Le racisme est une marque d’ignorance

 

 

Le racisme qui refait surface cause des tragédies.  Et même dans les commentaires sur ce blog, un intervenant, favorable à la filtration des immigrants en Suisse, s’en est justifié au nom de la préservation de la « race blanche ».  En réalité, cette référence bien trop courante ne veut strictement rien dire. Tous les hommes vivant sur Terre dépendent d’un ancêtre commun

Par l’analyse génétique de l’ADN ancien, les spécialistes estiment que cet ancêtre se situe dans une fourchette entre cinq et un million d’années, soit un Australopithèque ou soit un Homo Erectus. Le plus probable se situe à -1 900 000 ans, date d’apparition du gène important pour la parole et le langage.

La première sortie de l’Afrique, lieu d’origine de l’espèce humaine, vers l’Europe et l’Asie fut celle d’Erectus, voici 1.8 millions d’années. Il évolua en parallèle vers trois espèces humaines distinctes : Sapiens en Afrique, Neandertal en Europe, Denisovien en Asie.

Depuis son apparition voici 300 000 ans, Homo sapiens a dû cohabiter avec au moins cinq autres espèces humaines. Homo naledi a vécu en Afrique australe jusqu’il y a 225 000 ans ; Homo florensis dans la seule île de Florès en Indonésie jusqu’il y a 50 000 ans ; Homo luzonensis dans l’île de Luçon aux Philippines jusque 50 000 ans ; Homo erectus d’abord en Afrique puis en Asie et en Europe de 1.8 millions à 108 000 ans ; Homo denisovensis en Asie de 200 000 à 50 000 ans ; Homo neandertalis en Europe et Moyen-Orient de 430 000 à 40 000 ans.

Les trois premières espèces s’éteignirent sans laisser apparemment de descendants. En amont de ces espèces, sans parler de celles à découvrir, Homo erectus fut sans doute le lointain ancêtre de tous les humains actuels.

La seconde sortie d’Afrique fut celle de Sapiens voici 185 000 ans. Comme les trois espèces existantes étaient restées interfécondes, elles se sont effectivement métissées. Avant d’arriver en Europe, Sapiens se croisa avec les premiers arrivants, devenus Neandertal, sans doute au Moyen-Orient comme en témoigne un crâne découvert en Palestine avec des traits communs aux deux espèces. En Asie, il se croisa avec Neandertal et Denisovien, issus également d’immigrants Homo erectus.

De ce métissage sont nés les Européens d’une part, les Asiatiques d’autre part. Ces derniers migrèrent ensuite vers la Polynésie et l’Amérique en profitant de la dernière glaciation (-110 000, -10 000), qui permettait de passer à pied sec de Sibérie en Alaska, par suite de la baisse du niveau des océans (-120 mètres). De même les ancêtres des Aborigènes australiens traversèrent sur des radeaux les bras de mer étroits qui séparaient l’Australie du Sud Est asiatique voici 40 000 ans.

La peau claire des Européens est héritée des gènes portés par Neandertal, adapté depuis longtemps au climat européen. Dans un climat froid, faiblement éclairé par le soleil en hiver, elle constitue un avantage par rapport à une peau foncée. En effet, il faut qu’une proportion suffisante de rayons ultra-violets pénètre le derme pour synthétiser la vitamine D, dont la carence engendre une fragilité osseuse. En revanche dans le climat africain une peau foncée protège de la carence en vitamine B9 indispensable pour le développement correct du fœtus. Définir des « races » selon la couleur de la peau est donc particulièrement absurde. Cela ne dit rien sur la généalogie car cela dépend d’une adaptation au climat.

Les gènes de Neandertal présents dans un Européen représentent en moyenne 2% du génome, mais la mise bout à bout de tout ce patrimoine génétique préservé se monte à 30 %. Neandertal n’a donc pas disparu, il subsiste avec les Européens. Les seuls Sapiens de “race pure” sont les Africains, à rebours des fantasmes racistes.

Les métis Européens ne sont pas pour autant des dégénérés car le métissage apporte une plus grande richesse génétique qui permet de combiner les avantages des deux parents en terme de résistance aux épidémies et en apport mutuel de techniques.

 

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

54 réponses à “Le racisme est une marque d’ignorance

  1. Très intéressant rappel généalogique, qui devrait remettre bien des pendules à l’heure (sans trop d’illusions néanmoins, certaines déviances idéologiques étant apparemment incurables et imperméables aux vérités scientifiques).

  2. Si la parole est commune à tous les Erectus, est-ce que cela suffit pour en faire des humains ? La parole qui ne sert qu’à transmettre des messages, n’est pas spécifiquement humaine. Ce qui fait de la parole humaine, une parole originale, c’est qu’elle ne sert parfois à rien, sinon à se mettre en présence de l’autre et de prendre plaisir à cette présence. Parler en homme, pas seulement en anthropoïde, c’est parler pour ne rien dire. Ou plutôt: parler non pas de quelque chose, mais de ce que l’on dit sur quelque chose, c’est une prise de distance et une réflexion sur soi-même. Les signes de cet accès à l’abstraction, sont l’enterrement des morts et l’art rupestre. Seul Sapiens en est capable, Néandertal l’a peut-être imité, mais comme un singe.

    1. Non, selon les paléontologues Sapiens n’est pas le seul a avoir pratiqué la sépulture rituelle et l’art rupestre. Votre opinion sur Neandertal, comme un singe, date. On en est bien revenu depuis les dernières découverte. Neandertal est un cousin issu du même ancêtre, évoluant en parallèle et franchissant les mêmes seuils.

      1. Effectivement, il y a des traces de sépulture sommaire et d’un art rudimentaire chez certains Néandertals, mais toujours, à plus ample informé, dans un contexte où ils ont pu emprunter aux Sapiens.

        1. D’où tirez-vous cette information? Les paléontologues estiment actuellement le contraire.

          1. Il y a sépulture, et peut-être sans influence de Sapiens, mais alors (comme dans la Chapelle aux Saints en France) “nous ne pouvons pas savoir si cette pratique faisait partie d’un rituel ou était tout simplement pragmatique.” (https://www.hominides.com/html/actualites/sepulture-neandertal-chapelle-aux-saints-0781.php)
            Par contre, dans les sépultures paléothiques de Sapiens, certains détails (comme des offrandes) laissent penser à un rite funéraire et une croyance à la survie de l’âme.

          2. Ces dernières prises de position s’efforcent de réduire Neandertal à une espèce mineure par rapport à Sapiens. Pourquoi exactement ? Pour exalter Sapiens? Je rappelle qu’il n’y a plus aucun doute : nous descendons aussi bien de l’un comme de l’autre.

