La raison en Suisse et la folie en France

Le week-end dernier, j’ai lu deux articles sur le suicide assisté, l’un dans la Tribune de Genève et l’autre dans Libération.

Le premier, rédigé par un avocat suisse, Pascal Rytz, se pose la question “aider à mourir. Quand est-ce punissable ?”

Et il décrit la loi suisse qui ne trouve que c’est un délit que lorsque le motif de l’accompagnant est égoïste (héritage ou simple méchanceté) et lorsque le patient n’est pas (ou plus) capable de discernement.

L’académie suisse des sciences médicales pense qu’il faut y ajouter une maladie incurable. Donc, un patient âgé qui souffre de polypathologies invalidantes liées à son âge et dont la lucidite et la capacité de discernement sont évidentes peut bénéficier en Suisse d’une aide médicale à mourir.

Pascal Rytz connaît son sujet et sait l’expliquer en une demi-page.

Par contre, Madame Roudinesco répond dans Libération aux féministes qui demandent le choix de disposer de leurs corps comme elles ont voulu le faire pour la contraception et pour l’IVG que ce combat n’a rien à voir avec le leur. Le foetus serait moins vivant qu’un vieillard qui demande à mourir. Drôle d’affirmation, car le foetus a la vie devant lui. Pas le vieillard.

Ce qu’elle ne comprend pas, cette dame, c’est qu’il s’agit du même droit : celui de disposer de son corps. C’est de cela qu’il s’agit. De plus, cette dame ne semble pas connaître l‘étymologie du mot euthanasie : thanatos= la mort et eu= bon et bonne . Ce qu‘ont pratiqué les Allemands, c’est le contraire du choix que nous demandons. Ils ont assassiné des millions de personnes sans leur demander leur avis.

Certes, ce n ‘est pas quand et n’importe comment qu’on peut espérer une assistance médicalisée à mourir.

Il y a des règles que j’ai énoncées plus haut. Ce n’est donc pas “quand on veut”  ni “comme on veut”. Il n’est pas question d’aider les personnes dépressives ou déprimées pour des raisons circonstancielles. Il n’est pas question d’aide non-médicalisée à mourir.
Cette dame parle du suicide de Gunter Sachs comme d’un acte naturel. Je me demande ce que préfèrent les proches : trouver des morceaux de cervelle partout ou un parent qui s’endort, le sourire aux lèvres ?
Les suicides violents sont épouvantables et ratent 49 fois sur 50. Il faut connaître son sujet, Madame Roudinesco, avant d’affirmer de telles sottises .

Ce sujet est bien trop grave pour ne pas réfléchir plutôt que d’ émettre des idées toutes-faites.

Jacqueline Jencquel

Jacqueline Jencquel

Jacqueline Jencquel est née en 1943 à Tien-Tsin en Chine. Elle milite pour le droit de mourir dans la dignité, notamment au sein de l’ADMD France. Dans ce cadre, elle a accompagné des dizaines de Français en Suisse pour leur permettre d’obtenir un suicide assisté. Dans ce blog elle évoquera l’expérience d’une vie entre plusieurs continents ainsi que le quotidien de son combat.

376 réponses à “La raison en Suisse et la folie en France

  1. Jacqueline, je t’admire tu écris avec beaucoup d’intelligence et fais preuve d’une grande réflexion.
    Bravo ?

    1. Bravo! En plus d’aller en enfer elle-même, elle en entraine d’autres…..je la plains de ” l’autre-côté ”…..
      mais elle sera avec celui qu’elle a choisi : le diable!

        1. Bonjour Jacqueline,

          J’aimerais savoir si vous le souhaitez bien sûr de devenir votre amant jusqu’à ce que vous partiez j’ai 33 ans et votre interview sur Konibi m’a beaucoup touché. Je ne vous demande pas de m’entretenir ni autre

          1. Super gentil , mais je plaisantais sur Kombini . Je ne cherche plus d‘ amants !!! Soyez mon ami et appuyez ma cause , qui est aussi la vôtre . Nous sommes tous mortels . Sortons la mort de la zone tabou ??? nous sommes des êtres sexués . Sortons aussi le sexe de la zone taboue ????

          2. Jacqueline, j’ai 80 ans et pour le moment, je suis vraiment en bonne santé et j’aime la vie, j’aime vivre et la seule chose qui me gêne actuellement dans le fait d’avoir 80 ans, c’est mon espérance de vie qui diminue tangiblement au jour le jour si je puis dire. Et pourtant, j’irais vers la grande vieillesse avec encore plus de sérénité, si j’étais assurée de pouvoir mourir en douceur, dans le confort d’une euthanasie active, le jour où ma vie deviendrait invivable.
            J’ai fait de l’accompagnement aux mourants.
            J’ai vu mon cousin de 15 ans plus âgé que moi mourir l’an dernier dans un état lamentable.
            Je souhaite n’avoir pas à vivre ma fin de vie comme il l’a vécue même s’il était entouré d’êtres chers et pris en charge en soins palliatifs.
            J’adhère à ce que vous avez écrit, Jacqueline, et voudrais faire ce qu’il faut pour partir ,comme vous le dites, le sourire aux lèvres! Merci de l’avoir écrit! Iris

          3. Bonjour Iris,
            Comme vous j’aimerais plus tard partir avant d’être incapable de choisir.
            Pourtant je ne me suis pas encore
            inscrite dans une association Suisse.
            Êtes-vous inscrite à l’une d’elle ?
            Quant à la déchéance du grand âge,
            telle vue chez votre cousin, avait-il
            une grave maladie, cancer ou autre ?
            Ma mère est décédée après 101 ans
            et sans réelle maladie, de fatigue
            sans doute (elle ne mangeait plus
            malgré le dévouement de son
            aide soignante, et avait des bronchites
            chroniques) – elle vivait chez elle,
            bien entourée, mais les soins
            pallatifs mobiles qui sont venus
            n’ont pas été à la hauteur. Il semble
            qu’ils n’ont pas soulagé votre cousin
            également ? Pouvez-vous m’en parler
            car cet épisode de la vie de ma mère
            me tracasse.

        2. Jacqueline … 24 ans et je viens de voir quelque chose , je sais pas si je suis admiratif ou l’inverse totale

          1. Je ne sais pas ce que vous avez vu , mais si c’ est la décision que j’ ai prise de ne pas prolonger ma vieillesse , elle ne doit rien vous inspirer : ni admiration ni mépris . Juste vous inciter à réfléchir , c’ est déjà pas mal .

        3. Alors ? C’est ce mois ci le grand départ ? Apres avoir alerté les médias vous allez au bout des choses ou on a eu droit à cet odieux tapage pour rien ?!

          1. je n’ ai alerté personne et ne suis pas responsable de “ l’ odieux tapage “
            que personne ne vous a obligé à suivre . Je ne suis redevable à personne de la manière ni du moment de ma mort .

          2. LP comme bien d’autres. Nous savons qu’ils existent ces “trolls”, madame Jencquel. Méritent plus la poubelle qu’un projecteur. Ça polluent votre blog, ces petites bêtes.

          3. Un blog permet aussi des discussions
            qui peuvent être controversées !
            D’ailleurs Jacqueline respecte les opinions de tout le monde !
            C’est certain qu’elle n’a pas à se
            justifier…
            Plus j’y pense et plus je pense que
            l’ultime liberté s’avère indispensable
            de nos jours.
            Mon journal “Le Monde” a enfin écrit
            un article sur le médecin normand
            mis en examen. Un manifeste de
            343 médecins va bientôt être publié
            par ceux-ci… Cela fera de nouvelles
            polémiques bien utiles !

          4. Vous avez parfaitement raison : Mme Jencquel a donné plusieurs interviews organisés par ses amis… Kombini par exemple
            Elle a le très bon goût de faire sa pub pour entretenir le buzz
            Faire parler d’elle est son dernier grand plaisir avant de mourir un jour peut-être et cesser de se prendre pour ce quelle n’est pas : activiste, libérée…
            simplement une bourgeoise qui s’emmerde dans la vie et ne sait que faire de son pognon…

          5. Et ce monsieur Wajeman ( que je ne connais pas ) n’ a de cesse de m’ insulter sur le ton de la lutte des classes ( à la mode en ce moment )

            Quelle chance d’ être une bourgeoise qui ne sait que faire de son “ pognon “ !! Ce mot est aussi vulgaire que ringard . Il vous ressemble .

          6. Pff, bien caché derrière votre écran, vous devez sérieusement souffrir pour venir évacuer votre malveillance sur le blog de Jacqueline.
            Ce ne sont pourtant pas les salles de sport qui manquent…vous ont-ils mis dehors ?

            Selon vos pensées stériles, si toutefois il y a eu de la pub pour entretenir le buzz, vous, vous faîtes la vôtre pour entretenir votre sottise et votre jalousie.
            Le souci, c’est que ça nous sert à rien pour faire avancer la loi sur le suicide assistée qui verra le jour tôt ou tard !

          7. Merci, Noëlle ! Je n’ étais pas obligé de le publier: il a écrit des horreurs sur moi à toutes les associations en Suisse . Comme personne ne le prend en compte , il a fallu qu’ il vienne déverser sa haine sur mon blog . C’ est fait . Je ne le publierai plus .

          8. Avec plaisir Jacqueline !
            Vous les publiez aussi parce qu’ils ne peuvent pas vous atteindre, ils ne peuvent pas vous salir…A l’image de l’eau sur les plumes 😉

            J’aimais lire J. Krishnamurti qui avertissait sur les capacités du cerveau….sans vigilance

            Toute pensée jaillit du cerveau. On lui doit la malfaisance, la confusion, les souffrances, les guerres, la corruption, les illusions, les idéaux, la douleur et la misère, ainsi que les majestueuses cathédrales, les exquises mosquées et les temples sacrés : ses capacités, tant passées qu’actuelles, sont stupéfiantes. (Lol)

        4. Bonsoir Jacqueline,
          Votre réponse à Miche est brillante. Ces personnes sont tellement malheureuses, enfermées dans des croyances rassurantes. Elles sont terrifiées en réalité.
          Je vous écris pour prendre de vos nouvelles, je vous suis depuis longtemps, j’adhère totalement à vos choix, je vous trouve merveilleuse, et aimerais savoir si janvier sera le choix.
          Je vous embrasse de toute mon affection et mon respect.

          1. Nous sommes déjà en janvier et j’ ai envie de revoir le printemps , pas la canicule .

            Ce sera au début de l’ été .. je prendrai congé de mes amis lecteurs . Merci de votre soutien . C’ est par l’ exemple qu’ on change le monde , pas par les discours .

        5. Bonjour Madame,
          Tombé par hasard sur votre interview, j’ai relu les deux lettres sur le suicide dans la Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau. Personne d’autre que vous ne peut décider, alors que vous êtes pleinement consciente, c’est un fait. Cependant, il faut aussi, à mon avis, se poser la question du sujet au sein d’un monde, d’une société et de rapports socio-historiques qui vous ont aussi construits. C’est là je pense que réside la difficulté. C’est à dire que, ce que l’on prend pour une décision strictement individuelle ne l’est pas vraiment. Elle met en jeu le rapport à la mort dans toute une société. Ne souhaitant en rien paraître moralisateur, c’est aussi une réflexion que je mène.
          Bien cordialement.

          1. Vous avez raison . Cette question , je me la pose différemment depuis que le coronavirus progresse un peu partout . Les personnes qui en meurent préfèreraient peut- être une mort rapide et douce si on leur donnait le choix . Impossible en France . La Suisse accepte le suicide de bilan d‘ une personne âgée . J‘ ai 76 ans et je préfère 1000 fois une anesthèsie générale sans réanimation à une mort lente d‘ asphyxie . Je pense que ce serait également un geste civique . Pour le moment , j‘ essaie de trouver des solutions pour les personnes atteintes de maladies graves et incurables qui ne peuvent plus aller ni en Suisse ni en Belgique car les frontières sont fermées . En France les médecins sont à la fois surmenés et sous le joug d‘ un Ordre des Médecins totalitaire et complètement dénué de bon sens et d‘ empathie . Lorsque cette pandémie se terminera , je serai prête à mourir . Je suis déjà prête mais comme vous citez Rousseau , je suis consciente de ce qu‘ est le „ contrat social“ bien cordialement . Jacqueline

      1. Miche,
        Je vous plains tellement, sincèrement, savoir lire et écrire ne vous aura apporté que de vilaines certitudes.
        Il est encore temps de réagir, n’hésitez pas…

        1. Curieux comme la compassion, la gentillesse, voire un minimum de considération pour autrui fait défaut à tous ceux qui se prétendent “croyants” donc … charitables envers les autres… “Tu ne penses pas comme moi donc tu iras brûler en enfer !!!!” Ils ont oublié les préceptes enseignés ds toutes les religions … mais tous par contre pratiquent allègrement la délation !!! (y aurait il un billet pour leur paradis s’ils dénoncent le voisin ? )

          1. Magnifique RDB, votre réponse est remarquable, merci !!!
            Dernièrement, suite à un message très culpabilisant de ma belle soeur qui passe ses jours sur les bancs des églises, je lui ai répondu :
            “va te confesser, va dire aux curés tes âneries, ils doivent se bidonner, nombreux sont ceux qui font pire que ce qu’ils entendent.”

          2. Bonjour Noëlle,
            Pouvez-vous dire à votre belle-sœur
            qu’avoir un sédatif un peu puissant
            en toute fin de vie pour empêcher
            la détresse respiratoire, la crise
            de panique, ou des saignements
            intempestifs, n’est pas un péché,
            que mourir sans douleur n’est pas
            un péché, c’était le but de la loi
            Léonetti dévoyée, et c’est le droit
            de tous les Français de réclamer
            une attitude plus humaine de la
            part du monde politique. Puisque
            l’occasion de la loi de bioéthique a
            été refusée, demandons cette
            application à Agnès Buzyn et au
            parlement, et même au President,
            pendant l’élaboration de la loi sur
            la dépendance. Je doute que tous
            ces politiques lisent ce blog. Mais
            il y a d’autres vecteurs (presse etc.)
            Si nous avions écouté la bible à la
            lettre les femmes souffriraient encore
            pendant l’accouchement alors qu’il
            y a maintenant la péridurale. Les
            Français ont le droit de ne pas
            souffrir en mourant, et je ne parle
            même pas de raccourcir leur vie !
            Cordialement

          3. Bonjour Noëlle,
            Je crois que nous perdons notre
            temps avec les religieux…
            D’autre part, je passe au concret
            pour ce qui est des soins palliatifs à
            domicile et de la sédation profonde et
            continue. Beaucoup de médecins
            travaillent sur cela en ce moment
            et le plan triennal de soins pallatifs
            2020 comprendra un dispositif
            pour la prise en charge à domicile.
            Pourvu que ce soit complet et que je
            ne sois pas déçue ! J’aurai peut-être
            à témoigner de mon expérience
            hélas négative de la fin de vie
            de ma mère à domicile car il faut
            des exemples concrets pour faire
            avancer les choses. La médecine de
            ville est ouverte et veut améliorer
            la fin de vie de leurs patients.
            Ceci est à notre portée, beaucoup
            plus que ce que propose les
            associations. Sinon, remercions les
            gentils Suisses de nous faire une
            place chez eux…
            Amicalement

      1. Madame vous êtes pitoyable, et votre curiosité à lire Jacqueline est malsaine.
        Passez votre chemin et retournez à vos bigoteries.
        Vous nous soulagerez !

      2. Jacqueline, quelque chose me dit que vous reculerez sans cesse la date de votre mort,et je m’en réjouis,car bien que je comprenne exactement ce qui vous anime, votre amour de la vie sera plus fort.

        1. Je ne pense pas , sauf si quelqu’ un avait vraiment besoin de moi … sinon , à quoi bon jouer les prolongements ??

          1. Chère Jacqueline,
            Je ne peux pas évidemment répondre à votre
            question, qui trouvera peut-être
            réponse, enfin je
            l’espère.
            Il y a un livre plein
            d’émotions qui fait
            du bien, il vient de
            sortir : il s’appelle
            “La mère morte”
            écrit par Blandine de
            Caunes au sujet de
            sa mère Benoîte
            Groult et de sa fille
            Violette. C’est sublime
            de sentiments et de
            vérité, c’est cash et
            très subtile, et tout
            y est vrai ! Un très
            beau livre qui malgré
            le sujet fait réfléchir,
            remet les pendules en place, et est un
            “feel good book”
            par la compassion
            qu’on y ressent.
            On se sent très proches de Blandine..
            Au fait, qu’en est-il
            de votre livre en cours d’écriture ?
            Amicalement,
            Laure

          2. J’ ai lu livre de Blandine . Benoîte Groult a attendu trop longtemps . Elle n’ aurait jamais voulu une fin pareille !!

            Mon livre est terminé . Il est chez l’ éditeur . Je suis en train d’ écrire un deuxième : le compte à rebours . Si le premier a du succès , le deuxième sera publié post- mortem ( l’ éditeur fera ce qu’ il voudra )

          3. Andree
            vous reculez de + en + votre départ en Suisse??pourtant nous sommes bien en 2020,peut être fin de l’année,même si on a cette possibilité c toujours difficile d’y faire face car nous sommes programmés
            pour “vivre” et ça n’est pas toujours évident de programmer sa mort si l’on a pas de maladies

          4. Si l’ instinct de survie n’ était pas aussi fort , notre espèce n’ aurait pas survécu .

            Même avec des maladies ( à moins qu’ elles ne soient intolérables ) l’ animal en nous veut vivre . Cependant , l’ être rationnel essaie de se fixer des limites . 2020 est mon année . Le mois ? Je ne suis pas obligée de le communiquer .

          5. Chère Jacqueline,
            En dialoguant avec vous je comprends
            de mieux en mieux votre démarche
            qui est en faite conduite par une
            pensée philosophique faite de raison
            pure. Peu de personnes arrivent à
            le comprendre, et quand elles ne le
            comprennent pas elles se sentent
            comme en danger… Il faut avoir
            beaucoup côtoyé des fins de vies
            difficiles comme vous l’avez fait vous-
            même pour avoir cette philosophie,
            qui a existé en Grèce antique ou chez
            les Inuits… Je souhaiterais tellement
            qu’il y ait quelqu’un qui vous attende
            quelque part, et que ce ne soit pas
            Thanatos ! Que vous vous sentiez
            utile pour quelqu’un ou quelqu’une !
            Car c’est cela qui compte le plus dans cette période de vie au delà de 70 ans ! Si je vous adresse mes voeux pour cette année, ce sera ceux-là !
            Amicalement

          6. Bonjour Jacqueline,

            Eh bien moi, même si je vous soutiens dans votre combat, j’aimerais au fond de moi que vous restiez encore! Je vous trouve belle, drôle, charismatique. J’ai 45 ans, mais je fais un peu plus jeune, je n’ai pas de ventre et mes seins ne sont pas plus volumineux que les vôtres !!! Sans rire, ne faudrait il pas militer encore plutôt que de partir?

          7. Merci , c’ est gentil ! Faudrait peut- être apprendre à écrire avant de publier des insultes : pute est féminin , donc : sale ( avec un e )

          8. Sauf si quelqu’un avait vraiment besoin de moi…dîtes-vous Jacqueline.

            Ce quelqu’un pourrait-il être un humain que vous aidez grâce à votre blog…vos commentaires éclairés.., et qui risque de réellement tomber dépressif ou malade parce que vos petites lumières seront éteintes ?
            Il y a des êtres hypersensibles et fidèles.

            En tout cas, dès que je vois un arc en ciel qui présente vos couleurs, je souris.
            Vous avez pris une place remarquable dans la vie des êtres. Sérieux, vrai !

      3. @ MICHE
        Une certitude, votre état de souffrance inouïe que vous projetez, parle de votre enfer, ici sur terre !

    2. Madame, si le catéchisme catholique enseignait ce que vous dites sur les fins dernières, je ne serais pas croyant.
      Dans les évangiles, il est question de festin de noces, d’épousailles mystiques avec celui “qui fait tout à merveilles”, qui guérit, qui console, qui réjouit, qui comble les affamés… à commencer par les affamés de justice…
      Je n’ai pas de mal à y croire, vivre est un miracle permanent!
      J’ai encore moins de mal à imaginer combien cela sera formidable, au delà de mon imagination!
      La porte s’ouvrira bien assez tôt! d’ici là, pourquoi ne pas continuer à vivre pour donner?… tous ces sourires, tous ces regards, tous ces mots, toutes ces attentions qui prouverons à vos prochains qu’ils existent, qu’ils sont précieux, qu’ils sont nécessaires… personne ne leur donnera à votre place.
      on est riche que de ce que l’on donne.
      ne vous privez pas de donner, tant que vous pouvez.
      Tant que vous avez du temps.
      Il est une richesse qui signifie l’Enfer. La richesse de soi. Etre gras de certitudes. C’est cette richesse qui enferme en soi, qui empêche de voir au delà de soi tout le bien que l’on peut faire, toutes les sourires que l’on a à donner…
      C’est une fois que l’on comprend à côté de quoi on est passé qu’on éprouve du remord. Le Christ parle de “pleurs” et de “grincements de dents”. C’est terrible!
      J’y crois.
      C’est terrible le remord.
      Tant qu’il y a de la vie, il y a du temps pour donner.
      Alors, souriez!

      1. le Portugal a autorisé le droit de mourir dans la dignité la France comme d’habitude toujours à la ramasse
        vous me direz quand je lis certains messages ça m’étonne à moitié,mais qu’on laisse le choix à ceux qui le veulent je suis tout à fait d’accord avec la devise de Henri de Montherland

      2. @konstant, “on est riche que de ce que l’on donne. ne vous privez pas de donner, tant que vous pouvez.”
        Oui, c’est bien ce que Jacqueline fait avec son blog pour défendre la loi sur le suicide assisté :-)…
        Elle donne beaucoup, elle ne manque pas de grandeur, d’élévation et de générosité…
        Ne l’aviez-vous pas remarqué ?
        Sa bienveillance est si grande, qu’elle accepte même de publier les commentaires de personnes qui sont contre la loi qu’elle défend.

        En acceptant, elle leur donne des milliers de sourires, et elle leur permet de libérer leurs tensions.
        C’est magnifique !

        Lorsqu’on voit tous les cerveaux vieillissants si fragiles et vulnérables qui se font manipuler dans tous les sens, on se dit organisons-nous…

        Allons donner nos sourires en haut..,et laissons la souffrance à ceux qui s’en régalent.

        1. Noëlle,
          c’est précisément parce que je fais créance à madame Jencquel de sa bonne foi et de sa sincérité que je me suis permis cette remarque sur le fait que, non, l’Eglise catholique n’enseigne pas que la félicité céleste consiste à compter des moutons dans une prairie.
          Et je remercie madame Jencquel d’avoir publié mon message.
          La doctrine catholique a une cohérence qui enseigne que notre absolu n’est pas celui de Dieu, que ce que nous croyons absolu, comme la plus atroce des souffrances ou la plus révoltante des injustices, ne l’est pas, absolue, puisqu’elle n’est pas éternelle, puisqu’elle ne durera pas, puisque le temps de chacun, du méchant comme du gentil, est compté ici bas, puisque la mort met un terme à tout, à tout crime, à toute injustice. En revanche, si l’on se souvient des paroles de la Vierge à Bernadette Soubirous;” je ne vous promets pas d’être heureuse dans ce monde, mais dans l’autre”, ce que nous dit l’Eglise, c’est qu’il y a un autre monde où les assoiffés de justice seront infiniment abreuvés, et récompensés ceux qui auront cherché, leur vie durant, à voir comme Dieu voit, et à penser comme Dieu pense. Saint Augustin évoque le paradis comme une jouissance infinie “frutio dei”. Dieu a inventé l’orgasme, pourquoi nous donnerait-il moins de l’autre côté? La jouissance en question, ce sera de jouir de l’absolu de la justice divine, avec ce qu’elle suppose de joies et de consolations.
          Absolument.
          Enfin, pour vous répondre, je vous ferai à peu prés la même remarque qu’à madame Jencquel. Si l’Eglise enseignait qu’il faut se “régaler de la souffrance”, comme vous l’écrivez, je ne serais pas croyant. Et je ne crois pas que la croisade que vous menez se résume à opposer le camp de l’altruisme humaniste à celui du sadomasochisme.
          Cohérente avec son message l’Eglise place sa conception de la dignité humaine au delà de ce qui altère les facultés de la personne. Même malade, même faible, aliéné ou dépendant, un homme reste un homme. Et il est plus de grandeur à le respecter, à le soigner et à l’accompagner qu’à le supprimer. Ca ne signifie pas que l’on doit s’acharner, mais ça proscrit le meurtre contre soi-même, qui met fin au plan de Dieu, qui est toujours de faire du grand avec du petit, qui suscite l’humanité généreuse à travers l’humanité nécessiteuse, selon la logique de l’amour, qui invite le fort à protéger le faible, à l’image de Dieu… un Dieu qui vient dire à ceux qui souffrent: “n’ayez pas peur”.
          Certes, vieillir, c’est faiblir, c’est devenir nécessiteux, comme l’enfant nouveau né… mais qui a dit que ce moment à vivre n’était pas propice à se détacher de l’illusoire pour se rapprocher de l’essentiel, pour découvrir que l’essentiel est de se sentir aimé?
          En tout cas, que vaut notre civilisation si nous en venons à estimer qu’à un moment de sa vie le plus nécessiteux d’entre nous devient une charge pour quiconque?
          Est il besoin de vous rappeler quel genre d’individu entendait éliminer les faibles et les impotents en leur prodiguant ce qu’il appelait “une mort miséricordieuse?
          La miséricorde dans la bouche d’Hitler n’était pas celle du dieu de l’Evangile.
          Si Dieu existe, Hitler brûle désormais de le savoir.

          1. Bonsoir,
            Je suis en train de regarder le
            film documentaire “Lourdes” ;
            quelque soient les croyances de
            chacun, cette foi absolue de tous
            ces pèlerins et ces bénévoles est
            incroyable et on ne peut pas
            disgresser là-dessus… On ne peut
            pas non plus avoir tous cette même
            foi, mais je suis touchée par tous
            ces gens qui attendent tant et par
            ceux qui s’en occupent… Le monde
            est multiple, personne ne doit juger
            personne…

          2. C’ est un business énorme qui mise sur la crédulité ou le désespoir de personnes vulnérables. Avez- vous vu une jambe ou un bras repousser ? Un aveugle ayant retrouvé la vue après avoir fait un pélerinage à Lourdes ?

          3. Pour répondre, je noterai ces écrits reçus :
            “Si nous avions écouté la bible à la lettre les femmes souffriraient encore pendant l’accouchement alors qu’il y a maintenant la péridurale. Les Français ont le droit de ne pas souffrir en mourant, et je ne parle même pas de raccourcir leur vie !”

            Jacqueline est remarquable ! Tout s’entend, mais nous sommes sur un blog qui défend l’IVV (suicide assisté).
            En ce qui me concerne, je me prépare même si c’est difficile.
            Je ne sais pas la date mais si une mauvaise nouvelle arrive, tout sera plus facile après cette préparation psychologique.

            Ne jugeons pas, certes, mais ouvrons les yeux.
            Dans un passé lointain, j’étais admirative face aux mots si profonds de Jean VANIER, comme des milliers d’autres d’ailleurs. Tous ces beaux discours qui remuaient les tripes des croyants, et des non croyants.
            Jean Vanier croyait à ce qu’il disait, et à ce qu’il faisait en catimini également.
            En chacun de nous, la lumière et les ombres se côtoient.

          4. Et les Allemands viennent d’ approuver une loi qui accorde l’ ultime liberté en vertu du droit à l’ autodétermination d’ un adulte lucide , éclairé et capable de discernement . Le Portugal et l’ Espagne nous ont également devancé . La France semble être le dernier bastion de l’ intègrisme en Europe . Le pays de Voltaire et de Montesquieu . La honte !

          5. La félicité céleste ? Mais il y a des drones et des satellites partout … plus loin , il y a des étoiles et d’ autres planètes . On peut imaginer ce qu’ on veut , mais nous mourons comme toutes les autres espèces . Ce n’ est pas effrayant ni triste . Nous avons toujours été des prédateurs et nous le sommes restés .C’ est notre instinct de survie . Quand nous donnons , c’ est généralement dans l’ espoir de recevoir quelque chose en retour . Je ne crois pas à la sainteté . Mais je ne veux pas vous empêcher d’ y croire . Chacun fait comme il peut pour supporter la seule certitude que nous ayons : celle de notre mortalité .

          6. J´ai commenté le documentaire sur
            Lourdes parce que c’était impressionnant… Sinon, sans parler
            de crédulité par respect pour ces
            personnes, bien sûr que les jambes et
            les bras ne repoussent pas ! Mais
            c’était tout de même un beau
            documentaire même si moi-même
            je ne suis pas pratiquante et que je
            souhaite avoir un jour la possibilité de
            choisir ma fin de vie…

          7. Je comprends ce que vous avez ressenti . J’ adore les églises et j’ aime aussi m’ y recueillir . Je ne suis pas croyante et pourtant je ressens quelque chose de très fort quand je vois cette beauté de Notre Dame ou de l’ église de Saint Germain ou de Saint Sulpice qui a traversé l’ océan des âges et continue de nous faire vibrer .

          8. Et dans tous ces lieux, où les concerts de musique classique ou Gospel sont franchement grandioses, exceptionnels.
            Même dans une petite église, au milieu des vignes, dans l’Hérault par exemple.
            Sublime et touchant à la fois !
            Et, si à la sortie, un vin chaud à la cannelle, vient s’ajouter aux diverses sensations, ne le refusons pas, c’est que du bonheur 😉 !

            Individuellement, oui, la vie est belle lorsqu’on ne souffre pas…
            oui, il est également nécessaire de donner l’illusion à ceux qui souffrent…pour certains, cela permet d’espérer et de mieux vivre. C’est humain.
            Mais c’est tout ce business, en arrière plan, qui est insupportable.

            Je lis également et régulièrement des commentaires d’individus qui crient : la vie est belle.
            Là, je me mets à la place des nombreuses personnes qui souffrent vraiment, continuellement, et qui lisent ce type de commentaires. J’ai mal pour elles !

            Cette loi pour la mort assistée par des êtres sensibles, dans l’empathie, est indispensable.
            Elle n’oblige personne, elle est seulement présente.
            Mieux, je pense qu’elle rassurerait. Elle ferait vivre !

          9. Tout en étant complètement favorable
            à la mort douce assistée, je dis
            quelquefois “la vie est belle” de
            façon un peu parodique et surtout
            pour me donner le courage de
            lutter, pas contre la maladie que je
            n’ai pas, mais pour être positive pour
            mes proches. Les gens plus jeunes
            ne se rendent pas compte qu’à
            partir de 70 ans on ne vit plus dans
            les illusions. Qui sait si nous ne
            serons pas déçus par nos enfants
            (quelquefois les belles-filles…) ?
            Et si nous avons les petits-enfants
            tardivement, est-ce qu’on nous
            laissera nouer des liens forts avec
            eux ? On ressent toujours plus
            fortement les émotions à partir
            de cet âge et c’est bien de se pousser
            à l’optimisme ! Cela n’empêche pas
            qu’on se sentirais rassurée si cette loi
            du choix existait… Les deux choses
            ne sont pas antinomiques et bien
            sûr on sait tous que beaucoup de
            gens, âgés ou non, sont malades,
            souffrants, seuls etc… On pense à
            eux aussi bien sûr !

