’homo-sapiens s’interroge et parle sans fin, il agit… il est petit mais décidément plus malin et agile que nous…

    2. J’aimerais tellement y croire… ..la justice serait saisie et tout le monde pourrait être soigné avec la HCQ, remède miracle contre la Covid…

      Malheureusement, ce rapport n’apporte rien de vraiment nouveau (à part l’autorisation de l’Italie, qui s’ajoute à d’autres pays qui continuent toutefois à compter leur morts et à reconfiner malgré la HCQ). De plus, Luigi Cavanna ? C’est le médecin dans le film complotiste “Hold-Up”… si j’avais un remède aussi précieux pour l’humanité, j’éviterais de me “griller” dans des films complotistes qui parlent de puces 5G dans les vaccins pour contrôler le peuple: ça risque de lui compliquer la tâche de convaincre ses pairs…

      J’ajouterai que cet été, on pouvais lire sur un blog du Temps les commentaires suivants sous le pseudo “On nous prend pour des c…”:

      31.08.2020: “L’épidémie est finie. F I fi, N I ni e ! Il n’y a plus qu’une action politique des autorités pour imposer une dictature, pour habituer les gens à l’obéissance aveugle, en commençant par humilier les citoyens en les bâillonnant avec des masques qui ne savent à rien sauf à créer un bouillon de culture très dangereux avec des staphylocoques dus au fait que c’est très malsain de respirer des heures durant avec un masque”

      19.09.2020: “Bien sûr qu’il y a quelques morts. Très peu mais il y en a quelques uns comme chaque année lors de la grippe saisonnière. La grippe tue aussi. Mais on ne suspend pas les libertés individuelles à cause de la grippe.”

      Je ne sais pas combien de personnes auraient pu reprendre ce pseudo mais vous comprendrez que tout ceci alimente mon scepticisme…

      1. @GREG

        Si depuis le mois d’août on avait appliqué systématiquement la thérapie à l’hydroxychloroquine, oui, je suis convaincu qu’on aurait maîtrise cette épidémie et qu’il n’y aurait pas eu de dixième vague. C’est parce que les autorités ont refusé de le faire que le virus a pu redresser la tête après l’accalmie de cet été.

  4. le titre de l’article était sur le plaisir . je trouve dommage que la discussion ait dérivée vers des oppositions politiques…
    personnellement , je trouve qu’on a trop tendance à se tourner vers du plaisir “économique”, ( souvent subventionné…) qu’on achète …d’ou les problèmes et rancoeurs quand c’est restreint…
    une belle randonnée en couple , ou l’on est récompensé de ses efforts, des belles photos de paysages, le rire de mes petits-enfants, me procurent des plaisirs véritables… et que dire du plaisir de l’eau qui chuinte le long de mon bateau ( payé 700€, 35 ans) et du silence , mis à part le cri des mouettes…
    oui, la pub fait des ravages et nous fait paraitre le “spectacle vivant” comme …essentiel !

    1. Merci pour votre commentaire qui fait du bien ! Ces dernières années, l’industrie et le commerce ont transformé le plaisir gratuit en quelques chose de payant et qu’il faut acheter à tout prix sous peine de bonheur impossible… Pour sauver la planète, c’est ce type de cure de désintoxication qu’il nous faudrait… mais ça c’est vite transformé en onéreuse formation de “mindfulness” que l’on fait entre deux meetings…

  5. Monsieur

    Mais oui depuis des mois je déplore aussi cette triste décision pour tout le monde de la culture. Je n’en fais pas partie mais j’apprécie tellement le theatre classique moderne, la musique. Et franchement il serait tout a fait possible d’aller au theatre ou au concert avec des mesures sanitaires adaptées. Nous avons pu en faire l’expérience fin octobre début novembre dans un dernier concert à la Chaux de Fonds. Les gens qui tiennent aux concerts sont très raisonnables et tiennent au respect des règles pour maintenir ces activités. LON ne nous fait vraiment pas confiance !
    merci pour vos articles
    Manon Schwager

  6. @EUGENE

    On ne peut qu être exaspéré enlisant vos propos qui sont un concentré de mauvaise foi et de déni de réalité. Je ne sais pas qui vous êtes ni sous vous êtes la même personne que celle qui signe CEDH et qui tient le même discours mensonger.

    Vous prétendez que le professeur Raoult est allé trop loin et que ça finit par se retourner contre lui. C’est le monde a l’envers.