          3. Notre corps hérite de l’un comme de l’autre, mais l’âme, créée par Dieu, est donnée à Sapiens seulement, c’est même là qu’est le différence essentielle entre Neandertal et Sapiens. L’âme est aussi animale, mais seulement chez Sapiens elle prend conscience d’elle-même. C’est un axiome, je veux bien, mais il se vérifie assez bien dans les découvertes de la paléontologie (comme j’ai dit: sépultures et art rupestre).

            Pour prévenir une objection, je n’exclus pas la survie de l’âme animale, et sa participation d’une manière ou d’une autre à la vie humaine post mortem, mais c’est l’âme de Sapiens qui a ce privilège de participer, post mortem, à la vie divine. Là, évidemment, on est dans le domaine des croyances.

          4. Cas insoluble de l’enfant né de l’union d’un Sapiens et d’un Neandertal : a-t-il une âme? Entière ou à 50%? Comme il nous reste 2 à 3% d’hérédité Neandertal, avons-nous Européens une âme à 98 ou 97%? Est ce que les Africains sont seuls à avoir une âme à 100%?
            Mais à vrai dire, c’est quoi exactement une âme?

          5. Ces questions peuvent s’étudier au plan de la théologie, je demande juste qu’au plan de l’approche scientifique, on ne ferme pas la porte à cette hypothèse que l’homme, et non l’animal, a une âme au sens de principe éternel ET (dans le cas de l’âme humaine) de faculté innée de voir Dieu. C’est cela la définition de l’âme humaine: capacité de voir Dieu.

      2. Une des causes de la disparition de Néandertals tient précisément à ce que l’on peut savoir de son manque de capacité de communication. Il chasse plutôt seul, de front, au corps à corps. Sapiens, lui, utilise plutôt des projectiles et chasse en groupe, avec des partages de tâche (affut, battue, …) qui suppose un usage de la parole plus complexe que chez Néandertals. Bref, notre ancêtre commun, on peut remonter jusque 2 ou 300000 ans, mais pas plus haut, en attendant des découvertes plus convaincantes.
        Or cela ne colle pas avec votre hypothèse génétique, qui nous fait remonter à un et un seul ancêtre (couple ?) commun, comme on disait autrefois dans l’hypothèse concordiste (Adam et Eve). Le code génétique, et c’est ce qu’il fallait démontrer – non, ne suffit pas à faire de vous un humain.

        1. Personne ne sait pourquoi Neandertal a disparu. Vous énoncez une hypothèse comme si c’était une certitude.

          1. Je ne discute pas des causes, car on ne les connaît pas toutes. Mais il est certain que la production des outils et des armes, chez Neandertal, est fondamentalement différente de chez Sapiens. Les galets taillés n’ont pas évolué chez le premier, alors qu’ils sont en constante évolution chez le second. Et le “propulseur (https://www.hominides.com/html/dossiers/propulseur.php) n’est pas attesté chez Neandertal, qui, confiant dans sa masse musculaire, chassait sa proie comme un lion les antilopes. Et la proie est un mamouth, il y a évidemment des risques !

    2. “comme un singe” ?
      Formellement l’espèce humaine, parmi les Primates, fait précisément partie des grands singes…

  3. Ça c’est une réflexion d’ordre biologique. Mais quand des conflits inter ethniques surgissent, ils n’ont n’a rien à voir avec la biologie ni avec les gênes dea ancêtres Néanderthal, Sapiens ou autres.

    Il s’agit du choc de mentalités, d’éducations, de religions, parfois incompatibles. Ou alors, comme aux Etats-Unis, il s’agit de l’héritage de problèmes historiques qui ont laissé des cicatrices : l’esclavage, la pauvreté, et un statut inférieur subi par les descendants des anciens esclaves. Cela peut coïncider avec une autre couleur de peau, mais le conflit n’est pas dû à la couleur de la peau.

    Certaines ethnies ont habité certains territoires depuis des millénaires. C’est le cas de l’ethnie à laquelle vous et moi appartenons et qu’on pourrait appeler ethnie européenne, si le mot race banche vous choque. En même temps qu’elles ont développé d’autres pigmentations cutanées, à cause du climat différent, ces composés ethniques stables (je reconnais qu’il ne s’agit pas de races pures) ont créé des modes de vie différents, selon les continents, et elles sont restées homogènes dans la très longue durée sur leurs territoires où elles ont créé des civilisations distinctes, parfois brillantes, dans lesquelles le substrat ethnique joue un rôle important.

    Au cours de la dernière génération le tissu ethnique de l’Europe a été bouleversé d’une manière trop rapide et traumatisante pour les populations de souche, par le déversement de masses énormes, on peut dire de peuples entiers, compacts, provenant d’autres continents avec des modes de vie totalement différents, incomparables et parfois incompatibles avec ceux des autochtones.

    Si déjà entre blancs chrétiens on a réussi à avoir tant de conflits, de guerres de religion, de conflits inter communautaires comme entre Flammands et Wallons en Belgique, Tchèques et Slovaques, Serbes et Croates, allant jusqu’à la guerre, alors qu’il s’agissait de gens de meme “race”, eh bien il va de soi qu’en important des millions de gens d’autres continents, que tout oppose culturellement, ethniquement, historiquement, religieusement etc., aux peuples européens, on a pris un risque insensé.

    Je me place là dans la perspective qui était celle de feu Helmut Schmidt, ancien chancelier allemand, qui a fait de nombreuses mises en garde très sévères à propos des dangers du multiculturalisme et du mélange des populations. Combien il avait raison.

    Cela a déjà causé des conflits ethniques violents dans des pays comme l’Angleterre ou la France. Le sang a déjà coulé. Dans des pays très prospères comme la Suisse, le choc violent a jusqu’à ce jour pu être évité, car l’économie florissante met de l’huile dans les rouages. Il y a énormément d’argent permettant d’acheter la paix civile. Mais maintenant que les finances ont été saignées par la mauvaise gestion du Covid-19, les problèmes vont apparaître. C’est certain.

    Peut-être que c’est cela que voulait dire, dans une formule raccourcie, cet intervenant de votre blog qui parlait de “défendre la race blanche”.