          10. L’essentiel est de prendre conscience.
            Nous ne connaissons vraiment que ce que l’on a vécu, ou ce que l’on vit réellement.

        2. Mesdames, la deuxième guérison inexpliquée de Lourdes concernait le recouvrement de la vue d’un homme dont l’oeil gauche était frappé d’amaurose depuis vingt ans…
          Un phénomène inexpliqué comme la recréation spontanée de tissus est au nombre des critères que l’Eglise retient pour qualifier une guérison d’ “extraordinaire”. Je ne vous ferai pas l’affront de lister les exemples qui démentissent vos certitudes, un simple clic sur wikipedia devrait suffire à vous éclairer, si la curiosité vous en dit…
          Concernant le business à Lourdes, je me permets de préciser que les “marchands” ne sont pas dans le temple, puisque la seule chose à vendre dans le sanctuaire ce sont des cierges… quant aux tenanciers de bazars, ils n’ont aucuns liens avec l’Eglise, et l’Eglise ne perçoit aucun dividende sur l’effigie de la sainte vierge…
          Enfin, pour un croyant, les guérisons de Lourdes sont à comprendre comme les miracles dans l’Evangile, c’est à dire comme des signes et non comme une fin en soi, des signes qui accréditent l’autorité de celui qui les accompli, afin que l’on prenne au sérieux ce qu’il dit. La finalité est eschatologique. Le but, c’est d’interpeler le “pécheur” pour l’amener à sortir de lui-même, de l’enfer-mement de ses certitudes, pour l’amener à se convertir, c’est à dire, à changer de vie pour obtenir le salut.
          Le message de Lourdes est tout sauf cool, même s’il est empreint d’une grande espérance que les miracles attestent joyeusement pour celui qui perçoit une cohérence spirituelle derrière tout cela, une cohérence dont la source n’est pas Massabielle mais l’Evangile.

          1. le Ciel dont je parle est le monde spirituel où le divin règne en majesté, où communient les transcendantaux platoniciens, le bien, le beau, le vrai, où, pour citer Baudelaire, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme, volupté… une fête éternelle selon les Ecritures…
            Le croyant sait, avec Saint Paul, que notre monde, ici bas, ne fait que passer, et nous avec, mais la vérité de ce que nous sommes, de ce que nous valons, s’écrit ici bas, à la plume de notre liberté, par laquelle nous opérons des choix qui nous définissent en regard d’un absolu, source de tout droit, en considération duquel l’âme de chacun sera jugée dans le monde à venir.
            Evidemment, pour le matérialiste tout n’est que matière, tout n’est que chair, et tout se détermine en considération de l’égo et de ses appétences. Comme disait Frantômas: “le bien, c’est ce que je veux, ce que je désire.”
            Vous avez raison de citer les Lumières, car c’est à elles que nous devons notre monde moderne où prévaut ce qu’Adam Smith, le grand théoricien du libéralisme, appelait “l’égoïsme des intérêts particuliers” qui, selon lui devait constituer le moteur d’une société avancée. Comme vous le dites, ce moteur est celui d’un monde de prédateurs où tout devient chose, où tout s’achète, tout se vend, où rien ne se fait gratuitement, et je comprends parfaitement qu’avec une telle vision de l’humanité on en vienne à appliquer à l’être humain des critères de péremption, dans tous les domaines de son existence, bientôt, peut être une date limite… quand on sait que c’est en fin de vie que l’on coûte le plus à la sécurité sociale, qui serait étonné que, demain, ce qui est encore proscrit soit prescrit?

            Le Dieu de l’Evangile a souffert par amour d’autrui, sans en attendre d’autre gratification que de sauver “ceux qui étaient perdus”.
            Vous ne croyez pas à la sainteté. Mais peut être un jour avez vous donné du pain où un verre d’eau à un inconnu simplement parce que vous ressentiez sa nécessité comme une souffrance, et non comme une occasion de vous valoriser à vos propres yeux en accomplissant un geste qui mettait en scène votre bon coeur… ce jour là ce n’est pas pour vous faire plaisir que vous avez soulagé votre prochain… si vous l’admettez, vous pouvez également admettre que l’homme puisse être autre chose qu’un loup pour l’homme.
            Si Dieu n’existait pas, si Hitler avait raison de voir le monde comme un affrontement sans pitié où le devoir du fort est d’affirmer sa force au mépris du faible, la folie de l’évangile, qui retourne tout ça, qui nous présente un dieu s’abaissant à laver les pieds de ses disciples, demeurerait, en soi, la plus belle chose à laquelle on peut croire.
            C’est à ça que je dois le meilleur de ma civilisation.
            C’est à ça que je dois d’avoir vu des proches s’éteindre assassinés par le cancer ou la leucémie, heureux d’être entourés par des proches empressés à leur prouver, par leurs soins, qu’ils le valaient bien.

          2. Bonjour Monsieur Konstant,
            Vous écrivez bien, et votre formation
            est peut-être celle du sacerdoce
            d’église. Êtes vous un prêtre ?
            Cordialement

          3. C’ est beau d’ avoir la foi et je suis la dernière à vouloir contester ce monde spirituel et cet au- delà dans lequel les âmes se retrouvent pour l’ éternité . Pour ma part , j’ aime aussi les gestes de générosité désintéressés . Par contre je ne ressens pas l’ amour agapê pour tous mes prochains . Je n’ y arrive pas . Nos croyances ne sont pas des certitudes . Nous ne pouvons les imposer à personne . Tellement de contradictions dans les religions monothéistes : Jésus était Juif et socialiste . Pourtant la plupart des cathos sont antisémites , limite fachos … ce n’ est qu’ un exemple parmi d’ autres . L’ Ancien Testament décrit un dieu cruel : Abraham qui doit être prêt à sacrifier son fils pour prouver son amour . Pas trop sympa non plus . Faisons le bien autour de nous par simple humanisme , sans penser à un au- delà hypothétique , qu’ en pensez- vous ?

          4. Vous me demandez ce que j’en pense et je vous remercie de ne pas me dire d’aller prêcher ailleurs!
            Pour répondre à Laure, non, je ne suis pas prêtre, je suis un catho du commun, pas facho, pas antisémite (ma première épouse était juive, et je vous assure que je ne l’ai pas épousée pour avoir un alibi!… pendant que j’y suis, je peux également témoigner que dans ma famille “vieille France” ça n’a pas soulevé l’ombre d’une remarque…) sans vouloir vous froisser, je crois que le cliché du catho antisémite est à peu prés aussi frelaté que la fâcheuse réputation que l’on fait au pape Pie XII, “le pape d’Hitler”, savez vous qu’au mémorial juif de Yad Vashem son cas est actuellement à l’étude en vue d’en faire un “Juste des nations”… il aurait, par son action, sauvé près d’un million de juifs, demandez à Serge Klarsfeld ce qu’il en pense…

            Quant à faire le bien par simple humanisme sans penser à l’au delà, et à ce que vous dites des Ecritures… je crois qu’il faut la foi pour soulever la montagne de l’ego. Je crois que l’homme livré à lui-même ne sait que bâtir un monde qui lui ressemble, un monde à l’image de Rome, où ne prévaut que la loi du plus fort, du plus riche, du plus malin… ce monde là crucifiera toujours le Christ et vouera toujours l’Eglise aux gémonies, parce qu’elle sera toujours l’empêcheuse de spéculer sans freins… vous me parliez de l’antisémitisme, mais savez vous que les papes ont toujours protégé les juifs (le “peuple témoin” selon Saint Augustin), que c’est à Luther que l’on doit le premier brûlot judéophobe de l’histoire et que Voltaire a écrit contre les juifs des insanités à faire pâlir Goebbels de jalousie, parce qu’à la cruauté Voltaire alliait l’esprit le plus délicieusement caustique… mais tout cela on ne vous l’apprendra pas à l’école…
            Ce que l’on ne vous y apprendra pas non plus, c’est à interpréter le sens des Ecritures. Ce que la révélation chrétienne enseigne, c’est que c’est à l’Eglise qu’ont été remises les clés de la compréhension des Ecritures. A travers Abraham, dont le nom signifie “père des croyants”, c’est la figure du Père céleste qui se donne à mirer. L’épisode du sacrifice d’Isaac préfigure la passion christique. Il révèle, en outre, la déréliction du Père céleste, acculé à endurer le sacrifice de son fils pour que ce qui est juste, selon Dieu, juste selon la logique du salut, s’accomplisse. Sans l’Evangile, cet épisode ne se laisse pas comprendre autrement que comme du sadisme absurde, mais à la lumière de l’Evangile, c’est la plus bouleversante des révélations qui se donne à appréhender, celle de la souffrance du Père.

            Vous avancez que Jésus était socialiste, que nenni! grosse erreur! “des pauvres vous en aurez toujours, mais moi vous ne m’aurez pas toujours.” Jésus répond cela à Judas qui voit d’un mauvais oeil qu’une “pécheresse” répande en pure perte un parfum précieux, couteux, sur les pieds de celui qui lui a évité la lapidation, alors qu’en revendant ce parfum on aurait pu nourrir des pauvres. En défendant la réprouvée, Jésus a appris à cette femme qu’elle était digne d’être aimée, au delà de ses fautes. Alors, elle eut foi en lui qui était le seule à ne pas la juger, elle reconnut en lui son sauveur… Judas quant à lui se donne en spectacle en faisant valoir l’apparent altruisme de ses intentions, pour exercer un ascendant de prestige sur sa communauté. Judas pense justice sociale avant salut, pour briller au sein de sa communauté, le tout aux frais d’autrui, puisque le bien qu’il entend accomplir c’est avec l’argent de Marie Madeleine: aussi, chère Jacqueline, puisque Judas c’est y faut y’a qu’à avec l’argent des autres, c’est lui le premier socialiste de l’histoire!
            A défaut de vous convertir, j’espère au moins vous faire sourire.

          5. Oui , vous me faites sourire car je viens de voir ce que vous m‘ apprenez sur Pie 12 dans un débat télévisé . Au fond , je ne sais rien sur les religions et je ne suis pas croyante car le monde est vraiment régi par la loi du plus fort et avec beaucoup de cynisme de part et d‘ autre . Merci pour vos remarques et votre réflexion .Elles sont bienveillantes et ( presque ) convaincantes .

          6. “le monde est vraiment régi par la loi du plus fort et avec beaucoup de cynisme de part et d‘ autre.”
            Oui, c’est tellement vrai !
            N’avons-nous pas été formatés pour ne pas vivre à l’état sauvage…
            Notre état réel, pur, n’est-il pas celui d’un mélange de toutes les espèces animales avec des paroles apprises par coeur…
            Et, lorsque nous mettons nos actions sous les projecteurs de la lucidité et de la bonne foi, lorsque nous recherchons le pourquoi, le vrai, celui qui est profondément entassé sous une pile de déni, non-dits, ou que sais-je encore, la Connaissance de Soi devient lumière 🙂

          7. @ Emmanuel Konstant
            La sagesse nous dit…Le ciel est bleu…?
            Il y a très longtemps, quelqu’un vous a dit : « Le ciel est bleu. » Et depuis vous avez toujours transporté cette idée avec vous.
            Les êtres humains fabriquent tout et se disputent ensuite à ce sujet. Leur vue est une vue erronée.
            Ils fabriquent la couleur, la taille, la forme, le temps, l’espace, les noms et les formes. Les êtres humains fabriquent la cause et l’effet, la vie et la mort, la venue et le départ.
            Originellement, ces choses n’existent pas. Tout vient de notre pensée : notre pensée fabrique chaque phénomène. Ce n’est rien de plus que l’idée de quelqu’un d’autre.
            Les Américains ont une idée américaine : ils disent dog.
            Les Coréens ont une idée coréenne : ils n’appellent pas ça dog mais gye .
            Lequel des deux est correct ?
            Pour avoir la bonne réponse, allez donc demander à un chien : « Êtes-vous un chien ? ».
            Sa réponse risque d’être intéressante.
            Si, pour la transformer en sagesse, nous voulons digérer toute notre compréhension des choses, nous devons retourner à notre esprit avant le moment où s’est élevée la première pensée.
            Cet état n’a ni nom ni forme. Certains l’appellent : esprit, nature, substance, Dieu, soi, Bouddha, âme ou conscience. Mais originellement cet état n’a pas de nom, pas de forme, parce qu’il se situe avant la pensée. Aussi, ouvrir la bouche pour nommer quoi que ce soit, est déjà une faute grave.

            Je viens d’écrire l’idée de quelqu’un d’autre…j’en suis consciente !
            C’est probablement ce travail que nous devons faire à chaque instant…prendre conscience, mais c’est facile pour personne.

          8. Également, le nom de Dieu est
            souvent utilisé dans les guerres
            et les soldats turcs tués sont honorés
            comme des “martyres” par leur
            président… C’est pourquoi la religion
            doit rester dans la sphère strictement
            privée…

          9. Relisant les réponses précédentes,
            j’ajoute que je crois à l’humanisme
            de l’homme qui est ancré en lui-
            même, pas forcément donné par
            les religions. Au contraire, quand on
            lit les récits sur l’inquisition, on voit
            comment celle-ci a été manipulée…
            Certains hommes, peu portés à
            aimer leur prochain, auraient sans
            doute besoin d’un prêche, mais
            toute religion a des dogmes, c’est
            cela qui l’empêche d’être aussi
            généreuse qu’elle prétend l’être.
            Donc, on ne pourrait pas aider
            un être humain à mourir sans
            souffrances par dogme religieux ?
            Les jeunes générations occidentales
            et européennes sont devenues
            très sensibles à l’humanisme sans
            y adjoindre de la religion.

          10. Avoir la foi , c’ est merveilleux si c’ est sincère et quand on l’ applique dans le respect et l’ amour du prochain . La vrai foi est lumineuse , mais rare .

          11. En nous, tout n’est-il pas présent mais à divers degrés…intensité ?
            Pourquoi certains ont la foi ou réalise la Voie, d’autres n’auront jamais la foi, d’autres joueront du piano à 3 ans…etc.

          12. Noëlle,
            quand j’ai mal aux dents, je vous assure que j’ai mal et qu’importe si mes dents n’ont aucune idée de ce qu’elles sont où de comment on les appelle dans toutes les langues du monde, j’ai mal.
            Cette réalité est vraie. Comme le fait que j’existe est une vérité parfaite, comme le fait que la notion d’Etre est parfaitement étante, nécessairement étante, à la différence de moi, qui pourrait ne pas être, sans que cela change quelque chose à cette perfection de la vérité de l’Etre.
            Conscient de tout cela, de ma contingence constitutive, du néant vers lequel je courre, je peux m’interroger sur le sens qu’a ma vie… et je serais bien embarrassé si je n’avais pas la foi, et si, d’abord, je n’avais pas, comme le grand Pascal, tendance à croire les histoires dont on assassine les témoins.

            Merci, Jacqueline pour les qualités que vous me prêtez… on reconnait souvent en autrui les choses qu’on porte en soi. Alors, merci pour votre bienveillance… si vous y croyez, vous voyez bien que le monde n’est pas qu’un antre aux fauves…

          13. “Quand j’ai mal aux dents, je vous assure que j’ai mal ”
            Oui, moi aussi 😉
            Je disais que nous fabriquions tout. Je ne dis pas dit que vous ne ressentons rien.
            Bien au contraire, je pense que ce sont nos ressentis qui devraient nous guider plutôt que tout ce que nous avons mis dans nos têtes. Après, cela n’engage que moi.
            Comme vous, j’explique ma vision des choses et de la vie.
            Mais savez-vous que j’ai de nombreuses certitudes que je malmène…celles qui ne changent pas me viennent d’un vécu et aussi par des liens que je fais suite à des questions fondamentales, des réflexions profondes.
            Mon ego n’est pas blessé si vous voyez les choses différemment.
            Imaginez si nous pensions tous la même chose…mais je suis juste têtue, mais là encore je tente de me modifier, mais c’est difficile (lol)

            Je vous donne un autre exemple, le Karma pour moi est une action.
            Action de notre corps, de notre conscience, de nos paroles.
            Si je vous donne un coup de poing par exemple, c’est un karma, une action qui devient karma..

            Cependant, je prends consciente que tous ces mots me viennent d’un apprentissage, d’un formatage, qui m’aura apporté quelques névroses…:-) mais je sais bien que nous sommes nombreux dans ce cas…

          14. Mesdames,
            en intervenant sur ce blog, mes intentions n’étaient pas de promouvoir une société théocratique, mais de réagir à certaines remarques avancées, selon moi à tort, contre la religion.
            Pour le reste, vive la laïcité qui garantit la liberté de conscience et évite à la religion d’être instrumentalisée par le pouvoir en place, ce qui s’est toujours fait à ses dépens, comme vous le rappelez Laure, à propos de l’inquisition.
            Nous voici donc tous d’accord sur ce point avec le Magistère de l’Eglise catholique!
            Taquin que je suis.

          15. Mr Konstant,
            Nous sommes d’accord et pourtant
            quelque chose m’interpelle : comment
            cela se fait-il que nous admettons
            tout naturellement la réalité de
            Dieu appelé Yave dans l’ancien
            testament qui est à la base de la
            religion juive qui attend toujours
            son messie, mais que nous avons
            du mal à croire que le Dieu des
            musulmans est le même que le nôtre ?
            Pour ne pas être sectaire… ! C’est
            sans doute tout l’historique des
            religions qui explique cela…

          16. Noëlle,
            avec un prénom pareil vous n’allez pas laisser bébé Jésus crécher dehors tout de même?

            Toutes les spiritualités sont riches d’enseignements et contiennent une part de vérité, mais aucune, comme le christianisme, ne repose sur l’incarnation d’un homme dont la venue au monde a été prophétisée sur des millénaires, avec traces écrites et tout, avec même un peuple témoin! et qui dit de lui-même “quiconque me voit voit le Père” avant de conclure:” je suis la vérité, la voie, et la vie”.
            ça fait beaucoup pour un seul homme vous me direz… ça demande surtout à être prouvé!
            la preuve, c’est que nous sommes tous chrétiens… pas au sens confessionnel, au sens moral, au sens où notre vision altruiste de l’humanité nous a été inculquée par l’Eglise. Nous trouvons bonne, juste, vraie cette conception du bien, sans réaliser qu’elle nous a été donnée “d’en Haut”.
            Si nous étions des citoyens romains de l’antiquité, nous verrions le monde différemment. Nous aurions des esclaves que nous considérerions comme des objets sans s’en émouvoir le moins du monde…
            prenons garde de ne pas y retourner.

          17. C’est mon quatrième prénom…
            A ma naissance ma famille a été généreuse, mais après :-(… je ne vais pas me plaindre.

            Pour moi qui suis une femme sans culture, Jésus est le petit frère de Bouddha.
            Ne vous fâchez pas, je suis ignorante.
            Vous dîtes “Toutes les spiritualités sont riches d’enseignements et contiennent une part de vérité, mais aucune, comme le christianisme…”
            La personne qui a une autre religion, elle est forcément persuadée que “aucune, comme la sienne “, n’est mieux… Ne va t-elle pas s’énerver ?
            Les “guerres” ne commencent-elles pas par des comparaisons, compétitions, désaccords, etc. ?
            J’habite un département où de nombreuses religions se côtoient. Si un catholique dit cela à un musulman, il a des chances de se recevoir une volée de bois vert ;-).

          18. Chère Noëlle, si j’étais convaincu par la foi musulmane je serais musulman.
            Ai je le droit de ne pas être musulman?
            Ai je le droit de penser que rien n’est plus beau que la charité chrétienne qui, je le souligne est une invention du christianisme, et qui commande aux hommes de s’aimer les uns les autres, sans distinction de race, de culture, d’origine, de communauté…
            Avez vous lu la parabole du bon samaritain?
            J’ai le droit de trouver la portée spirituelle de ce texte insurpassable.
            J’ai le droit d’être ébloui par la cohérence spirituelle des Ecriture qui, à la lumière de ce que révèle l’Evangile, atteste que la Bible n’est pas le fruit d’une pensée humaine.
            Maintenant, je ne fais qu’énoncer un postulat qui est au coeur de ce qui distingue le christianisme de toutes les religions, à savoir que Jésus de Nazareth est considéré comme “le Verbe fait chair” par ses fidèles, c’est à dire comme Dieu fait homme, postulat qui, en soi dépasse tout postulat, puisque l’Islam présente Mahomet comme le plus grand des prophètes, c’est à dire comme un homme, éminemment inspiré, certes, mais rien de plus, oserais je dire qu’une créature, comme Bouddha, Confucius, les figures de l’Ancien Testament… Alors que côté Jésus, on a le Créateur! Vous comprenez que ce n’est pas de mon point de vue personnel dont il est question mais de ce que revendiquent ces confessions.
            Etre catholique c’est croire que Dieu a tellement aimé le monde qu’il s’est donné à toucher, à voir, à entendre et même à sacrifier pour sauver ses petites créatures.
            On ne peut pas être catholique et croire qu’un homme, aussi éminent soit il, puisse ajouter quoi que ce soit à ce que l’on a reçu en Jésus Christ. Ce qui, évidemment n’empêche pas de considérer tout homme, quelle que soit ses croyances, comme un frère à aimer et à respecter, même si l’on ne partage pas ses croyances.

            Maintenant, question vivre ensemble, l’essentiel, c’est que nous respections tous le principe de laïcité, qui impose à chacun de ne pas imposer sa croyance, confessionnelle ou autre, dans l’espace public, par des signes ou des manifestations qui nous séparent les uns des autres. Cela contreviendrait au principe de fraternité consubstantiel à l’essence de ce qui a fait la France, et de mon point de vue, j’ai le droit de considérer que cela constituerait une régression civilisationnelle.
            Les représentants de l’Islam de France appellent du reste leur fidèles à s’abstenir du port du voile, et de formuler toutes sortes de revendications relatives à la nourriture où à la prière… si on ne les écoute pas, c’est qu’il y a instrumentalisation du religieux à des fins politiques.
            C’est ce que l’on appelle le fondamentalisme.
            Dans ce cas, attention, danger.

          19. Nous ne voyons pas les mêmes choses.
            Nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes.
            Merci pour vos partages.

            Ce texte de l’Evangile Essénien pour Être dans le présent, la réalité…la mienne 😉

            “Ne cherchez pas la Loi dans vos Ecritures, car la Loi est vie alors que l’écriture est mort.
            La Loi est inscrite dans tout ce qui vit.
            Vous la trouverez dans l’herbe, l’arbre,
            la rivière, la montagne, les oiseaux du ciel,
            les poissons des lacs et des mers,
            mais cherchez-là surtout en vous-mêmes.
            Car je vous le dis en vérité,
            tout ce qui est doué de vie est plus près de Dieu
            que des écrits sans vie.”

          20. Noëlle,
            savez vous que le mot Evangile signifie “bonne nouvelle”?
            Sans vouloir vous froisser, en quoi le texte panthéiste que vous rapportez est il seulement une nouvelle ?
            Que Dieu soit principe de vie et que la vie soit commune à tous les êtres animés, il me semble que je n’ai pas besoin que l’on descende du ciel pour me l’enseigner… mais surtout, en quoi cette nouvelle, qui me dit de ne pas écouter la parole révélée, serait-elle bonne?
            Savez vous qu’Adolf Hitler serait parfaitement d’accord avec ce texte?
            Car il parle d’une loi commune à la création que l’homme partagerait avec les animaux, ce par quoi Hitler, grand défenseur de la cause animale, en venait à justifier ” pourquoi je ne serais pas cruel? la nature est cruelle”.
            Savez vous qu’Hitler reprochait par dessus tout aux juifs d’avoir enfanté le christianisme, responsable, selon lui, d’avoir détruit l’empire romain (son modèle) en diffusant “la morale servile de la pitié”…

            La bonne nouvelle qui constitue le coeur de la révélation chrétienne concerne le salut de l’humanité.
            Savez vous que le premier mot de la première prédication de Jésus est “heureux”?
            Heureux les nécessiteux d’Esprit (divin, en gros, ceux qui cherchent Dieu), les artisans de paix, les doux, les humbles, les assoiffés de justice…
            On appelle ça les béatitudes.
            Y sont annoncées l’imminence du “royaume de Dieu”, consolation des affligés, banquet pour les justes… la fête quoi! à jamais!
            ça ça me parle!
            j’en salive d’avance!
            pour tout dire, ça me console d’avance, ça me réjouit d’avance, et ça me booste pour me sortir les doigts, pour me conformer au mieux aux attentes de mon créateur, qui m’a créé pour que je jouisse au mieux de tout ce qu’il a à m’apporter… ne vous méprenez pas, c’est pas un truc d’égoïste, rien à voir avec le plaisir solitaire, ce que Dieu apporte, c’est Lui, Lui qui pousse à faire du bien et à éprouver que le seul vrai bonheur c’est de faire du bien, en prouvant à son prochain qu’il existe, qu’il est précieux, qu’il est infiniment aimable, au delà de ses mérites, faiblesses, nullités, crimes…
            pour finir, je citerai une pensée arabe qui fait dire à Dieu “j’étais un trésor inconnu, j’ai voulu me faire connaître”.
            En Jésus, les chrétiens adorent l’absolu.
            L’absolu fait du bien.
            Faites passer la nouvelle.
            Elle est bonne!

          21. Mr Konstant,
            On ne peut rien reprocher à ceux
            qui ont soif d’absolu et qui sont
            heureux avec le christianisme. S’ils
            ne font pas de prosélytisme et qu’ils
            font du bien autour d’eux, tant mieux
            pour eux car si je me souviens bien
            la doctrine est de gagner “son
            paradis” et de faire des bonnes actions, et s’ils sont heureux tant mieux, ils rendront d’autres heureux aussi ! Nombre de chrétiens d’origine ou athés trouvent la spriritualité dans le respect et l’amour de la nature, des autres, d’une vie simple, sans se déclarer d’une religion, et ils sont tout autant que les pratiquants dans le divin qui n’est pas celui stricto sensu des écritures…
            On peut être animés de sentiments
            altruistes sans forcément croire
            au jugement dernier ; on peut avoir
            de la spiritualité en croyant aux hommes et au partage, quelque soit
            leur religion. Cet humanisme là, guidé
            par la seule écoute de son cœur
            rendrait les hommes plus solidaires
            et moins prêts à défendre leurs idées
            avec des armes… Je ne sais pas pourquoi vous citez Hitler sans arrêt, il n’a pas été porter secours aux pays du tiers Monde, il me semble…Même s’il
            aimait la nature il n’avait aucun
            humanisme pour ses senblables, c’est
            le moins qu’on puisse dire…
            Le but de ce blog n’est pas d’expliquer
            toute la théologie catholique mais
            de réfléchir à la finitude de personnes
            gravement atteintes qui ne peuvent
            supporter des traitements lourds et
            handicapants. Les personnes croyantes
            se serviront de leur foi, les autres
            réclament une loi de liberté. Celle-ci
            est bloquée depuis quarante ans :
            il est temps que l’on donne aux gens
            leur libre arbitre et qu’on cesse de
            les traiter comme des enfants !
            Les associations religieuses ont déjà
            sabordé cette liberté depuis des
            décennies, maintenant la laïcité a
            cours, vous l’avez dit vous-même,
            comme dirait ma belle-fille je
            pourrais dire “fin de la discussion” !
            J’ai tout de même apprécié échanger
            avec vous, vous êtes une personne
            cultivée, mais aimer l’homme plus
            que Dieu, ça existe aussi !
            Cordialement

          22. Aimer l’ homme plus qu’ un dieu hypothétique , c’ est ce qu’ on appelle humanisme . Hitler n’ aimait que son chien dont il disait qu’ il était plus noble que certaines «  races « 
            humaines . Je ne veux même pas le citer sur mon blog et je ne le ferai plus . Nous sommes des prédateurs – autant les croyants que les athées – et il faudrait essayer de cultiver l’ empathie que nous refoulons pour survivre. Nous fermons les yeux devant le malheur des autres . Nous nous sentons impuissants . A mon âge , je ne peux que militer pour la mort douce . Si j’ étais plus jeune , je militerais contre le sort fait aux réfugiés . Je ne saurais pas comment : défier Erdogan en les ramenant chez eux tout en les protégeant ? Comment faire ? Il ne fallait pas contribuer à cette situation en fabriquant des armes et en les vendant à tout le monde . Mais je m’ éloigne de mon sujet et il me reste peu de temps pour continuer à le défendre .

          23. Mr E. Konstant, je m’incline devant toutes vos connaissances, mais je suis Noëlle. Je ne peux pas faire passer la nouvelle d’Emmanuel.
            En revanche, si vous pouviez faire passer la nouvelle pour laquelle nous nous battons sur le blog de Jacqueline, nous vous en serions reconnaissants…
            Elle se résume à peu de mots: IVV ou mort douce ou suicide assisté. Vous avez le choix.

            Vous vous en doutiez, les écrits des Esseniens étaient pour dire que je ne m’attache qu’à des choses simples, présentes depuis la nuit des temps, et bien avant J.C (1er ou 2e siècle).
            Les Esseniens avaient également subi un formatage, mais ils avaient une grande sensibilité qui s’est malheureusement perdue.

            Nous sommes des aveugles. À des degrés divers nous sommes tous des aveugles, guidés par des aveugles, qui guidons des aveugles.
            Et pourquoi un aveugle ne pourrait-il en guider un autre ?
            Jusqu’au jour où, comme les véritables aveugles, nous réalisons avec émerveillement que l’on peut se diriger seul, guidé par sa lumière intérieure, et que maîtres et enseignements sont de simples points de repère comme les bruits du monde extérieur.

            Belle continuation;-) !

          24. Mesdames,
            j’attendais qu’on me dise stop. c’est fait.
            Merci pour ces échanges. Ce fut un plaisir. Je vous en souhaite encore de nombreux.
            très cordialement

  2. Très bonne réplique, analyse parfaite, de l’eau de roche, une critique qui devrait être lue partout par tous!

    1. Merci Jacqueline pour votre réponse !
      Je pense que les filles de Benoîte ont
      attendu longtemps car celle-ci semblait
      vouloir vivre et il n’était pas question
      d’un suicide assisté impossible et pas
      apparemment souhaité mais d’une
      aide médicale à mourir comme en
      Belgique pour que Benoîte n’ait pas
      une mort douloureuse. Cela doit être
      difficile de choisir le bon moment,
      et à ce moment là Benoîte semblait
      être très proche de la fin et ne voulait
      plus manger… Ses filles ont été d’un
      dévouement exemplaires, elle a eu
      de la chance d’avoir de telles filles !
      Dans ces dernières années, mère et
      filles ont exprimé entre elles le
      maximum de leurs sentiments réciproques, ce temps donné à
      Benoîte a été difficile mais fructueux
      pour elles toutes, surtout pour
      Blandine avec la perte de sa fille…
      Même avec Alzeihmer Benoîte voulait
      communiquer avec ses filles…
      Donc, elles l’ont beaucoup protégée…
      Enfin, chacun peut avoir un point de
      vu différent, difficile de se mettre
      à leur place, même à celle de Benoîte…
      Je serai contente de lire votre livre
      lorsqu’il sera paru !
      Amicalement

      1. Jacqueline, que pensez-vous de
        ce que j’ai écrit sur le choix de
        Benoîte Groult, qui n’avait jamais
        imaginé qu’elle aurait un jour
        Alzheimer comme sa mère et sa
        sœur, et qui par conséquent n’en
        a pas fait mention dans ses
        directives anticipées ? Elle se
        pensait invulnérable… De ce
        fait, n’était-ce pas extrêmement
        difficile pour ses filles ? Celles-ci
        se devaient donc d’attendre le
        plus tard possible, mais quand
        même pas trop tard, afin que
        Benoîte puisse mourir en s’endormant comme
        elle le souhaitait ?

