Consolidons la voie bilatérale avec l’accord institutionnel

Chère Jessica,

Je te remercie de tes billets des 17 juillet et 3 août 2019.

Pour ma part, j’ai eu deux très belles opportunités de célébrer notre fête nationale, le 31 juillet 2019 dans la commune de Bardonnex, puis le lendemain à Chêne-Bougeries, avec les communes voisines de Chêne-Bourg et de Thônex, où j’ai habité pendant 19 ans.

Ces fêtes populaires sont des occasions précieuses de rencontrer nos concitoyens et d’entendre leurs préoccupations. Et puisque tu en parles, l’avenir de nos relations avec l’Union européenne en fait clairement partie.

Le PLR − qui certes existe sous cette forme depuis une dizaine d’années grâce à une fusion du parti libéral avec le parti radical-démocratique, lequel a façonné les institutions de la Suisse moderne au milieu du XIXème siècle − semble être le seul parti suisse qui tient une ligne claire dans le domaine de la politique européenne.

En effet, mon parti s’oppose aussi bien à une adhésion de notre pays à l’UE qu’à la voie de l’isolement préconisée par les tenants de l’Alleingang. Il soutient la poursuite de la voie bilatérale, et ce, au moyen d’un accord institutionnel destiné à pérenniser nos relations avec notre principal partenaire commercial. En effet, tu n’es pas sans savoir que plus de la moitié de nos exportations sont destinées à des Etats membres de l’UE.

La conclusion de cet accord-cadre est dans l’intérêt de la Suisse. Il nous assure un accès aux marchés européens et crée une sécurité juridique durable, tout en évitant une reprise automatique du droit communautaire.

Je m’étonne de la position du Parti socialiste à propos de cet accord institutionnel. En effet, selon son programme, “le PS est pour le lancement rapide de négociations d’adhésion avec l’UE” (p. 40). Or, il semble désormais rechigner à vouloir continuer sur la voie bilatérale. S’agit-il de faire les yeux doux à certains syndicats en période électorale ?

Il est évident que la protection contre la sous-enchère salariale doit être préservée. Le PLR est sensible au maintien des mesures d’accompagnement et aux préoccupations des travailleurs suisses (je me permets de relever que ton billet du 3 août 2019 n’est pas écrit en langage inclusif ; je ne peux que me réjouir de ce respect des règles de la langue française, mais tu risques de te faire taper sur les doigts).

Toutefois, la question des mesures d’accompagnement relève davantage de la mise en œuvre interne de l’accord institutionnel que de cet accord lui-même.

Permets-moi à ce propos de te citer l’exemple du dispositif genevois, constitué d’un Conseil de surveillance du marché de l’emploi composé de représentants de l’Etat, des employeurs et des travailleurs, lequel est chargé de coordonner l’exécution des mesures d’accompagnement, notamment en constatant les situations de sous-enchère salariale. Il ne tient qu’à la Suisse et aux cantons de faire preuve de la créativité politique nécessaire pour trouver des solutions à même de répondre aux préoccupations légitimes des travailleurs à ce propos.

De surcroît, l’avocate attentive que tu es devrait être rassurée en lisant la directive européenne n° 2018/957 concernant le détachement de travailleurs, qui prévoit en substance le principe du « salaire égal pour un travail égal au même endroit ». Cette directive implique notamment que les conventions collectives du travail en vigueur dans un pays soient également applicables aux travailleurs détachés dans ce pays. C’est du moins l’avis de deux de nos Confrères français à propos de ladite directive.

En d’autres termes, l’accord-cadre renforce en réalité l’importance du partenariat social et des conventions collectives du travail, auxquels le PLR et le PS sont tout autant attachés l’un que l’autre.

Jessica, notre pays a plus à gagner qu’à perdre de cet accord institutionnel avec l’UE, tant sur un plan économique que social.