    Quand on prend le bus pour aller de Lausanne à Renens il arrive que les passagers de “race blanche” soient minoritaires dans une voiture. Il m’est arrivé sur un quai de gare de Fribourg de constater que je pouvais compter une vingtaine de personnes de “race blanche” contre une centaine de “race noire” ou si vous préférez une vingtaine d’européens et une centaine d’africains. A Fribourg! Quand j’ai été étudiant à Fribourg dans les années 80, on croisait souvent quelques Africains. C’étaient des étudiants, des prêtres ou des religieuses qui étaient la pour faire des études avant de retourner au pays. Mais la sur ce quai de gare j’ai observé qu’il s’agissait d’une population permanente ne, probablement vivant en grande partie de l’aide sociale.

    On peut se demander si c’est vraiment une bonne idée d’importer tant de gens d’Afrique subsaharienne dans un petit pays alpin comme la Suisse. On peut aussi être inquiet de cela. Je le suis. Si être inquiet c’est être raciste, alors je suis raciste.

    Cela n’a absolument rien à voir avec vos considérations savantes sur le génome de Neanderthal et de Sapiens, auquel je ne pense pas une seule seconde quand je pense à ce problème dramatique, et très préoccupant pour l’avenir.

  4. Simone de Beauvoir écrivait qu’on ne naît pas femme, on le devient (formule valable au masculin aussi, pour sûr), ce qui implique l’effort de tendre vers une maturation personnelle, par la culture par exemple, et tant d’autres moyens seulement accessibles si on les cherche; par contre le racisme n’est que le résultat que vous énoncez d’une absence totale de recherche d’épanouissement personnel; donc d’ignorance crasse ! à la limite je plains les racistes, car ils ne “savent” pas, par contre je ne supporte pas leur arrogance, que je rapproche de celle de nos chers 1% les plus riches du monde, détruisant la société en la rendant précisément inculte, donc malléable…. St Benoit doit se retourner dans sa tombe, lui qui je crois avait été désigné par Charlemagne pour créer l’ Ecole ! grand merci pour votre billet.

    1. Mon blog résume des informations récentes puisées aux meilleures sources. Bien évidemment la paléontologie continuera a faire des découvertes qui nuanceront ce que nous savons aujourd’hui.

      1. Très bien, Monsieur Neirynck : “Bien évidemment la paléontologie continuera a faire des découvertes qui nuanceront ce que nous savons aujourd’hui”. C’est comme ça que vous auriez conclure votre billet. J’ai vu des dizaines d’heures de documentaires et j’ai lu des tonnes de papiers sur Sapiens et Néandertal (qui m’a toujours fasciné !). Et vous savez comme moi que c’est avec la découverte de l’ADN qu’on a fait les plus grandes découvertes et que l’Homme de Denisova a été identifié seulement en 2010 ! Quand on entend les spécialistes, ils disent toujours “On peut imaginer, c’est vraisemblable, on peut croire…” bref ce n’est pas une science exacte et immuable, il suffit de trouver un autre squelette ou des restes quelque part et toutes le suppositions et datations faites auparavant tombent. Une chose est certaine : les Africains sont les seuls au monde qui n’ont pas de traces de Néandertal dans l’ADN. Je ne veux pas dire que un est supérieure à l’autre, comme vous laissez entendre avec votre malheureux “Les seuls Sapiens de race pure sont les Africains, à rebours des fantasmes racistes”, (qui semble bien un propos raciste), mais c’est évident qu’il y a des différences biologiques. Si à cela on ajoute ce qui a été écrit par ALL LIVES MATTER, continuer a dire qu’on est tous les mêmes est réducteur et insultant pour toutes les ethnies. Entre l’origine commune (peut-être !) et ce qui a été vécu différemment pendant des centaines de milliers d’années il y a des différences qu’on ne peut pas gommer : différences qui ne doivent pas servir de prétexte por dominer l’autre, mais pas non plus pour s’autoflageller du matin au soir, 365 jours par année, Amen !

    2. Merci à ce nouveau brillant billet de M. Neyrinck.
      Pour information, Pascal Picq, paléo-anthropologue évolutionniste français contemporain a très bien décrit cette histoire compliquée des “Premiers hommes” dans son livre de 2016. La notion du dernier ancêtre commun est abandonnée au profit de la notion de co-évolution des espèces et de leurs cultures, bien plus complexe, donc probablement plus vraisemblable. Et cela continue et continuera, n’en déplaise aux “racistes” de géolocalisations diverses. Les croyances doivent aussi co-évoluer, sinon elles peuvent être meurtrières. Les livres d’histoire sont aussi là pour nous le rappeler. La seule voie de sortie utile pour Homo sapiens, ce n’est pas de se figer dans le passé, mais de privilégier l’acquisition des connaissances (son cerveau le permet) sans oublier qu’elles aussi co-évoluent, ce qui est aussi stimulant.

  5. Bien-sûr que le racisme est détestable.
    Bien-sûr que nous sommes tous frères, issus d’une même et lointaine origine.
    Pas besoin de savante démonstration scientifique pour nous en persuader, tout le monde sait ça.
    En revanche il n’est pas interdit de considérer un seuil de tolérance ; sauf bien sûr à accepter la perte de notre identité, perte de tout ce que nos prédécesseurs ont laborieusement et intelligemment construit pour rendre notre environnement agréable et enviable.
    En moins de 50 ans notre population a doublé ; où se situe la limite ? La multiculturalité chère à certains courants de pensée se révèle un échec, voyez chez nombre de nos voisins.
    On a très clairement le sentiment de manipulations qui montent en épingle des faits douloureux mais isolés pour en faire des généralités propres à renforcer la victimisation dont se repaissent des agitateurs patentés. Les contrôles de police au faciès chez nous se pratiquent essentiellement dans des endroits sensibles où la loi est peu respectée. Lisez « Un Racisme Imaginaire » de Pascal Bruckner aux Editions Grasset pour ne pas vous laisser enfumer.

    1. Bonjour Bonsoir…
      lamentable les commentaires sur ce blog
      All lives matter, markefrem…des racistes
      le Racisme n’est pas raciste il tue tout le monde
      Comme la Haine par contre l’Amour ne meurt jamais
      MOI ma patrie, c’est le monde ; ma famille, l’humanité », et ma classe sociale, celle des exploités est les Blanchisseur de génocide J’aime pas.
      Bonne nuit
      T.A.Z
      Zone Autonome Temporaire

  6. Le racisme, n’est-ce point cette perversion, comme le machisme, la corruption ou encore le trumpisme, qui s’appuie sur une base populaire (ou populiste) de gens mals dans leur peau, pour asseoir son propre pouvoir?