        1. Je pense que Benoîte aurait dû aller en Suisse au moment du diagnostic . Ce qu’ elle a fait vivre à ses filles est horrible . Elle n’ a pas été cohérente entre ce qu’ elle a écrit et pensé … puis en vivant si longtemps sans aucune raison sauf le déni de la maladie et l’ instinct animal de survie .

          1. En effet, Benoîte a
            déni sa maladie et
            son tempérament l’a
            poussée à survivre
            le plus possible…
            Là a été la grande
            difficulté pour ses filles… Cette période
            a été enrichie par
            leurs échanges affectueux. Ce livre
            mérite le prix Fémina
            ou Renaudot tant il
            est authentique !
            Mais quel horrible
            événement pour
            Blandine de Caunes
            que de perdre sa
            fille…juste pendant
            toute cette période…

          2. “vivant si longtemps sans aucune raison”
            Que cette phrase est juste ! tout est résumé.
            Merci Jacqueline, de tout cœur avec vous.

            Myriam

          3. Myriam bonjour,
            Avant de dire “sans aucune raison”
            je vous invite à lire le livre de Blandine
            de Caunes, superbe, “la mère morte”
            le titre voulant dire que Blandine a
            perdu et sa mère et sa fille…
            La relation entre Blandine et sa mère
            est restée très forte pendant les
            deux années de la maladie de
            Benoîte : on ne peut faire aucun
            jugement sur une situation très
            personnelle avec un raisonnement par
            trop cartésien… En tous les cas,
            les filles de Benoîte ont fait appel
            à un médecin belge, tout à la fin
            et Benoîte s’est endormie paisiblement…

    2. @Noelle
      On prend conscience des malheurs des
      autres par ce qui arrive autour de nous
      aussi, pas seulement à nous-mêmes : par exemple j’ai une amie gravement atteinte par le cancer, à un stade incurable, qui depuis un mois est en maison privée pour soins palliatifs à Paris. Elle aura la sédation profonde que quand elle la demandera. Elle ne l’a pas encore demandée et n’en a pas envie, ses douleurs sont complètement prises en charge…
      Mais c’est très dur pour son entourage
      proche qui est également en sursis…
      très dur !
      Sinon, ce n’est pas trop difficile de se
      rendre compte de ce qui se passe en
      Epahd ; même ceux à 3500€ par mois
      sont lamentables, il y a de nombreux
      reportages faits à ce sujet ainsi que
      des livres témoins. Pour moi ce sera
      non et non, pas besoin de le vivre
      pour le savoir d’avance ! Les nombreux
      exemples de ce que l’on peut connaître
      sont légion pour notre imagination…

      1. Qui dit le contraire ?
        Mais nous ne connaissons VRAIMENT que ce que nous avons vécu et ce que l’on vit PLEINEMENT !
        Un exemple fort et parlant ?
        Si un jour vous vous retrouvez dans un avion, avec un révolver sur la tempe, vous ferez la différence avec la souffrance vécue et celle que vit l’entourage face à la maladie des leurs.

        1. Très mauvais exemple Noëlle, le
          revolver dans l’avion, je l’ai eu !!!
          Je ne le souhaite pas à d’autres pour
          qu’ils savent ce que c’est !
          Quand à mon amie malade, je ne
          voudrais pas être à sa place mais
          cette situation entre la vie et la mort
          je peux comprendre combien elle
          est poignante. Bien sûr que l’on
          comprend complètement mieux
          ce que l’on vit ou ce que l’on a vécu… Peut-être vous parliez de votre situation personnelle mais je ne vous mettais aucunement en cause dans mon commentaire qui parlait de mon vécu.

          1. La différence est indicible.
            L’essentiel est d’en prendre conscience.

            En ce moment, je pense très fort à Jacqueline qui s’organise, se prépare sérieusement…
            Je ne sais pas ce qu’elle ressent vraiment, je ne l’ai pas encore vécu pleinement.
            Je ne la connais pas personnellement, mais mon coeur saigne.
            Je demande à l’Univers que toutes ses souffrances cessent durablement.

            Ainsi Jacqueline, vous pourrez vivre d’autres expériences qui vous feront battre le coeur 🙂 :-), et aussi vous continuerez à nous soutenir :-).
            J’aimerais tant que vous soyez présente le jour où la cause que vous défendez devienne une loi !

            Tout est possible sur la planète bleue, certaines expériences le montrent, même si les chances s’amenuisent avec l’âge.

          2. Merci, Noëlle !

            Je ne souffre pas . Je suis simplement lucide et réaliste . Je vous embrasse .

            Jacqueline

          3. Oh Jacqueline, la loi ne passera jamais pour ces raisons là !!!
            S’il vous plait, soyez moins lucide et moins réaliste 🙂
            Prenez soin de vous.

          4. bonjour,

            Etre lucide et réaliste… Je pense l’être, je suis certaine que vous l’êtes madame Jencquel…
            mais “quitter” est toujours difficile…. quitter ceux que l’on aime, quitter une ville,
            un lieu, … quitter est toujours difficile sauf quand c’est pour aller vers des images plus belles
            …………….. sauf quand on ne peut plus supporter la douleur, la dépendance, ou “l’autre”
            Votre décision même si elle est infiniment réfléchie… fuir la maladie dans ce qu’elle a d’irréversible, la souffrance dans ce qu’elle a d’insupportable… n’est pas facile… comme le chantait Reggiani, on l’aime tous la vie… … sauf quand le malheur / la douleur nous submergent… on reste attaché aux gens, aux choses, à la vie…
            Partir on ne le fait facilement que lorsque la vie n’est plus supportable, mais compte tenu de la certitude que si l’on ne prend pas la décision aujourd’hui, peut être que demain, on n’aura pas la possibilité de prendre un avion, de prendre la route…. Donc c’est bien parce que les gouvernants en France restent sourds à notre légitime demande d’une loi permettant à chacun de connaître “au bon moment” une mort douce, que les gens qui refusent d’être un jour des légumes en hôpital ou Ehpad qu’ils ne nous laissent d’autre choix que de devancer l’heure … et partir seul/e … tant que nous sommes en capacité !!! Devancer la Camarde ou être sa proie dans ce qu’elle a de pire… ma main tient la vôtre par la pensée.

          5. Eh oui , c’ est triste de quitter la vie lorsqu’ on n’ est pas en proie à des souffrances insupportables . En même temps , comme vous l’ écrivez si bien ,il ne faut pas louper le coche…..ou bien il ne faudrait jamais sortir de la Suisse !!!

        2. Enfin, ce que je sais pour le vivre
          maintenant, et d’autres personnes
          ont peut-être la même expérience,
          c’est que si on a des fils et une
          mauvaise belle-fille on peut se
          retrouver sans soutien émotionnel
          un jour.
          Dans ce cas, si on refuse d’aller dans
          un Ehpad même à 3500€ par mois,
          on n’aura d’autre choix que de
          choisir le suicide assisté… Donc
          je ne parlais même pas de maladie
          grave mais des états émotionnels
          sensibles après l’âge de 70 ans…Bien
          sûr, on peut faire ce choix le plus
          tard possible dans sa vie ; en attendant
          on dira “la vie est belle” pour ne pas
          attrister son entourage tout à la joie
          de faire grandir leur enfant !

  3. Bonsoir j’ai été scandalisée par l’article d’Elisabeth Roudinesco qui, comme vous l’exprimez si bien, n’entend rien à la notion de suicide assisté. Je ne comprends pas que les gens fassent si facilement l’amalgame entre ce dernier et l’euthanasie. J’en parle souvent autour de moi et même parmi des gens intelligents, jeunes ou plus âgés, cela engendre un haut le coeur et une peur viscérale.
    Ils ne comprennent pas que, comme je l’avais écrit sur une pancarte : “Ma vie m’appartient et ma mort aussi”.
    La première fois que j’ai pensé au suicide j’avais dix ans, lorsque après un accident j’ai cru que je ne pourrais plus marcher ! J’ai toujours dans ma bibliothèque “Suicide mode d’emploi” mais après m’être renseignée j’ai appris qu’il est difficile de se procurer les substances dont parlait l’auteur
    Je fais partie de l’ADMD depuis plusieurs années et je voudrais savoir ce qu’il faut faire pour me rendre en Suisse lorsque je l’aurais décidé. Lorsque mon corps sera trop lourd à porter avec les divers maux inhérents à la vieillesse. Et qui ne vont pas s’arranger, comme me disent beaucoup de mes amis.
    Ils sont en général plus jeunes que moi !
    Peut-être devrais-je passer à l’ADMD pour leur demander la marche à suivre.
    Peut-être pourriez-vous me répondre. En tout cas je vous remercie pour votre combat. Cordialement

    1. Il suffit de vous inscrire à l’ une des trois associations suisses qui aident les étrangers : Dignitas , Lifecircle et Ex International .

      1. Bonjour Jacqueline
        j’espère que vous allez bien, et je vous remercie sincèrement pour l ‘existence de votre blog.
        Je voulais moi aussi connaître les noms des associations suisses et grâce à la réponse que vous avez donnée à Jeanne c’est chose faite. Merci
        à bientôt eva

      2. Bonjour, Madame,
        Maladie incurable ou pas, état dépressif ou pas, tout un chacun devrait, à partir d’un certain âge et à sa demande, pouvoir accéder à la pilule fatale, sans avoir à s’en expliquer, ne serait-ce que pour prendre une dernière fois la pose, plutôt que d’offrir à ses proches un spectacle affligeant. Réussir sa mort me semble important. C’est, du moins, un postulat que je défends depuis des années.
        Si “durer” est le vœu suprême de la grande majorité, c’est toujours dans l’inconscience du tribut, souvent très lourd, qu’il lui faudra payer…

        Avec mes respectueux hommages.

        1. Je vous approuve entièrement et souhaiterais qu’en France les pouvoirs
          publics ne nous confisquent pas ce débat
          d’intérêt général..

        2. C’est tout à fait ce que je demande. Avoir chez soi la pilule fatale qui rend la vie plus sereine quand on sait qu’on l’avalera quand on aura soi-même choisi le jour et l’heure. Je suis une personne très âgée avec ses handicaps. Aujourd’hui c’est très difficile et mes proches ne me retrouveront qu’en petits morceaux. Il y a 15 ans que je suis membre de l’ADMD.

          1. Cette pilule n’ existe pas ! Et il vaut mieux être accompagné dans cette démarche que bricoler seul dans son coin . On risque de se retrouver aux urgences ou aux soins intensifs et de souffrir encore plus longtemps .

      3. Bonjour Jacqueline – Lifecircle n’accepte plus de nouvelles adhesions ;-((
        quelle tristesse même pour s’endormir à jamais, il y a la queue et la sélection est rude. Cela va faire 5 ans que j’ai adhéré à ADMD et toujours aucune avancée en France ! A vous qui avez pris cette décision et qui avez la chance de la voir aboutir en sérénité, je vous souhaite tout le meilleur.
        voici l’info sur le site “”Je vous remercie beaucoup de votre intérêt en notre organisation lifecirclce, à laquelle vous donnez confiance. Je suis désolée de vous annoncer que dès tout de suite nous avouns décidé d’arrêter d’accepter de nouveaux adhérents. Cette conséquence est devenu nécessaire parce que tous les dates officielles pour mort volontaire assistée sont déja occupés pour les prochains mois, et que nous voulons et devons garder les dates supplémentaires et d’urgence pour nos adhérents de longue durée.
        Je vous demande consideration et compréhension, qu’on ne pourra pas accepter de nouveaux adhérents pour les prochains mois.

      4. Bonjour, J’ai presque le même âge (74 ans) et partage avec vous l’état d’esprit, l’énergie, le discernement et encore la santé mais aussi le même refus depuis fort longtemps d’être la spectatrice impuissante de mon futur délabrement ! J’espère donc dans un avenir proche qu’une des associations que vous indiquez acceptera de m’accorder un ultime rendez-vous avec la vie en toute conscience et dans cette douceur que ne promette pas forcément l’aléatoire choix de substances vendues sans ordonnance…J’imagine que vous ne pouvez fournir les coordonnées de l’amie médecin qui vous accompagnera et par le biais de laquelle de ces 3 association… ?

        1. Je suis en train de réunir un dossier médical . Le suicide de bilan sans aucune pathologie n’ est autorisé nulle part , même pas en Suisse !

      1. Mais personne ne décide lequel des milliers de spermatozoides va gagner la course . Le plus rapide et le plus fort probablement … 8 milliards de personnes sur terre .. certains meurent plus vite que d’ autres . Qui décide ?

        1. Certes, la pilule fatale n’existe pas, du moins pour le tout-venant, ne serait-ce qu’en raison du manque à gagner pour les laboratoires pharmaceutiques : incommensurable.
          S’il est aussi vrai que “bricoler dans son coin” n’est pas… viable, le voyage en Suisse est proscrit aux impécunieux, alors ? Alors, pour ceux-là, dont je ne m’exclue pas, reste la méthode Villon :
          “Je suis François, cela me poise
          Né de Paris, amprès Pontoise,
          Et de la corde d’une toise,
          Saura mon col que mon cul poise !

          1. Si vous pouvez prouver que vous n’ avez pas les moyens et que votre état nécessite une aide médicalisée au suicide , l’ ADMD et l’ association suisse se chargeront ensemble des frais encourus.

  4. Il est assez choquant de lire que
    Mme Roudinesco préfère et même
    admire un suicide violent par arme
    à feu plutôt qu’un suicide assisté,
    c’est à dire encadré et pacifié avec
    complète autodétermination du
    patient ! Là est justement l’impossibilité
    de confondre suicide assisté et
    euthanasie, que l’on devrait par
    ailleurs traduire par “bonne mort” et
    qui ne fait pas partie de cette revendication des partisans à
    l’autodétermination. Commençons
    déjà en France par les maladies
    graves et incurables, ce serait faire
    un grand pas en avant que nous
    attendons tous ! Avec un peu d’espoir,
    un jour nous serons aussi avancés
    que les Pays-Bas et autres pays…

    1. ce n’est pas prêt d’arriver avec toutes les grenouilles de bénitier qui sont encore de manifester contre l’homosexualité et l’avortement

      1. En effet ! Et ceux qui sont contre
        la pma etc… ! Je compte sur les
        mille médecins généralistes
        qui ont fait une pétition pour
        obtenir le droit d’administrer
        de l’hypnovel à domicile pour
        leurs patients en fin de vie,
        suite à la mise en examen d’un
        médecin généraliste en Normandie qui se trouvait dans
        cette situation. Ce qui se fait
        à l’hôpital devrait pouvoir se
        faire à domicile ou en epahd,
        même le Docteur Léonetti l’avait
        prévu, mais il a dit en interview
        (Le Monde) que Marisol Touraine
        avait promis de le faire, et ne
        l’a pas fait !! Maintenant, encore
        des promesses…

          1. Quand on voit les mobilisations
            qu’il y a eu contre Le mariage pour
            tous, je crois que cela à fait renoncer Hollande à sa promesse de campagne no 21 ! Taubira a voulu cette loi du mariage en premier, ça été une occasion manquée ! Il faudrait réclamer un référendum sur le sujet à tous les
            candidats de la future présidentielle…
            Peut-être faudrait-il passer par notre
            député de département ?

  5. Je regrette vivement, qu’à cause des peurs de procés, et de perte de leur droit d’exercer, ce qui était possible il y a plus de 50 ans en France… ne le soit plus…. Mon oncle, le frère de ma mère, dont le cancer était au dernier stade … a pu s’endormir paisiblement dans son lit, , à midi, entouré de sa sœur, et de ses neveux… Le généraliste a sa demande lui ayant fait une piqure à 9h ce 28 Aout 1974….

    En 78, c’est ma maman qui m’a dit “je pensais que ça durerait plus longtemps (en référence à l’ablation d’une partie de son intestin un an plus tôt) “mais c’est le moment… je n’en peux plus… i faut qu’on me pique” C’est le chirurgien lui-même qui lui a fait la dernière piqûre à 22h et elle s’est endormie 3 h plus tard, une main dans celle de son mari, l’autre dans la mienne. L’ambulance l’a ramenée chez elle, preuve qu’infirmière , une religieuse … , les ambulancier savaient et n’en étaient pas au premier transport d’un corps pour qu’officiellement le décès ne soit pas survenu à la clinique…)

    Je n’ai JAMAIS eu un instant de regret pour avoir demandé que la vie de souffrance de ma mère ait pu être raccourcie de quelques jours… C’était sa demande, son choix et son droiit.

    Je me suis parfois interrogée sur la philosophie des infirmières religieuses…. mais en me disant ce jour là “ce n’est pas Mme x qui crie, ce n’est plus elle” …. avaient-elles admis que la piqure salvatrice n’était plus administrée à un enfant de dieu, mais à un mort vivant… qui pouvait donc quitter ce monde…..)

    Nos gouvernements successifs ont tellement peur de perdre les votes des croyants et nous laissent nous dépêtrer entre suicides ratés, difficultés d’organiser un voyage en Belgique ou en Suisse, impossible pour ceux que l’état de santé s’est détérioré brusquement …
    C’est indigne !

    1. Les arguments religieux ne tiennent pas la route . Ce n’ est pas Dieu qui prolonge la vie .. la médecine à deux vitesses existe grâce à la science et selon l’ endroit où on vit , nos vies sont sacrées ou ne valent pas grand chose .

    2. Votre témoignage est vraiment très
      intéressant ! Oui les médecins ont
      tous peur maintenant et il est temps
      qu’il y ait en France une nouvelle
      loi pour protéger les médecins
      humanistes !

    3. Tous les “croyants” sont loins de cautionner une mort “naturelle” après une toujours trop longue et inacceptable période de déliquescence et de souffrance, quelque soit la cause ou l’âge. Je suis “croyante”, pour reprendre votre terme, fermement pour l’euthanasie et je ne suis pas la seule. La foi n’a rien à voir là-dedans : il s’agit d’avoir un cerveau et un cœur et de savoir s’en servir, ce qui, je vous l’accorde, n’est pas l’apanage du plus grand nombre.Il n’y a qu’à voir les milliers de morts lors de la 1ère grosse canicule en France, dont des corps n’ont toujours pas été réclamés, et tous ceux qui sont découverts morts chez eux depuis des années, sans que personne ne se soit soucié d’une “odeur suspecte”. Ceux qui brandissent un débile “droit à la vie” pour décider du droit des autres à disposer d’eux-mêmes, feraient mieux d’être attentifs au bien-être et au bien. vivre autour d’eux. Seule la perspective d’une mort sereine peut me permettre de bien vivre ma vie. Merci Madame Jencquel pour votre humanité et votre action.

      1. Merci à vous ! Vous confirmez ce que je crois ( croyante , moi aussi ) que Dieu est beaucoup plus grand que ceux qui prétendent le représenter . Ces donneurs de leçons qui ne bronchent pas lorsque l‘ un des leurs violent un enfant , ceux qui ne condamnent pas les guerres qui sont parfois même „ sacrées „

        1. merci Madame
          de braver les discours politiquement corrects, les dogmes et les croyances qui nous font perdre l’essentiel : l’empathie .
          Doit on subir encore l’ influence de valeurs judeo chrétienne que l’ on n’ a pas choisi forcement ou auxquelles on n’adhère pas , comment accepter le joug de ces influences
          qu’indirectement on nous impose dans la choix ultime de notre mort .
          l indignité n’ est pas dans le corps qui souffre mais dans la récusation de notre libre arbitre
          Je suis infirmière , et constate tous les jours la dépossession des corps et des volontés dans les milieux de soins, ou l ‘on sait forcément mieux ‘ce qui est bon pour vous ‘
          il en est de même pour l’ultime choix que nous pouvons encore nous permettre et qu’on ne refuserait pas un pauvre chien malade , peut être parce qu’il n’est pas capable de croire en dieu !!! lui
          il faut que les mentalités évoluent , notre corps nous appartient , au même titre que la loi sur l’avortement en France, c’ est a chaque individu de décider du cours de sa vie et de sa mort

          1. Bonsoir Massey,
            Je suis complètement d’accord avec
            vous et je trouve que l’on a régressé dans les soins pallatifs par rapport aux
            précurseurs de 1986 qui ne privaient
            pas les mourants d’alimentation et
            d’hydratation. Que pensez-vous de
            l’inculpation du médecin généraliste
            inculpé à Rouen pour avoir utilisé
            un sédatif pour des personnes très
            âgées et mourantes de maladies
            lourdes ?

          2. Bonjour Massey.
            J’applaudis à votre première phrase.
            Mais ensuite vous soulevez un énorme problème qui s’apparente à couper la branche de l’arbre sur laquelle on se trouve. En effet, quelles sont les valeurs qui ont fait notre société ? Comparons avec d’autres sociétés : la nôtre est-elle donc si regrettable ? Doit-on jeter le bébé avec l’eau du bain et tout reconstruire, ce qui est le dogme actuel de la gauche progressiste ? Est-on vraiment capable de reconstruire une société (dont la confiance mutuelle est la colonne vertébrale) en faisant fi de toute morale/référence ?
            Je vous invite à bien analyser le problème, à dédramatiser, à prendre de la hauteur, à vous responsabiliser et à ne pas chercher de bouc émissaire.
            Lorsque je parle de se responsabiliser, je parle notamment d’être responsable vis-à-vis de la question de Dieu, de ce qu’on a fait, à qui on l’a sous-traitée etc afin de ne plus se laisser imposer un diktat par une élite. Si le clergé a eu tant d’influence par le passé, c’est parce nous nous sommes comportés comme des moutons irresponsables. C’est d’ailleurs également le cas en politique qui n’est qu’un autre type de fonctionnement dogmatique. En réalité, dès lors qu’il y a des convictions (et tout le monde en a), il y dogmatisme…
            C’est dans la nature même de l’humain déchu d’être religieux, de chercher des recettes de cuisine, de chercher à se rassurer etc parce qu’il est fondamentalement insécurisé depuis sa séparation d’avec Dieu (son Père créateur). La seule solution est de se réconcilier avec Celui que tout le monde fuit pour de mauvaises raisons, à cause d’une fausse image d’un “père fouettard/punisseur”, le mensonge du diable. Une fois fait, plus besoin de s’identifier à quiconque d’autre pour tenter d’exister (communautarisme) puisque que Dieu lui-même est l’auteur de notre existence.

          3. Dieu est responsable de l’ existence de 8 milliards d’ humains ? De leur naissance , de leur mort et de leurs valeurs , quelle que soit leur situation géographique , historique et familiale ? Et de la flore que nous détruisons , des animaux que nous torturons ?

    4. Sans compter également sur les
      Comités d’Ethique qui régimentent
      et contrôlent les soins pallatifs, qui
      sont souvent infiltrés de membres
      de l’association Jérôme Lejeune…
      Leur rôle devrait pourtant être de
      limiter le temps de la souffrance
      et de laisser mourir en s’endormant.
      Mais le cas du médecin normand
      inculpé d’avoir donné un sédatif
      à une patiente de 93ans suivie en
      soins pallatifs à domicile et mourante
      d’un cancer, prouve que les soins
      pallatifs sont un leurre pour empêcher
      le suicide assisté et l’euthanasie…
      Les Suisses ne sont pas très forts
      en soins pallatifs, c’est pourquoi
      ils tolèrent le suicide assisté, qui
      je trouve, est une bonne option.
      Votre expérience est très intéressante
      et fait évoluer la discussion. Les
      soins pallatifs du début (1986) voulaient être un remplacement aux
      cocktails lytiques utilisés clandestinement par les médecins,
      pour permettre aux familles de se
      dire au revoir. Maintenant c’est un
      soin “éthique” à la limite de la
      religiosité !

      1. Laure… vous osez dire ce que l’on dissimule … ce que sont malheureusement la triste réalité des soins palliatifs que l’on nous présente trop souvent comme un modèle !!!

        1. Merci Denyse !
          Espérons que les choses bougent
          cette année avec le procès du médecin
          normand. Le Président de la Fédération des Médecins Généralistes le soutient… La loi Leonetti sera peut-être améliorée…

  6. Je fais partie de exit depuis 1997. Je me porte assez bien et pour le moment je n’ai pas l’intention de mourir. Par contre si on me détecte un cancer ou une maladie inguérissable je ferai appel à EXIT.
    Il est difficile de prévoir sa mort mais je me suis organisé pour une circonstance de maladie sans espoir de guérison d’entamer les démarches nécessaire pour abréger ce calvaire.
    Ce qui me dérange c’est que des gens au nom de la religion s’offusquent que des personnes veuillent disposer de leur vie ou de leur mort.
    Nous avons eu un exemple en France assez lamentable.
    C’est tout ce que j’ai à dire.
    Ah Merci madame Jenkel pour vos déclarations elles me vont droit au coeur.
    Salutations

    1. Cher Monsieur,
      Peut-on adhérer à Exit et être domicilié
      en France ou bien avez-vous déjà une
      résidence en Suisse ?
      À lire les journaux et rubriques
      médicales écrite par des médecins,
      j’en ai déduit que ceux qui sont le
      plus opposés au suicide médicalement
      assisté sont les médecins travaillant
      pour les soins palliatifs. Comme c’est
      une filière loin d’être en excès en
      France, on est loin du consensus
      pour le suicide assisté !
      Merci aussi à Madame Jacqueline
      Jencquel pour son blog et pour nous
      faire partager ses idées.

  7. Merci pour cette mise au point Jacqueline. Les propos de Mme Roudinesco ne tiennent pas la route !
    “N’en déplaise à tous les intégristes, un fœtus n’est pas et ne sera jamais un sujet de droit ni un être humain” il suffit juste qu’elle attende 7 ou 8 mois pour que le fœtus devienne un être humain comme elle.
    L’avortement est le fait de la mère, la fin de vie est le fait de la personne elle-même donc, à plus forte raison, une décision prise par soi-même pour soi-même !
    Au temps des discussions pour légaliser l’avortement, elle devait faire partie de ces opposants farouches à cette pratique ; maintenant qu’elle ne peut plus rien faire pour empêcher le vote de la loi sur l’IVG, elle reporte toute son énergie pour empêcher de faire voter une loi sur l’euthanasie et sur le suicide assisté !
    Il ne sert à rien de vouloir faire changer les conservateurs d’idées, c’est peine perdue, par contre, nous nous devons de témoigner toujours et encore pour faire comprendre, à ceux qui nous lisent, que nous ne sommes pas des “tueurs” (pour employer leur mot préféré) de personnes bien-portantes, mais des personnes compatissantes qui savent répondre à la demande d’une personne en détresse ou en grande souffrance physique/psychique parce que la médecine a ses limites de soins, des limites qu’elle ne pourra pas repousser éternellement parce que la vie a une fin et que cette fin, nous, nous la voulons la moins moche possible et la plus humaine aussi !

  8. Allons-y progressivement.

    Première étape; suicide assisté disponible aux 75 ans et plus, et ce, sans aucune justification, indépendamment de l’état de santé. Capable de discernement requis, certes.

    L’humiliante infantilisation doit cesser. Merci madame Jencquel.

    1. Quelle est la deuxième étape ?
      Je ne peux imaginer plus libéral
      que cela pour les personnes dont
      la santé va à rebours et dont nous
      ferons tous partie un jour ou
      l’autre, avec diverses dégradations
      et polypathologies etc…

      1. Étonnant, n’est-ce pas Laure, que l’on puisse avoir le réflexe de qualifier “libérale” une proposition, une façon de faire qui devrait déjà être en place depuis, bof, une quarantaine d’année…

        Notre ridicule situation devant le suicide assisté est plus médiévale que cette première étape libérale. Dans nos “grandes démocraties” (ciel!), la majorité est en faveur avec cette première étape…

        En ce qui concerne la deuxième étape, sachez, Laure, qu’elle n’est pas la dernière cependant que la première est amplement pour l’instant pour nos petits moyens.

        1. Je suis d’accord avec vous Carl, nous
          sommes à l’époque médiévale malgré
          l’opinion de la population très en
          faveur de cette première étape… Les cas sont immenses car les maladies frappent à n’importe quel âge, et comme le dit si bien Jacqueline, la vieillesse est une maladie incurable… Par ailleurs je viens d’apprendre qu’aux Pays Bas les personnes âgées gardent sur elles une carte de demande de continuation de soins en cas de problèmes, là-bas cela pourrait devenir “soleil vert” pour raisons économiques!
          On est vraiment mal “barrés” après
          75 ans ! Trop ou pas assez, trouver le
          juste milieu…

  9. Vous êtes grand-mère ! Ne pensez-vous pas que vos petits enfants ont besoin de vous, et que la présence d’une grand-mère est extrêmement important pour l’équilibre d’un enfant ?
    Que penseront-ils plus tard, qu’ils n’étaient pas dignes de vous ? Que vous avez préféré quitter un monde qui n’était plus à votre convenance plutôt que de vous occuper d’eux ! Que vous avez refusé de leur offrir une sagesse que seuls les grands-parents possèdent ? Vous avez encore beaucoup à leur apporter, vous êtes en pleine forme (et même si ce n’était pas le cas, l’esprit et la vie sont encore là), ne commettez pas l’irreparable, par amour pour vos petits-enfants !

    1. Il faudrait que les gens sachent ce
      que cachent les médecins, et
      surtout ceux des soins palliatifs
      qui refusent de donner un sédatif
      qui permettrait de s’endormir
      sans agonie : celle-ci peut durer
      une heure minimum, même à
      101 ans tant que le cœur bat encore,
      la personne meure en manquant
      de plus en plus d’oxygène, littéralement étouffée par toutes
      les mucosités bronchiques qui
      s’accumulent et remontent dans
      la trachée. Le bruit est horrible
      et très éprouvant pour les
      proches. Je suis sûre que la personne
      souffre de cet asphyxie mais les
      médecins prétendent que non !
      C’est inhumain de ne pas
      endormir les agonisants !!!
      Le moyen-âge en France !
      Voilà, c’est dit, experience
      vécue.

      1. Les belles-filles ne cherchent pas cela
        car elles ont leur mère et les fils
        marchent droit, défendent rarement
        leur mère ! J’en parle en connaissance
        de cause, un petit-enfant, le seul
        que j’ai, aurait pu être l’illumination
        de ma vieillesse (72 ans). Mais ce
        serait ne pas être réaliste par rapport
        aux sentiments de ma belle-fille !
        Faites des filles pour ne pas avoir de
        belles-filles !

        1. Alors là , vous soulevez un problème existentiel : pour vivre aux yeux de leurs maris , les belles – filles doivent tuer l’ amour des fils pour leurs mères . C’ est un combat naturel pour la survie . Certaines ont l’ intelligence pour surmonter ce complexe d’ infériorité ( ça se réduit à ça ) et d’ autres ne peuvent vivre qu’ en tuant ( symboliquement ) j’ ai trois fils et trois belles – filles ( même quatre , en comptant une ex ) 3 d’ entre elles sont mes amies et m’ aiment et j’ en ai une qui me déteste . Je suis triste pour mon fils car nous étions amis et j’ étais son principal interlocuteur ( sur un plan purement intellectuel )
          Moi , je vis ma vie sans dépendre de ma descendance à laquelle j’ ai donné tous les outils de survie pour qu’ils s’ envolent hors du nid .

