Les gestes pour le climat

 

Deux défis pèsent actuellement.

D’une part la menace instantanée en 2020 d’une pandémie, qui aurait pu être prévenue selon les spécialistes et qui ne l’a pas été par les pouvoirs publics de certains pays dont la Suisse. Il en résultera une crise économique, un appauvrissement qui frappera surtout les plus démunis. Nous consommerons moins parce que nous n’en aurons plus les moyens ou parce que nous avons découverts que ce n’était pas indispensable.

D’autre part la transition climatique, annoncée dès les années 70 par les professionnels, dont la visibilité est devenue évidente depuis le début du vingt et unième siècle, qui est encore niée par certains et qui intéresse le très long terme. Elle ne fonctionnera pas comme une épidémie qui atteint un pic, puis s’éteint de soi-même. Elle empirera continuellement. Il faudra consommer autrement soit parce que la crise économique d’après Covid 19 l’imposera, soit pour diminuer l’empreinte carbone. Ce sera moins facile qu’un confinement, ce sera peut-être une forme de rationnement.

Pour prévenir cette crise, il faudra se centrer sur une production locale, en tout domaine :  énergie, alimentation, produits médicaux, main d’œuvre.  La réussite dépendra de l’initiative, du courage et de la compétence des pouvoirs publics qui devrons être sélectionné et élu dans ce but. Mais cela dépendra tout autant du civisme des habitants, ce qui signifie changer bien des comportements. Ce fut fait en 2020 dans l’urgence avec de bons résultats. Ce sera plus difficile si l’on n’est pas pressé par les circonstances.

Une liste non exhaustive de mesures qui peuvent paraître maniaques mais qui renouvellent les réflexes d’économie de nos ancêtres :

Pour la maison

Ne pas éclairer des locaux inoccupés. Remplacer les ampoules antérieures par des LED. Bannir les éclairages superflus et les illuminations festives. Équiper les alimentations d’appareils électroménagers d’interrupteurs pour ne pas laisser brûler les veilleuses. Lors du remplacement de l’équipement électroménager, acheter les appareils certifiés les plus économiques à la consommation.

Ne pas dépasser 20° pour la température du séjour en hiver. Equiper les radiateurs de valves à thermostat. Se vêtir plus chaudement. Améliorer l’isolation générale du logement. Poser des doubles vitrages si ce n’est déjà fait. Fermer les tentures le soir. Équiper si possible le toit de panneaux solaires soit pour la production d’eau sanitaire, soit pour celle de courant. Bannir le chauffage électrique ou celui à combustibles fossiles. Étudier la possibilité de chauffer le logement par une pompe à chaleur. Installer un poêle à bois ou un chauffage à pellets.

Attendre qu’un plat chaud soit refroidi pour le mettre au frigo. Placer des couvercles sur les casseroles lors de la cuisson. Attendre qu’une machine à laver le linge ou la vaisselle soit complètement chargée pour la mettre en route. S’abstenir de construire une piscine individuelle.

Pour les déplacements

Privilégier les transports en commun sur la voiture individuelle. Prévoir cette possibilité lors de tout déménagement. Ne pas oublier le vélo et la marche à pied. Se contenter de voitures électriques lorsque le marché de celles-ci sera bien fourni. Éviter les accélérations et freinages brutaux. Rouler à vitesse réduit en utilisant le rapport le plus élevé. Éviter les déplacements automobiles en ville. Télétravailler si possible à domicile. Remplacer les déplacements d’affaire par des téléconférences. Soutenir l’idée de dimanches sans voitures. Se passer de voiture si possible

Réduire les déplacements aériens à des circonstances particulières. Ne pas prendre ses vacances au loin. Se distraire et se détendre à proximité. Faire ses courses dans des commerces de proximité. Diminuer les passages en grande surface.

Pour l’énergie grise

Baser son alimentation sur les fruits et légumes de saison, produits localement selon le climat. Ne pas bouder les oranges et les bananes mais s’abstenir de fraises à Noël. Cultiver son potager si possible. Produire son compost à partir des déchets ménagers. Diminuer la consommation de viande. La remplacer par des produits laitiers, du poisson ou des œufs.

S’abstenir de consommer de l’eau en bouteille et utiliser l’eau de la distribution. Éviter d’acheter des produits surgelés ainsi que des plats préparés. N’acheter des boites de conserve que pour les produits toujours conditionnés de la sorte. Cuisiner soi-même. Remplacer les piles à jeter par des batteries rechargeables

Transporter ses courses dans des paniers et refuser les sacs en plastique. Se conformer aux collectes différenciées de déchets par la commune. Ne pas compromettre le fonctionnement des stations d’épuration des eaux en versant des liquides interdits dans les décharges

S’abstenir de suivre la mode. Acheter des vêtements et des chaussures solides qui feront de l’usage. Entretenir ses vêtements et ne les jeter que lorsqu’ils sont usés. Fuir la publicité pour éviter d’être tenté. Ne pas traîner dans les galeries commerciales par désœuvrement. Ne pas céder à des achats impulsifs. Ne pas acheter un produit parce qu’il est nouveau ou parce qu’il vise le prestige. Ne pas recourir au crédit à la consommation

Préférer le courriel au courrier postal. Préférer les sports qui ne nécessitent pas ou peu d’équipement comme la marche, la natation ou le ski de fond à ceux qui en requièrent comme le ski alpin ou la plongée sous-marine Boycotter les stations de sport d’hiver qui utilisent des canons à neige.

 

Seule la multiplication de ces gestes permettra de changer notre empreinte carbone. De même que l’épidémie a été arrêtée dans les pays disciplinés, à haute valeur civique, par la discipline des citoyens, par des gestes barrières, de même la transition climatique doit devenir l’affaire de tous, sinon elle ne se fera pas. Il suffit de comparer les taux de mortalité dans différents pays pour mesurer à la fois la compétence des autorités et le civisme des citoyens. Ce n’est pas par hasard que l’épidémie ne s’est pas propagée à Taïwan ou à Hong Kong. Ni que la mortalité a été trois fois moins importantes en Allemagne ou en Autriche qu’en Suisse et que cette dernière ait été trois fois moins importante que celles de la France, l’Italie ou l’Espagne, pour ne pas parler du pays le plus touché, la Belgique.