    1. P.S. Voyez, moi je suis raciste, car antisioniste, donc antisémite, selon la doctrine en cours.
      Non, que je n’aie rien contre les juifs ou Israël.
      Mais la solution à deux Etats me parait l’unique solution.

      Alors, où se cache la communauté internationale qui combat l’injustice Floyd?
      No Idea???????????????????????????????????????????????????????????????????????????

  7. A une époque où le port d’un masque devient la norme il n’en faudrait pas beaucoup comme par exemple faire du cosplay la mode pour supprimer ce problème esthétique.

  8. Le rappel des racines humaines ne répond en rien aux conflits modernes qui prennent prétextes de différences ethniques ou caractères physiques pour pratiquer l’exclusion sous une forme ou sous une autre .
    De grands savants se sont laissés entrainés dans la spirale nazie non par ignorance , mais par simple ambition personnelle ou lâcheté …
    Aux USA, il est beaucoup plus pratique de stigmatiser une population selon la couleur de la peau, mais ailleurs , on trouve d’autres critères , y compris en Suisse où les relents racistes ou xénophobes continuent d’exister . En Inde, où la population n’est guère différentiable d’après la couleur de peau ou l’origine ethnique, l’exclusion existe d’après les castes auxquelles les personnes appartiennent .
    On peut encore citer l’apartheid de l’Afrique du Sud , et bien d’autres formes d’exclusion .
    (…)
    Le christianisme lui-même , qui à l’origine voulait que nous soyons tous frères , a complètement échoué a mettre en oeuvre ses propres règles élémentaires ! On ne trouve rien de plus abjecte, cynique , … que de voir des gens rassemblés le dimanche autour de la bible, pour ensuite pratiquer l’esclavage ( au temps de la ségrégation ) le reste du temps ! Le pape est d’ailleurs à l’origine de l’esclavage du temps des colonisations dès le XV ème siècle !
    Les chefs partisans sont champions pour rassembler des populations entières autour de slogans racistes , encore aujourd’hui , malgré toutes les constitutions en vigueur !
    Alors , quel mal ronge l’humanité incapable de reconnaitre l’autre comme son égal ?
    N’y faut-il pas voir un défaut majeur de notre incapacité à analyser nos propres défauts en les rejetant sur les autres ?
    Plutôt que de reconnaitre ses propres faiblesses, il est plus commode de stigmatiser celles des autres en mettant en évidence des points de divergence facilement reconnaissables ! Et quoi de plus simple à faire la différence de couleur ?
    On peut aussi comprendre cette tendance par l’habitude maladive à classer les populations , par la richesse, par l’appartenance communautariste, par la nationalité , … , d’établir à tout prix une hiérarchie même sur des bases complètement loufoques, … à poser des étiquettes sur chaque visage , …
    C’est pourtant très relaxant et reposant de considérer tous les hommes sur un pied d’égalité au lieu de s’évertuer à chercher en vain des qualités ou défauts d’après des critères biologiques ou ethniques .
    Tout esprit équilibré finit par conclure que l’autre n’est que notre miroir déformé …

  9. Bonjour,

    Formellement, les cinq différentes populations humaines évoquées font partie de la même espèce, dès lors qu’elles sont interfécondes.
    André Langaney rappelait également (dans ses cours et son livre “Tous parents, tous différents” notamment) qu’une plus forte teneur en mélanine protége la peau des risques de cancer, risques qui diminuent à mesure que l’on s’éloigne de l’équateur et qu’une plus faible quantité de rayons U.V. parviennent au sol. L’actuelle répartition des différentes concentrations de mélanine dans la peau des gens ne daterait que d’une dizaine de milliers d’année, celle des “Indiens” d’Amérique vivant proche de l’équateur n’a “pas eu le temps” d’augmenter autant que dans d’autres régions du monde.
    Je trouve que la phrase “Les seuls Sapiens de race pure sont les Africains, à rebours des fantasmes racistes.” mériterait d’être mieux tournée, qu’il est malheureux de réintroduire le concept – même “inversé” – de “race pure” après avoir rappelé combien il était inopérant, ne correspond pas à la réalité…

    1. Il faut citer la phrase exacte du blog : Les seuls Sapiens de “race pure” sont les Africains, à rebours des fantasmes racistes. Les guillemets sont importants et je me suis bien impliqué dans leur choix car la phrase veut alors dire que ceux qui croient en une race pure (dont je ne suis pas) sont en pleine contradiction et carrément ridicule.

      1. Quelle que soit sa race et son patrimoine génétique, l’homme reste un loup pour l’homme – “Homo homini lupus est” (Plaute, Asinaria) – ou, comme dit la Bible, qui ne dit pas que des bêtises, “le pire ennemi de l’homme, ce sont ses proches”. Jusqu’à preuve du contraire, c’est valable pour toutes les espèces d’hominidés.

    2. J’apprends que le mulet démontre l’appartenance de l’âne et du cheval à la même espèce, moi qui croyait sottement qu’il ne s’agissait que du même genre Equus…!

  10. En me référant à votre titre, je me demande si votre billet ne conforterait finalement pas davantage les racistes de “race blanche” dans leur idéologie :
    – si le gène Neandertal permet d’avoir une peau qui absorbe suffisamment d’UV sous nos latitudes, alors il ne faudrait surtout pas diminuer la part de ce gène.
    – les seuls Sapiens de “race pure” ne devraient donc pas vivre sous nos latitudes “pour leur propre santé”.

    En gros, peu importe s’ils sont ignorants, car en découvrant ces faits scientifiques, ils s’identifieront simplement à Neandertal pour se distancer de l’Africain.
    Pas sûr que c’est le but recherché…

  11. La paléontologie ne donne aucune clé d’analyse pour les tensions raciales qui déchirent les Etats Unis actuellement.

    Ces tensions ont des raisons totalement étrangères à la biologie : problèmes sociaux, pauvreté, misère, humiliation, conflits historiques mal résolus, héritage de l’esclavage, de la guerre de sécession, ressentiment dus au sentiment d’^tre laissés pour compte, agitation subversive de certains milieux qui en profitent pour faire du tort à Trump, etc.