          1. En effet Jacqueline, c’est triste d’être
            obligée de composer tout le temps
            avec le caractère de la belle-fille qui
            effectivement ressent une espèce de
            jalousie… Il y a la compétition de
            l’autre grand-mère également. Je
            n’ai qu’un petit-fils de quatre mois
            et il sera le seul sûrement vu l’âge du
            couple. Je leur donne encore un peu de temps pour me donner des joies, il faut que je joue sur du velours avec ma belle-fille ! Si ça ne marche pas, je
            m’occuperai de moi-même, bien sûr…

          2. Je confirme Jacqueline. C’est ce qui se passe actuellement dans ma famille.
            Ma belle soeur vit dans un bled à côté de chez moi.
            Elle est très riche, les voyages ne lui font pas peur.

            Ma mère diagnostiquée Alzheimer vit en métropole.
            Elle a toujours été “amoureuse” de son fils, un beau garçon.
            Et lui, “amoureux de sa mère”. Vraiment rien d’anormal à cela, c’est humain.
            Le seul “souci”, pour l’épouse, il n’a pas dépassé ce complexe d’oedipe.

            Dès le diagnostic de ma mère, ne pouvant me déplacer, j’ai proposé à mon frère d’aller la chercher.
            Je la garderai chez moi pour que sa fin de vie soit plus humaine.

            J’ai très vite compris que la belle fille ne voulait pas que sa belle mère vive à quelques kilomètres de son fils. Je tiens à préciser que ma belle soeur use ses genoux dans les églises de France et de Navarre…

            Ils sont donc partis en métropole.
            Ils ont fait un violent lavage de cerveau sur ma mère fragile et vulnérable, qui leur avait fait promettre de ne jamais la mettre dans un établissement. Elle voulait mourir chez elle.
            J’apprends que ma mère a été jetée en EHPAD à 13 000km de chez moi.
            C’est catholique, c’est charitable ça ?
            Ils ne m’ont pas tenu informé de leur décision, “motus et bouche cousue”.
            Mais cette belle fille a toujours été très agréable avec sa belle mère.
            Elle lui offrait même pas mal de cadeaux. Peut-être la condition pour que son époux l’aime plus encore…?

            Aujourd’hui, malgré sa maladie, j’imagine ma mère, avec des éclairs de lucidité… son fils adoré et cette belle-fille qui “brille”…mais elle lui aurait dit “ne vous inquiétez pas mamie, vous n’aurez rien a payer…ils ont mis la main sur sa maison :-). Un livre est à faire !

            Il est impensable de mettre un humain en EHPAD, loin d’un enfant qui vient chaque semaine, si ce n’est pas chaque jour, réconforter, apporter ce dont elle a besoin, surveiller si un vieux c.., encore alerte, mais fou, ne lui saute pas dessus, et d’éventuelles maltraitances du personnel.

            Pire, ils connaissaient parfaitement ma situation, je ne pouvais pas me déplacer.
            Ils en ont alors profité pour m’accuser de…”ne pas être riche et en pleine santé”, me culpabiliser et me dénigrer auprès de toute la famille, et de ma mère en particulier.

            Ne pensons surtout pas que c’est un cas unique…
            Pour leur tranquillité, pour vivre, exister, avoir bonne conscience auprès des ignorants, nombreux sont ceux qui sont prêts à tout…:-(!

    2. Ouf! Bien que loufoque, ce commentaire d’Hugo semble tout de même senti. Ces Hugo existent madame Jencquel, pas de doute…Mi-sè-re.

      Votre courage m’épate d’autant, madame Jencquel. Bravo encore.

      (Et n’oubliez pas, madame Jencquel, vous appartenez à vos petits-enfants…Lol.)

          1. Bonjour
            Mon commentaire sur une proche
            décédée à 101 ans chez elle avec
            le minimum permis par l’infirmière
            de soins pallatifs et donc avec pour
            ainsi dire aucune aide à mourir
            si ce n’est la déshydratation qui
            est de la barbarie, est à comparer
            avec ce qui est arrivé au médecin
            normand, accusé par une infirmière
            de soins pallatifs d’avoir donné de
            l’hypnovel à une patiente mourante de 93 ans, et ensuite ce médecin a été inculpé pour six autres patients décédés (déterrés sur ordre du tribunal).
            Le médecin traitant généraliste de
            ma mère a arrêté les piqûres de
            Valium et les patches de morphine
            et de scopolamine pour ne pas avoir d’ennuis avec ce réseau de soins pallatifs que je regrette profondément
            d’avoir appelé… Si vous avez un bon
            médecin de famille n’appelez surtout
            pas les soins pallatifs ! Il agira bien
            mieux qu’eux car plus humain…
            Voilà où nous en sommes en France !
            Maintenant il ne faut pas s’étonner que
            les gens veuillent anticiper leur mort…

        1. Bonsoir Jacqueline et bonsoir tout le monde
          J’ai toujours une pensée pour vous et bien d’autres au moment ou nous allons rentrer en périodes de Fêtes **** certains en famille ** d’autres seules ou seuls comme moi .
          Jacqueline petite pensée amicale pour vous et votre date approchante
          bon courage tout le monde

  10. Bonjour

    Je ne sais pas si vous lirez mon message à temps mais je vais l’écrire tout de même.
    J’ai 24 ans et j’avoue fortement penser comme vous, plus tard faire le suicide assisté. Malgré mon jeune âge, toute ma vie j’ai été dans les hôpitaux pour accompagner les membres plus âgés de ma famille jusqu’à leur mort et cette expérience m’a marqué à vie. Depuis petite j’ai vécu ça et aujourd’hui j’ai cette phobie de vieillir et de mourir. Même aujourd’hui encore je pense tous les jours au suicide mais je ne vais pas pu loin que mes pensées car la seule chose à laquelle je pense c’est la tristesse de mes proches mais surtout cette peur de mourir qui me poursuit.
    Si c’est possible, j’aimerais savoir comment vous avez vaincu cette peur de la mort (enfin si vous l’avez déjà eu) ? Je m’excuse si cela est trop indiscret.
    Je vous remercie,
    Cordialement,

    1. Tous les êtres vivants ont peur de la mort . C’ est l’ instinct de survie . Sans lui , notre espèce aurait disparu . A votre âge , vous pouvez vaincre cette peur en vivant intensément , tout en ayant écrit des directives anticipées et en désignant une ou deux personnes de confiance pour les faire respecter si vous n’ êtes plus en mesure de vous exprimer . Adhérer à une association suisse est une garantie d’ avoir – le moment venu – une porte de sortie . La souffrance fait peur , n’ est pas nécessaire . La mort n’ est rien . Elle est inévitable . Autant qu’ elle soit douce et rapide . Il faut simplement s’ y préparer sans tabou .

    2. Je sais que beaucoup d’entre vous vont passer un cap difficile et les fêtes n’y feront rien
      perso ça ne compte plus hier j’ai fait mes 70 ans et ma santé s’en va petit a petit mais je tiens quand même a vous présenter un noël pas trop triste pour ceux qui sont entourés
      je n’ai plus de famille et la solitude est aussi mortelle que la maladie
      Jacqueline une petite pensée pour vous
      Danielle

  11. “La détérioration de mon corps et de mon esprit se fait inéluctablement et je ne veux pas attendre le moment où je ne pourrais prendre cette décision. Il vient un moment où l’on est trop faible mentalement puis physiquement et je ne veux pas arriver à ça. Du tout. C’est la seule raison (pour laquelle je souhaite mourir bientôt)”.

    Bonjour ma très chère Jacqueline.
    Depuis 04 jours que j’ai écouté sur whatsap, votre vidéo d’interview sur konbini new, je me suis lancé dans des recherches sur internet nous vous contacter.
    Heureusement que vous avez créé ce blog et que je peux vous écrire, avec espoir que vous pouvez me lire.
    J’apprécie votre combat et vous avez 100% raison des argumentations sur la peur de la vieillesse. vous vous exprimez clairement, directement, avec des mots simples. votre message est clair et vous agissez avec un esprit engagé et déterminé. Vous avez grande raison lorsque vous évoquez les conditions dans lesquelles vivent les veilles personnes. Cela fait vraiment pitié.
    Pourtant, je souhait que la nouvelle expérience que vous allez vivre puisse redonner de l’espoir à beaucoup de personnes qui ont su garder leur ligne et se conserver comme vous, (d’après les articles écris, vous ne souffrez par de cancer, ni d’autres maladies sérieuses). Vous souffrez uniquement de la peur du vieillissement et de ses conséquences.
    C’est très vrai qu’il y a accélération du vieillissement du corps après 75 ans.
    Toutefois, au lieu de mourir en 2020, ce qui ne sera pas assez utile, travaillons pour rajeunir en (06) mois vos cellules.
    Je sais que vous avez l’amour pour la vie.
    Vous allez justifier de votre pleine forme, et ainsi valoriser cette méthode qui va redonner l’espoir à plusieurs personnes âgées, et rayonnantes comme vous, de continuer à vivre en pleine forme et en pleine autonomie jusqu’à plus de 90 ans.
    Il y a un secret qui est conservé par nos ancêtres et qu’on retrouve aussi dans certaines traditions en Chine et en Inde, des personnes qui vivent en pleine forme et en pleine autonomie jusqu’à plus de 100 ans.
    A soixante quinze ans vous êtes encore trop jeune. Les gens chez moi vivent très longtemps en pleine autonomie.
    Ma grand -mère à 95 ans faisait elle même sa cuisine.
    Ma chère Jacqueline. Vous avez beaucoup voyagé, mais vous allez encore faire un voyage en Afrique centrale.
    Ne mourrez pas encore! Vous avez encore une mission d’espoir pour beaucoup de personnes qui peuvent vivre dignement après 75 ans.
    Merci de me permettre de discuter sérieusement de ce projet avec vous.
    Très sincèrement,
    Jean Alain

  12. Ma chère Jacqueline,
    Quelques fautes d’orthographe se sont glissées dans mon texte d’hier.
    Je m’en excuse vivement.
    Jean Alain

  13. Vous avez parait-il reporté votre ‘départ’ prévu en janvier 2020. C’est votre choix. Mais vous vous êtes tellement ‘répandue’ sur ce sujet que vous nous devez Légitimement une explication claire et simple sur cette décision. Nous vous lirons avec intérêt…

    1. Je ne dois d’ explications à personne . Cependant je vous répondrai volontiers : mon amie Erika Preisig vient d’ avoir un procès qui l’ a beaucoup stressée . Ce ne serait pas sympa de ma part de lui infliger encore plus de stress juste maintenant . D’ autre part , j’ aime le printemps et je voudrais encore voir les roses fleurir .. il ne s’ agit que de quelques mois : 2020 reste mon année . Pas envie de dire la date . C’ est mon droit et ma liberté , tout en sachant que personne ne maîtrise son destin et qu’il peut arriver n’importe quoi n’ importe quand à n’ importe qui .

      1. Jacqueline, vous ne nous devez rien
        et j’espère bien que votre vie sera
        longue et en bonne santé ! Les événements se suivent et ne se ressemblent pas toujours, vieillir est
        une adaptation permanente, un peu
        comme l’adolescence qui est aussi
        une adaptation permanente mais
        dans d’autres domaines… Pour ma
        part j’ai du mal à voir mes changements physiques permanents
        qui ne touchent que la coquetterie
        ou exigent la prudence sur la régularité de vie ; c’est moins folichon c’est sûr,
        mais j’apprécie chaque instant de vie,
        chaque saison, chaque rayon de soleil,
        chaque moment chaleureux avec
        enfant ou petit enfant, et j’espère,
        Jacqueline, que la vie va continuer de
        se dérouler pour vous. Vous ne devez
        rien à personne !
        Amicalement

      2. Vous avez bien sûr toute la liberté de surseoir la date de votre départ ou même, pourquoi pas, de renoncer à ce départ. Là n’est pas le sujet. Mais je suis en désaccord sur un point seulement : vous dîtes “je ne dois d’explications à personne” ; je vous trouve bien injuste et même incohérente… A partir du moment où vous vous êtes exposée médiatiquement à propos de votre décision, avec moultes arguments et explications, j’estime que vous deviez dans la même mesure nous donner les raisons de votre “recul” (momentané ou pas). Dommage que vous n’ayez pas écrit un article sur votre blog sur votre décision… Je vous remercie en tout cas de m’avoir répondu si rapidement et si franchement. Je vous souhaite une excellente fin d’année.

        1. Vous avez raison . Pour ma défense : je n’ ai pas recherché le buzz médiatique . J’ écrivais ce blog dans «  le Temps «  et soudain , je me suis retrouvée sous le feu des projecteurs , que j’aurais pu refuser . J’ étais surprise – flattée aussi . Pourquoi est- ce surprenant qu’ une vieille dame préfère la mort à la maladie et à la solitude de la vieillesse ? Moi , je trouve que c’ est une option comme une autre . Cela dit , je n’ ai pas envie de mourir alors je trouve des prétextes pour rester encore un peu . 2020 est mon année !!! Et je vous fais mes meilleurs voeux pour qu’ elle soit heureuse et pleine de tendresse et de lumière .

          1. Bravo Jacqueline,
            Tu es une ange.
            Grâce à toi, les médias et plusieurs personnes dans le monde se sont malgré tout arrêté un instant pour se questionner sur le sens de la vie (bonheur ou souffrance) et sur la peur de la mort.
            Restes toi même, car tu n’as de comptes à rendre à personne ni dans tes combats, ni pour ta vie et ton destin.
            Sois toujours très forte.
            Jean Alain

    2. Ghelfi, bonjour.

      Vous êtes le cas type de celui qui regarde le doigt de la personne qui pointe la lune. Votre regard “people” sur le suicide assisté n’est pas constructif.

      Madame Jencquel, à travers les médias, parle moins d’elle que de vous Ghelfi. De vous et de nous tous. C’est pourtant évident.

      Comme c’est également évident qu’elle ne vous doit légitimement aucune explication sur sa vie privée, me semble.

      1. Bonjour dans ce cas on n’ouvre pas un blog quand on est pas malade si son opinion était d’être pour le suicide assisté il fallait le garder pour elle ****GHELFI a raison et chose ahurissante j’ai mis un post qui n’est pas passé au travers des mails des filets *****je suis venue ici chercher des réponses car moi a 70 ans je suis “vraiment malade” et j’avais une carte de l’amd que je ne renouvellerais car c’est une vague fumisterie payer pour au final se “démerder” tout seul le moment venu. Jacqueline a le droit de changer d’avis mais pas le droit de nous induire en erreur sur ses intentions .Depuis que je viens ici je ne vois plus certaines personnes ******pourquoi , pour part je je ne viendrais plus sur ce blog c’est tout simplement scandaleux de lire autant d’âneries quand on est en bonne santé *****si Jacqueline voulait jouer les Jeanne d’ARC” de la mort assistée nous etions assez grand pour savoir quoi faire le moment venu .vous pouvez laisser mon post ou pas ça m’est egale

        1. Chère madame , je n’ ai jamais voulu faire la promotion de l’ ADMD dans ce blog ni du suicide assisté . Je ne faisais que réfléchir et dialoguer avec des personnes qui – comme moi – réflèchissent au sens de la vie . Vous n’ avez rien compris . Ce n’ est pas de ma faute . Je regrette que vous soyez malade . Ne lisez plus mon blog et faites – vous soigner par un médecin ou/ et un psy . Bonne année quand même !

          1. Bonjour Danielle,
            Le choix de Jacqueline ne changera
            rien pour vous, l’évolution des
            lois en France prendra du temps…
            Vous avez la solution de vous
            adresser à Dignitas ou Ex International
            en Suisse, si vous avez quelques
            économies et du courage, ou bien
            vous pouvez adhérer à l’association
            “Ultime Liberté” en France qui peut vous conseiller et sont plus actifs que l’
            ADMD. Tout cela se trouve sur
            Google pour leurs coordonnées.
            Le diabète est effectivement une
            sale maladie mais on peut quand
            même essayer de stopper la maladie.
            Il y a à l’hôpital Saint-Joseph à
            Paris 14eme un service entièrement
            consacré au diabète. Si vous avez
            un bon médecin généraliste gardez
            le précieusement…Dans peu de
            temps les médecins généralistes
            auront le droit de traiter leurs
            malades aussi bien que dans les
            hôpitaux, avec tout le nécessaire
            indispensable, y compris les sédatifs.
            Un dernier conseil : la femme du
            Président est très sensible aux
            problèmes humains et sociaux,
            lorsque les troubles actuels seront
            terminés, écrivez lui au sujet de
            votre angoisse concernant la
            solitude lorsqu’on est à domicile
            soignée pour une maladie grave,
            ne peut-on pas espérer un changement
            de loi ?
            Je vous souhaite, Danielle, une bonne
            année et de l’espoir.

        2. Bonjour Danielle Laborde.

          Votre ressentiment pour Jacqueline “Jeanne d’Arc” Jencquel est non seulement déplacé mais constructif en rien pour ce blog et la cause du suicide assisté. En cela, vous avez beaucoup en commun avec Ghelfi.

          Le but de ce blog est pourtant simple et limpide; réfléchir pour mieux agir devant notre mort à venir.

          Allez, Danielle Laborde. Un petit effort de bonne volonté. Madame Jencquel s’implique pour nous tous. Une pincée de reconnaissance serait sain de votre part à son endroit. Peut-être même une résolution bienveillante pour 2020.

          Bonne année.

          1. Souhaitons à Danielle
            qui est seule, des
            pensées optimistes 🙂
            Nous pensons à tous
            ceux qui ont besoin de réconfort ❤️
            Bons voeux à tous !
            Laure

  14. Jacqueline,
    Merci à vous de continuer ce blog malgré les insultes et les incompréhensions.
    Difficile Jacqueline de vous dire “bonne et heureuse année” en sachant vos objectifs
    Ce que nous pouvons souhaitez que ces objectifs puissent être reportés
    car nous qui vous lisons et qui faisons partie de cette grande famille des “incompris” votre soutien est incommensurable
    j’aurais aimé être l’auteur du petit paragraphe d’E. MORIN ci-aprés qui vous résume bien Jacqueline qui est
    “Sois certain de l’incertain
    Attends toi à l’inattendu
    Comprends les incompréhensions en essayant de les réduire
    Que la raison t’accompagne dans la passion
    que le passion t’accompagne dans la raison
    Sois un Je responsable dans un Nous solidaire”

    avec toute mon amitié et une très grande pensée pour Erika
    Nicole Chaaban

  15. Jacqueline, si vous pensez avoir tout fait, tout vécu, tout connu, alors j’ai une formidable nouvelle pour vous : nous vivons dans un mensonge (une réalité faussée : les Elites, ceux dont nous ne connaissons pas leur nom, ayant changé l’histoire) et donc tout reste à faire, à découvrir.
    Si vous êtes de nature curieuse et que les découvertes vous passionnent alors vous n’aurez plus envie de partir…
    Laissez de côté vos préjugés (“à un tel âge on attrape ceci-cela, c’est inéluctable”) et dépassez ces limites (si de tout temps les êtres se seraient contentés de ce qui est, alors nous serions toujours en train de tailler des silex dans des grottes)….
    Pour avoir la maîtrise de votre santé (par exemple), intéressez-vous au décodage biologique (sur un moteur de recherche internet, tapez “nom de la maladie”+décodage biologique)
    Si vous voulez faire “chier” les lobbies pharmaceutiques (et l’Eglise catholique), restez en vie surtout…
    Un certain “Manly Palmer Hall” (https://fr.wikipedia.org/wiki/Manly_Palmer_Hall) disait que “lorsque le peuple règne l’homme est gouverné par l’ignorance, lorsque l’Eglise règne il est gouverné par la superstition et lorsque l’Etat règne l’homme est gouverné par la peur et qu’il faut donc transmuer l’ignorance en sagesse, la superstition en foi éclairée et la crainte en amour”.

  16. Bonjour. A propos de liberté.
    J’ai connu la liberté depuis tout jeune et je crois que je n’y renoncerai pas si demain c’était à refaire. J’ai manqué de tout contrairement à mes copains d’enfance qui eux avaient un papa et une maman qui leur faisaient profiter des bienfaits de ce monde, on était dans les années 60/70 et je vivais avec mes grands parents qui m’avaient adopté depuis l’âge de 3 mois, je n’étais qu’un nourrisson. Si je recevais de l’amour? Je ne me suis jamais posé cette question lorsque j’étais enfant, pour moi mes grands parents étaient mes seuls repères et avec eux j’avais ce qui était nécessaire pour faire de moi un petit garçon comme les autres. J’avais des copains avec qui je m’entendais bien et je n’avais aucune difficulté à sympathiser avec quiconque, j’allais vers les autres tout naturellement. Aujourd’hui à 64 ans j’ai réalisé à quel point j’étais libre par rapport aux autres qui vivaient plus ou moins sous les directives de leurs parents, les miens étaient âgés et fatigués d’une vie qui avais traversé deux guerres. Ils étaient plutôt conciliants, n’insistaient pas trop sur les allées et venues de mon quotidien, bien sûr j’allais à l’école et je faisais mes devoirs mais en dehors de ça j’avais un territoire de campagne et de nature pour moi tout seul. Lorsque j’étais un peu plus grand ce territoire s’est prolongé jusqu’au village qui était à plusieurs kilomètres et ainsi de suite dans la limite de mes capacités à me déplacer. Les horaires non plus n’étaient pas un problème, je rentrais parfois un peu tard lorsque j’allais regarder la télévision chez un copain à quelques kilomètres de là. Mes grands parents ont eu leur première télé lorsque j’ai eu une dizaine d’années. Le temps et la distance m’étaient donnés et je n’ai jamais connu d’obstructions à tous mes faits et gestes, sauf lorsque je me suis apprêté à commettre de petits méfaits, mais j’étais facilement corrigeable pour ça. La liberté m’a permis d’appréhender beaucoup de situations, de connaître les gens en leur laissant le temps de m’apprécier, car j’étais apprécié de beaucoup de gens, avec le temps et toutes les découvertes que cette liberté m’a permis de faire j’ai su me poser les bonnes questions, la vie m’a apporté le meilleur, je n’ai jamais eu beaucoup de confort, je n’ai pas “profité” de tous ces bienfaits que le monde propose, aujourd’hui j’ai ce qu’il me faut et cela me suffit, je ne suis pas encombré par des “caprices” de star, je sais que j’ai été guidé par quelque chose et protégé lorsque c’était nécessaire, on l’appellera dieu ou ange gardien, ou autre. Aujourd’hui je sais qu’on ne viens pas en ce monde pour y amasser des fortunes ou créer des empires, pour faire des enfants, construire sa maison, on vient pour capitaliser cette vie que nous avons en nous, cette lumière, ce soi, on vient pour se vêtir, pour forger cette âme, on vient pour renaître, afin que lors de la transition de vie à trépas nous puissions continuer dans d’autres dimensions. Vous avez peut être entendu parler de tout cela, c’est certain. On vient dans ce monde sans trop savoir ce qu’on vient y faire, ainsi chacun en fait à sa guise, je me suis toujours demandé pourquoi moi et pourquoi la vie, cette question m’a beaucoup apporté, d’ailleurs on en apprend plus avec les questions qu’avec les réponses qu’on peut y apporter. Cette question a écarté en moi un caractère opportuniste, c’était peut être du à un instinct de survie, je n’en sais rien mais le fait de vouloir savoir et comprendre m’a transformé et m’a définitivement écarté de la course des “rats” à vouloir à tout prix réussir à dépasser ceux qui s’acharnent à vouloir conquérir le monde. Petit à petit j’ai découvert un “autre monde” fait d’amour et de vie et là “dieu merci” toutes les choses auxquelles j’avais renoncées se sont offertes à moi comme s’il fallait que je me détourne de la lumière des choses que j’avais toujours cherché. Tout au long de ma vie des pensées venaient obscurcir ce que j’ai découvert, des pensées rationnelles, intelligentes, et scientifiques. Comme si cela devait suffire à mes questionnements. Si j’avais été privé de liberté j’aurais été enfermé, emprisonné dans une vie toute cloisonnée, l’expansion de mon âme aurait cessé, et mes questions disparues. Mais cette liberté ne se limite pas à mes mouvements, mes actes et mes pensées, elle s’étend au delà de ma vue, de mes émotions, au delà même de l’amour. Aujourd’hui quand je vois le monde tel qu’il est et tel qu’il devient je me dis que je dois partager ce que je peux donner et ce qu’on voudra bien recevoir de moi. La seule chose que je peux partager ce sont les questions que je me suis toujours posées et celles qui persistent le plus, elles nous dirigent et nous éclairent, avec elles on grandi et on se construit solidement et pour longtemps encore..
    Je m’instruit aussi de ce qu’on peut dire et apporter, alors mes questions s’édifient et se complètent, ça écarte le doute et les choses obscures.
    Je vous dis merci de m’avoir lu jusqu’ici.

    1. Les expériences de la vie de chacun
      sont intéressantes ; pour résumer,
      votre propos signifie t’il que vous
      vous en remettez à la “divine
      providence” et à la bienveillance de
      vos semblables pour votre future
      fin de vie ? Elle ne vous tracasse
      pas à l’avance ? Tant mieux pour
      vous, je vous souhaite mes voeux
      de belle continuité dans cet
      optimisme. Nous sommes néanmoins
      assez nombreux à redouter nombre
      de situations incontrôlables…
      Bien à vous.

      1. Je n’aime pas trop l’expression “divine providence”, je crois en des choses beaucoup plus présentes, moins abstraites, je pense à des choses vraies, continuelles.. Le divin c’est l’expression de ce qu’on ne voit pas, qu’on ne sait pas..
        Je pense que parmi mes semblables, effectivement il y en a qui me ressemblent, ou qui vont là où je vais, qui cherchent ce que je cherche.. Oui, je suis bienveillant à cela, surtout pour mes proches aussi, je crois en eux.
        Ma fin de vie me tracasse car le doute m’habite un peu tout de même en me faisant penser que je me trompe, mais ce sont peut être des pensées obscures qui mettent des limites à cette liberté d’être..
        Merci de ces petits mots attentionnés, j’espère que Jacqueline est encore parmi nous..

        1. La liberté a le sens qu’on lui donne
          par rapport à notre propre système
          de pensée, je comprends le sens
          que vous lui donnez. Cette confiance
          vous protège, cette fraîcheur de
          pensée ne peut être que bénéfique
          pour vous.
          C’est certainement une façon positive
          de vivre la vieillesse et de lui donner
          un sens… Je suis encore en bonne
          santé, c’est plus pour les autres que
          je m’inquiète…
          Cordialement

  17. Si je me souviens bien de vos propos dans une vidéo de vous que j’ai vue il y a quelques mois vous êtes sensée vous suicider en ce mois de janvier. C’est bon c’est fait ?

    1. Je n’ ai jamais dit que j’ allais me suicider mais que j’ aurais un suicide médicalement assisté . Pas la même chose . Je suis en train de réunir le dossier médical pour qu’ une association suisse m’ accompagne dans cette démarche . Cela peut prendre quelques mois . Si vous aviez suivi ma réflexion , vous auriez compris qu’ il s’ agissait de l’ année 2020 , pas forcément du mois de janvier . Une question pour vous : pourquoi autant de haine ?

      1. Pas de haine de ma part, juste de la colère, nuance. Vous êtes en pleine forme et allez vous faire piquer comme un chien. Par ma provocation, mon sarcasme, j’essaie seulement de vous sauver la vie. Bonne année, enfin de ce qu’il vous en reste

        1. Mais je ne suis pas en pleine forme !!!

          Ne vous fiez pas aux apparences . Et je ne vais pas me faire piquer comme un chien . L’
          euthanasie est interdite en Suisse . Et puis vous voyez bien que je retarde le moment . Pas envie de mourir . Personne n’ a envie de mourir . Et pourtant , la mort est inévitable , alors mieux vaut choisir le moment et la manière ( si on peut )

          1. totalement d’accord avec vous ,chacun à le droit de choisir sa mort,c vrai qu’il arrive à 1 âge où la vie n’a plus beaucoup d’intêret ,,je sais de quoi je parle car c ce que je ressent comment faire pour aller en Suisse?

          2. S’ inscrire à une association suisse qui aide les étrangers : Dignitas , Lifecircle et Ex International .

          3. Jacqueline,
            Pourquoi les gens
            s’offusquent-ils alors
            que les sociologues,
            les économistes, et
            aussi les écolos, disent que le monde
            est surpeuplé et ne
            pourra faire face à
            la dégradation de la
            planète et au coût
            de la prise en charge
            des baby-boomers
            âgés ? Tout en voulant vous gardez
            parmi nous c’est
            presque un acte
            citoyen que vous
            faites ! Le suicide de
            bilan sera sûrement
            autorisé un jour
            pour raisons économiques…

          4. Incompréhensible : la vie à tout prix ( de vieillards et de malades incurables ) et les bombes que nous fabriquons et exportons à qui veut les acheter . Il y a des vies plus sacrées que d’ autres .Tellement d’ hypocrisie .

          5. Tout comme ce scandale en Normandie du médecin généraliste
            soignant des personnes très âgées
            et très malades en fin de vie chez
            elles, et qui se trouve mis en examen
            pour homicide involontaire parce qu’il
            leur a donné un sédatif (non létal)
            pour soulager leur souffrance !
            Dans quel siècle nous trouvons nous !
            Les vieillards et malades incurables
            obligés de mourir de faim et de soif
            pour mettre fin à leur vie et à leurs
            souffrances sous l’œil approbateur
            de la justice ! Je souhaite que cette
            malheureuse histoire serve à faire
            prendre conscience à tous ceux qui
            détiennent le pouvoir… justice, médecine…politique…

          6. Il y a ceux qui réflèchissent et puis il y a ceux ( la majorité ) qui se battent pour survivre . Réflèchir est un luxe et ceux qui peuvent le faire , le font . Les décideurs en politique , l’ Ordre des Médecins etc .. cherchent le pouvoir et ne veulent surtout pas de malades ni de vieux qui préfèrent la mort à des traitements onéreux ou des séjours interminables dans des Ehpads . Les morts ne rapportent plus rien !

          7. Le sort des personnes âgées va sans
            doute être regardé avec plus
            d’humanité lorsque les 343 médecins
            solidaires du médecin mis en examen
            vont publier leur manifeste !
            Ces personnes étaient soignées à
            domicile en soins pallatifs et n’avaient
            même pas droit à un sédatif !
            Si enfin on donnait le droit aux
            gens de décider pour eux-mêmes !
            Mais pas par la privation de nourriture
            et d’eau, car cela fait souffrir !

  18. Sans oublier toutes ces personnes
    âgées qui sont envoyées aux urgences
    par les Ephads et qui finissent leur
    vie, seules, dans un couloir…

    1. Nous devons tous faire pression pour ceci; suicide assisté disponible aux 75 ans et plus, et ce, sans aucune justification, indépendamment de l’état de santé. Capable de discernement requis, certes.

      Peu opteront pour ce choix mais tous, jeunes et vieux, jouiront du soulagement de savoir l’option facilement disponible au besoin.

      Obstacle? Marché (économie) s’étant lourdement infiltré dans la politique. Solution? Sais pas. Investir dans un révolver, peut-être..?