 

Jacques Neirynck

Jacques Neirynck est ingénieur, ancien conseiller national PDC et député au Grand Conseil vaudois, professeur honoraire de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), d'origine belge, de nationalité française et naturalisé suisse. Il exerce la profession d'écrivain.

47 réponses à “Les gestes pour le climat

  1. Cette fois vous avez mis dans le mille : vos recommandations sont pour la plupart l’effet du simple bon sens. Mais seuls les vieux comme vous ( env.90 ans) et moi (76 ans) ont été éduqués pour appliquer sans aucune frustration la plupart de vos idées. Pour les jeunes, ça va être plus ardu, car ils sont pour la plupart gâtés-pourris, ce qui est la faute de leurs parents, lesquels ont été élevés par des gens de notre âge….

  2. « Ne pas dépasser 20° pour la température du séjour en hiver »

    Une question à laquelle personne ne veut répondre à l’heure actuelle : comment ne pas atteindre 30-35° dans les logements en été ?

    Une solution à proposer (à part utiliser des climatiseurs, très largement utilisés dans certains pays) ?

    1. Bonjour,
      Si vous avez une pompe à chaleur à sondes géothermiques, le « free-cooling » peut être une solution. Mais la bonne conception du logement reste ce qu’il y a de mieux.

    2. eh ben va falloir juste s’y habituer, hélas…

      il y a 30 ans, on se foutait de ceux qui disaient qu’on allait atteindre régulièrement les 40° pendant l’été, en Europe à l’horizon 2020…
      on rigole moins, déjà… et on rigolera encore moins en 2050 quand on arrivera plus souvent vers les 45, peut-être 50°…

    3. il y a 10 ans j’ai mis 30 cm d’isolation en laine de pierre en enveloppe extérieure
      résultat : n’ai quasi plus besoin de chauffer en hivers

      et ai eu la bonne surprise qu’en été ça reste frais

      j’ouvre à fond le soir, et referme tous le matin

      une solution est le puits canadien !!!
      ai trouvé une petite vidéo explicative:
      https://www.youtube.com/watch?v=A9vJSUw7l3M

      personnellement je suis sur un flanc de montagne: donc un simple tube, qui débouche en aval, pas eu besoin de faire d’évacuation des condensas (pente 2% : qui part de la maison , au talus – tube de Ø 180 mm enterré à 2 m de profond)
      pas de pompe non plus, ca tourne tout seul par thermosiphon…
      en permanence on sent de l’air arriver à la grille dans le studio de musique
      en été quand il fait 35 dehors, ca rentre à 17-18
      au milieu de l’hiver ca rentre à 14° (et évite donc que de l’air à – 20° soit “aspirée” par la maison, ou le feu de bois … )

      ai trouvé cette autre vidéo
      ou le gars branche sur un puits

  3. Bravo à cet article dont la rationalité est incontestable. Malheureusement l’être humain n’est que modérément rationnel: un début de dé-confinement a suffit pour embouteiller les abords des McDo fraîchement rouverts. Les catastrophes entraînées par le réchauffement climatique, aussi spectaculaires soient-elles à la TV, ne touchent personnellement qu’une infime partie de la population.
    Quant aux politiques, leur horizon est limité à la prochaine échéance électorale. Les solutions de facilités antisociales comme la taxation des produits et services polluants n’inciteront que les pauvres à changer de comportement, les riches ayant les moyens de continuer leur vie confortable comme si de rien n’était.
    Franchement, je vois vraiment pas comment, en démocratie tout au moins, un changement significatif pourrait apparaître.

  4. la production locale est insuffisante pour satisfaire la demande suisse puisque la population est déjà trop nombreuse ! La question fondamentale est encore et toujours liée à la surpopulation qui entraine la surexploitation des richesses naturelles de notre planète limitée !
    Nier ce problème ne règlera en rien la question du climat qui n’est qu’accessoire au regard des autres (pandémies, pollutions, disparition des écosystèmes , …) !
    Les théories alarmistes ne sont pas fondées vu qu’elles n’ont jamais été concrétisées depuis 4.5 milliards d’années en dépit de concentration de CO2 largement supérieure , ce ne sont que fantasmes et manipulations statistiques qui ne tiennent pas compte des variations naturelles !
    L’effet de serre d’origine anthropique estimé à 2 watts/m2 par le GIEC est noyé dans les erreurs de mesures de l’ensemble des GES (gaz à effet de serre ) entre 150 et 160 watts/m2 , dont nous ignorons les valeurs d’avant les satellites !
    Les premiers mammifères vivaient sous un climat tropical intégral du pôle sud au pôle nord ! Seul l’homo sapiens n’a pas vécu ces conditions …
    La transition énergétique reste bien sur nécessaire sur le long terme puisque les fossiles ne sont pas éternels et leur combustion entraine de la pollution ( hydrocarbures , uranium, …).
    On n’a pas de soucis à chercher une source d’énergie puisque le soleil à lui seul suffit à satisfaire la demande d’où qu’elle vienne . Je rappelle qu’il résulte d’une réaction thermonucléaire d’une puissance phénoménale de 10 puissance 26 watts dont on en reçoit 10 puissance 17 sur Terre (1360 watts/m2) , bien assez pour tout le monde …

    1. Si nous produisions moins de viande et plus de céréales, si nous cessions d’importer des tourteaux de soja, la couverture des besoins de la population actuelle serait mieux assurée par la production locale.
      Il ne suffit pas de dire que la Suisse est surpeuplée. Comment le pallier? Il faut s’y adapter. Que faire si nous sommes privés d’importations?
      Quant à prétendre que le réchauffement climatique n’est qu’une théorie alarmistes, ce n’est qu’une façon d’esquiver la réalité. Le climat se réchauffe vraiment. Il suffit d’avoir un jardin pour le constater de visu.

        1. Un observateur attentif aurait remarqué que la floraison du printemps est avancée, qu’il n’y a plus de journées d’hiver où la température n’est jamais positive, que la terre ne gèle plus au point de venir dure et impossible à retourner.