J’ai la conviction qu’il est dans l’intérêt de la Suisse comme dans celui de l’UE de trouver une solution durable et acceptable pour permettre à chacune des parties d’avancer ensemble.

On en reparle volontiers autour d’un café !

Amicalement,

Murat

Murat Julian Alder

Murat Julian Alder est né en 1981 à Bâle, a grandi aux quatre coins du monde et vit à Genève depuis 1999. Avocat au Barreau de Genève, il est député libéral-radical au Grand Conseil genevois depuis 2013. Il a été vice-président du PLR genevois entre 2011 et 2015.

11 réponses à “Consolidons la voie bilatérale avec l’accord institutionnel

  1. Je croyais que Murat Alder était un libéral-radical bon teint et patriote, originaire de la Suisse centrale où l’on est très attaché à nos libertés et à l’indépendance de notre pays. Je constate que c’est un plat conformiste qui nous sert le baratin habituel pour nous inviter à bazarder nos libertés et l’indépendance de la Suisse en donnant notre consentement à un traité scélérat qui ferait de la Suisse un pays sujet ayant cédé son indépendance législative à un pouvoir étranger.

    Je suis très déçu de Murat Alder. Il n’aura jamais mon bulletin de vote.

    1. Bonjour “John Longeole”,
      L’accord institutionnel ne prévoit aucune reprise automatique du droit de l’UE.
      Au contraire, le peuple et les cantons auront toujours le dernier mot.
      La Suisse conservera donc sa souveraineté, sa liberté et son indépendance.
      Si comme moi vous ne voulez pas de l’adhésion à l’UE, quelle alternative à la voie bilatérale proposez-vous ?
      À défaut d’avoir votre vote, j’espère au moins avoir votre avis sur la question.
      Avec mes meilleures salutations,
      Murat Julian Alder

      1. Je m’aperçois que j’ai omis de répondre à votre question: qu’est-ce que je propose au lieu de l’adhésion à l’UE?

        Je propose que nous restions à tout prix un état tiers, en nous gardant bien de faire partie du marché intérieur. Nous faisons partie de l’AELE et cela suffit.

        Les accords du GATT qui ont été tres bien négociés par nos diplomates (dont peut-être votre père mais je pense surtout à Paul Jolles, Arthur Dunkel, Franz Blankart, que j’ai connu personnellement, et même à d’autres beaucoup plus anciens comme Tino Soldati le fondateur de l’AELE, et d’autres) pour nous garantir de pouvoir commercer librement avec le monde entier, y compris l’Union Europeenne.

        L’argument sempiternel selon lequel un franc sur deux est gagné dans l’UE est un truisme absolument stupide. Bien sûr, c’est vrai, mais on oublie de dire que la Suisse importe plus de biens et de services de l’UE qu’elle n’en exporte vers l’UE. Par conséquent l’Union Europeenne sait très bien qu’elle n’a aucun intérêt à boycotter la Suisse ni l’économie suisse. Ce serait pour elle se tirer une balle dans le pied.

        Mais de toute façon, même si nous devions subir quelques inconvénients à ne pas être reconnus comme membre du marché intérieur, ce sera toujours nécessaire de ne nous lier les mains que le moins possible parce que l’Union Européenne est une organisation parasitaire de maîtres chanteurs à laquelle on ne peut accorder aucune confiance. On constate une tendance constante de ce maître chanteur à tenir le discours suivant à la Suisse: Ah bon, vous désirez être considéré comme faisant partie du marché intérieur, alors si c’est ainsi nous posons nos conditions: vous devez d’abord capituler une fois pour toute et définitivement votre souveraineté, votre pouvoir législatif autonome et accepter de vous soumettre à des conditions politiques pour un avantage économique. Et ils font monter les enchères. Nos diplomates comme à lazarets négocient, sans doute avec compétence, mais ils ne peuvent obtenir que des améliorations à la marge. Fondamentalement l’erreur c’était de demander à faire partie du marché intérieur. Car quand on est demandeur face à un maitre chanteur sans scrupules, on ne peut que perdre. Çe qu’il aurait fallu c’airait ete de charger Christoph Blocher de négocier avec Bruxelles avec pleins pouvoirs. La on aurait pu obtenir un accord. Mais Balzaretti ne faisait pas le poids.