      1. Les obstacles sont multiples…
        Les médecins restent libres d’
        adhérer ou non, même en Suisse.
        Les groupes de pression contre
        sont bien souvent des groupes
        conditionnés par une philosophie
        religieuse, les tabous restent
        bien ancrés… La loi Suisse est
        équilibrée, puisque la personne
        âgée qui souffre de polypathologies insupportables liées à son âge peut faire cet
        ultime choix et c’est elle-même
        qui tourne la molette ou boit
        le produit…

        1. Bonne nouvelle !
          Le journal “Le Monde”
          (auquel je suis abonnée)
          a écrit aujourd’hui, Samedi
          11janvier, deux pages
          entières sur la pétition
          des mille médecins qui
          demandent d’avoir le
          droit d’utiliser l’hypovel
          (sédatif) à domicile de la même façon que les médecins hospitaliers.
          Ils sont soutenus par la
          Présidente du Centre
          national des soins palliatifs.
          Deux autres pages sont
          consacrées à des articles
          sur le même sujet, sur la
          difficulté d’assister un proche dans sa fin de vie
          à domicile. Tout ceci fait
          suite à la mise en examen
          du médecin normand.
          Quelque chose va sans
          doute bouger !

        2. L’os ne passe pas, Laure, à cause d’un obstacle majeur; marché (économie) lourdement infiltré dans la politique.

          Les obstacles secondaires que vous identifiez (médecins récalcitrants, groupes de pression- souvent créés par des compagnies d’intérêts d’ailleurs, tabous) sont à présent bouffés, digérés, évacués par la forte majorité de citoyens en faveur du suicide assisté. Pourtant, ça ne passe toujours pas.

          Les citoyens ne font pas le poids devant des bourses financières colossales et influentes, plus puissantes pour certaines que bien des pays. Le copinage politique-affaires s’exerçant même à présent complètement décomplexé, en plein jours.

          La loi suisse que vous qualifiée d’équilibrée est insuffisante. Bonne direction, mais insuffisante. Elle restreint encore la souveraineté de son propre corps alors que le suicide assisté devrait être disponible aux 75 ans et plus, et ce, sans aucune justification, indépendamment de l’état de santé. Capable de discernement requis, certes.

          1. Oui . C‘ est justement mon combat et malgré mon âge et le temps passé à des réunions en suisse allemand ( deux ans en tout ) il me faut constituer un dossier médical . Pourtant je suis lucide et capable de discernement ?

          2. Accéder à ce genre de suicide sans
            raison médicale tient à la science
            fiction… Quand les caisses des états
            seront complètement vides, peut-être !
            En tout cas, pour ce qui concerne
            la France, je suis contente que les
            médecins hospitaliers réalisent que
            les généralistes de ville n’ont pas
            de sédatif valable pour assister
            leurs patients dans leur dernière
            épreuve. Même le Docteur Leonetti
            dit que la loi de 2016 a été faite
            pour tout le monde, à domicile et
            en Epahd et qu’il y a eu mauvaise
            interpretation de la loi. Un pas en
            avant en France…

          3. A partir de 75 ans , il y a justement toujours des problèmes de santé , plus ou moins supportables . C‘ est du cas par cas : le respect de l‘ autodétermination de personnes âgées . Ce combat n‘ est même pas envisageable en France . En Suisse , le cadre légal existe . Il se heurte à la résistance – compréhensible – des médecins lorsqu‘ on parle d‘ aider des personnes „
            En parfaite santé „
            à mourir . La réalité est plus complexe : l‘ âge moyen en bonne santé est 63 ans ( même en Suisse )

          4. C’est tellement variable d’un individu
            à l’autre, il n’y a pas d’égalité dans
            la santé…
            La réaction des médecins est
            compréhensible…
            Mais au moins ils vont un peu évoluer
            en France ! On peut aussi garder
            ses économies pour aller en Suisse
            si tout va trop mal ?

          5. Carl,
            Je vous recommande le livre
            “À la vie À la mort” , “euthanasie
            le grand malentendu”, de Philippe
            Bataille, édition “autrement” (2012)
            qui vous expliquera, avec exemples
            cités à l’hôpital en USP, que ce
            sont les gardiens et moralisateurs
            des soins palliatifs qui empêchent
            toute loi sur le suicide assisté et
            l’euthanasie médicale. Pour eux,
            les soins pallatifs font disparaître
            la mort ! Ce livre est vraiment intéressant ! Ce que j’avais déjà
            supputé est démontré dans ce livre écrit par ce sociologue dans le domaine de l’éthique.
            Les Français pensent en général
            qu’ils seront soulagés grâce aux
            soins pallatifs : faux pour ce qui est
            des derniers moments…

  19. Une députée flamande essaie d’obtenir
    cela. Elle n’a pas encore réussi. Même
    les flamands très pragmatiques ne
    sont pas près à cela.
    Quant à la France, l’affaire du généraliste normand mis en examen
    a fait bouger les lignes ! Le docteur
    Léonetti a dit que le midazolam
    (sédatif) pouvait être utilisé à domicile
    ou en Epadh par les généralistes
    s’occupant de personnes en fin de vie,
    la loi avait été mal interprétée ! Ce
    ne sont pas les milieux d’affaires les
    fautifs mais les “gardiens du temple”
    à l’hôpital !

  20. Laure.

    Si vous entendez par “Accéder à ce genre de suicide sans raison médicale tient à la science fiction…” à loufoque, vous me décevez. Si vous entendez improbable, rappelez-vous ceci; droit de vote aux femmes, droit à l’avortement, chute du mur de Berlin, mariage homosexuel, mère porteuse, déclin de l’empire américain, droit au changement de sexe, etc. Il serait chouette, du moins, de vous savoir optimiste devant la souveraineté de votre propre corps.

    Madame Jencquel.

    Vous êtes lucide et capable de discernement. La médecine tient cependant à la souveraineté de votre corps car non étrangère au pouvoir, comme tout le reste d’ailleurs. L’ère du temps rend chaque parcelle de nos existences comptable, quantifiable, mesurable, rentable. Elles sont, ces parcelles, entre les mains d’un nombre de plus en plus petit de possédants. Vous avez le mérite de vous tenir debout, bien droite, malgré votre âge. Mieux, vous revendiquez. Efficacement. Merci.

    1. Eh bien militez cher Carl !
      Ces avantages que vous citez on été
      gagnés de haute lutte ! Rien de
      “loufoque” dans ce que j’ai dit !
      Je ne continuerai pas ce débat car
      je souhaite d’abord faire avancer
      en France ce qui est possible et c’est
      toujours par petits pas…
      La réaction des médecins au cas du
      généraliste normand est même un
      grand pas !
      Un jour peut-être la France copiera la
      loi belge…Mais ils y en a qui trouveront
      que ce n’est pas assez…
      La Suisse reste ouverte aux non Suisses, mais il faut avoir quelques
      polypathologies liées à l’âge et quelques économies.
      Vous avez quand même cet échappatoire ! Sinon, bien sûr il vous
      reste votre revolver dont vous parliez
      (je blague ?)
      Cordialement

    2. @Carl
      Il y a une association qui milite pour
      cela qui s’appelle “Ultime Liberté”.
      Vous pourriez-vous y joindre…
      Science fiction en 2020 ne veut pas
      dire jamais ! Il n’y a qu’à lire Jules
      Vernes…
      J’ai écrit que cela sera possible lorsque
      les États ne pourront plus faire face
      à la démographie des baby-boomers
      qui seront chers à entretenir ! Les
      États y viendront doucement… Je
      l’ai d’ailleurs entendu dire par des
      spécialistes dans une émission Suisse…
      Rien de “loufoque” là-dedans, le but
      d’un blog est de respecter tout le
      monde qui s’exprime ! Merci 🙂
      Cordialement

  21. Bonjour, Si j’adhère totalement à votre profession de foi et ce depuis mon adolescence où je percevais déjà l’éphémère de notre condition dont la fin commence par la vieillesse, j’ose dire que nous ne sommes pas égales en ce sens que votre environnement médical, une amie si j’ai bien compris dans votre vidéo, vous permet de réaliser un souhait auquel celle-ci accédera au nom de votre amitié et d’un “idéal” commun mais non en raison d’une pathologie douloureuse et incurable, conditions exigées par les associations que vous indiquez et que j’ai contactées par mail. Qu’avez-vous à répondre à cet espoir que vous diffusez et qu’atteindront seuls les élus bénéficiant de la bonne volonté d’une relation ? PS : moi non plus ne suis ni malade ni impotente, moi aussi porte plutôt sportivement mes 73 ans mais ne ne veut pas aller au-delà de la limite où je considèrerai que mon ticket n’est plus valable…“La vieillesse, en définitive, n’est que la punition d’avoir vécu”. Emil Cioran Cordialement !

    1. Je n’aime pas les vieux qui parlent de leurs différentes pathologies , donc je ne parle pas des miennes . A 76 ans , personne n’ est en bonne santé . L’ âge moyen de vie en bonne santé , c’ est 63 ans . Aucun médecin n’ aidera une personne en bonne santé à mourir . C’ est impensable , même en Suisse . Ce n’ est pas par amitié que j’aurai accès à un suicide médicalement assisté . Il y a des raisons objectives dont je n’ ai pas envie de parler publiquement . A mon âge , je n’ ai de comptes à rendre à personne .

      1. Il faudrait peut-être que Claire
        sache également que la
        Haute Autorité de médecine en
        Suisse a récemment accepté
        que le suicide assisté soit possible pour les personnes atteintes de pathologies insupportables qui ne sont pas forcément incurables. Elles peuvent être nombreuses à un certain âge…
        En outre, il vaut mieux adhérer à
        ces associations depuis
        plusieures années…
        Heureux comme mon mari qui
        ne veut pas réfléchir à ce sujet,
        et qui vit dans le présent !
        Beaucoup de gens sont seuls
        dans leur vieillesse, et, considérant les conditions qui
        nous sont offertes en France
        pour notre vieillesse sans
        possibilité de choix, ceux qui
        peuvent prennent les devants..
        Rien de mal à cela…
        Les blocages en France viennent
        du mot “euthanasie” et son
        triste corollaire historique : il
        faudrait utiliser l’expression
        “aide médicale à mourir” ou
        “suicide assisté” et peut-être que
        notre Ministre de la justice
        laissera les médecins généralistes
        de ville utiliser l’ hypnovel
        pour soulager les malades
        souvent très âgés en fin de vie
        à domicile. C’est tout ce qu’on
        lui demande pour le moment,
        et ne pas faire condamner le
        médecin normand mis en
        examen. Cordialement

      2. Madame Jencquel.

        Vous dites; “Aucun médecin n’ aidera une personne en bonne santé à mourir . C’ est impensable , même en Suisse .”

        En principe, si la majorité est démocratiquement favorable au suicide assisté, et ce, indépendamment de l’état de santé pour les 75 ans et plus, les médecins (tout comme les politiciens) devraient se soumettre à cette volonté. Que l’individu (75 ans et plus) soit en bonne santé ou pas ne devrait concerner personne. Le pouvoir doit être entre les mains de l’individu, pas entre les mains d’un médecin, ni d’un politicien.

        1. Bien sûr . Je pense comme vous , sauf que deux médecins suisses , Erika Preisig et Pierre Beck ont eu des procès pour avoir été trop humanistes . Pas de parties civiles . Des procureurs intègristes . Du coup , j’ ai l’ impression d’ avoir perdu mon temps à sièger pendant deux ans à une commission de Exit pour autoriser le suicide de bilan aux personnes âgées . La majorité des adhérents de Exit demande le droit à l’ autodétermination pour les vieux ( je peux parler des vieux en tant que vieille ) mais nous avons encore à surmonter ce dernier tabou , qui effraie les médecins : quelle est la ligne rouge à ne pas franchir ? Il suffit d’ accepter que personne n’ est en bonne santé après 75 ans , mais ce n’ est pas encore suffisant . Il faut pouvoir démontrer qu’ on est malade et qu’ on souffre horriblement !!!!

          1. La ligne rouge à ne pas franchir doit disparaître.

            Comment? Le suicide assisté doit être disponible aux 75 ans et plus, et ce, sans aucune justification, indépendamment de l’état de santé. Pas de place, donc, pour un médecin “trop humaniste”, ni de place pour un procureur “trop intégriste”. Ce cirque infantilisant doit cesser, vivement la pleine souveraineté de son propre corps.

            Votre exaspération est légitime devant ce merdier procédural, mais vous n’avez pas perdu votre temps. Bien que fichtrement frustrant, nous en sommes toujours à devoir sensibiliser la population au suicide assisté. De ce point de vue, vous remercier de votre temps s’impose.

      3. Merci de votre réponse, mais j’avais cru comprendre dans une vidéo chez Hugo Clément (visionnée lors de sa diffusion sur le net), que vous envisagiez un suicide non en raison d’un état physique vraiment souffreteux, mais parce que vous n’admettiez pas de garder un esprit de jeune fille dans un corps qui ne pourrait que vous décevoir par plus ou moins lente dégradation avant son terme… Pardonnez-moi donc d’avoir mal interprété vos propos ou, comme vous le dites, d’en avoir mis sous silence par une pudeur qui vous honore !

  22. Bonjour Jacqueline,
    Est-ce le fait d’être née et avoir vécu en Chine qui aurait influencé votre mode de pensée, cette façon de percevoir la vie et la mort, sans crainte ? A l’image des orientaux ? Merci pour votre réponse. Je vous souhaite déjà un printemps rafraîchissant, qui vous donner l’envie de vivre encore, si possible, car j’aime vous lire. Corinne.

    1. Merci ? vous êtes gentille ! En fait , je suis plutôt trouillarde . La vieillesse et la maladie me font plus peur que la mort ?

      1. Bonjour Jacqueline,
        En fait, la réponse à Corinne est Shakespearienne : “to be or not to be, that is the question” à mon humble
        avis; mon sentiment personnel est
        plus une peur pour la façon dont on
        meurt(et on meurt mal en France)
        que pour la vieillesse elle-même.
        Mais je suis déterminée moi aussi
        à ne pas aller un jour en Ehpad et
        à faire la “touche étoile” au cas où…
        Plutôt que de vouloir une branche
        dépendance à plusieurs milliards,
        notre ministre ferait bien de laisser
        les médecins de ville libres de suivre
        la volonté de leurs patients, et
        d’utiliser du midazolam pour leurs
        derniers moments… même chose pour
        les Ehpad. Voilà ce qui me fait le plus
        peur, cette indifférence pour la fin
        des personnes âgées et celle des
        malades ! L’acharnement thérapeutique est dans la tête des
        politiques…
        Cordialement

        1. Je suis tout à fait d’accord avec vous Laure… Pourquoi se réjouir de l’allongement de l’espérance de vie, si c’est pour devenir cette chose souffrante, puante, qui ne sait plus qui elle est…. mais que l’on maintient en vie contre un débours insensé aux frais des familles et/ou de la collectivité….
          C’est devenir cette pauvre chose dépendante, à la mémoire défaillante, ou peut-être pire encore, consciente de mon état de dépendance… que je refuse de devenir… Pour cela il nous faut obtenir une vraie reconnaissance de notre droit de refuser ce maintien dans une vie qui n’en est plus une, mais le droit de nous endormir paisiblement… suivant notre choix de citoyen libre.

          1. En effet, cette loi loupée et refusée
            depuis de nombreuses années devrait
            être une VRAIE promesse de campagne
            du prochain président ; c’est un peu
            fichu pour cette fois-ci ; ne pas
            sanctionner le médecin normand qui
            a administré du midazolam à de
            vieilles personnes mourantes serait
            déjà une belle chose, et autoriser
            ce sédatif en médecine de ville
            serait également beaucoup !
            Ensuite, demandons la loi que
            réclame 90% des Français, si besoin
            avec un référendum…

      2. Bonjour Jacqueline, Ayant accompagné nombre de personnes âgées, et le temps n’aidant pas, je me suis mise à redouter la maladie, l’affaiblissement qui oblige à recourir à du personnel de soin. Je viens de passer du temps (ou le perdre, c’est selon …) sur Fcb (oui, je suis inscrite …) à consulter des groupes relatifs aux “perles” de patients. Même si je me doutais quelque peu de ce qui pouvait y être relaté, j’en suis revenue à l’état de sidération. Vulgarité, ironie méchante, déconsidération. Cela fait peur, vraiment, de tomber entre les mains de tels “soignants”. Face à la perspective d’une telle inhumanité, que le choix nous soit au moins donné, sans que nous ayons à nous battre pour l’obtenir. Bien à vous.

        1. Bonjour à tous et à toutes,
          Oui, je partage entièrement vos remarques : “Vulgarité, ironie méchante, déconsidération…de tels « soignants »”. J’ai même vécu pire après une opération chirurgicale…
          Et, lorsque nous avons un aîné en EHPAD, nous ne voyons pas la maltraitante verbale et ou physique qu’il peut subir…
          Si toutefois il se plaint, je vous laisse deviner ce qu’on dira de lui, et ce qu’il pourrait subir par la suite…
          Quel est le degré d’empathie de ces personnes là, plus nombreuses qu’on peut l’imaginer ?

          Ne parlons pas de certains bénévoles qui passent dans les hôpitaux pour être à l’écoute des malades…Certains échos font frémir.

          Pour nos proches, pour tous les malades, et pour nous qui le serons tôt ou tard, nous devons retirer nos lunettes roses.

          Pourquoi notre président et son premier ministre veulent-ils nous obliger à passer par toutes ces souffrances ?

          1. Une solution : avoir une personne
            pour soi chez soi, ça ne coûte pas
            plus cher et on peut la choisir, et
            quand tout devient difficile, faire
            le voyage pour la Suisse… Le mieux
            serait encore de finir sa vie en Suisse
            et d’avoir Exit à domicile quand le
            moment est venu : mais c’est honéreux
            car même les locations y sont très
            chères et les démarches administratives pour y résider très nombreuses.
            Il y a la solution de déménager en
            Belgique…

          2. Ils ont d’ autres problèmes en ce moment .l’ atmosphère est tendue entre les syndicats et le gouvernement . Je ne sais pas comment ça va finir ??

          3. Les médias vont peut-être les calmer avec l’arme virale…
            Parfois, il y a des coïncidences bizarres.

  23. Bonjour,
    Les dernières informations montrent, encore et encore, qu’il faut souffrir, même au-delà de 100 ans…
    C’est honteux, vraiment honteux !!!
    Mais quel est le candidat de 2022 qui va s’engager à faire passer cette loi humaine, indispensable ?

    Battons-nous, mais ne rêvons pas pour ceux de 75 ans, non malades…

    Yvelines : une femme en garde à vue après le décès suspect de sa grand-mère dans un Ehpad

    Alertée par l’Ehpad, la police a découvert que LA CENTENAIRE, dont le respirateur artificiel avait été débranché, avait reçu quelques heures plus tôt la visite de sa petite-fille
    Elle avait reçu la visite de sa petite-fille. Cette femme, âgée d’une cinquantaine d’années, qui réside à Saint-Quentin-en-Yvelines, dans les Yvelines, a été interpellée et placée en garde à vue.

    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/yvelines-une-femme-en-garde-a-vue-apres-le-deces-suspect-de-sa-grand-mere-dans-un-ehpad_3810301.html#xtor=EPR-2

      1. Malheureusement, ce sont ces
        situations judiciaires, à condition qu’elles soient médiatisées, qui vont
        contribuer à une prise de conscience
        de la condition indigne des personnes âgées en fin de vie : cas judiciaire aussi du médecin normand qui a utilisé du midazolam pour apaiser les personnes âgées mourantes : on espère que toutes ces malheureuses affaires judiciaires feront bouger les choses ! En 2022 ?

  24. Bonjour Jacqueline,
    Dans ma boite, je viens de recevoir un mail de votre blog confirmant la réception de mon message.
    Pour le précédent, je n’ai rien reçu. Mais cela fait des mois que je ne recevais rien.
    Comme j’apprécie de lire tous les commentaires lorsqu’ils sont publiés, peut-être devrais-je me réinscrire avec une autre adresse. Est-ce possible ?

    Je vous souhaite une journée pleine de douceur.
    Actuellement, les températures de France ressemblent à celles du printemps. C’est certainement très agréable.
    Bien cordialement.
    Noëlle

    1. Vos commentaires sont toujours publiés . Peut- être n‘ en êtes- vous pas toujours informée .Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de changer de nom . Nous vous connaissons avec le vôtre : Noëlle .

      1. Oh oui, vous avez raison, ils sont toujours publiés.
        Merci infiniment Jacqueline pour ce retour.
        Suis un peu paresseuse…:-).
        Pensant que je pouvais avoir des problèmes de réception avec l’adresse e-mail donnée, je me demandais si le changement d’adresse solutionnerait le souci.
        Ok, je me bouge, je viendrai vous lire sans attendre.

        Encore merci pour votre blog, si humain.
        Si vous décidez de vous envoler, je respecte et je serais même contente pour vous, c’est votre décision. Mais ce sera si triste pour nous tous.

        Oui, Jacqueline, même si nous savons bien que tout à une fin.
        Nous vous connaissons, nous vous apprécions, nous vous aimons !

        Vous êtes notre ange, notre gardien.
        En tenant le miroir face aux responsables, vous leur faîtes remonter à la conscience ce qu’ils ne veulent pas voir.
        Tôt ou tard, ils vont réagir puisque c’est autant pour eux et leurs proches, que pour nous.
        Lorsque nous voyons les photos de tous ces vieillards connus et devenus si laids par une souffrance extrême…j’ai vraiment beaucoup de peine.

        Chaleureusement.
        Noëlle

  25. Ce qui serait souhaitable c’est
    d’avoir un sédatif avant d’être
    débranchée et d’être accompagnée
    d’un médecin… Mais peut-être sa
    grand-mère lui avait fait promettre
    de ne pas la laisser comme cela ?
    Le manque de dialogue entre les
    soignants et la petite-fille est ici
    flagrant…

      1. Elle était sûrement malade puisqu’elle
        était sous respirateur. Être débranchée d’un coup peut lui provoquer une détresse respiratoire pénible si elle
        n’a pas eu un sédatif avant. C’est sûrement un Ehpad où les familles ne peuvent pas discuter des décisions à prendre pour faire au mieux et sans douleur pour la fin de vie de leurs parentes. Pour l’âge je ne me prononce pas puisque ma mère est morte dans sa 102eme année, à domicile…

      2. Éventuellement, l’Ehpad aurait dû
        consulter la famille avant de mettre
        la vieille dame sous respirateur…
        Quant aux modalités de sa fin de vie,
        c’est galère comme pour toutes les
        autres personnes, pas d’autorisation
        pour les médecins de ville ! Nous
        attendons que Madame la Ministre
        traite de ce problème !!

        1. Oui LAURE, je pense qu’elle a vraiment souffert…
          Maintenant, c’est galère pour la petite fille, mais elle est heureuse que sa grand-mère ne souffre plus.
          Si votre maman a atteint ce bel âge sans trop de souffrances, c’était que du bonheur pour elle et pour vous.
          C’est beau et rare si la santé est présente.

          Toute belle journée.

          1. Merci Noëlle,
            Vu que ma page web
            se détraque facilement je suis
            obligée de faire une
            réponse courte.
            Ma mère a été bien
            jusqu’à 100 ans mais
            sa santé s’est dégradée l’année
            suivante. Mourir chez
            soi est aussi une
            galère puisque les
            soins pallatifs accentuent sur le
            fait de ne pas hydrater par hydration percutanée
            (ce que je souhaitais)
            donc rien sinon des
            soins de bouche, et
            aucun sédatif efficace
            à part un petit xanax
            de rien du tout,
            un petit peu de
            morphine en gouttes
            qui s’avalent, et
            débrouille toi avec ça!
            Une semaine de calvaire pour tout le
            monde et la pauvre
            Maman qui a eu une
            sorte de détresse
            respiratoire. Une
            journaliste du journal
            Le Monde du 11/1/20
            raconte très bien
            les difficultés qu’elle
            a eu avec les médecins et autres
            pour sa mère qui
            allait mourir chez elle,
            l’angoisse qu’elle en
            a ressenti etc…
            C’est pourquoi j’insiste tellement sur
            le fait que les médecins de ville
            devraient avoir l’autorisation de
            donner de l’hypnovel
            aux malades mourant
            chez eux, et ne pas
            être inculpés pour cela.

      3. Kirk Douglas vient de partir à 103 ans avec certainement une fabuleuse étoile scintillante de souvenirs pour l’accompagner. Quelque chose me dit qu’il aurait souhaité poursuivre ….

          1. Jacqueline,
            Pour avoir eu mes parents très
            longtemps et en particulier ma mère,
            c’est dans leur grande vieillesse que
            j’ai eu avec eux le plus grand rapprochement affectif. Leur lucidité était toujours là, ils avaient également des physiques assez bien pour leur âge. Kirk Douglas n’a pas eu peur de
            fêter ses 102 ans en public avec sa
            famille. Mais bien sûr nous ne
            connaissons pas quel était son état
            d’esprit à 103 ans…
            Amicalement

  26. Bonjour à toutes et tous,

    En attendant,, si après 75 ans, plus envie de vivre, ce voyage peut apporter une solution naturelle 😉
    Oïmiakon, Sibérie : Le thermomètre se brise dans le village le plus froid au monde alors que les températures chutent à -62°C

    Ici, dans l’Océan Indien, il fait si chaud que des packs de glace m’accompagnent jour et nuit.
    C’est franchement superbe, mieux que la clim.
    Dernièrement, sans m’en rendre compte, un pack est resté longtemps sous ma fesse, je ne vous raconte pas l’épaisseur de peau totalement congelée.
    Là, j’ai compris que la mort de cette façon est probablement idéale.

    Dans cet article, il est dit :
    Mourir de froid avait un goût de paradis. Et ce fut l’enfer que d’être décongelé et ramené à la vie. Je me suis souvent dit par la suite que si mourir est toujours aussi agréable, je n’ai rien contre le fait de recommencer une fois ou deux. C’est beau n’est-ce pas !

    https://www.geo.fr/voyage/jorn-riel-les-inuits-ont-le-sixieme-sens-que-nous-avons-perdu-198000

  27. Frédérick Leboyer, vous connaissez ?
    Il était gynécologue obstétricien, nous lui devons la naissance sans violence “le peau à peau”, dans la pénombre, le silence, le recueillement.
    LE BOUT DU CHEMIN :
    De son perchoir, au-dessus d’une vallée suisse, on a vue sur la montagne et le passage des nuages. Il pourrait être, dit-il, « an angry old man» (un vieil homme en colère). D’autant que, dans l’ensemble, sa vision de la naissance, pour la femme comme pour l’enfant, n’a pas eu le rayonnement espéré. Mais « les deux qualités désirables, ce sont la bienveillance et l’humilité. Le mot essentiel, c’est ’accepter’, ’to become one with’. »
    On le sent : l’Orient lui a beaucoup apporté. Il nous chante un mantra tibétain qui lui est revenu au réveil, cite les maîtres qu’il a eu « la chance de rencontrer ». Mentionne aussi une prière musulmane et multiplie les références bibliques. A la question « Vous êtes croyant ? », la réponse est immédiate : « Non. » « En quoi croyez-vous ? » « En rien, rit-il. Ce qui est fondamental, c’est la vérité. Essayer de voir les choses comme elles sont. Or habituellement, on voit les choses comme on les voit, et non pas comme elles sont. La rose n’est pas belle, elle est ce qu’elle est. C’est le contraire de Protagoras, qui disait que l’homme est la mesure de toute chose. » Aujourd’hui, presque centenaire, il tente de « n’être que là, n’être ni avant ni après ». Il avoue toutefois : « J’essaie de mourir depuis je ne sais pas combien de temps. Il est raisonnable de penser que 98 ans, ça suffit. » Avant de regagner la vallée pour recommencer à courir après le temps qui passe, nous tentons une dernière interrogation : « Que vous ont appris vos maîtres ? » Avec un regard espiègle, le vieil homme nous répond : « A ne pas poser de questions. »

    …………………A partir de 1963, il a enregistré tous ses entretiens avec son maître indien SVÂMI PRAJNÂNPAD que Daniel Roumanoff a traduit.
    Des livres uniques sur la rencontre d’un occidental cultivé et d’un oriental éclairé.
    “CECI, ICI, A PRESENT”…”DE LA SERENITE”…”L’EXPERIENCE DE L’UNITE”…”L’ETERNEL PRESENT” etc.

    Dans ma solitude extrême, pas d’enfants, plus de famille, pas d’ami(e)s, vrais…oh oui, sur la terre, il y a autant de vies quotidiennes différentes que de nombre d’habitants ;-), chacun vit dans son monde…, des problèmes physiques encore supportables, de nombreuses passions, mais j’ai tout de même, de plus en plus souvent, envie de m’éteindre.
    Mais que c’est si difficile de prendre cette décision, et de s’y tenir.
    Assez lunaire, un jour oui, un jour non, c’est pas l’idéal.
    Je vous admire Jacqueline, je ne sais pas comment vous faîtes.
    Pour moi, je vois que tout change à chaque instant, tout est différent. Je sens que ça va être difficile.
    En plus, dès que je pense à la mort, une pensée arrive pour chasser l’autre…mais jusqu’à quand…

    Il me suffirait de vendre rapidement la maison, faire un long voyage dans l’Orient-Express, le Canadian-Pacific, le Glacier-Express et un petit dernier dans une région Arctique (riressss)…mais au fond de moi, ce n’est probablement pas encore le moment…
    En effet, également trouillarde de la maladie, comme vous…mais en vivant seule personne n’appellera les urgences pour me sauver, voilà enfin un avantage, hihi !
    Mais ce n’est pas gagné que tout s’arrête vite, et sans souffrance.
    Créateurs, inventeurs comme le sont les humains, je suis quasiment certaine que la pilule finale existe, mais ils ne la commercialiseront jamais.

    J’ai cette sale manie de penser toujours aux catastrophes qui vont m’arriver, c’est mon poison.
    Alors, je prends ces livres qui me transportent dans un ashram du Bengale…
    Ces entretiens chassent mes pensées…Je me fonds dans la réalité.
    Enfin, il va bien falloir que je pense à m’organiser tout de même…je ne veux pas aller dans un mouroir !

    Pour le partage, pour cette bataille que vous menez, une loi sera probablement à saluer dès 2023.
    Nous pourrions venir la fêter avec vous, rien d’impossible dans cette vie ?
    Je vous taquine Jacqueline ;-), mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir 🙂

    1. Je suis comme vous : aucun mortel ne se résout de gaîté de coeur à mourir . Mais comme la mort est inévitable , autant s‘ y préparer du mieux qu‘ on peut .