          1. Aucune étude scientifique ne démontre que les hivers sont significatifvement moins froids qu’avant. Par contre il est évident que la météo est très variable d’une année à l’autre.

          2. C’est une opinion particulière que ne partagent pas les professionnels du climat.

    2. Monsieur Giot
      Effectivement je me pose les mêmes questions sur la véracité du CO2 lié au changement climatique, surtout depuis que j’ai lu sur Wikipédia que la variable humaine dans son émission n’étant que de 3 % !!! SI cette information est exacte alors nos actions ne vont rien changer ! (wiki/Émission_de_dioxyde_de_carbone)

      Je précise que j’étais persuadé que c’était vrai et que j’ai déjà mis en œuvre la quasi-totalité de la liste de Monsieur Neyrinck depuis bien longtemps ! (je la trouve toujours fort utile et logique !) .. par contre je me demande si ces théories sur les effets du CO2, me semble une fois de plus un mensonge bien pensé (ou si mes récents doutes, sont le résultat de debunkers ayant bien fait leur job !?).
      je m’explique
      De par mon parcours professionnel, je sais qu’il y a tout un bizness qui rapport un max sur les certificats de CO2 !!!
      Que tout un pan de l’économie s’est créé sur ces théories … qui si on va au bout des choses sont stupides, car ce ne sont pas de réelles solutions, mais uniquement des saisies d’opportunités de création de marchés !
      Exemples :
      SI VRAIMENT on veut baisser notre impact sur le CO2 :
      On ne développe PAS des pompes à chaleur ! mais (par ordre d’efficience) :
      1 – Poêle Hydro à bois LOCALE (=> mise en place de circuit de revalorisation de nos forêts)
      2 – Poêle Hydro à pellet
      3 – solaire GÉOTHERMIQUE !

      (les 3 actions les plus efficientes et en plus les plus locales ne sont jamais présentées dans les programmes gouvernementaux de sensibilisations et de subventions ! .. demandez-vous pourquoi ? )

      Se demander également pourquoi on promotionne le solaire photovoltaïque, plutôt que le géothermique ! …… etc etc.

      Dans la même logique de recherche d’efficience et si on veut vraiment baisser notre impact en CO2:
      Venir promouvoir des voitures électriques, vu l’état actuel de la technique (batterie au Lithium, poids, absence de création d’électricité vraiment vert, etc.) est un CRIMINEL mensonge
      Utiliser nos connaissances dans la technique du moteur à explosion et les rendre efficients (micro soupapes céramique, doublage avec moteur Pantone *** …. etc) =>>> permettrait d’avoir des voitures consommant moins qu’un litre au 100 !
      Donc ayant un impact à des années lumières des Teslas fonctionnant au charbon de Madame Merkel !!!

      Par contre Monsieur Giot
      On ne peut pas nier que nous sommes face à un problème. Quand on étudie le « Vivant » et ses complexes interdépendances et qu’on apprend qu’on a éradiqué 50% de ce Vivant (dont on fait partie !!!) =>>> quelle vont en être les conséquences !?

      Le climat est clairement en train de changer (mais la cause n’est peut-être pas le CO2 et à nous river la dessus, on va peut-être passer à côté de l’essentiel)
      Comme précise plus haut Monsieur Neyrinck
      toute personne qui fait son jardin et qui observe la nature arrive au même constat : il y a d’énormes changement qui sautent aux yeux : il n’y a plus du tout la même faune, et flore ! …
      La météo fluctue beaucoup plus rapidement … énorme manque d’eau à certaines saisons, etc…
      au niveau de l’agriculture : on a définitivement de sérieux problèmes à résoudre !

      Donc le problème n’est peut-être pas le CO2, … mais nos somme face à de sérieux problèmes résultant de notre mode de fonctionnement…
      et il me semble que le fond du problème est comme souvent le même :

      Nous avons mis en place des systèmes qui nous fournissent : nourriture, énergie, habits, …
      Ces systèmes ont comme moteur commun : la croissance
      Ils ont trop bien fonctionné (voir 2ème et 3ème révolution industrielle dans le 8ème jour de la création !)
      Plus ils se sont développés, plus nous avons perdu notre capacité à survivre … et sommes arrivé à un point : que si ces systèmes s’arrêtent brutalement : les 3/4 des citadins meurent (55% populations terrestres)

      Donc on ne peut se permettre de laisser mourir ces systèmes, … MALGRÉ que ces systèmes contribuent à notre extinction.
      Tout simplement car ces extinctions seront FUTURE (un futur qui se rapproche dangereusement !),
      alors que l’arrêt de ces systèmes signifierait notre extinction INSTANTANNÉE

      Donc CONCLUSION :
      tant que nous seront bloqués dans des systèmes nous OBLIGEANT une logique de croissance des profits :
      =>>> toutes les solutions qu’on nous proposera : seront des solutions augmentant ces profits ou créant des marchés et NoN des solutions résolvant les problèmes !!!
      et nous nous continuerons à marcher vers un suicide collectif. Alors qu’il suffirait de changer le « moteur » de nos systèmes, de CROISSANCE par PÉRENNE et EFFICIENCE

      —————————————-
      (*** : j’ai eu la chance de travailler sur la pile à hydrogène basée sur l’hydrure de Mg , me suis rendu compte que ca ne fonctionnait PAS, que TOUT le monde le savait, mais continuait car c’était arrosé par des montagnes de subsides
      que le gouvernement français avait évalué la mise en œuvre du moteur Pantone sur ses véhicules, y.c. bus de transport publique)
      résultat :
      baisse de consommation de carburant > 30% !!!!
      mais mieux : baisse de production de particules fines > 50% !!! (Quand on sait son impact sur la santé !!! ….. etc)

      Il y a une dizaine d’année j’ai fait l’erreur de partager le lien du PV de cette séance ministérielle sur un forum, ça a commencé à buzer, le lendemain le PV n’était plus disponible !
      pourquoi ?
      Après présentation des résultats époustouflants de l’étude, il y a eu l’intervention d’un ministre qui a rappelé aux autres : Messieurs, si vous me baissez de 30% les revenu de la taxe sur les carburants, c’est la faillite !
      et la séance c’est arrêté sur cette stupidité (car bien sur celui le ministre de la médecine ne connaissait pas les coûts sanitaires des particules fines …. Pire, ces coûts sanitaires, génèrent du travail ! et des revenus …. On s’est vraiment piégés !!!