  12. le racisme n’a pas de frontières ni de couleur, paradoxalement… et est fondée sur un mensonge, car il n’y a qu’une race, l’humaine…

    Terrible, au XXIème siècle, de devoir encore et toujours expliquer scientifiquement, parce que moralement ou éthiquement ca ne suffit pas, la non-pertinence du concept de raceS… (quelle abnégation, Mr N., merci !!!)
    Plus terrible encore, la tentative d’enrobage politiquement correct pour camoufler le meme concept ( “composés ethniques stables”, franchement, fallait aller la chercher !!), histoire de se distancier du nazillon de base, et ainsi vouloir donner une assise pseudo-scientifico-intellectuelle à cette horreur…

    Combien de temps encore faudra-t-il pour comprendre à quel point l’humanité est freinée par ce concept ridicule ?
    Entre l’homo erectus d’il y a 1,8 M d’années qui vivait sous le régime de la Loi du plus fort et l’humain accompli, nous sommes et resterons le chainon manquant tant que nous vivrons dans cette défiance de l’autre.
    Vive l’éloge de la différence !
    Car oui, on est tous différents, et c’est cette différence qui fait la beauté de notre monde, et qui le fait évoluer ! quelle tristesse et stagnation ce serait de vivre avec des clones physiques, et encore plus pitoyable avec des clones de la pensée !!!

    quel doux rêveur, me direz-vous! Bah, je préfère largement cette vision utopique d’un monde qui partage à la réalité sordide proposée par cette idéologie !! Et disons que ce rêve est alimenté par les incroyables échanges que j’ai eu le bonheur de vivre avec des gens de partout, de mon voisin à une native de l’ile de Paques. Bonheur vécu par des milliards de personnes ouvertes sur “l’autre” et prêtes à partager…

    Partager, échanger, mélanger son expérience, ses connaissances, ainsi que son sang, c’est évoluer. Meme Erectus avait compris ca, se mélangeant avec Neanderthal !!
    Imposer son modèle, protéger son sang, c’est se renfermer, c’est les dogmes intransigeants, la dictature, la pensée unique, et c’est aussi la consanguinité menant à la débilité…

    Ou peut-être que l’utopie c’est de croire que le bon docteur blanc chrétien consumériste va vivre éternellement des bienfaits bien souvent pompés ailleurs grâce à son intelligence inégalée et surtout inégalable, et être convaincu que “l’autre” ne réagira jamais parce qu’il se dit depuis longtemps ” ils sont quand même sympas, hein, ces blancs, ils nous apportent seulement du bonheur, donc c’est pas un problème s’ils nous prennent le peu qu’on a”…

    PS : merci à TAZ, qui m’a rappelé ces fantastiques moments de bonheur et d’échanges que nous vivions dans les années 90 lors de soirées mémorables, en créant ces Zones Autonomes Temporaires (que l’on appelait PAZ, certains s’en souviendront…) perdus dans la montagne, avec des gens de tous horizons, couleurs, langues, cultures, savoirs, … LA famille humaine dans toute sa splendeur!

    1. @Sam Rappaz

      Bravo pour votre profession de foi multiculturelle et ouverte d’esprit. Comme c’est beau! Je vous félicite.

      Donc vous avez forgé cette belle idéologie United Colors of Benetton lors de séjours festifs dans votre jeunesse, dans des TAZ ou PAZ. Evidemment, ça devait être très harmonieux, puisque tout le monde était volontaire et le but de l’exercice était la rencontre et l’échange festifs.

      Je vous conseille d’approfondir votre vécu du ‘vivre ensemble”, tout en mettant en pratique vos postulats idéologiques, en allant vous installer dans un des quartiers les plus multiculturels d’une grande ville britannique comme Birmingham par exemple.

      Dans ces quartiers, la population issue de la British working class, qui parlait cockney, a été remplacée par une majorité pakistanaise. Les blancs, voyant leur cadre de vie ruiné, sont partis. Ceux qui avaient économisé sou par sou au cours d’une vie de travail, pour devenir propriétaires de leurs appartements n’ont même pas pu les revendre car ils avaient perdu toute leur valeur.

      Les lois britanniques ne s’appliquent plus, dans ces quartiers, mais la charia. Les horribles policiers blancs racistes n’osent plus y mettre les pieds. Grâce à cette merveilleuse libération du “fardeau de l’homme blanc”, l’ordre est assuré par des gangs mafieux pakistanais, qui améliorent leurs revenus, en plus du racket, par l’organisation de l’esclavage sexuel des jeunes femmes blanches livrées à la prostitution dans des conditions d’une cruauté atroce. Cela a fini par se savoir, malgré le silence gêné des autorités, mais les medias ont fait barrage, dans un louable souci de ne pas “faire le jeu de l’extrême droite”.

      Ah, j’allais oublier: régulièrement des habitants de ces quartiers font des raids punitifs dans d’autres quartiers, ceux où vivent les racistes, pour tout casser et piller les magasins, ce qui n’est que justice, n’est-ce pas? compte tenu du fait que les ancêtres de ces blancs racistes ont exploité les ancêtres des “Paki”.

      Je vous laisse trouver vous même des vidéos montrant ces aimables émeutes raciales. Vous verrez que cela ressemble à des scènes de guerre avec une violence extrême et des bâtiments en flammes.

      Vous serez très heureux dans ces quartiers, dans lesquels votre vision du monde généreuse et ouverte est mise en application.

      1. Ces TAZ m’ont juste conforté dans mon opinion. Ensuite, 10 ans dans le social, suivi de 15 ans dans l’humanitaire, dont bientot 10 en Afrique où je vis et travaille toujours ont encore plus renforcé cette belle “idéologie”…. Et autant vous dire que c’est loin d’être toujours des échanges festifs…
        Je n’attendais donc que vos conseils avisés sur le vivre ensemble, bien sûr…

        Je ne dénonce pas un racisme pour en justifier un autre, loin de là. C’est tout le concept qui est à dénoncer, d’où qu’il vienne. Comme dit en préambule de mon 1er post, le racisme n’a paradoxalement ni frontières ni couleur. Si la haine répond à la haine, quand la haine finira-t-elle?

        Certes, ces “postulats idéologiques” comme la confiance plutot que la défiance, le partage plutot que l’égoïsme, la curiosité plutot que la peur, le respect plutot que le dénigrement, et finalement l’amour plutot que la haine, sont souvent percues comme des platitudes, de la naïveté crasse.
        Mais comme c’est bon!

        Je ne permettrais pas de vous donner de conseils, je ne vous connais pas (mais je vous aime déjà, vous voyez ?), je vous propose un exercice de la pensée : La prochaine fois que vous rencontrerez “l’autre”, essayez d’appliquer ces postulats, vous m’en direz des nouvelles!!

        “j’imagine qu’une des raisons pour lesquelles les gens s’accrochent à leur haine avec tellement d’obstination, est qu’ils sentent qu’une fois la haine partie, ils devront affronter leurs souffrances.”
        James Baldwin, Chroniques d’un pays natal, 1955

        1. @ M. Rappaz,

          Votre déclaration d’amour me touche beaucoup, mais je suis quand même obligé de vous dire que votre réponse me paraît un comble de tartufferie.