    L’histoire a d’ores et déjà donné raison à Raoult. Chacun peut visionner cette vidéo dans laquelle il fait le bilan de l’année 2020. https://m.youtube.com/watch?time_continue=881&v=RBEncgypGrU&feature=emb_logo

    Dans cette vidéo il recense les centaines d’études qui sont parues dans la période et dont l’écrasante majorité confirme l’efficacité de l’HCQ. Il relève aussi que systématiquement les auteurs d’études niant cette efficacité sont payés par GILEAD, directement ou indirectement.

    Ce qui restera comme la grande leçon de cet annus horribilis 2020, c’est que l’humanité a pu observer et vivre au quotidien la puissance du mensonge. Une coalition d’intérêts matériels et d’idéologie s’est liguée pour faire barrage à la vérité en prétendant représenter le “consensus scientifique”. Mais on s’aperçoit qu’il s’est agi d’une imposture, puisqu’aujourd’hui la vérité éclate. On constate que c’est le prof Raoult qui avait raison. Avec sa maniere de traiter l’épidémie la mortalité du Covid tombe à un demi pour mille. C’est prouvé. C’est un fait. Mais on ne l’a pas écouté (sauf dans les pays pauvres qui ont la chance de ne pas avoir d’industrie pharmaceutique et qui donc on prescrit l’HCQ et n’ont quasiment pas souffert du Covid. Ca veut donc dire qu’en France et en Suisse où la décision criminelle à ete prise d’interdire le médicament HCQ, on a refusé de soigner (et donc voué à la mort) d’innombrables malades, en plus de détruire l’économie et causer une dépression économique prochaine, uniquement par soumission à la puissance du mensonge.

    Mr Neirynck voit les choses autrement. Pour lui le “consensus scientifique” ne reconnaît pas l’efficacité de l’HCQ. Il réagit en homme de l’establishment et en mondialiste. Il refuse de voir la corruption et les conflits d’intérêts et préfére parler de “convivialité” pour expliquer la pensée unique des experts qui tous se gobergent aux frais de Big Pharma. Effectivement c’est très convivial. Ça fait penser à Coluche quand il disait: “Dans les milieux autorisés, on s’autorise à penser que…. ” C’est ça, exactement. Il y a les milieux autorisés, qui se congratulent entre eux et répètent tous les mêmes mensonges intéressés, dans un esprit convivial, et ensuite cet unanimisme menteur est baptisé “consensus scientifique” moyennant quoi on prend des décisions politiques désastreuses fondées sur un tissu de mensonges,qui vont dévaster des nations entières, et on prétend qu’on agit au nom de la science. Toutes les critiques de ces erreurs tragiques sont taxées de “déni de science”.

    C’est trop facile. Et c’est un abus d’autorité intellectuelle typique des élites mondialistes actuelles. L’imposture est de plus en plus perceptible. Car le pseudo consensus scientifique mensonger est en train de voler en éclat alors que la vérité s’impose irrésistiblement.

    Un égrégore mondialiste s’exprime dans le rejet de tout propos rationnel et critique. C’est une pensée unique. Il y a une collusion entre la volonté politique quasiment messianique de créer un état mondial, le désir d’utiliser le prétexte sanitaire pour établir cet état en commençant par une police vaccinale mondiale, un grand reset dirait Klaus Schwab, et l’argent coule à flot pour promouvoir les intérêts financiers de l’industrie pharmaceutique mondiale. Toutes ces forces se liguent contre la vérité et contre la santé publique en une coalition d’impostures surpuissante.

    Aujourd’hui toute cette puissance de mensonge et d’imposture est en train de s’effondrer. Mais il y a toujours des Eugène et des CEDH pour faire du zèle…. Car Eugène et CEDH sont sous l’emprise de l’égrégore du mensonge officiel qui les possède et leur donne des réflexes de Pavlov.

    Ils ne cherchent pas la vérité, sinon ils reconnaîtraient que la vérité c’est que l’HCQ est le meilleur médicament. Non, ils cherchent à combattre le populisme. Il sentent un danger populiste dans la contestations des politiques de Macron, Véran, Berset, l’OFSP. Ils voient que la parole de Raoult et Péronne, qui disent la vérité, étant réprimée dans les médias menteurs, se diffuse quand même massivement par des canaux populistes. Alors ils disent: ce qui passe par un canal populiste ne peut pas être vrai. Or ils ont tort. L’important c’est la vérité, pas le canal par lequel elle s’exprime.

    Ils perdent leur temps. La vérité triomphera.

    1. Désolé si la vérité vous exaspère:

      – Le Prof. Raoult a affirmé qu’il n’y aurait pas de 2ème vague. C’est ridicule.
      – Une plainte de l’ordre des médecins a été déposée contre le Pr. Raoult, qui a contre-attaqué en déposant plainte. Sacré ambiance !
      – L’efficacité des traitements précoces à l’HCQ n’est ni démontrée ni totalement exclue. Il n’y pas de consensus.
      – Ce traitement est utilisé par plusieurs pays dont la mortalité reste élevée.
      – Le virus mute et il est difficile de prédire les conséquences sur la stratégie de lutte.
      – Plus le virus circule et plus il y a de cas, plus il y aura de mutations.