      —————————————-
      (note :
      pendant 30 ans chaque fois que j’ai voulu parler du moteur à injection d’eau et même pendant mes études d’ingénieur : on m’a répondu que c’était un fake new ! débat clôt :o(
      Encore de nos jours la majorité croient malheureusement à ce mensonge !
      Alors c’est le moment d’updater vos bases de données
      depuis 2015 : BMW a décidé d’arrêter de ne pas utiliser une telle opportunité, et l’a intégré dans son modèle haut de gamme : M4 GTS et que Bosch prévoit d’en équiper tous les véhicules

  5. Un inventaire à la Prévert, mais l’intention est bonne, félicitations Professeur 🙂

  6. Et voilà ! Monsieur le Professeur enfourche à nouveau son dada préféré et nous chapitre sentencieusement sur la bonne manière d’échapper à l’apocalypse imminente en nous faisant retourner au 19e siècle.
    Nous, vertueux petits Suisses, pourrons à nous seuls éviter le cataclysme menaçant en feignant d’ignorer que plus de 95 % de la pollution (qui se moque des frontières) provient du trafic maritime et de 5 ou 6 nations surpeuplées qui ont bien d’autres préoccupations.
    Faut-il pleurer ? Faut-il en rire ? Ou alors rêver de la dictature mondiale que Monsieur Neirynck semble appeler de ses vœux ?

    1. Je n’ai jamais parlé de dictature mondiale que vous m’attribuez. La Suisse ne peur à elle seule résoudre le problèms mais si chaque pays tient le même raisonnement, on n’arrivera à rien. Il faut le travail de notre diplomatie, qui est excellente, et la signature de traités internationaux contraignants. Ce ne sera pas facile, mais c’est la seule voie. Sinon ce sera le cataclysme où l’on bricolera des solutions.
      Il ne s’agit pas de retourner au XIXe siècle mais de récupérer autant d’énergie solaire que ce dont nous avons besoin.

    2. Là, vous êtes un peu mesquin, cher Markefrem.
      A votre âge, vous pourriez au moins avoir le courage de vous afficher sous vôtre nom, non?

      Jacques Neyrinck pourrait être mon père, j’ai bientôt 66, le 5 juillet!
      Remarquez, vous aussi presque 🙂

      Non, je me souhaite seulement d’être aussi vert, lorsque j’aurai atteint l’âge de ce pertinent blogueur.
      Le reste n’est qu’une affaire d’égo, bien à vous

  7. Je partage votre bel inventaire de solutions pro climat et pro-environnement relativement simples à appliquer même en continuant à maintenir une économie libérale mondialisée, mais que l’on souhaiterait politiquement mieux maîtrisée.
    Le seul bémol, à mon avis, est que les tenants de l’économie d’avant ont déjà mis en place leurs pions. Parmi ces derniers il y a ces 12’000 à 42’000 micro satellites terrestres (Starlink, mais d’autres devraient suivre) afin d’optimiser l’accès à internet; la 5G ne sera pas de trop et complétera le dispositif. La publicité pourra alors être diffusée de façon plus rentable afin de développer davantage encore le consumérisme, pourtant déjà décrié.
    Va falloir que le législateur acquiert une culture générale autre que simplement juridique et apprenne à écouter davantage les données des sciences. L’électeur devrait finalement mieux se méfier des hurluberlus et être aussi beaucoup plus vigilant avant de glisser démocratiquement son bulletin dans l’urne.

  8. Certes, votre liste de tâches est beaucoup plus concrète que la piteuse présentation de Nicolas Hulot. Pour quelqu’un qui a un peu l’esprit “vert”, ce sont des préceptes connus depuis longtemps, et la plupart sont aussi du bon sens transmis dans la famille (“ferme la lumière, mon fils, on la paye, l’éléctricité !!”)

    En résumé, nous devons devenir des “consomm’acteurs”, et faire des demandes plus écologiques que l’offre sera bien obligé de suivre…Si on reste dans ce modèle économique.
    On peut donc aussi voir dans cette crise une opportunité pour changer de modèle, plus durable. Ce serait beau…Mais tant qu’on continuera à jouer sur la peur, ca n’arrivera jamais…

    Par contre, vous cela fait plusieurs fois que vous n’utilisez que le taux de mortalité comme unique argument pour jauger la gestion de cette crise par un état.
    Cela ne suffit pas! Ce serait comme juger du niveau d’une société uniquement sur la qualité de ses toilettes publiques! (pour l’anecdote, cette étude a réellement été menée…)
    Outre que les modes de calculs sont différents (EMS comptabilisés ou pas, …), les chiffres sont volontairement faussés dans certains pays pour minimiser l’impact, et donc tous ces chiffres ne sont que sujets à controverse. Rien de fiable…

    sous l’aspect sociétal non plus, cela ne tient pas. Prenez l’exemple des pays nordiques, qui ont un système politique et social quasi équivalent. La Suède (10,2 M. hab.) a pris une autre voie que ses voisins, et se retrouve avec 3’500 morts, alors que la Norvège, la Finlande et le Danemark ne comptabilisent que 1’000 morts à eux 3, pour une population totale de 16 millions environ. Cela voudrait-il dire que les suédois auraient soudain perdu leur discipline et leur haute valeur civique ?

    Oui, nous sommes certainement à l’heure de choix extrêmement importants pour notre avenir, et la société mondiale doit passer ce cap écologique sous peine d’auto-destruction quasi inévitable, peut importe le temps que cela prendra.
    Mais toute la discipline et la valeur civique du monde ne suffiront pas si nous ne changeons pas diamétralement cette idéologie productiviste à outrance, basée sur la croissance à tout prix, individualiste, “compétitiviste”,…
    Et ça, ce sera le boulot des dirigeants que nous voudrons bien mettre en place (lorsque c’est possible…), et là non plus, ce n’est pas gagné, et de loin…

    1. Le cas de la Suède provient d’un choix politique risqué : ne pas confiner la population pour qu’elle s’immunise par contact avec le virus.