        De fait avec l’Union Europeenne le langage est toujours le même. Ca peut se résumer dans la formule : la bourse ou la vie! C’est la logique interne de cette organisation et c’est l’esprit de l’accord cadre. C’est pourquoi je trouve que c’est une grande stupidité d’être demandeur en quoi que ce soit avec l’Union Europeenne. Nous n’avons pas besoin d’accord cadre car nous n’avons pas besoin de leur marché intérieur qui est un attrape nigaud pour nous piéger et ensuite nous mettre en coupe réglée. Ce que veut l’Union Européenne c’est que nous nous soumettions aux règles du marché intérieur pour pouvoir nous pressurer jusqu’au dernier centime des contribuables suisses pour financer leur gabegie, surtout maintenant qu’ils n’auront plus la possibilité de pressurer le Royaume Uni.

        Il est inconcevable que des hommes publics comme vous ne soient pas conscients de ces réalités et d’un coeur léger acceptent de brader le bien être futur de leurs concitoyens en les livrant pieds et poings liés à la merci des maîtres chanteurs de Bruxelles. Je vois bien qu’il y a là une tentation très forte chez certains politiciens et je ne peux me l’expliquer que par l’attrait des possibilités de carrière dans l’UE qu’ils escomptent. Pour une sinécure grassement payée à Bruxelles ils seraient prêts à vendre leur pays.

        Regardez la question de l’équivalence boursière. Chantage, chantage, encore chantage! Ca ne vous fait pas horreur ? Honte à vous! Heureusement on a vu, une fois de plus, qu’on pouvait très bien vivre sans se soumettre aux diktats de ces tyrans. La place financière s’est organisées toute seule et aujourd’hui, sans équivalence boursière la bourse Suisse gagne encore plus d’argent sur le négoce des titres suisses que si on avait encore l’équivalence boursière.

        Par conséquent nous ne devons pas mettre le petit doigt dans l’engrenage car nous savons parfaitement – à moins d’être un benêt ou un menteur eurolâtre comme vous – que l’UE prendrait tout le bras puis tout le corps. Et après il ne nous restera plus que les yeux pour pleurer.

        Heureusement il semble y avoir enfin, du côté des syndicats et de la gauche (ce n’est pas trop tôt!) une prise de conscience du danger social que ce monstre anti social qu’est l’Union Européenne fait peser sur le bien être des travailleurs suisses. J’espère donc que l’accord cadre sera envoyé par le fond définitivement en votations populaires. Mais je me méfie car avec la propagande massive du parti de l’étranger, relayée par des gens comme vous, et l’engagement de ces organisations de spin doctors et de manipulation de l’opinion du style Opération Libero, qui disposent de très gros moyens, je crains qu’on ne parvienne à forcer la main du citoyen et à le faire voter contre ses intérêts. Et je ne crois qu’à moitié à la soudaine défense des salaires par le PS. Je me méfie que ça soit du pipeau pour les élections et qu’après les elections ils trahiront les travailleurs suisses tellement ils ont envie d’adhérer à l’UE.

        Donc pour répondre à votre question je pense que la Suisse s’en tirera infiniment mieux en ayant une politique souverainiste intransigeante en matière politique, associée avec la plus grande ouverture économique comme nous l’avons toujours fait, en évitant soigneusement d’être gênée par les diktats de l’Union Europeenne ce qui serait très préjudiciable à notre économie d’exportation et nous empêcherait d’avoir des marges de manœuvres en Chine et dans les pays non OCDE.