          En effet, j’avais tenté, de manière ironique je l’avoue, de vous mettre le nez sur les impardonnables contradictions de votre propos. Je vous ai donc rendu attentif à la catastrophe absolue qui est le résultat pratique de votre projet projet idéologique: le multiculturalisme, là où çe projet politique confit de bons sentiments a été mis en oeuvre de manière conséquente. C’est à dire, notamment, en Angleterre.

          Mais, en réponse, vous avez esquivé la question, et vous essayez de vous en tirer par une pirouette en nous remettant une couche de guimauve sentimentale, larmoyante et gnangnan – tout à fait à côté du sujet.

          Pour moi, vous n’êtes pas honnête intellectuellement. Car si l’on est engagé dans une action politique, il faut avoir l’honnêteté de “vouloir les conséquences de ce que l’on veut”. Or, vous vous refusez à cette honnêteté là.

          Peu importe votre baratin sur la “haine”, la rencontre de “l’autre”, etc. Ce qui importe est de savoir si vous cautionnez des politiques publiques, comme celles de l’Angleterre, fondées sur le concept de multiculturalisme et consistant, par “antiracisme”, non pas à faire preuve d'”amour” humanitaire, mais à laisser d’installer en Europe des groupes ethniques compacts, des peuples entiers d’une autre race, disons le mot, porteurs d’autres coutumes, d’une autre religion et d’un mode de vie incompatible avec le nôtre.

          C’est là dessus que je vous prie de bien vouloir vous prononcer.

          Le multiculturalisme, et l’antiracisme de paccotille se pare de bons sentiments, mais c’est en réalité un projet criminel.

          C’est le contraire de l’intégration, qui suppose une politique d’immigration restrictive, afin que les nouveaux arrivants soient toujours en nombre suffisament restreint pour pouvoir s’assimiler en une, maximum deux générations. Le multiculturalisme vise à ce que les nouveaux arrivants soient transplantés dans le pays d’accueil en nombre tellement massif, qu’il est exclu qu’il s’y intègrent. Au contraire – et c’est le but déclaré de cette politique – il faut qu’ils conservent leurs coutumes et leur culture d’origine, de sorte à former diverses sociétés parallèles qui seront un “enrichissement” pour le pays d’accueil composé de frileux colonialistes, qui seront ainsi contraints de s’améliorer moralement en s’adaptant aux nouveaux venus. Votre “moraline” participe de cet esprit. C’en est l’alibi.

          Le résultat de tout ça peut-être observé dans ces quartiers pakistanais des grandes villes du Royaume Uni, que je vous ai décrits. On voit donc que cette idéologie que j’ai qualifiée de “United Color of Benetton” mène à une impasse extrêmement dangereuse. C’est un projet criminel, je le répète, que l’on pourrait qualifier de nazisme inversé.

          Il n’y a aucune excuse, ni morale, ni sentimentale, permettant de justifier ces politiques désastreuses, au même titre qu’il n’y avait aucune excuse pour la traite des esclaves, qui est la cause des tensions raciales actuelles aux USA. Les deux choses sont du même ordre

          Voila pourquoi vos flatteries hypocrites me laissent froid, et je ne peux pas dire que j’ai du respect pour vos théories, car je n’en ai pas.

          1. le multiculturalisme, c’est simplement la coexistence de groupes différents dans une meme société.
            Pour pouvoir faire coexister ces groupes, plusieurs modèles ont été essayés. La ségrégation, l’apartheid en sont deux tristes exemples.
            Depuis la fin des colonies, la France a choisi l’intégration, et de leur coté, les anglais ont longtemps été fiers de leur modèle communautariste.
            Chacun de ces principes a des avantages et des défauts, et permettraient peut-être de vivre dans une société plus harmonieuse si appliquées correctement par toutes les parties.
            Or dans les faits vous avez raison, ces modèles ne fonctionnent pas ou très mal, mais pas à cause de la simple présence de ces groupes (le multiculturalisme), mais parce que ces modèles sont gangrénés par le racisme, et ce dans tous les groupes culturels. De l’esprit colonialiste persistant pour les uns, à la frustation grandissante pour les autres d’être traités en sous-humain en permanence.

            Egaux en droit sur le papier, les britanniques et les francais à la couleur différente ou au nom de famille “exotique” le sont beaucoup moins dans les faits. Pleins d’études démontrent ces inégalités de traitement, notamment dans la recherche d’emploi ou de logement, et ce à compétences égales. C’est du racisme.
            De l’autre coté, il y a bien sur aussi des gens qui viennent profiter du système, ne participant pas au développement de leur nation d’accueil tout en bénéficiant des prestations. Cela aussi crée des inégalités de traitement. C’est aussi du racisme.

            Les horreurs que vous décrivez à Birmingham ne sont pas la cause des maux du multiculturalisme, mais la résultante de ces inégalités de traitement fondées sur le racisme.
            Elles sont tout autant inexcusables. Parce que fondées elles aussi sur le racisme.

            Le multiculturalisme est présent dans toutes les sociétés. Cette inévitable coexistence va s’accélérer, car notre monde devient chaque jour plus petit, les interactions entre les cultures toujours plus grandes.
            Pour pouvoir coexister sereinement, il nous faudra des modèles un tantinet plus pacifique que ce que propose le racisme, sous peine de chaos total et guerres sans fin. L’histoire nous l’a démontré bien des fois.

            “C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard qui aussi peut les en libérer” Amin Maalouf, Les Identités Meurtrières, 1998

          2. @Sam Rappaz

            Là vous avez fait la démonstration que vous êtes malhonnête intellectuellement, car vous ne tenez aucun compte des faits.

            Chacun aura pu le constater.

            Vous refusez de reconnaître l’échec PATENT de la société multiculturelle et multiraciale, que ce soit dans sa version pseudo intégrationniste comme en France ou communautariste comme dans les pays anglo saxons. Partout cela a échoué. Partout c’est un désastre. C’est donc que le principe même est faux et doit être rejeté. Mais vous refusez d’y renoncer par idéologie. Parfaite malhonnêteté intellectuelle.

            C’est une perte de temps de discuter avec vous.

            Les criminels qui ont voulu nous imposer le multiculturalisme savaient ce qu’ils faisaient. Ils savaient que ça échouerait. Mais ils nous ont quand même imposé cette expérience désastreuse, avec les mêmes raisonnements hypocrites et moralisants que vous, car ils voulaient détruire notre civilisation.