      1. ce qui démontre donc qu’il est illusoire de se servir du taux de mortalité pour prédire si une société s’en tirera mieux qu’une autre, grace à la compétence ou le civisme des citoyens!

        on le voit sur cet exemple nordique: une “simple” erreur stratégique et tout s’effondre pr un pays, à compétence et civisme équivalent avec ses voisins.
        l’Afrique, qu’on dit si incompétente? Au Sénégal, 1er cas le 2 mars, et depuis, “seulement” 23 morts, 2’189 cas pour 15 millions d’habitants… des suggestions?
        Et, au vu du chaos qui y règne actuellement, il y a de fortes chances que Hong Kong, que vous citez en exemple, s’en sortira au final beaucoup moins bien que la Suède!!

        Donc il faut d’autres arguments que ce taux de mortalité pour tout justifier sur cette crise…

      2. En passant de 28.3 à 34.3 morts par 100.000 habitants sur une seule semaine, on ne peut pas dire que la Suède ait choisi la meilleure des solutions.

        Pour le reste, bravo pour votre article réaliste.

    2. Sam
      200% d’accord avec ta phrase
      Mais toute la discipline et la valeur civique du monde ne suffiront pas si nous ne changeons pas diamétralement cette idéologie productiviste à outrance, basée sur la croissance à tout prix, ….

      !!!!
      par contre la solution ne me semble pas venir de politique
      mais par exemple des économistes qui doivent impérativement développer des modèles qui soient réellement ÉCONOMES ! et pas des modèles basés sur la croissance …

  9. Nos « ancêtres » (il suffit de remonter à l’immédiat après-guerre) ne connaissaient ni ampoules LED, ni appareils électroménagers, ni radiateurs équipés de valves à thermostat, ni panneaux solaires, ni pompes à chaleur, ni frigos, ni machines à laver le linge ou la vaisselle, ni piscines individuelles, ni voitures individuelles, ni le télétravail – encore moins le télétravail à domicile -, ni la téléconférence, ni les voyages aériens, ni les grandes surfaces, ni l’eau en bouteille, ni les produits surgelés, ni les plats préparés (il aurait donc été inutile de les leur déconseiller), ni les sacs en plastiques pour transporter leurs courses, ni les cartes de crédit, ni le courriel, ni les stations d’hiver qui utilisent des canons de neige – ce qui restreint déjà pas mal leur champ de référence.

    Jusqu’au milieu des années cinquante, pour la grande majorité des gens voitures et voyages aériens étaient un luxe. En guise de frigos et de congélateurs, on utilisait de gros blocs de glace livrés par un fournisseur local. On faisait la vaisselle dans l’évier et on confiait le nettoyage de la lingerie à la blanchisserie du quartier. Les piscines individuelles n’existaient qu’au cinéma (il n’y avait encore ni télévision, ni ordinateurs) ou dans les fantasmes individuels. On utilisait les mêmes vêtements, qu’on se passait souvent d’aîné(e) à cadet(te) dans la même famille, et on les usait parfois jusqu’à la dernière corde. On se chauffait au bois ou au charbon. Tout ceci pour un coût dix fois moindre qu’aujourd’hui.

    Mais on pouvait aussi boire l’eau du robinet sans arrière-pensée, ce qui n’est plus le cas, si l’on en croit cette interview d’Edward Mitchell sur la pollution des eaux souterraines, entendue sur l’émission « Forum » du 12 mai dernier :

    https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/pollution-au-chlorothalonil-dans-les-eaux-souterraines-suisses-interview-dedward-mitchell?id=11299697.

    D’ailleurs, qui peut m’expliquer pourquoi le berlingot, pourtant largement utilisé pour le lait et les jus de fruits, ne l’a pas été pour l’eau ?

    Quant au courriel, au télétravail, à la visioconférence et au recours au numérique en général, si leur impact positif est indiscutable et sort encore renforcé par la crise sanitaire actuelle, peut-on oublier pour autant leurs retombées sur l’environnement ?

    Un ordinateur de bureau contient près de 25 % de silice, à peu près 23 % de matières plastiques, un peu plus de 20 % de fer, 14 % d’aluminium, 7 % de cuivre, 6 % de plomb et 2 % de nickel. Le zinc, l’étain, les matériaux plus rares (manganèse, cobalt, argent, barium, arsenic, bismuth, titane, berylium, galium, germanium, cadmium, chrome, selenium, mercure, palladium, rhutenium, , tous à moins de 1 %) composent les 2 % restant. La fabrication d’ordinateurs portables emploie une forte proportion d’éléments de la famille des terres rares (lanthanides) dont l’accès est jugé particulièrement critique par les instances internationales (https://ecoinfo.cnrs.fr/2014/04/11/les-materiaux-dans-les-equipements-terminaux/ ).

    En moyenne, il faut mobiliser de 50 à 350 fois leur poids en matières pour produire des appareils électriques à forte composante électronique, soit par exemple 800  pour un ordinateur portable et 500  pour un modem (Ademe, Équipements électriques et électroniques : Rapport annuel, 2017) .

    La production de l’énergie qui alimente les réseaux numériques était responsable en 2016 d’environ 2 % des émissions de gaz à effet de serre (« Pollution numérique : l’impact sur l’environnement n’est pas virtuel » sur http://www.novethic.fr) plus que celles de l’aviation civile. Elle devrait avoir maintenant doublé, avec l’essor des nouvelles technologies (« La pollution numérique qu’est-ce c’est ? » sur http://www.novethic.fr).

    Selon The Shift Project, la consommation énergétique du numérique dans le monde a augmenté d’environ 9 % par an sur la période 2015 à aujourd’hui, ce qui correspond à un doublement en huit ans ; elle est responsable fin 2018 de 3,7 % des gaz à effet de serre émis (The Shift Project 2018,  p. 15).