        Malheureusement à cause de politiciens dans votre genre, qui sont en extase devant une doxa visant à un nouvel ordre mondial sans frontières et sans peuples, la Suisse a déjà sacrifié des pans essentiels de ses intérêts. Il faut stopper le massacre et combattre ce genre de politiciens antisuisses. Par exemple, je vais dire à tout le monde: pas une voix pour Murat Alder.

        J’avais une bonne opinion de vous mais je ne savais pas qui vous étiez. Maintenant je me suis renseigné et je vois que vous êtes un type très dangereux. J’avais cru qu’on serait débarrassés de Maudet qui s’était éliminé lui-même par sa bêtise. Mais je pense qu’avec vous, si vous êtes élu, nous n’avons pas gagné au change dans le genre euroturbo antisuisse, car non seulement vous êtes encore pire que Maudet dans votre projet politique mais en plus, – je vous ferai ce seul compliment -, hélas, vous avez l’air moins bête que lui.

        Ce blog aura eu au moins cette utilité de me faire découvrir qui vous êtes.

        J’ai encore juste une question à vous poser. J’ai vu que vous êtes lieutenant colonel EMG. Félicitations, c’est un grade élevé et vous êtes très jeune pour celà. En principe ce serait pour moi un bon point si un politicien est officier supérieur mais si je me base sur vos options politiques, je pense que vous êtes un de ces EMG nouvelle vague qui ne sont pas du tout pour la défense territoriale du pays et encore moins pour la neutralité armée, mais bien pour la “sécurité par la coopération”, l'”interopérabilité” et tout ce baratin qui au fond consiste à vouloir démolir notre armée traditionnelle pour entrer dans l’OTAN. Ma question: combien de jours de service aviez-vous accomplis quand vous avez reçu le grade de lieutenant colonel? Ca m’intéresserait de le savoir.

      2. Le contrat institutionnel avec l’UE implique la fin de la voie bilatérale. En plus elle abolit la démocratie directe si chère à la Suisse. Il faut bien connaître le libellé du texte du traité cadre pour le constater.

    2. Etre réellement patriote c’est vouloir le meilleur pour son pays, pas se monter le col avec des rodomontades contre “l’étranger” dont nous dépendons pour au moins 50% de nos échanges. Nous avons tout intérêt à avoir les meilleures relations possibles avec l’UE, pas de nous mettre avec elle en situation de conflit qui ferait forcément de nous les perdants étant donné le rapport des forces. Rappelons aussi que l’UE n’est pas un état, mais une UNION d’états qui se sont rassemblés pour être plus forts ensembles – dans un monde où les autres grandes puissance se montrent de plus préoccupées par leurs seuls intérêts et tant pis pour les autres – comme nos ancêtres ont su le faire à leur époque, et à la dimension qui prévalait alors (qui restait très “régionale”), pour petit-à-petit créer l’état fédéral que nous connaissons aujourd’hui. L’Histoire ne s’est pas arrêtée au XIXème siècle, et on a vu au XXème à quoi conduisait les divisions intestines sur notre continent!

  2. Euh… la directive “Macron” 957 est une farce.
    Elle ne fait qu’étendre les protections du secteur du bâtiment et de la construction (déjà applicables depuis la directive 96/71, voir art. 3/1 2ème tiret) à tous les secteurs d’activités.

    Or c’est précisément les lacunes du droit européen actuel dans le secteur du bâtiment qui nous pousse à pleurer… face aux distorsions de concurrence.

  3. Vous êtes encore pire que je pensais. Quel culot dans le mensonge!

    Même si mon pseudo vous fait sourire, ne me prenez pas pour un imbécile. Vous savez très bien que la liste des sujets qui intéressent le marché intérieur (Binnenmark relevant) est extensible. Nous avons déjà du subir un cas avec la directive sur les armes, sur laquelle nous avons été contraints de nous aligner, parce qu’on a brandi la menace aux electeurs que si on ne se soumettait pas on serait exclus de Schengen. Pourtant on nous avait promis juré que le droit des citoyens à son arme ne serait jamais touché. Tout va y passer de la même manière.