      Ce sont des faits mais vous avez le droit de croire à une “vérité alternative” si ça vous rassure. Pour ma part, je préfère que la stratégie de lutte se base sur des faits et prône donc le contrôle de la circulation du virus (ce que font tous les pays y compris ceux qui utilisent l’HCQ).

      Je ne suis pas non plus un fan des pharmas mais si un vaccin peut nous sortir de là, c’est mieux.

  7. @Monsieur Neyrinck,

    Le plaisir peut résulter de convictions agréables comme, par exemple, l’existence d’un médicament miracle contre la covid-19 ou en la conviction en l’innocuité à moyen et long terme d’un vaccin ou en une létalité rabaissée à 0.05 %. Ces plaisirs ne sont que paradis artificiels. Propagés par des gens souffrants ou par des menteurs, ces paradis là sont dangereux.

    @Monsieur le sciences-politologue Longeole aux multiples pseudo,

    Voici l’adresse de l’article princeps de Raoult :
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7315163/

    Qu’est-ce qu’on y lit :

    “Conclusion: Although this is a retrospective analysis, results suggest that early diagnosis, early isolation and early treatment of COVID-19 patients, with at least 3 days of HCQ-AZ lead to a significantly better clinical outcome and a faster viral load reduction than other treatments.”

    “Although this is a retrospective analysis, results suggest that ….
    Bien qu’il s’agisse d’une analyse rétrospective, les résultats suggèrent que

    Et oui, le Raoult qui publie est infiniment plus précautionneux que le Raoult médiatique. Il ne s’agit que d’une étude rétrospective et les résultats ne font que suggérer. Suggérer n’est pas démontrer.
    De plus, il est démontré que cette étude est une mauvaise étude rétrospective. Et là, me je peux que le certifier. Désolé Monsieur Longeole, le domaine biostatistique fait partie de mon champ de compétences. Mais bon, à s’en tenir à Raoult lui-même, il ne s’agit que d’une suggestion…

    Depuis lors, des études peu sérieuses rétrospectives, plus ou moins bricolées, vont en ce sens et des études prospectives en double aveugle démontrent le contraire. Par exemple, une étude française sérieuse d’usage de l’hydroxychloriquine a été faites et a conclu à ce que l’étude ne démontrait pas l’efficacité de cette substance. Qu’est venu dire Raoult ? Contester son collègue infectiologue en affirmant que l’étude de son confrère démontrait la supériorité de la substance sur un placebo. La grande presse s’en étant fait l’écho, je n’indique pas l’article scientifique mais un article de presse où Raoult sombre dans le ridicule en mettant en valeur son mépris des principes statistiques les plus élémentaires.
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-le-pr-raoult-conteste-les-conclusions-de-l-etude-du-chu-d-angers-sur-la-chloroquine-e30b2c1c-29a8-11eb-bd8c-ad11543a45dc

    Cela nous ramène à l’article 39 du code déontologie :
    Article 39 (article R.4127-39 du code de la santé publique)
    “Les médecins ne peuvent proposer aux malades ou à leur entourage comme salutaire ou sans danger un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé.
    Toute pratique de charlatanisme est interdite.”

    En effet, le traitement Raoult n’est pas éprouvé ! Dites le et redites le, jamais vous ne serez condamné pour diffamation.

    J’apprécie les qualités de médecin de Raoult. Il a fait ce qu’il pensait devoir faire avec ce qu’il avait, en prenant les précautions requises. Mais les connaissances ont évolué et il s’entête, démontrant qu’Il est des egos médiatisés aussi dangereux que l’argent dévoyés de certaines pharmas.

    Informez vous donc sur l’histoire des indications de la vitamine D, vous y trouverez de quoi nourrir votre réflexion.
    https://www.revmed.ch/Colloques/Colloques-de-La-Tour

    Mais j’y pense, Raoult est celui qui avait déclaré que ce coronavirus était une affaire sino-chinoise dont il ne fallait pas s’inquiéter en France
    https://www.youtube.com/watch?v=qoBoryHuZ6E

    Le débat HCQ est clos.

    Et en Suisse, au vu de l’augmentation de la facilité de propagation du virus et n’en déplaise à Darbellay, des mesures à l’autrichienne doivent être prises sans tarder tant les individus et commerçants trichent.

    Joyeux Noël à tous.

Les commentaires sont clos.