    Outre les émissions de gaz polluants, les effets inconnus de l’émission d’ondes électromagnétiques sur la santé inquiètent. Leur croissance oblige à des normes de compatibilité électromagnétique pour assurer le fonctionnement des appareils électroniques (Communauté européenne, « Directive compatibilité électromagnétique » , 2014 – https://ec.europa.eu/growth/sectors/electrical-engineering/emc-directive_en).

    En ce qui concerne la consommation d’énergie, 50 % provient des centres de données, les autres 50 % des consommateurs. Mais les premiers peuvent être en partie contrôlés par des mesures techniques appropriées (refroidissement des centres, délocalisation, etc.), tandis que les seconds relèvent de la responsabilité individuelle. Et en matière de comportement, à voir la récente ruée des frustrés du « lock-down » encore en cours sur les Mac Donald’s et les attroupements ethylisés dans les parcs publics à peine le déconfinement amorçé, on n’est pas encore sorti de crise, semble-t-il…

    1. MERCI ! tout est dit, personne avait mentionné la consommation énergétique du numérique, les mails sont vraiment mieux que le courrier postal ? , ( ni la pollution lumineuse des LED ).
      J’abonde aussi dans le sens d’AVOCAT SANTSCHI en ce qui concerne les comportements de nous, les vieux, souvent accusés de gaspillage quand en réalité nous avons vécu, au quotidien, selon les enseignements de nos parents “ferme la lumière, mon fils, on la paye, l’électricité !!”, comme a si bien rappelé SAM RAPPAZ.
      Mais, surtout, comme dit HUBERT GIOT, le grand problème est la surpopulation ! mondiale et pas seulement suisse, parce que si c’est vrai que les Pays qui consomment le plus ce sont les Pays riches (qui sont aussi ceux qui produisent plus), avec un taux de natalité presque nul, c’est vrai aussi que les populations des Pays pauvres n’ont qu’un rêve, vivre comme nous ! Comment résoudre le problème ? Lors de mes études, il y a plus d’un demi-siècle on étudiait encore Malthus, il est vite devenu ringard à un moment où la croissance semblait infinie, seulement voilà, n’importe quelle croissance n’est pas infinie ou alors elle tourne comme la chance…

      1. Quelques précisions:

        Selon les estimations récentes de l’Ademe, l’Agence de l’Environnement et la maîtrise de l’énergie, le secteur de l’informatique consomme 7 % de la production mondiale d’énergie et ce chiffre ne cesse d’augmenter chaque année.

        Un data center, notamment à cause de sa grosse climatisation, consomme en un jour l’équivalent de la consommation d’une ville de 30 000 habitants.

        Toujours selon une estimation de l’Ademe, l’envoi d’un mail avec pièce jointe équivaut à la consommation d’une ampoule pendant une heure, soit environ 24 watts, et 5 watts pour un mail sans pièce jointe. On évalue le nombre de mails envoyés chaque année à plus de 500 milliards à travers le monde, spams compris.

        On peut ajouter à cela les quelques 3,3 milliards de recherche Google par jour. Selon les chiffres de Google, chaque recherche a un coût énergétique d’environ 0.0003 kWh. Ainsi, toutes les recherches confondues donnent environ un résultat de 990 000 kWh. Si l’on y ajoute encore les quelque 500 millions de recherches inédites par jour que Google reçoit et qui consomme donc plus d’énergie, on a vite le tournis !

        Ajoutez enfin vos vidéos préférées, votre dernier Snap, vos photos Instagram…

        Référence: https://dailygeekshow.com/cout-ecologique-internet/.

      2. Monsieur Bruno

        MALTHUS !!!! effectivement ça fait bien longtemps qu’on a tous les signaux ! qui auraient du nous permettre de ne pas s’égarer autant !

        il y a aussi le principe de Peter qu’on devrait enseigner dans les études !
        ça éviterait bine des problèmes de gouvernance
        (rappel lorsqu’on atteint son niveau d’incompétences on le sait très vite, REDESCENDRE d’1 niveau =>>> son niveau d’excellence, celui où on d’épanoui avec le sourire tous les jours …. et dans lequel on fait joie de ses subordonnées)

        mais pour en revenir à la SURPOPULATION qui est effectivement la grande cause racine (toujours cette foutu croissance incontrôlée .. à tous les niveaux)
        je vous invite à lire les résultats des travaux de John B. Calhoun dans son “Univers 25”
        le stade finale d’une surpopulation non maitrisée, ce que je qualifierai d’un “enclenchement d’un processus d’auto-régulation” qui mènent à l’EXTINCTION TOTALE ! du groupe n’ayant pas maîtrisé sa croissance
        c’est assez fou ! .. car on aurait tendance à croire qu’une fois la population réduite en dessous d’un certain seuil, le mécanisme d’autorégulation s’arrenterait, … et bien ce n’est pas le cas :
        dans la presque totalité de ses essais: il a constaté l’extinction TOTALE du groupe !

        ayant lu ces rapports il y a plus de 30 ans, … observant la mise en place de ces stades d’auto régulation sur mes semblables depuis lors … je peux vous assurer que nous suivons les mêmes étapes ! et que nous sommes déjà inquiétament avancé dans ce processus de suicide collectif !!!

        Niveau politique par contre c’est le silence total !
        alors qu’il y a de forte chance que ce soit le pire risque que l’humanité aie à affronter !

  10. Vous me faites rire ! Même en appliquant scrupuleusement tous ces gestes votre empreinte carbone va diminuer de 5%…

    Il faut dire la vérité aux gens: on ne réduira pas nos émissions. Il faudra s’habituer à vivre dans un monde légèrement plus chaud voilà tout.

    1. Et vous croyez que tout l’écosystème va aussi réussir à “s’habituer à vivre dans un monde “légèrement” (hum!) plus chaud”?! Dans les époques géologiques précédentes de réchauffement, la transition avait été suffisamment lente pour que cela soit possible, celle anthropique que nous connaissons actuellement est autrement plus brutale et ne le permet pas.

    2. S’il ne s’agissait que de cela, le réchauffement climatique serait bénéfique. Mais il ne l’est pas pour les habitants des terres submergées par la montée des océans, des zones frappées de sécheresses ou de tempêtes et d’inondations.