            Le pire sophisme c’est quand vous dites que le problème provient du racisme. Il suffirait d’éduquer les gens à l’antiracisme et tout irait bien. Or c’est faux, et la preuve en est que l’Angleterre comme la France pratiquent des politiques d’éducation antiracistes intensives. On doit constater que ça ne sert à rien. Au contraire ça aggrave les choses.

            Il ne s’agit pas de dire que le racisme c’est bien. Il s’agit de constater honnêtement, factuellement et empiriquement, humblement, que c’est la nature humaine qui rend impossible le cohabitation de plusieurs communautés trop différentes sur un même territoire. Il ne faut donc pas essayer.

            Vous dites aussi qu’avec l’évolution du monde, le brassage racial ira croissant. On serait donc condamnés au multiculturalisme et à la société multiraciale. Faux! L’exemple du Japon démontre qu’une politique publique visant à l’homogénéité ethnique est parfaitement possible. Il faut juste avoir la volonté politique.

          3. Il faut prendre un texte pour ce qu’il est et non pas projeter dessus ses propres fixations. Mon texte ne parle que de l’absurdité de définir des races sur la biologie et singulièrement sur la couleur de la peau. Je ne parle pas du multiculturalisme du tout dont vous me faites le reproche. C’est clair qu’il faut préserver les coutumes, les institutions, le savoir-être de la Suisse. Mais comment? En interdisant l’immigration de gens à peau noire ou jaune ou foncée? En acceptant les chrétiens et pas les musulmans comme jadis nous avons refoulé des Juifs. Ou bien en exigeant de tous, citoyens et émigrants, un respect de certaines valeurs : la tolérance, le consensus, la solidarité, le droit juridique, les droits de l’homme, c’est-à-dire de tous les hommes. Refuser d’accepter des réfugiés c’est déjà abandonner les valeurs que l’on prétend défendre Accepter tous les réfugiés, c’est les dissoudre. La réalité est compliquée, j’en tiens compte dans ce que j’écris.

          4. @Jacques Neirynck

            Comment pourrons nous respecter les coutumes et les institutions avec une politique laxiste comme celle menée actuellement? C’est évidemment impossible. A cause de la pertre de notre homogénéité ethnique, qui existait encore tant bien que mal il y a 20 ans, on est déjà vulnérable à l’importation de faux débats racialistes d’origine américaine qui ne devraient pas nous concerner et qui sont contraires à notre histoire et à notre culture politique. On devrait refuser de considérer de considérer la “race” lors de violences policières. C’est contraire au principe de l’égalité républicaine. Si des abus sont commis par la police ils doivent être punis sans tenir compte de la couleur de peau de la victime. Serez vous d’accord avec cette assertion?

            Ceci dit, vous avez raison en mettant le doigt sur les contraintes qui pèsent sur les possibilités de mener une politique d’immigration intelligente. De fait nous sommes tenus par des traités interdisant le refoulement, la “discrimination”, etc. Ces textes sont contestables, mais ils s’appliquent. Un état devrait avoir le droit de choisir qui il accepte ou non, en fonction de certains critères. Il est déplaisant de prendre argument de la culpabilisation pour l’attitude de la Suisse pendant la guerre pour interdire un certain tri. Pourquoi n’aurait-on pas le droit de considérer que l’on devrait s’efforcer de limiter le nombre de musulmans admis en Suisse, au moins de les limiter au minimum de cas où l’on ne peut pas faire autrement que de les admettre? On n’ose pas en parler, car ce ne serait pas politiquement correct. Et pourtant… Quand nous aurons une guerre de religions avec l’Islam, et il n’est pas du tout exclu que cela arrive un jour, alors on comprendra qu’on a fait une erreur. En résumé, compte tenu des contraintes qui existent, je ne vois rien d’autre à faire que ce que s’efforce de faire l’UDC: accepter le principe du droit d’asile, mais être très strict sur les conditions et demander une politique d’immigration très restrictive. Désolé, c’est dur mais c’est moins irresponsable que de laisser créer des sociétés aprallèles et des ghettos criminogènes comme ils existent dans la plupart des pays européens.

  13. Le racisme provient du même crétinisme que ces blogs…
    on veut s’exprimer, d’accord oui, mais sous pseudo.

    Les Gafam ont bâti leur succès sur ce hit délictueux.

    Le Temps et ses journaleux français, au rabais, pensent sans doute qu’ils pourraient survivre avec cette farce?

    1. On ne sait pas ce qui est pire: un crétin qui s’exprime sous pseudo mais avec quelque chose à dire ou un crétin qui s’exprime en son nom mais n’étale que des platitudes.

      Et bla…

  14. Qu’est ce qu’il ne faut pas lire comme sottise.
    Donc on part toujours du postulat que, soi disant, le premier homme venant d’afrique nous sommes tous des africains.
    Pour commencer non nous ne sommes pas tous des africains, comme vous n’êtes pas un singe sous prétexte que vous en partagez 98% des gênes.
    Cette analyse pseudo scientique c’est du darwinisme à l’envers comme dirait l’autre, survivance du plus idiot.
    Et puis récemment, mais cela vous l’avez peut être volontairement mis de côté, des chercheurs indiquent que c’est le contraire qui s’est passé, le premier homme serait apparut en europe et non pas en Afrique.
    Sources :
    https://www.bfmtv.com/planete/selon-des-chercheurs-le-premier-homme-est-apparu-en-europe-et-non-pas-en-afrique-1170351.html
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/paleontologie-berceau-humanite-il-europe-plutot-quen-afrique-12437/
    https://www.huffingtonpost.fr/2017/05/23/les-premiers-hommes-etaient-europeens-et-non-africains-affirme_a_22104917/
    Alors qu’est ce qu’on fait ?
    On reste sur l’analyse pseudo scientifique qui veut que nous sommes tous africains et donc nous sommes obligés d’accepter la misère entière en europe car ce sont nos “cousins et frères” ?
    Ou on part de l’analyse que d’après d’autres chercheurs le premier homme étant européen, ce serait plutôt la peau des africains qui a pris des couleurs pour s’adapter au soleil ?
    En fait, ni l’un, ni l’autre.
    Votre famille, ce sont vos parents, vos grands parents, vos frères et soeurs, vos enfants, et basta.
    Je ne suis pas plus africain que vous ne l’êtes alors les pseudo analyses dignes d’une cour de récré c’est bon pour les gauchistes qui se permettent ainsi de justier l’injustifiable, frontières ouvertes à tous et advienne que pourra de notre civilisation.
    L’europe ce n’est pas l’afrique et l’afrique ce n’est pas l’europe.
    Et si votre titre fait une quelconque allusion à certains événements aux usa, je dirais juste ceci, cultivez vous, continuez d’apprendre.
    On apprend toute notre vie mais on meurt quand même idiots.