    2. Bonsoir Noëlle,
      Cette loi que vous espérez ne sera peut-être pas faite en France,
      mais beaucoup de choses seront faites pour que les gens puissent vieillir
      chez eux, et puissent mourir sans souffrances ni douleurs. Si de telles
      dispositions se mettaient en place, cela vous tranquilliserait-il ?
      Car c’est cela que nous obtiendrons, c’est certain !
      Amicalement

      1. Bonsoir Laure,

        Pardon pour ce délai à vous répondre.
        Merci pour votre réponse qui donne l’espoir.
        Votre question est intéressante. Elle permet de cogiter un peu 😉
        Si de telles dispositions se mettent en place, je pense qu’elles rassureraient beaucoup de monde. En particulier toutes celles et ceux qui n’ont pas l’intention de partir en “bon état” (lol).
        Il ne faudrait pas qu’elle donne l’illusion…

        Alors, je vais tenter d’expliquer à ma façon…
        Sachant que nous pouvons faire un AVC, voire devenir aveugle en très peu de temps, les traitements pour ne plus souffrir physiquement n’enlèveront pas la souffrance psychologique qui est une souffrance violente et constante.
        Se voir dans un état très bancal, ou se sentir aveugle, devoir passer entre tant de mains, plus ou moins douces des soignants, pour tenter de récupérer 3 mouvements afin de retrouver son précédent état, sans jamais y arriver…c’est bien le but de la médecine lucrative après de tels accidents, ne me font pas rêver du tout.

        Aveugle, et ne plus pouvoir admirer les spectacles grandioses de la nature, si différents, minute après minute, même la pluie ou les nuages sont si beaux, ils présentent des formes qui font rêver, et ne plus voir tant de choses vivantes, ou ne plus pouvoir analyser les cartes du ciel seraient bien douloureux pour moi.

        Je reviens au passage entre les mains du personnel médical.
        Per expérience, je ne suis pas toujours tombée sur des êtres très doux.
        Je peux comprendre. Ce sont des humains avant d’être des soignants.
        Ils ont leur vie, leurs soucis personnels, débordés dans leur travail, ils courent, et doivent aussi, parfois, gérer leurs pulsions, surtout lors de pleine ou de nouvelle lune :-).
        Leur chaleur humaine se retrouve sous toute cette pile de tracas.

        C’est peut-être un souci de voir l’enfer partout, mais lorsque la maladie arrive…il est souvent tard. Aller dans des hôpitaux et se prendre un bon virus, ou une infection nosocomiale (entre 700 00 et 1 000 000 de personnes chaque année en France)… Si ce n’est pas votre jour de chance…
        Je fuis tous ces établissements de soins. Vous entrez pour un rhume, vous sortez avec une jambe en moins.

        Laure, remarquez, mon cerveau est déjà un peu cuit (MDR) !
        Je garde l’humour, mais je pense être lucide.
        Il me faut m’organiser, partir avant qu’il ne soit trop tard.

        Mais cette disposition servira aussi pour les retardataires, ceux qui voulaient mais n’ont pas pu. Elle est donc rassurante !
        Selon vous, dans combien d’années la verrons nous apparaitre ?

        Toute belle soirée, merci pour ce partage.

        1. C’est en cours pour la mise en place mais pour être bien complète il faudra une
          annee de plus.
          Bonne soirée !

  28. Bonjour Madame Jencquel

    Je m’appelle Isaac ,j’ai 28 ans et …je suis croyant…

    Je vous en prie non je vous supplie plutôt de ne pas realiser ce projet de suicide assisté.
    Pourquoi ?
    Parceque je suis persuadé que les suicidés brûleront en enfer pour l’eternité.
    Je sais ça à l’air surréaliste dit comme ça de but en blanc et je peux comprendre et je n’ai en aucun cas voulu faire preuve de condescendance ou de mepris à votre égard en disant cela croyez moi .
    Je m’inquiète pour vous voilà tout.
    Je ne vous connais pas ,nous ne sommes pas du même monde c’est certain, mais je vous veux du bien et c’est la verité.

    Vous avez tout connu en ce qui concerne les plaisirs ,les emotions diverses et variées que peut vous procurer la vie .
    Le bonheur physique en somme bien ancré dans une réalité visible et palpable .
    Je vous en supplie essayez donc d’envisager juste quelques instants le fait que vous n’avez peut être pas exploré suffisammant comme il se doit le domaine spirituel ,le domaine de l’immateriel.

    La raison principale pour laquelle c’est souvent un domaine moqué ou méprisé et bien c’est parcequ’il s’agit d’ un domaine qui fait partie du monde de l’invisible et c’est donc beaucoup plus compliqué pour l’esprit humain d’assimiler ce genre d’information.

    Il existe différentes manières de ressentir,percevoir cette réalité invisible et pour moi ça a été le fait de faire l’experience de traumatismes particulierement violents .
    Comprenez moi bien je ne vous conseille pas de vous infliger des traumatismes de façon volontaire afin d’atteindre un état d’eveil spirituel non.
    Je vous conseille simplement de commencer par vous departir de tout ce qui est futile autour de vous afin de vous recentrer sur vous même et esperer progresser sur le chemin de l’eveil.
    Une sorte d’introspection exacerbée.
    C’est un travail qui demande des efforts ,qui necessite que l’on se pose les bonnes questions ,qui necessite la destrcution de son ego ,un travail qui necessite de se reconnecter avec le discernement ,cette capacité innée propre à chaque être humain qui nous permet de differencier le bien du mal.

    Seigneur j’ai l’impression de tenir le rôle de Samuel.L.Jackson face à Tommy lee Jones dans le film Sunset limited …c’est compliqué

    Pour finir Madame Jencquel je tiens à vous dire que je ne suis qu’un jeune homme ,fils d’immigrés marocains ,né en France ,de confession musulmane ayant grandi dans une cité ,assimilé à une racaille ayant une vie plus que chaotique jonchée de traumatismes en tous genres et j’essaie du mieux que je peux de vous convaincre avec mes mots de ne pas faire ce que vous envisagez de faire voila tout et de vous faire entrevoir le temps d’un instant la vie à travers mon prisme de racaille prolétaire .

    Pascal disait :
    “Si votre religion est fausse, vous ne risquez rien à la croire vraie ; si elle est vraie, vous risquez tout à la croire fausse”.

    D’avance je m’excuse auprès de vous si mon message vous rebute et si vous le considerez comme étant du prosélytisme ,ce n’etait pas mon intention .

    Prenez soin de vous je repasserai prendre des nouvelles .
    Ne mourez pas.

    1. Merci , Isaac ! Votre message me touche . Vous écrivez trop bien pour être une „ racaille“ comme vous dites . Je suis vieille et c‘ est normal de mourir quand on est vieux .

        1. Pour répondre aux messages de Laure du 5/02.
          Sir mon écran, la fenêtre “REPONDRE” n’apparait plus à la fin de certains de ses commentaires.

          Bonjour LAURE,

          Oui, sans des exemples concrets rien n’avancera.
          Merci Laure, vous êtes très active.
          Merci de vous battre autant pour nous tous.
          Je sais que j’abattrai les montagnes pour les causes qui me tiennent à coeur.
          Mais il y a un mais…il me faut rencontrer des personnes qui vont dans le même sens, sans se perdre dans les polémiques…elles sont rares, et, n’étant pas une sainte, je m’y perds souvent, également…
          Ah, ces émotions infantilisantes qui remontent et « tuent ».
          Je serai près de vous, je vous donnerai un coup de main, parfois.
          Concernant les soins à domicile, lorsque vous avez un temps, je n’ai pas compris l’histoire de cathéters ?

          Oh, je ne pense pas que nous perdons notre temps avec les religieux.
          Dans le bouddhiste il est dit qu’un moment de lumière peut dissiper des millions d’années de ténèbres…lol !

          La carte du ciel de la majorité des religieux montre plusieurs positions qui les poussent dans cette voie.
          En général, ce sont des positions dîtes sans tension, faciles qui ne poussent pas à se poser certaines questions fondamentales. Cela ne veut vraiment pas dire qu’ils ne sont pas intelligents.
          C’est peut-être même eux qui ont raison…(?)…enfin, pas pour le suicide assisté, que ce soit clair.
          C’est la même chose pour ceux qui ne croient pas…Là, ce sont des positions inverses, où l’être à une intelligence curieuse, portée à fouiller, avec un flair aigu.
          L’une et l’autre sont des intelligences différentes.
          C’est probablement dans ce courant de facilité qu’une personne «  touchée » par la religion aura plus de mal à changer de voie.
          Il faut bien le reconnaitre, la religion est une béquille en « or » pour ceux qui sont dans une souffrance inouie. Pour cela, il n’est pas nécessaire d’avoir des maux importants.
          Une simple égratignure peut être ressentie comme une souffrance insupportable par rapport à une personne qui a un cancer mais souffre moins. L’état d’esprit joue un rôle assez important.
          J’avais appris cela avec Rémy Filliozat, dans l’un de ses stages « je dis non à la maladie, je dis oui à ses messages »
          Pour moi, c’est cette diversité humaine, toutes ces différences qui font aussi que la vie est si belle.
          Mais en même temps, même si je comprends les humains, je ne peux malheureusement pas dire que je nous trouve toujours bienveillants…:-(
          Nous aimons chez l’autre ce que nous reconnaissons en nous, et nous haïssons ce que nous ne reconnaissons pas…ce monde est donc dépourvu d’amour.
          Je pense avoir compris que l’amour est l’acceptation et la bienveillance. Cela ne veut pas dire « je fais comme tu dis, mais j’accepte ta différence parce que ma vérité n’est pas la tienne »…

          C’est l’éducation qui devrait montrer cela, mais c’est quasiment impossible, la majorité de parents le savent, le disent, le montrent mais ont également des attitudes contraires.
          L’enfant est perdu…c’est le commencement de la névrose.
          Le parent est indirectement responsable puisqu’il a vécu les mêmes choses…Le cercle vicieux !

          Nos souffrances physiques, beaucoup, ne sont-elles pas l’accumulation d’un vécu tordu ?
          A 62 ans, je m’étouffais lorsque j’avais ma mère plus de 5 mn au téléphone alors que je l’appelais régulièrement 30mn.
          Avec l’aide d’un professionnel, j’ai fait remonter un problème important lorsque j’avais 7 ans…je ne me suis plus étouffée.

          Je ne dis pas cela pour parler de moi mais les exemples servent pour avancer avec moins de souffrance…Nous devrions plus communiquer sur nos problèmes particuliers.
          C’est eux qui aident également à comprendre l’autre. Pour moi, c’est important.

          Avant de s’envoler, extraire les maillons « tordus » de la longue chaine humaine qui nous relie tous, de façon invisible, certes, mais que je ressens comme vrai.
          Et peut-être alors, nous aurons moins besoin de tous ces médicaments…et ses établissements qui remplissent les poches….
          Mais ce n’est que mon expérience, ce ne sont que mes « certitudes », voire mes illusions 😉

          Jacqueline, votre blog permet de mieux réfléchir.
          Il permet de réfléchir aussi aux causes profondes de nos souffrances.
          Peut-être pourrions-nous vivre plus longtemps sans souffrance, si la base était mieux comprise.
          Je dis peut-être.
          Dans ce sens, les bouquins d’Alice Miller dont « le corps ne ment jamais » est une aide.

          Belle journée à toutes et à tous.

          1. Bonjour Noëlle,
            Merci pour votre grande culture !
            Lorsque j’ai vu à nouveau un post
            vouant à gémonie ceux qui ont une
            approche non religieuse de ce sujet
            j’ai dit que le mieux est de laisser
            couler… Sinon je respecte toutes les
            religions, elles font parties de
            l’humanité et de son histoire, tant
            qu’il n’y a pas d’excès et de népotisme
            elles sont toutes respectables, et je
            sais qu’à La Réunion vous avez
            plusieures religions présentes parmi
            les habitants qui vivent tous en
            harmonie les uns avec les autres…
            Concernant un “cathéter” je n’ai pas
            utiliser ce terme. Ma mère n’avait pas
            de cancer ni respirateur. Je suis
            ce qui se passe au niveau de la
            complète application de la loi
            Léonetti à domicile et en Ehpad et
            j’ai de très bon retours. C’est cela
            que je vous ai écrit, une année de
            mises en place au plus.
            Cordialement

          2. @ Laure,
            Pardon je me suis trompée.
            Avant de poster, j’ai cherché votre commentaire, en vain. Je viens de le retrouver…
            Vous dîtes “Mourir chez soi est aussi une galère puisque les soins pallatifs accentuent sur le fait de ne pas hydrater par hydration percutanée (ce que je souhaitais)”…mais je comprends mieux ce que vous avez voulu dire.
            Mais pourquoi accentuent-ils sur le fait de ne pas hydrater par hydrations percutanée ?
            J’avoue être ignorante dans ce domaine.

            Si j’ai une grande culture, je ne la vois pas. Merci Laure pour votre bienveillance.
            Comme vous et de nombreuses personnes sur ce blog, j’écris ce que je ressens très fort, en essayant de ne pas blesser.
            Ce n’est pas pour être dans le culte de la performance, devenir meilleure (rire), non, mais simplement ne pas reproduire, par automatisme, ce qui été injecté.
            C’est tellement cruel, ça fait si mal, mais parfois c’est inévitable.
            Amitiés

          3. Bonsoir Noëlle,
            Je vais vous éclairer sur les soins
            pallatifs : lorsque ceux-ci s’adressent
            à une personne en fin de vie,
            l’idée médicale française est de ne
            pas faire d’acharnement thérapeutique si ce que l’on souhaite. Avant 2016 on
            appliquait le “laisser mourir”, pas
            d’hydratation, pas d’alimentation etc…
            La loi Leonetti de 2016 a ajouté la
            possibilité d’avoir une sédation
            profonde et continue avec une
            injection d’hypnovel pour les
            derniers moments. Mais la loi n’est
            pas appliquée pour les soins à
            domicile et dans les Ehpad. Maintenant
            qu’il y a eu une demande de toutes
            les Fédérations de médecins à
            Agnès Buzyn, celle-ci a dit à
            l’Assemblée Nationale que la loi sera
            pleinement appliquée à domicile et
            en Ehpad. Dans d’autres pays où
            les soins pallatifs existent, on ne
            stoppe pas l’hydratation des patients. L’hydratation percutanée
            est très légère, elle ne provoque
            pas d’oedeme mais ici les soins
            pallatifs de fin de vie la refuse.
            C’est très douloureux de mourir de
            soif. Voilà pourquoi il faut qu’il y ait
            cette sédation profonde et continue.
            En hôpital c’est possible mais en
            ville l’hypnovel n’est pas accessible
            aux médecins traitants. Voilà ce qui
            va changer si les promesses sont
            tenues !
            Amicalement

          4. Merci infiniment LAURE !
            Je comprends mieux.
            Je doute qu’il existe un blog où on apprend aussi bien comment ça peut se passer lorsqu’on est vieux et malade…c’est trop difficile, vraiment !

            Pas de sédation profonde et continue, refus d’hydratation percutanée en soins palliatifs, donc risques :
            Oedeme …détresse respiratoire …crise de panique…saignements hémorragiques…mourir de soif… et, “il paraît qu’à l’hôpital les malades ont la langue toute noire dixit une infirmière”…
            En plus, il y a bien d’autres problèmes comme les escarres, etc….!!!!!!!

            Mais si la loi Leonetti qui date de 4 ans, n’est pas appliquée pour les soins à domicile et dans les Ehpad, c’est probablement qu’elle a été faite pour les hôpitaux avec interdiction de l’appliquer ailleurs. C’est donc une 1/2 loi, une loi tordue !

            C’est un véritable cauchemar pour les malades actuels et leur entourage.
            Je prends réellement conscience. Les gens ne savent pas tout ça.
            Pourquoi les associations ne regroupent-elles pas tous ces risques sur un flyer et à distribuer partout. Est-ce interdit ? Pas d’argent ?
            Là, c’est mon imagination…je me doute bien qu’il y a une raison.

            En attendant, et bien ça donne un peu plus envie de se préparer…
            Toute belle soirée.
            Amicalement

          5. Bonsoir Noëlle,
            C’est bien car nous parlons concrètement sur ce sujet, hélas,
            peu emballant mais auquel on peut
            se trouver confrontés…
            Je précise certaines choses :
            lorsque le médecin normand a été
            mis en examen et interdit d’exercer
            pour avoir utiliser de l’hypnovel
            en ville dans le cadre de soins
            pallatifs, toutes les Fédérations de
            médecins ainsi que 3200 médecins
            sont montés au créneau auprès
            de la Ministre pour réclamer le
            droit d’utiliser l’hypnovel en médecine
            de ville et en Ehpad comme devait
            le permettre la loi Leonetti de 2016
            que Marisol Touraine n’avait pas
            mise en place. Devant l’Assemblée
            Nationale et dans une lettre aux
            Fédérations de médecins Agnès
            Buzyn s’est engagée à faire appliquer
            les soins pallatifs y compris avec
            l’usage du sédatif, à domicile et
            en Ehpad. Voilà pourquoi j’ai dit
            que dans une année les gens pourront
            mourir chez eux sans souffrir. Je
            ne cherchais pas à vous effrayer mais
            au contraire vous rassurer sur le
            futur “bien mourir” à la maison !
            Revenons aux pensées joyeuses,
            car celles-ci ne le sont pas…
            Profitez bien de votre Belle Île !
            Amitiés

          6. Bonsoir Noëlle,
            Ma réponse à votre réaction a été
            publiée avant mon post… Je ne vais
            donc pas vous laisser sur une note
            aussi négative. L’application de la
            loi Léonetti 2016 pour les soins
            pallatifs et la sédation profonde et
            continue à domicile et en Ehpad va
            être mise en place cette année.
            Les médecins généralistes de ville
            ont réclamé auprès d’Agnes Buzyn.
            Ce qui me fait dire que dans un an
            le “bien mourir” existera à la maison !
            J’espère que cela va adoucir vos
            angoisses car je ne voulais pas vous
            alarmer ! “Une femme avertie en vaut
            deux” mais il faut rester dans les
            pensées joyeuses, la vie est belle !
            Bonne soirée à vous et amicalement 🙂

          7. Bonsoir LAURE, bonsoir à toutes et tous,

            La souffrance physique ou psychologique est un véritable poison, mais elle serait diminuée de moitié par la prise du sédatif Amour :-).
            ….Ce qui me fait dire, LAURE, que les fleurs de votre jardin sont si bien entretenues qu’elles parfument les coeurs et les soignent ;-).
            Jacqueline envoie une pluie de belles énergies que vous savez utiliser pour aider, faire comprendre, avec disponibilité et élégance.
            Certaine de ne pas être la seule à recevoir les rayons chaleureux qui éclairent le blog.

            Croisons les doigts pour que cette loi soit véritablement appliquée cette année.
            Le plus vite sera le mieux pour tous les malades.
            Je ne fais pas trop confiance à A. Buzyn…mais attendons, la patience est un art.

            Pour en revenir à ce médecin normand qui ne peut plus exercer, c’est si injuste.
            Aucune plainte n’a été déposée, mais ils ont tout de même exhumé les corps de sept de ses anciens patients. Et les familles n’ont pas interdit ça…
            Il ne fait pas bon être enterré. Ah si les corps avaient été brûlés !
            Seulement des traces de midazolam retrouvées, et ce médecin ne peut plus exercer…c’est révoltant !
            Il n’aura quand même pas été vigilant, avec cette ampoule retrouvée près d’une vieille de 93 ans…

            Chaque jour les médias devraient parler de cette affaire…s’indigner par les mesures qui ont été prises pour ce couple humain. C’est tout de même la loi Léonetti de 2016 !

            Bon dimanche avec Apolline sous la pleine lune 🙂

          8. C’est très bien résumé Noëlle, merci !
            Nous verrons si la promesse d’Agnes
            Buzyn aux médecins et aux députés
            sera tenue, s’il y a un remaniement
            ce sera un nouveau ministère…
            Bon dimanche à vous et à toutes et
            tous ?

          9. Le choix de Agnes Buzyn comme ministre de la Santé est incompréhensible . C’ est Bernard Kouchner qui devrait revenir et nous l’ aurions , cette loi à laquelle nous aspirons tous .

          10. L’humour c’est de l’amour !
            J’ai fait des liens avec des pilules existantes, amour (MDMA) … contraceptive.
            Il ne manque plus que “the end’ pour un bon équilibre.

            Selon ma compréhension du suicide assisté, les étapes du déroulement, où il faut rabâcher de nombreuses fois (?) “OUI, je suis d’accord” et accepter d’être filmé m’angoissent rien que d’y penser. En même temps, le médecin doit se protéger. Pas facile !

          11. Moins angoissant que d‘ être ventilé et perfusé , avec des sondes partout , à la merci d‘ équipes soignantes surmenées dans des hôpitaux surpeuplés .

          12. Ou du “laisser mourir” à la française
            sans hydration ni nourriture,
            complètement déshydratée (il
            paraît qu’à l’hôpital les malades
            ont la langue toute noire dixit une
            infirmière) et souvent sans sédation
            profonde et continue qui empêcherait
            la détresse respiratoire qui peut
            arriver, la crise de panique qui peut
            arriver, ou les saignements hémorragiques qui peuvent arriver
            aussi ! Ce n’est pas si simple de
            mourir, il faut le savoir, et la mort
            dire “naturelle” n’existe pas…
            Sauf bien sûr, avec une rupture
            d’anévrisme c’est d’un coup et
            sans souffrance, comme notre
            grand Charles en 1970. Après tout
            est une question absolument
            personnelle, à chacun ou chacune
            son “fatum” personnel…

          13. Merci Jacqueline.
            Je ne retiens pas le choix comparé :-).
            Mais les choix ne manquent pas avec un peu d’imagination.
            Le souci est de trouver le moins angoissant pour soi, selon sa personnalité.
            Pour cela, il faut beaucoup dialoguer avec les professionnels, vous et des médecins humains.

      1. C’est tout à fait normal de mourir quand on est vieux .
        C’est la manière de mourir que vous avez choisi qui me chagrine .Je suis sincère.

        Je ne vous apprend rien si je vous dis qu’il y a un veritable dictat qui s’est installé et qui se developpe de façon insidieuse un peu partout dans le monde en faisant des ravages .
        Il s’agit du dictat de la performance .
        Tout le monde doit être à cent pour cent à tous les niveaux ,sexuel ,financier,RELATIONNEL.
        Vous etes peut être touché dans votre inconscient ou pas par ce dictat qui vous pousse à programmer votre mort afin de ne pas être un “boulet” inadapté pour les gens qui vous entourent au cas où vous deviendriez dependante .
        Ajouter qu’à cela vous craignez de souffrir .

        Liberez vous de ce culte de la performance qui nous oblige à être parfait en tout points avec tous le monde à n’importe quel moment .
        Liberez vous de la peur de souffrir .

        Madame Jencquel ,est ce que vous vous rendez compte qu’il ya des gens sur les reseaux sociaux qui parient sur le fait que vous allez sûrement vous degonflez le jour J et que vous ne passerez pas à l’acte ?
        Est ce que vous vous rendez compte qu’il y en a d’autres ,hommes ou femmes ,qui souhaitent tellement vous voir mourir et qui trouvent ce geste tellement “beau” qu’ils en jouissent presque dans leur pantalon ?À croire que s’ils avaient le pouvoir de mettre fin à votre vie ,ils le feraient le plus rapidement possible et sans votre consentement .

        Vous vous êtes fait chair en exposant une partie de votre âme ainsi que vos peurs devant des millions de personnes en interview ,sur internet en esperant que vous seriez peut être comprise mais vous n’avez eu affaire qu’à des hyènes ineptes assoiffées de sang ou à des sociopathes sans empathie voilà la verité.

        Ne satisfaisez pas le plaisir sadique de ce tas de dégénerés s’il vous plait .
        Liberez vous de vos craintes et accepter l’idée que vivre ce n’est pas toujours rose ,c’est aussi mettre les mains dans le cambouis ,il n’y a aucun choix à faire.

        Restez en vie ….RESTEZ EN VIE

        1. Bonjour ISAAC,

          Parmi les millions de personnes qui ont entendu Jacqueline, je réagis à votre dernier commentaire.

          Je comprends parfaitement votre volonté qui est de tenter de convaincre Jacqueline afin qu’elle reste parmi nous.
          Je n’appartiens à aucune religion, mais je souhaite sincèrement qu’elle reste parmi nous, comme beaucoup d’intervenants sur son blog.
          Pour cela, je cherche des idées, je fais des clins d’oeil tout en respectant son choix qui sera probablement le mien, un jour.
          Je salue son courage et son travail qui fait bouger dans le bons sens pour moi. C’est ma vérité.

          Jacqueline ne dit pas que sa santé la rend complètement indépendante, ici et maintenant.
          Une photo, des écrits n’indiquent pas comment nous nous portons réellement.

          Je peux même vous assurer que certaines personnes, très âgées, et qui sont atteintes de la maladie d’Alzheimer, (divers degrés), vous surprendrez par leur raisonnement si vous n’êtes pas constamment auprès d’elles pour vivre leurs moments de confusions et d’hallucinations.
          Comme le répète Jacqueline, l’apparence est trompeuse…l’appa-rence 😉

          Non plus, je ne perçois pas chez elle ce culte de la performance à vouloir être parfaite, comme vous le dîtes. Je ressens plutôt une personne fatiguée de vivre pour les raisons qui lui appartiennent. Je la comprends.

          Si certaines personnes ont besoin de s’appuyer sur des religions pour dire sainement ce qu’il ressente dans leur coeur, sans juger, pourquoi pas.
          Mais en écrivant :« des millions de personnes en interview , sur internet en esperant que vous seriez peut être comprise MAIS VOUS N’AVEZ EU AFFAIRE QU’A des hyènes ineptes assoiffées de sang ou à des sociopathes sans empathie voilà la verité »… Comment le savez-vous ?
          N’y aurait-il pas, aussi, des millions de personnes, comme vous, qui pensent détenir la vérité ?
          Et des millions qui vivent dans l’empathie et la compassion ?

          Ce type de jugements « passionnels » où tout le monde est mis dans le même sac, parlent d’une personne qui manque de lumière. Et c’est bien normal, même si votre parcours, si jeune, est déjà intéressant.
          Mais les 40 à 50 prochaines années, celles qui vous séparent de beaucoup de personnes qui suivent ce blog, et ont bien vécu, devraient vous conduire à une grande sagesse.

          Le respect de soi…le respect des autres…l’inverse ne fonctionne pas.

          Dans mon « pays », nous vivons avec de nombreuses religions.
          Dernièrement je conversais avec un jeune de 38 ans, fort sympathique, père et musulman.
          Il est convaincu que sa religion est la meilleure. Pourquoi pas, mais ce genre de dialogue provoque la guerre entre humains.
          Je lui ai dit « vous seriez né dans une famille chrétienne, vous seriez probablement convaincu qu’elle est la meilleure »…ou né chez les athées…
          Interloqué, il a réfléchi le temps de trouver une idée. Il m’a répondu « oh, oui, mais j’ai fait des recherches…» No comment !

          Avec mes meilleurs pensées.
          Bonne route ISAAC !

        2. Isaac, pourquoi vous faire passer pour un Musulman pauvre , issu des banlieues alors que vous avez un prénom et un nom juifs ? Je sais que vous ne croyez ni à l‘ enfer ni au paradis , mais que la vie pour vous est un miracle ( dans la religion juive ) et je ne peux que respecter vos croyances . Mais ne les prenez pas pour des certitudes et ne faites pas de prosélytisme . Moi, je n‘ en fais pas . Je ne suis sûre de rien et je ne fais que partager mes réflexions sur ce blog . Je ne sais pas pourquoi me raconter que des tas de gens attendent ma mort avec impatience ? Que je vais me „dégonfler“ ? Il ne faut pas de courage pour une anesthésie générale …Plus de courage pour vivre malade et vieux !!!!!

  29. Bonjour à tous

    J’ecris ce message pour répondre à Noëlle et Madame Jencquel.
    Tout d’abord pour régler ce point rapidement ,je suis vraiment musulman ,j’habite l’est parisien proche du 93 ,je suis vraiment ce que l’on appelle une “racaille” pas par choix ,je considère réellement la vie comme un cadeau divin et quant à mon prénom Isaac et mon nom Siegelbaum ,c’est un pseudonyme voila tout,en reference à Benjamin Siegelbaum .

    Et dernier point je tiens vraiment à ce que vous restiez en vie .
    Je ne vous mens pas .
    Je fais partie du “troisième dessous ” dont parle Victor Hugo dans les misérables et pour reprendre ses mots :” dans les ténebres sacrées il y a de la lumière latente ”
    J’entre en phase par intermittence avec cette lumière et je la partage avec vous comme je peux afin de vous éclairer ,sans pretention aucune ,et vous empêcher ainsi de faire ce que vous envisagez de faire ,à aucun moment je n’ai voulu faire du proselytisme . ,je l’ai moi même en horreur .

    Vous remarquerez que mon message precedent ne parlait aucunement de religion mais de phenomènes sociétaux .

    Les faits que j’ai relatés precedemment sont vrais ,allez donc voir par vous même sur les réseaux sociaux et constater par vous même les discussions qui s’y tiennent au sujet de votre futur suicide rendu publique ,écoeurant …..

    J’envisagais d’utiliser la première personne du pluriel ,afin de m’inclure dans les propos que je vais tenir tout de suite et ainsi ne pas vous offusquer mais j’userai finalement de la seconde personne du pluriel puisque l’heure est grave .

    Arrivez vous réellement à faire preuve d’esprit critique en ce qui concerne la société dans laquelle vous vivez et ce que vous envisagez de faire ?
    Ou alors êtes vous constemment griser par l’effet de la pensée de groupe ?

    Faites vous violence !
    Je pense réellement que toutes les deux ,Noëlle et Madame Jencquel ,avaient été et êtes toujours le produit d’un conditionnement mise en place de façon volontaire ou non par votre environement .
    Vous avez été et êtes toujours de bon petits soldats ayant appris à ne pas dépasser les limites et à rechercher constamment le saint graal pour chaque être humain qui se refuse de constater l’étendu du gouffre émotionnelle qu’il transporte en lui ,il s’agit de la validation sociale.
    Même vos moments de fougue ou de rebellion ,ne sont que le résultat d’un conditionnement mis en place depuis longtemps .
    Vous faites juste echo à votre environnement ,environnement où chacun individu n’est que le mirroir de l’autre ,alors tout le monde se complait dans l’égarement ,tout le monde se sent valider donc tout le monde y trouve son compte finalement .
    Au final ,des actions aussi dingues qu’un suicide sur la place publique ne posent de problèmes à personne ….

    Je ne veux pas ,de par mes propos ,que vous vous sentiez obliger de me répondre en étant chargée émotionnellement plus que la normale .
    Mon but n’est pas de mettre en place une joute verbale entre nous .
    Je vous demanderai d’être persuadé de ce que je viens d’écrire à l’instant .

    Qu’est ce que je peux dire ? ..
    J’ai eu vent d’un témoignage en ce qui concerne les horreurs qui se déroulent dans les prisons en amérique du sud .
    Des personnes incarcérées sont prises à parti par des bourreaux et torturées gratuitement pour que leurs assaillants puissent assoir leur domination sur toute la prison .

    Les personnes agressées ont le malheur d’avoir les doigts de la main coupés à coups de machettes ,puis être forcées de les avaler … leur propres doigts .
    Et c’est personnes font le choix de rester en vie….

    Madame Jencquel ….