    Dans quelques années on nous dira qu’un taux de TVA à 15% ou 20% est Binnenmark relevant. On nous contraindra à retirer la garantie de l’Etat aux banques cantonales. Etc., etc. Tout va y passer par la technique du salami. Ca ne vaudra plus la peine de voter car les décisions prises en votations populaires, dans bien des cas, ne pourront plus s’appliquer. L’étau se resserrera jour après jour. D’autant plus que l’UE est en faillite. Nous devrons cracher au bassinet.

    Peut-être bien que l’asservissement de la Suisse se fera étape par étape, comme un boa constrictor étouffe sa proie lentement avant de l’avaler. Mais le fait que vous mentiez aussi effrontément ne permet d’avoir aucun respect pour vous.

    Vous avez eu tort de me répondre ainsi.

  4. Perso, je trouve très bien votre initiative “autour d’un café” et votre altrice ego est charmante.
    J’ai vu aussi que vous aviez eu du rabe sur l’affichage et pourquoi pas, rien à dire et tant mieux pour vous.

    Mais, m’autorisez-vous à vous dire, que le sujet me parait ringard?
    L’urgence n’est plus à un accord, il n’y en a plus, regardez, ce qui se passe dans le monde!
    C’est la guerre totale et c’est pas l’Europe qui a encore son mot à dire.
    On enfume les suisses avec des problèmes d’autiste.

    Je suis également contre des avions de chasse qui ne tiendront pas 15 jours et en cas de conflit et les contreparties sont du pipeau pour les nuls.

    J’ai un peu souci, en vous disant ça, que ces prochaines élections ne servent pas à grand-chose.
    (bon, pour l’instant, je ne vis pas en Suisse et quand bien même je n’y retournait jamais, mon pays me tient à coeur).

    Enfin, ne le prenez pas perso, rien contre vous, c’est seulement mon modeste avis 🙂

    1. Bonsoir et merci de vos lignes !
      La question de l’acquisition de nouveaux avions de combat fera probablement l’objet d’un échange de billets sur ce blog.
      Et il y a de fortes chances que nous soyons à nouveau en désaccord, mais ce n’est pas grave, cela fait partie de la beauté du débat démocratique.
      Bien à vous,
      Murat Julian Alder

  5. Bien évidemment qu’un accord bilatéral est souhaitable, mais « équitable ».
    Le problème est que diverses sources ont révélé les imprécisions du texte pour ce qui concerne nos régimes salariaux et sociaux. Ce sont des points importants, car ils facilitent, à mon humble avis, la cohabitation et le respect, valeurs souhaitables des humains formant des peuples (et non des nations, vocable absurde).
    La Suisse a tardé à se mettre d’accord ce que les instances européennes, à l’origine de ces difficultés, ont également été incapables de comprendre la situation et ont réagit stupidement avec des menaces « politiciennes » (le bavarois en charge de ce dossier a depuis été démis de ses fonctions).
    Espérons que la nouvelle équipe européenne, dirigée par une femme, revienne à la réalité, et donne moins de poids à cette vision mondialisée de l’economie, d’allure plutôt « néolibérale « , qui semblait imposée par le pouvoir temporel en place et qui a évidemment favorisé l’emergence de courants politiques simplistes (action=réaction). Négocier avec intelligence, c’est mieux que d’imposer.

  6. Bon, je n’ai pas de réponse sur le nombre de jours de service du lieutenant-colonel Alder. Celà renforce mon soupçon qu’avec Armée 21 on distribue des galons de colonel dans des cornets surprises, à des gens qui n’ont pas l’expérience necessaire pour commander un régiment mais qui sont des bons élèves dans l’esprit de l’idéologie OTAN et Union Europeenne. Çe qui revient au même car l’UE c’est la face politique de l’OTAN: un protectorat américain.

    Je ne fais pas confiance à ce genre de militaire ni de politicien.

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