  11. Il faut dire la vérité aux gens: réduire significativement nos émissions entrainera un effondrement économique et des troubles sociaux considérablement plus graves que ce qu’on expérimente aujourd’hui avec la pandémie.

    1. Notre production peut s’orienter vers les énergies renouvelables, créatrices d’emplois.

      1. Si vous êtes ingénieur vous savez très bien que les enr ne sont que des pompes à fric.
        On pourrait éventuellement passer au 100% nucléaire/hydraulique, mais ça ne suffira pas à limiter le réchauffement.

        1. Le nucléaire est aussi une pompe à fric drôlement dangereuse dans certaines circonstances.

          1. si l’humanité survit je me demande souvent comment les futures générations nous décrirons !????
            J’hésite entre : débiles, consanguins, fous, ….

            Par contre notre description sera pathétique :

            Pour pouvoir s’abrutir collectivement devant des insipides programmes TV , ou jouer sur leurs consoles et illuminer et entretenir leur “devant de maison” où ils n’allaient jamais :
            ils avaient des centrales nucléaires (***)
            en moins de 50 ans :
            ils avaient produit des montagnes de déchets mortels.
            et pourtant étaient conscient que ces déchets allaient pourrir la vie de millions de générations futures ! (vu la durée de leur haute toxicité)
            La preuve ?
            Ils savaient déjà que ces déchets seraient là bien après la fin de leur civilisation et qu’il fallait donc trouver des pictogrammes avertissant du danger les êtres futurs qui ne parleraient pour sûre pas la même langue ! … (sic )

            ou tout aussi risible:
            ils avaient compris l’extrême utilité des chaines d’hydrocarbures du pétrole , ils en avaient d’ailleurs les produits dérivés partout autour et sur eux (peinture, habit, mobilier, véhicule, médicament, électroménager …. etc)
            Ils savaient que ces réserves étaient limitées

            et là ils n’arriveront certainement pas à comprendre pourquoi on a BRULÉ les 3/4 de ce pétrole !!!??? ahahahahah

            (*** une des seuls énergies qu’on maitrise suffisamment pour nous permettre de survivre à une période glaciaire !!! )

  12. Manger moins de viande mais plus de poisson… denrée importée à 98% et dont le stock est infini ou presque.

    Manger plus de fruits locaux et de saison… ils sont importés à 75% tout comme les céréales à 55%.

    Les éoliennes et PV sont 100% importés tout comme tout ce qui se met derrière (transfos, câbles, batteries, onduleurs, etc.)

    La mobilité individuelle est appelée à s’électrifier, les pompes à chaleur doivent devenir la norme, l’offre des transports publiques doubler (8% de l’électricité aujourd’hui) et les centrales atomiques fermeront d’ici 20 ans. Delta manquant d’électricité comparé à aujourd’hui? >50 TWh… ou 80% de ce qu’on produit aujourd’hui.

    Entre temps, on aura 1M d’habitants en plus, on aura changé nos ampoules et on démarrera l’électroménager quand il sera plein à 99%.

    Ca va bien se passer.

    AdS

  13. Ah ! que je souhaite que D. Trump soit victime du virus, comme B. Johnson, pour qu’enfin il s’occuper du Peuple Américain plutôt que de Wall Street et les accros à toujours plus de profits.
    Ceci démontre qu’homo sapiens est incapable d’empathie avant qu’il ne soit lui-même impacté par sa propre mort.
    Comme je fais partie de tous les égoïstes planétaires (Mais pour ma défense, j’ai vécu les 30 glorieuses où tout était optimisme sans limite) je me suis dit que je pouvais être responsable de la situation des futures générations tout en me faisant plaisir.
    Exemple-1 : Je viens d’acheter une Renault ZOE 100% électrique, (silence, économie de 25’000.-CHF sur 10 ans en essence, plus de CO2 pdt 10 ans et plus, puissance 100Kw, 400Km ‘autonomie, plus rien à changer : bougies, plaquettes de frein, filtre à huile, services réduits, 30500.- CHF avec batterie etc.)
    Exemple-2 J’ai posé des panneaux solaires (16KWp), qui assurent ma propre consommation et mes déplacements en voiture. Mes calculs prévisionnels (Et les premiers résultats) montrent que mes investissements seront amortis dans 10 ans les années suivantes ne seront que bénéfice.
    Exemple-3 J’ai dans mon petit jardin une mare qui garantit une toute petite goutte d’eau dans la biodiversité mondiale. Mon gazon est le contraire d’un gazon anglais. Des dizaines de « mauvaises herbes » y poussent, sans mon autorisation, mais à mon bonheur de voir cette belle diversité.
    En conclusion, il suffit de quelques nouvelles habitudes, sans perdre ses avantages, pour éviter d’aller dans le mur !
    Et arrêtons de chercher à savoir qui ? comment ? quoi ? pourquoi ? et agissons individuellement, c’est possible.

  14. Parler d’emblée, de rationnement est totalement contreproductif.
    Les mesures énumérées, le sont depuis longtemps et ne sont pas révolutionnaires. Elles devraient être le debut, d’un processus. Hélas, comme on s’est endormi sur un oreiller de paresse confectionne par le “tout economique” la “vue a court terme”, le libéralisme dans toute sa splendeur, et son aberration, ils est difficile de changer de chemin. On va devoir passer par une révolution, les ajustements pour ne pas déranger les puissants ne seront pas suffisant. Hélas pour les plus faibles, qui eux vont en prendre plein la tete. Comme toujours

  15. Le titre même de votre article a quelque chose de presque humoristique: le tsunami nous tombe dessus, lentement, mais sûrement. Ce que voyant, vous faites une proposition attendrissante: et si nous faisions un geste ou même des gestes? Cela laisse à penser qu’il s’agit bien plus de sauver sa conscience que la planète. Vient ensuite une liste de propositions timorées dont le principale mérite et de s’adresser bien plus au consommateur qu’au producteur ou au citoyen. Cela dit en passant, pour peu que l’on investisse dans une petite laine 18°C est parfaitement supportable dans son séjour. Pour la chambre à coucher, on peut descendre nettement en dessous. Au besoin, les absorbeurs solaires, ça marche fort bien. Les réfrigérateurs et congélateurs ne se porteraient pas plus mal avec une isolation double. De petits véhicules électriques légers permettraient de remplacer avantageusement la seconde voiture…. Mais tout cela est nettement insuffisant pour éviter le pire. Il faut donc être plus créatif… et faire envie pour propager une nouvelle manière de vivre. Pour peu qu’il existe encore une possibilité de sauver la planète, cela dépendra d’un nouveau mode de vie que nous aurons réussi à propager.
    Cela étant, on comprend que s’il faut en plus obtenir l’adhésion d’une majorité des lobbies représentés au parlement, on est pas arrivé.