    1. Bonjour,
      J’aborde un autre sujet, celui de la
      maladie d’Alzeimer qui nous fait tous
      peur : d’après les statistiques elle
      touche plus les femmes que les
      hommes même si on dit que c’est
      parce qu’elles vivent plus longtemps.
      D’après certains médecins la maladie
      arrive en fait assez tôt : vers 70 ans.
      D’après ces mêmes médecins ce serait
      dû à la perte d’estrogene chez les
      femmes après la ménopause. Je
      vais faire un parallèle avec Benoîte
      Groult qui a été en pleine forme
      physique et intellectuelle jusqu’à
      94 ans et n’a développé la maladie
      qu’à cet âge malgré 60 ans de
      somnifères, même si sa mère et
      sa soeur ont toutes deux développé la maladie vers 70 ans : Benoîte avait confié lors d’un interview lorsqu’elle avait 89 ans (et qu’elle faisait du vélo)
      qu’elle n’avait jamais arrêté son
      traitement hormonal et qu’elle ne
      l’arrêterait jamais… On peut se
      demander si cela n’aurait pas repoussé
      la maladie d’Alzeimer de 20 ans… !
      C’est un commentaire que je fais,
      mais je précise que je ne suis pas
      dans le domaine médical…
      Bonne journée ?

      1. Ma gynéco, Anne de Kervasdoué a écrit plusieurs livres sur le sujet de la thérapie de remplacement hormonal après la ménopause . Les bénéfices sont nombreux et les risques minimes .Je conseille vivement la lecture de son livre : «  au bonheur des dames « 

      2. Bonjour,
        Alzheimer : 2 millions d’ici 2030 ?
        Il y a une bonne dizaine d’années, en faisant doser mon taux d’homocystéine, j’avais appris que les risques de maladie d’Alzheimer seraient presque doublés chez les patients dont les concentrations sont très élevées. En France, ce dosage est cher et non remboursé…

        Autre expérience : Ma mère a été diagnostiquée Alzheimer à 95 ans. Elle n’a pas pris de traitement hormonal. Idem pour 2 tantes, à ces âges là.
        Cette maladie est lente, on sait que les premières modifications du cerveau interviennent plus de 10 à 20 ans avant les premiers symptômes.
        J’avais fait quelques recherches.
        En 2019, les causes de la maladie étaient encore inconnues.
        Certains psychologues disent que l’un des facteurs est le déni…je veux oublier…j’oublie… 🙂
        Ce lien me parait intéressant : https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/alzheimer-maladie

        Colette Roumanoff a accompagné son mari durant 10 ans.
        Pour les personnes qui ont un proche Alzheimer, son livre “Le Bonheur plus fort que l’oubli” est très humain, il fait disparaitre quelques peurs de la maladie…et, à choisir, je me demande si je ne prendrai pas celle-ci par rapport à un cancer… mais là encore, les états varient d’une personne à une autre. Parfois, l’agressivité domine 🙁

        1. Comme c’est dit dans cette
          très bonne étude, Noëlle,
          il faut rester actifs le plus
          possible et continuer une
          vie sociale… Je ne crois pas
          trop à la suggestion du
          psychologue, mais plutôt
          à la facilité à accepter un
          oubli, alors qu’il faut se
          “remuer les méninges”
          chaque fois qu’on sait qu’on a oublié quelque
          chose ou une idée, jusqu’à
          ce qu’on trouve…! Également, lire les journaux
          et se souvenir ensuite de
          ce qu’on a lu est la
          méthode de Giscard d’Estaing. Enfin, on peut
          apprendre une langue
          étrangère, du bridge
          (super pour les gens âgés)
          etc…
          Je ne me prononce pas sur
          un choix de maladie pour
          moi-même car je ne suis pas encore dans le “no future” ?
          amicalement

        2. Bonjour Jacqueline,
          L’information suivante est tout à fait
          appropriée pour votre blog (que
          j’apprécie beaucoup pour son
          humanité) :
          Dans Le Figaro aujourd’hui 10/2/20 :
          Michèle Mathieu-Saint Laurent est
          décédée à Lausanne le 5/2/20.
          Elle avait choisi de résider en Suisse
          en 2013 après le décès de son mari
          et après que son cancer, qu’elle
          combattait depuis onze ans, se soit
          métastasé avec aucune chance
          d’en réchapper. Cela lui a donné
          six années pendant lesquelles elles
          s’est amusée du mieux qu’elle
          pouvait avec ses amis avant de faire
          appel à Exit Suisse Romande pour
          un suicide assisté. Je recommande
          à tout le monde d’acheter Le Figaro
          d’aujourd’hui. Dans un interview
          d’avant elle décrit toutes les morts
          pénibles dans sa famille, celle sa mère,
          et celle d’Yves St Laurent son frère
          aîné.
          Elle ne voulait pas terminer ainsi.
          Elle a eu six ans de bonheur à Lausanne.
          Ceci est un très bel article d’une
          page entière. Bravo pour Le Figaro !

          1. Bonjour Laure,

            Ce qui est incroyable, c’est d’avoir attendu que ce médecin normand ne puisse plus exercer pour que cette loi ancienne soit enfin appliquée.
            Lorsqu’elle le sera réellement, espérons que tous les patients en bénéficieront, pas seulement ceux qui ont pu exprimer leur volonté.
            La souffrance perçue est si différente d’un être à l’autre.

            Et maintenant, j’ai bien peur que la loi pour le suicide assisté soit reléguée aux calendes grecques.
            Nous aurions gagné 4 ans, si cette loi avait été normalement appliquée.

            Nous devrions nous battre devant tant d’hypocrisie.
            Nous sommes pris pour de braves moutons.

            Belle journée.

          2. Bonjour Noëlle,
            La loi Claeys-Leonetti de 2016 a
            été appliquée dans les hôpitaux mais
            pas au domicile ni dans les Ehpad.
            C’est pourtant ce qui était prévu et
            qui va être mis en place, quatre ans
            après. Pour en bénéficier il vaut
            mieux avoir écrit ses directives
            anticipées avant, ou en avoir parlé
            à ses proches.
            Cela n’a rien à voir avec le suicide
            assisté ; c’était une façon de répondre
            à cette grosse demande qui avait
            été une promesse de campagne de
            François Hollande, non tenue.
            Maintenant les associations et autres
            Fédérations continuent de militer
            pour que les conditions de fins de
            vies rejoignent le souhait des
            Français pour une mort digne.
            Madame Michèle Mathieu-Saint Laurent (soeur d’Yves Saint Laurent)
            ne voulait pas finir comme son frère,
            paralysée etc. et a choisi d’habiter
            les six dernières années de sa vie
            en Suisse. Si vous pouvez vous
            procurer Le Figaro d’aujourd’hui vous
            pourrez lire cet article très humain
            et respectueux du choix de cette
            femme.
            Très bonne journée à vous !

          3. Bonsoir Jacqueline,
            “C’ est Bernard Kouchner qui devrait revenir et nous l’ aurions , cette loi à laquelle nous aspirons tous .”
            Oui, en effet, je viens de lire un article qui date mais où il dit :
            «Il faut mourir de la façon la plus digne et la plus douce. Si on choisit de recourir à un mécanisme qui existe en Belgique, aux Pays-Bas, en Angleterre, on le fera, et si on ne veut pas y recourir, il n’y aura pas d’obligation.»
            Malheureusement, c’est déjà un homme âgé, 81 ans…, il ne reviendra pas au sommet…mais pour avoir parlé de mort douce, il a pris conscience…

          4. Je l’ ai vu récemment à la télé : toujours aussi charmant et brillant . Je l’ admire beaucoup . Sarko aurait dû le nommer ministre de la Santé au lieu de Bachelot , qui n’ a servi à rien . Les Affaires Etrangères , c’ est un poste plus régalien et Kouchner ne pouvait pas refuser . Quel dommage !

          5. En effet, Jacqueline, quel dommage !

            Ce soir sur France 2 l’affaire du
            médecin normand a été évoqué,
            ainsi que le fait que le midazolam sera
            disponible en pharmacie dans quatre
            mois. Malheureusement, la procédure
            d’obtention pour les généralistes
            ne sera pas simple. Le président de
            la fédération des généralistes, le
            Docteur Hamon, souhaite que la
            procédure soit la plus simple possible
            pour le médecin traitant, et que
            l’administration lui fasse confiance,
            ce qui serait tout à fait normal !
            Il y a tout même un progrès 🙂

            Amicalement

          6. J’ ai vu . Très bien , le docteur Hamon ! Heureusement qu’ il y a encore des médecins humanistes ( la majorité )

          7. C’est noté …: Fin de vie à domicile : les médecins généralistes auront accès au midazolam d’ici quatre mois Le ministère de la santé a annoncé lundi que ce puissant sédatif ne serait plus réservé au seul usage hospitalier.
            Encore quatre mois d’attente pour les souffrants !

          8. Jacqueline,
            Je ne comprends même pas comment Bachelot a pu être ministre…
            Pour revenir à Kouchner, je n’ai pas aimé apprendre qu’il avait signé la pétition de Matzneff, et dit « je ne l’ai même pas lue ! Nous l’avons signée parce que Jack Lang nous l’avait demandé ».
            C’est tout de même limite.

  30. Bonjour,
    Bonne nouvelle : je lis sur France Info
    ce matin que la Haute Autorité de
    Santé autorise les médecins généralistes à pratiquer la sédation
    profonde et continue. À suivre…

    1. Le journal Le Monde de mardi 11/2/20
      publie toutes les informations concernant la recommandation de
      la Haute Autorité de Santé au sujet
      de la sédation profonde et continue
      qui sera accessible aux médecins
      généralistes de ville. La décision
      sera collégiale et en principe un
      réseau de soins pallatifs devra y
      être associé. Tout n’est pas encore
      bien défini… Sur Le Monde numérique
      l’article, très complet, est déjà en
      ligne… Merci Le Monde !

      1. Je reviens du site “LE CHOIX”, je lis “Mme A. Buzyn était favorable à une loi du type de la loi Belge mais elle a changé d’avis et pense maintenant que la loi actuelle est suffisante”.
        Comme quoi déjà par le passé, elle faisait l’amalgame… volontairement bien sûr !
        Imaginons maintenant 🙁
        Nous devons bouger cette ministre qui va encore vouloir nous mener dans les pâturages (lol)

  31. Bonsoir Laure,
    Vous dîtes : cela n’a rien à voir avec le suicide assisté
    Peut-être ne faîtes-vous pas le lien. Je ne parlais pas des associations.
    Ce sont nos ministres qui décident.
    La loi que nous défendons pour le suicide assisté est également pour des malades qui souffrent.
    En écrivant “Et maintenant, j’ai bien peur que….c. grecques”, je pense à notre ministre Mme A. Buzyn, elle pourrait penser : “maintenant que la loi Léonetti s’appliquera partout (sous-entendu où elle ne l’était pas), les français attendront, il n’y a pas urgence pour la loi sur le suicide assisté…
    Je me trompe peut-être, mais ce n’est pas impossible. Nos dirigeants sont rusés 🙂

    Toute belle soirée.

    1. Bonsoir Noëlle,
      Agnès Buzyn a toujours dit que la loi
      Léonetti était suffisante. .. Donc ce
      n’est pas elle qui induira une telle
      loi… C’est tout de même mieux que
      rien pour les mourants lorsque l’hypnovel pourra être utilisé par les médecins généralistes de ville !
      Les modalités administratives vont
      être débattues car ce n’est pas encore
      défini…
      Je vous avais bien comprise, Noëlle 🙂
      Bonne soirée

    2. Bonsoir Noëlle,
      J’ai fait le lien entre ce que vous avez
      dit mais je ne pense pas que cela
      change quelque chose car Agnès
      Buzyn n’est pas pour le suicide
      assisté. Quatre mois sont sans doute
      nécessaires pour que les administrations puise mettre en place la décision pour le midazolam, en attendant les généralistes utiliseront plutôt du valium etc… et il y a toujours la possibilité d’hospitaliser quelqu’un
      en soins pallatifs qui acceptent les
      personnes âgées etc.
      Rien n’empêche les militants pour
      le suicide assisté de continuer, avec
      moins d’arguments, je vous le
      concède !
      Amicalement

        1. Effectivement Jacqueline,
          les arguments sont tout
          à fait différents, c’est ce que j’avais répondu à
          Noëlle en premier post pas
          publié… Je ne mélange pas
          du tout ces situations, celle
          de Michèle Mathieu-Saint Laurent par exemple était
          celle du choix du suicide
          assisté, ne pas terminer sa vie paralysée par sa tumeur
          comme l’a été son frère…

        2. Bonjour Laure,

          Merci pour votre réponse.
          Il n’est pas aisé de communiquer, et de se faire comprendre.
          Le lien que j’ai fait, c’est justement parce que la ministre se moque complètement de notre loi pour le suicide assisté.

          Heureusement que la loi Léonetti, appliquée réellement dans quatre mois (sous entendu où elle ne l’était pas auparavant) n’empêchera pas les associations de se battre pour le suicide assisté.

          La question que je me pose : le gouvernement ne va t-il pas fermer un peu plus ses yeux, ne va t’il pas, sciemment, faire l’amalgame facile pour son propre intérêt ?
          C’est ma crainte !

          Les précautions prises pour l’application de cette loi Leonetti, ne montrent-elles pas tout l’intérêt qu’il a pour que les humains restent handicapés le plus longtemps possible ? … Alimenter ceux qui sont en pleine forme et actifs ? L’immense secteur médical ?
          Soyons toujours vigilants ! Les associations et particuliers devraient inclure cette éventualité…lui montrer que nous voyons…lui montrer qu’il n’y a pas d’amalgame à faire.

          Si nous attendons que la ministre vienne nous dire qu’elle ne mélange pas…
          Après, ce n’est que l’avis d’une poussière inquiète (lol).

          Nous parlons de mort douce, mais elle commence où cette mort douce ?
          Après des années de souffrances ?

          Amitiés.

          1. Bonjour,
            Pour illustrer ce combat du choix
            j’ai donné l’exemple de Madame
            Michèle Mathieu-Saint Laurent
            que l’article du Figaro a très bien
            présentée ; la soeur d’Yves Saint Laurent n’a pas voulu vivre la fin de sa vie paralysée par une tumeur, comme
            l’avait été son frère. Elle a choisi de
            vivre ses six dernières années en
            Suisse…
            Bonne journée

          2. Laure, nous comprenons vos lectures et votre illustration.
            Comme vous, je cherche à faire avancer cette loi du suicide assisté.
            Je m’y prends d’une façon différente de vous.
            J’ai expliqué, je ne reviens pas sur ma crainte qui provient d’un ressenti profond.

            Vigilance avec des pensées colorées et douces.

          3. oui l’exemple de Mme Saint Laurent et aussi les confidences de Blandine de Caunes, la fille de Benoite Groult…
            « Ultime preuve d’amour »
            A Hyères (Var), où elle lui rend visite, Blandine de Caunes assiste, impuissante, à ce spectacle insoutenable : une mère qui se meurt de son vivant, une écrivaine qui ne trouve plus ses mots, une combattante féministe désarmée, une navigatrice encalminée, une triomphante abattue. « On n’a pas le droit, écrit sa fille, de lui infliger cette humiliation. Oui, nous lui devons cette ultime preuve d’amour, qui est aussi le respect de sa volonté toujours affichée. »
            Cette ultime preuve ? L’aider à partir. Car Benoîte Groult avait rejoint l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité. Le 20 juin 2016, faisant fi de la loi française, un médecin belge et ami de jeunesse arriva incognito à Hyères et fit, à la mère de 96 ans, l’intraveineuse létale. « Je suis en paix avec moi-même. Elle nous a donné la vie, on lui a donné la mort », ajoute Blandine de Caunes, dont le livre révèle soudain un autre drame : trois mois avant cette cérémonie des adieux, le 1er avril 2016, sa fille unique, Violette, 36 ans, médium et naturopathe, fut tuée dans un accident de voiture par un chauffard qui roulait à contresens sur l’autoroute.

            J’espère que ni Blandine de Caunes, ni le médecin belge n’auront de souci… Personnellement, il y a plus de 40 ans, j’ai demandé au chirurgien de respecter le souhait de ma mère, ce qu’il a fait lui même, à 21 h … ma mère a pu partir en paix, une main ds la mienne, l’autre dans la main de mon père… 6 ans plus tôt, c’était mon oncle qui avait pu s’éteindre paisiblement entourés de ceux qui l’aimaient… Jamais je n’ai eu de regret … c’était leur choix, nos promesses de les respecter.

          4. Merci Renée !
            En effet les exemples de gens connus
            sont intéressants, car on peut se rendre compte que ce ne sont pas des caprices, ils sont gravement atteints et ne pourraient supporter “l’euthanasie
            longue” des soins palliatifs comme
            l’appelle Emanuel Hirsch (voir dans le
            blog Le Choix). D’ailleurs, le même
            pense que les soins pallatifs instaurés
            en 1980 ont dévié de leur but et
            sont trop encadrés et cadenassés
            par la Société Savante des Soins
            Pallatifs qui émane d’un groupuscule
            universitaire… Mr. Hirsch pense
            également que l’euthanasie et le
            suicide assisté sont demandés par
            les malades depuis plusieures
            décennies. Je comprends très bien,
            Renée, comment les médecins des
            années 80 étaient plus ouverts
            qu’aujourd’hui ! En plus ils avaient
            un nombre incalculable de malades
            du sida…
            Cordialement

          5. Peut être que dans les années 70 les Français n’avaient pas encore découvert la méthode américaine de faire un procès … qui peut rapporter gros …. ??? Certains avocats n’hésiteront pas à s’accrocher aux mouvements anti tout … … et proposer leurs services aux petits délateurs, … qui se soucient beaucoup moins de comprendre “que partir sans souffrance lorsque la vie n’a plus de sens… est une chance… ” que de devenir le fer de lance de quelques groupuscules religieux et surtout sectaires…. Enfin les honneurs et quelques subsides … le mort n’est plus là pour rappeler que c’était “sa volonté”…. et puis les voici soudain entourés, plaints, célébrés !!! !!!

          6. Je souhaite ajouter à mon propos
            précédent que c’est effectivement la
            main mise de la Société Française
            d’accompagnement en Soins
            Pallatifs (SFAP) qui, à l’origine est
            une association qui a tellement bien
            fait sa place partout, milieu médical,
            politique et civil (elle avait déjà sa
            place dans le domaine spirituel, ce
            qu’elle revendique d’ailleurs) qu’elle
            est maintenant décrétée d’utilité
            publique. Elle s’oppose ouvertement
            au suicide assisté et à l’euthanasie :
            lire son histoire et son credo sur :
            Http/books.openedition.org
            et lire son action contre le suicide
            assisté et l’euthanasie sur :
            lequotidiendumedecin.fr
            Fin de vie etc… du 29 Mai 2018,
            la SFASP saisit le CSA…
            Les freins à la loi que l’on souhaite sont
            Là !!

  32. En réponse à LAURE,
    “… parents … c’est dans leur grande vieillesse que j’ai eu avec eux le plus grand rapprochement affectif.”

    Je reconnais, certaines personnes vivent très longtemps et partagent, avec leur entourage, des moments inoubliables.
    Je l’explique par le fait que le grand âge affaiblit fortement la force du mental, moins de peurs… moins d’ego, pour laisser la place à la clairvoyance, l’amour…
    Laisser un peu de place pour que cet état, avant le moment où s’est élevée la première pensée, brille, éclaire, transmette la beauté, la compréhension, qui réconforte, apaise, et incite à la véritable compassion.
    Ce n’est évidemment que du bonheur pour ceux qui le vivent.

    Dans leurs gènes, ou que sais-je encore, ces personnes là ont-elles le suicide « imprimé » ?
    Je ne le pense pas.

    Aucune certitude, mais une personne qui veut réellement se suicider, ne le fera t-elle pas ?
    Elle ne réussira peut-être pas la première fois, Dalida est un exemple parmi d’autres, mais si elle le peut, si elle n’est pas handicapée…elle risque de le faire une nouvelle fois…ou se laissera mourir…

    Il serait intéressant de savoir ce que sont devenues les personnes qui ont fait ce geste raté une première fois.
    Il est vrai, parmi elles, il y en a beaucoup qui sont des appels au secours. C’est compliqué tout ça.

    En attendant, comme nous sommes tous très différents, uniques, cette loi sur le suicide assisté est indispensable.
    Elle permet à chacun de partir lorsque son corps le demande…, soit par la souffrance physique, soit à partir de 75 ans lorsque le corps lance des appels que lui seul sait décoder ! Il faut bien fixer un seuil.

    Courage et détermination !

    1. chaque cas de vie est personnel, on
      ne peut pas généraliser, certains
      prendront une décision, d’autres non,
      dans une société parfaite tous les
      choix individuels seraient possible…

      1. Oui, LAURE, c’est bien ce que je répète sur quasiment tous mes commentaires.
        Nous sommes tous différents et uniques.
        C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, je lis certains journaux mais tout en prenant beaucoup de recul face aux histoires personnelles, même celles qui proviennent de grands noms.

        Mais là, je m’éloigne de mes craintes concernant la loi sur le suicide assisté…;-)

      2. Ah, LAURE, j’observe que vous répondiez à mon commentaire sur les personnes très âgées.

        Oui, sur le message qui faisait un lien avec vos parents, j’écrivais effectivement “certaines personnes.” pour noter nos différences…
        A 100 ans…malgré toutes les apparences, le cerveau (organe) a déjà bien commencé à s’user.
        Voyez déjà comme nous rabâchons. LOL !

        Malgré nos différences, soyons vigilants, gardons espoir pour que la LOI sur le SUICIDE ASSISTE, et qui nous réunit, ici, autour de Jacqueline, devienne réalité ?!

        1. En attendant vivons !
          Bonne soirée et prenez soin de vous 🙂
          Qui vivra verra
          (j’aime les proverbes)
          Je ne pense plus répondre,
          donc soyez gentille de faire
          des commentaires sans me
          les adresser personnellement, merci ?
          Chaleureusement
          Laure

  33. Le chiffre de 2000 à 4000 personnes en phase terminale recevraient une aide active à mourir, chaque année en France. Nous avons des médecins humains !

    Je n’ai pas été étonnée de lire que les médecins qui pratiquent l’aide à mourir ont constaté chez leurs patients une nette amélioration de la capacité à supporter les traitements.
    La légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté a pour conséquence de prolonger la vie des patients qui ayant choisi la manière, retardent le moment.

    A partir du moment où l’on sait que l’on peut partir quand on veut, et bien on n’a plus envie de partir. C’est psychoLogique.

  34. Une réunion, un programme pour celles et ceux qui défendent la loi sur le suicide assisté

    Le Choix, Citoyens pour une mort choisie

    7 MARS 2020
    Ecoles des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)
    Amphi. Furet
    105 Bd Raspail – 75006 Paris

    PROGRAMME

    13H15 : Accueil du public
    13H30 à 14H : Présentation du rapport d’activité de l’association et compte-rendu du travail de la matinée

    14H à 14H30 : Philippe Bataille Directeur d’études à l’EHESS : « Le choix : une association ouverte sur l’avenir »

    14H30 à 15H : Blandine de Caunes, écrivaine :
    à propose de son livre « la mère morte » (stock)
    Sur le décès de B. Groult.
     
    15H à 15H30 : Pause: Rafraichissements. Signature des livres par les auteurs

    15H30 à 16H30 : Dr Véronique Fournier,
    Présidente du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV)

    Comment comprendre la politique publique relative à la fin de vie des dernières années ?

    16H30 à 17H15 : Johanne Saison Professeure de droit public co-responsable du projet de recherche AcSOI-Vie, CRDP, Université de Lille.
    Historique et actualité des lois et projets de loi sur la fin de vie.

    17H15 : Hélène Vincent Actrice et metteur en scène
    Lecture d’un extrait du livre d’Anne Bert « le tout dernier été » (Fayard)

    17h30 : Signatures

    1. Pour info.
      Le Choix, Citoyens pour une mort choisie reporte leur réunion publique du samedi 7 mars 2020 à une date ultérieure.

  35. Bonsoir Jacqueline,

    Malgré que vous vous dites, je vous trouve ravissante (je suis un jeune homme d’une vingtaine d’années) <3 !

    Malgré tout, je respecte votre choix. En effet, ma grand-mère a agonisé de la Maladie d'Alzheimer durant 13 longues années et je trouve tout à fait concevable de vouloir éviter ça 😉

    J'aimerai vous rencontrer avant votre "départ" à la fois pour partager votre expérience de vive voix et avoir de plus amples informations sur l'AMD France où vous militez pour le droit au suicide assisté.

    Comment puis-je vous contacter ?

    Je vous embrasse, à très vite !

    1. Merci , c’ est gentil mais je ne rencontre personne . L’ ADMD France a un site sur lequel vous trouverez les informations que vous cherchez .

      Bien cordialement !

      1. Bonsoir,

        Pas de soucis 😉

        Dignitas , Lifecircle et Ex International sont des associations qui aident les étrangers mais l’un deux (Lifecircle) a annulé les demandes de suicides assistés.

        Est-ce que le délai pour la demande de l’acte est long ?

        Merci à vous !

  36. Correction…Elle ne va pas pouvoir rester à la traine encore longtemps)

    Ahahah, l’image est excellente.
    Oui, derrière tout cela, c’est le tiroir caisse.

    Merci pour l’info sur l’Allemagne. Bravo !
    Cela donne espoir pour la France. Elle ne va pas pouvoir rester à la traine encore longtemps.
    C’est impossible.
    Je n’ai pas vu l’article mais je vois que les allemands ont tendance a employer le terme “mort assisté”, c’est plus doux. On ne confond plus avec le suicide ou l’eutha nazi…

    Mais l’IVV est pour moi un terme parfait.
    En plus, à chacun de mettre un âge…à partir de 75 ans.

  37. Je me sens très concernée par le combat de Jacqueline. Je suis terrifiée par la dépendance et la perte d’autonomie. J’aimerais mourir dans la dignité sans ennuyer personne ni créer de problèmes a ma famille.

    1. Il faut adhérer à une association suisse ou être suivie par un médecin belge .Je ne sais pas où vous habitez .

  38. (Vous pouvez supprimer mon précédent commentaire. Il est con. J’appuie votre démarche, pas votre mort.)

    Bon printemps !

  39. Vous approchez de l’issue fatale dictée part votre parole publique et votre orgueil, n’est-ce pas ?
    ” Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement… ” (Hébreux 9, 27) Êtes-vous vraiment prête pour cela ?

    1. Ni par ma parole publique ni par mon orgueil . Je suis simplement lucide et réaliste . Le coronavirus nous apprend d‘ ailleurs qu‘ on ne peut rien maîtriser . La fermeture des frontières aussi . Je ne donne pas de leçons . Pourquoi voulez- vous m‘en donner ???

      1. Bonjour Jacqueline,
        En effet, nous ne maîtrisons rien !
        André Barbault vient de nous quitter. Astrologue, écrivain, chercheur “Astrologie mondiale”, il avait annoncé cette pandémie le 8 juin 2011dans son article paru dans le n° 177 (1° Trimestre 2012) de la revue l’Astrologue.
        http://www.astro-chinoise.com/Doc/503.pdf
        Mais en écoutant le pasteur Thiebault Geyer, j’ai vraiment eu de la peine pour lui.
        Nous ne pouvions pas éviter cette pandémie.
        En France, ci cela n’avait pas été ce rassemblement de 2500 personnes, c’est d’un autre qu’elle aurait commencé.
        Chaleureuses pensées à toutes et à tous.
        Bon courage !

        1. Juste une information à tous :
          Le Comité National d’Ethique se
          réunit pour trouver une solution pour
          les gens trop âgés ou trop atteints
          par des polypathologies pour être
          placés en réanimation et de ce fait
          seraient mis en soins pallatifs d’ extrême d’urgence pour ne pas souffrir de leur détresse respiratoire.
          Car ils doivent garder des lits vacants
          pour les cas courants d’infarctus ou
          d’AVC étant donné l’afflux des malades
          du coronavirus…

          1. Ce serait peut- être le moment d‘ autoriser le choix : je ne veux pas de soins palliatifs en urgence . Je préfère une anesthésie générale sans réanimation . Pourquoi faut- il que les médecins décident pour les patients ? Je ne comprends pas ce déni de la réalité . Le coronavirus nous met tous à la même enseigne . Nous ne pouvons plus faire semblant d‘ être immortels . Par contre , nous devrions pouvoir choisir entre une mort rapide et douce et des soins palliatifs qui ne font que prolonger la souffrance des patients et des soignants .

          2. Tellement vrai, Jacqueline!
            Si enfin on pouvait être entendus,
            ce choix permis simplifierait la vie
            de tout le monde et serait une vraie
            liberté ! J’ai entendu un médecin
            parler de “directives anticipées”
            mais qui a envie de mourir de
            dénutrition, déshydratation et
            peut-être d’étouffement ??

          3. Surtout que chaque anesthésiste- réanimateur sait endormir un patient . S‘ il ne le réanime pas , il meurt . Il faut évidemment que ce soit à la demande du patient éclairé , lucide et capable de discernement .

          4. Oui Jacqueline. Également la loi
            Clays-Léonetti autorise les médecins
            à autoriser ou non une réanimation
            en fonction du fait si c’est de
            “l’obstination déraisonnable” ou non,
            donc de décider de notre sort par
            eux-mêmes ! C’est un fait légal…

          5. Mais ce n‘ est pas aux médecins de décider . Avant de sombrer dans le coma , on a de la marge . C‘ est le moment – comme ils l‘ ont fait en Allemagne – de décriminaliser les médecins qui aident un patient malade ou vieux ( selon la perception subjective du patient ) à mourir . Il faut arrêter avec un paternalisme médical qui n‘ a vraiment plus lieu d‘ être .

          6. Je suis bien d’accord une mort rapide et douce ! non aux fumeux soins palliatifs !!! laissons nous cette dernière liberté. Obtenons ce droit.

          7. Oui aux soins palliatifs pour ceux qui le désirent . Oui pour une anesthésie sans réanimation pour ceux qui en font le choix . Nous sommes des adultes civilisés et ne voulons plus être infantilisés par des politiques ni par des médecins . Respectons enfin la constitution qui nous garantit le droit à l‘ autodétermination .

          8. tout à fait d’accord avec vous,pour moi c la même chose,mais y a t-il moyen de le faire,la France est 1 pays de retardé sur tout,aux pays bas vous pouvez le demander même si vous êtes en bonnes santé,je n’ai pas demandé à naitre alors laissez moi le choix de choisir ma mort

      2. Coronavirus ou pas, je vous signale que vous ne maîtrisez de toute façon rien du tout. Un simple déplacement en voiture vous expose déjà au risque de mourir brutalement. Et que voulez-vous faire pour empêcher une rupture d’anévrisme dans la seconde qui suit ?
        Votre orgueil c’est de croire que vous pouvez contrôler quelque chose à propos de votre mort qui se résume concrètement à une fraction de seconde. Mais c’est hautement stupide ! Pour rappel, la sagesse de l’homme est folie aux yeux de Dieu. Que savez-vous de ce que votre âme (éternelle) va endurer suite à votre dernier souffle ? La vie physique humaine n’a aucun sens s’il ne s’agissait que de jouir de la vie terrestre et de se sentir “heureux” (subjectif, émotionnel). Le Créateur avait une ambition bien plus glorieuse pour vous lorsqu’il vous a tissé dans le sein de votre maman et vous a désiré de toute éternité ! Lisez les Évangiles et découvrez l’intention de Dieu pour vous. En quelques mots : réconciliation, reconnexion, restauration, guérison, héritage. Dieu a tout fait pour nous ouvrir le chemin ; notre part c’est de nous repentir (= changer de comportement) d’avoir vécu “notre” vie sans lui et de lui faire confiance à présent pour les dernières années et surtout la vie éternelle auprès de lui. C’est dur vous trouvez ? Vous voulez vraiment passer à côté de cela ? Soit, alors finissez-en rapidement que le monde soit enfin enseigné de votre folie.
        Votre fin de vie semble se résumer à de la peur, ce qui est l’antithèse de la foi en Dieu. Peur de souffrir, peur du regard des autres, peur du rejet, peur de la solitude, peur de gêner, d’être une charge, etc, bref une obsession. Vous démontrez donc votre incrédulité et votre absence d’espérance. Si je me trompe, veuillez enfin nous détailler votre espérance et ce que vous attendez concrètement de la mort. Ainsi nous pourrons tous nous positionner par rapport à votre vision personnelle des choses.
        PS : Je vous donne des leçons ? M’est avis que vous êtes au moins autant militante que moi dans votre domaine. Et dans mon domaine, personne ne se retient de contrer mes arguments…

  40. c’est de l’hypocrisie car en ce moment avec le coronavirus on privilégie de soigner les personnes + jeunes en premier ce qui est normal!!