    1. Cette thèse est pour le moins particulière et ne fait guère l’unanimité, mais elle rencontre le préjugé le plus courant des ignorants.

      1. Chacun voit midi à sa porte.
        Vous, dans votre grande sagesse, vous vous estimez africain, moi qui suis proche de vous par la couleur de peau je ne vous considère pas comme un membre de ma famille et ne le considererais jamais.
        Et il faut être ignorant dans la vie.

        1. “Heureux les simples en esprit, car le paradis leur appartient”, dit la Bible. Elle ne parle toutefois pas des simples d’esprits. Et vous, à quelle catégorie appartenez-vous?

          “Nigra sum, sed formosa” (Je suis noire, mais je suis belle) – La Bible, encore elle (très bon bouquin, décidément).

  15. Aujourd’hui, le sujet semble bien plus sensible que d’autres – pourquoi donc ?
    De l’égalité, la grande question – se prémunir d’une position d’infériorité…?
    L’égalité, “stricto sensu” n’existe évidemment pas. Noirs et blancs et jaunes ne sont pas égaux en tout.
    Par exemple, prenez une finale de 100m aux J.O…. vous n’y trouverez que… des noirs dont la supériorité dans ce domaine ne pose d’ailleurs aucun problème moral – pourquoi donc ?
    La différence c’est merveilleux: ça dépend… Ceux qui se sentent si “frères” avec l’autre parce que venu d’ailleurs n’éprouvent-ils jamais de sentiment de rejet pour des semblables de leur quotidien qui leur sont antipathiques ? Messieurs Rappaz et T.A.Z. vécurent le pur bonheur avec cette famille humaine de tous horizons; bien, mais ces horizons incluaient-ils, par exemple, des BCBG bon teint ? Non évidemment !
    On se sent donc bien avec des gens qui partagent les mêmes valeurs que soi-même, qu’ils soient noirs, verts ou bleus et l’égalité de traitement est un mythe.
    Monsieur Neirynck dit que “le métissage permet de combiner les avantages”, logique, mais qu’en est-il des “désavantages” ? Pouff! Disparus sur l’autel du politiquement correct ?
    Le racisme bloque toute estime et le “anti-racisme” toute critique. Le juste choix ne tiendrait-il pas dans une troisième voie – comme toujours dans les dilemmes ?

  16. Je ne pense pas qu’être instruit en sciences, histoire, politique, puisse être le remède contre le racisme. Une remise en question des préjugés courants est cependant bienvenue, mais ensuite ? Le travail intellectuel permet de conclure que nous pourrions être racistes ou ne devrions pas l’être, on ne sort pas du moulin où tous les jours est écrasé le même grain pour ensuite mâcher le même pain. Quel que soit le domaine où je vois des gens travailler ensemble à réaliser un projet qui tient à cœur, les différences d’aspect physique ou de comportement s’écartant de l’habituel ne semble pas constituer un problème. Et qu’est-ce que ces personnes ont à partager ? Elles s’intéressent à la vie, veulent la découvrir, même dans une entreprise simple c’est déjà une étude de ce qui peut mener au bien-être. Au début de sa vie l’enfant commence par étudier avant d’apprendre, sa curiosité le pousse à saisir, à tenter de comprendre. Alors je vais certainement déplaire en poursuivant : pourquoi les préjugés lourds comme des sacs de plâtre, dont le racisme, le machisme, et autres manifestations du genre sont si courants sur le chantier ? Est-ce dû au faible niveau d’instruction ambiant ? Je ne pense pas qu’il y ait une relation directe de cause à effet, parce que cet échantillonnage a bel et bien appris et est capable de continuer à apprendre, mais « pour vivre ». Ces relatifs défavorisés n’ont par contre pas eu le luxe d’étudier au sens large. La curiosité naturelle pour s’émouvoir et continuer à connaître a cédé assez tôt sa place au raisonnement brut : « Le chien aboie pour réclamer son écuelle, l’ouvrier se tait pendant qu’il pousse sa brouette ». Mes propos ne sont pas sympathiques, et après la visite du chantier je pourrais aller faire le même constat ailleurs où le désir de comprendre les autres est une perte de temps. Le chantier n’était qu’un exemple parmi beaucoup, à titre de modèle. Nombre de personnes ont le savoir-faire avec les bons outils, et tout le reste elles n’en savent rien. Ces bons outils peuvent être ceux d’une entreprise commerciale réussie, ou de tout autre domaine où « cela s’apprend », y compris à être malin. Alors quel message raisonnable et propre à faire raisonner peut être donné à ces personnes, à défaut de les inclure dans des échanges de vues qui ne les intéressent pas : « On vous apprendra ».

  17. Erectus, sapiens, Neandertal est-ce suffisant à poser le problème du racisme ?
    Le racisme est multiple, complexe, arbitraire. Nous sommes tous raciste. Lorsque je croise une femme voilée et que je dis à ma compagne : » Tu as vu cette femme » n’est-ce pas du racisme ? Lorsqu’on s’étonne de la tenue d’un juif avec ses tresses et son chapeau n’est-ce pas du racisme ? Lorsque les juifs prétendent être le peuple élu de Dieu, n’est-ce pas du racisme ? Le racisme est partout à l’échelle des individus. Il est présent lorsque la différence est perçue comme une source de haine. C’est une question culturelle.
    Il résulte de
    L’influence de l’éducation.
    Besoins de pouvoir, de dominer
    Nombrilisme, égoïsme
    Défense de son territoire
    La peur de l’autre,
    La peur du groupe, de la tribu, de l’ethnie d’à coté
    La peur de ne pas pouvoir satisfaire ses besoins fondamentaux (Pyramide de Maslow)
    (Consciemment ou inconsciemment, partiellement ou totalement)
    Des religions et leurs certitudes, dogmes, intolérances
    Pour le combattre ?
    Eloge de la différence,
    Tolérance
    Avantages de la diversité, de la mixité
    Ma deuxième liste est bien courte. Elle explique peut-être la raison de notre incapacité à le combattre ?
    Le racisme est devenu une marque générique comme le frigidaire. Il peut s’appliquer à toutes les incitations à la haine de la différence.

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