    1. Et cependant si. Pour lutter contre une menace, l’adhésion et la collaboration de la population est aussi importante, voire plus que les décisions du pouvoir. C’est en respectant le confinement, en portant des masques, en se lavant les mains, que la croissance exponentielle du virus a été cassée. C’est un bon exemple de ce qu’il faudra obtenir pour lutter contre le réchauffement climatique. C’est répétant les gestes que l’on acquiert des réflexes et des convictions.

      1. En matière scientifique, il faut se méfier des comparaisons hâtives. En l’occurrence, si l’on veut comparer la décrue de la pandémie au dérèglement climatique, il convient de ne pas négliger trois aspects:
        1) Le dérèglement climatique est le fruit d’une intégration des émissions de gaz à effet de serre. Même en arrêtant totalement de brûler des énergies fossile, il n’est pas certain que le climat redevienne comme avant.
        2) Alors qu’une pandémie tend à s’arrêter naturellement, pour le climat nous sommes face à des réactions surcritiques comme la libération de CO2 liés au réchauffement des océans de méthane par le dégel du permafrost, la modification de l’albédo par la fonte des glaces et la diminution des puits de carbone avec la mort des forêts.
        3) Les causes du dérèglement climatique sont mondiale… le confinement n’a donc aucun impact. Il est vain d’espérer échapper au dérèglement climatique en s’isolant comme on peut le faire pour le virus.

        Voilà pourquoi j’estime que la situation est beaucoup plus gravement compromise et nécessite une révolution de notre mode de vie… une révolution qui puisse faire envie pour mieux se propager.

        1. Bien d’accord pour 1 et2
          La cause de l’épidémie est aussi mondiale. Bien entendu le confinement ne sert à rien pour le combattre. Les gestes que je mentionne sont autres.

  16. Quelques précisions-bis
    Merci D : L pour ces chiffres que je reprends en partie pour les compléter ci-dessous
    Les recherches Google = 999’000 KWh/jour, admettons 1million KWh/jour
    Des 500 milliards d’e-mails/an et en admettant 30Wh/mail, cela donne 1,4 milliards/jour x 30Wh
    Soit : 42 millions de KWh/jour
    Ajoutons 1 million pour les recherches soit 43 millions de KWh/jour
    Les chiffres sont de 2014 j’admets pour 2020 :
    100 millions de KWh/jour pour internet ou encore 0,1 milliard de KWh/jour
    D’accord, on a le tournis !
    Mais
    On évalue 100’000 vols d’avions/jour (Avant le virus ? Bien sûr !)
    Un Airbus A320 (8000 sont en exploitations aujourd’hui) a un réservoir, en moyenne selon le type, de 30’000 litres de Kérosène. (ke) (A350 : 150’000 litres de Ke)
    Admettons que tous les avions des plus gros aux plus petits brulent 20’000 litres de Ke/vol
    1 litre de ke = 10,4 KWh, je multiplie :
    Chaque jour l’aviation « brule » l’équivalent de 20’000 x 100’000 x 10,4 KWh =
    20’800 Million de KWh/jour ou encore, 20,8 Milliards de KWh/jour
    Là, on a le tournis et on crash !!
    Conclusions :
    1 Faut-il développer Internet ou les vols des avions ?
    2 Le Ke dégage du CO2
    3 L’électricité au charbon aussi ! Mais selon une étude de l’EPFL, plus de 4,8 millions de toits susceptibles de recevoir des panneaux photovoltaïques en Suisse auraient une estimation horaire de 24 TWh d’électricité soit 24 milliards KWh (Je sais il faut le soleil à midi, pas la nuit !)
    L’écart est tellement criant que je me demande où est l’erreur ? Vous allez me le dire.

  17. Monsieur Neirynck, permettez-moi de revenir sur les nombreux blogs au sujet du covid-19. Je reçois d’un ami cette adresse :
    https://www.youtube.com/watch?v=Kwr-3-f-yU8&feature=youtu.be
    Je recommande à tous les intervenants de suivre (en conclusion à tous les arguments exprimés) cet entretien avec le Dr.Gérard Delépine. Il expose clairement et d’une manière convaincante me semble-il, les erreurs des politiques, les influences coupables des « big pharmas » et les conséquences des différentes stratégies des pays pour le combattre.
    Edifiant !

  18. il y a une règle en matière de pandémie qui s’applique sans faille depuis près de 1500 ans: à chaque fois qu’il y a des mouvements de population ou des échanges commerciaux intenses entre les continents, nous nous retrouvons avec une pandémie (commerce de l’ivoire avec l’Afrique produit une peste de 541 -767 avec 25 millions de morts, l’invasion mongole donne la grande peste noire 1346-1353 25 millions de morts, colonisation de l’Amérique 80 millions de morts, débarquement des troupes américaines 1917 propage la grippe espagnole 60 millions de morts, …). Comment donc penser que la mondialisation et la route de la soie ne produisent pas aussi ses millions de morts? Surtout si la mondialisation s’accompagne de la disparition des stocks sanitaires… Si l’on ne veut pas privatiser les bénéfices et étatiser les pertes, le minimum serait de taxer le commerce intercontinental pour renforcer la lutte contre les pandémies. Une manière de favoriser la production locale et de diminuer le transport des marchandises (et de déchets) qui atteint un niveau démentiel. Voilà une mesure de plus en faveur de l’écologie.

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