    1. Et les frontières avec la Suisse sont fermées . On n‘ est pas aidé en France même en phase terminale d‘ un cancer , même avec la maladie de Charcot . On dit quoi aux patients qui s‘ étaient organisés pour mourir en Suisse ou en Belgique ? Restez en France et souffrez ???

      1. Bonjour Jacqueline,

        Voici déjà plusieurs mois que je lis votre blog et partage vos opinions. Par ailleurs, je suis inscrite à l’ADMD, à Mort choisie et à Ultime Liberté. Cette demande de bon sens (partir sans trop de souffrance) qui est la nôtre, n’est-ce pas le moment de la clamer plus fort à l’heure où les hôpitaux sont surchargés et devront choisir les patients jeunes qu’ils tenteront de sauver et les vieux qu’ils laisseront mourir ?

        Mon vieux chat, jadis, a eu droit à sa piqûre et s’est endormi paisiblement dans mes bras. Ce droit à la mort assistée que, en temps « normal » les français qui en ont les moyens, envisagent d’aller chercher en Suisse, n’est-ce pas le moment, dans les circonstances dramatiques que nous vivons, de la réclamer haut et fort ??? Mourir, c’est finalement inévitable. Mourir étouffée en attente de réanimation, je préfère éviter.

        Il me semble que nous sommes un certain nombre à craindre et à espérer ce que je viens d’énoncer. Alors pourquoi cette question n’est-elle JAMAIS évoquée ??? Du matin au soir, on nous dit de nous laver les mains, de respecter le confinement et quelles sont les dernières statistiques. Pourquoi cette question de l’aide à mourir aux personnes qui vont bientôt agoniser sur leur brancard n’est-elle jamais posée ???

        AU SECOURS ! Aidez-nous à faire entendre cette demande aux journalistes, aux soignants, aux sachants qui ne veulent pas faire savoir et aux princes qui nous gouvernent que c’est le moment ou jamais de poser LA VRAIE QUESTION.

        Merci à tous ceux qui voudront bien joindre leurs voix à cette supplique.

        1. Je joins ma voix à la vôtre à 100 % !
          Lorsque le “tri” des personnes âgées
          ne pouvant bénéficier de la réanimation se fera, rien n’aura été
          prévu !!!

        2. Merci , chère Hermione !

          J‘ espère que les journalistes qui lisent mon blog oseront la poser , cette question .

          Pour ma part , j‘ ai écrit à des amis journalistes à BFMTV et à l‘ Obs . Mes amis du „ Temps „
          me publient , donc ils doivent penser la même chose . En Suisse , on laisserait le choix à des vieillards qui préfèrent une anesthésie générale sans réanimation plutôt que deux semaines en soins intensifs pour finir tout aussi morts . Le coronavirus devrait nous montrer que nous sommes mortels et tous logés à la même enseigne devant un virus que nous ne savons pas guérir .Le confinement ? Si on a de la place chez soi , c‘ est ok . Quid de ceux qui sont entassés dans de petites surfaces ? Ne faudrait- il pas réfléchir aux vraies questions ? La France est un grand pays à moitié vide . Essayer de reloger des familles ? Et puis les vieux – comme moi – laissez- nous le choix entre une mort douce et une mort horrible . Disons la vérité et cherchons de vraies solutions .

          1. Laure, cette fois c’est moi qui joins à 100 % ma voix à la vôtre ! C’est MAINTENANT qu’il est urgent de demander une fin de vie sans souffrance et sans asphyxie. Je respecte l’avis de Carl mais l’heure n’est pas, me semble-t-il, aux calculs politiques pour savoir quand il sera opportun de demander un changement de la loi. Demain sera peut-être jamais. Alors mieux vaut demander quand nous le pouvons encore et alors que toutes les chaines d’info sont mobilisées sur ce sujet unique.
            L’urgence, me semble t-il, serait de poser aux journalistes la question de savoir COMMENT mourront demain les vieux dont les médecins (bien légitimement) ne pourront pas s’occuper. L’ironie malséante serait alors de rappeler les perquisitions dont certains (qui s’étaient procuré la pilule douce interdite en France) ont fait l’objet en octobre dernier. Aujourd’hui, il leur reste le droit de mourir étouffés !…
            Comment pourrions-nous obtenir que ces questions soient seulement POSEES et ENTENDUES ???

            PS PRIVE : Jacqueline, vous serait-il possible de demander à Laure si elle veut bien me communiquer son adresse mail (et je suis d’accord pour lui communiquer la mienne). Grand merci à vous.

          2. Bonjour Madame,
            J’ai pu lire, par coïncidence, votre témoignage, cela est un sujet bien délicat sur lequel vous vous questionnez. Il serait bien long pour moi de vous communiquer à mon tour le sens que je donne à la vie mais nécessaire que je vous transmette quelques reflets. Nous sommes d’accord que la vie sur terre est éphémère et qu’elle ne dure qu’une temps. Ce temps a tout sont intérêt, car l’unique raison de ce chemin sur terre est d’apprendre à aimer, et cela n’est pas si simple lorsqu’on rentre dans les pures profondeurs de l’amour. Aimer ce qu’on nous donne gratuitement, sans arrière pensée et l’amour se déploie encore plus à travers nos fragilités. La vieillesse est une fragilité, et à travers ce temps, nous apprenons à grandir dans l’amour. Nous ne sommes pas maîtres de choisir le jour de notre mort, seul Dieu sait et nous prépare pour la vie éternelle. Votre cœur doit entendre pour rentrer dans une certaine certitude que la vie éternelle existe et que Dieu vous aime.
            Il vous aime, c’est pour cette raison que vous êtes libres, libre également d’être dans l’illusion de la vérité. Ne vous trompez pas de chemin, profitez de la vie quelque soit votre état de vie, votre vie terrestre prendra fin naturellement. Il faut accepter que la souffrance fasse partie de cette vie. (Marte Robin).
            Croyez moi de tout cœur qu’à travers ces quelques mots je ne vous juge pas, si mes propos on pu être formulés d’une façon qui a pu vous blesser, je vous demande pardon d’avance et en espérant que vous les accepterez.
            Je finirai par cette phrase : aimer c’est accepter la liberté de chacun même si le choix peut faire souffrir.

          3. Phrase rapportée par Pascal Praud
            hier sur CNews :
            “les personnes âgées confinées dans
            les Ehpads meurent d’asphyxie parce qu’aucun médecin n’est à leur
            chevet. Ils ne reçoivent aucune
            morphine pour les soulager”.
            Cette situation existait déjà car les
            infirmières des Ehpads n’ont pas
            le droit de donner de la morphine
            sans l’ordonnance d’un médecin.
            Cette situation est d’autant plus
            scandaleuse dans ce temps de
            coronavirus qui s’attaque en premier
            lieu aux personnes âgées qui ne
            sont pas admises en réanimation
            à cause d’un diagnostique bénéfice/
            risque défavorable.
            N’est-ce pas le moment de de dénoncer cette insuffisance flagrante pour le “bien mourir” en France ??
            Même si nous ne sommes pas dans
            un Ehpad, cela pourrait aussi nous
            arriver…

          4. Vous avez raison . C’ est scandaleux . Les Ehpads sont parfois – pas toujours – des lieux de maltraitance . En Suisse , Exit peut aller dans la plupart des EMS . La mort reste un tabou en France . Si on en parlait à temps ,les personnes âgées ne seraient pas forcément réduites à être infantilisées ou maltraitées dans un Ehpad . Nous sommes mortels . Acceptons- le et parlons-en naturellement . N’ est- ce pas plus digne de pouvoir choisir ? Avant de sombrer dans l’ extrême vieillesse , la dépendance et la cruauté de ces morts solitaires – les vieux sont confinés – et douloureuses ? Après avoir été des enfants et des parents , en être réduits à devenir des paquets encombrants ?

          5. En effet, Jacqueline !
            La journaliste Ariane Chemin, bien
            connue, qui écrit dans le Monde,
            relate la situation dans les Ehpads
            et l’hécatombe dans ces institutions,
            mais rien sur leur asphyxie et leur
            “mal mourir”.
            Je suis abonnée au journal mais je
            n’ai aucun retour du “courrier des
            lecteurs”… Peut-on utiliser d’autres
            médias (Jean-Jacques Bourdin?) par
            exemple ?

          6. On ne peut pas “ utiliser “ les médias . Ils sont indépendants . Toucher à ce sujet est délicat en ce moment . On nous accusera de vouloir assassiner tous les vieux . On voit pourtant quelle est la triste réalité : les vieux meurent seuls devant un mur , sans un sourire pour les accompagner . Ils souffrent mais on ne les voit plus . On ne les regarde plus et c’ est ça le problème .

          7. En effet, les médias TV ne sont pas
            un bon vecteur…
            Les journalistes papiers qui rapportent
            l’hécatombe qui a lieu en ce moment
            dans les Ehpads pourraient se pencher
            sur le fait que ces pauvres personnes,
            en plus de ne voir personnes et d’être
            enfermées dans leur chambre, meurent d’asphyxie. Il ne s’agit
            pas d’une demande de suicide assisté
            mais d’une réaction humaine pour
            que ces personnes âgées soient
            soulagées avec de la morphine pour
            ne pas mourir étouffées ! Nuance !
            C’est une urgence sanitaire et humanitaire en plus de toutes les
            autres urgences (manque de masques).
            C’est d’ailleurs une nécessité qui
            est appliquée dans les hôpitaux.

          8. Il y a des moyens plus efficaces que la morphine . On vous a déjà fait une anesthésie générale ? Si on ne vous réanime pas , vous mourez . C’ est aussi simple .

          9. Mais là il ne s’agit pas de faire
            mourir ces personnes âgées malades
            du coronavirus mais de soulager
            leurs souffrances, et notamment
            l’asphyxie. Peut-être la morphine ne
            suffit pas, il y a aussi l’hypnovel qui
            est autorisé, pour rester dans la
            législation en vigueur. Pour cela il
            faudrait qu’un médecin soit présent
            dans les Ehpads, et il n’y en a pas.

          10. Il faudrait en discuter dans ces interminables plateaux de télé avec toujours les mêmes tronches , comme si personne n’ osait plus parler en public sauf pour ne rien dire .

          11. En effet, Pascal Praud a escamoté
            le sujet avant hier soir dans son
            émission, et pourtant le sujet lui
            avait été clairement soumis !

          12. Et pourtant Pascal Praud est un ardent défenseur de l’ ultime liberté . Il n’ ose pas . Eux aussi bossent pour gagner leur vie . Ils peuvent se faire virer du jour au lendemain . A qui appartient CNEWS ? A qui appartiennent les Ehpads ? A- t- on entendu que quelqu’ un était mort seul en étouffant dans un EMS suisse ?

          13. Pourtant c’est complètement légal
            de demander que des gens qui
            meurent en s’étouffant soient
            “accompagnés” par des anti douleur !
            Un médecin cité dans un article
            avait même dit que ces gens seraient
            “accompagnés” ce qui veut dire, je
            pense, qu’on leur donnerait ce qu’il
            faut pour ne pas souffrir.

          14. on en est arrivé à soigner les gens par âge, les + jeunes avant,ce qui est normal selon moi,mais ça revient à dire que c “du suicide assisté”alors pourquoi ne pas le rendre officiel pour ceux qui le demandent,même en dehors de cette pandémie??chacun est libre de choisir!

        3. Hermione, bonjour.

          Vous demandez; “Ce droit à la mort assistée que, en temps « normal » les français qui en ont les moyens, envisagent d’aller chercher en Suisse, n’est-ce pas le moment, dans les circonstances dramatiques que nous vivons, de la réclamer haut et fort ???”

          Non, malheureusement, ce n’est pas le temps. En fait, c’est probablement le pire moment de le réclamer.

          Voici pourquoi. Le reproche d’être opportuniste durant une “crise” sera une arme évidente brandie par les adversaires (minoritaires) du suicide assisté. Qui plus est, seul un climat “serein et régulier” donnera le poids nécessaire à la légalisation du suicide assisté de perdurer dans le temps. Ruer dans les brancards présentement pourrait même être contre-productif.

          Votre sentiment, Hermione, est bienfaisant et plein de compassion. Malheureusement, il s’expose en cette crise à multiples rebuffades.

          Ceci dit, continuons tout de même malgré la crise à sensibiliser, réfléchir à rendre le suicide assisté disponible le plus rapidement possible.

          1. Je suis d’accord mais je pense que
            l’on devrait s’assurer que les personnes
            gravement malades et âgées qui ne
            pourront pas être ranimées par
            manque de place, devront bénéficier
            d’une mort douce assistée (anesthésie)
            alors que les produits de sédation
            commencent à manquer ! Ce n’est
            plus un choix de suicide assisté mais
            une demande de fin de vie sans
            souffrance et sans asphyxie dans
            ces circonstances horribles de
            coronavirus dont 87% des malades
            ont plus de 70 ans.

          2. Bonjour Carl,
            Je respecte votre avis sans le partager. Dans les circonstances exceptionnelles que nous vivons, il faut nous faire entendre avant qu’il ne soit trop tard. J’ai beaucoup apprécié l’article que Jacqueline a publié hier sur son blog (LE DERNIER TABOU) et la seule chose importante aujourd’hui est que ces questions soient enfin posées sur la place publique, relayées, entendues. Le moment est venu de nous faire entendre.

          3. Chère Madame,
            Sous prétexte de lever un tabou (le suicide est-il moral?), vous attisez les passions morbides et révélez le pire des cœurs. Il suffit de voir le nombre de commentaires suivant votre article, et le nombre de personnes qui, au fond, vous demandent “la date”.
            Ceci n’est pas très responsable. Encore faudrait-il creuser la raison pour laquelle un tabou est un tabou. Il n’y a pas, a priori, de négatif dans un tabou. Ma sexualité est un tabou, car elle touche à l’intime et je ne veux pas en parler, par exemple, je ne veux que la vivre.
            Sur le sujet de votre mort, une remarque. La médecine a sa source et son développement dans l’assistance aux vivants. C’est pour cette raison que la pharmacie d’abord, puis la médecine ensuite ont été placées sous l’autorité de l’Etat pour éviter qu’elles soient utilisées à des fins létales par des personnes mal-intentionnées.
            Utiliser donc les progrès de la médecine à des fins de mort douce et planifiée c’est dévoyer le progrès social de son but ultime : le bien commun, et ce à des fins de confort personnel.
            C’est la raison pour laquelle je refuse l’assistance médicale à la mort infligée. Si vous voulez vous suicider, faites-le avec les moyens du bord. S’il doit en rester “des morceaux de cervelle partout” selon vos propres mots, ce sera dur pour ceux qui auront à nettoyer, certes, mais vous n’aurez pas délégué la cause (même seulement technique) de votre mort à quelqu’un d’autre. Ce serait vraiment faire montre de lâcheté.
            Emmanuel Bernard

          4. Bonjour!

            «  le courage « et la « 
            lâcheté « sont des valeurs que nous dicte notre cerveau limbique , celui de la survie . Ce sont des valeurs relatives et changent selon les époques et les cultures . Je milite pour décriminaliser les médecins qui aident leurs patients à mourir . C’ est une réflexion dictée par le cerveau de la logique . Aucun mortel ne se résout de gaîté de coeur à mourir . Cependant , la mort étant inévitable , acceptons de la voir comme le point final d’ une vie bien vécue ( ce n’ est pas souvent le cas et voilà pourquoi elle nous fait aussi peur ) Je préfère l’ image de Thanatos à celle de la «  grande faucheuse « 
            La situation actuelle avec le coronavirus me donne plutôt raison , vous ne trouvez pas ?

          5. réponse à Emmanuel Bernard …
            “déléguer son suicide à quelqu’un d’autre”…. !!! et les laisser nettoyer ??? mais vous avez une idée de ce qu’est une pièce où un homme s’est tiré une balle dans la bouche, ???? hein … s’est pendu dans le grenier de la maison familiale ? ou s’est raté en tentant de se tirer un coup de pistolet ???
            Vous croyez que c’est mieux de laisser des gens crever de souffrance ???
            Vous en avez vu combien mourir des gens ???
            J’ai eu la chance qu’en 1974 puis en 78 mon oncle, puis ma mère s’endorment leur main dans la mienne, après une seule piqûre … mon époux est mort seul à 5 h 45 à l’hôpital en 2018 … aveugle et les derniers jours il ne nous entendait plus … conséquence de 45 jours de grève de la faim pour en finir avec une vie qu’il n’acceptait plus … Il ne pouvait plus , lui, choisir un autre suicide… (simple égoïste et facile pour lui tel que vous l’entendez !!!).

            alors cessez de croire que la demande de millions de gens d’obtenir le droit à mourir lorsque la vie est invivable n’est ni une coquetterie, ni une faiblesse…
            Justement pour les proches, la famille, la dernière consolation : savoir que celui qui est parti l’a fait suivant son vœu, alors que mourir seul au bout de mois de souffrance est inhumain !!!!

            J’ai aimé passionnément la vie, mon mari aussi, nous avons eu une vie heureuse, ses derniers mois ont été épouvantable, mais il était intransportable… Il ne méritait pas cette mort là. Personne ne mérite les souffrances physiques, psychologiques d’une mort annoncée et qui vous ronge pendant des mois.

            Je laisse les autres libres de vouloir boire le calice jusqu’à la lie,
            juste obtenir pour ceux qui le demandent le droit de s’endormir
            lorsque comme ma mère on dit “c’est le moment”… Car oui, il y a un moment pour partir.

            Nous n’en sommes pas dans l’esprit de donner de leçons….
            même si voir ceux qui ont raté leurs suicides dans le service des grands brûlés….
            dans les services des polyhandicapés… effacerait l’image de ce qu’est “un suicide pas propre ?” …

            je vous concède le droit de vivre toutes les abominations des souffrances physiques et morales, …
            laissez moi, laissez nous, nous endormir quand nous penserons que l’heure est venue.

            RDB

          6. Bonjour Renée,
            Votre témoignage est tellement poignant, je pense que Monsieur
            Emmanuel Bernard, qui est jeune
            et un peu doctrinal, comprendra,
            avant d’apprendre tout cela par
            l’expérience de la vie.
            Je savais pour votre mère et votre
            oncle qui ont eu un cancer douloureux,
            je ne savais pas pour votre mari et je
            vous présente mes condoléances.
            Je vais parler d’un cas de suicide
            volontaire d’une personne âgée
            que j’ai connue : un ami de mon père,
            homme qui avait été un grand sportif
            et pilote d’avion, qui après un AVC
            à 78 ans, a été cloué dans un
            fauteuil tout en ne perdant aucune
            de ses facultés intellectuelles ni
            d’élocution. Au bout de dix ans de
            ce calvaire de paralytique il a décidé
            de ne plus manger. Sa femme m’a
            dit (après son décès) que pendant
            deux mois il avait poussé des cris
            de souffrance. Imaginez ce qu’a vécu
            cet ami et son entourage ! J’ai été très triste lorsque j’ai su cela.
            Comment peut-on s’élever contre le suicide assisté s’il s’agit de mettre
            fin à la souffrance physique et
            psychologique d’autrui ? L’avantage de la loi Suisse est que les volontaires au
            suicide assisté ont un dossier
            médical, mais ce n’est pas un médecin
            mais un bénévole qui leur apporte
            le produit à boire. Ainsi le médecin
            ne se sent pas directement impliqué
            et le bénévole, lui, sait qu’il agit
            humainement.
            Amicalement,
            Laure

          7. C’est vrai, Jacqueline, que le Docteur
            Ericka Preisig de Life Circle a sa
            propre association et fait tout elle-
            même. Elle est convaincue qu’elle
            agit pour le bien, et elle a sauvé du
            désespoir et de la souffrance nombre de personnes, mais en voit très peu dans une année.
            Elle n’est pas la personne que les
            Français pourront voir le plus facilement, il sera sans doute plus facile de faire une demande à Dignitas.
            Cette grosse association fonctionne
            avec des bénévoles pour l’accompagnement. Exit aussi mais celle-ci est réservée aux Suisses.
            Je voulais juste imaginer une façon
            de faire possible pour la France,
            mais on en est encore loin !

          8. Vous savez , Laure , je pense que les médecins français sont des êtres sensibles et intelligents . Je pense que beaucoup d’ entre eux – coronavirus oblige – écoutent leur conscience et n’ obéissent plus ni à cette loi obsolète ni à un Ordre des Médecins qui n’ a plus de raison d’ être . Les mentalités vont changer au fur et à mesure que cette pandémie nous confrontera à notre mortalité ainsi qu’à l’ humanité du corps soignant, qui ne peut plus prétendre à la toute- puissance de la médecine . Nous sommes tous aussi vulnérables et logés à la même enseigne , les patients comme les soignants .

  41. Ce commentaire est en fait une lettre envoyée hier (27/03/20) au journal français “Le Monde”.
    Parmi les constats les plus tragiques partagés par les soignants et plusieurs observateurs dont Le Monde a publié les analyses, il est de plus en plus souvent nécessaire, à cause du manque de moyens matériels, de faire un tri entre les patients qui « mériteront » une réanimation et les autres. Je n’ai pourtant jamais vu apparaître la question qui en découle logiquement et qui, vu mon âge, me préoccupe personnellement : que fait-on de ces autres ? Les abandonne-t-on à leur triste sort en les laissant agoniser jusqu’à leur mort « naturelle » ? Quand on sait que cette agonie par asphyxie est parmi les plus atroces, ne pourrait-on demander à ces patients (sans jamais les y forcer, bien sûr) s’ils ne préfèrent pas qu’on leur procure une fin de vie douce et rapide ? Ne pourrait-on autoriser officiellement alors les médecins à pratiquer cette assistance au suicide (à ne pas confondre avec une euthanasie dont ils porteraient seuls la responsabilité) qui leur est aujourd’hui encore formellement interdite par les lois françaises ?
    Ce que révèle, entre autres choses, la situation tragique où nous jette brusquement la pandémie, c’est ce que l’on pourrait appeler le réveil des consciences. Jusqu’ici on pensait avoir presque complètement exonéré les médecins des cas de conscience liés à la fin de vie – par des principes très simples et tout l’outillage technique permettant de les appliquer. « Je prolongerai votre vie, disaient-ils aux malades, tant que la science et les techniques me le permettront, et votre avis m’importe peu ». Ces moyens techniques étaient supposés suffisamment abondants et puissants pour être appliqués à tous les patients sans distinction. Ce n’est plus le cas aujourd’hui et les médecins se trouvent donc confrontés à la redoutable responsabilité de devoir trier leurs malades en fonction de critères mal définis mais en absolue contradiction, en tout cas, avec l’éthique qui les guidait et les protégeait à la fois. Du même coup, c’est aussi la conscience des patients qui se trouve réveillée et à laquelle on doit faire appel. Elle ne jouait, jusqu’ici, aucun rôle : on les soignait jusqu’à la mort, sans leur demander ce qu’ils en pensaient. Le moins que l’on puisse faire désormais pour respecter leur dignité et leur liberté d’êtres humains qui ont pratiquement perdu tout espoir de guérir est de leur proposer l’alternative entre une agonie « naturelle » et un suicide assisté, dans la sérénité et le respect de leur liberté de conscience.

    Parmi les constats les plus tragiques partagés par les soignants et plusieurs observateurs dont Le Monde a publié les analyses, il est de plus en plus souvent nécessaire, à cause du manque de moyens matériels, de faire un tri entre les patients qui « mériteront » une réanimation et les autres. Je n’ai pourtant jamais vu apparaître la question qui en découle logiquement et qui, vu mon âge, me préoccupe personnellement : que fait-on de ces autres ? Les abandonne-t-on à leur triste sort en les laissant agoniser jusqu’à leur mort « naturelle » ? Quand on sait que cette agonie par asphyxie est parmi les plus atroces, ne pourrait-on demander à ces patients (sans jamais les y forcer, bien sûr) s’ils ne préfèrent pas qu’on leur procure une fin de vie douce et rapide ? Ne pourrait-on autoriser officiellement alors les médecins à pratiquer cette assistance au suicide (à ne pas confondre avec une euthanasie dont ils porteraient seuls la responsabilité) qui leur est aujourd’hui encore formellement interdite par les lois françaises ?
    Ce que révèle, entre autres choses, la situation tragique où nous jette brusquement la pandémie, c’est ce que l’on pourrait appeler le réveil des consciences. Jusqu’ici on pensait avoir presque complètement exonéré les médecins des cas de conscience liés à la fin de vie – par des principes très simples et tout l’outillage technique permettant de les appliquer. « Je prolongerai votre vie, disaient-ils aux malades, tant que la science et les techniques me le permettront, et votre avis m’importe peu ». Ces moyens techniques étaient supposés suffisamment abondants et puissants pour être appliqués à tous les patients sans distinction. Ce n’est plus le cas aujourd’hui et les médecins se trouvent donc confrontés à la redoutable responsabilité de devoir trier leurs malades en fonction de critères mal définis mais en absolue contradiction, en tout cas, avec l’éthique qui les guidait et les protégeait à la fois. Du même coup, c’est aussi la conscience des patients qui se trouve réveillée et à laquelle on doit faire appel. Elle ne jouait, jusqu’ici, aucun rôle : on les soignait jusqu’à la mort, sans leur demander ce qu’ils en pensaient. Le moins que l’on puisse faire désormais pour respecter leur dignité et leur liberté d’êtres humains qui ont pratiquement perdu tout espoir de guérir est de leur proposer l’alternative entre une agonie « naturelle » et un suicide assisté, dans la sérénité et le respect de leur liberté de conscience.

    Parmi les constats les plus tragiques partagés par les soignants et plusieurs observateurs dont Le Monde a publié les analyses, il est de plus en plus souvent nécessaire, à cause du manque de moyens matériels, de faire un tri entre les patients qui « mériteront » une réanimation et les autres. Je n’ai pourtant jamais vu apparaître la question qui en découle logiquement et qui, vu mon âge, me préoccupe personnellement : que fait-on de ces autres ? Les abandonne-t-on à leur triste sort en les laissant agoniser jusqu’à leur mort « naturelle » ? Quand on sait que cette agonie par asphyxie est parmi les plus atroces, ne pourrait-on demander à ces patients (sans jamais les y forcer, bien sûr) s’ils ne préfèrent pas qu’on leur procure une fin de vie douce et rapide ? Ne pourrait-on autoriser officiellement alors les médecins à pratiquer cette assistance au suicide (à ne pas confondre avec une euthanasie dont ils porteraient seuls la responsabilité) qui leur est aujourd’hui encore formellement interdite par les lois françaises ?
    Ce que révèle, entre autres choses, la situation tragique où nous jette brusquement la pandémie, c’est ce que l’on pourrait appeler le réveil des consciences. Jusqu’ici on pensait avoir presque complètement exonéré les médecins des cas de conscience liés à la fin de vie – par des principes très simples et tout l’outillage technique permettant de les appliquer. « Je prolongerai votre vie, disaient-ils aux malades, tant que la science et les techniques me le permettront, et votre avis m’importe peu ». Ces moyens techniques étaient supposés suffisamment abondants et puissants pour être appliqués à tous les patients sans distinction. Ce n’est plus le cas aujourd’hui et les médecins se trouvent donc confrontés à la redoutable responsabilité de devoir trier leurs malades en fonction de critères mal définis mais en absolue contradiction, en tout cas, avec l’éthique qui les guidait et les protégeait à la fois. Du même coup, c’est aussi la conscience des patients qui se trouve réveillée et à laquelle on doit faire appel. Elle ne jouait, jusqu’ici, aucun rôle : on les soignait jusqu’à la mort, sans leur demander ce qu’ils en pensaient. Le moins que l’on puisse faire désormais pour respecter leur dignité et leur liberté d’êtres humains qui ont pratiquement perdu tout espoir de guérir est de leur proposer l’alternative entre une agonie « naturelle » et un suicide assisté, dans la sérénité et le respect de leur liberté de conscience.

    1. je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites,j’ai d’ailleurs écrit 1 lettre où je demande de ne pas me réanimer qu’ils s’occupent des + jeunes mais qu’ils me fassent partir en paix,puisque l’on fait le tri
      parmi les malades . Place aux + jeunes

      1. Effectivement, maintenant les médecins révèlent quelles sont les
        séquelles après qu’une personne
        soit sortie (vivante) de la réanimation :
        – six à neufs mois de remise en état,
        rééducation neuro-musculaire,
        quelquefois atteinte rénale, cardiaque, etc… C’est donc une bonne
        idée, si on a un certain âge, d’indiquer
        à l’avance si on souhaite la
        réanimation… Si on ne la souhaite
        pas, mieux vaut écrire qu’on souhaite
        une sédation profonde et continue
        COURTE (comme ils disent pudiquement) pour ne pas souffrir
        de détresse respiratoire. Bien sûr,
        on sous-entend, qu’étant incurable,
        on souhaite que la sédation soit
        létale (mot pas toujours bien accepté!)

  42. Bonjour LAURE,
    Merci pour votre petit clin d’oeil qui donne le sourire.
    Je l’avais vu mais pour diverses raisons, j’étais incapable d’y répondre.
    Ici, comme dans la majorité des pays, il y a beaucoup à dire sur la gestion du Covid-19.
    Grâce à Jacqueline et vos messages qui donnent de nombreuses informations, j’ai pu communiquer avec le médecin qui s’occupe de l’EHPAD où se trouve ma mère en Dordogne.
    Au cas où, tout a été pensé pour que les aînés ne meurent pas asphyxiés m’a t-il dit…(?), nous devons faire confiance !
    De toute façon, nous sommes si petits face à cette catastrophe.
    Je pense à celles et ceux qui souffrent de pathologies diverses durant cette période.
    Ils ont tellement peur du virus qu’ils attendent trop longtemps pour appeler…
    Si nous ne souffrons pas, vivons le présent de chaque instant…
    Merci de continuer la bataille pour une mort douce.
    Préparons-nous sans certitude.
    Que le courage, l’espoir et la paix vous accompagnent !
    Amicalement,
    Noëlle

    1. Bonjour Noëlle,
      Merci pour votre mot amical !
      J’espère que votre maman continuera
      à être bien traitée dans son Ehpad
      et qu’elle échappera au virus !
      Tout ce que nous pouvons demander
      en ce moment est bien sûr que les
      malades ne souffrent pas…
      En attendant, comme vous dites,
      profitons de nos moments de bonne
      santé !
      Amicalement,
      Laure

Les commentaires sont clos.